L’aéronavale russe a acquis 24 MIG-29K destinés à son unique porte-avions
30 mars 2012 par Rédaction - Aerobuzz
La Russie est engagée dans un important chantier de mise à nouveau de son arsenal aérien. Pour les seuls avions, les besoins sont estimés à 1.500 unités.
Après des années de laisser-aller, Moscou a engagé une politique de modernisation de ses forces armées, en accordant la priorité à son parc aérien. Elle estime avoir besoin de 1.500 nouveaux avions dans les vingt années qui viennent. L’aéronavale a donné le ton avec une commande en février 2012 de 24 MIG-29K pour son porte-avions. Elle a été suivie par les forces aériennes, qui ont acquis 92 SU-34, avions d’attaque de dernière génération. Ce lointain dérivé du SU-27 est le remplaçant du SU-24 à géométrie variable.
Côté chasseurs, les observateurs s’attendent à de nouvelles commandes de SU-30 et 35 pour l’entrainement des forces, l’attaque au sol et la supériorité aérienne. Autant d’appareils modernes, polyvalents, bien armés capables de faire face aux appareils alignés par les pays voisins. Mieux, Moscou affirme avoir doté ses dernières acquisitions de capacités de détection contre les appareils furtifs.
Les forces aériennes russes ont passé commande de 92 chasseurs SU-34
Côté missiles, de nouveaux engins, plus rapides, plus maniables sont en phase finale de déploiement. Ils offrent entre autre, une plus grande portée que les missiles actuels pour détruire à longue distance des cibles de type AWACS. Les bombardiers ne sont pas oubliés, la flotte de TU-160 et TU-22M3 fait l’objet d’une refonte en attendant la mise en service de nouveaux missiles de croisière.
Le SU-35 devrait faire l’objet d’une prochaine commande de la Russie
Au sol, ce sont les radars, les moyens de contrôle et de coordination et les systèmes sol-air qui font l’objet d’un plan de renouvellement, avec là encore en point de mire la volonté de contrer les missiles antiradar, les drones et les avions furtifs. Le tout, en poursuivant la mise au point de l’équivalent du F22 Raptor, le T50 dont la mise en service devrait intervenir dans les dix ans à venir.
Le mystérieux Sukhoi T50, concurrent du F22 Raptor américain
On le voit bien, après des années d’abandon, la Russie utilise la manne pétrolière pour remettre à niveau son armée dans une approche mesurée mais bien coordonnée. Contrairement à la période soviétique, Moscou semble, désormais, plus miser sur la qualité que sur la quantité.

