24 mai 2012 Par Astrid Gouzik L’USINE NOUVELLE
C’est ce qu’a affirmé une source au sein du gouvernement brésilien à l’AFP, mercredi 23 mai.
Du 20 au 22 juin, François Hollande doit se rendre au Brésil dans le cadre du sommet de l’ONU, Rio+20. Et c’est ce voyage qui pourrait enfin débloquer les négociations d’appel d’offres pour 36 avions de combat destinés à l’armée de l’air brésilienne. Et Dassault, après avoir ouvert des négociations exclusives avec l’Inde en février pour la ventre de 126 Rafales, espère bien vendre son chasseur à Rio.
Pour ce contrat de 4 milliards d’euros, l’avionneur français est en compétition avec le le F/A-18 Super Hornet de l'Américain Boeing et le Gripen NG du suédois Saab. Mais "aucune des propositions ne nous plaît" actuellement, a confié cette source. Elle avance que le prix du Rafale reste très élevé.
En ce qui concerne l'offre américaine, le Brésil doute, a précisé cette source, d'obtenir un transfert de technologies en dépit des promesses du Congrès et du président Barack Obama. Alors qu’il a obtenu cette garantie de la part de l’Etat français qui n’a pas besoin de l’autorisation du Parlement.
Quoi qu’il en soit, le suspens ne devrait plus être long. Après avoir été repoussé plusieurs fois pour des raisons budgétaires, le choix de l’avion devrait intervenir cette année, selon le ministre de la Défense Celso Amorim.