Un technicien des mouvements de l’ARC remplit des
documents relatifs aux véhicules pendant leur
chargement à bord d’un avion CC-177 Globemaster III,
à Évreux (France) (Photo : Sgt Matthew McGregor, F.C.)
22/01/2013 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca
L’avion que le Canada a envoyé au Mali n’est pas un drone, il ne vole pas tout seul et ne se charge pas tout seul. Bien sûr, le Canada n’a pas de troupes au sol qui participeraient au combat au Mali, la contribution canadienne étant de convoyer, à bord d’un CC-177, le matériel français au Mali, mais, non seulement le CC-177 ne vole pas sans équipage, mais le chargement est aussi effectué à l’aide de techniciens canadiens au sol.
Des techniciens des mouvements de l’Aviation royale canadienne (ARC), membres du 2e Escadron des mouvements aériens de la 8e Escadre Trenton (Ontario), et des arrimeurs du 429e Escadron de transport, également de la 8e Escadre, n’ont pas tardé dès leur arrivée à se mettre à la tâche au sein de la Force opérationnelle aérienne Mali, qui constitue la contribution canadienne aux efforts français de stabilisation de la sécurité dans ce pays d’Afrique.
photo Ministère de la Défense
C’est bel et bien personnel de l’Aviation royale canadienne qui prépare le matériel à expédier à Bamako, au Mali.
On sait que l’avion CC-177 Globemaster III est arrivé à Bamako, au Mali, le 17 janvier, transportant à son bord un véhicule blindé léger des forces françaises, des fournitures médicales et des munitions. Le 4 janvier, à la demande du gouvernement français, le gouvernement du Canada s’était en effet engagé à fournir un avion de transport CC-177 de l’ARC qui ne doit participer à aucun combat, mais ne servir à acheminer l’équipement à Bamako, capitale du Mali.
En principe, sa mission se termine jeudi, une semaine après avoir acheminé une première fois du matériel de France au Mali, mais le gouvernement français a annoncé que le Canada accepterait de prolonger la mission du Globemaster… à suivre donc!