09.02.2012 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
Dans le cadre des négociations en cours entre la Force internationale déployée en Afghanistan et les pays voisins comme l'Ouzbekistan et le Tadjikistan (photo ci-dessus, l'aéroport de Douchanbé), les discussions sont ardues. Pour permettre le passage des troupes et des matériels retirés d'Afghanistan, Tachkent, par exemple, pose des conditions "coûteuses", a confié, hier, aux députés, le ministre de la Défense, Gérard Longuet.
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"Nous avons en réalité trois solutions. Une solution que nous écartons: une voie aérienne de bout en bout, parce qu'elle est très coûteuse", a détaillé Gérard Longuet devant les commissions de la Défense et des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
Il y a ensuite "la solution pakistanaise, avec deux passages possibles, mais les relations sont actuellement encore très tendues avec les Pakistanais qui ne font guère preuve de bonne volonté.
La troisième possibilité est "la voie ferrée par l'Ouzbekistan, soit directement, soit par le Tadjikistan", a-t-il ajouté. Mais "l'Ouzbekistan pose des conditions matérielles assez coûteuses", a confié Gérard Longuet, précisant qu'une "négociation collective" avait été engagée avec ces pays voisins de l'Afghanistan par la Force internationale d'assistance et de sécurité (ISAF).
"Le retrait des forces françaises en Afghanistan est une affaire, sur le plan logistique, complexe", a enfin rappelé le ministre de la Défense, confirmant les chiffres évoqués sur ce blog: 1 200 véhicules dont plus de 500 véhicules blindés, 1 500 à 1 800 conteneurs....
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