USS Cole after the attack
WASHINGTON, 4 fév 2013 marine-oceans.com (AFP)
Les frais de défense du principal suspect de l'attentat du navire américain USS Cole ont coûté à ce jour plus de 560.000 dollars, soit près du double du montant octroyé à une affaire du même type devant un tribunal fédéral, a déclaré lundi le procureur de Guantanamo.
Le général Mark Martins a cité ce chiffre dans un communiqué, diffusé en marge de l'audience à Guantanamo du Saoudien Abd al-Rahim al-Nachiri. Ce dernier encourt la peine de mort pour l'attaque contre l'USS Cole qui avait fait 17 morts en 2000.
Le général Martins y affirme qu'en moyenne 292.000 dollars étaient dépensés en moyenne dans une affaire de peine capitale entre 1998 et 2004, soit à peine plus de la moitié du budget attribué jusqu'en 2012 à la défense de M. Nachiri (hors voyages et logement à Guantanamo des avocats de la défense et frais de traduction).
"Avec ces vastes ressources, M. Nachiri a bénéficié d'une représentation judiciaire solide. Sa défense l'a représenté avec zèle dans un système contradictoire essentiel à l'administration équitable de la justice, en déposant 75 requêtes au nom de M. Nachiri" sur les 105 introduites au total devant le juge, a déclaré le chef des procureurs dans ce communiqué.
The USS Cole (DDG 67) is towed away from the port city of Aden, Yemen, into open sea by the Military Sealift
Command ocean-going tug USNS Catawba (T-ATF 168) on Oct. 29, 2000. Cole will be placed aboard the Norwegian heavy transport ship M/V Blue
Marlin and transported back to the United States for repair. The Arleigh Burke-class destroyer was the target of a suspected terrorist attack in the port of Aden on Oct. 12, 2000,
during a scheduled refueling. The attack killed 17 crew members and injured 39 others. - photo USMC
Considéré comme un proche de Ben Laden, M. Nachiri est poursuivi pour les attentats contre le navire américain USS Cole en 2000 au Yémen, qui avait fait 17 morts, et contre le pétrolier français MV Limburg en 2002 à Aden, qui avait fait un mort.
Son audience se poursuivra mardi avec le témoignage du Dr Vincent Iacopino, un expert des procédures judiciaires visant des victimes de tortures, cité par la défense.
Le juge James Pohl a accepté lundi que soit conduit, à la demande du gouvernement, un examen indépendant de la santé mentale de M. Nachiri, dont les défenseurs affirment qu'il souffre d'un désordre post-traumatique dû aux séances de simulation de noyade subies lorsqu'il était détenu dans une prison secrète de la CIA.
Le reste des audiences a été suspendu en attendant la conclusion de cet examen.