25/09/2013 Par La rédaction de RTL.fr (AFP)
Pour compenser la création de 11.000 postes dans l'Éducation nationale, la police et la justice, plus de 13.000 postes vont être supprimés dans d'autres ministères.
13.123 postes vont être supprimés dans les ministères non prioritaires, au profit de la création de près de 11.000 postes dans l’Éducation, la Justice, et la Police. Ce qui permet d'assurer une stabilité des effectifs.
La masse salariale de l’État est quasiment stabilisée et les dépenses de fonctionnement des ministères sont globalement réduites de 2% : elles portent ainsi l'effort global à 2,6 milliards d'euros, selon le projet de loi de finances présenté en Conseil des ministres. La masse salariale devrait s'élever à environ 81 milliards (contre 80,6 mds en 2013), selon le ministère de la Fonction publique.
La majorité des postes supprimés dans les ministères de la Défense et des Finances
En 2014, "13.123 emplois seront supprimés dans les secteurs qui ne concourent pas aux missions prioritaires. Cet effort concerne "pour 7.881 postes le ministère de la Défense" et pour 2.564 postes le ministère des Finances. "Les autres ministères participeront à l'effort de stabilisation de l'emploi public à hauteur de 2.678 postes", ajoute le texte.
A l'inverse, le budget prévoit 10.979 créations de postes, dont 9.984 pour l'Éducation (éducation nationale et universités), 405 postes pour la police et la gendarmerie et 590 pour la justice.
La fonction publique d’État compte près de 2,4 millions d'agents, sur un total de 5,2 millions de fonctionnaires avec l'hospitalière et la territoriale.