Un convoi s’arrête à la suite de la découverte d’un dispositif explosif de circonstance (IED) lors d’un scénario durant l’ex Maple Arch, à Yavoriv, en Ukraine, le 16 septembre (caporal-chef David McCord/Affaires publiques/Armée de terre/5e Division canadienne)
25/09/2013 par Jacques N. Godbout - 45eNord.ca
La phase finale de l’exercice multinational Maple Arch 2013 (Ex MA 13) qui s’est déroulé dans le secteur d’entraînement du Centre international de formation au maintien de la paix, près de Yavoriv, en Ukraine, s’est terminée il y a quelques jours.
Les forces terrestres ukrainiennes et les Forces armées canadiennes étaient conjointement chargées de mener l’exercice de cette année, auquel participaient également des troupes lituaniennes et polonaises.
Plus de 500 soldats provenant de ces quatre pays ont participé à l’exercice qui s’est terminé le 20 septembre: 360 Ukrainiens, 27 Lituaniens, 87 Polonais ainsi que 33 instructeurs et membres de d’état-major canadiens, dont la majorité provenaient de la 5e Division du Canada , l’Armée du Canada atlantique.
L’Ex MA 13 porte surtout sur les opérations de soutien de la paix pour entraîner les titulaires des postes de commandement des bataillons et des compagnies. Il vise également à améliorer les compétences militaires de base des membres de la brigade multinationale lituanienne, polonaise et ukrainienne commandée par les Ukrainiens.
«Cet exercice est une fantastique entreprise qui favorise la création de liens entre le Canada et l’Ukraine, a déclare l’ambassadeur du Canada en Ukraine, monsieur Troy Lulashnyk, rapporte le ministère de la Défense dans le communiqué qui annonce la fin de l’exercice.
Le scénario était le suivant: la force de réaction rapide suit un transport de troupes blindé BTR-70 approchant un village où l’on soupçonne la présence d’insurgés. Pas très loin de là, une colonne de véhicules a été immobilisé par l’explosion d’un engin explosif de circonstance sur la route. Les soldats tirent sur les insurgés et le combat s’engage. Les soldats est européens prennent leur objectif, mettant en pratique toutes les connaissances qui leur ont été communiquées par leurs mentors canadiens durant leurs deux semaines d’instruction.
«Nous constatons que l’instruction de cette année a amélioré l’interopérabilité de nos forces en campagne et les militaires des quatre pays ont travaillé fort pour s’améliorer depuis le début de l’exercice», a déclaré pour sa part le colonel Joseph Shipley, chef d’état-major de la 5e Division du Canada.
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