18 avril 2013 Romandie.com (AFP)
WASHINGTON - Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a estimé jeudi que les conditions posées par la Corée du Nord pour une reprise des pourparlers avec Washington et Séoul n'étaient pas acceptables mais affirmé qu'il s'agissait d'une tactique d'ouverture du régime de Pyongyang.
La Commission de défense nationale nord-coréenne a appelé jeudi au retrait des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU concoctées pour des raisons grotesques. Elle a également exigé la fin des manoeuvres militaires conjointes conduites par les Etats-Unis et la Corée du Sud dans le sud de la péninsule comme préalable à toute négociation.
C'est la première fois que nous entendons parler de négociations (...) depuis que tout cela a commencé, a remarqué M. Kerry lors d'une audition du Congrès, en allusion à la rhétorique guerrière employée par le régime de Kim Jong-un ces dernières semaines, dans la foulée d'un essai nucléaire qui a fait remonter la tension.
Donc, je suis prêt à envisager cela comme (...) au moins une tactique d'ouverture, qui n'est évidemment pas acceptable, et il faut que nous allions plus loin, a-t-il ajouté.
M. Kerry vient de revenir d'un voyage en Asie lors duquel il a cherché à persuader Pékin, le principal allié de Pyongyang dans la région, d'aider à réduire les tensions.
L'un des calculs de Kim Jong-un est de penser qu'il peut faire cela sans conséquences parce qu'il pense que Pékin ne sévira pas, a remarqué le chef de la diplomatie américaine: J'espère que (ce calcul) se révèlera faux.
Auparavant, la Maison Blanche avait appelé la Corée du Nord à faire preuve de sérieux et à respecter ses engagements dans le domaine nucléaire.
Pour l'instant, nous n'avons pas vu cela. Je pense que les déclarations et actes hostiles venant de Corée du Nord montrent le contraire, en fait, avait déclaré le porte-parole adjoint du président Barack Obama, Josh Earnest.
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