26 Août 2013 par Claude Porsella – V.A.
Le général Dempsey a proposé plusieurs scénarios à Barack Obama. Limités, ils montrent surtout les réticences de l’état-major à entrer dans une nouvelle guerre.
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Les États-Unis ont-ils une politique syrienne, alors que le monde espère ou redoute de Washington une décision qui pourrait faire pencher la balance dans le camp de la rébellion, après deux ans et demi de crise et 100 000 morts ? Les Américains fournissent une aide humanitaire et Barack Obama vient d’annoncer l’envoi aux rebelles d’armes de petit calibre, mais elles tardent à arriver. Certains membres du Congrès s’irritent de cette inaction. C’est le cas de deux sénateurs de la commission des forces armées, le démocrate Carl Levin et le républicain John McCain. Ils avaient demandé au général Martin Dempsey, le chef d’état-major interarmées, de leur préciser la position du Pentagone. Le général leur a répondu dans une lettre, avec des propositions soumises pour examen à la Maison-Blanche.
Bref et sobre, le document est d’une grande clarté sur les options offertes, avec cet avertissement : la décision politique ne devra pas être prise à la légère, car elle sera « rien de moins qu’un acte de guerre ». Dempsey propose cinq niveaux d’actions possibles. Chacun montre bien les réticences du Pentagone à entrer dans un nouveau conflit.
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