30/08/2013 LeFigaro.fr
Le président est pris entre le désir d'envoyer un message d'avertissement sans ambiguïté à Assad et la peur de glisser dans un conflit élargi financièrement trop coûteux.
Comme il paraît loin ces derniers jours, «le pivot vers l'Asie» revendiqué par l'administration Obama, avec le compte à rebours qui s'est soudain enclenché pour d'éventuelles frappes américaines limitées contre les installations aériennes du régime d'Assad. Il est fascinant d'observer comment l'Amérique, échaudée et épuisée par dix ans de guerre en Irak et en Afghanistan - et qui annonçait très sérieusement il y a un an son désengagement du Moyen-Orient, se prépare à nouveau à s'engager dans une nouvelle opération militaire dans la région, malgré toutes ses préventions et ses promesses de ne plus s'y laisser prendre. Cette volte-face prouve qu'il n'est pas si facile, pour la superpuissance Amérique, d'échapper à ses responsabilités de gendarme du monde.
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