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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 20:45
French troops kill around a dozen Islamist militants in Mali

 

03 February 2015 defenceWeb (Reuters)

 

French forces in northern Mali have killed around a dozen Islamist militants in the region of the Adrar des Ifoghas mountains, France's defence ministry said on Monday.

 

No French soldiers were killed in the attack which took place on Saturday night, the statement said.

 

Malian military sources said the French operation was conducted between Boureissa and Abeissa, some 120 km (75 miles) from the northern desert town of Kidal, a stronghold of Tuareg separatist rebels.

 

The Islamist group was spotted by aerial surveillance, and engaged by French ground forces, one Malian source said.

 

France has deployed some 3,000 troops in its Barkhane mission to combat Islamist groups operating in the Sahara desert and the arid Sahel region that runs to the south.

 

Nearly two years after a French-led operation liberated the north of Mali from al Qaeda-linked rebels, the region remains prey to sporadic violence by Islamist militant and separatist groups, despite the deployment of a 10,000-strong U.N. peacekeeping mission.

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28 novembre 2014 5 28 /11 /novembre /2014 08:45
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque

 

Source Thomas Goisque

 

A Gao au nord du Mali, le Groupement Aéromobile de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre a reçu début novembre deux nouveaux hélicoptères : les premiers Caïmans NH-90 déployés en opération. D’une capacité d’emport de 19 commandos, il peut aller plus vite et plus loin en volant plus longtemps : c’est une arme redoutable pour les raids nocturnes dans l’Adrar des Ifoghas.

 

Reportage photos sur le site de Thomas Goisque

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15 mai 2014 4 15 /05 /mai /2014 12:56
photos EMA / Armée de Terre

photos EMA / Armée de Terre

4 avril 2013, Tessalit, décollage d'un hélicoptère Tigre du Sous-GAM en appui du Groupement Tactique Interarmes (GTIA) Vercors. Au cours des mois de mars et avril, la force Serval a mené aux côtés des forces armées maliennes et de la MINUSMA des actions successives de reconnaissance et de contrôle de zone dans la région de l’Adrar des Ifoghas. Celles-ci avaient pour objectif de mettre la pression sur les groupes armés terroristes, en entravant leur liberté de mouvement, en gênant leurs flux logistiques et en les empêchant de mener des actions.
 

Mali : action de reconnaissance dans l’Adrar des Ifoghas
Mali : action de reconnaissance dans l’Adrar des Ifoghas
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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 16:45
La Légion retrouve l'Adrar des Ifoghas

 

11-05-2014 2e REG - Réf : 549 | 1789

 

Les unités du Groupement tactique désert Vercors déployées dans le cadre de l'opération SERVAL ont mené, du 16 mars au 10 avril 2014, des actions d'envergure au Nord Mali. Le détachement des sapeurs-légionnaires du 2°REG a été engagé quasiment au complet pour cette opération baptisée JORASSES, afin d'appuyer les cavaliers du 4e RCh et les fantassins du 7e BCA dans leur missions.

 

Dans les pas de leur frères d'armes légionnaires

Sous une chaleur torride proche de 50°C, progressant en tête de la colonne, les légionnaires sapeurs d'assaut ont ouvert la route longue de 550km à l'ensemble des unités ; cet axe reliant la PfOD de Gao à la PfDR de Tessalit est essentiel pour la force car il est emprunté pour toutes les opérations. Ensuite, durant près de 3 semaines menées tambour battant, se sont succédées les missions d'ouverture d'itinéraire dans les montagnes de l'Adrar des Ifoghas, de fouilles opérationnelles ou de manœuvres de force afin de dégager les véhicules ensablés. Le massif de Tirghar Ghar, axe d'effort du GTD Vercors, a conduit les sapeurs légionnaires à fouler les collines et les routes empruntées quelques mois plus tôt par leurs frères d'armes des unités de Légion de la 6e BLB et de la 11e BP.

 

La sueur épargne le sang

Le climat du Mali a néanmoins mis à rude épreuve les légionnaires lourdement équipés, progressant souvent à pieds afin de reconnaitre les axes, d'approcher les caches et de sécuriser les zones d'installation des unités. Grâce à leur préparation exigeante menée dans les mois précédant le déploiement, les légionnaires ont pu démontrer une fois encore que l'aguerrissement des unités légion n'est pas une légende et que l'entrainement paie une fois sur le terrain.

En ouvrant la route aux unités engagées à la tête du GTD Vercors, en appuyant les unités la 27e Brigade d'infanterie de montagne qui le compose et en mettant à jour plusieurs caches de matériel logistique, les sapeurs légionnaires du 2 ont, dans le plus pur esprit légionnaire, été fidèle à l'article 6 de leur code d'honneur : « la mission est sacrée, tu l'exécutes jusqu'au bout » .

Parallèlement, ceux qui été chargés d'appuyer les unités de la PfOD de Gao n'ont pas chômé en poursuivant les travaux de FP (Force Protection), les interventions sur les UXO (Unidentified Explosive Object) et la mission d'appui génie des patrouilles dans le grand Gao.

La PfOD de Gao à peine rejointe, les légionnaires du plateau d'Albion se préparent déjà à la quitter pour de nouvelles missions d'appui génie.

Rien n'empêche !

 

Lexique :

PfOD : plate-forme opérationnelle désert.

 

Galerie photos

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 11:45
photo EMA

photo EMA

 

28/5/13 LAURENT LARCHER, à TESSALIT - la-croix.com

 

Du 26 février au 4 mars, les Français engagés au Mali ont livré dans la vallée de l’Ametettai, dans l’Adrar des Ifoghas, la bataille la plus violente de leur intervention. Le commandant des forces terrestres de l’opération Serval, le général Barrera, a raconté à La Croix ce combat

 

Devant le poste de commandement encore debout du camp de Tessalit, un carré de 1 km sur 1 km balayé par le vent du désert et construit par l’armée américaine dans les années 2000 sur les flancs de l’Adrar des Ifoghas, dans l’extrême nord du Mali, le général Bernard Barrera dépose son quart de café sur le capot couvert de sable d’une P4 (jeep militaire). Un biscuit sec tiré de sa ration du jour, son pistolet automatique le long de son treillis, le commandant des forces terrestres de l’opération Serval goûte à ces quelques minutes de solitude et de calme dans les premières lueurs de l’aube.

 

De ce PC du bout du monde, cet homme a conduit la bataille la plus dure, la plus violente et la plus âpre de la campagne du Mali. Elle a été livrée à pied, chaque fantassin pouvant voir le visage de son ennemi, tuant au plus près celui qui voulait le tuer. Un combat à mort entre 1 200 soldats français au sol et des centaines de combattants d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) aguerris et déterminés à combattre au cri d’« Allah Akbar ».

 

La montagne aux mains des djihadistes

 

Cette lutte s’est déroulée dans un lieu particulièrement hostile, la vallée de l’Ametettai, un bassin lunaire de pierre et de sable de l’Adrar des Ifoghas. Aqmi avait sanctuarisé tout le massif, construit dans la roche des positions de tir, investi des grottes naturelles, occupé les puits d’eau, chassé les habitants. Les djihadistes étaient les maîtres de la montagne.

 

 « Jusqu’au 19 février, la libération du Mali du Nord s’était déroulée sans accrocs, se souvient le général français. Nous avons libéré Gao le 26 janvier, Tombouctou le 28 janvier. Le 8 février, un premier escadron prend position à Tessalit (500 km au nord de Gao). Le 14, il est rejoint par un bataillon du 2e   REP, soit 600 parachutistes. Je les envoie aussitôt grenouiller dans le massif. Les Tchadiens arrivent de leur côté à Kidal, au sud-est de l’Adrar. Le 19 février, premier contact avec l’ennemi. Une embuscade violente. Le sergent-chef Harold Vormezeele du 2e   REP est tué. Les blindés sont engagés, ils tirent une trentaine d’obus. Mais l’ennemi ne cède pas. J’envoie deux hélicoptères Tigre pour mitrailler les défenses djihadistes. Les paras et les blindés maintiennent leurs positions pour bloquer la sortie de la vallée. » Ce 19 février marque un tournant : après avoir refusé le combat, les djihadistes sont résolus, désormais, à l’engager.

 

« Les phrases étaient courtes, les visages tendus »

 

Le 22 février, le corps expéditionnaire tchadien pénètre dans la vallée de l’Ametettai par l’est. Les djihadistes les attendaient. Les pertes des Tchadiens sont importantes : 26 tués et 70 blessés ! Le général Barrera suspend ses opérations le temps de les secourir. « Cela nous a pris deux jours pour évacuer les blessés, dit-il. Au même moment, je monte à Tessalit pour y prendre mes quartiers. Je ne le sais pas encore mais je vais y rester six semaines. Le 25 février, je réunis mes hommes pour leur dire qu’ils vont investir l’Ametettai afin de soulager nos amis tchadiens, qu’ils vont devoir combattre des hommes déterminés, disséminés dans des positions de défense, que nous allons subir des pertes et qu’il faudra continuer le combat. Les phrases étaient courtes, les visages tendus. Je nous donnais cinq à six jours pour prendre cette vallée : au-delà, nous dépassions nos résistances physiques. Il faisait plus de 50 °C, les hommes partaient en autonomie dans un milieu hostile et extrêmement compliqué pour le ravitaillement. À 1 750 km de Bamako, notre soutien logistique ne pouvait qu’être aérotransporté avant l’arrivée du premier convoi logistique à travers le désert. J’envoie environ 600 paras dans le nord de la vallée. Un mouvement tournant rapide dans lequel je mobilise tous les véhicules disponibles. »

 

Une lente progression

 

Les paras roulent une dizaine d’heures, de nuit, dans des camions de fortune, avant d’être lâchés sur le flanc nord de la vallée. « Le 25 février au soir, les ordres étaient donnés, les hommes engagés ; comme beaucoup de mes soldats, j’admirais le ciel d’Afrique parsemé d’étoiles et j’ai prié Dieu en silence ». Aussitôt arrivés, le 26 février, ils partent à pied vers le sud. À l’ouest, le 1er  Rima est chargé de pénétrer dans la vallée, en direction des Tchadiens. Ils sont appuyés par quatre mortiers de 120 mm et deux canons Caesar, tout juste arrivés de Gao. « Avec leur portée de 40 km et leur précision chirurgicale, je savais qu’ils nous seraient très utiles », lance le général.

 

Mais la progression du 1er  Rima est vite bloquée par les mines et le feu ennemi. Au nord, les paras avancent lentement. Ils font face à des djihadistes fanatisés. Blessés, ceux-ci continuent à se battre, chargent désespérément les soldats, se font tuer à bout portant. Des adolescents d’une quinzaine d’années, endoctrinés, sont faits prisonniers.

 

Pendant trois jours, les Français ne progressent pas. L’issue de la bataille de l’Ametettai est incertaine. Toutes les forces dont dispose le général Barrera à Tessalit sont engagées dans l’affrontement. Les blindés, les Caesar, les hélicoptères et les avions pilonnent la vallée. En deux jours, les Français tirent 250 obus de mortier. Le 27, ils n’en ont plus. Au même moment, un avion atterrit à Tessalit pour y débarquer des munitions. Elles sont aussitôt envoyées en première ligne, de nuit, par hélicoptère.

 

2 000 hommes, 800 obus, 40 000 balles

 

 « Cinq de mes gars ont été directement sauvés grâce à leur gilet pare-balles. D’autres ont eu beaucoup de chance, comme ce soldat qui a reçu une balle entre l’oreille et le casque. Cela ne pouvait pas durer. Il fallait que l’on débloque la situation. Ce 27 février, nous repérons une concentration de pick-up djihadistes au sud de la vallée. Il doit y avoir une quarantaine de terroristes. Je fais intervenir les Caesar et l’aviation. Ils leur font très mal, comme on peut l’entendre dans leur communication radio. Je demande au 1er  Rima d’avancer, de prendre encore plus de risques, de percer le verrou de l’Ametettai. Le temps presse. »

 

Simultanément, au centre de la vallée, les paras montent à l’assaut des lignes ennemies, s’emparent des puits d’eau, attaquent et asphyxient les djihadistes. Le caporal Cédric Charenton est mortellement blessé le 2 mars. « Le moral des djihadistes flanche : ils n’ont plus d’eau, plus de communications, plus de grands chefs. La vallée tombe le 3 et le 4 mars, le 1er Rima et les Tchadiens font leur jonction avec les paras. Nous avions brisé la colonne vertébrale d’Aqmi. Il nous a fallu encore cinq semaines pour explorer tout l’Adrar des Ifoghas. Mais le combat le plus dur venait d’être livré. Nous n’avions pas connu de tels affrontements depuis la guerre d’Algérie. Nous avons tiré 800 obus, 40 000 balles, plusieurs dizaines de missiles anti­chars, de bombes avion, et mobilisé au plus fort de l’action 2 000 hommes à Tessalit. » Le bilan humain de cette bataille s’élèverait à deux tués et moins de 100 blessés côté Français, entre 200 et 300 morts côté djihadistes.

 

La vie reprend

 

 « Aujourd’hui, nous gardons environ 350 hommes à Tessalit. À cette heure, 150 sont en opération pour plusieurs jours dans la zone : ils marquent notre présence, rassurent la population, déminent le terrain. Nous avons encore du travail. Mais peu à peu, la vie reprend, les habitants retournent dans leurs villages. C’est un très bon signe pour l’avenir », conclut Bernard Barrera en regagnant son PC. Deux jours plus tard, le caporal-chef Stéphane Duval, engagé au nord de Tessalit, saute sur une mine posée par les djihadistes. Il est tué sur le coup. Deux de ses camarades sont grièvement blessés et rapatriés en France.

 

Tessalit and the Adrar des Ifoghas mountains source BBC

Tessalit and the Adrar des Ifoghas mountains source BBC

L’Adrar des Ifoghas, refuge et repaire

 

L’Adrar des Ifoghas est un massif montagneux situé dans le nord-est du Mali et le sud de l’Algérie. Il fait partie des principaux massifs montagneux du Sahara, avec l’Aïr, le Hoggar et le Tibesti. Il fait également partie de la zone d’évolution dénommée Azawad par les Touaregs.

 

La superficie du massif est de 250 000 km2  environ. La région est jonchée d’empilements granitiques sous la forme de blocs très érodés. Les vallées y sont larges et peu encaissées ; elles s’ouvrent à l’est sur la plaine du Tamesna, à l’ouest sur le fossé du Telemsi, au sud vers le bassin occidental de l’Azawagh et au nord sur le Tanezrouft.

 

Ce massif montagneux situé en plein cœur du Sahara accueille une importante population touarègue, les montagnes jouant dans le désert le rôle de « châteaux d’eau ». On y trouve de nombreuses gueltas (vastes cuvettes d’eau).

 

Les principales villes du massif ou de sa périphérie sont Kidal, chef-lieu de la 8e  région du Mali, Abeïbara, Aguel’hoc, Boughessa, Essouk et Tessalit.

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 07:45

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February 13, 2013:  Strategy Page

 

About 2,500 of the 5,000 African peacekeepers have arrived and the rest will be in Mali by the end of the month. France is still planning to withdraw most of its 4,000 troops by the end of March. The arriving African force was organized by ECOWAS (Economic Community of West African States) and supported by the UN and Western nations. The Mali government (led by men approved by a group of rebellious army officers) is opposed to a UN led peacekeeping force in Mali. That’s because the UN is hostile to the Mali Army control over the government. The army has agreed to new elections, but that is thought to be mainly because the UN was withholding over $300 million in economic aid until the army agreed to new elections.

 

The problem between the army and the politicians is corruption. Mali has held a lot of elections but those elected always turn out to be corrupt and inept. Junior army officers staged their first coup 11 months ago, as al Qaeda and Tuareg tribal rebels were seizing control of the north. The UN and ECOWAS forced the army to accept a civilian government in April if there was to be help in regaining control of the north. But last December the army forced out the caretaker (until elections) civilian officials and replaced them with pro-army civilians. The army wants to run the country until honest candidates can be found for a civilian government. This sort of thing rarely works, as the entire government is corrupt and just changing a few people at the top does not solve that. The army ends up joining in with the corrupt practices and so it goes. The elections are scheduled for July 31st. 

 

Most al Qaeda (up to 2,000 armed men) have fled for the Adrar des Ifoghas, a 250,000 square kilometers mountainous plateau near the Algerian border. Long dominated by Tuareg tribes, al Qaeda has maintained bases up there for years. In the last week French warplanes have bombed at least two dozen al Qaeda bases in those hills. Al Qaeda activity in this area has been mapped with reconnaissance aircraft and satellites and some troops on the ground. Several hundred Chadian troops have been sent into this area. The Chad soldiers are experienced at fighting in this kind of terrain and have some French troops (to handle calling in smart bombs) and Mali Tuaregs (as guides, negotiators, and translators) along. While many civilians in the Adrar des Ifoghas are hostile to the Mali government and depend on al Qaeda for cash (obtained from kidnapping ransoms and drug smuggling), they are also angry at the way al Qaeda forced Tuareg rebels out of the northern Mali cities last June. The Chadian troops hope to avoid fighting the locals and concentrate on scattering the al Qaeda men into the desert, where they can be more easily attacked from the air. The Islamic terrorists know how the French smart bombs work and will likely fight to the death in their village bases.

 

Tessalit and the Adrar des Ifoghas mountains source BBC

 

There are apparently already small groups of French commandos in the Adrar des Ifoghas. These men are there to get a better idea of how well al Qaeda survived their retreat north. French warplanes found and bombed some of those convoys (of cars, pickups, and trucks) that brought the Islamic radicals from cities like Gao, Kidal, and and Timbuktu to mountain refuges near the Algerian border. This journey took up to ten hours, with the vehicles visible from the air on desert roads. Hundreds of terrorists were believed killed on those few roads by French warplanes. The French commandos are seeking to find out what shape the survivors are in and how many of them are up in the hills. 

 

February 11, 2013: Al Qaeda called for an international holy war against France and other non-Moslem nations for sending troops into northern Mali to drive out al Qaeda forces that had controlled most of the area for the last eight months. Al Qaeda is particularly eager to get Moslems in the West to help out. France recently arrested four African Moslems in France who were plotting to send aid to al Qaeda in Mali.

 

French and Malian troops searched the city of Gao for any more al Qaeda fighters after weekend violence involving a group of al Qaeda gunmen who got into the city and seized the police headquarters building (which al Qaeda had used as a headquarters until recently). These attackers apparently came from Niger (and paddled across the Niger River) and from among Malian al Qaeda sympathizers who lived in the city and were able to remain behind when most of the al Qaeda men (most are foreigners) fled the city.

 

February 10, 2013:  About twenty al Qaeda men, aided by local sympathizers who had a hidden stocks of weapons, got into Gao and occupied the police headquarters. They were surrounded by French troops and killed after several hours of shooting. Many Malian al Qaeda come from Gao. The al Qaeda men who occupied Gao for ten months belonged to MUJAO. There are three different Islamic radical groups in the north. Ansar Dine (which controlled Timbuktu) is from Mali and led by Tuareg Islamic radicals.  MUJAO  (Movement for Unity and Jihad in West Africa) controlled Gao and is from neighboring Mauritania. Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) has members from all over North Africa but mostly from Algeria. MUJAO is basically a Mauritanian faction of AQIM and there is some tension between the two groups. AQIM has the most money and weapons and uses this to exercise some control over the other two radical groups (who outnumber AQIM in Mali). Both these groups are sometimes at odds with Ansar Dine, which felt it should be in charge because it is Malian. Until a few months ago all three groups cooperated in order to maintain their control of the north. Then Ansar Dine began negotiating with the Mali government for a separate peace and some kind of compromise over Tuareg autonomy in the north. In part this was because MUJAO and AQIM were bringing in reinforcements from Morocco, Western Sahara, Algeria, Pakistan, Egypt, Yemen, Nigeria, and Sudan and threatened to reduce the area Ansar Dine controls. Ansar Dine sees itself as the only Mali group in the Islamic radical government up north and is determined to defend Tuareg interests against the many foreigners in MUJAO (which has many Malian members) and especially AQIM (which wants to run everything). Ansar Dine sees AQIM as a bunch of gangsters, dependent on its relationship with drug gangs (al Qaeda moves the drugs north to the Mediterranean coast) and kidnappers (who hold Europeans for multi-million dollar ransoms). All this cash gives AQIM a lot of power, both to buy weapons and hire locals. With the high unemployment in the north and the image as Islamic warriors, working for AQIM was an attractive prospect for many young men. Most of those new recruits deserted as their employers fled the advancing French. Some Tuareg factions have made peace with the Mali government and are cooperating in the hunt for al Qaeda fighters. But other Tuareg factions have not decided yet, even as they are threatened with smart bomb attacks if they make a move against the pro-government forces that have taken back control of the north. If the government can negotiate an autonomy deal with the Tuaregs in the north, that will go a long way towards making the area more hostile for al Qaeda. But it’s not certain that such a deal will be made.

 

February 9, 2013: Outside of Gao, an Arab suicide bomber attacked Malian soldiers at a roadblock. Only the bomber was killed and several soldiers wounded. Malian troops panicked and some left their guard posts around Gao for a while. Malian troops did arrest two local men who were found to be carrying explosives.

 

February 8, 2013: In the north French and Malian troops captured the oasis town of Tessalit, which is 70 kilometers from the Algerian border and in the Adrar des Ifoghas. It is one of the larger towns in the area with a population of about 5,000. The French troops parachuted in and seized the small airport. Malian troops, supplies, and vehicles were then flown in. A small force of French troops, with some wheeled armored vehicles, drove in from the south as well.

 

In the capital army troops were ordered to surround the base of the paratroop regiment. This unit is still loyal to the elected president, who was removed from power by the army last year. This was the second coup in a year and the paratroopers did not support it. The paratroopers had been ordered north to fight the Islamic terrorists but wanted to go as a unit, not piecemeal. The paratroopers feared that the coup leaders would have them arrested if they went north in smaller numbers. Negotiations between paratroop and coup leaders settled the dispute before it could escalate into a major battle.

 

In Gao a suicide bomber attacked an army checkpoint, killing only himself.

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