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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:45
Boko Haram - Nigéria (Photo Gabonews)

Boko Haram - Nigéria (Photo Gabonews)

 

 

Maiduguri, Nigeria Jan 09, 2014 Spacewar.com (AFP)

 

Nigeria's military on Thursday said they had killed as many as 38 Boko Haram fighters during counter-insurgency operations in the country's northeast.

 

Army spokesman Colonel Muhammad Dole said troops on patrol foiled a planned attack on local residents and a military camp in Damboa, Borno state, in the early hours, and inflicted "heavy casualties".

 

"While the encounter lasted, 38 Boko Haram terrorists were killed and some fled with various degrees of injuries," the officer said in an emailed statement, adding that three vehicles were destroyed.

 

One of the vehicles was found to have cylinders and improvised explosive devices. Weapons and ammunition, including machine guns, were also recovered, he said.

 

One soldier was killed and two others were injured in the encounter, he said.

 

"Combined ground troops and Nigerian Air Force aircraft are tactically pursuing the fleeing terrorists in the ongoing operation in the general area of Damboa and surrounding villages," Dole added.

 

Damboa is nearly 90 kilometres (55 miles) southwest of the Borno state capital, Maiduguri.

 

Boko Haram, deemed a terrorist organisation by the United States, has been fighting a bloody insurgency in Nigeria's north since 2009, attacking schools which follow a "Western" curriculum and churches as well as military and police targets.

 

Nigeria's government in May last year imposed a state of emergency in Borno and two other neighbouring states, Yobe and Adamawa, in an attempt to stem the violence, which has claimed thousands of lives.

 

Parliament approved the extension of special measures late last year, although the focus of attacks and military operations has largely shifted to remote, rural areas of Borno near the border with Cameroon.

 

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 08:45
photo EMA

photo EMA

 

08/01/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord


Le think tank européen, l'institut Thomas More, s'est penché sur la situation malienne à la veille du premier anniversaire de l'intervention française. Cette étude analyse le chemin qu'il reste à parcourir au Mali, avec l'aide de la communauté internationale, pour devenir une nation. Car les racines du mal n'ont pas disparu.

D'abord et personne ne s'en étonnera : " Si la victoire tactique est réelle, la situation sécuritaire reste fragile. " Et les situations politique, démocratique, économique, sociale, creusets originels de l'implantation des groupes jihadistes dans le nord du pays.

Pour l'auteur, " la reconstruction du Mali ne fait que commencer et s’annonce difficile, imposant à la fois un engagement soutenu de la communauté internationale et de ne pas se focaliser sur une menace jihadiste réelle mais limitée ". 

Dans les régions du nord, " les populations sont partagées entre le ressentiment, l'espoir et la peur avec en toile de fond des services publics qui restent à réinstaller et une nation introuvable. " Forces armées, classe politique, le Mali doit reconstuire ses forces vives. Même si en un an, l'action de formation militaire EUTM Mali et les élections, présidentielle puis législatives, ont démontré une certaine motivation nationale.

Seulement, " les différences de perception des menaces entre les bailleurs internationaux, les puissances étrangères présentes et les Maliens risquent de peser lourd dans les mois et les années à venir ", n'excluant pas des soubresauts violents.

En conclusion, " la situation ressemble à bien des égards à une guerre civile « étouffée » par l’intervention de la France et de ses partenaires africains. " Et d'alerter sur une situation régionale tout aussi fragile et un risque de propagation.

" La trajectoire malienne doit interpeller l’ensemble des acteurs sous-régionaux sur la radicalisation religieuse et la corruption. Telle est peut-être la principale leçon d’un effondrement dont les soubresauts dureront encore plusieurs années et dont les racines n’ont pas disparu. "

L'ensemble de l'étude est à lire ici.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 13:45
Centrafrique: "pas de raisons particulières" d'envoyer des renforts, selon Le Drian

 

07.01.2014 tv5.org (AFP)

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a estimé mardi qu'il n'y avait "dans l'état actuel des choses","pas de raisons particulières" d'envoyer des renforts en Centrafrique, où 1.600 soldats français sont engagés depuis début décembre, et qu'un point sera fait "début février".

 

"Il faudra d'abord apprécier la situation lorsque la Misca (la force africaine déployée sur place, ndlr) sera arrivée à son plein déploiement, ce qui n'est pas encore le cas", a-t-il dit à la presse lors d'une visite de la Base aérienne 120 de Cazaux, à La-Teste-de-Buche (Gironde), ajoutant: "dans l'état actuel des choses, il n'y a pas de raisons particulières d'envoyer des renforts" à Bangui.

 

"On appréciera la situation au début du mois de février (...) La Misca devra être absolument opérationnelle dans ces délais-là", a ajouté M. Le Drian.

 

Mi-décembre, des soldats du 3e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) de Carcassonne sont partis mi-décembre pour le Cameroun pour y être prépositionnés "comme renfort éventuel" pour la Centrafrique, avait annoncé le régiment.

 

"Pour l'instant, la participation française est forte : 1.600 hommes, c'est un chiffre important. La Misca (...) est aux environs de 4.000 (soldats), nous avons commencé des patrouilles mixtes et nous avons commencé la sécurisation, parties de quartiers par parties de quartiers, sur Bangui", a poursuivi M. Le Drian.

 

Il a rappelé s'être rendu "il y a trois jours" à Bangui , pour "la deuxième fois depuis trois semaines". Il s'y est notamment entretenu avec le général Francisco Soriano, qui dirige l'opération française Sangaris, et le général gabonais Jean-Marie Michel Mokoko, à la tête de la Misca.

 

Cette visite en Gironde du ministre de la Défense, initialement prévue le 16 décembre, avait été reportée après le décès de deux soldats français en Centrafrique.

 

M. Le Drian a passé la journée à la BA 120, où il s'est entretenu avec les personnels de la base, militaires et civils, lors de trois tables rondes.

 

Installée près du bassin d'Arcachon, la BA s'étend sur 5.600 hectares où travaillent environ 2.120 personnes. Elle abrite un escadron d'hélicoptères, un centre d'expérimentation et d'instruction au tir aérien, un centre de formation pour pilotes de chasse ainsi qu'un centre d'essais en vol.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:45
Teaser - spécial « Mali, un an après »

 

08/01/2014 Journal de la Défense

 

Pour ce numéro spécial de 26 minutes, le Journal de la Défense (#jdef) vous invite sur la base aérienne de Saint Dizier, base à partir de laquelle quatre Rafale ont décollé dans la nuit du 12 au 13 janvier 2013 pour accomplir la plus longue mission de bombardement de l’armée de l’Air.

 

Au programme de ce numéro 87 de janvier 2014 :

  • Focus sur les débuts de l’opération Serval. Témoignage de trois militaires sur leur mission.

  • En entraînement avec les forces avant la relève au Mali. Au centre d’entraînement tactique (Centac), le groupement tactique interarmes de Vercors parfait sa mise en condition opérationnelle avant sa projection.

  • En direct du Mali. Sur le terrain, une équipe a suivi les missions des militaires engagés dans l’opération Serval. Tout en poursuivant sa mission de sécurisation, la force Serval est engagée dans la reconstruction de l’armée malienne.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:45
La France revoit sa stratégie militaire au Sahel

 

07 janvier 2014 Par RFI

 

Le ministre français de la Défense Jean Yves Le Drian va se rendre, les 13 et 14 janvier 2014, aux Etats-Unis pour préciser aux responsables américains la nouvelle stratégie de l'armée française en Afrique. Une stratégie axée sur la lutte contre le terrorisme dans la zone sahélienne qui va nécessiter une réarticulation de la présence militaire française dans la région, en coordination avec le Pentagone.

 

Militaires français et américains se croisent régulièrement en Afrique. Durant l'opération Serval, les Etats-Unis ont apporté une aide non négligeable en matière de logistique et de renseignement. A Niamey, ce sont des drones américains achetés en urgence par la France qui vont prochainement débuter leurs missions d'observations.

 

Pour la France, l'objectif est de maintenir une présence de 3 000 hommes dans la zone sahélo-saharienne. Des unités capables de sauter d'un « point d'appui à l'autre », un peu comme le font déjà les forces américaines dans la Corne de l'Afrique.

 

« Nous sommes en train de passer d'une posture héritée de la décolonisation, avec des grosses implantations, à la formation de plots plus discrets orientés vers la lutte contre le terrorisme », indique-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense.

 

A ce stade, deux accords ont été signés en décembre avec le Tchad et le Niger. Un autre le sera, le 20 janvier, avec Mali, puisqu’il s'agit de donner un cadre juridique à la présence française dans ces trois pays. « Ces accords nous permettent d'intervenir de manière autonome tout en informant les autorités des pays concernés », ajoute-t-on au ministère de la Défense, sans donner plus de détails.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:45
Mali : la Bosnie-Herzégovine annonce l’envoi d’effectifs pour la MINUSMA

 

6 jan. 2014 operationspaix.net

 

Le Courrier des Balkans a rapporté aujourd’hui que la Bosnie-Herzégovine enverra sous peu des soldats au Mali dans le cadre de la MINUSMA. « Nous avons décidé de participer à la mission de paix des Nations Unies au Mali », a déclaré récemment le ministre bosnien de la Défense, Zekerijah Osmic. « Nos premiers hommes partiront début 2014, une fois la préparation nécessaire terminée. L’ordre de déploiement officiel sera donné par le ministre de la Défense, après avoir obtenu l’aval de la Présidence de Bosnie-Herzégovine ». « La participation de l’armée à ces missions de paix démontre à la communauté internationale que la Bosnie-Herzégovine est un partenaire fiable et que le pays contribue au maintien de la sécurité internationale. Notre pays à bonne réputation, notamment grâce à notre participation à ces missions », a estimé pour sa part le chef de l’Armée bosnienne, Anto Jelec, en faisant référence à la participation des soldats bosniens en Afghanistan et en RDC. (Source : le Courrier des Balkans)

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 12:45
Journée d’étude jeudi à l’APN sur "le rôle de la recherche scientifique dans le développement et la modernisation des armées"

 

07-01-2014 letempsdz.com

 

Une journée d’étude sur "le rôle de la recherche scientifique dans le développement et la modernisation des armées" sera organisée jeudi par la Commission de la défense nationale à l’Assemblée populaire nationale (APN), indique mardi un communiqué de l’Assemblée.

 

Cette journée vise à "faire connaitre l’importance de la recherche scientifique dans le domaine militaire et son rôle dans le développement des capacités de combat des armées et dans la modernisation de leurs systèmes de défense".

 

Cette rencontre débattra de la valorisation de l’innovation dans ce domaine et passera en revue les moyens d’encourager l’industrie militaire nationale et son rôle dans le perfectionnement de l’opérationnalité des forces armées qui ont pour mission la préservation de l’intégrité territoriale, notamment dans le cadre des défis sécuritaires qui doivent être relevés dans la région en particulier et le monde en général, ajoute-t-on de même source.

 

Le président de l’APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, présidera l’ouverture des travaux de cette journée après une allocution de bienvenue que prononcera le président de la Commission de la défense nationale qui sera suivie de la projection d’un documentaire sur ce thème.

 

La première intervention sera faite par le député Hocine Sissaoui sur "l’importance de la recherche scientifique" et sera suivie de trois autres par des officiers de l’Armée nationale populaire (ANP) sur les thèmes suivants :

 

"la relation entre la recherche scientifique et la modernisation de l’armée", "modèles des armées étrangères" et "la recherche scientifique à l’ANP". Des étudiants seront honorés au terme des travaux qui prendront fin par l’allocution du président de la Commission de la défense nationale, Fouad Benmerabet.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:45
photo EMA

photo EMA

 

7 janvier 2014 45eNord.ca (AFP)

 

Avec deux opérations militaires majeures en 2013 au Mali et en Centrafrique, la France est revenue en force en Afrique, où elle rencontre d’importantes difficultés, notamment en RCA, et réorganise son dispositif pour renforcer sa présence et l’inscrire dans la durée.

 

Satisfaction au Mali, doute en Centrafrique. Lors de sa récente tournée africaine, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s’est félicité du travail accompli au Mali, un an après le début de l’opération Serval, lancée le 11 janvier 2013. Le pays a été « libéré » des jihadistes qui contrôlaient le nord du pays et le « succès » français « est reconnu unanimement sur la scène internationale », s’est-il réjoui à Bamako.

Changement de ton à Bangui, où il s’agissait surtout de booster le moral des troupes empêtrées dans le bourbier centrafricain : « J’entends dire que cette mission est dure. Mais est-ce que, parce qu’elle est dure, la France n’aurait pas sa place ? ».

Un mois après le début de l’opération Sangaris, les violences se poursuivent à Bangui, le désarmement des milices n’a fait que commencer et les 1.600 soldats français engagés ne semblent pas en mesure de contrôler la situation.

Au total, près de 7.000 soldats français ont été déployés en quelques mois au Mali et en RCA. Objectifs affichés : lutter contre le « terrorisme » au Sahel et rétablir un minimum de stabilité en Centrafrique. Des interventions à la fois sécuritaires et humanitaires, avec l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU.

« On a la coïncidence de deux opérations lourdes, mais ce n’est pas un changement de ligne. Ce sont deux interventions dont la France se serait volontiers passé », souligne Bruno Tertrais, de la Fondation de la recherche stratégique.

 

 

 

La France, « gendarme malgré elle »

Après une tentative pour alléger le dispositif français sous Nicolas Sarkozy, l’Afrique est à nouveau considérée comme une priorité stratégique pour Paris. « Globalement, on peut dire qu’aujourd’hui, et c’est déjà le cas depuis pas mal de temps, la France intervient de manière contrainte et se trouve être le gendarme malgré elle en Afrique », poursuit Bruno Tertrais.

Les forces françaises interviennent dans l’urgence pour pallier l’incapacité des Etats africains et de leurs armées à assurer la stabilité. Un vide sécuritaire au coeur de l’Afrique menaçant, selon Paris, la sécurité de la France et plus globalement de l’Europe.

Avec plus de 5.000 hommes stationnés en permanence en Afrique, la France dispose d’un outil unique qui lui permet d’agir vite. Un dispositif organisé autour de deux pôles principaux, Libreville à l’ouest (940 hommes) et Djibouti à l’est (2.000), avec des bases au Tchad (950), au Sénégal (350) et en Côte d’Ivoire (450). Sans oublier les Forces spéciales – stationnées notamment au Niger, d’où opèreront les drones Reaper récemment acquis aux Etats-Unis -, qui ont montré leur efficacité lors de l’intervention au Mali.

La réduction du contingent français dans ce pays, de 2.500 hommes actuellement à un millier au printemps, contraint Paris à adapter son dispositif. D’autant que la France est, selon un proche du ministre, engagée pour des années au Sahel et que l’armée ne peut pas être partout en période de difficultés budgétaires.

Paris veut en particulier « pérenniser » sa relation de défense avec le Mali et Jean-Yves Le Drian doit signer un accord en ce sens le 19 ou le 20 janvier à Bamako.

« Nous sommes en phase de réorganisation, de régionalisation de notre présence dans cette partie de l’Afrique. Et dans cette réorganisation, la plateforme de N’Djamena aura un rôle central, parce qu’il nous faut anticiper, dissuader les menaces qui pèsent sur cette région », a déclaré le ministre français vendredi au Tchad.

Le but est de rapprocher le dispositif français de la zone où la menace jihadiste est la plus forte, la bande sahélienne, en développant notamment des points d’appui dans le nord du Tchad et du Niger.

Paris compte en outre sur une forte implication de ses alliés africains. D’autant que ses partenaires européens ne se bousculent pas pour lui venir en aide quand il s’agit d’envoyer des troupes. L’un des effets pervers de l’interventionnisme français en Afrique étant, selon un spécialiste, d’accréditer l’idée selon laquelle « de toute façon, la France sera là ».

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:45
Turkey Sees Promise in Libyan Market

 

Jan. 7, 2014 - By BURAK EGE BEKDIL – Defense News

 

ANKARA — Turkey’s procurement officials are hoping to penetrate into the emerging Libyan arms market, especially with aerial platforms Turkish Aerospace Industries (TAI) is developing.

 

“We are hopeful about a powerful entry,” one senior procurement official said. “The Libyans are keen to explore possibilities of cooperation.”

 

Libyan Prime Minister Ali Zeidan visited TAI production facilities on Jan. 3, the company announced. It said that he was briefed on the possible sale of the T-129 ATAK attack and tactical reconnaissance helicopter and the Hurkus basic trainer aircraft.

 

A TAI official said the company hoped to launch talks on potential sales of both platforms to Libya.

 

“Libya could be a promising market soon,” he said. “Especially in view of the fact that political relations are excellent.”

 

TAI has been developing the T-129 in partnership with the Italian-British AgustaWestland. Earlier, TAI launched talks on potential sales to Pakistan, Jordan and Azerbaijan.

 

The initial T-129A is being used for flight testing while the full specification T-129B is still under development. For any sales deal, however, Turkey must obtain US permission to export the LHTEC CTS800-4N engine powering the T-129.

 

The TAI official also said that Libya, which is still trying to improve its Air Force after a revolution toppled former leader Moammar Gadhafi, could be a potential buyer for the Hurkus trainer.

 

The Turkish government Dec. 26 signed a contract for the serial production of two versions of the Hurkus, an indigenous trainer aircraft developed by TAI. TAI has said the Hurkus-A, an analog cockpit-base model, made its maiden flight Aug. 23. It has flown a total of 800 hours in 15 sorties since then.

 

The contract involves the production of 15 Hurkus-Bs, an advanced version with improved avionics. Turkey’s military electronics specialist, Aselsan, will be tasked to produce military avionics for the aircraft.

 

TAI also said the contract involves conceptual design work for the Hurkus-C, an armed aircraft with aerial support, reconnaissance and surveillance roles.

 

The two-seat Hurkus will have a maximum lifespan of 10,500 flight hours, or about 35 years. The turboprop has a single 1,600-horsepower engine and can fly at a height of 10,577 meters at a maximum speed of 574 kilometers per hour.

 

The Hurkus will be equipped for day and night flying, as well as for basic pilot training, instrument flying, navigation training, and weapons and formation training. It will have good visibility from both cockpits, with a 50-degree down-view angle from the rear cockpit, ejection seats, an on-board oxygen generation system, an environmental control system, an anti-G system, and shock-absorbing landing gear for training missions.

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 08:45
source UE

source UE

 

7 janvier 2014 par Jacques N. Godbout – 45eNord.ca

 

Le conflit pourrait maintenant embraser la région, prévient l'organisation internationale

 

 

Les affrontements interconfessionnels en République centrafricaine (RCA) pourraient tourner au conflit religieux et avoir des répercussions à l’échelle régionale, a prévenu lundi le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, rapporte le service d’information de l’ONU.

 

«Les violences meurtrières sont quotidiennes dans la capitale Bangui et le reste du pays et la population reste divisée par les appartenances religieuses», a expliqué Jeffrey Feltman au Conseil de sécurité lors d’un exposé sur la situation en Centrafrique

Des milliers de personnes ont déjà été tuées, près d’un million chassées de leurs foyers, et 2,2 millions,soit environ la moitié de la population, a besoin d’aide humanitaire.

«L’accès aux quartiers résidentiels de Bangui est contrôlé soit par des miliciens «antichrétiens», soit par des «antimusulmans».

Les localités situées en dehors de Bangui comme Bossangoa, Bouar, Bozoum et Paoua, entre autres, «sont le théâtre d’atrocités, notamment d’affrontements directs entre communautés chrétienne et musulmane », a aussi expliqué le Secrétaire général adjoint.

La Centrafrique vit dans la tourmente depuis que les rebelles de l’ex-Séléka, des musulmans pour l’essentiel, ont chassé le Président François Bozizé à quitter en mars dernier.

«En raison de sa composition à majorité musulmane, les exactions de la Séléka contre les populations chrétiennes ont rapidement été interprétées comme un conflit religieux opposant musulmans et chrétiens», a dit le Secrétaire général adjoint.

L’incapacité des autorités de transition à lutter contre les violations des droits de l’homme dont la Séléka s’est rendue coupable au cours de l’année écoulée a contribué à la mobilisation progressive des groupes d’autodéfense locaux, a estimé Jeffrey Feltman.

Le mouvement majoritairement chrétien des anti-balaka a alors pris les armes et des affrontements interconfessionnels ont éclaté à Bangui début décembre.

Mais le problème interconfessionnel ne date pas d’hier et n’a pas surgi de nulle part.

« [...] la frustration des communautés musulmanes en RCA est le fruit d’années de marginalisation par les gouvernements successifs depuis l’indépendance du pays il y a plus de 50 ans. Ainsi, alors que la communauté musulmane représente environ 20% de la population totale de la RCA, aucune fête musulmane n’est observée officiellement par le pays», a noté Jeffrey Feltman.

Pour la première fois dans son histoire, une partie de la population centrafricaine s’est sentie contrainte à l’exil en raison de son affiliation religieuse, notamment au Cameroun, au Tchad, en Côte d’ Ivoire, au Mali, au Niger, au Nigeria et au Sénégal, où ils ont été des dizaines de milliers à se rendre.

La plupart d’entre eux sont des musulmans, fait observer M. Feltman.

«Il existe un risque très réel de voir la crise se propager au-delà des frontières du pays et déstabiliser davantage la région », a conclu le Secrétaire général adjoint, promettant que «l’ONU continuerait de faire tout son possible pour éviter que la situation [...] ne se détériore davantage et que les violations des droits de l’homme n’atteignent des niveaux impensables, fournir une aide humanitaire aux plus vulnérables et assurer le retour du pays à l’ordre constitutionnel».

 

 

Pendant ce temps, sur le terrain

 

Pendant ce temps, les opérations de Sangaris se sont poursuivies, à Bangui et en province, avec l’ensemble des moyens terrestres et aéromobiles qui composent la force, afin de contribuer à ramener un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine où la situation reste volatile, dit le ministère français de la Défense dans son plus récent point de la situation.

Faisant suite au regain de violence constaté dans Bangui après le jour de Noël, les opérations se sont poursuivies jusqu’au 31 décembre 2013 dans la soirée. Impliquant environ 600 militaires, ces opérations de sécurisation visaient à réaliser des actions de contrôle de zone ciblées dans les quartiers situés à l’Est de l’aéroport de M’Poko, les plus touchés par les heurts intervenus, explique la Défense française.

Depuis le 31 décembre 2013 au soir, cette action de contrôle de zone s’est étendue à d’autres quartiers de Bangui, précise le ministère français de la Défense.

Les forces françaises et africaines se sont en outre déployées dans le 3e arrondissement de Bangui, situé au Sud de l’aéroport.

Lors de ces opérations, les éléments de la force Sangaris ont ponctuellement été la cible de tireurs isolés.

En province, les éléments français continuent de faire appliquer à Bossangoa les mesures de confiance.

La force Sangaris a par ailleurs continué à assurer la protection de l’aéroport de M’Poko, notamment en intervenant pour libérer la piste temporairement occupée par des mouvements de foule.

Aujourd’hui, 1600 soldats composent aujourd’hui la force SANGARIS.

Ils sont engagés au quotidien avec les unités de la MISCA (Mission internationale de soutien à la Centrafrique) composée de près de 4 500 hommes de la CEEAC (Communauté économique des États d’Afrique centrale) et qui a succédé à la FOMAC (Force d’Afrique centrale) le 19 décembre dernier. Mais, un mois après le lancement de l’opération Sangaris en Centrafrique, certains observateurs parlent déjà d’enlisement.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 20:45
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque


07.01.2014  Tribune de François Heisbourg * - FRS
 

L’intervention militaire de la France en République Centrafricaine  (RCA) est mal engagée. Ce n’est faute ni de légitimité internationale ni de qualité de nos forces : le conseil de sécurité de l’Onu a donné un mandat unanime à la France face à une situation humanitaire dramatique et les troupes de l’opération Sangaris sont de bonne facture. Mais leurs effectifs sont insuffisants face à des milices mieux armées et plus déterminées que prévu, cependant que les populations sont menacées d’être entraînées dans la spirale de la violence religieuse et ethnique.

 

Cette tribune a été publiée dans l'édition du 3 janvier de Ouest-France.

 

Politiquement, la France apparaît isolée, les forces africaines déployées en RCA n’ayant ni le mandat ni la capacité d’agir, et l’Europe étant absente sur le terrain, là où ça compte. Cette situation  scabreuse n’était pas inévitable. La France a cru devoir et pouvoir agir seule, comme elle l’avait fait avec succès au Mali.

Cependant, au Mali, l’absolue urgence ne laissait pas d’autre choix que l’engagement purement national face aux colonnes jihadistes. En RCA, il existait d’autres choix : casques bleus de l’Onu, intervention sous le drapeau de l’Union européenne, ou une combinaison des deux. Si ces options n’ont pas été retenues, c’est parce que nous pensions pouvoir régler le problème seuls et à bref délai.

Ici, intervient un paradoxe. La RCA était l’archétype de la « Françafrique » néo-coloniale ; rien de ce qui se passait chez Bokassa 1er ou ses successeurs ne nous était étranger. Paris pensait donc, en 2013, bien connaître ce pays et, comme dans le passé, rétablir la situation avec l’envoi d’une poignée de soldats aguerris.

Françafrique ou Eurafrique ?

Or, sous Sarkozy hier et Hollande aujourd’hui, l’infrastructure de la Françafrique a été progressivement démontée. Les ambassadeurs vice-rois, les chefs de mission de coopération dispensateurs de la manne, un SDECE puis une DGSE infiltrés au coeur des pouvoirs locaux : pour l’essentiel, ces leviers néo-coloniaux n’existent plus – et on ne s’en plaindra pas. Mais avec eux disparaît aussi la capacité d’agir seuls, fût-ce pour la meilleure des causes qu’est l’action humanitaire.

En Centrafrique, nous sommes intervenus « à l’ancienne », en oubliant que nous avions perdu la connaissance fine d’une société locale et la profondeur de ses transformations. Nous avons maintenant le choix entre trois options. Envoyer des renforts, en passant de près de 2000 à 5 000 soldats, ce qui permettrait dans un premier temps de calmer le jeu, mais au risque d’apparaître rapidement comme des occupants de l’ancienne puissance colonisatrice. Réunir une force européenne (fût-elle à majorité française), le cas échéant aux côtés de casques bleus de l’Onu : la réunion des ministres des Affaires étrangères, le 20 janvier, en serait l’occasion. Enfin, devant le constat de l’absence de soutien, la France pourrait annoncer que l’opération Sangaris prendrait fin le 5 juin 2014, date du prochain rendez-vous programmé dans la résolution du Conseil de Sécurité.

Quel que soit le choix retenu, souhaitons que la décision soit prise dans des conditions plus réfléchies que celles qui ont présidé au lancement de l’opération Sangaris. Sinon, celle-ci risque fort de devenir  l’intervention de trop ».

 

* François Heisbourg est Conseiller spécial, Fondation pour la Recherche Stratégique, auteur de La Fin du rêve européen, Éditions Stock, Paris, 2013

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 20:45
photo ECPAD

photo ECPAD

 

07 janvier 2014 par Laurent Marchand – Tout un monde

 

Un mois après le début de l’opération en Centrafrique, un ennemi inattendu plane sur le ciel de Bangui : le doute. Ce sur quoi les politiques, les experts, les militaires même, s’interrogent, ce n’est pas le bienfondé humanitaire de cette intervention. L’arrivée des troupes françaises a permis de mesurer l’ampleur de la crise. De documenter le chaos. De confirmer la dérive communautaire, ethnique et religieuse prise par le conflit.

 

Non, si doute il y a, c’est bien sur le risque d’enlisement. Il a été, très vite, perceptible. Dès les premières heures, lorsque les soldats français ont trouvé un véritable chaos dans les rues de Bangui. Et compris que leur mission première, désarmer les milices, cédait la place à un rôle encore plus inconfortable : l’interposition. Très vite, le contrôle de l’aéroport et de la capitale ont absorbé l’essentiel de l’effort. Très vite, hormis un modeste contingent à Bossangoa, l’ambition de ramener le calme sur ce vaste territoire a été discrètement remisée.

 

Ce n’est donc pas la légitimité morale qui pose question. Près d’un million de personnes (un quart de la population selon l’Onu) est déplacée. La légitimité juridique de l’opération n’est pas davantage en cause, la France ayant obtenu un blanc-seing unanime du Conseil de sécurité. C’est la faisabilité même de la mission, telle qu’elle est engagée, qui suscite le doute.

 

Actuellement, deux mille soldats français sont sur place. Aussi aguerris soient-ils, c’est peu, pour un pays plus vaste que l’Hexagone. Le désarmement reste un objectif prioritaire pour calmer réellement le jeu, comme l’a redit il y a quelques jours le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, à Bangui. Mais comment désarmer une galaxie de groupes (tant au sein de la Séléka que de ses opposants) et une population condamnée à l’autodéfense ? Avec deux mille hommes, ce travail de maintien de l’ordre ne peut être que lent et émaillé d’incidents. Très lent. Aussi lent qu’une patrouille à pied, l’œil aux aguets, dans une rue de Bangui. Trop lents pour les villages situés loin de la capitale, toujours livrés, selon de nombreux témoignages, aux exactions et aux actes de vengeance.

 

Dès le départ, le président français a précisé que l’opération n’était pas destinée à durer et que les forces françaises seraient relayées par les troupes africaines de la Misca. Mais la présence de troupes du Tchad, partie en cause dans le chaos centrafricain, est source de troubles. En outre, si certains bataillons disposent d’une réelle expérience, les forces africaines ne semblent pas encore en mesure de mener, seules, une opération de paix aussi pleine de pièges. Les pays africains eux-mêmes sont en train de rapatrier leurs ressortissants.

 

L’internationalisation de l’opération Sangaris apparaît donc plus urgente que jamais. Par une force européenne ? Les ministres de l’UE en débattront le 20 janvier. L’Europe est déjà le premier bailleur humanitaire et financier en RCA. Il est peu probable, toutefois, que Bangui lui fasse faire le saut militaire attendu par les tenants d’une Europe de la défense.

 

C’est à l’Onu que tout va se jouer. La France fut convaincante, l’été dernier, pour alerter le monde. Elle doit l’être aujourd’hui, en admettant ses limites, pour convaincre le Conseil de Sécurité que la non-assistance au pays le plus pauvre lèse la raison d’être même de l’Organisation.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:45
Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé

 

07/01/2014 Sources : EMA

 

Du 22 au 27décembre 2013, un élément de la force Licorne a mené une opération de présence de moyenne durée (OPMD) dans la région d’Oumé, à 250 km au Nord-Ouest d’Abidjan.

 

Le peloton d’éclairage et d’investigation (PEI) de l’escadron « Alpha » de la force Licorne composé d’une trentaine de militaires, accompagné d’un détachement de liaison des Forces Républicaine de Côte d’Ivoire (DL FRCI), a patrouillé pendant cinq jours dans les cinq villes et villages du département d’Oumé (Hire, Diegonefla, Doukouya et Kimoukro).

 

Les OPMD ont pour objectifs de prendre contact avec les autorités civiles, militaires et coutumières locales, de nouer des liens avec la population et de permettre aux soldats de la force de renforcer leur connaissance du terrain. A Oumé, les militaires français ont distribué une soixantaine de kits scolaires et manuels au profit des élèves et professeurs du lycée moderne.

 

Enfin, tout en assurant le soutien sanitaire du détachement, l’équipe santé a reçu en consultation plus d’une centaine d’adultes et d’enfants et a réalisé de nombreux soins et distribution de médicaments, dans le cadre des actions d’aide médicales à la population (AMP).

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI. Elle est, par ailleurs, en mesure d’assurer la protection des ressortissants français si besoin était.

Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé
Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé
Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé
Côte d’Ivoire : opération de présence dans la région d’Oumé
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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 19:45
RDC: violents combats entre l'armée et des miliciens près de Lubumbashi

 

07 janvier 2014 Romandie.com (AFP)

 

LUBUMBASHI (RD Congo) - De violents affrontements ont opposé l'armée congolaise à des rebelles armés dans la nuit de lundi à mardi près de Lubumbashi, deuxième ville de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de source officielle, un témoin indiquant avoir vu plusieurs militaires blessés.

 

Il y a eu de vifs combats entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et des maï-maï Bakata Katanga cette nuit à la frontière entre la commune et le territoire de Kipushi, dans le village de Kiziba, a déclaré à l'AFP Kahozi Bin Malisawa, un élu local.

 

Kiziba est situé à une trentaine de kilomètres au sud-est de cette ville, capitale du Katanga, riche province minière et instable.

 

Selon M. Bin Malisawa, les affrontements ont duré de 22h00 (20h00 GMT) jusqu'à l'aube.

 

Joint par l'AFP, un porte-parole militaire a confirmé qu'il y avait eu des combats mais a refusé de communiquer le moindre élément d'information complémentaire.

 

J'ai vu deux jeeps des FARDC transporter des blessés ce matin vers l'hôpital militaire de Ruashi, à Lubumbashi, a indiqué un témoin à l'AFP, sans être en mesure de donner une estimation précise du nombre de victimes ainsi convoyées. Le même témoin a ajouté qu'il y avait déjà eu des combats non loin de chez lui le 4 janvier.

 

Plusieurs témoins ont fait état d'une forte présence militaire dans la périphérie de Lubumbashi à proximité de la zone des combats de la nuit. Des habitants de ma commune ont été empêchés de se rendre aux champs pour des raisons de sécurité, de même que des mineurs, a indiqué M. Bin Malisawa.

 

Le Katanga est la région la plus riche du pays mais ses ressources sont inégalement réparties entre le Sud riche en cuivre et en cobalt, et le Nord très déshérité.

 

Originaires du nord de la province et sécessionnistes, les Bakata Katanga attaquent régulièrement des objectifs militaires. En mars et en novembre, ils ont été à l'origine de combats ayant fait plusieurs dizaines de morts en plein centre de Lubumbashi, ville où les accrochages armés sont fréquents.

 

Le 30 décembre, Lubumbashi a été avec Kinshasa, la capitale, et la ville de Kindu, dans l'est de la RDC, l'un des théâtres de l'apparent coup de force contre le pouvoir au cours duquel 95 assaillants et huit éléments des FARDC avaient été tués par les forces de l'ordre, selon le décompte officiel.

 

A Lubumbashi, comme à Kinshasa, des assaillants se sont réclamés du pasteur Joseph Mukungubila Mutombo (opposant au président congolais Joseph Kabila et originaire comme lui du Katanga).

 

Le gouvernement de la province du Katanga a annoncé lundi que soixante adeptes du pasteur Mukungubila, hommes et femmes, arrêtés sur les lieux des attaques et lors d'opérations des forces de l'ordre après leur répression, avaient été transférés à la prison d'un tribunal militaire dans l'attente d'un jugement.

 

Depuis le 31 décembre, les activités de la secte sont suspendues jusqu'à nouvel ordre au Katanga.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 17:31
Serval : le PPLOG sillonne le Mali

 

07/01/2014 Sources : EMA

 

Doté pour la première fois en opération extérieure des porteurs polyvalents logistiques (PPLOG), les escadrons de circulation et de transport (ECT), du bataillon logistique (BATLOG) « Normandie-Provence »de la force Serval, parcourent plus de 1000 kilomètres de routes désertiques dans des conditions météorologiques et  opérationnelles exigeantes lors de chaque mouvement entre Bamako et Gao.

 

Le PPLOG permet d’assurer les missions suivantes : ravitaillements logistiques sur les théâtres d'opération, transport ou évacuation de personnel en condition opérationnelle, maintenance et évacuation de véhicules immobilisés, transport de matériaux pour l’appui à la mobilité, à la contre-mobilité et à l’aide au déploiement d’urgence. « Le PPLOG constitue un atout pour le bataillon logistique, il rend plus mobile le convoi, offrant également, la protection de l’équipage avec sa cabine blindée et son système contre l’onde de choc IED » précise le colonel de Roquefeuil chef de corps du BATLOG Normandie-Provence.

 

Ces camions blindés sont dotés d’un système autonome de chargement. Ils permettent l’emport jusqu’à 16 tonnes en capacité maximale . Ils sont équipés d'un dispositif de protection comprenant une cabine blindée contre les mines et les tirs d'armes de calibre 7,62 mm, il peut également recevoir un poste radio de 4e génération et le système informatisé SITTEL, ainsi qu'un GPS. Sa puissance de 450 CV, ses 8 roues motrices et son double essieu avant directionnel le rendent plus maniable que son prédécesseur, le VTL.

 

Pour marquer ce premier engagement opérationnel au Mali, un des 6 PPLOG, déployés sur le théâtre sera prochainement baptisé « Normandie-Provence » pour souligner cette première évaluation technico-opérationnelle dans des conditions hors normes.

 

Environs 2500 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : le PPLOG sillonne le Mali
Serval : le PPLOG sillonne le MaliServal : le PPLOG sillonne le Mali
Serval : le PPLOG sillonne le Mali
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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Jean-Yves Le Drian et le réengagement français sur le continent africain

 

03.01.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Mali, Niger, Tchad (Faya-Largeau et N'Djamena), RCA, Gabon et Congo (Brazzaville): Jean-Yves Le Drian conclut 2013 et inaugure 2014 sur une note résolument africaine (photo RP, MinDef).

 

A Gao, le 31 décembre, devant les soldats de la force Serval, il a déclaré que "nous nous préparons à évoluer vers une logique régionale, pour faire face à la menace djihadiste dans l’ensemble de la zone – au Nord Mali, au Nord Niger, mais aussi dans le Sud libyen. C’est tout l’enjeu de l’action dissuasive que vous réalisez en liaison avec vos frères d’armes de SERVAL, au Mali mais aussi au Niger, au Tchad et au Burkina Faso. La menace de déstabilisation est partout – j’en veux pour preuve l’opération SANGARIS en Centrafrique."

 

Face à cette "menace de déstabilisation", la France va réorganiser son dispositif. Même si officiellement rien n'est encore arrêté, trois tendances semblent se dégager:

 

1- un reformatage des forces d'intervention prépositionnées: entre Dakar et Djibouti en passant par Libreville et N'Djamena, la présence française actuelle s'élève actuellement à environ 11 775 hommes (chiffres MinDef) dont 5 050 hommes des forces prépositionnées au Sénégal, à Djibouti, au Gabon et dans l'océan Indien (Mayotte et Réunion). S'y ajoutent 6 725 militaires en opex: Côte d'Ivoire (460), Tchad (950), Mali (2 915), RCA (1 600), Niger (250), Corymbe (350) et Atalante (200).
Ce chiffre va décroître à cause du retrait du Mali (au printemps, plus qu'un millier d'hommes?) et des réductions d'effectifs dans le cadre des baisses annoncées dans la LPM. Toutefois, au Sahel, optimalement, ce sont quelque 3 000 soldats français qui pourraient stationner durablement.

 

2- une réarticulation des forces d'intervention avec des points d'appui. Peut-être pas 15 comme l'écrit ma consoeur du Monde Nathalie Guibert qui précise toutefois avec justesse: "On ne parle plus de base ni même de forces prépositionnées, mais d'un dispositif souple et beaucoup plus économe, pouvant être armé et commandé du territoire français, à l'instar des "nénuphars" américains disposés dans une dizaine de pays du continent à des fins antiterroristes." Il s'agira de disposer de tremplins en cas de crises (comme Niamey où les travaux d'agrandissement de la BA 101 sont en cours), pour faire rebondir des forces projetées de métropole ou de l'une des dernières bases majeures du continent.

3- un désengagement de certaines missions au profit de structures privées, dans le domaine du soutien et de la formation. L'idée hérisse encore le poil de nombreux fonctionnaires des AE et de la Défense mais elle fait son chemin. Le contexte budgétaire favorise le choix de cette option qui a l'avantage de ne pas mobiliser/immobiliser durablement des effectifs.

S'y ajoutera ce fameux "renforcement capacitaire" des partenaires africains; un renforcement initié de longue date avec Recamp mais qui piétinera tant que la Force africaine en attente ne sera pas dotée de moyens de commandement et de transport. Ce renforcement sera possible également grâce au concours de sociétés spécialisées, comme Sovereign Global France et quelques autres qui contribuent déjà à la formation des unités africaines à déployer sur les théâtres de crise.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
les drones Reaper sont bien au Niger

 

02.01.2014 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Dans un communiqué du 1er janvier 2014, la Dicod a annoncé que "les drones de moyenne altitude et longue endurance Reaper ont été livrés à l'armée de l'air. En visite au Sahel, le ministre de la Défense a pu s'assurer de leur installation. Un premier système de drones Reaper MQ-9 (Block 1) a été livré à l'armée de l'air française et installé au Sahel. Il est constitué de deux vecteurs aériens et du système de guidage. En déplacement au Niger ce mercredi 1er janvier 2014, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a pu s'assurer de son installation avant sa mise en œuvre opérationnelle dans le courant du mois de janvier."

Rien de nouveau, me direz-vous. Effectivement, les deux nouveaux RPA (remotely piloted aircaft) de type Reaper ont bien été livrés au 1/33 Belfort (lire mon post ici) et ils sont bien déployés au Niger (photos EMA).

VISITE~1.JPG

C'est ce que la Dicod confirmait hier en parlant de l'étape de JYLD au Niger. Ajoutons toutefois une précision en disant "à Niamey", ce que ne dit pas le "bavard" communiqué et ce que refusent toujours de confirmer officiellement le ministère de la Défense et l'armée de l'Air.

Secret de polichinelle,  bien sûr. Précieusement gardé par souci de confidentialité? Depuis le déploiement des Harfang français puis des drones US à Niamey, les opérations de RPA à partir du Niger sont, discrètes certes, mais connues.

Alors pourquoi un tel silence? Pour éviter que ces engins soient la cibles d'une attaque terrestre? Leurs envols même discrets ne passent pas inaperçus.

Par souci de protéger la souveraineté du Niger? Les Reaper ne violent rien, sinon on les appelerait Rapist.

A défaut d'obtenir et de pouvoir relayer une explication convaincante, en cette période de vœux, appelons à une communication officielle plus sereine, la rénovation de la Dicod constituant une bonne occasion de la mettre en œuvre (sans tarder).

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Les deux hélicoptères français Gazelle, sur le pont du Dixmude, dans le port de Douala.photo Olivier Fourt RFI

Les deux hélicoptères français Gazelle, sur le pont du Dixmude, dans le port de Douala.photo Olivier Fourt RFI

 

06 Janvier 2014 Jules Romuald Nkonlak  - Le Jour

 

Contrairement à d'autres, les accords entre les deux pays ne prévoient pas le stationnement de troupes militaires.

 

Au moment des indépendances, la France a signé un certain nombre d'accords avec des pays africains.

 

Longtemps l'on a évoqué la question des accords de défense que Nicolas Sarkozy, lorsqu'il est arrivé au pouvoir en France, a décidé de renégocier. Si toutes les clauses de -ces accords n'ont pas toujours été connues, un aspect visible de la coopération militaire entre la France et l'Afrique était la présence de bases de l'armée française dans certains pays.

 

En 1961, l'accord de défense entre les gouvernements de la République française, de la République de Côte d'Ivoire, de la République du Dahomey et de la République du Niger établit l'installation de forces militaires françaises dans ces trois pays. D'autres bases de l'armée française seront installées, notamment au Sénégal, en Côte d'ivoire, au Gabon, à Djibouti...

 

Après la fermeture du 43e BIMa, stationné à Abidjan (2009), de la base aérienne 160 Dakar-Ouakam (2011) et des Forces françaises du Cap-Vert (Ffcv), il ne restera que deux bases militaires françaises dans des pays africains, au Gabon et à Djibouti. Toutefois, des forces françaises restent présentes au Tchad, en Côte d'Ivoire et en République centrafricaine dans le cadre des opérations Epervier, Licorne et Boali, respectivement.

 

En 2013, plus de 10 000 militaires français étaient déployés en Afrique. A côté des bases permanentes, la France s'est engagée dans les conflits en Libye, au Mali et à nouveau en Rca. C'est dans le cadre de cette dernière opération que, pour la première fois, le Cameroun va véritablement servir de base à des militaires français.

 

Pourtant, de vieilles relations unissent la France et le Cameroun sur le plan militaire.

 

Sur le site du Ministère français des Affaires étrangères, on lit: Le Cameroun tient une place particulière au sein de l'architecture de paix et de sécurité en Afrique centrale et dans le golfe de Guinée. Ce pays est le premier partenaire de la France en matière de coopération de sécurité et de défense. L'accord rénové de partenariat de défense conclu le 21 mai 2009 est entré en vigueur le 1er août 2012. Ce partenariat vise à soutenir les mécanismes africains de sécurité collective au niveau régional et continental.

 

Il porte principalement sur la formation à travers des écoles nationales à vocation régionale (Envr), le pôle aéronautique national à vocation régionale de Garoua (Panvr), le cours supérieur interarmées de défense (Csid), l'Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces) et le centre de perfectionnement aux techniques de maintien de l'ordre (Cptmo)».

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 13:45
Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

Le Sahel Africain - source Sénat r12-7201

 

6 janvier 2014 par Frédéric Powelton - sahel-intelligence.com

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a fait part vendredi dernier au président tchadien Idriss Déby de l’intention de la France de garder l’avant-poste de Faya-Largeau. Cette décision n’est qu’un des nombreux repositionnements de l’armée française sur toute la bande sahélo-sahélienne pour une lutte mieux adaptée des terroristes.

 

Ce repositionnement comprend des « pôles de coopération » anciens tels que Dakar, N’djamena ou encore Djibouti, c’est-à-dire des bases capables de piloter de grosses opérations ou d’être des réservoirs de forces, et des points d’entrée côtiers comme Douala au Cameroun et Abidjan en Côte d’Ivoire pour acheminer des renforts. Mais la principale évolution est la multiplication des points d’appui, plus ou moins importants en Mauritanie, au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Faya-Largeau au Tchad, à 350 kilomètres de la frontière libyenne, doit permettre à l’armée française de garder un œil sur le Sud libyen où sont repliés de multiples éléments djihadistes chassés du Mali. La petite ville de Zouar, point de passage historique au nord, pourrait également abriter une petite infrastructure. Les autours françaises ont entrepris une vaste campagne auprès des chefs d’Etat africains alliés pour déterminer les contours de leurs positionnements. Au cours de sa visite de plusieurs jours dans la région la semaine passée, Jean-Yves Le Drian s’est entretenu avec les présidents malien, nigérien et tchadien. Et à l’occasion de la libération de l’otage du prêtre Georges Vandenbeusch, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius s’était entretenu avec le président camerounais Paul Biya.

L’objectif de ce repositionnement est d’empêcher la réinstallation des quelques centaines de combattants djihadistes défaits depuis le début de l’intervention de l’armée français il y a un an de cela. Pour ce faire, le mot d’ordre est souplesse d’action. La France a décidé d’établir un ensemble de points sur toute la bande sahélienne pour faciliter le déclenchement des opérations d’appui concret sur le terrain aux armées africaines.

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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 08:45
Piraterie : rencontre franco-ukrainienne en mer

 

25/12/2013 Sources : EMA

 

Le 17 décembre 2013, le contre-amiral Hervé Bléjean, commandant la force Atalante (force navale européenne de lutte contre la piraterie) s’est rendu à bord de la frégate ukrainienne Hetman Sagaidachny engagée dans l’opération « Ocean Shield » (force navale de l’OTAN de lutte contre la piraterie).

 

Cette visite avait pour objectif d’évaluer les capacités et les procédures opérationnelles de ce navire qui doit intégrer le 3 janvier prochain la force navale Atalante de l’Union européenne. Il s'agit là d'une première pour un navire de ce pays.

 

Depuis le 6 décembre 2013, la France a reçu le commandement de la Task Force (TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

 

La force Atalante se compose actuellement de quatre navires, le TCD Siroco qui embarque l’état-major de force, la frégate italienne Libeccio, la frégate allemande Hessen et le patrouilleur océanique espagnol Tornado, d’avions de patrouille maritime allemands, espagnol et luxembourgeois, et d’une équipe de protection embarquée serbe, à bord de navires affrétés par le Programme Alimentaire Mondial.

Piraterie : rencontre franco-ukrainienne en merPiraterie : rencontre franco-ukrainienne en mer
Piraterie : rencontre franco-ukrainienne en mer
Piraterie : rencontre franco-ukrainienne en merPiraterie : rencontre franco-ukrainienne en mer
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 18:45
Soute entrouverte d'un A 400M devant un Transall

Soute entrouverte d'un A 400M devant un Transall

 

31/12/2013 Cne Karim Djemaï - SIRPA AIR

 

Dimanche 29 décembre 2013, l’armée de l’air a réalisé entre la base aérienne 123 d'Orléans-Bricy et l’aéroport de Bamako au Mali la première mission opérationnelle de l’avion de transport tactique A400M Atlas.

 

Après avoir décollé à 10H30 de sa base de stationnement, l’A400M a effectué un vol de 6h40, acheminant du fret au profit des militaires français engagés dans l’opération Serval. A son bord, l’appareil emportait 22 tonnes de matériel.

 

Pour mener à bien cette première, une planification stricte et rigoureuse a été réalisée. « Nous avons minutieusement préparé ce vol, afin de pouvoir pallier à toutes les éventualités, ajoute le lieutenant-colonel Creuset, responsable de la mission. Nous avons notamment pu nous entrainer sur le simulateur « Full Flight Simulator », mis en service depuis quelques semaines au centre de formation A400M d’Orléans. »

 

Depuis le 02 août 2013, date de la réception du premier Atlas par l’armée de l’air, les équipages de la Multinational entry into service team (MEST) d’Orléans ont réalisé des vols d’expérimentation et d’entraînement. Cette première mission opérationnelle survient donc cinq mois seulement après l’arrivée de l’A400M dans les forces, et c’est l’exemplaire numéroté MSN8, reçu il y a moins de deux mois, qui l’a réalisée. Cela démontre toute la confiance placée par l’armée de l’air dans cet appareil, ainsi que dans toutes les équipes responsables de sa mise en oeuvre.

 

« S’il s’agit d’une première pour l’A400M, ce n’est pas pour autant une inconnue pour les hommes qui la réalisent, précise le lieutenant-colonel Creuset. Le personnel de la MEST bénéficie d’une expérience riche et variée. Chacun dispose d’un vécu opérationnel permettant d’appréhender ce genre de mission avec professionnalisme et en toute confiance. »

 

Actuellement, deux A400M Atlas sont mis en œuvre par la MEST depuis la base aérienne 123 d’Orléans. Cette première mission opérationnelle illustre dès à présent les capacités de l’appareil et constitue une étape vers sa mise en service opérationnel complète, attendue à la fin de l’année 2014.

 

L’A400M Atlas est l’aéronef indispensable au renouvellement et à la modernisation de la flotte d’avions de transport tactique de l’armée de l’air. Sa montée en puissance accompagne le retrait progressif des C160 Transall et complète la flotte des C130 Hercules. Avion de transport tactique à allonge stratégique, l’A400M Atlas répond aux besoins actuels des forces pour la gestion des crises et des conflits modernes. Il permet aussi à la France de tenir son rôle auprès de ses partenaires étrangers et des différentes organisations internationales.

 

Lien vers le dossier A400M sur le site de l’armée de l’air

Survol du territoire malien par l'Atlas

Survol du territoire malien par l'Atlas

Soute de l'A 400M et son chargement

Soute de l'A 400M et son chargement

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Tchad : visite du COMDAOA

 

27/12/2013 Sources : EMA

 

Les 14 et 15 décembre 2013, le général de corps aérien Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (COMDAOA) s’est rendu sur la base « SGC Adji Kosseï » de N’Djaména, pour rencontrer les unités et le personnel air de la force Épervier.

 

Le colonel Peugnet, commandant de la force Épervier (COMANFOR) a dans un premier temps présenté au COMDAOA et à sa délégation un point de situation sur les activités aériennes de la force. Ils se sont ensuite rendus auprès des militaires du détachement de l'armée de l'Air et du détachement de l'aviation légère de l'armée de Terre. Le COMDAOA s’est également entretenu avec le personnel du JFACC AFCO (Joint Force Air Component Command – Commandement de la composante air de la force interarmées - de l’Afrique centrale et de l’ouest) implanté à N’Djaména.  Réparti entre le site de Lyon-Mont-Verdun et la capitale tchadienne dès le déclenchement de l’opération Serval, le JFACC AFCO permet une coordination et une conduite optimales des opérations aériennes dans la sous-région.

 

Avant son passage au Tchad, le général s’était rendu à Bamako, Gao (Mali) et Niamey (Niger) afin de rencontrer les unités de l’armée de l’Air engagées dans la zone de l’Afrique centrale et de l’ouest.

 

La force Épervier assure deux missions permanentes : elle apporte un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et est en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans cette vaste région qu’est l’Afrique centrale, comme c’est le cas actuellement, puisqu’elle est engagée dans l’opération Serval au Mali et l’opération Sangaris en Centrafrique.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Sangaris : réunion des acteurs locaux à Bossangoa

 

 

26/12/2013 10:17 Sources EMA

 

Le 21 décembre 2013, à Bossangoa, le commandant de la MISCA et le commandant du détachement français de la force Sangaris déployé dans la région ont réuni les différents acteurs locaux afin réinstaurer le dialogue dans la ville.

 

Cette réunion a rassemblé le chef de zone des ex-Selekas, un représentant des anti-Balaka, les représentants de l’Église chrétienne et de la communauté musulmane, des représentants des jeunes de chaque communauté et des différentes congrégations professionnelles.

 

Toutes les parties se sont retrouvées, conscientes de l’importance de cette assemblée et du rôle de la MISCA et la force Sangaris pour soutenir la médiation.

 

Les différents échanges ont révélé la volonté de rétablir la paix au sein de la ville, en s’appuyant sur des objectifs clairs : l’application des mesures de confiance, qui  visent à empêcher la circulation d’armes en ville ; le retour de la population chez elle ; la sécurité assurée exclusivement par les forces militaires de l’opération Sangaris, de la MISCA et des forces de sécurité centrafricaines (police et gendarmerie) et la reprise de l’activité dans la ville (commerce, marché, éducation, etc.).

 

A l’issue de cette réunion, des mesures concrètes ont été acceptées par l'ensemble des parties : la poursuite du processus de désarmement de façon impartiale, l'ouverture d’un marché commun chaque mercredi, la mise en place d’un programme de travail hebdomadaire pour sensibiliser la population et enfin le reprise des activités scolaires au plus vite.

 

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : réunion des acteurs locaux à Bossangoa
Sangaris : réunion des acteurs locaux à Bossangoa
Sangaris : réunion des acteurs locaux à Bossangoa
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Djibouti : visite du CEMA aux FFDj

 

30/12/2013 Sources : EMA

 

Du 23 au 24décembre 2013, l’amiral Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA) s’estrendu auprès des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Le 23 décembre au soir, le CEMA a été accueilli à son arrivée par le général de brigade aérienne Rode, commandant des FFDj (COMFOR FFDj). Le lendemain, il s’est rendu au poste de Guistir au Sud du pays, dans la zone des trois frontières. Il a retrouvé un détachement du 5e régiment interarmes d’outre-mer (5eRIAOM) déployé aux côtés des militaires djiboutiens.

 

De retour à Djibouti, l’amiral Guillaud a été reçu en entretien par le président de la République de Djibouti, Monsieur Ismaïl Omar Guelleh. Il a par ailleurs rencontré son homologue, le général de division Zakaria Cheik Ibrahim et le ministre de la Défense, Monsieur Hassan Darrar Houffaneh.

 

L’amiral Guillaud s’est ensuite adressé aux militaires des FFDj  rassemblés à l’antenne du Héron, avant de se rendre sur le terrain d’aviation de Chabelley à 10 kilomètres au sud-ouest de Djibouti où il est allé à la rencontre du détachement américain présent à Djibouti.

 

Dans l’après-midi, le CEMA a rejoint le porte-avions Charles de Gaule et son escorte dans le Nord de l’océan indien.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante, ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

Djibouti : visite du CEMA aux FFDj
Djibouti : visite du CEMA aux FFDj
Djibouti : visite du CEMA aux FFDj
Djibouti : visite du CEMA aux FFDj
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Photos Adc Jean-Luc Brunet

Photos Adc Jean-Luc Brunet

02/01/2014 Cne Karim Djemaï  - SIRPA AIR

 

Dans le cadre de sa rencontre des forces armées engagées dans l’opération Serval au Mali, M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, est allé à la rencontre des militaires français stationnés à Gao, mardi 31 décembre 2013.

 

Au cours de cette journée, M. Le Drian a effectué le déplacement entre Bamako, capitale du pays, et Gao, au nord-est du pays, à bord de l’avion de transport A400M Atlas. « Tous les ans, j’ai pris l’habitude de venir réveillonner avec les forces en opérations ; il était logique que je sois au Mali, quasiment un an après le déclenchement de l’opération Serval, a déclaré le ministre de la Défense. Effectuer le déplacement entre Gao et Bamako à bord de l’A400M est un symbole fort, à la fois de l’éventail des capacités des forces françaises et de l’importance que revêt l’opération Serval. »

Cette mission opérationnelle de l’A400M au-dessus du Mali fait suite à un vol initial réalisé le 29 décembre 2013 entre Orléans et Bamako. L’A400M avait alors acheminé 22 tonnes de matériel depuis la métropole au profit des militaires français engagés dans Serval ( brève du 31/12).

« L’A400M dispose de capacités tactiques remarquables, notamment en termes d’emport, d’allonge et de manoeuvrabilité, a détaillé le ministre. Avec les deux premiers exemplaires que nous avons réceptionnés, les forces françaises sont entrées dans un cercle vertueux pour le renouvellement de leurs capacités de transport. »

Au cours de son déplacement vers Gao, le ministre de la Défense était accompagné de son homologue malien M. Boubèye Maïga, ainsi que d’une délégation d’élus parlementaires français et de M. Guillaume Garot, ministre délégué à l’agroalimentaire.

 

Plus d’informations sur l’A400M sur le site de l’armée de l’air : http://www.defense.gouv.fr/air/dossiers/l-a400m-atlas-arrive-dans-les-forces

 

Déplacement en A400M du ministre de la Défense auprès des militaires engagés à GaoDéplacement en A400M du ministre de la Défense auprès des militaires engagés à Gao
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