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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
FFDj : soutien au déploiement de l’EPE serbe en Atalante

 

25/12/2013 Sources : EMA

 

Le  26 novembre 2013, un Antonov 26 de la République de Serbie a atterri sur l'aéroport de Djibouti avec, à son bord, du matériel destiné à une douzaine de soldats serbes en détachement, engagés pour une durée initiale de 4 mois dans le cadre de l’opération de lutte contre la piraterie maritime de l’Union européenne Atalante.

 

L’avion a été pris en charge par les militaires des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) dans le cadre de leur soutien apporté à l’opération Atalante : accueil et déchargement de l'avion, stockage des matériels et des équipements (armement, munitions, matériel médical et médicaments), hébergement et alimentation au profit des militaires serbes.

 

Le 02 décembre 2013, l’équipe de protection embarquée (EPE) autonome serbe a relevé une unité lituanienne embarquée depuis l’été dernier à bord du cargo Caroline Scan, affrété par le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Il s’agit de la première participation d’une équipe de militaires serbes à l'opération interarmées et interalliés Atalante. Pour les quatre prochains mois, elle sera chargée d’assurer la protection de l’équipage du Caroline Scan et de son chargement.

 

A  l’occasion de cet embarquement, le général de brigade Llija Todorov, commandant de la brigade spéciale, et le général de brigade aérienne Rode commandant les FFDj ont pu échanger sur l’investissement militaire bilatéral franco-serbe dans le cadre de l’opération Atalante.  A ce titre, depuis deux ans, la coopération franco-serbe a permis d’appuyer la formation et l’intégration de l’EPE au sein de la mission européenne avec par exemple la réalisation de formations spécifiques.

 

Depuis le début de l’opération Atalante, en accord avec l’arrangement local signé entre l’Union Européenne et les FFDj, en date du 31 mars 2009, l’ensemble des unités et directions des FFDj apportent un soutien opérationnel et logistique dans de nombreux domaines (technique, administratif, médical, du transport ou de la sécurité,…). Les résultats de l'opération Atalante sont significatifs : alors qu’on dénombrait une quarantaine d’actes de piraterie en 2008, ce chiffre est progressivement descendu d’année en année, tombant à zéro en 2013.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante, ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

FFDj : soutien au déploiement de l’EPE serbe en AtalanteFFDj : soutien au déploiement de l’EPE serbe en Atalante
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne

 

25/12/2013 Sources : EMA

 

Le 9 décembre,au large des côtes ivoiriennes, le détachement Fennec (DET FENNEC) de la force Licorne a réalisé des manœuvres d’appontage en interaction avec le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude. Ce dernier, engagé dans la mission Corymbe, effectuait une escale technique de ravitaillement de 24 heures au port autonome d’Abidjan.

 

Cet entraînement a pour objectif de maintenir les qualifications du pilote au profit du détachement Fennec de la force Licorne.

 

L’hélicoptère Fennec de l’opération Licorne a effectué une vingtaine d’appontages sur la plate-forme hélicoptère du BPC Dixmude en variant les scénarios d’approche.

 

Le pilote s’est ainsi entraîné à réaliser des appontages de base avec une approche à vue du bâtiment de projection et de commandement. En cas de mauvaise visibilité, le pilote du Fennec s’est exercé à mettre en œuvre une approche aux instruments. Dans ce cas de figure, c’est alors le BPC qui dirige le pilote « aveugle » avec le moyen radar.

 

Le BPC Dixmude est déployé dans le cadre de l’opération Corymbe, une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée depuis 1990. Elle est armée par un ou plusieurs bâtiments de la Marine nationale qui peuvent être renforcés par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

 

La force Licorne, stationnée au camp de Port-Bouët à Abidjan, comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne en soutien de l’ONUCI.

Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
Cote d’Ivoire : le détachement Fennec de la force Licorne s’entraîne
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Cote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Yamoussoukro

 

25/12/2013 Sources : EMA

 

Du 4 au 9 décembre 2013, l’escadron de la force interarmées Licorne a conduit une opération de présence de moyenne durée (OPMD) aux côtés des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) dans la région de Yamoussoukro et Kossou, à 300 km au nord d’Abidjan.

 

Le détachement était composé de deux pelotons et d’un groupe de commandement et de transmission de la force Licorne, ainsi que d’une vingtaine de véhicules, et d’une section des FRCI. Il s’est  déployé aux alentours du village de Pakouabo, proche des rives du lac Kossou où se trouve le plus grand barrage hydro-électrique de Côte d’Ivoire.

 

Afin d’étendre les capacités d'action de la force Licorne, l’OPMD a pour objectif de prendre contact avec les autorités civiles, militaires et coutumières locales, de nouer des liens avec la population et ainsi d’œuvrer dans le cadre de la normalisation de la situation du pays.

 

Après trois jours de patrouille dans une dizaine de villages de la région, les soldats ont pris la direction du village de Bouayaokro. Avec la section de FRCI présente, ils ont réhabilité un pont afin de faire passer les véhicules du détachement.

 

Le village de Bouayaokro est un lieu hautement symbolique pour les "Marsouins" de la force Licorne. En effet, 10 ans plus tôt, sur les rives du lac Kossou, sont tombés au combat le caporal DUPRE du 1er Régiment d’infanterie de Marine et le brigadier-chef Rivière du 515e Régiment du train. Après avoir remis à neuf la stèle en mémoire de ces deux soldats morts en opération, les soldats de la force Licorne ont honoré leurs camarades par une cérémonie.

 

Cette opération a également été l’occasion de réaliser des actions civilo-militaires en distribuant fournitures, livres scolaires, et équipements sportifs à la population locale, ainsi qu'en réparant la pompe manuelle du puits du village. Tout en assurant le soutien sanitaire du détachement, l’équipe médicale du rôle 1 de l’unité a effectué de nombreux soins dans des dispensaires de village.

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne, en soutien de l’ONUCI. Elle organise notamment des formations pour les militaires ivoiriens.

 

Cote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Yamoussoukro
Cote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de YamoussoukroCote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de YamoussoukroCote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Yamoussoukro
Cote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de YamoussoukroCote d’Ivoire : la force Licorne patrouille dans la région de Yamoussoukro
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 17:45
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013

 

 

03/01/2014 20:04 Sources : EMA

 

Depuis le 19 décembre 2013 dans l’après-midi, la situation dans la ville de Bangui est marquée par de nouveaux affrontements entre communautés. Pour contenir cette poussée de violence, la force Sangaris a poursuivi son engagement dans la capitale centrafricaine tout en maintenant son dispositif de contrôles statiques des points jugés sensibles. Parallèlement, elle poursuit ses actions de contrôle de zone en dehors de Bangui, à Bossangoa et dans sa région.

 

Depuis le 19 décembre, un regain de tension est observé dans Bangui, alors que la vie économique semblait reprendre et que la situation sécuritaire s’était apaisée quelques jours auparavant. Cette tension s’est caractérisée par différents événements à l’encontre de la population, de la force Sangaris, ou de la MISCA.

 

Face à cette situation, la force Sangaris a intensifié ses engagements en ville, de jour comme de nuit.

 

Le 20 décembre, en début d’après-midi, des éléments de la force Sangaris, en patrouille dans Bangui, ont été témoins d’une tentative de pillage qui se déroulait à 2km au Sud-Est de l’aéroport. Ils sont immédiatement intervenus pour faire cesser cet agissement et rétablir le calme. Deux individus armés ont alors pris à partie la force Sangaris, qui a immédiatement riposté et les a neutralisés.

 

Dans la matinée du 22 décembre, un détachement de la force Sangaris a de nouveau été pris à partie par un groupe armé, à environ 800m à l’Est de l’aéroport. Les soldats français ont immédiatement ripostés, neutralisant une partie de ce groupe, les autres ayant pris la fuite. Au cours de cette journée, la force a de nouveau été prise à partie par des tireurs isolés. A chaque fois, en ripostant, elle a réussi à faire cesser les tirs.

 

Le 24 décembre, des manifestations ont été organisées dans Bangui, dont la spontanéité et l’ampleur restent relatives. Parallèlement, des tensions intercommunautaires ont été observées et la force déployée en ville a encore essuyé des tirs sporadiques. La journée du 25 décembre a de nouveau été marquée par une remontée des tensions.

 

Depuis le 26 décembre, en coordination avec la MISCA, la force Sangaris marque son effort dans les quartiers qui se trouvent à l’est de l’aéroport. Ce sont les quartiers qui ont été les plus touchés par les dernières violences. Les opérations qui y sont menées visent à poursuivre l’application des mesures de confiance, à travers l’interdiction de circulation des hommes en arme. Près de 600 soldats de Sangaris sont engagés en permanence dans cette effort de contrôle de zone qui s’effectue aux côtés des forces burundaises de la MISCA.

 

Cette capacité permanente à manœuvrer en marquant rapidement un effort dans les zones les plus sensibles est le principe même de fonctionnement de la force Sangaris. Celle-ci s’opposera avec détermination à tous ceux qui alimentent la violence dans Bangui, quelle que soit leur communauté d’appartenance.

 

Actuellement, la situation est toujours jugée volatile. Dans Bangui, des individus ou des groupes hostiles à toute forme d’apaisement continuent à alimenter les tensions entre les communautés. Face à cette réalité, la force Sangaris poursuit activement ses actions aux côtés de la MISCA afin d’offrir à la population un niveau de sécurité minimal.

Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 27 décembre 2013
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 12:45
photo Adj CBS

photo Adj CBS

 

29/12/2013 Sources : EMA

 

Du 14 au 18 décembre 2013, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli une centaine auditeurs de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN) dans le cadre de leur 66e mission d’étude.

 

Ces quatre jours ont complété une formation d’un an durant laquelle ils ont traité des problématiques de la Défense. A leur arrivée à Djibouti, les auditeurs ont participé à un cycle de conférences délivrées par des autorités civiles et militaires djiboutiennes, françaises et alliées. Ils ont ensuite assisté à des démonstrations dynamiques illustrant la coordination interarmes, interarmées et interalliée.

 

Le 5eRégiment Interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM) a présenté la mise en œuvre d’une batterie de mortiers de 120 mm dans le désert de Mermersan, à trente kilomètres à l’ouest de Djibouti, pour une série de tirs réels. Les auditeurs ont ensuite assisté à une manœuvre aéroterrestre durant laquelle  les fantassins, déposés en Puma, et les blindés du 5e RIAOM ont engagé une progression tactique, appuyés par des Mirage2000 de l’escadron de chasse 3.11 Corse, des Rafale Marine ayant décollé du porte-avions Charles de Gaulle stationné au large des côtes djiboutiennes et des hélicoptères Gazelle du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT). Les auditeurs ont pu saisir l’importance de l’indispensable coordination interarmes et interarmées pour la réussite d’une manœuvre.

 

Après un déplacement vers le désert duGrand Bara, les moyens aériens des FFDj ont présenté une large palette de leurs modes d’action : interception d’un Transall C 160 par des Mirage 2000 et poser d’assaut d’un C160 et d’un HC130 américain, show of force des avions de chasse, dépose de commandos par corde lisse en Puma, évacuation sanitaire par Puma SAR (search and rescue).  A l’issue de ces présentations, les auditeurs ont passé la nuit dans le désert avec les militaires des FFDj pour y partager l’expérience de leurs métiers.

 

Le lendemain, le convoi s’est rendu à Arta plage pour assister à la projection de forces par largage de parachutistes à la mer, à une mission SAR avec le sauvetage d’un pilote de chasse éjecté en mer, à une manœuvre amphibie et à la récupération d’un équipage d’hélicoptère Gazelle contraint d’atterrir en zone hostile.

 

Le dernier jour,quelques auditeurs de l’IHEDN se sont rendus à bord du porte-avion Charles de Gaulle déployé dans le cadre de la mission « Bois Belleau » dans le nord de l’océan Indien et dans la région du golfe arabo persique.

 

Les FFDj constituent la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Elles mettent en œuvre la coopération militaire franco-djiboutienne, dans le cadre des accords de défense de 1977 signés entre la république de Djibouti et la France.Par ailleurs, les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné, permettant de disposer de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Les FFDj apportent également un soutien logistique au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante.

Djibouti : visite d’une délégation de l’IHEDN
Djibouti : visite d’une délégation de l’IHEDNDjibouti : visite d’une délégation de l’IHEDNDjibouti : visite d’une délégation de l’IHEDN
Djibouti : visite d’une délégation de l’IHEDNDjibouti : visite d’une délégation de l’IHEDN
Djibouti : visite d’une délégation de l’IHEDNDjibouti : visite d’une délégation de l’IHEDNDjibouti : visite d’une délégation de l’IHEDN
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 12:45
Serval : point de situation du 26 décembre 2013

 

28/12/2013 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 19 décembre 18h00 jusqu’au jeudi 26 décembre, 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 50 sorties, dont environ une dizaine effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une dizaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Le 22 décembre 2013, à Bamako, les trois Mirage 2000D du détachement chasse (DETCHASSE) et l’avion ravitailleur C135 ont quitté le Mali pour rejoindre N’Djamena, au Tchad, d’où ils poursuivront leurs missions d’appui à l’opération Serval. Le détachement chasse est arrivé sur l’aéroport de Bamako le 17 janvier 2013, soit seulement 6 jours après le déclenchement de l’opération Serval. Armé dans un premier temps par des Mirage F1 de reconnaissance en provenance de la base aérienne 172 de N’djamena au Tchad, le dispositif  a ensuite été renforcé par 6 Mirage 2000D et 2 ravitailleurs C135. C’est depuis le mois de juin 2013 que le format a été réduit à 3 Mirage 2000D et 1 ravitailleurs C135.

 

Le 23 décembre matin, la compagnie motorisée de la force Epervier, engagée depuis le mois d’octobre au profit de la force Serval, a débuté son désengagement de Kidal en vue rejoindre N’Djamena. Arrivée à Bamako le 8 octobre 2013, cette compagnie, en provenance du Tchad et armée par le 126e RI, avait relevé la compagnie du 2e REI à Kidal. Son déploiement au Mali visait à maintenir un dispositif permettant d’appuyer les forces de la MINUSMA et de l’armée malienne durant la période des élections législatives maliennes.

 

Le 23 décembre s’est achevée une opération planifiée qui aura vu l’engagement, durant plus de trois semaines, de moyens de la force Serval au Nord de Tombouctou. Dans la lignée des opérations précédentes, cette opération, conduite par le GTIA Korrigan et le Groupement aéromobile (GAM), a permis d’intensifier la pression exercée sur les groupes armés dans cette région. Capitalisant sur l’effet de surprise, la force Serval a ainsi manœuvré dans une large zone d’action, mettant en réaction les éléments adverses. C’est dans ce contexte, à l’occasion d’un engagement d’opportunité, que l’engagement de moyens combinés a permis de neutraliser une vingtaine de terroristes. Un camp d’entraînement terroristes ainsi que deux plots logistiques ont également été découverts au cours de cette opération.

 

Le mardi 24 et le mercredi 25 décembre 2013, les soldats de la force Serval ont fêté Noël. Des festivités et des activités de cohésion ont été organisées à Bamako et à Gao, pour les soldats qui n’étaient pas engagés sur le terrain. 

 

À l’occasion des fêtes de Noël, le Médecin Général des Armées Jean-Marc Debonne, directeur central du service de santé des armées (SSA), s’est rendu au Mali pour partager avec les soldats du théâtre ce moment particulier. Sa visite a débuté par une matinée de présentations des infrastructures médicales de la PfOD de Gao et s’est poursuivie dans l’après-midi par une visite des centres médicaux maliens (Hôpital de GAO notamment). 

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du 26 décembre 2013Serval : point de situation du 26 décembre 2013
Serval : point de situation du 26 décembre 2013
Serval : point de situation du 26 décembre 2013Serval : point de situation du 26 décembre 2013
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 08:45
Base navale sur l’Oubangui

Le 12 décembre 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, a accosté à Douala, au Cameroun, pour débarquer du matériel au profit de l’opération Sangaris en République Centrafricaine.

 

30/12/2013 LV Thierry MAGUET

 

Une douzaine de marins sont déployés en Centrafrique depuis le 5 décembre 2013 dans le cadre de l’opération Sangaris.

 

L’opération Sangaris commandée par le général de brigade Francisco Soriano, a été lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République. Elle fait suite à l’adoption de la résolution n°2127 par le conseil de sécurité de l’ONU donnant mandat aux forces africaines de la MISCA (Mission Internationale de Soutien à la Centrafrique) pour contribuer à la protection des populations et au rétablissement d’un ordre nécessaire à la délivrance de l’aide humanitaire en République Centrafricaine. Par la même résolution, la France a été autorisée à appuyer les forces de la MISCA dans l’accomplissement de son mandat.

 

 

photo Sirpa Terre

photo Sirpa Terre

Ainsi, une douzaine de marins sont déployés parmi les 1600 militaires engagés dans l’opération. Du capitaine de vaisseau chef d’état-major au second-maître photographe en passant par une premier-maître en charge des relations avec les ONG ou encore le lieutenant de vaisseau spécialiste de l’interprétation des images satellites,  ces marins participent activement avec leurs camarades de l’Armée de Terre à l’opération Sangaris.

 

Bien intégrés parmi leurs camarades « terriens » aux coutumes et traditions desquels ils se sont adaptés, ils apportent leur savoir-faire dans des domaines spécifiques en complément des soldats de l’armée de terre.

 

Rencontrer des marins si loin de la mer surprend parfois certains de leurs interlocuteurs. Pourtant, ils renouent ainsi avec leurs anciens qui à la fin du XIXe siècle exploraient au nom de la France le territoire de l’Oubangui Chari, (ancienne appellation du Centrafrique). Ceci à une époque où les voies  fluviales permettaient la plus grande partie des communications dans cette partie du continent africain. Aujourd’hui, c’est dans le but généreux souhaité par le Président de la République de contribuer à ramener la paix en Centrafrique que des marins sont revenus à Bangui.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 08:45
photo EMA / Marine Nationale

photo EMA / Marine Nationale

 

03/01/2014 Sources : EMA

 

Le 3 janvier 2014, une frégate ukrainienne a intégré l’opération Atalante, sous les ordres de l’état-major français embarqué à bord du transport de chaland de débarquement (TCD) Siroco.

 

Le Hetman Sagaidachny engagé depuis deux mois dans l’opération de l’OTAN « Ocean Shield » renforce ainsi la force Atalante pour une durée de plusieurs mois. Il participe, à l’instar des 3 bâtiments déjà engagés aux côtés du TCD Siroco (la frégate italienne Libeccio, la frégate allemande Hessen et le patrouilleur océanique espagnol Tornado), appuyés par des avions de patrouille maritime allemand, espagnol et luxembourgeois, à sécuriser la navigation des navires affrétés par le Programme Alimentaire Mondial ou de l’ « African Union Mission in Somalia » (AMISOM) au large des côtes somaliennes.

 

L’amiral Hervé Bléjean, qui a pris le commandement de l’opération Atalante le 6 décembre dernier, accueille ce moyen mit  à sa disposition avec satisfaction « au regard de l’excellente impression  ressentie lors de sa visite à bord du HetmanSagaidachny le 17 décembre 2013 ».

 

La France commande pour la troisième fois la force navale de l’opération Atalante depuis sa création en décembre 2008.

photos EMA / Marine Nationalephotos EMA / Marine Nationale
photos EMA / Marine Nationale

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malien

 

02/01/2014 Sources : EMA

 

Depuis le 16 décembre 2013, une trentaine de commandants d’unité et chefs de section du 4e GTIA des forces armées maliennes ont entamé un stage de formation préliminaire au camp d’entraînement de Koulikoro.

 

Dispensé par les instructeurs européens d’EUTM Mali, ce stage  de trois semaines a pour but de renforcer les connaissances tactiques et l’aptitude au commandement des officiers de ce GTIA malien, dont la formation débutera dans les semaines à venir. Il s’agira alors du 4e GTIA formé depuis le lancement d’EUTM Mali.

 

Les officiers maliens vont recevoir une formation différenciée, avant d’intégrer graduellement leurs unités respectives. Ce processus de « formation par agrégation progressive » a pour but de permettre aux officiers de rejoindre leur unité après consolidation de leur aptitude. Le programme de ce stage inclut notamment des activités sportives, de l’entraînement au tir, des cours de tactique et des restitutions pratiques sur le terrain.

 

Parallèlement à la formation des cadres du futur GTIA 4, des formateurs maliens sont également en stage auprès de leurs homologues français. L’objectif de cette formation est de leur enseigner la planification et la conduite d’entrainement d’unités jusqu’au niveau du GTIA.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission européenne d’entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malienEUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malien
EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 4e bataillon malien
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
photo EMA

photo EMA

 

03/01/2014 20:24 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris, engagée en République de Centrafrique, du 27 décembre 2013 au 3 janvier 2014.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations de Sangaris se sont poursuivies, à Bangui et en province, avec l’ensemble des moyens terrestres et aéromobiles qui composent la force, afin de contribuer à ramener un niveau de sécurité minimal en République centrafricaine où la situation reste volatile. S’appuyant sur la mise en œuvre des mesures de confiance, elles ont permis de continuer à limiter les affrontements entre les groupes armés, en coordination étroite et permanente avec les forces africaines de la MISCA qui poursuivent leur montée en puissance.

 

Faisant suite au regain de violence constaté dans Bangui après le jour de Noël, les opérations se sont poursuivies jusqu’au 31 décembre 2013 dans la soirée. Impliquant environ 600 militaires, ces opérations de sécurisation visaient à réaliser des actions de contrôle de zone ciblées dans les quartiers situés à l’Est de l’aéroport de M’Poko, les plus touchés par les heurts intervenus.

 

Depuis le 31 décembre 2013 au soir, cette action de contrôle de zone s’est étendue à d’autres quartiers de Bangui. Les forces françaises et africaines se sont en outre déployées dans le 3earrondissement de Bangui, situé au Sud de l’aéroport. Les troupes françaises ont ainsi, en coordination avec la MISCA, poursuivi leur mission avec la même intensité au profit de la population centrafricaine lors de la nuit du nouvel an. Lors de ces opérations, les éléments de la force Sangaris ont ponctuellement été la cible de tireurs isolés.

 

En province, les éléments français continuent de faire appliquer à Bossangoa les mesures de confiance.

 

Le 2 janvier, le ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, a rendu visite au détachement projeté en République Centrafricaine. Au cours des différents briefings réalisés, il a ainsi pu conforter sa vision de la situation sur le terrain, avant de s’adresser aux troupes présentes sur le camp de M’POKO pour leur témoigner sa satisfaction.

 

La force Sangaris a par ailleurs continué à assurer la protection de l’aéroport de M’Poko, notamment en intervenant pour libérer la piste temporairement occupée par des mouvements de foule. Agissant en coordination avec les Unités de polices constituées (UPC), elle a ainsi pu garantir la libre utilisation de la piste qui constitue un point d’entrée essentiel pour le théâtre et l’activité économique de la Centrafrique.

 

1600 soldats composent aujourd’hui la force SANGARIS. Ils sont engagés au quotidien avec les unités de la MISCA, composée de près de 4 500 hommes de la CEEAC, et qui a succédé à la FOMAC le 19 décembre dernier.

photos ECPADphotos ECPAD

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
Opération Serval : la DPSD toujours à pied d’oeuvre

 

03/01/2014 Sources : DPSD

 

Le 11 janvier dernier, la France déclenchait l’opération Serval au Mali. Son objectif était de porter un coup d’arrêt à l’avancée des groupes djihadistes vers Bamako, notamment au moyen d’un des plus longs raids aéroterrestres de l’histoire militaire française.

 

Durant cette phase dynamique de combat, la DPSD a appuyé la force dès le début de son engagement, par la recherche de renseignements, la sécurisation des unités projetées et le déploiement d’un détachement à Bamako et à Gao. Le dispositif fut complété plus tard par la participation d’un inspecteur à la mission EUTM (L’European union training mission est la mission de formation de l’UE au profit de l’armée malienne).

 

Neuf mois après ce premier déploiement, plus de 3 000 soldats français sont toujours présents sur le sol malien, confrontés à une menace qui s’est transformée sans disparaître complètement. Les groupes armés terroristes évitent le combat de contact mais développent des procédés asymétriques: IED (Improvised explosive device) sur les axes routiers, tirs de roquettes sur les bases, explosion de véhicules suicides à l’entrée des camps militaires. Armée française, forces maliennes et bataillons des Nations Unies sont confrontés ensemble à ces mêmes menaces.

 

Alors que la force se prépare à une transformation de son format et à la régionalisation de sa zone d’action, le Service poursuit ses missions de recherche du renseignement de contreingérence sur diverses thématiques. La protection des forces se traduit, entre autres, par de nombreux audits de sécurité sur les zones d’implantation et l’accompagnement des convois logistiques à travers tout le pays pour l’étude d’environnement des zones de bivouacs.

 

Les renseignements recueillis par le Service et partagés avec nos partenaires constituent dès à présent une base de travail pour la compréhension d’un espace aux frontières de l’Europe qui devient chaque jour davantage un enjeu pour notre sécurité.

 

La mission continue…

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 07:45
Serval: désengagement des moyens Epervier

 

31/12/2013 Sources : EMA

 

Pour Epervier, le désengagement progressif de l’opération Serval au Mali a marqué une évolution importante du format de la force. Après le retour le 22 décembre de trois Mirage 2000D et d’un avion ravitailleur du groupement air, la compagnie motorisée (COMOTO) du groupement terre a regagné N’djamena le 27 décembre 2013.

 

Armée par 150 militaires du 126e régiment d’infanterie de Brive-la-Gaillarde et une équipe médicale d’Épervier, la COMOTO avait quitté le Tchad le 8 octobre 2013.

 

A ces éléments de retour au Tchad viennent s’ajouter la cinquantaine de militaires de l’armée de l’air (équipages et mécaniciens) qui ont quitté Bamako à l’occasion du départ des trois Mirage 2000D le 22 décembre.

 

Le retour à N’Djamena des Mirage 2000D a naturellement provoqué le départ vers la France de trois des six Rafale qui armaient jusqu’alors le groupement air.

 

Désormais, le détachement d’aviation de combat d’Epervier est donc constitué de 3 Mirage 2000, de 3 Rafale et de 2 C135 ravitailleurs.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir, si nécessaire, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad. Parallèlement, cette force peut être amenée à appuyer les opérations françaises se déroulant dans la région, comme c’est le cas au profit de l’opération Serval au Mali et de l’opération Sangaris en RCA.

Serval: désengagement des moyens EpervierServal: désengagement des moyens Epervier
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Serval: désengagement des moyens EpervierServal: désengagement des moyens Epervier
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 06:45
photo EMA

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02/01/2014 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 26 décembre 2013, 18h00 jusqu’au jeudi 02 janvier 2014, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec une cinquantaine de sorties dont une quinzaine effectuées par les avions de chasse. Une dizaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et vingt-cinq autres aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Les 28 et 29 décembre, une opération, qui a associé le bataillon tchadien de la MINUSMA et son détachement de liaison et d’appui (DLA) de la force SERVAL, a été menée dans la région de Timétrine, à environ 150 km au sud-ouest de Tessalit. Grâce à un renseignement d’opportunité, les soldats tchadiens et français ont découvert deux objectifs et ont détruit 5,7 tonnes de nitrate d’ammonium ainsi qu’une quarantaine de grenades. Cet engrais chimique, assez rare dans un pays du Sahel, atteste du démantèlement d’une véritable filière d’explosifs.

 

Cette opération a permis de découvrir la deuxième quantité d’explosifs la plus importante depuis le lancement de l’opération SERVAL. En effet, lors du mandat SERVAL 2, à l’occasion de deux opérations (en juin et en août), un total de 14,6 tonnes de nitrate d’ammonium avait été détruit. Le 29 décembre, les éléments génie du DLA ont procédé à la destruction des deux caches et ont ainsi porté un coup déterminant aux ressources des groupes terroristes.

 

Le 31 décembre, le ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, accompagné du ministre délégué à l’agroalimentaire, M. Guillaume Garot, de la présidente de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, Mme Patricia Adam, et de trois sénateurs, a rendu visite au détachement projeté au Mali.

 

A bord de l’A400M, le ministre et son homologue malien, M. Maïga, se sont rendus à Gao. Après avoir visité les centres opérationnels de la MINUSMA et des FAMa, le ministre a fait le tour de la plateforme Désert avant de faire un point de situation sur les opérations menées actuellement par le GTIA Korrigan. Lors d’une allocution face aux soldats et en présence de son homologue malien, le ministre a souligné l’engagement, le professionnalisme et le courage dont ont fait preuve les militaires de la force Serval tout au long de l’année.

 

Après un repas avec les militaires de Gao, le ministre s’est ensuite rendu au camp Damien Boiteux, à Bamako, où il a pu renouveler ses encouragements et ses vœux pour l’année 2014 puis réveillonner entouré des soldats. « Cette année qui s’achève aura été une année extrêmement dense pour nous tous. C’est une grande satisfaction que de voir aujourd’hui la concrétisation de la mission Serval lancée il y a un an : vous avez su, vous et ceux qui vous ont précédés en terre africaine, vous mobiliser tout de suite et faire progresser l’opération de manière décisive » a déclaré monsieur Le Drian. Avant de quitter le camp Damien Boiteux, le ministre a fait le tour de la position et salué les soldats à leurs postes de combat.

 

2500 soldats composent aujourd’hui la force Serval. Parmi ces soldats, environ 200 sont au contact des forces partenaires de la MINUSMA et des forces armées maliennes. A leurs cotés, ils leur permettent de disposer des moyens de la force, tant aériens que spécialisés ou logistiques, en fonction des besoins des opérations.

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 06:45
Corymbe : escale du « Commandant l’Herminier » à Port-Gentil

 

 

03/01/2014 Sources : EMA

 

Du 27 décembre 2013 au 02 janvier 2014, l’aviso « Commandant l’Herminier » a fait escale à Port-Gentil au Gabon.

 

Cette relâche opérationnelle de plusieurs jours a été l’occasion pour l’équipage du « Commandant l’Herminier » de partager une nouvelle fois son expérience avec les élèves du Centre d’Instruction Navale (CIN) de Port-Gentil. Les échanges ont porté sur de  nombreux domaines tels que la détection, les transmissions, l’artillerie, le secrétariat, la sécurité, la navigation et la manœuvre.

 

L’aviso « Commandant l’Herminier » avait auparavant pris part à la deuxième édition de l’exercice « NEMO 2013 » (Navy’s exercise for maritime operations), au côté du Batiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, qui avait pour thème la lutte contre la piraterie et le brigandage.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : escale du « Commandant l’Herminier » à Port-Gentil
Corymbe : escale du « Commandant l’Herminier » à Port-Gentil
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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 06:45
photo Bruno Gaudry - Marine Nationale

photo Bruno Gaudry - Marine Nationale

 

30/12/2013 Sources : EMA

 

Du 19 au 23 décembre 2013, le groupe aéronaval (GAN) composé du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin, de la frégate anti-sous-marine (FASM) Jean de Vienne, du pétrolier ravitailleur (PR) Meuse et d’un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA), a fait escale à Djibouti, un mois après avoir quitté Toulon.

 

Après son appareillage le 20 novembre dernier, le groupe aéronaval a réalisé un entraînement intensif d’une dizaine de jours en Méditerranée dans le but de finaliser la préparation de son déploiement opérationnel. Ayant mis le cap à l’est, il a franchi le canal de Suez le 6 décembre.

 

Du 7 au 10 décembre 2013, le GAN a conduit avec l’Arabie Saoudite en Mer Rouge le premier exercice bilatéral de sa mission baptisé « White Shark ». Les bâtiments constituant le groupe aéronaval ont ensuite rejoint ceux de la Task Force 465, qui agissent dans le cadre de l’opération européenne de lutte contre la piraterie « Atalante »,afin de patrouiller dans le Golfe d’Aden et de participer à la sécurisation des voies maritimes stratégiques.

 

Dans le même temps, une campagne d’entraînement au tir pour les Rafale et les Super Etendard Modernisés embarqués sur le porte-avions Charles de Gaulle a été réalisée à Koron, à l’ouest de Djibouti du 13 au 18 décembre 2013.

 

Au terme de 600 vols durant ce premier mois, cette escale a permis de conduire des interventions technique sur les différents aéronefs. Elle a également permis d’assurer le soutien des bâtiments du groupe, mais aussi de ravitailler en vivres et en combustible.

 

Le groupe aéronaval (GAN) a quitté Toulon pour être déployé dans le nord de l’océan Indien et dans la région du golfe arabo persique (GAP) pour assurer une mission de présence opérationnelle en océan Indien. Ce déploiement permettra à la France d’entretenir ses connaissances de la zone et de développer ses relations avec les différents partenaires qui y sont présents. Il permettra également de conduire des interactions avec les forces navales américaines, alimentant ainsi une coopération opérationnelle bilatérale établie de longue date.

photo Bruno Gaudry - Marine Nationale
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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 15:45
Centrafrique: l'UE impose un embargo sur les armes

 

BRUXELLES, 23 décembre - RIA Novosti

 

L'Union européenne a interdit lundi 23 décembre 2013 les livraisons d'armes et de matériel militaire en République centrafricaine, a annoncé lundi le service de presse du Conseil de l'UE dans un communiqué.

 

"Le Conseil a interdit aujourd'hui d'exporter en République centrafricaine les armes et le matériel connexe européens en respect de la résolution 2127 adoptée le 5 décembre par le Conseil de sécurité de l'Onu. L'interdiction concerne aussi l'aide financière et technique", indique le communiqué.

 

Cet embargo ne concerne pas les missions internationales de paix en Centrafrique, dont la Misca (force africaine en Centrafrique) et les troupes françaises, selon le document.

 

Des affrontements entre les combattants de Séléka et leurs adversaires ont débuté à Bangui dans la nuit du 4 au 5 décembre, après quoi le Conseil de sécurité de l'Onu a autorisé l'envoi de 3.600 soldats africains appuyés par 1.200 militaires français en RCA en vue de sécuriser le pays et protéger les civils. Or, la France a par la suite décidé de porter son contingent militaire en Centrafrique à 1.600 personnes.

 

En janvier dernier, les autorités de la République centrafricaine et les représentants de l'opposition ont signé un accord de paix. Cependant, en mars, les rebelles de la coalition Séléka se sont emparés de la capitale du pays. Le chef de l'Etat François Bozizé s'est réfugié à l'étranger, alors que le leader de la rébellion Michel Djotodia s'est autoproclamé président. Depuis, le pays est le théâtre d'affrontements armés entre les partisans et les adversaires du nouveau pouvoir.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 15:45
Trois appareils CV-22 Osprey touchés par des tirs au Sud Soudan

 

22.12.2013 journal-aviation.com (reuters)

 

Trois appareils américains Osprey CV-22 ont été atteints par des tirs samedi alors qu'ils tentaient d'évacuer des ressortissants américains pris dans les combats au Soudan du Sud, a annoncé l'US Army. Quatre militaires américains ont été blessés par ces tirs.

 

L'Osprey CV-22 est un appareil de transport hybride, qui tient de l'avion et de l'hélicoptère puisque ses rotors basculants lui permettent de décoller et atterrir verticalement.

 

Les trois appareils ont été atteints par des tirs alors qu'ils s'approchaient de la zone d'évacuation dans l’État du Jonglei, au nord de la capitale Juba, a précisé dans un communiqué le commandement militaire américain pour l'Afrique (Africa Command).

 

Endommagés par ces tirs, ils ont gagné un terrain d'aviation dans un pays voisin et la mission a été annulée.

 

Les Nations unies ont par ailleurs annoncé qu'un de leurs hélicoptères, sur les quatre envoyés à Youai, également dans l’État de Jonglei, a aussi essuyé des tirs d'armes légères vendredi. Il n'y a pas eu de blessé.

 

L'armée allemande a annoncé samedi avoir évacué du Soudan du Sud 98 personnes, des Allemands et d'autres ressortissants étrangers, qui ont été conduits en Ouganda. Parmi les personnes évacuées figurait l'ambassadeur d'Allemagne à Juba, a précisé le ministère allemand des Affaires étrangères.

 

Un autre avion a ramené à Berlin le général Hans-Werner Fritz, chef des opérations de l'armée allemande, ses adjoints et cinq autres personnes, précise la Bundeswehr.

 

Le président sud-soudanais Salva Kiir, qui appartient à l'ethnie Dinka, accuse son ancien vice-président Riek Machar, un Nuer qu'il a limogé en juillet dernier, de vouloir s'emparer du pouvoir par la force. Après avoir fait rage à Juba, les combats se sont étendus à d'autres régions du pays.

 

(Carl Odera, avec George Obulutsa à Nairobi, Elias Biryabarema à Kampala, Aaron Maasho à Addis-Abeba, Phil Stewart et Missy Ryan à Washington, Andreas Kenner à Berlin; Eric Faye, Danielle Rouquié et Guy Kerivel pour le service français)

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 15:45
Retour sur des événements marquants de 2013 : Janvier – Opération Serval

 23/12/2013 Opérations

 

En 2013, l’actualité de l’armée de l’air a été riche et intense. Opérations, exercices, lien armée/nation, transformations… Retour chaque jour pendant les fêtes sur une actualité marquante de l’année.

 

Le 11 janvier 2013 est déclenchée l’opération Serval au Mali. Objectif : appuyer l’armée malienne face à l’agression  terroriste qui menace l’Afrique de l’ouest. Engagées sous commandement d'un JFACC (joint force air component command - commandement de la composante aérienne de la force interarmées) situé en métropole, à Lyon, les forces aériennes interviennent dès les premières heures sur le théâtre. Des Mirage 2000D et F1 CR opèrent depuis N’Djamena (Tchad). Ils seront rejoints par les Rafale de la base aérienne 113 de Saint-Dizier deux jours plus tard, après que ces derniers eurent mené la plus longue mission de bombardement de l’histoire de l’armée de l’air française en temps et en distance.

Lire la suite ici.

2013 aura également vu le 20ème anniversaire du système de commandement et de contrôle des opérations aérospatiales (SCCOA).

Retrouvez une rétrospective complète en janvier !

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 15:45
RCA: "quel merdier" ou l'inconfortable position du contingent français

 

23.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

En RCA, après les heurts de dimanche, la tension n'est pas retombée. Ce lundi matin, plusieurs milliers de manifestants majoritairement chrétiens se sont regroupés près de l'entrée de l'aéroport pour demander "le départ" du président Michel Djotodia. Les manifestants exigeaient également le retrait des soldats tchadiens de la MISCA, aux cris de "Pas de Tchadiens à Bangui". Très opportunément, deux pick-ups remplis de soldats tchadiens sont intervenus pour ramener l'ordre. Résultat: au moins un jeune manifestant tué.

Certains manifestants portaient des pancartes sur lesquelles étaient inscrits les slogans: "Oui à l'opération Sangaris, non à l'armée tchadienne", ou "Oui à la France, non à la Séléka" (ex-rébellion musulmane, au pouvoir depuis mars 2013).

Des messages tout à fait à l'opposé de ceux brandis hier (voir la photo ci-dessus) exigeant le départ de la France au profit de la MISCA.

anti france.jpg

Pris entre pro et anti-Séléka, accusé de parti-pris par les uns et les autres, le contingent français est aussi handicapé par le flou de son positionnement vis-à-vis de la MISCA. Il est clair que la coordination entre les deux contingents est précaire et que les liaisons, si elles existent, se situent dans les échelons hiérarchiques les plus élevés mais pas sur le terrain où les unités française, visiblement, n'ont aucune idée de ce que font leurs camarades casques verts de la MISCA (et vice versa). Des exemples récents à Bangui (jeudi et vendredi) et à Bossangoa (dimanche) le démontrent.

Il suffit de relire le document onusien de décembre (résolution 2127):
"article 49. Note que dans son communiqué du 13 novembre 2013, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est réjoui du renforcement envisagé du contingent français pour mieux appuyer la MISCA et a encouragé la Commission à travailler à une coordination opérationnelle effective entre la MISCA et les forces françaises;
article 50. Autorise les forces françaises en République centrafricaine à prendre temporairement toutes mesures nécessaires, dans la limite de leurs capacités et dans les zones où elles sont déployées, pour appuyer la MISCA dans l’exécution de son mandat, énoncé au paragraphe 28 ci-dessus, prie la France de lui faire rapport sur l’exécution de ce mandat en République centrafricaine et de coordonner les modalités d’établissement de son rapport avec celles énoncées au paragraphe 32 ci-dessus s’appliquant à l’Union africaine, décide de revoir ce mandat six mois au plus tard après qu’il aura débuté, demande aux autorités de transition d’apporter leur entière coopération au déploiement et aux opérations des forces françaises, notamment en veillant à la sûreté et la sécurité de celles-ci et à leur liberté de mouvement, avec accès immédiat et sans entrave à tout le territoire de la République centrafricaine, et invite les pays voisins à prendre les mesures voulues pour soutenir l’action des forces françaises",
pour comprendre que l'articulation entre la MISCA et le contingent français reste à préciser et que la "coordination opérationnelle" n'est guère "effective".

La France espère-t-elle un remake de l'aventure ivoirienne de 2011 quand l'Onu s'est rangée sous la cocarde tricolore pour mener des opérations offensives contre les troupes loyales à Laurent Gbagbo? Il sera plus compliqué d'inféoder la MISCA à Sangaris, pour des raisons politiques, même si tactiquement, ce serait la solution pour rétablir l'ordre à Bangui.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 14:55
La France dispose désormais de deux drones américains Reaper

Les deux drones de surveillance américain Reaper seront acheminés vers le Sahel, plus exactement au Niger. - photo Armée de l'Air

 

20/12/2013 Michel Cabirol- LaTribune.fr

 

La Direction générale de l'armement a reçu mercredi aux Etats-Unis les deux premiers drones de surveillance américains Reaper dont l'achat a été décidé au printemps par le ministère de la Défense.

 

La Direction générale de l'armement (DGA) a procédé mercredi à la réception du premier "système français" de drones de surveillance américain Reaper, composé de deux vecteurs aériens, d'une station au sol et de la documentation nécessaire à sa maintenance, a-t-elle annoncé jeudi. "La phase suivante c'est le transport vers le Sahel", plus exactement au Niger, où les deux drones seront acheminés directement, a souligné Antoine Torres, ingénieur à la délégation à l'armement.

 

Des essais en vol du premier système ont eu lieu ces deux dernières semaines en Californie et au Texas. C'est "l'aboutissement d'un processus d'acquisition", conduit notamment grâce à "la réactivité des autorités américaines", a souligné la DGA.

 

Les Reaper en mission au Sahel

 

"Les drones dont nous avons fait l'acquisition seront en fonction à la fin de cette année en Afrique, au Sahel, c'est là leur principale mission", a assuré pour sa part jeudi matin le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur Europe 1. Afin de répondre au besoin opérationnel immédiat, deux drones Reaper ont été commandés pour être déployés en opérations et "compléter l'action de nos Harfang très sollicités sur le théâtre malien puisqu'ils viennent récemment de franchir la barre des deux mille heures de vol depuis leur engagement le 17 janvier dernier", avait expliqué début octobre le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier.

 

Les drones MALE (moyenne altitude longue distance) sont des appareils de reconnaissance sans pilote. Une fois déployés au Sahel, ces deux premiers Reaper fabriqués par la société américaine General Atomics renforceront la capacité de surveillance et de renseignement des forces françaises déployées en Afrique. "Au cours des prochains mois, l'armée de l'air et la DGA assureront la montée en puissance de la capacité, le soutien du système dans les meilleures conditions et l'amélioration de la chaîne technique d'exploitation du renseignement recueilli", a précisé la DGA. "Le Reaper constitue ainsi une capacité indispensable dans l'attente d'un hypothétique drone européen", avait rappelé le général Mercier.

 

La France autonome avec les Reaper ?

 

Avec les Reaper, la France doit composer avec les Etats-Unis. "L'important pour notre autonomie, dans l'immédiat, était de pouvoir choisir librement le satellite que nous utiliserons pour nos deux premiers Reaper. Ce point essentiel est acquis. Certes, le personnel de maintenance de ces appareils est pour l'instant fourni par les États-Unis, mais il n'aura pas accès aux cabines d'opérateurs sans notre autorisation", avait expliqué le chef d'état-major de l'armée de l'air. En outre, la France souhaite qu'une "étude soit conduite sur la francisation ou l'européanisation de capteurs, de moyens de transmission et d'outils de sécurisation des communications ; cette proposition n'a pas encore été acceptée", avait souligné début octobre le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon.

 

Le général Denis Mercier avait rappelé en octobre que "la chaîne de pilotage du drone et celle de pilotage des capteurs sont en effet imbriquées dans le Reaper Block 1, mais ces appareils pourront être rétrofités à partir de 2017 dans une configuration identique à celle du Reaper Block 5, ce qui permettra la francisation - ou, plutôt, l'européanisation - de ces capteurs". Le Reaper Block 5 se caractérise par des chaînes distinctes et une capacité d'atterrissage automatique. Et de rappeler que la France réfléchissait à l'européanisation des Reaper en lien avec l'Italie et le Royaume-Uni. "Nous pourrons y associer d'autres pays qui se doteraient du même type de drones", avait ajouté.

 

Pour le général Mercier, l'autonomie complète des plans de vol des Reaper "un programme de travail qui comporte trois volets : d'abord, l'autonomie d'emploi des matériels, dans la lignée des enseignements de nos opérations au Sahel. Ensuite, l'intégration dans l'espace aérien européen, selon une démarche dont l'efficacité suppose, à mon sens, d'avancer de manière pragmatique et bilatérale, en débutant par exemple avec nos partenaires italiens. Enfin, nous pourrons travailler dans le futur à l'intégration de capteurs européens".

 

La France au Mali et en Centrafrique

 

La France conduit simultanément deux opérations militaires, au Mali et en Centrafrique. Elle dispose en matière de renseignement de drones Harfang en bout de course et l'intervention au Mali a montré l'insuffisance de ses capacités dans ce domaine.

 

Jean-Yves Le Drian avait annoncé en juin que Paris voulait acheter au total douze drones Reaper aux Etats-Unis, une acquisition évaluée par ses services à 670 millions d'euros.

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 07:45
Les deux premiers Reaper français en cours d'acheminement au Sahel

 

19.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

La Direction générale de l'armement a reçu mercredi aux Etats-Unis les deux premiers drones de surveillance américains Reaper dont l'achat a été décidé au printemps par le ministère français de la Défense. 

Ce premier "système français" est composé de deux vecteurs aériens, d'une station au sol et de la documentation nécessaire à sa maintenance. 

Ces deux "orbites permanentes de surveillance armables et multi-capteurs" (OPSAM, en dronelangue, et drone en français de la rue!) seront affectés à l'escadron Belfort de Cognac dont six pilotes ont été déclarés opérationnels sur Reaper en novembre.

Les deux drones d'observation (ils ne seront pas armés) seront acheminés directement au Sahel (à Niamey), ainsi que l'a confirmé ce jeudi matin le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur Europe 1: "Les drones dont nous avons fait l'acquisition seront en fonction à la fin de cette année en Afrique, au Sahel, c'est là leur principale mission". Ils viendront renforcer les Harfang dont l'autonomie limitée ne permet pas des missions en RCA, par exemple.

Les deux premiers Reaper français en cours d'acheminement au Sahel
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 21:45
photo UK MoD

photo UK MoD

 

December 18, 2013 By: John Ingham - express.co.uk

 

The Royal Navy [Dec. 17, 2013] launched its first drone in an operational theatre as it stepped up its campaign against Somali pirates.

 

The Scaneagle unmanned aerial system (UAS) was launched from the Royal Fleet Auxiliary Cardigan Bay in the Gulf and flew to a height of up to 19,500ft.

The UAS was then brought back by a pilot on the ship using remote controls after it had acted as an eye in the sky over the horizon.

The Scaneagle is one of two in a £30million deal with Boeing and each UAS will fly up to 300 hours a month.

The UAS is catapulted off the back of ships and then recovered by flying them back to be caught by a wire extended over the side. It is expected to be used shortly to spot pirates threatening shipping in the Indian Ocean.

Details emerged as Defence Secretary Philip Hammond threw open the RAF’s secret base for controversial drones – RAF Waddington in Lincolnshire.

RAF crews here and at the USAF base in Creech, Nevada, fly the Reaper on surveillance and attack missions over Afghanistan.

The 35ft long remotely piloted air system can unleash weapons on insurgents with the trigger being pulled thousands of miles away.

In 54,000 hours of flying over Afghanistan it has fired 459 weapons, usually Hellfire missiles in support of Coalition troops under attack from insurgents.

The drones are controversial and have been branded robot killers.

But Mr Hammond insisted that their crews are subject to the same rules of engagement and legal controls as the pilots of fighter bombers such as Tornados and Typhoons.

He said: “In well over 400 lethal strikes by British UAS’s we know of just one strike where sadly there were civilian casualties.

“But civilian casualties also result from strikes by manned aircraft. Our challenge is not to guarantee that they never happen but to minimise that risk to as low as possible.”

He added: “UAS’s are certainly part of the future. We expect they will be part of the British posture alongside manned aircraft. No-one knows what the balance will be between manned and unmanned systems.”

Mr Hammond also said there are moves to open up European air space to UAS’s with one expert predicting that the market in the UK alone could be worth up to £20billion within six years.

Mr Hammond, who said possible civilian uses include maritime search and rescue and border protection, said he expected progress in UAS’s being licensed to use European air space.

At RAF Waddington the full range of UAS’s used by the military was on display from the Army’s tiny Black Hornet mini helicopter to Watchkeeper which has a 33ft wing span.

The Black Hornet weighs just 16grammes, fits in the palm of a man’s hand and can be put up by soldiers to see what the enemy is up to in their immediate area.

Watchkeeper, which will enter service with the Royal Artillery next year, can stay airborne for 16 hours and relay information to troops on the ground day and night.

Meanwhile the Royal Navy revealed that its Scaneagle has had its first trial in an operational theatre.

royal navy, pirates, somlaia, hms cornwallDrones will help the Navy carry out more raids on pirates like this one by marines from HMS Cornwall [PA]

Commander Bow Wheaton, 46, from Dorking, said: “It was flown for the first time in theatre today and is due to enter service next month.

“Skippers get an unprecedented situation report from this eye in the sky.

“It lets us look for the enemy before they see us. It could be used to look for pirates, to spot a threat to your ship or to look ahead to a choke point where the enemy may have assembled small craft loaded with explosives. This would let you do something about it or avoid it.

“And at night it would help the skipper decide which lights out there are friendly – otherwise he is just looking at dots on a radar screen.”

The drones provide live video footage of incredible detail to commander son the ground, even letting them see what weapons the enemy are carrying.

One RAF Intelligence Analyst, who would only give his name as Corporal Billy, said: “There have been occasions when we have spotted disturbed earth which has turned out to be where insurgents have planted an improvised explosive device. Finding that is very fulfilling.

“Every time we have fired a missile we have been supporting our guys on the ground who more often than not were under fire. We are helping to save their lives which is just as fulfilling as spotting an IED.”

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 21:45
Soudan du Sud: des avions militaires US attaqués par des rebelles

 

MOSCOU, 21 décembre - RIA Novosti

 

Des rebelles sud-soudanais ont ouvert le feu contre des avions militaires américains, blessant trois soldats, a annoncé samedi l'agence Associated Press.

 

Selon la chaîne de télévision BBC, cet incident a été signalé par les autorités de l'Ouganda qui a accueilli un avion américain chargé d'évaluer les blessés. D'après Associated Press, l'un des soldats est dans un état critique.

 

Des affrontements armés ont éclaté dans la nuit du 15 au 16 décembre dernier dans la capitale sud-soudanaise, Djouba. Le bilan des violences s'élève pour l'heure à 500 morts.

 

Les combats opposent des militaires appartenant à différentes tribus. Le président du pays Salva Kiir a évoqué mercredi une tentative de coup d'Etat.

 

Le président Barack Obama a donné l'ordre d'envoyer à Djouba un groupe de 45 commandos chargés de protéger la sécurité des missions diplomatiques et des citoyens américains. Le président a également appelé les belligérants à mettre un terme au conflit interethnique qui risque, selon lui, de dégénérer en guerre civile.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 21:45
L’Algérie veut plus d’investissements chinois dans l’industrie, la défense et les technologies

 

22 décembre 2013 maghrebemergent.com

 

L’Algérie et la Chine sont déterminées à élargir les domaines de leur coopération dans le cadre du partenariat stratégique global. Un partenariat qui devrait déboucher sur une plus grande présence chinoise en Algérie dans l’industrie et le transfert de savoir-faire.

 

Le partenariat stratégique global qui favorisera essentiellement les investissements directs chinois en Algérie dans le domaine industriel hors hydrocarbures, intervient en application des orientations des deux Chefs d’Etat en faveur du développement et de la promotion des relations bilatérales, a indiqué M. Lamamra lors d’une conférence de presse à l’issue de ses entretiens avec son homologue chinois, Wang Yi.

 

Ce même partenariat, ajoute M. Lamamra, englobera plusieurs domaines dont la défense, l’énergie et le transfert du savoir-faire dans les sciences et technologies, d’autant que la Chine "est une force économique et militaire, mais aussi politique".

 

De son coté, le chef de la diplomatie chinoise a affiché la volonté de son pays à « faire des efforts pour porter notre coopération à de nouveaux paliers pour le bénéfice de nos deux peuples". Les deux ministres ont évoqué un partenariat qui se veut "unique et incomparable" et un engagement à oeuvrer "d'arrache-pied" pour permettre à l’Algérie de disposer « d’une industrie indépendante et forte », selon M. Lamamra. M. Wang a aussi promis "d'investir directement" en Algérie, tout en exhortant les Algériens à "accorder davantage de facilités aux investisseurs chinois".

 

La Chine est devenue le premier fournisseur de l'Algérie en 2013, avec 4,95 milliards de dollars, soit 11,98% du montant global des importations algériennes pendant les trois premiers trimestres. Elle est suivie par la France (avec 4,70 milliards, 11,37%) qui a ainsi perdu sa première place historique. L’Italie arrive en troisième position (3,95 milliards, 9,57%).

 

55 ans de relations diplomatiques algéro-chinoises

 

L’occasion était pour M. Lamamra de passer en revue les relations unissant depuis 55 ans l’Algérie à la Chine rappelant que "la Chine était le premier pays non arabe à avoir reconnu le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) quelques semaines seulement après sa proclamation (septembre 1958)". "Cet évènement historique traduisait une partie des acquis importants remportés par la Révolution algérienne", a-t-il ajouté.

 

"Pékin constituait, alors, une halte décisive dans l’histoire des relations algériennes", a poursuivi M. Lamamra ajoutant que le premier aéroport international étranger qui vit flotter le drapeau algérien fut celui de Pékin.

 

La célébration de l’anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques avec la Chine qui coïncide avec le 20 décembre de chaque année "n’est pas un évènement ordinaire ou protocolaire, mais plutôt une occasion de se remémorer un évènement historique exceptionnel dans l’histoire de l’Algérie contemporaine et l’histoire des relations de l’Algérie au plan international".

 

Auparavant, les deux ministres avaient planté un olivier au niveau du siège du ministère des Affaires étrangères, pour célébrer les relations unissant les deux pays notamment aux volets diplomatique et économique.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:45
source RFI

source RFI

 

22 décembre 2013 par Henri Weill -  Ainsi va le monde !

 

Au cœur de l’histoire figurent trois acteurs. La France, le Tchad et un homme aussi incontournable qu’ambigu : Idriss Deby. Qui ne doit d’être encore au pouvoir à Ndjamena qu’à l’intervention des troupes françaises de l’opération Epervier en février 2008, sans laquelle la rébellion l’aurait emporté. En retour et pour simplifier, disons qu’il a rendu un fier service aux troupes françaises au Mali (Serval), cinq ans plus tard.

 

L’ambition de M. Deby qui vient de fêter vingt-trois années de pouvoir (« accompagné » en 1990 par la France) est de faire de son pays une puissance régionale. Dans sa vision politique, la RCA est considérée comme une province tchadienne. Idriss Déby a ainsi mis naguère en place le président Bozizé (2003), avec l’accord de Paris, puis l’a lâché, vraisemblablement pour indocilité économique (enjeux pétroliers des bassins de Doseo et Salamat, au nord de la RCA). Puis il a donc, dix ans plus tard armé, financé la coalition Séléka qui a pris le pouvoir à Bangui en mars dernier.

 

Environ 10.000 ressortissants tchadiens vivraient à Bangui. Mais les Centrafricains originaires du nord du pays sont souvent considérés comme des Tchadiens, des « Arabes ». Auxquels il faut ajouter les Tchadiens de la Séléka et les soldats réguliers de l’armée tchadienne présents au sein de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique  (MISCA, interposition). En outre, des Tchadiens assurent la sécurité du président « intérimaire » Michel Djotodia et des chefs Séléka. Ce mélange rend confuse une situation déjà terriblement complexe : les représentants militaires d’Idriss Déby n’ont, selon de multiples témoignages, jamais hésité à fournir des tenues militaires tchadiennes ou des brassards de la FOMAC (Force d'Afrique centrale remplacée le 19 décembre par la MISCA) aux Séléka, qui ont ainsi conservé leur armement.

 

Nombreuses sont les voix, militaires ou diplomatiques françaises, humanitaires, centrafricaines, qui désormais s’élèvent pour dénoncer la responsabilité majeure d’Idriss Déby dans le chaos meurtrier. Une source évoque une réunion qui se serait tenue le 4 décembre dernier à l’ambassade du Tchad à Bangui, au cours de laquelle le chef de mission aurait transmis aux responsables Séléka, les consignes du président Déby en cas de renversement du pouvoir en RCA. Que l’on peut résumer par : « Menez alors la politique de la terre brûlée ! ». Selon cette source, les Français ne seraient pas ménagés. Et de conclure : « Qui vous dit que les balles qui ont tué les deux parachutistes n’étaient pas tchadiennes ? ».

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