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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:13
Centrafrique: la France n'obtient qu'un timide engagement de l'Europe

 

20 décembre 2013 Par RFI

 

A l'issue du second jour du sommet des dirigeants de l'UE à Bruxelles, François Hollande s'est déclaré satisfait du soutien apporté par ses partenaires européens sur la question de la Centrafrique. Mais les Européens se sont tout de même montrés très prudents et ont reporté la décision d'une mission commune à janvier 2014.

Avec notre envoyé spécial à Bruxelles, Guillaume Naudin

L'Europe se décidera donc à accompagner la France en Centrafrique, un peu ou un peu plus au mois de janvier, lors d'un Conseil des Affaires étrangères de l'Union européenne. Autrement dit, les chefs d'Etat et de gouvernement ont laissé la question à leurs ministres des Affaires étrangères et à une échéance ultérieure.

François Hollande peut présenter ce résultat comme une accélération des procédures européennes plutôt longues. Il ne faut pas oublier qu'il était venu chercher à Bruxelles un soutien un peu plus marqué de ses partenaires qui préfèrent donc jouer la prudence.

Soutien moral

Message reçu puisque le président français envisage désormais des missions humanitaires ou de santé. En tout cas, pas les missions les plus périlleuses pour d'éventuels renforts européens. La question des financements des opérations extérieures est, elle aussi, repoussée à plus tard.

Une certitude cependant : la chancelière allemande Angela Merkel a expliqué qu'il n'y aurait pas de financement rétroactif. Jusqu'à une éventuelle décision à venir, c'est donc la France qui assume seule le coût de sa participation à l'opération en Centrafrique. En attendant, elle devra donc se contenter d'un soutien que l'on qualifiera de « moral » de la part des Etats membres.

→ A (RE)LIRE : Jean-Yves Le Drian: en RCA, notre mission c’est le «désarmement impartial»

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 20:00
photo Thomas Goisque

photo Thomas Goisque

 

22 décembre 2013 18h46 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Plusieurs milliers de musulmans, sympathisants de l'ex-rébellion Séléka, ont manifesté dimanche à Bangui contre l'opération militaire française Sangaris, après la mort le matin même de trois combattants Séléka dans un accrochage avec des soldats français lors d'une opération de désarmement.

 

Dans l'après-midi, les manifestants se sont rassemblés dans le centre-ville de la capitale centrafricaine et ont ensuite marché pacifiquement sur une grande avenue vers le quartier musulman PK5, a constaté un vidéaste de l'AFP. La marche s'est déroulée sans incident.

 

Non à la France, Hollande criminel!, scandaient notamment les protestataires, qui entendaient dénoncer la partialité des militaires français déployés depuis début décembre en République centrafricaine (RCA), où ils tentent de mettre fin à des violences interreligieuses à grande échelle.

 

Dimanche matin, trois combattants Séléka avaient été tués dans un accrochage avec des soldats français, au cours d'une opération de désarmement des groupes armés dans un quartier nord de la ville, selon des sources concordantes. L'état-major français a refusé de s'exprimer sur le sujet jusqu'à présent.

 

L'incident avait provoqué une première manifestation de quelques dizaines de personnes, des sympathisants de l'ex-Séléka qui avaient bloqué une grande avenue allant à l'aéroport avant d'être dispersés par des policiers congolais de la force africaine en Centrafrique (Misca).

 

Près de 1.600 soldats français sont déployés en RCA, dont un millier à Bangui, dans le cadre de l'opération Sangaris, déclenchée le 5 décembre au plus fort d'une vague de violences entre chrétiens et musulmans qui a fait près d'un millier de morts.

 

Les militaires français tentent depuis lors de désarmer les belligérants. Ils ont neutralisé en priorité les combattants de l'ex-Séléka, aujourd'hui pour la plupart désarmés et cantonnés.

 

Privés de la protection de ces Séléka dans la rue, de nombreux musulmans sont furieux de l'action des soldats français, s'estimant laissés à la merci des atrocités des milices chrétiennes anti-balaka et des exactions des chrétiens, très majoritaires dans la capitale.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 19:45
Centrafrique: accrochage entre Séléka et armée française à Bangui

 

22 déc 2013 – maliactu.net

 

Trois combattants de l’ex-rébellion Séléka ont été tués dimanche au cours d’une opération de désarmement dans un quartier nord de Bangui, suscitant des manifestations d’hostilités de musulmans contre l’intervention militaire française.

 

Après une nuit ponctuée de tirs dans plusieurs quartiers, les soldats français, appuyés par des éléments de la force africaine (Misca), ont mené à l’aube une opération de désarmement dans le quartier de Yangato, proche de l’aéroport, selon des habitants.

 

Cette opération visait en particulier un groupe d’ex-Séléka (coalition de groupes armés musulmans au pouvoir depuis mars 2013) implanté sur place dans la partie musulmane du quartier, qui se revendique du pouvoir mais refuse d’être désarmé et cantonné.

 

Selon des résidents musulmans, un accrochage a opposé soldats français et ex-Séléka, coûtant la vie à trois combattants de l’ex-rébellion et en blessant plusieurs autres. L’incident n’a pas été confirmé de source militaire française. Interrogé à Paris, l’état-major français a refusé de répondre dans l’immédiat.

 

Dans l’après-midi, et suite à ces évènements, le chef de l’une des factions de la Séléka, Abacar Sabone, a accusé l’armée française d’avoir provoqué l’incident en ouvrant le feu sans sommation.

 

Les trois ex-rebelles ont été tués « alors qu’ils étaient armés, certes, mais ils n’avaient montré aucun hostilité envers les Français et n’ont pas fait usage de leurs armes », a affirmé M. Sabone, qui a accusé les Français d’être « partisans » dans leurs opérations de désarmement des groupes armés.

 

Suite à l’accrochage, des dizaines de manifestants musulmans pro-Séléka ont bloqué avec des pierres et des pneus l’avenue des Martyrs pour protester contre la présence des Français, a constaté l’AFP.

 

Ils ont dénoncé le désarmement en cours dans la capitale, qui, selon eux, laisse les musulmans à la merci de la vindicte populaire et des milices chrétiennes d’auto-défense « anti-balaka ».

 

« Nous ne voulons pas la France! »

 

« Nous ne voulons pas la France! Nous ne voulons pas l’opération Sangaris! La France est venue pour déstabiliser notre pays », criait l’un des protestataires à l’adresse des journalistes présents.

 

« C’est une opération sanguinaire, ils (les soldats français) veulent nous diviser, nous, Centrafricains. Ils nous imposent leur volonté pour nous faire tuer tous les jours. Qu’ils arrêtent! », vociférait un autre.

 

Des policiers congolais de la Misca ont tiré en l’air et fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, toujours selon des témoins. La situation était tendue dans le secteur, survolé à intervalles réguliers par un hélicoptère français.

 

Ailleurs dans la ville, la situation était apparemment calme, avec une activité plutôt au ralenti en ce jour de repos hebdomadaire. L’armée française et les forces de la Misca poursuivaient leurs patrouilles dans les rues.

 

Dans les paroisses et les temples, où l’on notait une forte affluence, le ton était à l’apaisement, aux appels à l’unité et à la réconciliation dans les sermons dominicaux. Principale nouvelle du jour: l’annonce que la messe du réveillon de Noël aura lieu de jour, vers 15H00, pour cause de couvre-feu.

 

Samedi soir, des détonations et des échanges de tirs avaient résonné pendant près d’une heure en provenance des quartiers PK12 et PK5, dans le nord de la ville.

 

Près d’un millier de personnes ont été tuées depuis le 5 décembre à Bangui et en province dans des violences entre chrétiens et musulmans, selon Amnesty International. La plupart des victimes ont été tuées dans des représailles de la Séléka, mais également dans les attaques et atrocités des milices anti-balaka.

 

Ces violences ont précipité l’intervention militaire de la France, qui tente depuis lors de désarmer les belligérants et opère en appui à la Misca, forte de 3.700 militaires.

 

Après un répit de quelques jours, les incidents ont repris depuis jeudi soir, éclatant de façon intermittente dans plusieurs quartiers où les tensions intercommunautaires restent vives.

 

La situation est extrêmement volatile dans la capitale centrafricaine, avec la psychose d’incursion de milices et groupes armés, une haine confessionnelle omniprésente et d’innombrables rumeurs qui courent les quartiers, où beaucoup craignent un nouvel embrasement.

 

Avec 1.600 hommes dans tout le pays, dont un millier à Bangui, l’armée française a neutralisé en priorité les combattants de l’ex-Séléka, aujourd’hui pour la plupart désarmés et cantonnés. Ces ex-rebelles venus du nord de la RCA, parmi lesquels des mercenaires tchadiens et soudanais, ont fait régner la terreur pendant des mois dans Bangui où ils ont perpétré de nombreuses exactions sur la population très majoritairement chrétienne.

 

Privés de la protection de ces Séléka dans la rue, de nombreux musulmans sont furieux de l’action des soldats français, s’estimant laissés à la merci des atrocités des milices chrétiennes « anti-balaka ».

 

Les militaires français, qui ne cessent de réaffirmer leur « impartialité », tentent désormais de désarmer les « anti-balaka » et d’essayer de contenir la soif de vengeance des habitants contre les ex-Séléka et les civils musulmans qui leur sont assimilés.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 19:45
photo EMA

photo EMA

 

22 décembre 2013 à 18:38 Par RFI

 

De nouveaux échanges de tirs ont éclaté, ce dimanche 22 décembre 2013 au matin, entre les forces étrangères, françaises et africaines, et d'ex-rebelles de la Seleka, à Bangui. Ces coups de feu ont été suivis par des manifestations hostiles aux opérations de désarmement menées par les forces françaises et la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique), dans un quartier tout proche de l'aéroport, le quartier Yangato. En début de soirée, plusieurs milliers de musulmans se sont réunis pour manifester contre l'opération française.

Difficile de savoir ce qui a mis le feu aux poudres. Les forces françaises Sangaris et la Misca patrouillaient dans le quartier Yangato à la recherche de fauteurs de troubles, comme cela se passe tous les jours à Bangui. Selon plusieurs sources, c'est une patrouille française qui aurait d'abord essuyé des tirs d'individus armés non identifiés. S'en sont suivis des échanges de tirs nourris.

 

A (RE)LIRE: Centrafrique: une économie dévastée

 

Des renforts ont été envoyés sur place et notamment un hélicoptère français de combat. « Il y a une mauvaise interprétation des opérations menées par les forces internationales », explique l'un des porte-parole de la Misca, ajoutant que la situation était tendue et que n'importe quel incident pouvait mettre le feu aux poudres.

 

Des milliers de musulmans manifestent

Les habitants de ce quartier, proches de l'ex-rébellion Seleka, ont ensuite manifesté, brûlant des pneus et installant des barrages. « Ils pensaient qu'eux seuls étaient visés par ces opérations et pas les autres, les anti-balakas », raconte encore ce porte-parole de la Misca. Les troupes françaises et africaines ont dû boucler plusieurs axes dans le quartier Yangato, mais aussi Malemaka pour arriver à ramener le calme.

Dans l'après-midi, des manifestants musulmans se sont rassemblés dans le centre-ville et ont ensuite marché pacifiquement sur une grande avenue vers le quartier musulman PK5. « Non à la France », « Hollande criminel ! », scandaient notamment les protestataires, qui entendaient dénoncer « la partialité » des militaires français déployés en Centrafique. La marche s'est déroulée sans incident.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 19:45
Centrafrique: la Misca prête à dialoguer avec les mouvements anti-balaka

 

22 décembre 2013 Par RFI

Alors que la situation reste toujours volatile à Bangui, avec de nouvelles violences ce samedi 21 novembre, le président centrafricain, Michel Djotodia a renouvelé sa proposition de dialogue avec les mouvements anti-balaka. La Misca, la Mission internationale en Centrafrique, se dit elle aussi prête à rencontrer ces groupes autodéfense et même à engager une médiation pour mettre fin aux violences qui secouent le pays, selon le chef de la mission, le général Mokoko.

 

Une rencontre, un dialogue peut-être, avec la Misca. Mais pas question d'accepter une médiation de la mission africaine avec le pouvoir à Bangui. C'est ce qu'expliquent les commandants anti-balaka que RFI a pu joindre dans la capitale. Pour ces commandants et les militaires qui y sont associés, il est impossible d'avoir des contacts, même indirects, avec les membres de l'ancienne rébellion Seleka. Ils assurent d'ailleurs ne jamais avoir été contactés par le président de la transition et son équipe.

 

A (RE)LIRE: Centrafrique: une économie dévastée

 

Pas question de dialoguer avec ces « terroristes » ou ces « génocidaires », selon les mots de ces commandants. Michel Djododjia doit partir, c'est ce que tous posent comme préalable avant de déposer les armes.

 

Méfiance vis-à-vis de la mission africaine

Ils demandent également le départ du contingent tchadien de la Misca, accusé de commettre des exactions à Bangui, ou encore d'avoir mis la Seleka au pouvoir. La présence de ces militaires tchadiens au sein de la Misca crée d'ailleurs une certaine méfiance vis-à-vis de la mission africaine.

Quelques-uns vont même jusqu'à l'accuser d'être à la solde de Ndjamena et refusent le principe d'une rencontre avec son chef, le général Mokoko. Mais pour la plupart de ces chefs anti-balaka, la Misca reste un interlocuteur valable pour trouver une solution à la crise et ramener la paix dans le pays.

 

La Misca se réorganise

Sur le plan militaire, depuis le regain de tension jeudi dernier dans la capitale centrafricaine, les troupes françaises ont augmenté leurs patrouilles, alors que la Misca - elle - a revu son organisation à Bangui.

Huit arrondissements à Bangui, huit secteurs pour la Misca. L'idée, c'est de créer une plus grande proximité entre les populations de la capitale et les troupes de mission, pour leur permettre de pouvoir plus facilement faire appel à ces contingents en cas d'explosion de violence et de réduire les distances pour les patrouilles et donc de les multiplier. Le général Martin Tumenta Chomu est le commandant militaire de la Misca

« Chaque secteur est attribué à un commandant d'unité. Les huit arrondissements sont sous les ordres de détachements congolais et de détachements burundais, l'ensemble faisant plus de 2 000 hommes. C'est donc un dispositif assez cohérent. »

Plus de cohérence, plus d'efficacité, c'est ce qu'espère la misca qui, depuis vendredi, teste ce nouveau dispositif. Un dispositif qui devrait également permettre d'améliorer la coordination entre les contingents africains mais aussi la Misca et les troupes françaises de l'opération Sangaris. Ce manque de coordination, estime-t-on côté français, comme du côté de la mission africaine, explique en partie pourquoi l'insécurité persiste à Bangui malgré le déploiement de près de 3 500 soldats étrangers.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 17:45
Quatre soldats américains blessés au Soudan du Sud

 

22 décembre 2013 Par RFI vec Jean-Louis Pourtet - correspondant à Washington

 

Trois avions militaires américains venus évacuer des ressortissants américains travaillant pour les Nations unies à Bor, à 250 km de la capitale Juba, ont été la cible de tirs d’armes légères qui ont blessé quatre soldats.

 

Les trois avions s’apprêtaient à atterrir à Bor samedi pour évacuer une quarantaine de ressortissants américains lorsqu’ils ont été pris sous le feu de tireurs non identifiés, a confirmé le Pentagone.

 

Quatre des militaires participant à la mission ont été blessés dont l’un grièvement. Les trois appareils sont repartis vers l’Ouganda et les blessés ont été transférés à bord d’un vol pour Nairobi où ils sont maintenant soignés. Les Etats-Unis avaient évacué de Juba jeudi 450 de leurs ressortissants.

 

La situation au Soudan du Sud est devenue très préoccupante pour Washington qui s’est beaucoup investi diplomatiquement pendant des années pour aider le pays à devenir indépendant.

 

Le président Obama s’est dit inquiet pour l’avenir de la jeune nation : « Le Soudan du Sud, a-t-il déclaré, est au bord du précipice. Les récents combats menacent de la ramener aux jours les plus sombres de son passé. »

 

Vendredi, le département d’Etat a dépêché sur les lieux son envoyé spécial dans la région, l’ambassadeur Donald Booth, alors que John Kerry exhortait les dirigeants à ramener le calme en maîtrisant les groupes armés sous leur contrôle et à cesser d’attaquer les civils.

 

Susan Rice qui dirige le Conseil national de sécurité a adressé un message identique demandant aux Soudanais du Sud d’opter pour la paix « pour eux-mêmes et pour leurs enfants ».

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 14:45
République centrafricaine: une situation toujours très difficile pour les troupes d'interposition

 

22 décembre 2013 Par RFI

 

La situation est toujours difficile à Bangui. De nouveaux tirs ont été en effet entendus dans la capitale, samedi. La mission internationale en Centrafrique (Misca) se dit donc prête à rencontrer les groupes d'autodéfense anti-balaka et même à engager avec eux une médiation pour mettre fin aux violences qui secouent le pays. Des violences qui font réagir Kinshasa : la RDC a décidé, samedi, d'envoyer un contingent de 850 hommes en RCA. Et cela, au moment où le Tchad, qui dispose déjà de militaires sur place, appelle à ne pas confondre ceux-ci avec les « mercenaires » qui ont soutenu Michel Djotodia lors de sa prise de pouvoir.

 

Alors que la situation reste toujours volatile à Bangui, avec de nouveaux tirs dans la capitale hier, le président centrafricain, Michel Djotodia a renouvelé sa proposition de dialogue avec les mouvements anti-balaka. La Misca, la mission internationale en Centrafrique se dit, elle aussi, prête à rencontrer ces groupes d'autodéfense et même à engager avec eux une médiation pour mettre fin aux violences qui secouent le pays.

 

Jean Marie Michel Mokoko, chef de la Misca (01:04)
 
 

La République démocratique du Congo annonce l'envoi d'un bataillon de 850 hommes en Centrafrique pour intégrer la Misca. C'est ce qu'a annoncé Kinshasa, hier samedi 21 décembre. Un effort important alors que les FARDC font déjà face dans l'Est du congo et dans la province du Katanga à des dizaines de groupes armés. Pourquoi ? C'est la question que RFI a posé à Lambert Mendé, le porte-parole du gouvernement congolais. Pour lui, la RDC est « affectée » par la situation en République centrafricaine.

 

Lambert Mendé, porte-parole du gouvernement de la RDC (00:53)

La situation en Centrafrique a été également commentée, samedi 21 décembre, par le président tchadien Idriss Déby à Bongor, dans le sud du Tchad, où il se trouve pour célébrer les 23 ans de son arrivée à la tête du pays. Alors que les forces tchadiennes en intervention en République centrafricaine dans le cadre de la Misca ont perdu un soldat suite à une attaque des anti-balaka, mercredi, le président tchadien appelle les Centrafricains à ne pas confondre les mercenaires tchadiens qui ont soutenu Michel Djotodjia aux forces tchadiennes qui interviennent sous le mandat de l’Union africaine.

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 14:45
France/RCA : le 1er régiment de hussards parachutistes en Centrafrique

Des VBL sur les pistes africaines entre Bouar et Bossembélé (RCA) Photo Olivier Fourt / RFI

 

22 décembre 2013 Par Olivier Fourt

 

L’intervention française en République centrafricaine entre dans sa troisième semaine. De retour de Centrafrique, Olivier Fourt s’est intéressé au travail de l’escadron d’aide à l’engagement, partie du 1er RHP de Tarbes, qui a notamment reconnu l’axe routier reliant Bouar dans l’ouest du pays, à Bangui. Une unité qui multiplie aussi les patrouilles dans Bangui, la capitale centrafricaine.

France/RCA : le 1er Régiment de hussards parachutistes (RHP) en Centrafrique (02:23)
 
 
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro

 

19/12/2013 Sources : EMA

 

Le 14 décembre 2013, le colonel Alexis Uhrich, chef de corps du 68e régiment d’artillerie d’Afrique, a pris le commandement du camp de formation de Koulikoro à la suite du colonel Philippe Testart, chef de corps du 1errégiment d’infanterie.

 

La cérémonie de transfert d’autorité était présidée par le colonel Felix Garcia Cortijo (Espagne), adjoint au général commandant la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Cette cérémonie a achevé un mandat de 4mois marqué par la formation des bataillons Elou et Sigui, soit environ 1 400 militaires maliens.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro
EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
Tchad : Transfert d’autorité sur le détachement Épervier d’Abéché

 

19/12/2013 Sources : EMA

 

Le 9 décembre 2013, le lieutenant-colonel Francis Liebgott a pris le commandement du détachement de l’opération Épervier à Abéché, lors d’une cérémonie officielle qui s’est déroulée sur le camp « capitaine Michel Croci ». Il succède ainsi au lieutenant-colonel Fabrice Chapuy.

 

Le colonel Paul Peugnet, commandant de la force Épervier (COMANFOR), a présidé la cérémonie de transfert d’autorité (TOA). Son Excellence Monsieur le gouverneur du Ouaddaï a assisté à la cérémonie. Elle s’est déroulée en présence de nombreuses autorités civiles et militaires tchadiennes et françaises.

 

Désigné par le COMANFOR, le commandant du détachement (COMDET) exerce le commandement tactique sur le personnel et les matériels positionnés à Abéché et les renforts éventuels mis en place. Il est également son représentant auprès des autorités locales d'Abéché.

 

Pendant les six prochains mois le lieutenant-colonel Francis Liebgott commandera le détachement à Abéché, deuxième emprise de la force Épervier par ses effectifs. Le camp  « Croci » compte plus d’une centaine de militaires qui assurent quotidiennement des missions opérationnelles et de soutien au profit de l’ensemble de la force.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont en mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : Transfert d’autorité sur le détachement Épervier d’Abéché
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
FFDj : détachement d’instruction opérationnelle en Ouganda

 

19/12/2013 Sources : EMA

 

Du 24 octobre au 23 novembre 2013, une vingtaine de militaires du 5e régiment interarmes d’Outre-mer (5e RIAOM) et de la Direction InterArmées du Service de Santé (DIASS), a mené un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces de défense ougandaises (Uganda People Defence Force - UPDF), en coordination avec l’African Contingency Training Assistance (ACOTA).

 

Le détachement FFDj a été projeté en Ouganda pour former le bataillon ougandais UGABAG XIII (Uganda Battle Group XIII),  qui armera la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM). Réalisées depuis 2006 par les FFDj, cette formation opérationnelle s’inscrit dans le cadre de la coopération militaire régionale destinée à soutenir la mise en place des brigades de la Force africaine en attente (FAA). 

 

Cette formation se divise en deux parties : un module individuel, avec les actes réflexes et élémentaires du combattant, et un module collectif, de niveau section et compagnie. Elle est organisée en 5 modules d’instruction :

-    « Weapons » : connaître l’armement individuel et collectif en vigueur dans l’UPDF et la protection des civils ;

-    « Close Quarters Marksmanship » : s’équiper et utiliser son arme ;

-    « Map navigation » : s’orienter et rendre compte ;

-    « Movement » : se déplacer, communiquer aux gestes, lancer une grenade ;

-    « First Aid » : connaître les règles d’engagement et la gradation de la force, et savoir porter les premiers secours au combat.

 

La cérémonie marquant la fin du DIO français a eu lieu le 22 novembre 2013 en présence du général Wamala, commandant l’UPDF, de Madame Sophie Makame, ambassadrice de France en Ouganda et du général de brigade aérienne Joël Rode, commandant les FFDj et représentant l’amiral Guillaud, chef d’état-major des armées.

Chaque année, les FFDj conduisent des DIO au profit des forces ougandaises. En 2013, elles ont ainsi formé près de 5300 militaires ougandais.

 

Dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDj participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj animent la coopération opérationnelle régionale visant à soutenir les partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix.

FFDj : détachement d’instruction opérationnelle en Ouganda
FFDj : détachement d’instruction opérationnelle en Ouganda
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
Piraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes

 

20/12/2013 Sources : EMA

 

Le 15 décembre 2013, au large de Berbera, port principal du Somaliland, le transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco, déployé dans le cadre de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, a accueilli à son bord, la première rencontre entre Monsieur Abdirahman Abdillahi Ismail Zeylai, vice-président du Somaliland, et Etienne de Poncins, chef de la mission civile de l’Union Européenne pour le renforcement des capacités maritime en Afrique de l’Est et Océan Indien  (EUCAP Nestor).

 

Cette rencontre, organisée conjointement par les missions européennes Atalante et EUCAP Nestor, s’inscrit dans le cadre de l’approche globale menée par l’Union Européenne afin de soutenir les pays de la Corne de l’Afrique dans le renforcement de leurs capacités maritimes.

 

 Cette réunion était organisée à bord du Siroco,bâtiment de commandement de la TF 465 depuis le 06 décembre 2013.

 

A bord du Siroco, le contre-amiral Bléjean, commandant la force navale européenne, a accueilli la délégation Somalilandaise. Il leur a présenté les capacités militaires engagées par l’Union Européenne dans le cadre de l’opération Atalante ainsi que la stratégie mise en œuvre pour lutter contre la piraterie dans cette région de la corne d’Afrique.

 

Lors des échanges qui ont suivis, Monsieur de Poncins, a confirmé un renforcement de la coopération avec le Somaliland dans le cadre de la mission EUCAP Nestor. Il se traduira par le développement des actions menées  dans les domaines de la surveillance des approches maritimes et des moyens locaux de lutte contre la piraterie. A ce titre, monsieur de Poncins a notamment confirmé l’installation prochaine d’un bureau de la mission EUCAP Nestor à Hargeysa, capitale du Somaliland. Afin d’améliorer leur capacité à sécuriser leurs approches maritimes, les autorités locales ont également exprimé leur intérêt pour un renforcement  de leurs interactions avec la force Atalante.

 

A l’issue de cette journée, M. de Poncins, chef de la mission EUCAP Nestor a remercié l’ensemble des acteurs qui ont permis la réalisation de cette rencontre.

 

Il s’agissait de la troisième action organisée conjointement par les missions européennes Atalante et EUCAP Nestor auprès des autorités régionales et la première menée sous commandement français de la force Atalante.

 

Lancée par l’Union européenne en 2012, la mission civile EUCAP Nestor a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région sur des problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie.

 

Depuis le 6 décembre 2013, la France a le commandement de la Task Force (TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

Piraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennesPiraterie : rencontre entre les autorités du Somaliland et les missions européennes
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:45
Sangaris : patrouille dans le quartier de Boy-Rabé

 

 

20/12/2013 Sources : EMA

 

Le 17 décembre 2013, environ 300 militaires français de la force Sangaris ont été engagés dans une opération de sécurisation dans le quartier de Boy-Rabé, au nord-est de Bangui.

 

L’objectif de cette patrouille, était de contrôler l’application des mesures de confiance dans ce quartier.

 

Au cours de cette patrouille, la situation est restée calme et aucun incident n’est intervenu. Trois jours auparavant, des échanges de tirs avaient eu lieu dans ce quartier et un habitant a signalé la présence d’une roquette antichar devant chez lui. La section d’infanterie a immédiatement procédé à la sécurisation de la zone, afin d’appuyer une équipe EOD (Explosive Ordonance Disposal) qui est intervenu pour neutraliser l’engin.

 

 Les militaires de l’opération Sangaris mènent quotidiennement ce type de patrouille afin de poursuivre le contrôle de la bonne application des mesures de confiance et réduire ainsi le niveau des violences intercommunautaires.

 

 Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA ainsi que son déploiement opérationnel.

Sangaris : patrouille dans le quartier de Boy-Rabé
Sangaris : patrouille dans le quartier de Boy-RabéSangaris : patrouille dans le quartier de Boy-Rabé
Sangaris : patrouille dans le quartier de Boy-RabéSangaris : patrouille dans le quartier de Boy-Rabé
Sangaris : patrouille dans le quartier de Boy-RabéSangaris : patrouille dans le quartier de Boy-Rabé
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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 10:45
RCA: la MISCA renforcée par 850 soldats de RDC

 

22.12.2013 par Philippe Chapleau – Lignes de Défense

 

La République démocratique du Congo a décidé d’envoyer huit cent cinquante militaires en République centrafricaine dans le cadre de la MISCA, selon le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende. Ces soldats de l’armée congolaise se rendront en Centrafrique "dans quinze jours au maximum". Ils participeront à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca). Cette projection constitue une première pour l’armée congolaise qui n’a jamais participé à une mission internationale de maintien de paix.

 

Ces soldats de RDC vont opérer aux côtés de leurs 500 camarades congolais (Brazzaville) du Groupement de paras commandos déjà déployés en RCA et qui ont perdu un soldat le 5 décembre, à Bossangoa. A noter que la MISCA est commandée par le Congolais Jean-Marie Michel Mokoko.

 

Les effectifs de la MISCA:

- Cameroun: 500

- Gabon: 500

- RDC: 85O à venir

- Burundi: 850

- Rwanda: effectifs non communiqués

- Congo Brazzaville: 500

- Tchad: 850

- Guinée équatoriale: 200

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 21:45
Carte : MAE, Centre crise, 18/11/2013. En rouge, zone fortement déconseillée

Carte : MAE, Centre crise, 18/11/2013. En rouge, zone fortement déconseillée

 

16 décembre 2013 par Thomas Flichy - libertepolitique.com

 

La guerre qui désole actuellement la République centrafricaine est inséparable de la longue histoire de ce territoire-refuge, faisant la transition entre le désert et la forêt équatoriale.

 

DEPUIS LE XVIe siècle, la Centrafrique se présente comme un territoire-refuge pour les populations chrétiennes venant du Soudan, du Tchad ou encore du Nigéria. Depuis des siècles, les populations du Nord se livrent en effet à des raids militaires à la recherche d’esclaves et de butin. C’est le cas du royaume de Ouaddaï, fondé au XVIIe siècle, qui étend son influence jusqu’au fleuve Chari en ravageant périodiquement ses rives.

Avec la colonisation française, les différends sont partiellement gelés. Pourtant, l’Oubangui-Chari demeure un territoire imparfaitement maîtrisé, une grande partie de ses espaces restant incontrôlée.

Depuis l’indépendance, la Centrafrique a retrouvé son instabilité antérieure. Dans ces circonstances, parler d’« État failli » serait un contresens dans la mesure où aucun État n’a jamais véritablement existé, les affrontements ethniques et religieux contemporains ne faisant que révéler la fragilité d’une frontière désarmée, vulnérable à toutes les agressions.

 

La guerre vise-t-elle l’accaparement des ressources locales ?

On pourrait dire à l’inverse que la guerre civile rend impossible l’exploitation des richesses locales. La République centrafricaine dispose d’importantes richesses agricoles, mais également minières, qu’il s’agisse de l’or, des diamants du pétrole ou de l’uranium.

Dans les années 1960, un gisement de bauxite avait été découvert à Bakouma par le Commissariat à l’énergie atomique. Cet uranium a intéressé le Japon, la Chine, l’Afrique du Sud mais aussi la France. Toutefois, plusieurs attaques ont obligé les compagnies privées à en différer l’exploitation.

Aujourd’hui, le drame humanitaire qui jette les réfugiés sur les routes rend tout redressement économique improbable.

 

Comment stabiliser la Centrafrique ?

D’un point de vue géopolitique, il sera très difficile de stabiliser la République centrafricaine sans l’aide du Tchad, qui joue un rôle majeur dans la sous-région. N’Djamena dispose en effet de réels moyens de pression sur les milices Séléka qui ravagent la Centrafrique depuis plusieurs mois.

Les opérations « Sangaris » et « Serval », sont à cet égard complémentaires.

La France n’a pas voulu intervenir rapidement en Centrafrique dans la mesure où le Tchad était un bon allié. Il a soutenu activement l’opération « Serval », un important contingent de soldats tchadiens ayant été dépêché au Mali afin d’appuyer les opérations françaises.

Après la chute de Bozizé toutefois, la France a volé au secours du Tchad et de la Centrafrique. Elle a donc pu proposer ses services en douceur, sans froisser pour autant, son allié tchadien. 

 

Thomas Flichy est chercheur au CREC-Centre de recherche des écoles de Coëtquidan, professeur à l'ESM de Saint-Cyr.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 19:45
Opération « Sangaris » en Centrafrique


20.12.2013 par Thomas Goisque

Dans les rues de Bangui, la capitale centrafricaine en proie à des violences intercommunautaires, les militaires français ont reçu de l’ONU la délicate mission de désarmer les milices et de ramener un semblant de calme afin de préparer les élections.
Mais la poudrière reste prête à exploser à tout instant…


C’est l’opération Sangaris.

Un reportage à découvrir
ICI

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 14:19
Sangaris : transformation de la FOMAC en MISCA

 

20/12/2013 09:01 Sources : EMA

 

Le 19 mars 2013, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), force de l’Union Africaine, a officiellement pris le relais de la Force multinationale des Etats d’Afrique Centrale (FOMAC).

 

La force de la MISCA s’appuie sur le dispositif de l’ex-FOMAC, dont les effectifs sont déjà déployés sur l’ensemble du territoire. La force Sangaris continue de favoriser la montée en puissance et le déploiement opérationnel de la MISCA, dont un tiers des effectifs est actuellement stationné en dehors de Bangui. Le contingent de cette force continue à se renforcer, ayant déjà atteint le volume de 3700 militaires et policiers.

 

Actuellement, la majeure partie des 1600 militaires français engagés dans l’opération Sangaris sont déployés à Bangui. Des éléments français présents sur le sol camerounais vont rejoindre Bangui dans les prochains jours afin d’effectuer la relève de l’échelon d’urgence qui avait été engagé le 6 décembre dernier.

 

La force Sangaris poursuit avec la MISCA le contrôle des mesures de confiance et, si nécessaire, le désarmement de l’ensemble des éléments armés qui n’ont pas déposé les armes. Elle agit de façon impartiale conformément aux mesures énoncées et relayées par l’autorité de transition le 7 décembre. Depuis le 13 décembre, un certain apaisement a été constaté à Bangui, bien que la situation reste complexe et volatile. Aujourd’hui, la majorité des groupes armés qui faisaient régner la terreur appliquent les mesures de confiance et  ont accepté la logique de cantonnement. Les opérations sont ainsi entrées dans une nouvelle phase visant à aller à la rencontre de la population et de l’ensemble des acteurs locaux, afin de rétablir le dialogue et de leur expliquer le but de l’opération Sangaris.

 

D’un point de vue humanitaire, la population vient toujours chercher la protection d’entités extérieures parmi lesquelles les forces françaises. C’est le cas sur l’aéroport de M’Poko avec un volume de déplacés qui peut atteindre, la nuit, jusqu’à 30 000 réfugiés. Seule la baisse du niveau de violence en ville pourra permettre aux populations de regagner leurs habitations.

 

Au Nord, dans la région de Bossangoa et de Bozoum, les militaires français sont présents et poursuivent leurs patrouilles aux côté des forces de la MISCA.

 

Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA et son déploiement opérationnel.

Sangaris : transformation de la FOMAC en MISCASangaris : transformation de la FOMAC en MISCA
Sangaris : transformation de la FOMAC en MISCA
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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 14:10
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre

 

20/12/2013 08:49 Sources : EMA

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont environ 30 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Samedi 14 décembre, un véhicule piégé a explosé devant  les locaux de la Banque malienne de solidarité (BMS) causant la mort de deux soldats de la MINUSMA et faisant trois blessés graves parmi la MINUSMA et les forces de sécurité maliennes. Les unités de la force Serval ont apporté leur soutien aux forces en présence en réalisant l’évacuation sanitaire des trois blessés par Casa Nurse vers le groupement médico-chirurgical (GMC) en engageant  une équipe EOD (Explosive Ordonance Disposal) pour contribuer à la sécurisation de la zone.

 

Le 15 décembre a eu lieu le deuxième tour des élections législatives sur tout le territoire malien, marquant la fin d’un cycle visant à ramener les conditions d’une normalisation de la vie politique au Mali.  La sécurisation de ces élections était assurée par les forces de sécurité maliennes, appuyées par les forces de la MINUSMA. Parallèlement à ce dispositif, les unités françaises étaient en mesure de soutenir les forces concourantes avec une Quick Reaction Force (force de réaction rapide) tout en poursuivant leurs missions face aux groupes armées terroristes. L’allègement de la force Serval, qui avait marqué un palier pour couvrir la période des élections législatives, va ainsi pouvoir reprendre progressivement.

 

Le 16 décembre, le bataillon tchadien de la MINUSMA s’est installé dans la ville de Kidal. Les soldats tchadiens sont désormais stationnés dans le camp de la MINUSMA, à proximité du gouvernorat. Ces unités ont d’emblée participé aux opérations de sécurisation de Kidal.

 

Le 17 décembre, des investigations ont été menées par une équipe EOD de la force Serval à la suite des cinq explosions entendues la veille à Kidal et qui n’avaient fait aucune victime. Parallèlement à Gao, les EOD du GTIA Korrigan ont neutralisé une roquette de 122mm découverte par les FAMA lors d’une patrouille.

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre
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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:45
SAAF receives Gripen support contract

 

20 December 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

South African armaments acquisition agency Armscor has finally awarded Saab a support contract for the South African Air Force’s 26 Gripens. The SEK 180 million (R285 million) contract will see Saab support the Gripen fleet to 2016.

 

Saab said that the operations of the Gripen fighter in South Africa have previously been supported by Saab through short-term interim support contracts. However, since April the SAAF had no Gripen support contracts at all. The Air Force did hands on maintenance work, but it is not good for the aircraft to fly for extended periods without proper maintenance and support.

 

“The steady state support contract that has now been signed between Saab and Armscor enables Saab to conduct support operations in a sustainable manner with a long-term horizon, with high efficiency and availability,” the Swedish company said.

 

Through the steady state support contract, typical support services like engineering support, maintenance, repair and overhaul and spares replenishment will be carried out. The contract also includes technical publications amendment services.

 

"Signing of the steady state support contract marks the start of a deeper and extended relationship between Saab, Armscor and the South African Air Force. The Gripen operation climbs out of testing and delivery phase with ad hoc, short-term support efforts into a real sustained South African fighting force, constantly ready and supported by Saab,” said Magnus Lewis-Olsson, head of Saab’s market area Sub-Saharan Africa.

 

South Africa ordered 28 Saab Gripen C & D advanced light fighter aircraft in 1999 as part of the Strategic Defence Procurement Package aka “arms deal”. The order was later trimmed to 26. By August 2011, the SAAF had spent R151 million on Gripen support.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:45
RAF evacuates Britons from South Sudan

A Royal Air Force C-17 Globemaster aircraft at RAF Brize Norton (library image) [Picture: Senior Aircraftman Neil Chapman, Crown copyright]

 

19 December 2013 Foreign & Commonwealth Office and Ministry of Defence

 

RAF aircrew made a daring precision landing at an airfield in South Sudan to rescue British citizens fleeing turmoil in the African state.

The pilot of a giant C-17 Globemaster aircraft safely touched down earlier today (Thursday) despite a crashed civilian airliner obstructing the runway.

At just after 3am the 266 tonne transport took off from RAF Brize Norton in Oxfordshire at the request of the Foreign and Commonwealth Office (FCO) who are co-ordinating the evacuation of UK nationals and others.

However, after a 9-hour flight, covering nearly 3,500 miles, the aircrew faced an unexpected challenge when approaching the airport at the South Sudanese capital Juba.

Earlier, a civilian 737 airliner had slewed to a halt 2 thirds of the way down the runway after its nose wheel collapsed.

The crashed aircraft was in the process of being made safe by airport emergency services as the RAF C-17 made its approach.

A Royal Air Force C-17 Globemaster aircraft
A Royal Air Force C-17 Globemaster aircraft photographed during an international operation (library image) [Picture: Corporal Mark Webster, Crown copyright]

Officer Commanding 99 Squadron, Wing Commander Stuart Lindsell, said:

We practice short landings in training but getting down on a runway with a crashed aircraft taking up a large part of it would really concentrate the mind and is way outside what we would normally expect.

I think it’s fair to say that this C17 captain and his crew have had 1 of the toughest days anyone on this squadron has had since we were stood up 12 years ago.

It’s not just the aircrew but the RAF Regiment who provided protection on the ground, the movers who helped get the passengers on board, the medics and the engineers, all of them have all performed brilliantly and I’m extremely proud of them.

Wing Commander Lindsell, himself a C 17 pilot, said 99 Squadron were used to being on high alert but that the South Sudan mission had come at very short notice with the aircraft successfully completing its first flight within 24 hours of the order being issued.

A Royal Air Force C-17 Globemaster aircraft
A Royal Air Force C-17 Globemaster aircraft photographed at Evreux Airbase near Paris, France, before embarking French equipment and troops to deploy to Mali, Africa, earlier this year [Picture: Senior Aircraftman Dek Traylor, Crown copyright]

On board the RAF aircraft were medics, force protection and air movements personnel, and FCO officials whose job was to assist people wanting to leave the country.

The C-17 is designed to carry out high angle, steep approaches at relatively slow speeds, which allows it to operate into small airfields in austere conditions with short, narrow runways.

These capabilities, and its long range, make it ideal for humanitarian missions which it has proved in the past year delivering aid to Typhoon victims in the Philippines and transporting military equipment to Mali and the Central African Republic.

The aircraft picked up 182 passengers including Britons, Commonwealth and EU citizens, who were quickly loaded before the short onward flight to Entebbe in Uganda.

The RAF’s Chief of Staff for Operations, Air Vice-Marshal Sean Reynolds, said:

This again demonstrates the Royal Air Force’s ability to react swiftly and effectively to protect and assist British people worldwide.

Throughout 2013, wherever there has been an issue demanding a UK response, there has been an RAF aircraft.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:45
Feature: the SANDF in 2013

 

 

20 December 2013 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

When those in overall command of South Africa’s military, from Commander-in-Chief President Jacob Zuma, his Defence and Military Veterans Minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula and SA National Defence Force (SANDF) Chief General Solly Shoke, review the force’s performance over the past 12 months it should result in more than a certain amount of introspection.

 

There was both good and bad for all four arms of service with the bad, in the form of body bags arriving at AFB Waterkloof, the most extreme.

 

On the good side, sterling performances by South African air- and ground-based elements deployed in the troubled Democratic Republic of Congo (DRC) showed the SANDF still has it what it takes.

 

While the men and women in uniform, as well as the civilian component of the SANDF, by and large acquitted themselves reasonably and in certain cases, exceptionally, well of the tasks assigned them, there are areas for concern.

 

The sight of body bags being carried off the cargo ramp of a 28 Squadron C-130BZ at the end of March brought home forcibly just what the cost of South African foreign policy could be. The 13 troops from 44 Parachute Regiment members who died in the Battle for Bangui were later joined on the fatality list by two more Regiment members who succumbed to wounds sustained in the Central African Republic.

 

These 15 deaths served as a timely reminder of the need for proper planning, in terms of logistic support, as well as the importance of good intelligence.

 

Shoke subsequently indicated the lessons learnt in Bangui would be taken to heart and they were when officers involved there assisted with training of the South African contingent that is now part of the UN’s first ever Force Intervention Brigade (FIB) in the DRC.

 

The plus side of the ledger was be bolstered by two specific performances, again both beyond South Africa’s borders.

 

In the DRC a SANDF sniper racked up what is considered by experts to be one of the longest successful kill shots and the home-grown Rooivalk combat support helicopter proved to be too much for the M23 rebel group, which has long been a thorn in the side of FARDC (DRC government forces) and the UN Mission in that country.

 

A single successful sortie by a pair of 16 Squadron Rooivalks is viewed by military observers as the turning point that led to the M23 retreating. It also marked the Rooivalk’s first ever combat since the helicopter entered service with the SA Air Force.

 

While the SANDF has yet to officially comment on the more than two kilometre shot by the South African sniper deployed as part of the FIB, military watchers said it was the sixth longest confirmed successful sniper shot in military history.

 

Equipment-wise, the SA Army will be breathing much easier now that all the paperwork is finally completed and Denel Land Systems can start production of its long-awaited replacement for the Ratel infantry fighting vehicle: the Badger.

 

The first of 238 Badgers will be delivered to the landward arm of service in 2015 with the final vehicle’s delivery date currently set for 2022. Sadly, the delay in finalisation of the production contract has meant a drop of 56 in the number of Badgers to be built.

 

By all accounts the Navy has coped with its problems of manpower, platforms and a shortage of finance. While it did not take part in the year’s major naval event – the Royal Australian Navy International Fleet Review – successful exercises were concluded on both the east and west coast of Africa. The maritime arm of service was also the mainstay of Operation Copper, the Southern African Development Community three nation counter piracy tasking in the Mozambique Channel.

 

Support in this operation was provided by the SA Air Force via a C-47TP and Oryx helicopter.

 

The airborne arm of the SANDF dispelled many of the rumours about its ability to put aircraft on the line – and in the sky – when no less than 10 jets (five Gripens and five Hawks) taking part in the Air Capability Demonstration at the Roodewal Bombing Range in September (no Gripens were airborne during the May edition of the Air Capability Demonstration).

 

This highlight apart, the SAAF saw a large portion of its Agusta A109 light utility helicopter fleet grounded, the cancellation of a maintenance contract with Denel Aviation’s Aero Manpower Group and more latterly a public relations debacle when a long planned aviation and lifestyle show at AFB Ysterplaat was cancelled less than two weeks before the event.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:45
Militia attack neighborhoods in Central African Republic's capital

 

 

20 December 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Christian militia forces known as 'anti-balaka' attacked Muslim neighborhoods of the capital of Central African Republic on Friday, according to residents and African peacekeepers, sending heavy and light arms fire ringing out across Bangui.

 

"Anti-balaka fighters attacked the PK 5 neighborhood and another neighborhood called Fatima," said a spokesman for the African Union peacekeeping force, MISCA. He said MISCA troops were on their way to the fighting.

 

The spokesman also said that a Chadian peacekeeper injured in an attack on a MISCA patrol on Thursday had died of his wounds.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:45
ISS: Terrorism and the threat radical Islam poses to Cameroon

 

19 December 2013 by Martin Ewi, Senior Researcher, Transnational Threats and International Crime Division, ISS Pretoria

 

The kidnapping of a French priest, Reverend Georges Vandenbeusch, in northern Cameroon on 14 November 2013, barely seven months after the negotiated release of a French family who had been kidnapped by Boko Haram and Ansaru in the same region, demonstrates Cameroon’s vulnerability to the threat of global jihad.

 

Recent actions by France seem to confirm this vulnerability. Fearing the Islamists’ growing influence, France has for the first time since Cameroon’s independence, issued a red alert travel warning, declaring certain parts of the country no-go zones (see map).

 

This reaction has led many analysts to ask whether Cameroon, once lauded as an oasis of peace and stability in a turbulent region, is in danger of becoming another African country where terrorism has degenerated into a chronic social problem. If France’s paranoia is anything to go by, Islamists’ recent activities in Cameroon should be taken as a serious symptom of the growing insecurity in the country.

 

Despite its relatively stable history since gaining independence in 1960, Cameroon has not been immune from the threat of terrorism. According to the Global Terrorism Database (GTD) maintained by the University of Maryland, roughly 28 major terrorist incidents occurred in Cameroon between 1970 and 2011. The deadliest attack to date took place on 12 November 2007, when gunmen in speedboats attacked a Cameroonian military post on the Bakassi Peninsula, killing 21 soldiers.

 

Between 2011 and November 2013, 13 major terrorist attacks were reported in Cameroon. The most recent attack occurred on 16 November 2013, when unidentified gunmen from the Central African Republic (CAR) attacked a Cameroonian border post at Gbiti. Seven people died in the attack. Of the 13 attacks that have been recorded since 2011, at least eight have been attributed to Boko Haram and Ansaru, making them the principal terrorist threat to Cameroon.

 

Until the recent escalation in kidnappings in the country’s far north, the places most vulnerable to terrorism have been the area surrounding the Bakassi Peninsula and the high seas linking Cameroon and the piracy-ridden Niger Delta region of Nigeria. Here Cameroon has suffered at least ten major piracy incidents in the past two years. With the civil war in CAR, east Cameroon has also become vulnerable, broadening the threat of terrorism to include all Cameroon’s borders with Nigeria, Chad and CAR.

 

The drivers of terrorism in Cameroon may be found in the country’s complex historical, geostrategic and socio-economic dynamics. Often described as Africa in miniature, Cameroon is not only diverse in landscape but also in people. The estimated 21 million Cameroonians comprise more than 250 ethnic groups, many of which trace their roots to other African countries. This diversity also exists in relation to religion, with the population consisting of roughly 40% Christians, 30% Muslims and 30% espousing traditional beliefs. This diversity has never been a source of conflict or instability in Cameroon, but it does provide a setting conducive to the exploitation of certain groups and religions. Kinship is one of the biggest factors in the spread of modern terrorism, as ethnic and religious ties provide a base for both support and protection.

 

The roots of radical Islam in Cameroon may be traced to the period of Islamic revivalism in northern Nigeria, which took concrete institutional form with the establishment of the Sokoto Caliphate (1804–1903). Until the arrival of the German colonial powers, most of northern Cameroon formed part of Nigeria’s Adamawa Emirate, populated by the same people – mainly the Hausas and Fulanis – and administered by the British from Lagos. It was only after the 1893 agreement between Great Britain and Germany that Adamawa was split between Nigeria and Cameroon with a formula that did not respect ethnic boundaries. As a result, the religious activism that animated the Sokoto Caliphate and particularly the Adamawa Emirate continued in Cameroon, and to some extent took a more radical turn as Muslims in those territories vehemently opposed the split and the subsequent secular regimes in Cameroon.

 

This historical and ethnic affiliation is vital to understanding the cross-fertilisation of jihadism in Cameroon and Nigeria. For example, the Cameroonian Muhammad Marwa, who moved to Nigeria from northern Cameroon, is believed to be the founder of the Maitatsine Doctrine, an extremely radical form of Islam that spread throughout northern Nigeria and culminated in the Kano uprising of December 1980, in which over 4 000 people died. Boko Haram, which today has many Cameroonian members, espouses the Maitatsine Doctrine, which rejects Western forms of education and other aspects of Western life it considers to be corrupting. In this context it is important to ask why radical Islam has been so violent in Nigeria and not in Cameroon, especially given their geographical proximity, and historical and ethnic affinities.

 

Indeed, the split of Adamawa and the end of the Sokoto Caliphate were met with same violent reactions in Nigeria and Cameroon. The colonial approach to Islam and the role that the latter played in the nation-building projects of the two nations, are however, different. From the beginning of the German colonial administration, Islamic militancy was identified as the greatest threat to the construction and governance of the Cameroonian nation. This view was upheld by the subsequent British and French administrations, as well as the country’s post-independence regimes.

 

As a result, policies were developed to pacify, coerce and integrate Muslims into the nation-building project. This began with the dismantling of the religious edifices that underpinned the Sokoto Caliphate. For example, the power of Islamic theocracies, clerics and local chiefs or laamidos was reduced and made subordinate to secular institutions. Other policies have included direct negotiation and preferential treatment, as well as the monitoring and strict regulation of Islamic affairs, including state oversight of mosques.

 

The 1984 attempted coup by Ahidjo’s loyalists brought to the fore the continued threat from the north and the gaps in the nation-building project. The state responded by developing programmes to encourage and reward cooperative Muslim elites, and created institutions to support and advance Islamic culture. Central to these efforts has been the creation of a unitary republican state that recognises plurality but does not define Cameroon on the basis of any ethnic or religious creed.

 

The current radical Islamist threat comes from sources external to Cameroon – primarily from neighbouring countries. The pressure Boko Haram and Ansaru face from Nigerian military operations has forced the groups to look for safe havens outside the country. Cameroon is believed to be one of the countries in which Boko Haram has regrouped following the massive military crackdown in Nigeria in 2009. The group is believed to have established a comfortable berth in northern Cameroon, using porous borders, false identity cards and kinship ties to infiltrate the country. Although it traditionally used its Cameroonian bases only for resources, recruitment and planning attacks, it recently started to carry out attacks in the country, including assassinations, murders, armed robberies and kidnappings.

 

Cameroon, which has no experience in combating terrorism, is employing conventional military tactics similar to those used by Nigeria. Last year, Cameroon reportedly killed about 180 Boko Haram fighters in such operations. Several of the sect’s fighters have been arrested and imprisoned. However, these measures are inadequate to deal effectively with the threat of terrorism in the long term. The overwhelming emphasis on military responses may risk Cameroon falling into the same predicament as Nigeria, where military responses have helped foster Boko Haram’s resistance.

 

If Cameroon is to be successful in repelling the threat, it will have to take a robust criminal justice approach that combines sound intelligence with effective investigation and prosecution of terrorist suspects. Cameroon must prioritise the adoption of comprehensive national counter-terrorism legislation. It should also provides guidelines for both military responses and long-term measures, with a view to addressing the legal, social, political, economic, religious and cultural conditions that give rise to terrorism. Cameroon should also tighten border security, strengthen the capacity of its judiciary, eliminate corruption among the security forces, and strengthen cooperation at regional and international levels.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:45
Germany reacts coolly to French request on Central Africa

 

19 December 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Germany reacted coolly on Wednesday to a French request that European countries step up support for its military mission in Central African Republic, playing down the likelihood of any financial assistance on the eve of an EU summit.

 

France has deployed troops there to prevent worsening violence between Christian militias and largely Muslim Seleka rebels who ousted ex-President Francois Bozize.

 

At a meeting of European Union foreign ministers on Monday, it requested more help from allies to bolster its peacekeeping mission beyond logistical and financial aid.

 

French European Affairs Minister Thierry Repentin said on Wednesday said Germany and Britain were thinking about sending troops, although both countries had denied that on Tuesday.

 

And a senior German official, speaking on condition of anonymity on Wednesday, said that European rules dictated that countries carrying out military missions paid for them on their own.

 

Costs could only be shared, he said, for very specific, limited tasks.

 

"In that sense, I don't see much need for discussion on this," the official said.

 

French demands for more burden-sharing in Central African Republic are likely to be discussed in talks between German Chancellor Angela Merkel and French President Francois Hollande on Wednesday evening in Paris.

 

They will also feature at a two-day summit of EU leaders that begins on Thursday.

 

French Foreign Minister Laurent Fabius said on Tuesday that other European countries would soon send troops to support the French-African mission to restore order.

 

While European nations such as Germany, Britain, Poland, Spain and Belgium have provided various forms of assistance, French troops are intervening alone for the second time this year after ousting Islamist rebels in Mali, another former African colony.

 

Diplomats said European ground troops involved may be used to relieve French forces who secure the airport in the capital Bangui, but that no official decision had been taken.

 

Support at home for the French intervention has fallen since two French soldiers were killed in a firefight during a patrol in Bangui last week, a poll showed.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 17:45
A Paramount Matador armoured vehicle

A Paramount Matador armoured vehicle

 

13 December 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

Paramount Group, South Africa’s largest private defence company, has teamed with Kazakhstan to produce armoured vehicles in that country.

 

Kazakh Defence Minister Adilbek Dzhaksybekov on Wednesday announced the launch of the project in the capital Astana, which will see the production of 120 to 360 military and non-military vehicles a year. Production is expected to commence by 2015.

 

According to the Kazakh ministry of defence, the project involves Paramount, Kazakhstan Engineering and Kazakhstan Engineering Distribution. The three companies signed an agreement last month over military vehicle production and maintenance.

 

Work at the facility will include cutting and welding armour plates, vehicle assembly and quality control. Wheeled armoured fighting vehicles as well as commercial vehicles such as buses will be manufactured for both local and export markets.

 

Dzhaksybekov on Wednesday noted that Kazakh President Nursultan Nazarbayev stipulated that by 2020, some 80% of Kazakhstan’s military hardware should be supplied through domestic production.

 

The Kazakh defence ministry said this is the first such high-revenue joint venture in Central Asia and will see significant local investment, skills and technology transfer. At least 150 jobs will be created and 50 engineers trained.

 

Apparently the armoured vehicles that will be manufactured at the plant were tested by Kazakhstan’s armed forces in May and June this year.

 

Paramount Group Chairman Ivor Ichikowitz said: “It is a great privilege for Paramount Group to have been selected as the strategic partner to Kazakhstan Engineering Distribution for the establishment of this landmark facility in Kazakhstan. This is a very important milestone in the strengthening of ties between Kazakhstan and South Africa. The defence and aerospace industry is one of the most strategic areas of cooperation between nation states.”

 

Ichikowitz added: “It is our intention to establish a fully fledged armoured vehicle and land forces manufacturing facility to engage not only in manufacturing but also in Research and Development, for the production of an indigenous range of products that are ideally suited to Kazakhstan and other markets in the region. We believe that this strategic collaboration and our investment will support the industrial development of the country and boost the high-tech defence and aerospace industry.”

 

Miles Chambers, Business Development Director at Paramount said, “We are pleased to participate in this large project under which not only manufacture and assembling of the machines but also research and design work will take place. We will participate in the development of Kazakhstan's defence capabilities through transfer of technology and investment of our own funds.”

 

Paramount has done business in the region before – for example, Paramount delivered 30 Matador and 30 Marauder vehicles to Azerbaijan’s armed forces.

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