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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 12:45
photo EMA

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18.12.2013 Par Frédéric Pons- V.A.

 

Centrafrique. Il fallait intervenir pour éviter un carnage. Mais François Hollande a trop attendu. Il s’est engagé sans véritable politique, sur un agenda irréaliste et des objectifs flous.

 

« La mission de la France en Centrafrique est dangereuse, disait François Hollande le 10 décembre à Bangui, en s’inclinant devant les cercueils des deux jeunes parachutistes tués, la nuit précédente, dans une embuscade. L’opération Sangaris était nécessaire pour éviter un carnage. » Écumé par des hommes en armes échappant à toute autorité, ce « pays à la dérive », selon Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, menaçait de sombrer dans un pandémonium africain rappelant le Rwanda.

 

Malgré le déploiement des premiers soldats français dès le 5 décembre, des violences ethno-religieuses, sans précédent en Centrafrique, faisaient près de 600 morts en une semaine. Des milliers de gens en quête de sécurité et de nourriture s’installaient sur l’aéroport de Bangui M’Poko, poumon de l’opération française. Aguerris mais sollicités par de multiples tâches — patrouilles, désarmement, soins aux blessés, fouilles de maisons —, nos soldats étaient trop peu nombreux —, d’abord 1 200 puis 1 600, bientôt davantage — pour à la fois garder l’aéroport, un site stratégique, et « rétablir une sécurité minimale » dans le pays.

 

Jean-Yves Le Drian dit que cette mission, « beaucoup moins onéreuse » que celle au Mali, est « beaucoup plus difficile (…) parce que l’identification de l’adversaire n’est pas si simple ». L’expérience et la supériorité des armes peuvent suffire pour la première phase : rétablir la sécurité dans les principales villes. Le succès repose sur le métier des parachutistes et de leurs chefs, ces qualités que leur envient tant d’armées étrangères : esprit d’initiative et intelligence de situation, sang-froid et discipline de feu, culture locale et empathie pour les populations.

 

Il en va autrement pour la phase suivante, annoncée le 13 décembre aux soldats français par Le Drian : « Votre action, je le précise, ne se limitera pas à Bangui, car l’enjeu c’est bien de rétablir la stabilité de l’ensemble du pays. » Il faudra plus de troupes pour sécuriser cet État immense (622 984 kilomètres carrés) où tout est délabré. Le délai de six mois fixé par François Hollande est irréaliste, même avec l’aide des pays africains, si peu mobilisés par le sort de la Centrafrique, pays clé à la charnière de la savane et de la forêt. Ce temps qui file n’arrange pas l’Élysée. Le dernier sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France montre que le soutien des Français à cette opération est passé de 51 à 44 % en une semaine. Cette chute de popularité n’était intervenue qu’au bout d’un mois et demi dans le cas de l’opération au Mali.

 

Pour les Français, les hostiles sont partout : « Chouf  [Regardez] à 360 degrés », disent les cadres à leurs hommes en patrouille. Les moins redoutables sont les sudistes chrétiens. Assoiffés de vengeance contre les musulmans, équipés de pétoires, de machettes ou de bâtons, ils pillent les magasins de leurs ennemis, lynchant au passage ceux qui n’ont pas eu le temps de fuir. Des mosquées ont été incendiées.

 

Les combattants Séléka (“alliance” en sangho, la langue officielle de la Centrafrique), qui ont pris le pouvoir en mars dernier sont plus dangereux. Musulmans venus du Nord, mais surtout du Tchad et du Soudan, dont le rôle est trouble, parfois islamistes et pour certains sous influence djihadiste, ils ont voulu mettre en coupe réglée ce pays chrétien à 80 %. La population sudiste et Bangui leur sont hostiles. Nerveux, inquiets, les Sélékas voulaient garder leurs armes, « pour se protéger », alors que les Français devaient les désarmer. « Il faut nous adapter à une situation volatile et piégeuse », reconnaît un familier du dossier.

 

La ligne n’est pas claire alors que les Africains, hostiles ou amis, ont besoin de clarté. L’option “impartiale” choisie par Paris accroît l’incertitude de la population, aggrave les risques et peut dégrader la situation. Certains “justiciers” sudistes comprennent mal cette posture et commencent à en vouloir aux Français qu’ils avaient accueillis en libérateurs, croyant se débarrasser sans délai des combattants de la Séléka.

 

Les Français se retrouvent dans une position inconfortable. Des officiers rappellent le « mauvais scénario » de la Côte d’Ivoire des années 2002-2004, quand Paris n’avait pas voulu trancher entre le pouvoir central et les rebelles. À Bangui, les Français ont choisi de traiter avec les nordistes de la Séléka, « pour apaiser la tension ». Leurs chefs s’attendaient à être ou ar rêtés ou chassés, comme Paris l’avait laissé entendre. Mais le coup de poing prévu s’est transformé en main tendue — au moins pour un temps.

 

Michel Djotodia, le président putschiste, a même pu saluer François Hollande, le 10 décembre. Son départ se négocie mais ses combattants ne quitteront pas Bangui sans butin ni garanties de sécurité. D’autant qu’ils savent que le retour à la démocratie réclamé par la France redonnera, ipso facto, le pouvoir aux sudistes chrétiens, loi du nombre oblige.

 

Ces combattants vont se replier dans le nord-est du pays, dans la région dite “des trois frontières” (Centrafrique, Soudan, Tchad), d’où ils étaient partis. Non contrôlée, cette “zone grise” risque très vite d’attirer des islamistes et djihadistes africains et d’être transformée en base d’assaut, comme le fut l’adrar des Ifoghas au Mali. Les Sélékas y attendront le retrait français. « Dans six mois », a imprudemment promis François Hollande. Si l’armée française ne va pas désarmer et pacifier cette région, ils relanceront leurs raids vers le Sud et l’Ouest, comme le firent leurs ancêtres, pendant des siècles, qui razziaient des esclaves dans les forêts de l’Oubangui. Jusqu’au coup d’arrêt mis par la colonisation.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: plus de 7.000 Séléka désarmés et cantonnés dans les casernes

 

18 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Plus de 7.000 membres de l'ex-rébellion centrafricaine Séléka (au pouvoir) ont été désarmés ces dix derniers jours à Bangui et sont désormais consignés dans leurs casernes, a indiqué mercredi à l'AFP un haut-responsable de la force africaine dans le pays.

 

Il y a de moins en moins de Séléka dehors, le gros des troupes est en cantonnement. En ce moment, un peu plus de 7.000 hommes ont été désarmés et sont déjà cantonnés dans les différentes casernes de la capitale, a affirmé ce responsable militaire au sein de la Misca, qui s'exprimait sous couvert d'anonymat.

 

On tend à revenir vers une situation normale à Bangui, où les violences inter-religieuses ont fait plus de 600 morts depuis le 5 décembre, a-t-il observé.

 

De temps en temps il y a encore des coups de feu dans certains quartiers, mais ça se calme par rapport aux pillages et aux exactions du début du mois. Nous restons vigilants parce que ça peut toujours redémarrer, a souligné la même source.

 

La Centrafrique est plongée dans le chaos depuis la prise du pouvoir en mars 2013 par la Séléka, une coalition hétéroclite de groupes armés musulmans venus du nord du pays.

 

Après des mois d'exactions en tous genres des Séléka sur les populations chrétiennes, les violences inter-religieuses se sont déchaînées le 5 décembre et les jours suivants, à la faveur d'une attaque de milices chrétiennes sur Bangui, et des représailles sanglantes de la Séléka qui ont suivi.

 

Ces événements ont précipité l'intervention militaire de la France, avec 1.600 soldats qui tentent depuis lors de désarmer les belligérants et opèrent en soutien à la Misca.

 

Les opérations de désarmement par les soldats français et la Misca avaient débuté le 9 décembre à Bangui, visant en priorité les combattants ex-Séléka, de facto les seuls à déambuler en armes dans les rues de la ville.

 

Mardi, l'armée française a mené une nouvelle opération de désarmement, qui s'est déroulée cette fois dans un quartier nord de la capitale, bastion des milices d'auto-défense chrétiennes anti-balaka (anti-machettes).

 

A Bouar et à Bossangoa, épicentre des violences entre chrétiens et musulmans dans le nord-ouest du pays, le calme est revenu, mais il y a toujours des accrochages entre Séléka et (milices) anti-balaka dans les villages alentours, a ajouté le responsable de la Misca.

 

Selon ce haut-gradé, la Misca compte désormais près de 3.700 hommes en Centrafrique, dont les trois quarts sont déployés à Bangui aux côtés de l'armée française. La Misca - Mission internationale de soutien à la République centrafricaine - devrait compter à terme jusqu'à 6.000 hommes. Elle comprend des contingents camerounais, congolais (Brazza), gabonais, tchadien, de République démocratique du Congo (RDC), de Guinée équatoriale, et depuis peu du Burundi.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:45
Denel products including the Badger IFV and Umkhonto SAM

Denel products including the Badger IFV and Umkhonto SAM

 

17 December 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

South African defence and aerospace conglomerate Denel says it is well on the way to business sustainability and has highlighted a number of important achievements for 2013, such as the awarding of the Badger production contract, the performance of the Rooivalk in African peacekeeping operations and a R5 billion guided munition contract.

 

Riaz Saloojee, Denel Group CEO, said that the company’s performance over the last year “has received widespread recognition. At our recent meeting with the Portfolio Committee on Public Enterprises, Members of Parliament spoke with great appreciation about the company’s role in meeting its strategic mandates and the success of our financial turnaround.”

 

Over the last year Denel improved revenue by more than 10% and grew profit by R30 million to R71 million. The only remaining loss-making unit in the group, Denel Aerostructures, has improved its position by 35%.

 

Saloojee said some of the year’s greatest highlights include the launch of the Badger, the South African Army’s new infantry combat vehicle, and the first successful deployment of the Rooivalk in active service in support of peacekeeping operations in the Democratic Republic of Congo. Some 2 000 jobs are expected to be created from the Badger vehicle, 238 of which will be delivered to the South African Army over the next decade.

 

Denel Land Systems is also involved in a smaller project (part of Project Warrior), which involves upgrading the SA National Defence Force’s R4 assault rifles with Picatinny rails, sights and other accessories.

 

Another highlight was the move into space science, with Denel creating the Spaceteq division. This was inducted as a member of the International Astronautical Federation (IAF) in September. In July 2013, satellite manufacturer SunSpace was incorporated into Denel Dynamics, creating Spaceteq. Denel said that developments are already underway for Spaceteq’s first project, a multispectral, high resolution, earth observation satellite called EO-Sat1 for operation by the SA National Space Agency (SANSA) by 2017.

 

“We made huge progress with our strategic alliances on missile and guided munition developments with international partners. We signed new agreements for work packages in the aerostructure business and launched an international centre of excellence for MRO work during South Africa’s historic hosting of the BRICS Summit,” Saloojee said of 2013.

 

Expanding on the guided munitions developments, Tawazun Dynamics, a joint venture between Denel and Tawazun Holdings, was awarded a R5 billion contract by the UAE armed forces for Al Tariq precision guided bombs for its Mirage 2000-9 fighters in November.

 

Also on the guided munition front, Denel successfully tested its land-based Umkhonto surface-to-air-missile, destroying targets at 20 kilometre ranges during a series of tests in the southern Cape. The Umkhonto SAM system was developed by Denel Dynamics for the SA Navy’s Meko A200 class frigates, and is in service in both Block 1 and Block 2 versions. This ground-based launcher now provides an alternative that can also be used by the SA Army’s for Phase 2 of its Ground-based Air Defence System (GBADS), according to Denel.

 

On the missile front, Denel Dynamics is working towards final development and qualification of the A-Darter fifth generation air-to-air missile, being developed together with Brazil. The company is also working on the future Marlin missile project, aimed at establishing a common platform for long-range all weather air-to-air and surface-to-air defence.

 

On the aviation side, Denel Aviation is working on external fuel tanks for the Rooivalk combat helicopter. Denel said that the project was revived about four years ago when most of the Rooivalk development was completed. The external fuel tanks are needed for the Air Force’s long range escort missions where one or two Rooivalks fly alongside other aircraft such as the Oryx to provide protection. The external tanks of fuel add about two additional hours of flying. The manufacture of production tanks for the Rooivalk squadron is expected to be contracted within this financial year as almost all testing has already been done.

 

Also on the aviation side, Denel this year redelivered two Botswana Defence Force AS350B helicopters after their 12 year inspection and is working on upgrading six SA Air Force C-130 Hercules with auxiliary power units and environmental control systems. Denel Aviation also handed over a Puma helicopter to the Kenyan Air Force after maintenance work.

 

Denel Aviation earlier this year partnered with Russian Helicopters to provide a local maintenance, repair and overhaul (MRO) facility for Russian Helicopters manufactured rotorcraft. Mi-8/17 aircraft are being catered for, but other models may be serviced at a later date.

 

On the manufacturing side, Denel Aerostructures received a third multi-million rand contract for the manufacturing of critical parts for the Airbus A400M strategic airlifter. The approximate R157 million contract (over eight years) will see Denel Aerostructures manufacture tailplane components.

 

Meanwhile, Denel Dynamics continues to support SANParks in the Kruger National Park by providing a Seeker UAV for anti-poaching operations. Mechem also supports anti-poaching operations by supplying dogs and handlers to track poachers.

 

Denel Pretoria Metal Pressings (PMP) this year commissioned and installed thirteen new CNC machines, worth R13 million, to assist with 30 x 175 mm ammunition production. The new machines will be able to make up to 500 of these rounds a day, meeting the requirements for the Badger vehicle. The requirement is to manufacture a volume of up to 100 000 rounds a year, something that can achieved with the introduction of the new CNC machines.

 

The development of the ammunition took place in tandem with the development of the 30 mm Cam-gun for the Badger, done by Denel Land Systems. The 8X8 Badger infantry combat vehicle will be equipped with a 30 mm cam-operated cannon and a breechloaded 60 mm mortar, both of which are integrated into the turret variants manufactured by DLS.

 

Phaladi Petje, CEO of PMP, said the commissioning of the new machines enhances PMP’s capability to export more medium calibre ammunition and to bring in valued foreign currency.

 

Mechem has also had a busy year, receiving contracts from Kenya and Zambia amongst others for dog training and dogs, which will sniff out explosives.

 

Saloojee said Denel wants to move from being a good company to a great company. “I have no doubt that we can achieve this if we continue on the current trajectory.” Part of this trajectory is Denel’s plan to grow its revenue to more than R7 billion over the next five years and create an order book more than five times its turnover. Denel is modernising its product offerings as a result, especially in the fields of artillery, unmanned aerial vehicles, ammunition and aviation MRO services.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:45
Saab hasn’t given up on Fighter Weapon School in SA

 

18 December 2013 by Guy Martin – defenceWeb

 

Saab has not given up on the idea of established a Gripen Fighter Weapon School and continues to offer the concept to the South African National Defence Force (SANDF), in spite of its earlier refusal.

 

Anne Lewis-Olsson, Saab’s Head of Communication Sub- Saharan Africa, told defenceWeb that the company has not given up on the idea and still wishes to establish such a facility, which would train fighter pilots initially from Gripen countries.

 

In July last year Saab announced at the Farnborough Air Show that it would establish the School in South Africa, but shortly afterwards the SANDF denied the whole affair.

 

Saab had planned to run the first course with at least six students in late 2013 using between four and six South African Air Force (SAAF) Gripen C/D fighters.

 

A 1 000 square metres building at AFB Overberg would have been dedicated to the school and would have included briefing and debriefing rooms, a lecture hall, lunchroom, locker rooms, a gym and sauna, offices and IT infrastructure. South African and Swedish Air Force instructors would have conducted the course, Saab said.

 

Although the SANDF has denied that it will host the School, Saab believes there is still sufficient interest from the SA Air Force to possibly one day establish the facility as South Africa is the preferred location due to favourable weather and the vast test range in the southern Cape. However, Lewis-Olsson cautioned that these things take time and that much patience is needed. For instance, Saab is still waiting for the SA Air Force to issue a Gripen support contract – the SAAF had been living on interim support contracts, but since April had no support contracts at all.

 

Saab has said that the Fighter Weapon School would be a fantastic opportunity for the SAAF as it would give local pilots skills and flying time and would showcase South Africa’s capabilities to the rest of the world. At present the SAAF Gripen fleet of 26 is being underutilised, with 12 placed in rotational storage.

 

Saab has a large presence in South Africa, mainly due to the SA Air Force’s Gripen purchase and subsequent offset investments. In fact, Saab South Africa is the largest Saab defence division in the world, after the parent company in Sweden, with around 700 people being employed in South Africa. Saab South Africa comprises Saab Grintek Defence, Saab Grintek Technolgies and Omnigo. Turnover for Saab South Africa was R1.4 billion this year. Of this, 9% is invested into research and development.

 

Chris Skinner, Vice President, Head of Marketing and Sales and Commercial, Saab Grintek Defence, told defenceWeb that Saab is looking to participate in many of the programmes that form part of the SANDF’s Strategic Capital Acquisition Master Plan (SCAMP). For instance Saab has answered the Request For Information (RFI) for Project Chutney, which is seeking to acquire new long range, mobile tactical, air traffic control and precision approach radars. As Saab only manufactures a couple of these types of radars, the company will seek a partner for Chutney. For Project Saucepan, which seeks to acquire maritime surveillance aircraft, Saab is offering its Saab 340 and 2000 platforms, which could be available within a year. The company has also provided border camps for the SANDF.

 

Saab would also like to be involved in many other SANDF projects, such as Projects Sepula and Vistula (armoured vehicles and trucks), Biro (patrol vessels) and the upgrade of the Valour class frigates.

 

Saab also hopes to sell its Skeldar unmanned aerial vehicle in Africa, especially for things like anti-poaching, anti-piracy and peacekeeping operations – the United Nations is for the first time operating UAVs in the Democratic Republic of Congo.

 

Saab South Africa also has numerous other business avenues, such as naval ESM and countermeasures systems, field camps, security etc. Command and Control and security are major fields for Saab, especially as security is such a huge business in South Africa.

 

Skinner said that Saab Grintek Defence exports between 70 and 75% of its products. “Without exports I don’t think we’d survive,” as the SANDF is not ordering much at the moment, although there are many procurement projects underway. Skinner said the last couple of years have been tough in South Africa as there are many projects underway, yet funding has not been made available. However, he said that with the changes in the Department of Defence and state contracting company Armscor, things will improve in the future.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:45
Soudan du Sud: pas de contingent supplémentaire de l'ONU (Ban Ki-moon)

 

NEW YORK (Nations unies), 18 décembre - RIA Novosti

 

L'ONU n'envisage pas d'envoyer des troupes supplémentaires dans la capitale sud-soudanaise Djouba en proie à des affrontements entre des groupes armés, a annoncé mercredi aux journalistes le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

 

"Nous y avons déployé la MINUSS [Mission de l'ONU au Soudan du Sud]. Cette question n'est donc pas à l'ordre du jour", a indiqué le secrétaire général.

 

"Nous utilisons toute notre influence politique possible", a-t-il ajouté, soulignant que lui-même et son envoyée spéciale pour le Soudan du Sud Hilde Johnson avaient "consacré à cette question plusieurs jours et nuits".

 

Dans la nuit de dimanche à lundi, des affrontements armés ont éclaté à Djouba, opposant différentes unités des forces armées sud-soudanaise. Le président du pays Salva Kiir a évoqué une tentative de coup d'Etat.

 

Selon des informations non confirmées, les hostilités auraient fait jusqu'à 500 morts. D'après une source au sein des forces armées sud-soudanaises, le conflit entre différentes unités faisant partie de la garde présidentielle résulte des divergences ethniques entre les Nuer et les Dinka, deux principales communautés tribales du pays.

 

A l'heure actuelle, les effectifs de la MINUSS comptent plus de 6.870 personnes. Il s'agit de soldats népalais, cambodgiens et indiens, ainsi que d'ingénieurs militaires japonais et sud-coréens.

 

Des combats meurtriers éclatent régulièrement entre diverses tribus peuplant le Soudan du Sud qui a accédé en 2011 à l'indépendance vis-à-vis de Khartoum.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:45
Armement : Le Maroc s’intéresserait à un sous-marin espagnol

 

18.12.2013  Par El Hadji Mamadou Gueye - yabiladi.com

 

La marine marocaine serait-elle intéressée par les nouveaux sous-marins espagnols? Tout semble en tout cas l’indiquer. Selon des sources espagnoles, le royaume aurait des vues sur le dernier sous-marin S-80 construits sur le chantier naval de Navantia à Carthagène.

 

Le vice-amiral Mohamed Laghmari, l'inspecteur général de la marine marocaine, a visité hier les installations de la marine espagnole à Carthagène. Il s’est également rendu au Centre des opérations et de surveillance de l'action maritime (COVAM) où des explications lui ont été fournies sur les fonctionnements, les missions et la capacité de cette structure.

 

Toutefois, selon la MAP, cette visite s’inscrit seulement dans le cadre de la mise en place d'un lien de coopération en matière de lutte contre les risques environnementaux et de la pollution marine.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 08:45
Attaque d'In Amenas: les preneurs d'otages sur la "liste noire" US

 

WASHINGTON, 18 décembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis ont placé sur la liste des organisations terroristes le Bataillon al-Mulathamun soupçonné d'avoir participé à l'attaque contre le site gazier d'In Amenas, en Algérie, perpétrée en janvier 2013.

 

La décision adoptée à ce sujet par le département d'Etat américain interdit d'aider cette organisation, de lui octroyer des ressources matérielles et de participer à ses transactions. Il est également prévu de geler les avoirs du Bataillon al-Mulathamun qui seront découverts aux Etats-Unis.

 

Selon le département d'Etat, ce groupe a fait partie du réseau terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avant d'entreprendre en 2012 des actions autonomes.

 

Le Bataillon al-Mulathamun a revendiqué l'attaque contre le site gazier d'In Amenas en janvier 2013. L'enlèvement de ressortissants étrangers dans cette usine de BP-Sonatrach s'est soldé par la mort de 38 personnes.

 

Washington soupçonne en outre le Bataillon al-Mulathamun d'être impliqué dans un attentat au Niger, en mai dernier, qui a fait au moins 20 morts.

 

Les sanctions décrétées à l'encontre de cette organisation sont également applicables à ses alliés, les groupes les Signataires par le sang et al-Mourabitoun.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 20:45
Sangaris : patrouille au nord-est de Bangui

18.12.2013 Crédit : EMA / ECPAD


Le 17 décembre 2013,les militaires français de l’opération Sangaris patrouillent au nord-est de Bangui, dans le quartier de Boy-Rabé. Ils poursuivent leur mission de désarmement, tout en expliquant à la population le but de l'opération Sangaris.

Environ 1600 militaires français sont actuellement déployés en République Centrafricaine. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir une sécurité minimale en République Centrafricaine et à faciliter la montée en puissance de la MISCA et son déploiement opérationnel.

 

Sangaris : patrouille au nord-est de Bangui 1/2

 

Sangaris : patrouille au nord-est de Bangui (2/2)
 

Sangaris : patrouille au nord-est de Bangui
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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 18:45
African Union approves big increase in Central African Republic force

 

17 December 2013 defenceWeb (Reuters)

 

The African Union has authorized increasing an African force being deployed to Central African Republic to 6,000 troops from 2,500, a senior AU official told Reuters on Friday.

 

The United States began airlifting Burundian troops to Central African Republic this week as part of efforts to help African and French forces prevent a descent into civil war.

 

The Burundians are due to join an African peacekeeping force that has struggled to contain violence in the country that has killed more than 500 people in the past week.

 

Former colonial power France has also boosted its troop contingent, two of whom were killed this week.

 

"The decision by the Peace and Security Council (PSC) is to authorize us to increase the force. We can go up to 6,000, depending on the needs," El Ghassim Wane, Director of the African Union's Peace and Security Department, said.

 

"Within three months the PSC will meet again to review the strength based on the evolution of the situation and our assessment of the situation on what needs to be done," he said.

 

Previously a Central African force, the mission is being broadened to fall under African Union command. The decision to increase the force numbers followed meetings between African leaders in France last week.

 

The existing force deployed by the Economic Community of Central African States will become an African Union mission to be known as MISCA. Wane said the formal transfer of authority takes place on December 19.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 18:45
Insight: Libya’s training honeypot

 

17 December 2013 by ADIT - The Bulletin - defenceWeb

 

.Since the fall of the Gaddafi regime and the foreign military intervention in the country, the need to rebuild security through a stable and capable army in Libya has become urgent. Indeed it is becoming vital to fill Libya’s security vacuum, and efficiently fight against the country's growing chaos, the militia violence, and al Qaida.

 

Many countries and private entities are interested in benefitting from the risky endeavour of training the Libyan armed forces, and expanding their influence within the resource rich country. Through different partnerships with different countries, Libya is starting to enhance its army capacity through training and mentoring arrangements on several fronts:

The European Union is focusing on training Border Guards and the Coast Guard under a border mission called Eubam (EU Border Assistance Mission). According to the mission’s blueprint, the EU objective is to take Border and Coast Guard "battalions" out of the field, train them in secure locations, and "redeploy" them into action. Eubam's 111 personnel will be unarmed (albeit heavily guarded by private contractors) and many of them will have civilian backgrounds in EU police and customs. But the EU document notes that Eubam should also recruit people with "military expertise" to "provide specialist skills."

 

After cancelling an October tender to secure Eubam training, the European Union (EU) launched one-on-one negotiations with bidders, including Argus Security Projects. To date, 40 Eubam personnel that are already present in Libya are protected by Argus, which also secures the European official representation office in Tripoli.

 

Italy, as Libya’s former colonial power, still remains a major interlocutor and donor in Libya, as far as energy and security issues are concerned. As reported by EUobserver and according to the Eubam paper, it seems that Italy set aside at least 250 million euros for Libya for 2012 and 2013, the vast majority of which is being spent on security projects, run by Italy's defence and interior ministries, including:

• Training 60 Libyan border guard officers in Vicenza, Italy

• Teaching 65 Libyan infantrymen at Italy's Army Infantry School in Cesano

• Training 280 Libyan military police in Tripoli

• Teaching another 150 civilian police in using anti-drug sniffer dogs and in forensic crime scene investigation.

Rome is also sending a naval boat to Libyan waters to stop "weapons smuggling," restoring seven Libyan naval vessels and donating 20 VBL Puma armoured vehicles. In addition, two Technical Agreements aimed at strengthening bilateral cooperation between Rome and Tripoli were signed. One of these agreements concerns the employment of Italian remotely piloted aircraft to support Libyan authorities in border control activities in southern Libya. Moreover, as reported by Reuters, Libya is going to build a satellite surveillance system with Italian expertise to help secure its borders to stem the flow of Islamist militants and illegal immigrants. Another agreement on training Libyan personnel has also been signed, and will be implemented either in Libya or in Italy, in order to improve common security.

 

France has already agreed to train 1 000 Libyan police in counter-terrorism and plans to train another 1 500, Foreign minister Laurent Fabius said on the sidelines of a regional border security conference in the Moroccan capital Rabat, as reported Reuters. In addition, still according to EUObserver, France is currently training 75 bodyguards to protect Libyan VIPs, 30 Libyan airmen, 20 naval officers as well as 72 naval divers. These training sessions have been delivered partly by DCI AIRCO and NAVFCO since early 2013.

 

The United Kingdom is also very keen to enhance the Libyan Army’s capabilities. The Foreign Office acknowledges that the British Army is training 2 000 Libyan soldiers in basic infantry skills. Furthermore, according to an undisclosed source close to the security services, the British are currently conducting training Libyan intelligence agents in a secret location somewhere in Scotland.... Meanwhile, London has appointed a "Defence Assistance Team" within the Libyan Ministry of Defence, plus a "strategic adviser" to the Ministry of the Interior.

 

Germany is helping to prevent nuclear fuel in Libya's Tadjoura research centre from getting into the wrong hands. It is also spending 600 000 euros on "disposal of chemical weapons" and 800 000 euros on securing Libya's stocks of shoulder-fired anti-aircraft missiles.

 

The US and some of its allies in the region - including Jordan, Qatar, Turkey and the United Arab Emirates - are also working on a big scale. According to EUobserver and Commentary Magazine, Washington is going to train between 5 000 and 8 000 Libyan soldiers and a separate, smaller unit for specialized counterterrorism missions - potentially in Bulgaria, as reported by The Complex. The US has already launched a $20 million programme on "justice sector reform, arms control and land border security," which involves "contracted personnel" from private security firms in Libya and US personnel in "neighbouring countries," such as Morocco.

 

A group of 220 Libyan soldiers recently flew to Turkey to start three and half months of military training. The soldiers are the first group of a total of 3 000 troops who will be trained at the Egirdir Commando School, as part of an agreement between the two countries.

 

Denmark, Greece, Malta, the Netherlands, Romania and Spain are also about to implement military training or assistance projects, although on a smaller scale. According to a recent statement from Libya's oil ministry, the country is currently producing just 700 000 barrels a day, but could quickly get back to pre-war levels of 1.4 million barrels if things go well.

 

EU and US oil contracts aside, Libya may soon have a lot of money to spend on security equipment, public infrastructure and military hardware. It is therefore urgent to provide a stable environment necessary to achieve this kind of bright future… The bees are therefore flying around the Honey pot…

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 18:45
A simulated landmine exploding under a Husky 2G during test

A simulated landmine exploding under a Husky 2G during test

 

13 December 2013 by defenceWeb

 

After being exposed to stringent ballistic and blast tests at the CSIR’s Paardefontein test facility outside Pretoria, DCD Protected Mobility’s two-man operated Husky 2G met NATO’s stringent blast protection requirements, something its manufacturer said was a significant achievement.

 

The Husky 2G surpassed blast requirements defined in STANAG 4569 — a NATO standard covering protection levels for occupants of logistic and light armoured vehicles during strikes from kinetic energy and artillery as well as IED blasts.

 

Andrew Mears, General Manager at DCD Protected Mobility, explained there is a basic requirement which needs to be met as well as a second higher requirement users of the vehicle would like to see met. “It is significant the Husky 2G surpassed this second requirement,” he said after the tests.

 

The Husky 2G route clearance vehicle is in service worldwide and has collectively been subjected to more than 6 500 landmine and IED strikes in the field with minimal operator casualties. Its ability to safely execute dangerous route clearance missions and return to base safely has attracted the loyalty and confidence of countless Husky operators.

 

DCD Protected Mobility invests a significant portion of its revenue into R&D to enhance the safety of vehicle operators and the survivability of the vehicle, the company said. The Husky 2G operators’ cabin successfully withstands Level 3 Kinetic Energy and Level 5 Artillery Threats as defined in the NATO standard. At Paardefontein the Husky 2G was also successfully subjected to Level 4a and Level 4b blast tests, in which 10 kg TNT surrogate mines were placed under the wheel and under the rearmost edge of the V-hull.

 

 

A DCD Protected Mobility Husky 2G undergoing blast tests.

A DCD Protected Mobility Husky 2G undergoing blast tests.

 

An instrumented seated anthropomorphic test device (ATD) was inside the Husky 2G during the tests. The ATD, which simulates the presence of a human operator, was fully clothed and fitted with military boots and socks. Various accelerometers, load cells and pressure sensors were installed on it and high speed cameras were positioned inside the cab to record body movement.

 

Not only did the Husky 2G vehicle successfully survive the stringent tests but more significantly, the vehicle could be repaired in the field an hour after the test. DCD said one particular Husky 2G vehicle underwent three detonation tests in three weeks and the vehicle has been repaired and will be utilised for further R&D projects.

 

The Husky vehicle-mounted mine detection system (VMMD), previously known as the Chubby system, was developed in the 1970s for the South African Defence Force to clear roads of mines in Namibia and Angola. The system comprises of two Husky vehicles: the first acts as a Mine Detection Vehicle (MDV) (previously a Meerkat). The second vehicle (a Husky) tows a mine-detonating trailer.

 

The South African Army uses the Meerkat while the Husky system is being used by Canada, the USA, UK, France, Australia, Angola, Kenya, Uganda, Spain and Turkey.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 17:45
La Pologne est prête à soutenir la France en République centrafricaine

 

2013-12-18 xinhua

 

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a annoncé mardi que la Pologne était prête à offrir à la France une aide en matière de logistique, d'action humanitaire et de formation en Centrafrique.

 

Pourtant, il a également insisté sur le fait que les forces militaires polonaises ne seraient pas envoyées en mission à l'étranger avant d'avoir quitté l'Afghanistan.

 

En réponse à la demande d'aide du président français François Hollande, Tusk a expliqué : "Conformément aux principes que nous avons adoptés, nous n'enverrons pas de soldats polonais sur quelque front que ce soit tant que nos forces sont stationnées en Afghanistan. Cependant, nous sommes prêts à aider dans les actions humanitaires, en matière de logistique et de formation."

 

Cela fait suite aux propos du chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski après une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE lundi soir. La Pologne approuve l'action de la France et compte étendre son soutien, "il ne s'agit pas que d'une affaire de morale, nous, l'Union européenne, faisons face à la menace d'un Etat défaillant de plus dans le Sud. C'est pourquoi la mission française mérite d'être soutenue," a confirmé Sikorski.

 

Il y a une semaine, la France a renforcé sa présence militaire en République centrafricaine, avec 1600 soldats.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 17:45
Kenyan soldiers outside Westgate Mall

Kenyan soldiers outside Westgate Mall

 

12 December 2013 defenceWeb (Reuters)

 

The European Union has offered to increase counter-terrorism support to Kenya after the Westgate mall attack in which gunmen from a Somali Islamist group killed at least 67 people in Nairobi, a senior EU official said on Wednesday.

 

Kenya, an ally for Western powers trying to curb the spread of radical Islam out of east Africa and in particular Somalia, has in the past suffered major attacks on its soil by al Qaeda and its Somali affiliate al Shabaab.

 

Analysts and diplomats say the five-day Westgate siege showed large holes in Kenya's security apparatus despite Israel, the United States and Britain training many Kenyan intelligence, military and police officers over the years.

 

Human rights groups have also accused Kenya's Anti Terror Police Unit of brutality and extra-judicial killings of mainly Muslim men suspected to have linked to al Shabaab. Kenyan officials have repeatedly dismissed the allegations.

 

Nick Westcott, EU managing director for Africa, said EU plans include helping Kenya boost regional intelligence co-operation, greater support for Kenya's crisis response co-ordination and tracking financial flows of terror suspects.

 

During the Westgate attack Kenya's main intelligence agencies were criticized for their poor communication and information sharing with each other, as well as east African and Western intelligence agencies.

 

Westcott said the EU has also offered support and advice on how to deal with "radicalization of political discourse which encourages people to resort to terrorism".

 

"A lot of these are issues we've had to face ourselves in Europe so we have experience and skills that we are very happy to transfer to Kenya," he told reporters in Nairobi.

 

More Kenyan police could be trained in Europe, he said.

 

Westcott also told Kenyan officials it was important to find the right balance between security and civil freedoms.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 17:45
France says to seek European help in Central African Republic

 

17 December 2013 defenceWeb (Reuters)

 

France will ask for more help from European partners to bolster its peacekeeping mission in Central African Republic, Foreign Minister Laurent Fabius said on Sunday.

 

France has deployed 1,600 troops to the African country to prevent escalating bloodshed between largely Muslim Seleka rebels who ousted ex-President Francois Bozize and Christian militias fighting against them.

 

The U.N.-authorized mission has helped restore some calm to the capital Bangui, but Fabius said violence could resume in a worsening humanitarian situation for tens of thousands of refugees.

 

While European nations including Poland, Britain, Germany, Spain and Belgium have provided various forms of assistance, French troops are intervening alone.

 

"That is a real, big problem," Fabius told Europe 1 radio. "Tomorrow, I'll go to the Council of Foreign Ministers and I will ask (European partners) for stepped-up, more robust aid, including on the ground."

 

Support at home for the French intervention has fallen, a poll showed on Saturday, days after two French soldiers were killed in a firefight during a patrol in Bangui.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 17:45
EU-trained Malian commando units graduate

 

18 December 2013 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

Three commando units of the Malian Armed Forces Combined Arms Tactical Groups (GTIAs) have graduated after 10 weeks of training from the European Union Training Mission-Mali (EUTM-Mali).

 

According to EUTM-Mali statement, a fourth Malian commando batallion is due to graduate before the expiry of the training mandate in May next year, although there is already a proposal to extend the mission. The new Malian army units have their own armour, artillery, engineering, logistics, special forces and other operational components.

 

The graduation ceremony took place at the EU-run Koulikoro Military Academy on December 7 and was attended by EUTM-Mali commander General Bruno Guibert and Malian Armed Forces Chief of Staff General Mahamane Toure. The Malian soldiers were trained by 187 military instructor drawn from 18 European countries sharing the various aspects of the training programme.

 

"This instruction is delivered as follows: 2 weeks of basic instruction, during which basic soldier training is reviewed (shooting, topography, basic reflex movements), five weeks of specialized training (infantry, engineering, artillery, armoured squadron, commando, sharp shooters, tactical air control, logistics) and three weeks of combined arms activities with a final battalion-level exercise lasting 3 days," the EUTM-Mali statement said.

 

It said each GTIA is named after an animal: Waraba (lion), Elou (elephant), and Sigui (buffalo). Their light armoured squadrons primarily use BTR-60 armoured personnel carriers, while the artillery batteries are equipped with 122 mm Grad 2M rocket launchers and Croatian 60 mm M57 mortars.

 

IHS Jane’s said the specialised infantry training courses include fighting in built-up areas while the engineering components have been trained in building barriers and clearing explosive ordnance.

 

"Each GTIA includes tactical air control patrols (TACPs) from the air force. A TACP consists of a team leader, radio operator, navigator, and driver. Their primary mission is to locate and transmit the co-ordinates of enemy positions spotted by the air force's Humbert Tetras light reconnaissance aircraft and Mil Mi-24 attack helicopters.

 

"Mobility - a key asset in a country the size of Mali - is primarily provided by ACMAT Light Tactical Vehicles and ACMAT Liaison, Reconnaissance and Support Vehicles, according to EUTM-Mali. The battalions have also been seen with a variety of 4x4 vehicles, including ones armed with 14.5 mm ZPU-2 guns and .50 heavy machine guns," the site said, quoting unnamed EUTM-Mali officers.

 

The EUTM-Mali station now has 560 European servicemen providing various aspects of military training to the Malian army. Its aim is to train the Malian Armed Forces so that they can be able to defend the country and maintain the security gains from the French-led military operation which pushed out Al Qaeda allied Islamic groups which had seized the north of the country following a military coup which deposed the government in April 2012.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 13:45
Au Mali, pas de nouvelles, bonnes nouvelles: Serval poursuit ses opérations


17.12.20163 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

L'opération antiterroriste française (Hydre?) au nord de Tombouctou, confirmée du bout des lèvres par l'EMA la semaine dernière, se poursuit en dépit de la bouderie des autorités maliennes qui auraient souhaité en être informées (ça rappelle l'excellent Karzaï qui exige de connaître tout des ops US). Elle se poursuit parce que "l'EMA ne communique pas sur les opérations en cours" m'a-t-on redit lundi après-midi.

François Rihouay, le correspondant d'Ouest-France au Mali, confirmait, toujours lundi, que les opérations ne semblent, en effet, pas terminées au nord de Tombouctou:

rihouay.jpg

Selon lui, l'armée française devrait être en mesure d'en dire plus "jeudi" et de préciser le bilan: ennemis capturés (au moins 8), tués (au moins 19)..., forces engagées..., zone d'action etc...

Des photos récentes (comme celle ci-dessus de soldats du 6e RG. Photos: G. Gesquière) sont à voir ici.

 

Parallèlement à cette opération française, on notera que:
- la situation à Kidal reste délicate: deux casques bleus sénégalais ont été tués samedi lors d'un attentat, des roquettes sont tombées à proximité de la ville lundi soir,
- les Chinois s'installent (voir la photo un peu posée, ci-dessous):

chinois mali.jpg

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 13:45

guinée1.jpg

 

18.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Un chantier de dépollution pyrotechnique va être réalisé à Kindia (Guinée)  par une dizaine de démineurs de la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises (DGSCGC, pour en savoir plus sur cette direction, cliquer ici).

100 tonnes de munitions soviétiques et chinoises enterrées et dispersées sont à traiter sur ce champ de tir de la 1e Région militaire où deux enfants ont trouvé la mort en juillet dernier.

guinée2.jpg

 

Ce chantier qui pourrait durer 3 mois (février-avril 2014) a été précédé par une mission d’experts du bureau déminage de la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises (DGSCGC). Les deux experts français ont passé 15 jours en Guinée en septembre et octobre derniers; ils se sont chargés d’évaluer la nature, le volume et la localisation des munitions présentes et ont proposé aux autorités guinéennes la méthode la plus adéquate pour procéder à leur destruction (photo DCSD).

D'autres actions sont prévues en Guinée Conakry pour le premier trimestre de l'année 2014:
- la formation de 200 hommes des Unités de Protection Civile par une section organique des ForMiSC (UIISC 1) de fin février à fin avril ;
- plusieurs formations effectuées par des binômes de sapeurs-pompiers professionnels au profit du corps des sapeurs-pompiers guinéens.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 12:45
Le Maroc s’intéresse au sous-marin espagnol S-80

 

18 décembre 2013, Portail des Sous-Marins

 

La marine marocaine s’intéresse aux nouveaux sous-marins S-80 construits au chantier naval espagnol de Carthagène par Navantia.

 

L’inspecteur général de la marine du royaume chérifien, le vice-amiral Mohamed Laghmari, a visité le 18 décembre les ateliers où le sous-marin est en construction, ainsi que les installations de la marine espagnole à Carthagène.

 

A son arrivée, le responsable marocain a été reçu par le chef de l’arsenal de Carthagène, le vice-amiral Fernando Zumalacárregui Luxán, accompagné par l’Amiral d’Action Maritime, le vice-amiral Salvador María Delgado Moreno, qui lui ont présenté le Centre d’Opérations et de Surveillance de l’Action Maritime.

 

Ensuite, ils se sont rendus à la base de la flottille des sous-marins, dans l’arsenal, où son commandant, le capitaine de vaisseau José Sierra Ménde, les a accueillis.

 

Référence : La Opinión de Murcia (Espagne)

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 08:45
Corymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-Gentil

 

17/12/2013 Sources : EMA

 

Du 13 au 15 décembre 2013,l’aviso « Commandant l’Herminier » a fait escale à Port-Gentil au Gabon à l’issue d’une patrouille dans le Golfe de Guinée.

 

Cette relâche opérationnelle de 48 heures a été l’occasion pour l’équipage du « Commandant l’Herminier » de partager son expérience avec 110 élèves du Centre d’Instruction Navale (CIN) de Port-Gentil. Les échanges ont porté sur de  nombreux domaines tels que la détection, les transmissions, l’artillerie, le secrétariat, la sécurité, la navigation et la manœuvre.

 

Les élèves gabonais, engagés depuis quelques semaines seulement, ont pu découvrir un bâtiment de combat étranger. Ils se sont immergés, selon leur spécialité, dans les différents services du « Commandant l’Herminier ». Chacun s’est retrouvé dans le poste qu’il aura dans sa future affectation. Les détecteurs ont ainsi pu découvrir le radar et son fonctionnement, les transmetteurs se sont vus présenter les différents moyens de communication du bord, les artilleurs ont visité les installations et manipulé la mitrailleuse de 12,7 mm. Les timoniers ont visité la passerelle et se sont perfectionnés dans la réalisation d’un point ; les manœuvriers se sont fait présenter l’amarrage et ont manipulé la ligne de mouillage. Enfin, pendant que les élèves secrétaires ont travaillé sur les tâches administratives du bord, les « sécuritards » se sont formés à l’attaque d’un sinistre et ont pu mettre en œuvre une manche à incendie.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé au minimum par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

Corymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-GentilCorymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-Gentil
Corymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-Gentil
Corymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-GentilCorymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-GentilCorymbe : Le « Commandant L’Herminier » en escale à Port-Gentil
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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 08:45
Détermination et neutralité, Jean-Yves le Drian en visite en RCA et au Tchad

 

17/12/2013 Asp. Camille Martin

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu en République centrafricaine et au Tchad le vendredi 13 décembre. Lors de ses différents entretiens avec les forces déployées et les représentants des hautes autorités institutionnelles et religieuses, le ministre a insisté sur le message clef de l’opération Sangaris : détermination et neutralité.

 

Détermination et neutralité, la France ira jusqu’au bout de la mission qu’elle s’est fixée. A l’occasion de sa visite en République centrafricaine (RCA) et au Tchad, le vendredi 13 décembre, le ministre de la Défense a souligné la détermination de Paris à mener à bien l’opération Sangaris, lancée le 5 décembre en RCA. Un message adressé aux principaux acteurs du conflit rencontrés par Jean-Yves Le Drian lors de sa visite. Le ministre s’est entretenu, vendredi matin, à Bangui, avec les chefs de la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique), avant de rencontrer les forces françaises déployées à Bossangoa dans le nord du pays. De retour à Bangui, il s’est entretenu avec le représentant de l’autorité de transition, M. Djotodia. Dans la soirée, le ministre a rejoint N’Djamena où il a rencontré le Président Déby et des éléments de la mission Epervier.

 

Pour accéder au désarmement des milices de l’ex-Séléka, principale mission des forces françaises en RCA, la France compte sur la montée en puissance de la force africaine, la Misca, dont les effectifs devraient passer dans les prochains jours de 3 200 à environ 4000 hommes. Des contingents marocain et béninois sont actuellement attendus en RCA. Ce renforcement de la Misca doit permettre à la force africaine d’occuper le terrain, notamment à Bangui, et de libérer les unités françaises pour des missions à l’extérieur de la capitale, en particulier dans l’ouest du pays.

 

Le ministre a demandé aux soldats français de veiller à ce que « les populations civiles musulmanes comme chrétiennes, ne soient pas les cibles de représailles aveugles » et ainsi écarter tout risque de conflit confessionnel. Paris compte sur la neutralité des forces en place et sur les appels à l’apaisement des autorités religieuses pour faire baisser les tensions. Une demande clairement exprimée par le ministre de la Défense qui a rencontré, lors de sa visite à Bossangoa, les autorités religieuses locales.

Détermination et neutralité, Jean-Yves le Drian en visite en RCA et au Tchad
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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 22:45
Photo : Christian Decloedt

Photo : Christian Decloedt

 

13/12/13 MIL.be

 

Ce vendredi 13 décembre 2013, le comité ministériel restreint a donné son accord à un déploiement de moyens militaires belges, à la demande de la République française.

 

La France avait adressé une demande d'appui à la Belgique dans le domaine du transport aérien stratégique et tactique. Sur proposition du vice-Premier ministre et ministre de la Défense Pieter De Crem, la Défense belge sera responsable:

 

Du transport aérien stratégique avec quatre vols A-330 dans la période comprise entre fin décembre 2013 et fin janvier 2014. Le transport aérien implique le transport de personnel et de matériel de la France vers les pays voisins de la République centrafricaine et vers la capitale Bangui.

 

Du transport aérien tactique. La Défense opèrera avec un C-130 depuis Libreville pour une période initiale de deux mois, à compter de fin janvier 2014. Cet engagement peut être prolongé d'un mois. Pour cet engagement, un détachement de 35 militaires est nécessaire. La France demande des vols de Libreville (Gabon) vers Bangui et également des transports sur le territoire de la République centrafricaine à partir de Bangui. Un élément de liaison au centre des opérations à Lyon est inclus. Les tâches consistent à transporter du matériel français et africain ainsi que des militaires entre les capitales africaines et Bangui.

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 21:45
Envoi de 150 soldats belges en Centrafrique: «prématuré» selon la défense [belge]

 

17.12.2013 G.My avec agences - lesoir.be

 

L’information selon laquelle des militaires belges effectueront une « mission de protection » des aéroports en Centrafrique a été démentie par la Défense et par l’état-major de l’armée. L’armée n’en est qu’à « examiner » la demande française pour ce qui va au-delà du transport aérien a affirmé une source militaire.

 

Tant le cabinet du ministre de la Défense que l’état-major de l’armée ont indiqué mardi tout ignorer du projet d’envoyer quelque 150 militaires belges en Centrafrique pour assurer une « mission de protection » des aéroports du pays. C’est l’Agence France presse qui avait évoqué un peu plus tôt cette option.

 

Le conseil des ministres restreint a donné vendredi dernier son feu vert à la mise à disposition de l’opération française Sangaris en République centrafricaine (RCA) d’un avion de transport gros-porteur Airbus A330 et d’un avion de transport tactique C-130H « Hercules » mais écarté l’envoi de troupes terrestres, comme demandé «  informellement  » par Paris, ont rappelé des porte-parole du ministre de la Défense, Pieter De Crem, et de l’état-major.

 

Alors que l’envoi de troupes avait jusqu’ici été écarté, l’Agence France Presse annonçait avoir appris ce mardi de source militaire que la Belgique envisageait d’envoyer 150 soldats en Centrafrique pour une «  mission de protection  » des aéroports. Une décision qui autait été prise à la demande de la France.

 

 

photo Composante Air

photo Composante Air

Le gouvernement belge, qui a déjà donné son feu vert à la mise à disposition de l’opération Sangaris d’un avion de transport gros-porteur Airbus A330 et d’un avion de transport tactique C-130 Hercules, étudierait la «  faisabilité  » d’aller plus loin, à la suite d’une demande «  informelle  » de Paris.

 

«  C’est totalement prématuré  », a réagi une source militaire informée, expliquant que l’armée n’en était qu’à «  examiner  » la demande française pour ce qui va au delà du transport aérien.

 

Des soldats de pays européens « bientôt » déployés

 

Laurent Fabius, chef de la diplomatie française, a de son côté annoncé que des soldats d’autres pays européens seraient bientôt déployés en Centrafrique où intervient déjà l’armée française. «  Je tiens à le souligner car c’est l’une des premières fois que cela se produit  », a déclaré Laurent Fabius à l’Assemblée nationale. Aucune précision n’a pu être obtenue au ministère sur le nombre de pays et leur identité.

 

L’opération française Sangaris en Centrafrique a officiellement commencé le 5 décembre. Quelque 1.600 soldats français interviennent en soutien des troupes africaines (3.200 hommes à ce jour) de la force Misca pour rétablir l’ordre et la sécurité et désarmer les milices dans ce pays où les violences ont pris un tour confessionnel entre chrétiens (80 % des 4,5 millions d’habitants) et musulmans.

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 18:45
Corymbe : soutien au déploiement des forces françaises en Centrafrique

 

17/12/2013 17:41 Sources : EMA

 

Le 12 décembre 2013, le bâtiment de projection etde commandement (BPC) Dixmude, aaccosté à Douala, au Cameroun, pour débarquer du matériel au profit del’opération Sangaris en République Centrafricaine

 

Les véhicules débarqués ont été chargés le 6 décembre au Gabon, au large de Libreville, auprès des forces françaises du Gabon (FFG). Au mouillage, le BPC a mis en œuvre ses capacités amphibies pour embarquer le matériel des FFG. Les liaisons entre le bâtiment et la plage de Libreville ont été effectuée avec un engin de débarquement amphibie rapide (EDAR) et deux chalands de transport de matériel (CTM). Au cours du chargement, des manœuvres aviations ont eu lieu avec les FFG, afin de qualifier à l’appontage les pilotes de l’hélicoptère Fennec de l’armée de l’Air.

 

Le 8 décembre, le Dixmudea effectué une escale technique à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour procéder à son ravitaillement en carburant. A nouveau, des manœuvres aviations ont eu lieu avec les pilotes de l’hélicoptère Fennecde l’armée de l’Air de la force Licorne. Là encore, le but était de les qualifier à l’appontage. A l’issue de ce ravitaillement, le Dixmude a repris sa route vers Douala, où il avait déjà accosté le 28 novembre dernier. A cette occasion, les éléments de la réserve opérationnelle embarquée (ROE) avaient quitté le bâtiment le 1er décembre pour rejoindre la République Centrafricaine par la route.

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un ou plusieurs bâtiments de la Marine nationale qui peuvent être renforcés par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués.

 

Le dispositif Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération, en cours comme Licorne en Côte d’Ivoire, ou nouvelle comme des opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Corymbe permet également la réalisation de missions de coopération bilatérale avec les pays de la région.

Corymbe : soutien au déploiement des forces françaises en Centrafrique
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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 16:45
Des soldats de pays européens bientôt déployés en Centrafrique, annonce Fabius

 

17 décembre 2013 16h33 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a annoncé mardi que des soldats d'autres pays européens seraient bientôt déployés en Centrafrique où intervient déjà l'armée française.

 

Nous aurons bientôt des troupes au sol qui seront apportées par nos collègues européens, a déclaré M. Fabius à l'Assemblée nationale. Je tiens à le souligner car c'est l'une des premières fois que cela se produit, a-t-il ajouté.

 

Son ministère a confirmé que des pays européens, sans préciser lesquels, iraient au-delà d'un simple transport de troupes et s'apprêtaient à envoyer des soldats en Centrafrique. Aucune précision n'a pu être obtenue au ministère sur le nombre de pays et leur identité.

 

Lundi, à l'issue d'un Conseil européen à Bruxelles, M. Fabius avait déclaré s'attendre à ce que plusieurs pays européens annoncent dans les prochains jours un appui, qui pourrait être militaire, à l'intervention française en Centrafrique.

 

Un certain nombre de pays ont déjà décidé de nous accompagner sur le plan logistique (...) Il est probable qu'un certain nombre de pays feront davantage encore, y compris sur le plan militaire, avait déclaré M. Fabius.

 

Il avait notamment cité la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la Belgique et l'Espagne pour avoir annoncé un soutien, notamment dans le transport de troupes et de matériels vers Bangui.

 

L'opération française Sangaris en Centrafrique a officiellement commencé le 5 décembre. Quelque 1.600 soldats français interviennent en soutien des troupes africaines (3.200 hommes à ce jour) de la force Misca pour rétablir l'ordre et la sécurité et désarmer les milices.

 

La République centrafricaine est plongée dans le chaos depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une coalition rebelle à dominante musulmane, la Séléka.

 

Les violences ont pris un tour confessionnel entre chrétiens (80% des 4,5 millions d'habitants) et musulmans.

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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 08:45
Conclusions du Conseil sur la République centrafricaine

 

Bruxelles, 16 décembre 2013 - Conseil Affaires Etrangères – Conseil de l’Union Européenne

 

Le Conseil a adopté les conclusions suivantes:

 

1. L’Union européenne (UE) est extrêmement préoccupée par la crise en République centrafricaine (RCA) qui s'est dégradée de jour en jour avec des effets catastrophiques pour la population. L'insécurité et les violations massives de droits de l’Homme et du droit international humanitaire sont omniprésentes. La situation humanitaire est alarmante. L’accroissement d’une dimension interconfessionnelle et ethnique dans les affrontements est de plus en plus inquiétante. Dans ce contexte, l'UE salue l'intervention de la France en appui à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) conformément à la résolution 2127 (2013) du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU).

 

2. L’UE réitère que la responsabilité première de protection des populations incombe aux autorités de transition de RCA. Tout doit être mis en œuvre pour rétablir sans délai la sécurité et l’ordre publics et pour protéger les populations civiles. L’UE fait appel aux autorités de transition, aux groupes armés, aux leaders communautaires et à l’ensemble des Centrafricains pour faire preuve de retenue et ne pas entrer dans un cycle d’attaques et de représailles violentes, et salue le rôle modérateur des autorités religieuses.

 

3. L’UE est particulièrement alarmée par les graves atteintes et violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire, ainsi que par l’impunité généralisée qui prévaut dans le pays. Elle condamne l’ensemble des exactions, dont les exécutions sommaires, arrestations et détentions arbitraires, cas de torture, recrutement et emploi d'enfants par les groupes armés, violences sexuelles et disparitions forcées. L’UE exhorte tous les groupes armés à mettre fin sans délai au recrutement et l'emploi d'enfants par des groupes armés. Une attention particulière doit être apportée a la protection, à la libération et à la réintégration de tous les enfants associes aux groupes et forces armés.

 

4. L'UE souligne que tous les auteurs des violations des droits de l'Homme et du droit international humanitaire, y compris les leaders de l’Armée de résistance du Seigneur, devront en répondre devant la justice. Elle rappelle que la RCA a ratifié le Statut de Rome et que les actes qui constituent des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre relèvent de la compétence de la Cour pénale internationale. L'UE encourage la mise en place rapide de la commission d'enquête internationale, prévue par la résolution 2127 (2013) du CSNU, chargée d'enquêter sur les violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'Homme et d’atteintes aux droits de l’Homme perpétrées en RCA par toutes les parties depuis le 1er janvier 2013.

 

5. L’UE reste alarmée par la crise humanitaire de plus en plus dramatique. L’UE et ses Etats Membres ont triplé leur assistance humanitaire depuis 2012 - plus de 60 M€ déjà en 2013. Ils resteront fortement mobilisés pour répondre à l’urgence et accompagner la sortie de crise du pays. L’UE fait appel à toutes les parties à assurer l’accès libre et en toute sécurité de l’aide humanitaire dans le plein respect des principes humanitaires internationaux. Le Conseil salue l’initiative conjointe de la Commission européenne et de la secrétaire générale adjointe des Nations unies chargée des affaires humanitaires, coordonnatrice des secours d’urgence, de convoquer une réunion à haut niveau sur la situation humanitaire en Centrafrique le 20 janvier 2014.

 

6. Face à la gravité de cette crise, au déplacement de personnes et au flux croissant de réfugiés, il est impératif d’agir pour contribuer à une sortie rapide de ce conflit qui pose un risque éventuel aux voisins de la RCA et à la région plus large. L’UE se félicite des résolutions 2121 (2013) et 2127 (2013) du CSNU ainsi que des résolutions du Conseil des droits de l’Homme relatives à la RCA. Le rétablissement de la sécurité, de l’Etat de droit et de la gouvernance démocratique pour tous les habitants de la RCA reste l’objectif primordial de l’engagement international, y compris de l’UE.

 

7. Dans le cadre d’une approche globale, le Conseil affirme la disponibilité de l’UE à examiner l’utilisation des instruments pertinents pour contribuer aux efforts en cours visant à la stabilisation du pays, y compris dans le cadre de la Politique de Sécurité et de Défense Commune (PSDC), dans ses deux dimensions militaire et civile. Lorsque les conditions sécuritaires seront suffisamment stables, un appui dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité (RSS) devra également être examiné, pour garantir un règlement durable de la crise.

 

8. L’UE apporte son plein appui à l’action déterminée de ses partenaires africains qui ont su, parmi les premiers, prendre la mesure des risques et qui ont décidé d’y répondre afin de favoriser une stabilisation rapide de la situation : l’Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), y compris à travers la MICOPAX, et leurs Etats membres. L’UE les invite à poursuivre leur engagement pour que la MISCA puisse rapidement atteindre ses capacités opérationnelles. A cet égard, l'UE mobilise un financement à hauteur de 50 M€ en faveur de la MISCA à travers la Facilité de paix pour l’Afrique. L’UE soutient le projet de l’UA d'organiser rapidement une conférence de donateurs notamment sur la MISCA, comme le prévoit la résolution 2127 (2013) du CSNU.

 

9. L’UE souligne l’importance de maintenir une forte mobilisation internationale pour répondre à la crise en RCA, et apprécie l’engagement continu des Nations unies (NU) y compris sur place à travers le Bureau intégré de l’Organisation des Nations unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA). Elle salue la déclaration de Bangui publiée à l’issue de la troisième réunion du Groupe international de contact sur la RCA le 8 novembre à Bangui et invite ce groupe à poursuivre ses efforts dans ce sens, en lien avec les Nations Unies et la médiation de la CEEAC. L’UE salue toutes les initiatives en faveur d’un dialogue interconfessionnel et de la réconciliation, ainsi que la signature par les autorités de transition du Pacte républicain à Bangui, le 7 novembre 2013. Elle demande à tous les acteurs de s’engager dans un processus de dialogue et de réconciliation nationale pour apaiser et surmonter les tensions intercommunautaires qui menacent la cohésion sociale du pays. L'UE fait également appelle aux autorités de transition à garantir la participation effective des femmes au processus de transition, conformément à la résolution 1325 (2000) du CSNU.

 

10. L’UE appelle les autorités de transition à travailler ensemble, ainsi qu’avec les partis politiques et la société civile, de manière inclusive et de bonne foi, pour conduire le processus de transition à son terme, conformément à l’accord de Libreville du 11 janvier 2013, à la déclaration de N’Djamena du 18 avril 2013, à l’appel de Brazzaville du 3 mai 2013, et à la déclaration de Bangui du 8 novembre 2013. Elle les incite à ne ménager aucun effort pour faire avancer le processus politique dans la perspective d’élections et du retour à l’ordre constitutionnel d’ici février 2015. Dans cette perspective, elle exhorte les autorités de transition à mettre rapidement en place l’Autorité nationale des élections et à œuvrer en faveur d’un redéploiement de l’administration civile.

 

11. Malgré l'instabilité qui y prévaut depuis un an, l'UE reste le seul partenaire majeur de développement à maintenir sa coopération en RCA pour répondre aux besoins de la population. Dans ce contexte, elle mobilise 23 M€ (du 10ème FED) pour renforcer les projets prêts à redémarrer dès que les conditions sécuritaires le permettront, en plus d’un programme de 10 M€ pour appuyer la stabilisation du pays. Le Conseil marque son plein soutien à l’action résolue de la Commission européenne. L'UE se prépare par ailleurs à accompagner le processus de transition en vue de restaurer les institutions démocratiques et contribuer à la fourniture des services sociaux de base aux populations."

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