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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 14:45
Sangaris : 2 militaires français tués lors d’un accrochage à Bangui

 

10.12.2013 Crédit: EMA/armée de Terre

 

Le 9 décembre 2013, peu avant minuit, à Bangui en République Centrafricaine (RCA), une section de la force Sangaris a été prise à partie à très courte distance au cours d’une patrouille.

 

Lors d’une patrouille à pied conduite dans le cadre de la mission de désarmement des groupes armés présents dans la capitale centrafricaine, un élément de la force Sangaris a été pris à partie à plusieurs reprises à l’arme légère d’infanterie par un groupe armé non-identifié. Durant l’échange de tirs, deux militaires français ont été très grièvement blessés.

 

Après avoir sécurisé la zone et apporté les premiers soins, la section s’est ré-articulée pour permettre l’évacuation des deux militaires vers l’antenne chirurgicale avancée stationnée sur l’aéroport de M’Poko où ils sont décédés des suites de leurs blessures.

 

Les militaires français tués au cours de cette action sont deux «marsouins parachutistes» du 8e Régiment parachutiste d’infanterie de Marine (8e RPIMa) de Castres. Il s’agit des deux premiers militaires français à mourir au combat depuis le lancement de l’opération Sangaris en RCA.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 14:11
Morts de deux soldats français

 

10/12/2013 13:38 Armée de Terre

 

Le lundi 9 décembre 2013, peu avant minuit, une section de la force SANGARIS est prise à partie à très courte distance, au cours d’une patrouille dans Bangui. Durant l’échange de tirs, les parachutistes LE QUINIO et VOKAER ont été grièvement blessés.

 

Ils ont été immédiatement pris en charge par leurs camarades, avant d’être évacués vers l’antenne chirurgicale avancée sur l’aéroport de M’Poko, où ils sont décédés des suites de leurs blessures.

 

Le soldat de 1re classe Antoine LE QUINIO et son camarade le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER sont les deux premiers militaires français à mourir au combat depuis le lancement de l’opération SANGARIS en République Centrafricaine. Ils sont morts pour la France.

 

Le soldat de 1re classe Antoine LE QUINIO était titulaire de la médaille outre-mer avec agrafe RCA. Il était célibataire, sans enfant.

 

Le soldat de 1re classe Nicolas VOKAER était titulaire de la médaille outre-mer agrafe Centrafrique et de la médaille de bronze de la défense nationale. Il était célibataire, sans enfant.

 

L’armée de Terre s’associe à la douleur de leurs familles et de leurs frères d’armes.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 13:45
Hollande doit rencontrer les autorités de transition centrafricaines mardi soir à Bangui

 

 

10 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - François Hollande doit rencontrer mardi soir lors de son escale à Bangui les autorités de transition centrafricaines, en particulier le président Michel Djotodia qu'il avait vivement critiqué samedi, a-t-on appris dans l'entourage du président français.

 

Outre le président de transition, le chef de l'Etat français devrait s'entretenir avec le Premier ministre Nicolas Tiangaye, mais aussi saluer et encourager les soldats français engagés dans l'opération Sangaris, a-t-on précisé de même source. Deux d'entre eux ont été tués dans un accrochage à Bangui dans la nuit de lundi à mardi.

 

Au cours de cette brève visite, qui intervient alors que la situation est encore loin d'être sous contrôle en Centrafrique, François Hollande devrait appeler les autorités de transition, dont le président centrafricain, à leur sens des responsabilités et à faciliter par tous les moyens le retour au calme, indique-t-on encore dans l'entourage du chef de l'Etat français.

 

Samedi, le président Hollande avait vivement critiqué le président centrafricain, l'accusant notamment d'avoir laissé faire les derniers massacres à Bangui.

 

Ce dernier a réagi lundi, assurant avoir le soutien des autorités françaises. La déclaration de M. Hollande constitue un important soutien pour la transition qui n'a pas été remise en cause, contrairement aux allégations relayées par certains observateurs, a-t-il affirmé.

 

La visite surprise du chef de l'Etat français, qui assiste mardi à Johannesburg à l'hommage mondial à Nelson Mandela, intervient au cinquième jour de l'opération française Sangaris visant à rétablir la sécurité en Centrafrique.

 

Les soldats français ont entamé lundi une délicate opération de désarmement des milices et groupes armés, après une nouvelle vague de violences meurtrières qui a fait près de 400 morts dans la capitale.

 

La Centrafrique est plongée dans le chaos et un engrenage de violences communautaires et inter-religieuses entre chrétiens et musulmans depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 12:27
Premières pertes françaises en Centrafrique: deux soldats tués à Bangui

 

 

10 décembre 201310h23 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Deux soldats français ont été tués au cours d'un accrochage dans la nuit de lundi à mardi à Bangui, les premiers à tomber en Centrafrique depuis le déclenchement de l'opération Sangaris jeudi, a-t-on appris auprès de la présidence française.

 

Le président François Hollande, qui doit se rendre mardi soir dans la capitale centrafricaine, a appris avec une profonde tristesse la mort au combat, la nuit dernière à Bangui, de deux soldats français du 8ème régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres (sud), a indiqué l'Elysée dans un communiqué.

 

Le chef de l'Etat exprime son profond respect pour le sacrifice de ces deux soldats qui ont perdu la vie pour en sauver beaucoup d'autres. Il renouvelle sa pleine confiance aux forces françaises engagées, aux côtés des forces africaines, pour rétablir la sécurité en République centrafricaine, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire, a encore ajouté l'Elysée.

 

Les soldats français ont entamé lundi dans Bangui une délicate opération de désarmement des milices et groupes armés, après une nouvelle vague de violences meurtrières qui avait près de 400 morts dans la capitale.

 

Un bref échange de tirs avait déjà éclaté en fin de matinée lundi près de l'aéroport M'Poko, sans faire de victimes dans les rangs français.

 

Ils étaient en intervention cette nuit et ils ont été accrochés pas loin de l'aéroport, a précisé le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, à l'issue d'une réunion d'information sur la Centrafrique convoquée mardi matin par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avant un débat au parlement.

 

Il y avait une patrouille cette nuit et ils ont été accrochés au cours de cette patrouille, a indiqué M. Bartolone. Ils ont été blessés, ils ont été transportés très rapidement vers l'antenne chirurgicale mais malheureusement, ils n'ont pas pu être sauvés, a-t-il expliqué.

 

Dimanche, le ministère de la Défense avait fait état d'une tension palpable entre soldats français et certains groupes armés dans les rues de la capitale centrafricaine, faisant référence aux combattants de l'ex-rébellion Séléka qui ont pris le pouvoir en mars et ont depuis lors commis de nombreuses excations contre les populations.

 

Lundi soir, l'état-major des armées à Paris avait indiqué que ces groupes armés qui tenaient les rues de Bangui avaient pour la plupart quitté leurs positions pour se regrouper dans un camp et que la population n'était plus menacée.

 

La Centrafrique est plongée dans le chaos et un engrenage de violences communautaires et inter-religieuses entre chrétiens et musulmans depuis le renversement en mars du président François Bozizé par une coalition hétéroclite à dominante musulmane, la Séléka.

 

Après avoir obtenu le feu vert de l'ONU jeudi, la France a déployé 1.600 militaires en Centrafrique, en appui à la force africaine présente sur place, la Misca (2.500 soldats).

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 11:45
photo EMA ECPAD

photo EMA ECPAD

10 décembre 2013  Par RFI
 

 

En Centrafrique, les forces françaises ont pris position dans le centre de Bangui. Des véhicules de transport blindés français (VAB) ont été déployés sur les grandes artères et des soldats effectuaient en plusieurs points de la ville des opérations de contrôle et de désarmement sous l’œil attentif de la foule. Mais, à la suite du désarmement de certains combattants restés en ville, la foule s’est laissée emporter par le désir de vengeance dans certains quartiers. Des combattants ex-Seleka ont été tués. Parfois leur famille a été inquiétée, et les populations musulmanes voient monter avec angoisse un discours de haine qui les pointe du doigt. Les populations chrétiennes qui ont fui les exactions, elles, se sont réfugiées dans les églises et notamment sur le site de Saint-Paul. Et même si le désarmement a commencé, ces populations ne se disent pas encore prêtes à rentrer chez elles.

 

Ils sont des milliers à avoir envahi depuis jeudi dernier, le 5 décembre, les cours de Saint-Paul. Comme à Bossangoa, les chrétiens du 7e arrondissement de Bangui sont venus chercher refuge sur les terrains de l’Eglise catholique. Sœur Annette est l’une des religieuses qui a vu arriver cette foule apeurée : « En ce moment, on a vraiment du monde et on a essayé de donner juste de l’eau, mais à manger c’est un problème. Il n’y a pas assez de toilettes, il y a les problèmes d’hygiène qui vont se poser. Il ne faut pas que ça dure parce que si ça dure, on ne sait pas quoi faire ».

Les familles se sont installées sur des nattes, qui couvrent une partie des jardins. A leurs côtés, du linge sèche étendu sur le sol. Un marché a été improvisé dans la cour de la paroisse. Des femmes pilent et préparent, ici ou là, le repas dans des marmites fumantes.

 

« On a peur »

Les enfants courent dans la boue. Certains jouent et chantent. Mais pour beaucoup de parents, il n’est pas encore question de rentrer à la maison : « On ne nous a pas encore précisé clairement s’ils sont déjà désarmés. Aujourd’hui on ne peut pas se décider pour mettre la vie des enfants en jeu, parce qu’ils tuent les enfants, ils tuent les femmes, ils tuent tout le monde, ils ne choisissent pas. On a peur ».

Les prêtres et les religieuses appellent la communauté humanitaire à l’aide pour subvenir aux besoins de ces populations et donnent un signe d’espoir : dans ce grand désordre, trois bébés ont tout de même réussi à naître.

En RCA, la phase de désarmement des milices suscite un nouveau pic de tensions dans la capitale. Hier après-midi, l'armée française a dû effectuer des tirs de semonces ; l'un de ses véhicules a essuyé des jets de pierre.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 11:19
French soldiers killed in Central African Republic

 

10 December 2013 10:11 GMT BBC Africa

 

Two French soldiers have been killed in combat in the Central African Republic, the French presidency says.

 

A statement said President Francois Hollande "learned with deep sadness" that the two had been killed overnight in the capital Bangui.

 

They are the first French deaths since President Hollande deployed 1,600 soldiers to the CAR last week.

 

The CAR has been in chaos since rebel leader Michel Djotodia ousted President Francois Bozize in March.

 

He installed himself as the first Muslim leader in the Christian-majority country sparking months of bloody clashes between rival Muslim and Christian fighters.

 

Claude Bartolone, speaker of France's National Assembly, told reporters that the two paratroopers had been involved in a clash near Bangui airport.

 

"They were injured and very quickly taken to the surgical unit, but unfortunately they could not be saved," he said.

 

The statement from President Hollande's office said the soldiers had "lost their lives to save many others".

 

"The president expresses his profound respect for the sacrifice of these two soldiers and renews his full confidence in the French forces committed - alongside African forces - to restoring security in the Central African Republic, to protecting the people and guaranteeing access to humanitarian aid," it said.

 

President Hollande is attending Nelson Mandela's memorial service in South Africa and is due to travel on to Bangui later on Tuesday.

 

The BBC's Thomas Fessy in the northern town of Bossangoa says French troops - along with African peacekeepers - launched an operation on Monday to forcibly disarm militiamen as well as predominantly Muslim fighters who claimed to be part of the new national army.

 

Tensions remain high in the country, our correspondent adds.

 

Extra French troops were sent into the CAR last Friday after the UN Security Council backed a mandate to restore order "by all necessary measures" the previous evening.

 

The UN resolution followed a surge of violence involving Christian self-defence militias that had sprung up after a series of attacks by mainly Muslim fighters from the former rebel coalition.

 

The Red Cross said 394 people were killed in three days of fighting in Bangui. Many of the victims are believed to have been children.

 

The French army said it has restored some stability in the capital by Monday night.

 

Following a request from France, the US announced on Monday it would help fly African Union peacekeeping troops into the CAR.

 

Defence Secretary Chuck Hagel has ordered US forces "to begin transporting forces from Burundi to the Central African Republic," his spokesman said.

 

US President Barack Obama has called for calm and asked the CAR's transitional government to arrest those who are committing crimes.

 

France's defence minister has said fighters loyal to interim president Michel Djotodia must return to barracks and the other fighters would have to surrender their weapons.

 

France said on Saturday that the African Union would increase the size of its existing force of 2,500 peacekeepers to 6,000.

 

UN Secretary General Ban Ki-moon said that as many as 9,000 peacekeepers would be required in the CAR, and he hoped they would eventually become a United Nations operation.

 

An estimated 10% of the CAR's 4.6 million people have fled their homes, while more than a million urgently need food aid, according to the UN.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 11:11
Opération Sangaris

 

10/12/2013 Sources : EMA

 

Le 5 décembre 2013, le Président de la République a annoncé sa décision de renforcer le dispositif militaire français en Centrafrique afin d’éviter une catastrophe humanitaire dans le pays.

 

« Le Conseil de sécurité vient d’adopter une résolution, à l’unanimité, donnant mandat à une force africaine pour apporter la sécurité, rétablir la stabilité en Centrafrique et protéger la population.

 

La France soutiendra cette opération. C’est son devoir, devoir d’assistance et de solidarité à l’égard d’un petit pays, la Centrafrique, bien loin d’ici, pays ami, pays le plus pauvre du monde. Pays qui nous appelle au secours.

 

Vu l’urgence, j’ai décidé d’agir immédiatement, c’est-à-dire dès ce soir, en coordination avec les Africains et avec le soutien des partenaires européens. Déjà, 600 militaires français sont sur place. Cet effectif sera doublé d’ici quelques jours, pour ne pas dire quelques heures.

 

La France n’a pas d’autre objectif que de sauver des vies humaines. Je veux que toutes les informations soient données. C’est la raison pour laquelle le gouvernement fournira toutes les explications au Parlement, dès la semaine prochaine.

 

Il y a un an, au Mali, la France était appelée pour lutter contre une invasion terroriste. Elle y est parvenue. Aujourd’hui, dans des circonstances très différentes, la France est attendue pour éviter une catastrophe humanitaire. Elle sera là.

 

J’ai pleine confiance en nos soldats pour mener cette opération. Je sais leur sens du devoir, leur grande qualité professionnelle. Cette intervention sera rapide, elle n’a pas vocation à durer. Je suis sûr de son succès. »

 

Cette décision a été précédée de l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la Résolution 2127 qui prévoit en particulier :

   le soutien des Nations unies à la Force africaine, la MISCA dont l’effectif devrait atteindre les 4000 hommes.

    Le soutien par les forces françaises de cette force africaine, avec autorisation d’usage de la force au besoin.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 10:45
Décès de deux soldats français à Bangui

 

 

10 Décembre 2013 Elysée

 

Le Président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort au combat, la nuit dernière à Bangui, de deux soldats français du 8ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Castres. Ils ont perdu la vie pour en sauver beaucoup d’autres.

 

Il adresse avec émotion ses sincères condoléances à leur famille et à leurs proches et les assure de la solidarité de la Nation dans ces douloureuses circonstances.

 

Le chef de l’Etat exprime son profond respect pour le sacrifice de ces deux soldats et il renouvelle sa pleine confiance aux forces françaises engagées, aux côtés des forces africaines, pour rétablir la sécurité en République centrafricaine, protéger les populations et garantir l'accès de l'aide humanitaire.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: les USA vont mettre à disposition des avions de transport

 

09 décembre 2013 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Les Etats-Unis vont mettre à disposition deux appareils de transport C-17 pour convoyer des troupes africaines, notamment burundaises, en Centrafrique à la suite d'une demande d'assistance de la France, a indiqué lundi le Pentagone.

 

Cette décision a été prise après une conversation téléphonique dimanche entre le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian et son homologue américain Chuck Hagel, affirme le ministère américain de la Défense dans un communiqué.

 

A court terme, la France a demandé un soutien en matière de transport aérien pour permettre aux forces africaines de se déployer rapidement pour empêcher que les violences ethniques ne continuent de s'étendre en République centrafricaine, plaide-t-il.

 

Chuck Hagel a notamment ordonné au commandement américain chargé de l'Afrique (Africom) qu'il transporte des troupes burundaises vers la Centrafrique dans le cadre de la mission de l'Union africaine en Centrafrique (Misca).

 

Quelque 850 soldats burundais doivent ainsi être transportés par deux gros porteurs C-17 dans les prochains jours, selon un responsable américain de la Défense. Nous espérons commencer d'ici 24 heures, a indiqué à l'AFP ce responsable s'exprimant sous couvert d'anonymat.

 

A ce stade, la mission dévolue aux deux avions américains concerne exclusivement le transport des troupes burundaises et de leur équipement, une tâche qui devrait être réalisée en quelques jours.

 

L'Union africaine a décidé de porter sa force en Centrafrique (Misca) à 6.000 hommes, contre 3.600 initialement prévus, a annoncé samedi la présidence française à l'issue d'un mini-sommet à Paris sur la situation dans ce pays.

 

Aucune date n'a été fixée pour le renforcement de cette force, qui ne compte actuellement que 2.500 hommes sur place, sous-équipés et mal entraînés.

 

Les Etats-Unis se joignent à la communauté internationale dans cet effort parce que nous pensons qu'une action immédiate est nécessaire pour empêcher une catastrophe humanitaire, justifie le Pentagone.

 

Washington continue de travailler à identifier des ressources supplémentaires susceptibles d'être mises à disposition de la Misca, ajoute-t-il.

 

Nous continuons de parler avec les Français et les partenaires dans la région pour voir de quelle façon nous pouvons soutenir le mieux la mission de l'Union africaine, selon ce responsable.

 

Les Etats-Unis ont déployé depuis plus d'un an une centaine de soldats des forces spéciales pour une mission d'assistance aux troupes africaines chargées de la traque de la LRA (Armée de résistance du Seigneur) et de son chef Joseph Kony. Ces troupes sont basées en Ouganda mais sont amenées à évoluer jusque dans l'Est de la Centrafrique.

 

Le Royaume-Uni a de son côté également mis à disposition un gros porteur C-17 pour convoyer des équipements français vers la Centrafrique.

 

Lors de l'intervention française au Mali en janvier dernier, le Pentagone avait mis à disposition de Paris pendant plusieurs semaines des avions de transport ainsi que des avions de ravitaillement en vol ainsi qu'un soutien en matière de renseignement.

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 08:12
Sangaris: point de situation du 9 décembre

 

09/12/2013 23:07 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Sangaris en Centrafrique.

 

Le 9 décembre 2013, les éléments de la force Sangaris stationnés à Bangui se sont déployés avec les forces de la FOMAC dans l’ensemble de la ville, pour faire appliquer 3 mesures destinées permettre le retour à un niveau sécuritaire minimal. Ces mesures, clairement énoncées et relayées par les autorités de transition depuis le 7 décembre stipulaient que seules les forces armées de police et de gendarmerie étaient autorisées à circuler dans la capitale dès lors qu’elles portaient un uniforme et des signes distinctifs formels ; que le port d’arme était prohibé pour tout autre individu et enfin que  tous les membres des groupes armés devaient se rendre dans un point unique de cantonnement.

 

Au fur et à mesure de leur progression, les militaires français n’ont rencontré aucune résistance. Ils ont rapidement constaté que les groupes armés avaient quitté leurs positions. Quelques contrevenants aux mesures de sécurité ont été appréhendés, leurs armes leur ont été confisquées.

 

Au cours de la journée, aucun élément n’a opposé de résistance à la force Sangaris. Seuls des tirs fugaces ont été observés. A chaque fois, la riposte des militaires français a fait cesser les tirs.

 

En dépit d’accès de violence ponctuels de la part d’une partie de la population, l’action de la force a contribué à abaisser la tension.

 

Ce soir, la population n’est plus menacée par la terreur que faisait régner les groupes armés mais la tension demeure. La force Sangaris poursuit donc ses patrouilles dans la capitale Centrafricaine. Elle les poursuivra, de jour comme de nuit, aussi longtemps que nécessaire. Son objectif demeure identique : rétablir un niveau de sécurité minimal et faciliter la montée en puissance de la future Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).

 

Au Nord, des patrouilles ont été conduites dans la ville de Bossangoa.

Sangaris: point de situation du 9 décembreSangaris: point de situation du 9 décembreSangaris: point de situation du 9 décembre
Sangaris: point de situation du 9 décembreSangaris: point de situation du 9 décembre
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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 18:45
Opération Serval convoi logistique entre Gao et Kidal (photo EMA)

Opération Serval convoi logistique entre Gao et Kidal (photo EMA)

 

6 décembre, 2013 Frédéric Lert

 

« La logistique était un élastique tendu au maximum avec des rustines. On se disait pourvu que ça ne casse pas…  ». Parmi les différents aspects de Serval évoqué lors du colloque organisé à l’Assemblée nationale (voir la première partie), la logistique a occupé une place importante. On a beaucoup évoqué à propos de l’opération au Mali les élongations considérables entre le France et le Mali, puis au cœur même du pays entre Bamako et Gao, Tombouctou et finalement Kidal et Tessalit. L’image de l’élastique, donnée par le général Barrera et que nous rapportons en introduction, résume finalement bien l’affaire. Le général Barrera qui a eu également l’occasion de rappeler que « le soutien de l’homme était très sommaire. Mais aucune impasse n’avait été faite sur le soutien santé. Le maillage des postes était pensé systématiquement avant chaque opération et on n’a perdu aucun homme arrivé dans un PC santé. On était guidé, portés presque, par un sentiment de victoire. Les hommes se sont donnés à fond : les interventions mécaniques se faisaient la nuit (…)  ».

 

Le général Brethous, commandant le CPCO, a rappelé quant à lui en quelques chiffres l’effort logistique consenti, au moment même où la France poursuivait une autre action majeure avec son désengagement  de l’opération Pamir en Afghanistan :

 

« Serval, cela a été 360 rotations de gros porteurs et quatre navires pour transporter tous les hommes et 20.000 tonnes de fret. En cinq semaines, nous avons envoyé au Mali 11.000 tonnes de fret, l’équivalent de ce qui avait été retiré d’Afghanistan en un an. Un quart de ce transport stratégique a été fourni par nos alliés ».

 

La logistique a d’ailleurs fait l’objet d’arbitrages constants : des citernes de 30m3 ont ainsi été chargées en priorités sur le Dixmude, avant des VBCI qui ont du attendre le navire suivant. « La log a su faire des miracles et s’adapter sans cesse au terrain et à la situation » a rappelé un autre intervenant. « Dans les Adrars, le service des essences est parfois tombé à seulement 24 heures de stocks pour les unités engagées. On était en flux très tendu… Et nous n’étions pas toujours très tranquilles avec les convois de ravitaillement de 50 camions qui partaient de Bamako pour remonter vers le nord, protégés simplement par un peloton de 10RC… »

 

Le général Capsar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes rappelait quant à lui que le soutien des opérations dans les Adrars nécessitait onze rotations d’avions de transport tactique par jour, dont deux pour approvisionner les troupes en eau (à raison de 10 litres d’eau par homme et par jour). Environ la moitié de ce travail logistique était assuré par les alliés. Le regret en la matière étant bien entendu l’absence de l’A400M, qui aurait permis de relier directement la France au nord du Mali. Au lieu de quoi les avions stratégiques devaient se poser à Tombouctou et passer le relai aux avions tactiques chargés du « brouettage » vers le nord du pays (13000 tonnes de fret transportées ainsi dans le premier mois des opérations).

 

Gageons que toutes ces considérations sont dans les esprits des planificateurs de l’opération Sangaris qui débute en Centrafrique. Avec toujours la même équation pour réussir la manœuvre logistique : mobilisation des moyens militaires aériens et navals, contrats d’affrètement auprès de sociétés civiles, mais aussi (pour ceux qui avaient pu en douter et en douteraient encore…) rôle essentiel du prépositionnement des forces en Afrique même. Ce qui aura permis à certains, au Mali hier comme en Centrafrique aujourd’hui, de relier le théâtre des opérations par la route.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 18:45
Patrouille de la mission Boali en RCA le 4 décembre (crédits: EMA/ECPAD)

Patrouille de la mission Boali en RCA le 4 décembre (crédits: EMA/ECPAD)

Patrouille de la mission Boali en RCA le 4 décembre (crédits: EMA/ECPAD)

 

6 décembre, 2013 Guillaume Belanb (FOB)

 

Le feu vert de l’ONU (Résolution 2127) vient d’être donné pour une intervention armée française en République Centrafricaine (RCA). Les effectifs français (mission Boali), déjà présents sur place vont bientôt monter à 1200 en Centrafrique.

 

Quelle mission ?

 

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les choses ne sont pas claires. Oui le mandat de l’ONU l’est : la France soutiendra les forces africaines, la MISCA. Le ministre de la défense qualifie l’opération de « ponctuelle et ciblée », parlant même d’opération « coup de poing », de 6 mois maximum.

 

Mais est-ce réaliste ?

 

Un absent étonne : aucun plan de stabilisation du pays à long terme ne semble être prévu. Pour mémoire, tous les derniers engagements militaires dans des états faillis en disposaient. Que l’on pense à l’Afghanistan, où la machine otanienne formait police et militaires tout en finançant nombre de projets de reconstruction. Pour le Mali, le projet EUTM (formation de l’armée malienne) était en préparation bien avant le lancement de l’opération Serval, qui l’a accéléré et viabilisé. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, l’opération Licorne a au final permis une normalisation de la vie politique et du fonctionnement de l’Etat ivoirien. Mais en Côte d’Ivoire, les institutions, même imparfaites, existaient. En RCA, rien de tout cela, tout est à reconstruire. L’État centrafricain est quasi-inexistant. Même une mission de formation des forces de sécurité de RCA serait un coup d’épée dans l’eau tant les attributs et fonctionnements d’un état sont défaillants.

 

Combien de temps ?

 

Les 6 mois d’ « opération coup de poing » (« hit and run ») font sourire… Les Français, au sein de la mission Boali sont déjà là depuis 2002, soit plus de 10 ans. Une décennie, c’est également le temps du déploiement français en Afghanistan, 10 ans qu’il aurait fallu multiplier par trois pour donner à Kaboul l’espoir d’un semblant de stabilité. Au Mali, le retrait est systématiquement repoussé. Au final, tout le monde s’accorde aujourd’hui à reconnaitre que la présence de 400 soldats français sera insuffisante. Le bilan de Serval c’est aussi ça, l’installation d’une nouvelle force prépositionnée, soit un GTIA (800 soldats minimum et ses soutiens) sur le long terme.

 

Une décennie, c’est également la durée de l’opération Licorne en Côte d’Ivoire, lancée en 2002. La France y dispose encore d’un état-major et deux unités de combat et leurs soutiens, soit près de 500 soldats. Quant au Tchad, la mission Épervier a été mise en place en… 1986!

 

Alors que la RCA s’annonce être l’État le plus failli dans lequel la France va intervenir, comment les politiques français peuvent-ils apparaître aussi naïfs sur la durée et la nature de l’engagement ? Le temps politique n’est visiblement pas le même pour tous… Le succès de l’étoffe de chef de guerre, qui va si bien au Président de la République, se définirait-il par la seule fulgurance de l’action militaire ?

 

La raison pourrait revenir aux Parlementaires, qui doivent êtres consultés, au bout de 4 mois d’engagement.

 

L’engagement militaire

 

Bonne nouvelle, le théâtre de la RCA ressemble à celui du Mali, au moins dans ses conditions d’engagement. Sous chapitre 7 (recours à la force), la France est seule aux manettes, libre de ses décisions et de ses mouvements, à la différence d’un scénario afghan proche de l’immobilisme. Bonne nouvelle encore, les soldats français sont surentraînés avec de multiples opex au compteur (Afghanistan, Mali, Côte d’Ivoire…) et décomplexés de l’engagement du feu.

 

Oui, l’ennemi ne sera pas le même : après le djihadiste illuminé, les militaires vont là lutter contre des bandits de grands chemins très légèrement armés… Ce qui va poser d’autres difficultés : l’identifier pour le combattre. Car, à n’en pas douter, les coupeurs de routes vont vite détaler dès l’arrivée des premiers blindés et perpétrer des actions loin des regards français. Sans parler de l’implication compliquée mais inévitable entre milices pro-régime (Séléka) et anti-balaka.

 

L’opération Sangaris devrait au final se transformer en mission de police intérieure, bien loin d’un véritable engagement armé.

 

Et si dans un premier temps, les soldats français vont sécuriser la capitale et les grands axes, il faudra bien venir au secours de la population qui sera, à n’en pas douter, prise à partie dans les endroits plus reculés. C’est là une mission de contrôle de zone dans un pays plus grand que la France. 1200 soldats apparaîtront vite insuffisants. Problème, nos ressources militaires sont maintenant limitées, LPM successives et autre RGPP y ont veillées. La multiplication des opérations risque par ailleurs de faire surchauffer des armées déjà très sollicitées.

 

Autre constat : il est bien loin le Livre Blanc de 2008 qui remettait en question les forces pré-positionnées françaises en Afrique! Aujourd’hui encore, on se réjouit de la richesse de ce dispositif. Le général français Soriano, qui commande l’opération Sangaris arrive du commandement des forces françaises au Gabon (FFG) avec des parachutistes. Les appuis français en Afrique (Gabon, Tchad…) sont déjà mis à contribution.

 

Les forces africaines

 

On ne peut que se réjouir de la prise de conscience des pays africains à vouloir assurer leur propre sécurité. Reste que la force d’Afrique Centrale (FOMAC), qui va devenir la mission africaine pour la sécurisation de la Centrafrique (MISCA) et qui devrait se muer en force de maintien de la paix, est notoirement insuffisante, sous-équipée et sous financée, comme le reconnaît le secrétaire de l’ONU, Ban Ki-moon lui même. On peut tout de même saluer l’implication des forces tchadiennes qui ont montré leur efficacité durant l’opération Serval. Et surtout celle du Maroc, Rabat vient d’annoncer qu’il envoyait un contingent des FAR (Forces armées royales). L’objectif de déployer 6000 casques bleus est plus que louable et nécessaire. On peut cependant douter de son réalisme quand l’on constate que la MISCA n’arrive pas aujourd’hui à remplir son quota de 4000 soldats…

 

La France seule en Afrique

 

Côte d’Ivoire, Mali, maintenant RCA, la France se retrouve contrainte d’assumer un rôle qu’elle fuit pourtant, celui de gendarme de l’Afrique. Pire, c’est un rôle que l’ensemble de la communauté internationale, Afrique comprise, ne conteste pas mais conforte.

 

L’Union Européenne, qui aurait là une nouvelle occasion de manifester sa solidarité, brille une de fois de plus par son absence. Au mieux, une aide financière sera apportée. Même nos alliés les plus solides, à savoir les Britanniques ou les Américains, comptent bien rester à bonne distance de sécurité. Londres a même  annoncé qu’elle n’enverrait aucun soldat, tout au mieux un C-17 pour la logistique… A croire que tous considèrent qu’il s’agit d’une affaire franco-française ! Mais où sont les Battle Group (GT1500) que l’Europe salue haut et fort comme une réussite ?

 

Plus que d’indépendance stratégique, c’est plutôt dans une grande solitude stratégique que la France, aujourd’hui, se retrouve!

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 18:45
Christophe Guilloteau à Kidal au cours de son enquête parlementaire.

Christophe Guilloteau à Kidal au cours de son enquête parlementaire.

 

9 décembre, 2013 Frédéric Lert (FOB)

 

Le colloque qui s’est tenu la semaine dernière à l’assemblée nationale est l’occasion pour FOB de revenir  sur l’opération Serval avec le député Christophe Guilloteau (UMP, Rhône), animateur de l’une des tables rondes. Avec son collègue Philippe Nauche (PS, Corrèze), Christophe Guilloteau a également été le co-rapporteur du rapport parlementaire sur l’engagement de la France au Mali.

 

Dans quel contexte a été réalisé votre rapport sur l’opération Serval ?

 

Mon collègue Philippe Nauche et moi-même appartenons à la commission de la Défense nationale. Et parmi nos prérogatives de parlementaires, outre la rédaction de textes de lois, figure le contrôle sur titre et sur pièces des opérations en cours. Les rapports que nous publions font partie intégrante de ce travail de contrôle.

 

Comment vous êtes-vous organisés pour ce travail ?

 

Patricia Adam, la présidente de la commission de la Défense nationale, a souhaité la rédaction de ce rapport dès le 15 janvier, dans les toutes premières heures de l’opération donc. A la suite de ça, nous avons essayé d’évaluer ce qu’avait représenté cet engagement pour la France, mais aussi pour nos partenaires européens ou les pays appartenant à la MISMa. Nous avons fait un bilan des bonnes et des moins bonnes choses. Symboliquement, nous nous étions fixé la date du 14 juillet pour sa remise.

 

Avez-vous obtenu des réponses à toutes vos questions ?

 

Nous avons rédigé ce rapport alors que les forces françaises étaient encore très engagées. Il n’empêche : Jean-Yves Le Drian venait toutes les semaines témoigner auprès de la commission de la Défense nationale avec ses cartes et ses réponses ouvertes. On arrêtait les micros quand il nous le demandait, quand on touchait à des domaines trop confidentiels. Nous avons ensuite passé une soirée au CPCO et une journée au CNAO de Lyon Mont Verdun, nous avons enquêté auprès de tous nos partenaires européens, nous avons rencontré les chefs d’état-major français, mais aussi la Dicod pour traiter du volet « information » de l’opération. Nous avons également pu nous rendre sur place au Mali, mais aussi en Côte d’Ivoire au Ghana et au Togo, ce dernier ayant été le premier pays africain à s’engager sur le terrain.

 

Quels enseignements majeurs retirez-vous de cette opération ?

 

Nous avons vu que dans un délai relativement court, la France pouvait déployer loin de ses bases un volume de force appréciable, au moment même où elle terminait son désengagement de l’Afghanistan. Bien entendu, cela s’est fait grâce à l’affrètement d’avions civils, l’utilisation des appareils de nos partenaires et grâce aussi au prépositionnement de nos forces en Afrique. Un prépositionnement que certains voulaient abandonner, ce qui n’a pas été fait heureusement… L’autre point que je voudrais souligner, c’est la faculté d’adaptation des soldats français. On était en janvier en France et les hommes qui ont débarqué au Mali ont subi des températures de 45°C, ou même jusqu’à 60°C dans les Ifoghas. Pendant deux mois, ceux qui étaient dans le nord du Mali ont vécu dans des conditions extrêmement dures. Même en Afghanistan il ne faisait pas aussi chaud. Il leur fallait deux choses de première nécessité : de l’eau et des munitions et la logistique de théâtre a joué un rôle essentiel.

 

Quel parallèle faites-vous avec l’opération Sangaris en cours en RCA ?

 

Pour Sangaris, nous avions des troupes déjà en place dans le pays. Les navires se sont mis en route plusieurs jours avant le lancement de l’opération, il y a eu la mise en place d’une opération logistique dès avant la signature de la résolution de l’ONU. Une fois cette résolution acquise, l’entrée dans le pays a pu se faire en masse. Mais contrairement à ce que nous avons connu au Mali, la capitale Bangui n’est pas une zone sûre, la situation y est chaotique. Il va falloir assurer nos arrières tout en montant dans le nord pour en assurer également la protection…

 

La Commission de la Défense va-t-elle travailler sur Sangaris comme elle l’a fait sur Serval ?

 

Ça ne me paraîtrait pas anormal qu’on le fasse. Si l’opération dure plus de quatre mois, il faudra que le parlement donne l’autorisation au président de la République de maintenir la troupe sur place. Il y aura après-demain (mercredi 11 décembre) une information au parlement, avec l’audition de Jean-Yves Le Drian devant la commission des affaires étrangères et de la Défense et l’opération Sangaris viendra bien évidemment sur le tapis…

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 16:45
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9 déc. 2013 Crédit : EMA / armée de Terre

8 décembre 2013, montée en puissance du détachement aéromobile de l'opération Sangaris :
- 2 hélicoptères d'attaque Gazelle de l'armée de Terre;
- 4 hélicoptères de manœuvre Puma de l'armée de Terre;
2 hélicoptères Fennec de l'armée de l'Air

 

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 13:30
Centrafrique : le désarmement des milices par les soldats français a commencé

 

09 décembre 2013 12h45 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le désarmement en Centrafrique des groupes de miliciens par les soldats français déployés dans la capitale Bangui a débuté lundi matin et se passe plutôt bien, a indiqué à Paris l'état-major des armées.

 

Nous savions que nous pouvions aller sur quelque chose de très dur, je crois qu'en face ils l'ont compris et que les choses se passent plutôt bien, a déclaré le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron.

 

Sur certains points, les groupes armés ont décroché et sont rentrés dans leurs casernes, sur d'autres, ils ont déposé les armes, a-t-il souligné.

 

Vers 11H00 locales, un individu a tiré en direction de l'aéroport et les militaires français ont répliqué. Il y a eu un tir et une riposte, a précisé le colonel, selon qui les soldats n'ont rien retrouvé après l'échange de tirs.

 

A l'entrée nord de Bangui, au point dit PK12, quand nous sommes arrivés, ils y avaient encore des individus en armes, ils ont accepté de désarmer, a-t-il ajouté.

 

L'état-major avait fait état dimanche d'une tension palpable entre soldats français et groupes armés dans les rues de Bangui, à la veille du début du désarmement.

 

Des soldats congolais, tchadiens et guinéens de la force africaine, la Misca, participent de façon autonome à ces opérations dans la capitale, a souligné le porte-parole. A Bossangoa, dans le nord-ouest, où les soldats français sont arrivés ce week-end, la présence d'éléments de la Misca avait permis depuis quelques jours de sécuriser la ville, a-t-il indiqué.

 

Evoquant le désarmement par les militaires français, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a souligné lundi la difficulté de la tâche en raison de la tactique des miliciens consistant à se fondre dans la population civile.

 

Ce n'est pas un travail facile mais nos militaires sont très, très professionnels et préparés. La difficulté c'est que beaucoup d'ex-Séléka ont enlevé leur treillis et se sont mis en civil (...) et il est difficile de reconnaître les individus, a déclaré M. Fabius sur la radio France Inter, en référence à l'ancienne rébellion.

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait annoncé dimanche la fin de la période d'impunité pour les groupes armés qui terrorisent la population depuis plusieurs mois. Tout le monde pose les armes, ou on utilise la force pour les faire poser, avait-il insisté.

 

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 13:16
source JDD

source JDD

 

09 décembre 2013 12h23 Romandie.com (AFP)

 

BANGUI - Des échanges de tirs ont éclaté lundi en fin de matinée près de l'aéroport de Bangui entre des hommes armés et des soldats français chargés de désarmer les milices en Centrafrique, ont constaté des photographes de l'AFP.

 

Ces tirs ont cessé après quelques minutes selon ces photographes, qui n'ont pas vu de militaires français atteints lors de la fusillade. Ces incidents ont éclaté au premier jour de l'opération de désarmement promise par la France pour rétablir la sécurité en Centrafrique.

 

Un photographe a également vu ces mêmes soldats désarmer deux combattants dans le secteur.

 

A Paris, l'état-major des armées françaises a indiqué que les opérations de désarmement ont commencé lundi et estimé que les choses se passent plutôt bien.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 12:45
Sangaris: un C17 britannique contribue au renforcement logistique

9 déc. 2013  FORCESFRANCAISES

 

Embarquement à Istres de matériels à destination de l'aéroport de M'Poko, en Centrafrique. Le 6 décembre, ce C17 britannique a acheminé principalement des véhicules blindés dans le cadre du renforcement logistique.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 12:45
photo EMA ECPAD

photo EMA ECPAD

 

 

9 décembre 2013 à 09:20 Liberation.fr (AFP)

 

En moins de 48 heures la France a déployé en Centrafrique des troupes aguerries, rodées aux crises africaines, qui dès lundi commenceront à désarmer les milices qui ont plongé le pays dans la terreur et reprendre le contrôle du terrain.

 

A compter de lundi «la période d’impunité est terminée, on entre dans une phase où on pose les armes. Tout le monde pose les armes», a insisté le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

 

Un millier de soldats français ont rejoint durant le week-end le 600 déjà sur place. Le gros des unités mobilisées appartient à la 11e brigade parachutiste habituée des situations d’urgence. Des hommes de l’infanterie de marine avec une longue expérience de l’Afrique. Une force très mobile, équipée de blindés légers, type VAB et VBL, dotés de mitrailleuses lourdes ou de canons de 20 mm, qui ont pris position dans plusieurs villes du pays.

 

A peine sur place, les paras vont devoir entamer leur bras de fer avec des groupes armés disparates, des miliciens aux uniformes dépareillés, qui terrorisent la population depuis des mois.

 

L’objectif est de les désarmer au plus vite pour faire cesser les exactions. «Quels que soient les groupes armés, dès lors qu’il y aura une hostilité à notre encontre ou contre la population, ils seront considérés comme hostiles, à l’instant même», résume le porte-parole de l’état-major des armées, le colonel Gilles Jaron.

 

En clair, soit les ex-rebelles de la Séléka et les miliciens de tous bords se soumettent, soit les militaires utiliseront leur puissance de feu. Montrer sa force pour faire plier l’adversaire. En attendant, les soldats français et les groupes armés se croisent et se jaugent dans les rues de Bangui, où les unités françaises ont renforcé leurs patrouilles.

 

Les Français devront agir dans un pays en pleine anarchie. En milieu urbain, propice aux embuscades, comme dans l’est du pays, où les villageois se sont réfugiés par milliers dans la brousse pour échapper aux massacres. «Sur le plan tactique nos soldats savent faire. Il va falloir s’interposer, repérer les endroits où les milices frappent, les raisonner ou les neutraliser», souligne Pascal Le Pautremat, spécialiste des questions de défense.

 

Aller au contact des groupes armés

 

L’opération a été préparée de longue date et les services français ont une connaissance approfondie du pays, de ses réseaux et de ses composantes. Les paras peuvent également compter sur la coopération d’une grande partie de la population lassée des tueries, qui les a accueillis en sauveurs.

 

Après avoir établi des points d’appui, à Bangui, Bouar ou Bossangoa (est), les militaires français vont rayonner pour étendre peu à peu leur contrôle aux zones alentours. Comme ils le font depuis des mois au Mali.

 

Hérité d’un siècle de colonisation et des conflits post-coloniaux, le savoir-faire africain des militaires français, c’est aussi «aller au contact». Au contact de la population et des responsables locaux, pour s’appuyer sur les liens familiaux, religieux ou communautaires. Au contact aussi des groupes armés pour établir un rapport de forces. «On enverra des commandos de marine pour leur faire comprendre qu’il faut qu’ils arrêtent sinon on utilisera la force. Il y a un vrai savoir-faire psychologique», note Pascal Le Pautremat.

 

La guerre des nerfs a également commencé dans le ciel, avec le passage quotidien au dessus de Bangui ou de Bossangoa de patrouilles d’avions Rafale venus du Tchad, pour dissuader l’adversaire. Et la force française dispose déjà dans la capitale de huit hélicoptères (2 Fennec, 4 Puma, 2 Gazelle), qui ont montré leur efficacité lors des combats en Libye.

 

En face, les miliciens disposent de beaucoup d’armement léger, de fusils d’assaut, de mitrailleuses fixées à l’arrière de pick-up, ou de lance-roquettes type RPG. Et leur capacité de nuisance reste intacte.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 12:01
photo XAVIER-YVON - JDD

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 11:45
UK support to international response in Central African Republic

 

6 December 2013 Foreign & Commonwealth Office and Ministry of Defence

 

Foreign Secretary announces UK air transport assistance to France for Central African Republic.

 

On 5th December, with strong UK support, the United Nations Security Council adopted Resolution 2127 authorising the deployment of the African-led International Support Mission to CAR (MISCA), and the deployment of French forces to give assistance. The Mission will contribute to the protection of civilians, the restoration of public order, and the stabilisation of CAR at a critical moment.

 

Foreign Secretary William Hague said:

 

    The UN Security Council made an important decision yesterday to authorise African Union and French troops to respond to the security and humanitarian crisis in the Central African Republic.

 

    We are determined to play our part in helping to address the violence. We have therefore agreed with the Government of France that we will help move French equipment to CAR by means of a UK C-17 transport aircraft. Three separate flights will take place this month, with the first one due to land in CAR shortly.

 

    This comes on top of £10 million in UK aid announced on 30 November. Having already contributed £5 million in July, the United Kingdom is now one of the largest donors of humanitarian assistance to the people of CAR. We will continue to work alongside the International Red Cross and UN agencies to help thousands of people gain access to food, water, shelter, sanitation and healthcare to alleviate the desperate humanitarian suffering.

 

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 11:08
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine

 

 

09.12.2013 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Dans la nuit du 6 au 7 décembre 2013, l’escadron d’aide à l’engagement (EAE) a passé la frontière Centrafricaine, après avoir débarqué du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude le 1er décembre dernier.

Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
Opération Sangaris : l’EAE passe la frontière centrafricaine
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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:55
Photo SIA KAMBOU - AFP

Photo SIA KAMBOU - AFP

 

06/12/2013 BFMTV

 

La France intervient militairement depuis ce vendredi 6 novembre en Centrafrique. Une opération limitée dans le temps avec des moyens humains réduits. Le coût devrait donc être également limité même s'il augmentera le budget des Opex, plombé en 2013 par le Mali.

 

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé ce vendredi 6 décembre que l'opération française en Centrafrique, avait commencé avec des patrouilles dans Bangui. Hier jeudi, François Hollande avait annoncé le lancement de l'opération Sangaris lors d'une courte intervention télévisée.

Jean-Yves Le Drian estime que la présence française en Centrafrique ne devrait pas dépasser 6 mois. Un peu plus d'un millier d'hommes devrait, dans les prochaines heures, être déployé sur zone.

En fait, les militaires français étaient déjà présents dans le pays. Près de 600 d'entre eux le sont de manière permanente. Selon les chiffres contenus dans les documents budgétaires 2014, le coût de cette présence sans engagement en 2013 est estimé à 21,5 millions d'euros (contre 14,3 millions en 2012). Un chiffre à comparer au 1,25 milliard d'euros de surcoût des Opex (opérations militaires extérieures) attendu en cette année.

Donc, il est difficile d'estimer le surcoût de l'engagement des militaires français en raison de cette présence permanente. Le coût total de l'opération devrait être inférieur à celui de l'opération Serval au Mali ou 4.000 militaires plus une vingtaine d'avions ont été engagés. Le coût de cette dernière intervention devrait depasser les 650 millions d'euros.

 

Compensation à l'euro près

Le 7 novembre dernier, Bernard Cazeneuve, le ministre du Budget a annoncé qu’il y aurait un surcoût de 600 millions d’euros sur le budget des opérations militaires extérieures (Opex) en 2013. Selon lui, les surcoûts seront tous "compensés à l'euro près, par autant d'annulations réparties sur l'ensemble des ministères".

Le rapport sur le budget opérationnel de la Défense présenté par le député PS Jean Launay à l’Assemblée Nationale, estimait déjà le surcoût à "nettement plus de 500 millions d'euros" alors même que l'opération Sangaris n'étit pas engagée.

En fait, les Opex coûteront au total 1,25 milliard d’euros en 2013. Soit près du double de ce qui était inscrit initialement dans la loi de finances pour 2013.

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:45
Lundi, c'est désarmement à Bangui, dixit Jean-Yves Le Drian


08.12.2013 par Philippe Chapleau - Ligne de Défense
 

bangui2.jpg

Jean-Yves Le Drian, ce soir sur RTL, a annoncé que "le désarmement, ça commence demain". L'armée française va donc procéder à une manœuvre délicate, périlleuse mais inévitable.

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Selon le ministre: "Tout le monde pose les armes; sinon, on demande gentiment puis on utilise la force". La France aurait déjà demandé le cantonnement des unités "qui répondent au président Djotodia". Mais la Séléka dans ses casernes, ça n'est pas gagné. Quant aux incontrôlés, ils risquent de mal prendre toute tentative de confiscation de leur outil de travail.

L'annonce ministérielle a de quoi surprendre mais elle constitue d'abord une mise en garde aux groupes criminels et incontrôlés qui pourrissent la situation locale. L'armée française dispose désormais de 1600 soldats dont environ 1 200 sont disponibles pour mener des opérations offensives. 

bangui1.jpg

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 08:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

 

09 décembre 2013 à 07:30 Par RFI

 

La colonne de l'armée française qui était partie il y a deux jours du Cameroun est entrée ce dimanche 8 décembre au soir dans Bangui, après un passage à Bossombélé, à environ 150 km de la capitale. L'armée française était attendue depuis longtemps par la grande majorité des Banguissois qui vivent dans la peur depuis le début des violences.

 

C’est la fin de l’après-midi ce dimanche 8 décembre. Le soleil est déjà bas sur l’horizon. La colonne de blindés fait route vers Bangui et, comme à Bouar, comme à Bossembélé, la foule accueille les militaires français, les femmes dansent, les hommes font le « V » de la victoire.

En sens inverse, nous croisons des hommes en armes et des pick-up à plusieurs reprises. A quelques kilomètres de Bangui, un petit convoi de motos chinoises rutilantes sur lesquelles ont trouvé place des soldats non-identifiés, lunettes miroir et kalachnikovs en bandoulière.

Un dernier point de passage et la colonne entre dans Bangui. La colonne française s’engage sur le boulevard de l’Indépendance. C’est le silence. L’artère est quasiment déserte.

Devant le portail rouge de l’Assemblée nationale, une paire de chaussures abandonnées... et une odeur de mort. La nuit tombe sur la ville, un hélicoptère de l’opération Sangaris survole la capitale à basse altitude.

 

→ A (RE)LIRE : Malgré la présence française, Bangui vit dans la peur

Un peu plus tôt à Bossombélé

 

A Bossombélé, les militaires français n’avaient fait que passer et il n'y a eu aucune patrouille militaire en ville. Ils ont bivouaqué dans la cour d'une l’école mais la nouvelle de leur arrivée s’est vite répandue et les habitants qui s’étaient réfugiés dans la brousse ces derniers temps pour fuir les violences des milices Seleka ont commencé à revenir. « Lorsque ça a commencé à péter nous sommes partis dans la brousse, raconte un habitant. Dès que j’ai su qu’il devait y avoir un déploiement des forces françaises j’ai dit à ma famille qu’on pouvait sortir. »

Quand l’armée française apparaît, les habitants sont rassurés mais les récits des violences sont sur toutes les lèvres. « Vous devez rester avec nous sinon la même chose va se répéter », déclare un autre homme, un fonctionnaire de Bossombélé, revenu dans la ville à la faveur de l'entrée des militaires français. A ses côtés, un jeune peul qui craint que les anti-Balakas viennent attaquer son village. « Ils ont peur ! témoigne-t-il, nous sommes des bergers et nous vivons dans la brousse où il y a moins de sécurité. On peut y massacrer les femmes et les enfants.»

 

→ à (re)lire : Michel Djotodia appelle ses éléments à regagner les casernes

 

Le déploiement de l’armée française suscite beaucoup d’attentes mais avec 1600 hommes, celle-ci ne pourra pas être partout et ne pourra pas tout faire.

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 21:45
Opération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères Puma

 

 

06.12.2013 Crédit : EMA / armée de Terre

 

Le 6 décembre 2013, des hélicoptères Puma des forces françaises au Gabon (FFG), en provenance de Libreville se rendent à Bangui en Centrafrique. Ils sont ravitaillés en carburant par une citerne protégée par l’escadron d’aide à l’engagement (EAE). L’EAE, débarqué du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude le 1er décembre à Douala au Cameroun, a franchi la frontière Centrafricaine dans la nuit du 6 au 7 décembre.

Opération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères PumaOpération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères Puma
Opération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères PumaOpération Sangaris : ravitaillement d’hélicoptères Puma
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