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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 20:14
Sangaris: point de situation du 8 décembre

 

 

08/12/2013 19:41 Sources : EMA

 

L’effectif global de l’opération Sangaris est aujourd’hui de 1600 militaires.

 

La montée en puissance de la force se poursuit avec l’arrivée de France par Antonov d’un détachement de deux hélicoptères Fennec de l’armée de l’Air en provenance des bases d’Orange et de Villacoublay.

 

En dehors de la capitale, l’escadron d’aide à l’engagement (EAE), qui avait été acheminé par le BPC Dixmude, est arrivé hier soir à Bossembele.

 

L’axe Bouar / Bossembele a été ouvert, sans que la force ne soit freinée par aucune résistance.

 

Vers le nord, un détachement d'une centaine de militaires en provenance de Bangui a conduit une reconnaissance jusqu’à la ville de Bossangoa, dans laquelle il est entré dans la nuit du 7 décembre. Les militaires de la force Sangaris n'y ont observé aucune trace récente de combat, ils ont pu constater un nombre important de réfugiés.

 

Dès le lendemain, le général Soriano, commandant la force Sangaris, s’est rendu à Bossangoa pour évaluer la situation. Il y a rencontré les autorités civiles locales.

 

Si un calme relatif semble s'imposer, la situation sécuritaire reste tendue. Les milices manifestent par ailleurs une tension de plus en plus palpable à l'approche des troupes françaises.

 

Dans Bangui, la force continue ses patrouilles sur les axes principaux. Elle poursuit également les patrouilles à pieds, dont certaines sont conduites avec la FOMAC (future MISCA).

 

Parallèlement, les patrouilles de Rafale se sont poursuivies avec ce matin un vol effectué au-dessus de Bangui et de Bossangoa signifiant aux groupes armés la détermination de la force Sangaris  à faire cesser les combats.

 

L'activité aérienne se densifie avec désormais les vols d'hélicoptères Puma, Gazelle et Fennec.

 

Les militaires de l'opération Sangaris poursuivent leur mission. Ils s'affirment comme une force impartiale qui traitera de la même manière tout groupe armé susceptible de se montrer hostile.

Sangaris: point de situation du 8 décembre
Sangaris: point de situation du 8 décembre
Sangaris: point de situation du 8 décembre
Sangaris: point de situation du 8 décembre
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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 17:57
Video - Opération Sangaris : Patrouille à pieds dans Bangui

8 déc. 2013 FORCESFRANCAISES

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: montée en puissance de la mobilisation militaire franco-africaine

 

07 décembre 2013 à 21:52 Par Olivier Fourt -  RFI

 

Les forces militaires françaises intervenant en République centrafricaine dans le cadre de l’opération «Sangaris» atteindront 1 600 hommes ce samedi soir, a annoncé François Hollande, le président français. L’Union africaine a pour sa part annoncé que la force multinationale africaine allait passer de 3 500 hommes initialement prévus à 6000. Une montée en puissance de la mobilisation internationale très attendue dans le pays, en proie à d’intenses violences depuis plusieurs jours.

 

Vols, exécutions, viols : les habitants du quartier Combattant ont durement payé le prix de la crise. Ils le rappelaient, pendant la progression de la patrouille française, ce samedi 7 décembre. On comprend alors la liesse avec laquelle la foule a accueilli la patrouille française.

Une nuée de jeunes qui chantaient a accompagné les militaires. Certains levaient des branchages en signe de paix. Les femmes ont étendu leurs pagnes à terre, sous les pas de la patrouille. Certains ont applaudi. Une femme, une vieille, a levé le poing en signe de soutien.

 

→ A (RE)LIRE : Sommet de l'Elysée: ce qu'il faut retenir de la dernière journée

 

La liesse est immédiatement retombée lorsque la patrouille a rejoint la route bitumée où elle a croisé un 4X4 de la Seleka. La nuée de jeunes s’est aussitôt dispersée dans le quartier. Le véhicule Seleka, lui, a fait demi-tour, mais des habitants ont dit leurs craintes de voir les ex-rebelles venir en représailles à la tombée du jour.

 

De l’enthousiasme, et beaucoup de frustration

A Bangui, on craint que les moyens manquent. Parmi les Banguissois, beaucoup pensaient que l’arrivée de l’armée française allait mettre un terme aux violences, que les Français allaient pouvoir neutraliser les Seleka, les désarmer.

 

→ A (RE)LIRE : Centrafrique: les militaires français sont déployés à Bangui

 

Mais en l’état actuel des choses, les militaires français n’interviennent que dans des situations que l’on pourrait qualifier de flagrants délits. Ils sont amenés à croiser des porteurs d’armes, qui ont peut-être commis quelque chose, quelques minutes plus tôt, ou qui s’apprêtent à commettre quelque chose, mais ils ne peuvent rien faire. L’autre frustration vient du fait que les attentes, les appels de la population et ce que les effectifs français permettent réellement de faire maintenant.

Après deux jours d’extrême violence, on assiste à une très timide reprise de la vie, en journée, dans les grandes artères de Bangui. Ce samedi matin, quelques personnes discutaient sur les pas-de-porte. Que très rares vendeuses de beignets avaient sorti leurs étals. Mais il n’y avait en revanche aucune voiture, et les commerces avaient baissé le rideau. Le marché combattant était vide.


Les forces françaises parties du Cameroun sont arrivées à Bouar, dans l’ouest de la Centrafrique

L'armée française est entrée ce samedi 7 décembre en République centrafricaine.
Les hommes du 1er RHP ont été accueillis triomphalement à Bouar, dans l'ouest du pays. En octobre dernier, la ville a été le théâtre d’affrontements qui ont fait une cinquantaine de morts. Les habitants accusent la Seleka, et craignent la reprise des violences, dès le moment du départ des troupes françaises. Reportage de notre envoyé spécial, Olivier Fourt

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 08:45
Crédit photo : AFP/Ministère de la Défense

Crédit photo : AFP/Ministère de la Défense

 

Par

 

Les soldats français en Centrafrique seront 1600 dès ce samedi soir, a annoncé François Hollande, soit 400 de plus que les effectifs prévus. La mission, étendue au désarmement, durera "autant que nécessaire".

 

La mission de la France sera de contrôler les zones de violence, de désarmer les rebelles, de donner le contrôle aux autorités et de permettre la tenue d'élections.

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 08:45
Centrafrique: les militaires français sont déployés à Bangui

 

07 décembre 2013 à 19:01 Par RFI

lnitialement prévu avec 1 200 hommes, le dispositif français en Centrafrique va être renforcé de 400 soldats supplémentaires, soit à terme 1 600 hommes, pour une intervention que Paris souhaite rapide. Six cent cinquante soldats français patrouillent déjà dans les rues de Bangui où la population se terre toujours dans la crainte des violences. D’autres troupes ont franchi ce samedi, dans la matinée, la frontière entre le Centrafrique et le Cameroun, en direction de Bouar puis de Bangui.

 

On assiste à un début timide de reprise de la vie dans les grandes artères de Bangui. En début de matinée on pouvait voir des habitants discutant sur le pas des portes, des vendeuses de beignets sur le bord de la route et des marcheurs. Les voitures cependant étaient quasiment absentes. Les commerces, eux, restaient rideau baissé. Le marché Combattant ce matin était vide.

 

Les Français déployés sur les quartiers chauds

La Seleka reste encore maître du terrain dans le centre. Ses hommes, en tenue de combat sont installés aux bords des routes. Des 4 X 4 aux plaques d’immatriculation arrachées traversent la ville, avec leur chargement de combattants. Quand on s’approche de l’aéroport et du camp Mpoko où sont basées la Fomac et les forces françaises, les Selekas disparaissent. Les habitants sont plus nombreux à sortir. Un camp de fortune s’est même formé près de la base. Il regroupe des populations qui ont fui leur quartier.

 

→ à (re)lire : Mgr Nzapalainga: «La sécurité est assurée par les Français, la Seleka doit déposer les armes»

 

Ce matin, toutes les compagnies présentes à la base française ont été déployées vers des quartiers de Bangui, où des exactions ont été signalées. Des appels à l’aide venant des quartiers se poursuivent, avec toujours des violences contre des civils au porte-à-porte.

 

Venir en aide à la population

Le nombre des blessés se compte par centaines depuis le milieu de la semaine. MSF en a traité plus de 200 depuis 2 jours, et vient d'ouvrir un nouveau centre pour accueillir les cas les moins graves ainsi que les femmes enceintes. « Dès les premières journées nous avons concentré nos efforts évidemment, à aider l’hôpital communautaire qui est un hôpital où l’on pouvait installer notre équipe chirurgicale, explique Sylvain Groulx, chef de mission de RSF à Bangui. Depuis, nous avons ouvert aussi l’hôpital de Kassar pour les cas de petites blessures légères, ainsi que pour les femmes qui sont enceintes. Donc on invite justement les gens, s’ils peuvent sortir de la maison et se sentent en sécurité, à se rendre justement à l’hôpital de Kassar pour recevoir des soins légers…

Médecins sans frontières a également mis en place des petites cliniques mobiles, pour justement aider les populations qui se sont toutes regroupées ensemble auprès de l’aéroport de Bangui, ainsi que dans un centre communautaire confessionnel qui s’appelle Don Bosco, dans le quartier de Bongo, tout près du PK12.

Ce sont tout simplement des petites cliniques mobiles, où on va pouvoir faire la prise en charge des cas les plus graves, les plus importants, s’assurer qu’il n’y ait pas d’enfants qui meurent également du paludisme sévère ou d’infection respiratoire ».


■ Alain Boinet, de Solidarités International : « La solution est politique »

S’exprimant au micro de Nathalie Amar, au cours de l’émission spéciale de RFI en direct de l’Elysée où se tenait le sommet pour la paix et la sécurité en Afrique, ce samedi à la mi-journée, Alain Boinet, fondateur de l'ONG Solidarités International a jugé que l’intervention française en République centrafricaine était une bonne chose, car « le président de la République a déclaré hier (vendredi 6 décembre, ndlr) que "la France n’a pas d’autre objectif que de sauver des vies humaines". Ça, c’est l’urgence ».

Mais au-delà de l’urgence, le fondateur de Solidarités International insiste : « L’humanitaire et la sécurité, pour indispensable qu’elles soient, ne sont pas suffisantes. (…) L’intervention actuelle est déterminante pour les années qui viennent. (…) Il faut maintenant, au-delà des effets – que ce soit la sécurité ou l’humanitaire –, s’attaquer aux causes. »

Pour lui, il s’agit, « ensemble, avec les Centrafricains (de) se dire comment on va les régler. Sinon, on va être dans des interventions humanitaires et des interventions militaires à répétition. Et on n’en sortira jamais. La solution est politique. »

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 23:45
Former 20 000 soldats africains par an? Du boulot pour les militaires et/ou les entreprises comme Sovereign Global


06.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Dans son discours d'ouverture au sommet de l'Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique, le président Hollande a proposé la mise à disposition de cadres militaires auprès des états-majors africains, ainsi que des actions de formation de façon à entraîner, chaque année, "20 000 soldats africains".

Voilà de quoi réjouir les militaires français habitués des missions de formation de troupes africaines (photo EMA, ci-dessus prise en Côte d'Ivoire), si ce n'était que c'est déjà le chiffre (en tout cas pour 2012) des soldats africains qui ont bénéficié d'une formation française.

Ces missions, en outre, ont tendance à ne plus être la chasse gardée tricolore mais qui sont aussi externalisées. A Djibouti, en Mauritanie, au Tchad, ce sont ainsi les instructeurs de Sovereign Global (membre de l'ICOC depuis octobre dernier) qui ont assuré cette prestation. Les Américains de PAE forment les contingents de l'Amisom etc.

Sur ce sujet (formation des armées étrangères et externalisation), on (re)lira un ouvrage publié par le Laboratoire de l'IRSEM en 2012: La formation des armées étrangères. Évolution des politiques et des pratiques des années 1950 à 2010, rédigé par Georges-Henri Bricet des Vallons, Florent de Saint Victor, Nicolas Mazzucchi.

François Hollande a aussi proposé l'aide de la France à la création d'une force africaine de réaction rapide en Afrique, sous l'égide de l'Union africaine. "Ce projet exige des moyens de commandement et de renseignement", a-t-il reconnu. Sans parler, une fois de plus, de financement.

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 23:45
Sangaris: 1200 hommes selon l'EMA, 1600 selon François Hollande (actualisé)

 

07.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Au moins "cinq compagnies de combat" sont désormais présentes en RCA, avec l'arrivée ces dernières heures de 200 hommes supplémentaires, selon le porte-parole de l'état-major, le colonel Gille Jaron.

Or, lors d'une conférence presse de clôture du sommet sur la paix et la sécurité en Afrique à Paris, le président de la République a déclaré: "Jeudi soir, il y avait 600 militaires français; hier (vendredi) soir, il y en avait 1 000; et ce soir, il y en aura 1 600 et ce sera l'effectif qui demeurera autant que nécessaire pour cette mission".

Le contingent dispose aussi de quatre hélicoptères Puma et de deux Gazelle.

Ces unités comprendraient une compagnie parachutiste du 6e bataillon d’infanterie de Marine (6e Bima) arrivée de Libreville, une compagnie du 1er RCP, deux compagnies des 3e et 8e RPIMa, une du 21e RIMa.

Une colonne de l'armée française, premiers renforts terrestres de l'opération "Sangaris" en Centrafrique, a fait, ce samedi, une entrée triomphale dans la ville de Bouar, dans l'ouest du pays. Dans cette colonne en provenance du Cameroun, on trouve l'UCL du 8e RPIMa et un contingent du 1er RHP, avec 150 hommes issus du 3e escadron et d’une partie du 1er escadron. Selon l'EMA, "les moyens de combat" de cette colonne ont entamé des missions de reconnaissance vers l'Est.

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 23:45

bambari.jpg

 

06.12.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

Bambari, vous connaissez? C'est une sous-préfecture de 40 000 habitants, située à près de 400 kilomètres de Bangui et tenue par les rebelles de la Séléka depuis le 23 décembre 2012. On la disait "stratégique", peut-être parce que c'est un carrefour routier sur la RN2.

Il y a une quinzaine de jours, des paysans ont vu "tomber du ciel" huit hommes. Deux Blancs et six Noirs, ont-il assuré. Lourdement armés, ont-ils ajouté.

Hallucinés, les gars du coin? Ou juste là au bon moment pour assister à un largage de FS. Américaines? Trop loin des zones où elles traquent Joseph Kony. Françaises? Plus probable puisqu'elles "choufferaient" les mouvements des rebelles et autres miliciens incontrôlés sur les axes routiers, dont la RN2?

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 22:55
Sangaris: 1200 hommes

 

 

07/12/2013 15:05 Sources : EMA

 

24 heures après le lancement de l'opération Sangaris, l'effectif français a été doublé en Centrafrique, atteignant un volume de 1200 militaires.

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 22:45
photos EMA / ECPAD

photos EMA / ECPAD

 

07/12/2013 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Sangaris.

 

Un peu plus de 24 heures après le déclenchement de l’opération Sangaris et selon la décision du Président de la République, l’effectif de la force a dans un premier temps été doublé passant de 600 à 1200 militaires dans la nuit du 6 au 7 décembre. Déployées principalement à Bangui, les troupes françaises sont sous les ordres du général de brigade Francisco Soriano.

 

En plus de l’arrivée de nouvelles compagnies de combat, la force Sangaris a également été renforcée par des moyens aéromobiles d’attaque et de manœuvre (2 hélicoptères gazelle et 4 hélicoptères Puma), ainsi que des moyens de commandement, de soutien, et de logistique. Ces troupes, comme ces hélicoptères, proviennent essentiellement des forces prépositionnées en Afrique mais aussi de l’échelon d’urgence projeté depuis la France (dispositif « Guépard »).

 

Depuis le 6 décembre, le nombre de patrouilles dans Bangui s’est ainsi multiplié. Les patrouilles à pied, dont certaines conduites avec la FOMAC (future MISCA), réalisant en complément des patrouilles en véhicule sur les axes principaux. En permanence, les militaires assurent la sécurité de l’aéroport de M’Poko et des points d’intérêts français.

 

Des patrouilles de Rafale ont survolé Bangui à plusieurs reprises, signifiant la détermination de la force Sangaris aux groupes armés susceptibles de s’opposer aux militaires français.

 

Par ailleurs, débarqué du BPC Dixmude le 1er décembre à Douala au Cameroun, l’escadron d’aide à l’engagement a par ailleurs franchi la frontière Centrafricaine dans la nuit du 6 au 7 décembre. Il mène actuellement des missions de reconnaissance dans l’Est du pays.

 

Enfin, au cours de la nuit, des éléments ont été déployés en dehors de la capitale. Leur mission consiste à reconnaître les axes vers le Nord.

 

L’ensemble de ces actions a permis de limiter les affrontements directs, malgré la poursuite de tirs sporadiques et de tensions dans la ville.

Sangaris : point de situation du 7 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 7 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 7 décembre 2013
Sangaris : point de situation du 7 décembre 2013
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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 13:20
Centrafrique: les USA soutiennent l'opération militaire française

 

 

WASHINGTON, 7 décembre - RIA Novosti

 

Les Etats-Unis soutiennent l'opération militaire de la France en République centrafricaine, a déclaré vendredi la porte-parole du département d'Etat américain Marie Harf.

 

"Les Etats-Unis approuvent l'action des militaires français qui ont lancé, en coopération avec des forces régionales, un processus de rétablissement de la sécurité pour la population centrafricaine", a affirmé Mme Harf.

 

Selon la diplomate, la décision de Paris d'envoyer 800 soldats pour appuyer le contingent de l'Union africaine doit amener les belligérants à mettre un terme aux violences. Mme Harf a également réaffirmé que les Etats-Unis allaient débloquer 40 millions de dollars pour aider les forces armées de l'Union africaine.

 

Jeudi 5 septembre, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution autorisant l'envoi de 1.200 militaires français et de 3.600 soldats africains chargés de ramener le calme en Centrafrique.

 

Selon la Croix-Rouge internationale, les affrontements armés qui ont débuté à Bangui dans la nuit de mercredi à jeudi ont fait plus de 300 morts.

 

En janvier dernier, les autorités de la République centrafricaine ont signé un accord de paix avec la coalition d'opposition Séléka regroupant plusieurs formations armées. Cependant, en mars, les rebelles de la Séléka se sont emparés de la capitale du pays, Bangui. Le chef de l'Etat François Bozizé s'est réfugié à l'étranger, alors que le leader de la rébellion Michel Djotodia s'est autoproclamé président. Depuis, le pays est le théâtre d'hostilités violentes entre les partisans et les adversaires du nouveau pouvoir.

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 13:14
centrafrique-sangaris 06.12.2013 source Liberation-fr

centrafrique-sangaris 06.12.2013 source Liberation-fr

 

 

07 décembre 2013 12h53 Romandie.com (AFP)

 

CANTONNIER (Centrafrique) - Les premiers renforts terrestres de l'armée française ont pénétré samedi matin en Centrafrique, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Venue du Cameroun, une colonne d'environ 200 soldats français a traversé la frontière dans la localité de Cantonnier (ouest de la Centrafrique), a constaté le journaliste de l'AFP, intégré dans le dispositif français.

 

Les soldats ont été salués par une foule en liesse massée le long de la route et qui criait Merci! Merci!.

 

C'est bon, c'est bon, c'est bon!, s'époumonait une femme, entourée de dizaines d'autres Centrafricaines, dansant, criant, applaudissant l'arrivée des militaires français, tandis que des enfants surexcités tapaient dans leurs mains.

 

Des hommes, eux, levaient le poing en signe de victoire. Il faut nous libérer!, lançait un passant en direction des militaires, juchés sur leurs camions et véhicules blindés.

 

Douaniers, policiers et quelques membres des forces de sécurité centrafricaines se mettaient au garde à vous au passage de la colonne française.

 

Près de 800 soldats français étaient déjà présents en Centrafrique, à Bangui, dans le cadre de l'opération Sangaris (du nom d'un papillon rouge local), officiellement déclenchée jeudi soir après le feu vert de l'ONU.

 

Un contingent d'environ 350 hommes avait été débarqué la semaine dernière au Cameroun, en prévision d'une entrée par la route dans l'ouest de la Centrafrique. Le dispositif français, déployé en soutien à une force africaine sur place, devrait compter à terme environ 1.200 hommes, selon Paris

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 12:52
Les premiers renforts terrestres français pénètrent en Centrafrique

 

07/12/2013 à 12:37 Par lefigaro.fr avec AFP

 

Les premiers renforts terrestres de l'armée française ont pénétré samedi matin en Centrafrique, selon le journaliste de l'AFP intégré dans le dispositif français.

 

Venue du Cameroun, une colonne de l'armée française a traversé la frontière dans la localité de Cantonnier. Les soldats ont été salués par une foule en liesse qui criait "Merci! Merci!".

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 12:45
Piraterie : la France prend le commandement de la force Atalante

 

06/12/2013 Sources : EMA

 

Le 6 décembre 2013, à Djibouti, la France a pris le commandement de la Task Force(TF) 465, force maritime européenne engagée dans l'opération de lutte contre la piraterie Atalante.

 

Au terme d’une cérémonie à bord du bâtiment néerlandais HrMs Johan de Witt présidée par l’amiral commandant adjoint de l’opération Atalante et en présence du général d’armée aérienne Patrick de Rouziers, chef militaire de l’Union Européenne, la France a pris le commandement de la Task Force465. Le contre-amiral Hervé Bléjean succède au commodore néerlandais Peter Lenselink qui commandait la force depuis quatre mois.

 

L’amiral Bléjean assume le commandement de la force depuis le transport de chaland de débarquement (TCD) Sirocoqui embarque son état-major. Ce dernier est multinational. Il est constitué de 34 personnes dont 10 alliés de 8 nationalités différentes. Pour une durée de quatre mois, le contre-amiral Bléjean commandera cette force composée selon la période de 3 à 4 bâtiments et de 3 à 5 avions de surveillance et de patrouille maritime.

 

Le début du commandement français coïncide avec une période de mousson dite sèche, elle se caractérise par une amélioration des conditions climatiques, contexte qui peut favoriser les actions de piraterie.

 

Engagée dans la lutte contre la piraterie depuis 2007 pour répondre à l’appel du Programme alimentaire mondial (PAM), la France a joué un rôle moteur dans la mobilisation internationale et le lancement de l’opération Atalanteen décembre 2008. Dans ce cadre, elle met en œuvre, de façon quasi-permanente, un bâtiment. Par l’intermédiaire des Forces françaises stationnées à Djibouti, elle assure par ailleurs un soutien logistique aux autres pays participants. Elle renforce régulièrement sa participation avec des moyens complémentaires.

 

Il s’agit de la troisième prise de commandement français à la tête de la TF 465.

Piraterie : la France prend le commandement de la force AtalantePiraterie : la France prend le commandement de la force Atalante
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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 12:45
Nigeria: Boko Haram Considers Everyone The Enemy

 

December 6, 2013: Strategy Page

 

Boko Haram may have been forced into the countryside, but they have not lost their ability to attack. Because of the growing number of soldiers, police and local volunteers in the northeast Boko Haram has adapted and they now attack whoever they can, which means most of their victims are civilians and Moslems. This indicates that Boko Haram now considers most of the civilian population hostile to them. The Islamic terrorists do try and concentrate their attacks against Christians and civilians known to support the volunteer anti-terrorist militias, but generally any civilian will do once the Boko Haram gunmen are out and about. In addition to raids on towns and villages, Boko Haram also likes to set up false military roadblocks (using uniforms stolen from living or dead soldiers and police) and murder any civilians who come along. Sometimes Moslems are spared, but usually everyone dies and their possessions, especially vehicles, are stolen. 

 

So far this year some 900 Christians have been killed in Nigeria by Moslems. Most of these dead are in the northeast but over a third have died in Central Nigeria where Moslem nomads have been pushing south for decades and have been raiding the largely Christian natives in order to obtain access to more water and grazing land. Thus last month 34 Christians were killed in the northeast while over 40 died in Central Nigeria (Plateau state). The government has promised increased security around Christmas, because Islamic terrorists like to make large attacks on Christian holidays. One reason there has not been more anti-Moslem attacks in the Christian south is because nearly all Moslem religious leaders have condemned Boko Haram, often accusing them of not being Moslems but just deranged killers. These denunciations are convincing to most Christians, who also note that most Boko Haram victims in the Moslem north are Moslem and that many Moslems up there have joined anti-Boko Haram militias. A growing number of Christians are fleeing the north, especially if they still have family down south.

 

One of the disadvantages of driving Boko Haram out of the cities is that the Islamic terrorists can now set up camps across the borders in Cameroon. Chad and Niger. These three nations have far less numerous security forces and Boko Haram tends to behave on the other side of the border so as to avoid antagonizing the local tribes and security forces. So it’s up to Nigeria to greatly improve surveillance on its side of the border and still leaves a lot of the thinly populated border area unwatched most of the time. There are additional problems with the fact that over 70,000 Nigerian civilians have fled to these two countries to escape the Boko Haram violence. The government is discussing getting some help with this from the United States in for form of American UAVs.

 

Piracy off the coast continues to be a problem as some of the pirates now go after locals in addition to the better guarded foreign ships and oil company service boats. Robbing the locals won’t make you rich but it’s easier and safer than the foreign owned ships. The navy has responded with more patrol boats and naval bases on the coast and more patrols and quicker reaction to pirate attacks. But so far there are more pirates entering the business than are being taken out by the navy and police.

 

December 3, 2013: In the northeast (Maiduguri) the curfew was reduced to 11 hours so people could continue their lives. Cell phone networks were also turned back on after having been shut down since May. This was seen as necessary to make it more difficult for Boko Haram raiding parties to move about undetected. Most people in the area are hostile to Boko Haram (although they agree with the Islamic terrorists’ hostility to corrupt and ineffective government).

 

December 1, 2013: In the northeast (Maiduguri) Boko Haram attacked the air force facility at the main airport outside the city. Over twenty air force personnel were killed and five helicopters and aircraft destroyed. The attackers lost over twenty men. The air force said that three of the “damaged” aircraft were not in service anyway. Flight operations at the airport were halted for a few hours and a 24 hour curfew was declared in Maiduguri because the attack on the airport was just one of many attacks around the city by up to 300 Boko Haram men.

 

November 29, 2013: In the northeast (Borno state) Boko Haram attacked a rural village, killed 17 people and burned down dozens of buildings and vehicles. Two of the attackers were killed by a pro-government militia.

 

November 28, 2013: In the northeast (Borno state) the air force bombed a Boko Haram camp in a forest and killed over a dozen of the Islamic terrorists.

 

November 26, 2013: Tribal violence continues in central Nigeria (Plateau State) as Moslem gunmen attacked four villages killing at least 37 people and destroying much property. Most of the victims were Berom, a tribe that has been in the area for centuries. The governor of Plateau state is Beron. Moslem nomadic Fulani tribesmen have been fighting with Christian and pagan farmers outside the city of Jos for years. The violence has gotten worse now and there have been over a thousand casualties so far this year. Boko Haram has recently claimed involvement, but that appears to be marginal. The Fulani have long claimed that the government was sending Christian police to persecute them because of their religion (not because they were constantly attacking Christian farmers). The settled (farming) tribes have been there a long time and in the last few decades more Fulani have come south looking for pasturage and water for their herds and have increasingly used force to get what they want.

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 11:45
Bangui reprend vie après une nuit calme

 

Mis à jour le 07/12/2013 à 11:00 LeFigaro.fr

 

Fortes du mandat de l'ONU pour intervenir en Centrafrique, des troupes françaises se sont déployées dans la capitale Bangui pour essayer de rétablir la sécurité dans ce pays d'afrique en proie au chaos.

 

Les habitants de Bangui ont recommencé à sortir dans les rues, samedi matin après être restés terrés 48 heures dans leurs maisons, terrorisés par l'explosion de violences et de tueries qui a frappé la capitale centrafricaine. Des patrouilles de blindés de l'armée française étaient visibles dans la ville. L'une d'elle est venue tourner devant l'entrée du palais présidentiel peu avant 7h30. Les hommes en armes étaient également nettement moins nombreux à déambuler dans la ville que les jours précédents.

 

Selon des habitants interrogés par téléphone, seuls quelques tirs sporadiques d'armes automatiques ont émaillé la nuit, sans commune mesure avec les deux nuits précédentes. Aucun bilan d'éventuelles victimes de ces tirs n'était disponible samedi en début de matinée.

 

Pour suivre la situation en direct

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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 00:58
photos EMA / ECPAD

photos EMA / ECPAD

 

07/12/2013 00:10 Sources : EMA

 

Sur décision du Président de la République, l’opération Sangaris a été lancée hier soir en République de Centrafrique.

 

En vue du rétablissement des situations sécuritaire et humanitaire en Centrafrique, l’opération Sangaris vise à créer les conditions pour la prise en charge de la situation par la mission de soutien à la Centrafrique (MISCA) de l’Union africaine.

 

L’opération Sangaris a été lancée suite à l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies de la résolution 2127, qui donne un mandat à la force africaine MISCA, mais aussi aux forces françaises, autorisées à appuyer, temporairement, la MISCA dans l'accomplissement de son mandat

 

Le commandement de la force Sangaris a été confié au général Francisco Soriano, commandant les Forces françaises au Gabon (FFG) et l’opération Boali en Centrafrique. Il a rejoint Bangui le 6 décembre en fin de journée, afin de commander au plus près la force Sangaris. Il est désormais au contact direct de l’ensemble des acteurs de la crise centrafricaine.

 

L’opération Sangaris s’appuie sur le dispositif de l’opération Boali dont le renforcement est actuellement en cours. L’opération Boali est ainsi mise en sommeil jusqu’à nouvel ordre.

 

Une compagnie parachutiste du 6e bataillon d’infanterie de Marine (6eBima) et trois hélicoptères PUMA du détachement de l’Aviation légère de l’armée de Terre de Libreville sont arrivées dans la journée à Bangui. Ces premiers renforts portent aujourd’hui à 800 l’effectif militaires français à Bangui. Celui-ci devrait atteindre 1200 hommes dans les heures à venir. Le renforcement matériel se poursuit avec notamment, ce 6 décembre, le poser sur l’aéroport de M’Poko d’un C17 britannique qui a acheminé principalement des véhicules blindés.

 

La rapidité de cette mise en œuvre est rendue possible grâce à l’existence des forces prépositionnées en Afrique, telles que les forces françaises au Gabon (FFG), ainsi qu’au travail préparatoire qui a consisté à prépositionner des forces complémentaires au plus près dans la région.

 

Aujourd’hui, la force a poursuivi sa mission de sécurisation des ressortissants mais aussi de l’aéroport de M’Poko et des points d’intérêts français. Elle a conduit parallèlement des patrouilles afin de contribuer à un retour au calme, malgré une situation encore tendue. Deux patrouilles de Rafale ont par ailleurs survolé Bangui, signifiant la détermination de la force Sangaris aux groupes armés susceptibles de s’opposer aux militaires français.

Sangaris: point de situation du 6 décembre 2013Sangaris: point de situation du 6 décembre 2013
Sangaris: point de situation du 6 décembre 2013Sangaris: point de situation du 6 décembre 2013
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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 22:45
Serval : point de situation du 5 décembre 2013

 

 

06/12/2013 18:57 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 28 novembre 18h00 jusqu’au jeudi 5 décembre, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 90 sorties, dont une cinquantaine effectuée par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une dizaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Samedi 30 novembre, vers 23h, une tentative d’infiltration terroriste a été décelée par les militaires français du détachement de liaison et d’appui (DLA) en appui du bataillon nigérien de la MINUSMA, stationné dans un camp de la MINUSMA à Ménaka, à l’Est de Gao. Après avoir été détecté, un suicide bomber a explosé à plus de 300 mètres au Sud-Ouest de l’entrée du camp alors que les autres individus qui constituaient le groupe se sont enfuis suite à la mise en œuvre d’artifices éclairants par le DLA. Le bataillon nigérien a déployé deux pick-ups en surveillance du camp, tandis que le DLA restait en appui dans la zone. Cet incident n’a fait aucune victime en dehors du suicide bomber.

 

Depuis le 1er décembre, le GTIA Korrigan poursuit ses patrouilles dans la région de Gao à la fois à l’est et à l’ouest du fleuve Niger, ainsi que dans la région de Kidal.

 

Le 3 décembre 2013, la force Serval a inauguré le marché de Gadeye dans le cœur historique de Gao. Placée sous la responsabilité des spécialistes des actions civilo-militaires du groupement Korrigan, la rénovation du marché annonce un retour à la vie normale et devrait favoriser la reprise des échanges commerciaux et les bonnes relations entre habitants.

 

Du 1er au 5 décembre, Monsieur Bied-Charreton, directeur administratif et financier (DAF) du ministère de la Défense, a rendu visite aux différents détachements français engagés au Mali. Il a rencontré les militaires de la force Serval à Bamako et Gao ainsi que ceux de la mission EUTM à Koulikoro. A Bamako, il s’est entretenu avec le général de division Foucaud commandant la force Serval et avec le commandant de la mission EUTM, le général de brigade Guibert. A Gao, après un passage au marché de Gadaye, il a visité deux projets de reconstruction en cours auxquels contribue la force Serval, les rénovations du palais de justice et de l’institut de formation des maîtres (IFM).

 

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du 5 décembre 2013Serval : point de situation du 5 décembre 2013
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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 17:45
Sangaris : prise à partie sur l'aéroport de Bangui

 

 

06/12/2013 15:04 Sources : EMA

 

Dans la journée du 5 décembre, alors qu’elles sécurisaient l’accès à l’aéroport de M’Poko sur lequel se sont réfugiés près de 2000 centrafricains pour fuir les combats, les forces françaises ont été prises à partie à trois reprises par un pick-up armé. Au troisième tir, les militaires français ont riposté détruisant le véhicule. Cette prise à partie n’a fait aucun blessé du côté des militaires français, ni des civils venus chercher leur protection.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 13:45
La FREMM Mohammed VI crédits DCNS

La FREMM Mohammed VI crédits DCNS

06.12.2013 Mer et marine

 

Le Mohammed VI, frégate multi-mission (FREMM) commandée par le Maroc à la France, n’a toujours pas été livrée. Le transfert du bâtiment était prévu le 25 novembre à Brest mais la cérémonie avait été annulée pour des raisons protocolaires (le prince Moulay Rachid el-Alaoui, qui devait  présider la cérémonie, était retenu aux Etats-Unis avec son frère, le roi du Maroc). Aucune autre date n’ayant été apparemment trouvée pour organiser un grand évènement, la livraison de la frégate devrait finalement se dérouler sans tambour ni trompette.

 

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 13:45
Le Woodstock du terrorisme (première partie).

 

 

5 décembre, 2013 Frédéric Lert - FOB

 

L’assemblée nationale accueillait hier le colloque de doctrine de l’armée de Terre sur l’opération Serval et les enseignements pouvant en être tirés. En voici quelques morceaux choisis, la palme de la bonne formule revenant au général Barrera, qui commandait la brigade Serval en début d’année :

 

« On a découvert un Woodstock terroriste » a-t-il expliqué à propos des caches découvertes pendant l’opérations dans l’Adrar des Ifoghas. « Il y avait de tout… des garages, des ateliers, des centres de formation… Il était temps que l’on y aille et que l’on démonte tout ça… »

 

L’amiral Guillaud, chef d’état-major des armées, a rappelé en ouverture du colloque que si l’opération Serval est une référence, elle n’est aujourd’hui qu’une référence parmi d’autres. Rappelant l’excellente connaissance que possédait la France du théâtre d’opération, l’amiral Guillaud a détaillé les quatre facteurs opérationnels ayant permis selon lui le succès de l’opération : la faculté d’adaptation du soldat français, sa capacité à conjuguer rusticité et technologie, la pratique de l’interarmées jusqu’au niveau le plus bas de la hiérarchie. Et enfin, last but not least, la maîtrise de la force qui a débouché sur l’absence de dommages collatéraux. Plusieurs intervenants ont également rappelé l’impact qu’a pu avoir l’emploi de matériels modernes tels que le Tigre, le VBCI ou le Caesar. « Des matériels qui ont fait la différence et ont épargné la vie de nos soldats ». Des matériels également engagé dans une manœuvre qui a surpris et bousculé l’ennemi par sa rapidité. Sortant de dix ans d’engagement quasi statique en Afghanistan, l’armée de Terre a donc réussi une remise en question dans la planification et la conduite des opérations qui a été saluée par tous. Les faiblesses n’ont pas été oubliées au cours du colloque, avec en particulier les fragilités capacitaires en matière renseignement et de logistique. FOB reviendra sur ce dernier thème, mais on peut d’ores et déjà rappeler qu’un peu plus de la moitié du fret transporté et des besoins en ravitaillement en vol ont été assurés par les moyens aériens des alliés de la France.

 

« Cette opération n’a pas été gagnée par des génies militaires » a également lancé le général Barrera avec un humour bien senti. « Mes parents m’ont appelé Bernard, pas Bonaparte. On a simplement respecté les doctrines d’emploi, les principes tactiques, les règles simples. Centralisation dans la conception, décentralisation dans l’exécution. (…) Culture de la prise de risque judicieuse. On a combattu dans un climat de confiance permanente. Le commandement de la force terrestre nous a fait confiance, les chefs de corps étaient de grande valeur et nous avons aussi eu de la chance… »

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 12:45
Exercie final pour le 3e bataillon Sigui

 

6 décembre 2013 EUTM Mali

 

Du 2 au 4 décembre a eu lieu l’exercice final pour le bataillon « Sigui » des Forces armées maliennes. Cet exercice était la dernière étape avant la fin de leurs 10 semaines de formation dispensée par la mission de l’Union européenne pour le Mali (EUTM Mali). Durant cette formation, l’unité malienne a amélioré ses savoir-faire de combat de même que sa capacité à planifier et conduire des opérations dans un cadre tactique réaliste, auquel ils pourront être confrontés après leur déploiement.

 

L’exercice a été conduit dans la région du nord de Koulikoro où des forces ennemies s’étaient emparées de la ville de Banamba, à partir de laquelle ils étaient en mesure  de lancer des  raids, menaçant ainsi la ville de Koulikoro.

 

Pendant les manœuvres, des officiers maliens, commandant directement leurs unités, ont dû faire face à de nombreux incidents : des embuscades, des harcèlements ou des attaques d’IED, objectif : éprouver l’efficacité des troupes et leurs capacités de commandement. Au final, l’exercice a été un succès, le bataillon Sigui a prouvé sa capacité à conduire une manœuvre coordonnée autonome de niveau de groupe tactique interarmes (GTIA), dans le cadre d’une offensive menée par des éléments armés. Deux Mirage 2000, avions de chasse de la force française Serval, ont pris part à l’exercice, dans le cadre de l’évaluation des équipes TACP du bataillon (patrouille de contrôle aérien tactique).

 

La formation du bataillon Sigui, par la mission EUTM, prendra officiellement fin samedi 7 décembre au cours d’une cérémonie au cours de laquelle les militaires maliens seront brevetés

 

End of training exercise for the “Sigui” battalion.

 

From the 2nd to the 4th of December took place the final exercise for “Sigui” battalion of the Malian Armed Forces. It has been the last step before completion of their 10 weeks training period provided by the European Union training mission for Mali (EUTM Mali). During this time, the Malian unit has improved his individual and group combat skills, and has largely increased its ability to plan and conduct operations in a framework likely to be faced in the near future.

 

The exercise was conducted in the northern region of Koulikoro. The scenario assumed that enemy forces had seized the town of Banamba, from which they were launching now deep raids alongside the route and threatening thus the city of Koulikoro.

 

During the maneuvers, Malian officers, directly commanding their units, had to face numerous incidents, like ambushes, harassments or IED attacks that continuously challenged the operability and readiness of their troops, and his command ability. Eventually, the exercise was successfully completed, and Sigui battalion proved its capability to conduct an autonomous coordinated maneuver at combined arms battle group level, in the frame of an offensive led by armed elements. Two Mirage 2000 fighter aircrafts of the French force Serval were also involved in the exercise, as part of the evaluation of battalion’s TACP teams (tactical air control patrol).

 

Sigui battalion will have its end of training ceremony next Saturday, when the Malian military will be officially accredited by EUTM Mali mission.

 

Reportage photos

Exercice final du bataillon Sigui, GRAD 2M

Exercice final du bataillon Sigui, GRAD 2M

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
RCA  les militaires de la mission Boali patrouillent dans Bangui photo EMA ECPAD

RCA les militaires de la mission Boali patrouillent dans Bangui photo EMA ECPAD

 

06/12/2013 Par LEXPRESS.fr

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé ce vendredi le début de l'intervention française en Centrafrique.

 

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé ce vendredi matin que l'opération française en Centrafrique avait commencé avec des patrouilles dans Bangui

Sur RFI, le ministre a déclaré: "L'opération a commencé, dans la mesure où les forces françaises qui étaient déjà présentes à l'aéroport de Bangui, avec une mission limitée à la protection de cet aéroport et de nos ressortissants, dès cette nuit, ont développé des patrouilles dans Bangui. La nuit a été calme". 

"Une compagnie est arrivée de Libreville hier soir et aujourd'hui un détachement d'hélicoptères sera sur zone", a encore déclaré le ministre. 

Il a évoqué aussi le développement de la force africaine sur place qui se coordonne avec les forces françaises. "Ce qui fait que j'espère que les deux objectifs que nous poursuivons pourront se réaliser rapidement". 

 

Feu vert de l'ONU à une intervention

Il a défini ces deux objectifs: "Une sécurité minimum, permettant à une intervention humanitaire de se mettre en oeuvre, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui". Elle passe "par la sécurisation des rues, des itinéraires principaux pour permettre aux gens d'aller même à l'hôpital". 

Ensuite il s'agit parallèlement "que les forces africaines soient en situation d'assurer la sécurité du territoire en attendant la transition politique". 

Le président François Hollande avait annoncé jeudi une action militaire "immédiate" en République centrafricaine, en proie à des soubresauts meurtriers, après le feu vert donné plus tôt par l'ONU à cette intervention.

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
République Centrafricaine : acheminement de matériels

 

04.12.2013 Crédit : EMA / ECPAD

 

Depuis le 30 novembre, des avions de transport de type Antonov 124 acheminent du matériel logistique et de soutien nécessaire à l’installation des 200 militaires spécialistes des transmissions, du matériel et du service des essences des armées récemment déployés à Bangui. Ce déploiement a été réalisé au titre des mesures préparatoires à un éventuel renforcement du dispositif à Bangui, comme l’a souhaité le Président de la République. Le dispositif militaire français déployé à Bangui s’établit désormais à près de 650 militaires dont 240 au titre du détachement permanent de l’opération BOALI.

 

Reportage photos

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 11:45
Forces francaises en Afrique 05.12.2013 Service infographie du Figaro

Forces francaises en Afrique 05.12.2013 Service infographie du Figaro

 

05/12/2013 Par Alain Barluet, Service infographie du Figaro

 

Née officiellement en 2010, la Force africaine (FA) doit encore devenir opérationnelle.

 

«Appropriation»: en matière de défense et de sécurité, ce terme résume les attentes françaises vis-à-vis de l'Afrique. François Hollande l'avait rappelé, à Dakar, en octobre 2012, avec des mots à peine différents de ceux de son prédécesseur: «Le futur de l'Afrique se bâtira par le renforcement de la capacité des Africains à gérer eux-mêmes les crises africaines.»

 

Le concept, au centre du sommet de Paris, vendredi et samedi, s'incarne dans un projet laborieux et relativement ancien: encourager les pays africains à se doter de forces armées communes, susceptibles, quand le besoin s'en fait sentir, d'assurer elles-mêmes la sécurité et d'éteindre les crises. La Centrafrique, après le Mali, deux théâtres où la France est en première ligne, montre qu'on en est encore loin. «Les Africains montrent pourtant une véritable volonté de se prendre en charge», corrige-t-on dans l'entourage du ministre de la Défense. Pour les pays africains, «le Mali a été une occasion manquée, ils ont mis du temps à réagir», commente un diplomate en expliquant qu'avec «la multiplication des crises sur le continent, la France commence sérieusement à tirer la langue financièrement». Pour cette raison aussi, Paris va encourager la mise en place d'une Force africaine en attente (FAA), née officiellement en 2010, mais qui doit encore devenir opérationnelle.

 

La concrétisation d'une force d'action rapide africaine prendra du temps

 

Les conclusions du sommet de Paris mentionneront également une Capacité africaine de réaction immédiate aux crises (Caric), créée par l'Union africaine (UA) lors de son dernier sommet, à Addis-Abeba, en juin dernier, et toujours dans les limbes. Des bases sont donc posées. Mais la concrétisation d'une force d'action rapide africaine prendra du temps. Parmi les facteurs d'inertie, des rivalités existent entre l'UA et les organisations régionales et sous-régionales (Cedeao, Ceeac, Cemac…) pour le contrôle de la «Force en attente» et de la «Capacité africaine». «L'enjeu, résume un diplomate, c'est le pilotage de cette force.»

 

Dans l'immédiat, la France va réorienter sa coopération pour pallier les lacunes les plus patentes de ses partenaires africains en matière de planification et de conduite des opérations militaires. Les efforts engagés dans le cadre d'un mécanisme déjà ancien - il remonte à 1998 -, le Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix (ReCamp), vont céder la place à des moyens axés sur les communications et la logistique. Des conseillers vont être affectés à cette coopération militaire «à haute valeur ajoutée» et, dans le même esprit, les exercices d'état-major, sur table ou in situ, vont être développés. Tout un pan de la coopération va aussi s'attacher à la problématique majeure de la sécurité des frontières et à la lutte contre les trafics. Dans ce domaine aussi, le chemin sera ardu, le renforcement des capacités nationales devant précéder la coordination entre voisins. Dans le même temps, une réflexion a été engagée sur les forces françaises en Afrique, indique-t-on au ministère de la Défense. Mais ce travail n'étant pas achevé, assure-t-on, l'heure n'est pas aux annonces et «le dispositif des forces françaises prépositionnées devrait être stable».

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