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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 13:45
Armée libyenne : dans l'urgence de se reconstruire

 

03/12/2013 à 08:11 Par Laurent Touchard - Jeuneafrique.com : Blog défense

 

Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Après avoir évoquer dans un premier billet le problème de l'intégration des milices dans l'armée libyenne, il s'attache cette semaine à dresser un état des forces de cette dernière.

 

Alors que les autorités libyennes sont confrontées au problème de l'intégration des milices, les programmes d'entraînement concernant plus de 20 000 militaires et paramilitaires sont loin d'atteindre leurs objectifs. De plus, l'organisation générale, le rééquipement et les modernisations pâtissent de l'absence de politique de défense claire, avec par exemple l'élaboration d'un "livre blanc" réaliste, dans le cadre d'une réflexion stratégique cohérente. De fait, la modernisation des forces s'avère plus aléatoire et conditionnées par des opportunités que réellement pensée. En d'autres termes, la défense libyenne "vit au jour le jour", soumise aux événements, aux caprices des milices, aux rivalités entre responsables politiques et militaires.

 

Des programmes de formation qui prennent du retard

 

Afin de tenter de constituer une armée valable, des programmes d'instruction sont initiés notamment avec l'étranger. Au mois de juillet, Ali Zeidan évoque des stages en Grande-Bretagne (pour 2 000 hommes) et en Italie. L'Angleterre se dit également prête à ouvrir les portes de ses académies militaires aux officiers : Sandhurst (forces terrestres), Cranwell (aviation) et Darmouth (marine). Au "Camp 27" dans les environs de Tripoli, des Special Force américains entraînent les Libyens. Toutefois, le vol de nombreux équipements (dont des Hummer GMV, des lunettes de vision nocturne, des carabines d'assaut M4 et leur visée laser) provoque le départ des Bérets verts américains durant l'été 2013. Par ailleurs, si les annonces se multiplient, dans les faits, le nombre de Libyens formés en-dehors du pays reste faible tandis que les programmes accusent un retard croissant.

 

En septembre, il est toujours question de 1 600 hommes qui doivent se rendre dans la péninsule italienne ainsi qu'en Turquie. Huit cent dix-sept hommes sont déjà rentrés de l'académie de police d'Ankara. Les Émirats arabes unis aident aussi au développement de la police. Le mois d'octobre 2013 voit Tripoli solliciter l'OTAN pour la mise sur pied de ses forces armées ; requête examinée par l'organisme. Dans la foulée, les États-Unis réactualisent leurs projets pour la Libye : ils envisagent ainsi de faciliter l'instruction de 7 000 à 8 000 hommes, en Bulgarie.

 

En ce qui la concerne, l'Europe forme, depuis mai 2013, les garde-frontières et garde-côtes. Les 110 membres de l'Eubam-Libya (European Border Assistance Mission in Libya) constituent les maîtres d'oeuvre discrets de ce programme méconnu, tout en fournissant de l'imagerie satellite aux services de renseignement libyens. La France, quant à elle, prépare 75 gardes du corps qui seront affectés à la protection des responsables libyens ou au sein de l'unité de protection diplomatique, ainsi que 30 personnels de l'Armée de l'air, 20 officiers de la Marine. Sont également signalés 72 plongeurs-démineurs. Enfin, la possibilité de voir des troupes libyennes être entraînées en Serbie a été évoquée. Cependant, du fait de la présence de nombreux mercenaires serbes aux côtés de Kaddafi en 2011, il est pour l'heure peu probable que la proposition de Belgrade prenne corps.

 

Différents éléments compliquent la bonne marche de ces processus : indiscipline et absence d'assiduité  d'une partie des recrues issues des groupes révolutionnaires, pas de véritable sélection de ces derniers, prudence quant à l'organisation d'unités de forces spéciales susceptibles de servir par la suite de garde prétorienne, comment vérifier que les hommes entraînés intègrent bien une armée fantomatique et qu'ils ne rejoignent pas de "faux vrais" groupes de milice...

 

Cependant, tout n'est pas catastrophique. En effet, il est à souligner que la Libye maintient un dialogue de qualité avec les pays concernés par sa situation et avec ses voisins géographiques. Des accords de coopération sont signés, des protocoles d'échanges de renseignement décidés (notamment avec l'Algérie). Outil diplomatico-militaire par excellence, la marine mène des exercices avec l'Algérie, la France, la Grande-Bretagne, Malte, le Maroc...

 

L'organisation

 

Il est extrêmement difficile de brosser un portrait de ce que sont aujourd'hui les forces armées et de sécurité libyennes, d'autant que, comme nous l'avons vu, la frontière entre unités gouvernementales et milices est souvent des plus floues. Par ailleurs, la désignation des unités se révèle souvent fantaisiste (les bataillons étant fréquemment nommés "brigades"). Il apparaît toutefois que l'armée s'organise en au moins une brigade de commandos, au moins un bataillon mécanisé (le 204e) qui rassemble les chars et véhicules blindés récupérés aux forces de Kaddafi ainsi que ceux réparés dans les dépôts. Au moins quatre brigades d'infanterie (numérotées de 1 à 4) et jusqu'à une dizaine de bataillons d'infanterie indépendants figurent également dans l'ordre de bataille.

 

>> À lire aussi : Libye : des milices très encombrantes

 

La brigade commando (environ 2 000 hommes) profite d'un rappel d'une partie de ses réservistes en juillet 2013 ; beaucoup de ceux-ci travaillaient (depuis la chute de Kaddafi) dans des entreprises de sécurité privée (notamment au profit de banques). Elle engerbe une section de forces spéciales et une unité de protection des personnalités. À cette unité considérée comme relativement solide (par rapport au reste de l'armée libyenne) s'ajoute la Force conjointe de sécurité (Joint Security Force) qui regroupe des éléments du ministère de la Défense et du ministère de la Défense, soit environ 2 000 hommes, 300 4x4 armés et 21 véhicules blindés NIMR.

 

Le corps des garde-frontières se divise en deux composantes : les Garde-frontières et la Garde-côtière qui comprennent respectivement 9 000 et 6 500 hommes, en plusieurs bataillons. Autre unité paramilitaire, située entre la milice et l'unité gouvernementale, la Garde de sécurité des installations pétrolières qui dispose en 2012 de 390 4x4 (dont beaucoup armés), de 40 blindés divers et d'une dizaine d'ambulance.

 

Matériels anciens et rééquipement

 

L'Armée de Terre n'aligne plus qu'une poignée de T-72 et T-55 en état de fonctionnement, aux côtés de quelques blindés à roues EE-9 et EE-11, de BRDM-2 et BTR-60PB, de blindés chenillés M113 (dont certains modifiés avec des tourelles de BTR ou d'AML 90) et BMP-1, de pièces d'artillerie (dont beaucoup d'automoteurs de 155 mm Palmeria, de lance-roquettes multiples BM-11, BM-21, RM-70). En dépit des pertes subies sous les coups des avions de la Coalition, des quantités considérables de ces engins vieillissent tranquillement dans les hangars de l'ère-Kadhafi où, déjà à cette époque, l'arsenal comptait trop matériel pour des effectifs insuffisants. Aujourd'hui, plutôt que des véhicules lourds, le pick-up armé ou le blindé léger constituent le "cheval de bataille" des forces gouvernementales. Sont montés sur ceux-ci tout un panel d'armes : mitrailleuses de 12,7 et 14,5 mm,  canons automatiques de 23 mm, canons sans-recul de 73 et 106 mm....

 

Là encore, malgré les pertes de 2011, malgré l'âge de ses matériels (et de ses pilotes !) l'aviation s'affirme comme l'entité la plus stable. Ses personnels qualifiés disposent de MiG-21, MiG-23, Mirage F1, L29 et L39, Mi-8 et Mi-24. Ils opèrent également les quelques drones de surveillance au sein d'une unité dédiée. Les appareils de l'Armée de l'air sont fréquemment engagés, notamment dans des missions de surveillance et de reconnaissance offensive dans le sud libyen, où ils interviennent parfois contre les terro-bandits (plusieurs 4x4 ont ainsi été visés par des tirs-canons ou à la roquette). La marine, en revanche, a souffert des événements de 2011 : la frégate al-Hani (une classe Koni) endommagée en 2011 arrive à la Valette (Malte) pour réparations en octobre 2013. Des bâtiments d'opérations amphibies sont également réparés à Toulon et à la Valette depuis 2012.

 

Modernisations et achats

 

Le 6 février, l'Italie offre 20 blindés Puma. Dans le courant de l'année, Tripoli commande 300 BRDM-2 et BVP-1 (version tchèque du BMP-1) à la République tchèque. Le contrat de 51 millions de dollars inclut la remise en état de 300 autres BRDM-2 et BMP-1 que possède déjà l'armée libyenne. Pour l'heure, la livraison est bloquée : en effet, rien ne garantit aux Tchèques que les munitions ne finiront pas aux mains des milices.

 

En avril, le pays reçoit 49 blindés légers NIMR II qui s'ajoutent aux 120 achetés par Kaddafi en 2009. En juillet, Washington cède 24 Hummer GMV (la version "opérations spéciales" du véhicule) : 10 sont affectés aux garde-frontières, 14 gardés en réserve et pour l'instruction à Tripoli (ceux-là mêmes qui sont volés fin juillet/début août 2013). En août, 20 000 armes légères sont commandées à Ankara (dont une majorité de fusils d'assaut G3). Tripoli porte aussi son attention sur les hélicoptères et les drones turcs. De plus, sont obtenus 20 camions blindés anti-émeutes Toma de la firme Nurol.

 

Des fusils d'assaut bulgares AR-M9F en 5,56 mm dotent des unités des commandos. Fin septembre arrivent 10 9SP157-2 Khrizantema-S, version antichar du BMP-3. Commandés par Kaddafi à Moscou, ils ne sont pas inutiles en 2013, face à des milices susceptibles de disposer de moyens blindés lourds. À l'occasion de leur livraison, l'ambassadeur russe Molotkov indique que son pays s'investira pour l'entraînement des forces libyennes afin de leur permettre d'acquérir du matériel perfectionné. Rappelons que la Russie perd pour 4 milliards de dollars de contrats d'armements avec la révolution... Toujours en septembre, Tripoli évoque la possibilité d'acheter de 16 à 22 Chinook (6 CH-47D et 16 CH-47F) pour renforcer son dernier CH-47 vraisemblablement toujours opérationnel, ainsi que d'acheter 2 C-130J-30 Super Hercules. Ce dernier contrat de 588 millions de dollars comprendrait la formation des équipages, l'entretien des appareils, les pièces de rechange. En octobre, une première tranche de 30 Hummer, sur un total de 350, sont débarqués.

 

Le réseau de détection radar est remis en état. Pour la surveillance de ses 1 770 kilomètres de côtes, la Libye augmente sa flotte avec 30 embarcations semi rigides rapides françaises Sillinger (certains protégés blindages). D'autres bateaux sont prévus : des patrouilleurs néerlandais et 25 patrouilleurs sud-coréens pour les garde-côtes. Enfin, la sécurisation des dépôts de munitions est entreprise. Il s'agit à la fois de protéger les populations contre les accidents, mais aussi de lutter contre les trafics d'armes et de munitions. Dans ce but, la Suisse octroie une aide de 200 000 dollars pour la construction d'un site de stockage à Misrata.

 

L'avenir de la Libye dépend grandement de ce que deviendra - ou ne deviendra pas – son armée. Cette institution pourrait représenter l'unité du pays ou au contraire, disparaître dans les conflits armés tribaux, religieux, politiques, avec en toile de fond d'importants intérêts économiques (contrôle des installations pétrolières, contrôle des zones "grises" de tous les trafics aux frontières...). D'autres régions du monde ont été confrontées à cette situation : Liban, Somalie, RDC... Elles ont alors sombré dans le chaos et après des décennies sanglantes, elles ne sont toujours pas convalescentes. C'est ce qui attend la Libye sans la ferme résolution de ses dirigeants à dissoudre les milices et à construire de véritables forces armées au service du pays, chargée de protéger tous ses citoyens. Très lucides, ces citoyens perçoivent d'ailleurs le danger en réclamant la fin des milices, la présence de la police, l'intervention des militaires et en espérant que le gouvernement prenne des décisions. Tout n'est pas encore perdu donc, d'autant que les thuwar sont les pères, les maris, les fils, les cousins, les amis de ceux qui souhaitent les voir rendre leurs armes.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 12:45
Garde Nationale Niger photo DICoD

Garde Nationale Niger photo DICoD

 

3 décembre 2013 par Frédéric Powelton - sahel-intelligence.com

 

Les attentes du Niger de ses renégociations de contrat avec Areva sont cruciales. Particulièrement pour suppléer au budget de la Défense au moment où ses partenaires internationaux attendent beaucoup du pays dans la lutte contre le terrorisme.

 

Comme le rappelait récemment le ministre nigérien des Mines, le programme électoral du président Mahamadou Issoufou réélu, puise une grande part de son financement dans les impôts et taxes et autres revenus générés par le projet d’exploitation de la mine d’uranium d’Imouraren. Ce projet à lui seul, devrait permettre à  des recettes de l’uranium de passer de 5% actuellement à 20% dans le budget.

 

Au nom de la lutte contre le terrorisme, les forces étrangères alliées présentes au Niger attendent de Niamey de gros efforts dans le domaine de la sécurité. Le ministre français de la Défense a donné son aval en début d’année à un renforcement par les hommes du COS (Commandement des opérations spéciales) du dispositif sécuritaire protégeant les mines d’Areva.

 

Depuis la signature d’un accord de coopération militaire en janvier dernier, les Etats-Unis comptent plus d’un millier de soldats au Niger et ses bases dans le pays jouissent d’un statut d’extraterritorialité. Dans ce contexte, les efforts des autorités nigériennes pour garantir les exigences de la défense, dont les dépenses sont actuellement estimées aux alentours de 10% du budget, sont conséquents et se font au détriment d’autres secteurs tels que l’éducation et la santé.

 

Toutefois, il semble que le gouvernement nigérien fasse jusque-là preuve d’un certain nombre de maladresses dans ses négociations avec Areva. A titre d’exemple, le ministre des Mines a annoncé un audit des gisements d’uranium mais n’a pas du tout remis en cause la position d’actionnaire minoritaire du pays dans le futur gisement d’Imouraren.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 12:45
Le CHEDS bâtira un "leadership fort", selon son directeur

 

 

2013-12-02 (APS)

 

Dakar, 2 déc– Le général de brigade Alain Pereira, directeur du Centre des hautes études de défense et de sécurité (CHEDS), a déclaré lundi à Dakar vouloir développer un "leadership fort", auquel contribueront experts, universitaires, médias et société civile, dans le but de parer aux "menaces" d'ordre sécuritaire au Sénégal.

 

"La création de ce centre a été motivée par un certain nombre d’observations, notamment un environnement volatile, avec des menaces émergentes", a dit le général Pereira lors d’une réunion de lancement des activités du CHEDS.

 

Des experts en défenses et sécurité, des officiers de l'Armée sénégalaise, des universitaires et des représentants d’organisations de la société civile ont participé à la réunion, sous la présidence du ministre des Forces armées Augustin Tine.

 

"Paix, sécurité, stabilité, développement en Afrique de l’Ouest : sortir des sables mouvants" était le thème de la réunion.

 

"Nous allons nous intéresser au développement d’un leadership, qu’il soit civil ou militaire, dans le domaine des médias ou dans la société civile (…) Dans le domaine de la sécurité, il y a une certaine fracture entre les acteurs. C’est important qu’on s’assoie et se parle pour dégager une vision partagée sur des questions de sécurité", a expliqué Alain Pereira.

 

Il a promis de développer un "leadership fort", au sein du centre, en amenant des experts de divers domaines, les universitaires, les professionnels des médias et les militants de la société civile à partager leurs expériences.

 

Le CHEDS, créé par l’Etat du Sénégal, est appelé à faire de la "recherche-action", une mission par laquelle il se distinguera des centres similaires. "Au Sénégal, il y a beaucoup de structures qui traitent des questions de stratégie. Mais, nous allons faire de la recherche-action, développer le suivi pour faire la différence et éviter que cela soit une structure de plus", a assuré le directeur du CHEDS.

 

Cet établissement compte aussi se lancer dans la formation de haut niveau. "Au début, nous allons faire de la formation de courte durée, à travers des ateliers et des rencontres d’échange entre leaders de différents domaines. Il y aura des formations sanctionnées par un master ou un doctorat, mais elles ne ne commenceront pas avant fin 2014", a dit le général Pereira.

 

Le CHEDS a été créé pour "satisfaire les besoins de l’Etat en connaissance et expertise sur les questions d’ordre stratégique liées à la sécurité, à la politique étrangère, à la science, à la technologie et aux phénomènes économiques et sociaux".

 

Il a "pour vocation d’être un pôle d’excellence au sein de la communauté épistémique africaine œuvrant pour la diffusion de référentiels partagés dans les domaines de la défense et de la sécurité".

 

Le centre ambitionne "de former un vivier d’acteurs aptes à impulser des changements significatifs dans les réponses apportées aux menaces et défis sécuritaires nationaux, sous-régionaux et continentaux".

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 07:56
RCA: le général Soriano à la tête de l'opération française «Sangaris»

04 décembre 2013 Olivier Fourt - RFI

 

La France espère faire adopter par le Conseil de sécurité de l'ONU son projet de résolution sur la crise en Centrafrique au plus tard le jeudi 5 décembre. Le général Francisco Soriano prendra la tête de l'opération française en Centrafrique. Une opération baptisée « Sangaris », du nom d'un papillon rouge que l'on trouve dans les forêts centrafricaines. Le général dirige actuellement les forces françaises au Gabon. 

C'est un officier expérimenté de 54 ans qui dirigera l'opération Sangaris en République centrafricaine, dès que Paris en aura donné le feu vert. Francisco Soriano est un général de brigade. En 2011, il a pris la tête de la 7ème brigade blindée de l'armée de terre, avec laquelle il fut engagé en Afghanistan de novembre 2012 à avril 2013.

Il a pris ensuite la tête des forces française au Gabon. Une mission qui chapeaute d'ailleurs l'opération Boali et ses 400 hommes déjà déployés en République centrafricaine.

 

→ A (RE)LIRE: Les objectifs de la nouvelle opération française en Centrafrique

 

En RCA, le général Francisco Soriano commandera au total un millier d'hommes, environ, qui viendront soutenir la Misca, la Mission internationale de soutien en Centrafrique. Selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ce sera une mission de courte durée, environ six mois. Pas question donc de rééditer l'opération Serval, affirme le ministrre français.

 

→ A (RE)LIRE : Nouvelles exactions en Centrafrique

 

Paris prend d'ailleurs soin de préciser que l'opération Sangaris servira d'appui de la mission africaine. La France compte d'ailleurs faire adopter dès jeudi une résolution aux Nations unies dans laquelle ce rôle d'appui sera bien spécifié. C'est à la Misca que reviendra la tâche d'assurer la protection des civils et la stabilisation de l'Etat.

 

L’opération Sangaris

Les Français l'ont baptisé opération Sangaris, du nom d'un papillon rouge de Centrafrique. L'armée française est en train de se mettre en position d'intervenir dans ce pays. Après les renforts à Bangui, d'autres troupes sont en train de se rapprocher des frontières de la Centrafrique afin d'être en mesure d'entrer dans le pays dans les plus brefs délais quand les Nations unies l'auront décidé.


■ REPORTAGE : Au Cameroun, 350 militaires français se préparent au départ

Notre envoyé spécial, Olivier Fourt, suit un groupe de 350 militaires français, actuellement au Cameroun. Un convoi ferroviaire et un convoi routier sont prévus depuis le Cameroun afin de pré-positionner ces soldats à la frontière.

Les soldats français à Douala en route vers la Centrafrique (01:38)
 

Reportage au Cameroun

 
photos Olivier Fourt - RFI
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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 07:55
Le général Francisco Soriano à la tête de l'opération Sangaris

 

03/12/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. – Défense Globale

 

Le général Francisco Soriano, commandant des Forces françaises au Gabon (FFG) depuis cet été, va diriger l'opération Sangaris de soutien à la MISCA africaine. En toute logique puisque la Centrafrique dépend des FFG de Libreville dans le dispositif prépositionné français. En janvier pour le Mali, de la même manière, le général Grégoire de Saint-Quentin s'était vu confier le commandement de l'opération Serval alors qu'il était chef des Éléments français au Sénégal (EFS).

 

Le général Soriano, 54 ans, est issu des troupes de marine. Il fut chef de corps du 11e RAMa (artillerie de marine) de Saint-Aubin-du-Cormier de 2002 à 2004. Promu général de brigade en 2011, il dirige la 7e brigade blindée, dont l'état-major se situe à Besançon. Le général de brigade Francisco Soriano a assuré le commandement du contingent des éléments français (NCC) en Afghanistan lors du désengagement et la dissolution de la force Pamir de décembre 2012 à mai 2013.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 07:45
Centrafrique : l'adoption de la résolution prévue pour jeudi

 

 

04.12.2013 Le Monde.fr avec AFP

 

Selon un récent rapport de l'ONU, la force en République centrafricaine devra compter de 6 000 à 9 000 hommes pour être efficace.

 

Les 15 pays membres du Conseil de sécurité sont parvenus dans la soirée du mardi 3 décembre à un consensus sur un projet français de résolution sur la crise en République centrafricaine, qui devrait être adopté à l'unanimité jeudi matin, selon des diplomates à l'ONU.

 

La résolution donne mandat à la force panafricaine présente en RCA (Misca) pour se déployer « pour une période de douze mois », avec une clause de révision au bout de six mois, afin de « protéger les civils et de rétablir l'ordre et la sécurité par les moyens appropriés ». Elle autorise aussi les forces françaises en RCA à « prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir la Misca dans l'exercice de son mandat ».

 

Le texte est placé sous le chapitre 7 de la Charte de l'ONU qui prévoit le recours à la force. La résolution demande aussi au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon de présenter dans les trois mois un rapport donnant des recommandations pour « une transformation éventuelle de la Misca en opération de maintien de la paix de l'ONU » si les conditions politiques et de sécurité dans le pays le permettent.

 

Cette transformation ne sera pas automatique, a tenu à souligner mardi devant la presse l'ambassadeur français Gérard Araud. « A ce stade il est difficile de savoir si la force africaine avec le soutien des forces françaises sera capable de faire le travail », a-t-il expliqué. « Si la force africaine fait le travail, il n'y aura pas besoin d'une force de maintien de la paix ». Selon un récent rapport de l'ONU, une telle force devra compter de 6 000 à 9 000 hommes pour être efficace.

 

Lire : Centrafrique : l'ONU envisage l'envoi de 6 000 casques bleus

 

LES ETATS-UNIS RÉTICENTS

 

La résolution prévoit aussi la création d'une commission d'enquête sur les droits de l'homme, un embargo sur les armes à destination de la RCA et la menace de sanctions ciblées contre les responsables d'exactions et ceux qui tenteraient de bloquer la transition politique en RCA.

 

Selon des diplomates, les Etats-Unis étaient réticents à la mise en place rapide d'une opération de maintien de la paix. Ils refusaient par ailleurs une solution mixte du type de l'Amisom (mission de l'Union africaine en Somalie, composée d'Africains mais financée par l'ONU et l'Union européenne).

 

Aux termes de la résolution, la montée en puissance de la Misca, qui doit atteindre 3 600 hommes à effectif plein mais n'en compte pour l'instant que 2 500, sera financée par un fonds fiduciaire alimenté par des contributions volontaires. Selon M. Araud, le contingent français en Centrafrique sera chargé non seulement de rétablir l'ordre dans la capitale Bangui, mais aussi de « sécuriser les axes routiers pour permettre un accès humanitaire ».

 

La France a commencé à renforcer ses effectifs en Centrafrique, où elle devrait lancer dans les prochains jours une opération pour rétablir l'ordre dans un pays en proie au chaos. Selon le ministère de la défense français, plus de 600 hommes se trouvent déjà à Bangui.

 

lire (édition abonnés) : Centrafrique : Paris est prêt à intervenir militairement

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Latest news from EUNAVFOR


02.12.2013 EUNAVFOR
 

Hollywood Movie Captain Phillips Premieres On Board EU Naval Force Flagship HNLMS Johan de Witt

The recently released Hollywood movie, Captain Phillips, held its Dutch premiere in a very special way. At the same time as the film was being shown in the Tuschinski theatre in Amsterdam, the movie was also being screened on the flight deck of the EU Naval Force flagship, HNLMS Johan de Witt during their during logistics visit to Muscat, Oman.

EU Naval Force Warship ESPS Meteoro Hosts Seychelles Coast Guard During Port Visit

During their recent logistical visit to the Seychelles, Spanish Ocean Patrol Vessel (OPV), ESPS Meteoro, held a number of very productive meetings with the Seychelles Coast Guard. On the 25th of October, ESPS Meteoro was visited by 18 members of the Seychelles Coast Guard, in conduct Local Maritime Capacity Building (LMCB). After a tour on the ship and several briefings about the characteristics and capabilities of the Spanish patrol vessel, the crews exchanged experiences and talked about capacity building in the Seychelles.

EU Naval Force Ship RFA Lyme Bay Conducts Friendly Approach With Local Seafarers

RFA Lyme Bay has carried out the first of six friendly approaches in the Gulf of Aden. It was the first friendly approach carried out by a UK Royal Fleet Auxiliary Bay Class ship, as part of European Union Naval Force (EUNAVFOR) Somalia Operation Atalanta. The ship’s boat team interacted with the local seafarers to gather information on fishing activities and the ‘pattern of life’ to sea.

EU Naval Force Officer Joins Flying Mission With NATO’s Counter Piracy Patrol Aircraft

On 13th of October the EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta Liaison Officer (LNO) for Seychelles and Mauritius, Lieutenant Commander Billy Adams Royal Navy, boarded NATO’s Danish counter piracy maritime patrol aircraft for a reconnaissance mission off the coast of Somalia.

EU NAVFOR Force Commander Visits ITS Libeccio At Sea

On Sunday, 3 November, EUNAVFOR Force Commander, Commodore Peter Lenselink and members of his staff, visited the Italian warship, ITS Libeccio.

EU Naval Force: Piracy Continues – EU Warship Prevents Suspect Pirates Going To Sea And A Merchant Ship is Attacked by Pirates In The Indian Ocean

Just a few weeks after the Operation Commander of the EU Naval Force, Rear Admiral Bob Tarrant, issued another warning about the on-going piracy threat, there have been two more piracy related incidents off the Somali coast.

The first incident happened on Tuesday 5 November, when EU Naval Force German frigate, FGS Niedersachsen prevented 10 suspect pirates from getting far out to sea. The second incident happened yesterday, Wednesday 6 November, at sea 460 miles south east of Mogadishu, when a merchant ship had to repel an attack from 5 armed suspect pirates.

Lithuanian Autonomous Vessel Protection Detachment Remain At The Top Of Their Game

The Lithuanian Autonomous Vessel Protection Detachment (AVPD), deployed with the EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta since August 2013, is tasked with the protection of the World Food Programme (WFP) ship MV Caroline Scan.

RFA Lyme Bay Maintaining Operational Capability By Training On Board

Onboard RFA Lyme Bay, which is part of European Union Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta, the Boarding teams from the Fleet Contingency Troop and K Company 43 Commando Royal Marines have taken advantage of the Lynx MK 8 that embarked from RFA Fort Austin to practice fast roping techniques.

EU Naval Force Flagship Hosts Contact Group On Piracy Off The Coast Of Somalia

On Monday, 11 November 2013, the EU Naval Force Operation Atalanta Flagship, HNLMS Johan de Witt, has hosted the Contact Group of Piracy off the Coast of Somalia (CGPCS) during the Counter Piracy Week in the port of Djibouti. Government representatives from all over the world took the opportunity to see how the EU Naval Force and other counter piracy forces are contributing to the fight against piracy.

Marines Of HNLMS Johan De Witt Execute Para Jump On Water Exercise

On Tuesday November 12, marines of the Royal Netherlands Marine Corps, embarked on the EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atlanta flagship, HNLMS Johan de Witt, have executed a parachute jump exercise in the Gulf of Aden. The marines are part of the Enhanced Boarding Element of HNLMS Johan de Witt and are able to carry out boarding operations in case of a counter piracy operation.

ITS Libeccio Provides Medical Assistance At Sea

The Italian Frigate ITS Libeccio, which is currently deployed with the European Union Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta, has provided medical assistance to a dhow in need of help near the Horn of Africa.

 

European Union Delivers Vehicles And Training For Somaliland Coast Guard

During the past week, two European Union missions, EUCAP Nestor and EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta, have worked together on two operations for the benefit of the Somaliland Coast Guard.

EU Naval Force Ships HNLMS Johan De Witt And RFA Lyme Bay Participate In Cutlass Express Maritime Exercise Off Djibouti

HNLMS Johan de Witt and RFA Lyme Bay have participated in the US led international exercise ‘Cutlass Express’.

The exercise, which was held in several operational areas in the waters off East Africa, is a maritime exercise, designed to improve cooperation, tactical expertise and information sharing practices among participating nations in order to increase maritime safety and security in the region.

UK Ship RFA Lyme Bay Heads For Home Having Completed Counter Piracy Operations With EU Naval Force Somalia

UK Royal Fleet Auxiliary, RFA Lyme Bay is heading for home having completed a 32 day tour of duty with Operation Atalanta – the European Union’s counter piracy operation off the coast of Somalia.

EU Naval Force Italian Ship ITS Libeccio Refuelled At Sea By US Auxiliary Ship USNS Arctic

In the early morning of Tuesday 19 November, EU Naval Force warship ITS Libeccio carried out a replenishment at sea (RAS) with the American auxiliary ship, USNS Arctic.

EU Naval Force Strengthens EU – Chinese Counter Piracy Relations On board Chinese Navy Flagship In Gulf Of Aden

On Friday 22 November 2013 a delegation from EU Naval Force’s flagship HNLMS Johan de Witt visited the Chinese Force Commander and his staff on board the Chinese flagship CNS Jing Gang Shan in the Gulf of Aden. The visit was an opportunity to discuss counter piracy operations.

EU Naval Force Warship ESPS Meteoro Conducts Search And Rescue Exercise At Sea

During the evening of November 22, a search and rescue exercise was conducted by ESPS Meteoro and her embarked helicopter. The exercise was part of an intensive air-sea training programme. During the exercise, two qualified rescue divers from the embarked air wing simulated two men who had been washed overboard. The Spanish warship’s SH-60B helicopter was quickly launched and ‘rescued’ them from the sea using a rescue hook.

Last Replenishment At Sea In Atalanta Operation For ESPS Meteoro

On Thursday 28 November EU Naval Force warship, ESPS Meteoro made its ninth and last replenishment at sea (RAS) with the logistic American ship USNS Joshua Humphries.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
African Military Profile: Sudan


03 December 2013 by Guy Martin - defenceWeb

Sudan’s large military has been re-equipping on a large scale over the last decade, acquiring strike aircraft, attack and transport helicopters, main battle tanks and infantry fighting vehicles amongst others. The country believes a strong military is necessary to maintain a balance with South Sudan and fight rebels internally. Click here to find out more about the Sudanese Armed Forces.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Nigeria interested in buying Super Tucanos

A Mauritanian Super Tucano

 

29 November 2013 by Guy Martin – defenceWeb

 

The Nigerian Air Force is considering buying Super Tucano trainer and light attack aircraft from Brazilian manufacturer Embraer.

 

Nigerian Vice President Namadi Sambo expressed interest in purchasing the Super Tucano during a meeting with his Brazilian counterpart Michel Temer earlier this week.

 

Sambo and Temer held talks on bilateral relations between Nigeria and Brazil, and announced the creation of working groups on security and defence, amongst other areas, reports Xinhua. An agreement on intelligence sharing, particularly regarding drug-related crimes, will be signed soon. The two parties also discussed the possibility of repatriating 377 Nigerian prisoners in Brazil.

 

Brazil and Nigeria also discussed other possibilities for cooperation in fields such as trade, agriculture, mining, culture and energy. Trade between Nigeria and Brazil has grown from $1.6 billion in 2002 to $9.1 billion last year, Temer said.

 

Brazil and Nigeria have enjoyed warm defence relations – for example, in September 2012 the Brazilian Navy offshore patrol vessel (OPV) Amazonas (P120) visited Nigeria and conducted training with Nigerian personnel and vessels. Earlier this year Brazil’s new OPV Araguari (P122) visited Nigeria on its way home from the United Kingdom. Apart from Nigeria, it also visited Cape Verde, Cameroon, Sao Tome and Principe and Equatorial Guinea.

 

Nigeria has a strong requirement for an aircraft like the Super Tucano as it battles the domestic Boko Haram insurgency and also deploys combat aircraft to foreign countries on peacekeeping operations. The country is expected to vastly increase its defence spending over the coming years, and according to a recent Strategic Defence Intelligence report, the Nigerian defence market will go from $2.3 billion this year to $4.4 billion by 2018.

 

Piracy and oil smuggling in the Gulf of Guinea and a contribution to peacekeeping operations are expected to drive the country's military expenditure to register a growth rate of 13.62% over the next five years. The domestic Boko Haram insurgency is also expected to drive Nigeria’s security needs. The country’s growth in military expenditure will be assisted by the country's stable economic growth over the forecast period, which will a see rise in defence expenditure as a percentage of GDP from 0.8% in 2013 to 1.1% in 2018, according to the report.

 

“The growing threat from Boko Haram and other extremist groups in northeastern states, and drug trafficking are expected to drive the Nigerian government's investments in homeland security over the forecast period. Police modernization and homeland security infrastructure developments are expected to be primary areas for investment by the government,” the report noted.

 

Nigeria can be expected to buy military hardware such as naval helicopters, fighters, patrol vessels, and armoured personnel carriers over the next five years, mainly from foreign suppliers.

 

African Super Tucanos

 

Embraer has recorded a number of orders for its Super Tucano from African countries, which see it as a low cost light attack aircraft that can also be used as a trainer. On the continent, the Super Tucano has been ordered by Angola, Burkina Faso, Mauritania and Senegal. Embraer is highly optimistic about future orders for the type from Africa.

 

Angola officially received its first three of six Super Tucanos in July this year and is using them for border surveillance, attack and pilot training. Burkina Faso was the first African country to take delivery of a Super Tucano, receiving three aircraft in September 2011 for border patrol missions. In October last year Mauritania received their first aircraft, featuring sensor turrets for surveillance duties, although they will also be used for counter-insurgency missions.

 

In April Senegal bought three A-29 Super Tucanos as well as a training system for pilots and mechanics. It will use the aircraft for border surveillance and internal security duties.

 

Over a dozen global customers have purchased the A-29 Super Tucano. The fleet has surpassed 180 000 flight hours and 28 000 combat hours, according to Embraer.

 

The A-29 Super Tucano is capable of performing a broad range of missions that include light attack, aerial surveillance and interception, and counter-insurgency.

 

The Super Tucano is equipped with a variety of sensors and equipment, including an electo-optical/infrared system with laser designator, night vision goggles, secure communications and data-link package.

 

Armament comprises one .50-caliber machinegun in each wing. Five hardpoints can carry a maximum external load of 1 550 kilograms (3 420 lb). Weapons options include gun pods, bombs, rocket pods, and (on the two outboard stations) air-to-air missiles.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
DRC drones take to the sky for the first time

 

 

03 December 2013 defenceWeb

 

Another component of the UN’s ongoing efforts to bring peace to the troubled DRC came into play today when UAVs were launched in Goma for the first time as an additional surveillance tool.

 

Herve Ladsous, head of peacekeeping for the world body, was in the eastern DRC city to witness the latest addition to the peacekeeping arsenal take to the skies.

 

MONUSCO, the UN Mission in the Democratic Republic of Congo (DRC), is on record as saying the UAVs are an “important new tool to assist in fulfilling its mandate to protect civilians”.

 

Ladsous said the UAVs are high technology systems that will allow better knowledge of what is happening on the ground. “This, in turn, will allow forces on the ground to do a better job,” he said.

 

MONUSCO brigade commander General Carlos Alberto Dos Santos Cruz said in October he expected to UAVs to be providing 24 hour surveillance by March next year.

 

He told Agence France Presse the UAVs would be based at Goma for at least five months and use of them would then be increased.

 

This is the first time the UN is using UAVs and, if trial surveillance use by peacekeepers in eastern DRC is successful, officials and diplomats are cautiously optimistic the unmanned platforms could be put in service by UN missions in South Sudan and the Ivory Coast.

 

The unarmed Falco medium altitude, medium endurance UAVs have been sourced from Italian company Selex ES following the signing of a commercial contract with the UN in July.

 

Expectations are the UAVs will make a major difference in surveillance in the eastern DRC where thick forests, rugged terrain and a scarcity of roads combine to make it difficult for ground-based troops to mount accurate observation.

 

Speaking ahead of today’s first UAV launch, Ladsous said there had been progress in creating a situation where civilians were at less risk than when particularly M23 rebels had been active.

 

The arrival of three South African Rooivalk combat support helicopters to augment the Force Intervention Brigade (FIB) has been termed by some military commentators as the decisive intervention which forced M23 to retreat from its fortified positions on high ground outside Goma.

 

Ladsous sees the UAVs as further bolstering the Mission’s ability to protect civilians.

 

UN estimates are that at least 100 000 people have been displaced by fighting this year alone with 2.6 million people in total displaced by fighting between DRC forces and various rebels elements over the year.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Islamists attack military bases in northeast Nigeria

 

 

03 December 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Nigerian authorities imposed a 24-hour curfew in the main northeastern city of Maiduguri on Monday after Islamist militants attacked an air force base and army sites overnight, the military said.

 

Baba Ahmed Jidda, a spokesman for the government of Borno State, of which Maiduguri is the capital, announced the curfew in a statement, but gave no details of the attacks and did not say if they had caused casualties.

 

The Nigerian military has periodically imposed curfews on Maiduguri, birthplace of the Boko Haram insurgency that is the gravest threat to Africa's top oil producer. But it is rare for the state government to make such an announcement.

 

Nigerian defense headquarters spokesman Brigadier General Chris Olukolade later said in a statement that security forces had repelled attacks by "daring terrorists".

 

"Military locations such as Nigerian Air Force Base and some Nigerian Army locations in Maiduguri were targeted," he said.

 

Three disused aircraft and two helicopters were damaged. Flights to and from Maiduguri airport, which is near the air force base, had been disrupted but had now resumed, he said.

 

Residents recounted fierce fighting overnight.

 

"My family and I could not sleep till daybreak because the shooting continued till about 8 a.m.," Haruna Ali told Reuters at the scene, where Borno state governor Kassim Shettima was surveying the aftermath of the violence.

 

"We are going to replace all buildings destroyed by the insurgents even if they destroy them a hundred times," Shettima declared, walking past a burnt-out fuel truck. "I know we shall overcome ... the Satanic ideology of this group."

 

In May, President Goodluck Jonathan declared a state of emergency in Borno and two other states, ordering an all-out offensive against the Islamist group fighting to establish an Islamic state in Nigeria. Africa's most populous country is split roughly evenly between Christians and Muslims.

 

Nigeria has used air power to bomb suspected Boko Haram bases, including a strike on Friday that the military said might have killed more than 50 insurgents in one of their main bases in Gwoza.

 

Initially the offensive appeared to temper the violence as soldiers wrested back control of towns, cities and stretches of semi-desert in the northeast from the militants.

 

But Boko Haram's fighters have survived many assaults during the 4-1/2-year-old insurgency. After retreating this year to remoter areas, including the forested Gwoza hills near Cameroon, they have mounted deadly counter-attacks and stepped up killings of civilians they accuse of collaborating with the authorities

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Les Mécanos du Désert

Les Mécanos du Désert . Crédits ADC Gilles GESQUIERE

 

03/12/2013 Armée de Terre

 

Suivez le troisième mandat de l’opération Serval par l’intermédiaire de ceux qui la vivent de l’intérieur. Mécanos, pompiers, contrôleurs aériens…, rejoignez ceux qui soutiennent la force. Aujourd’hui, les mécaniciens du groupement tactique interarmes Korrigan sont à pied d’œuvre ! Les marsouins du 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa) composent la section de maintenance et de réparation, qui assure les interventions techniques de premier niveau.

 

Le voyant rouge de la direction vient de s’allumer. C’est mauvais signe. Le véhicule blindé léger doit retarder son départ en patrouille pour raison technique. Aux ateliers, un marsouin fait le tour du véhicule, vérifie les niveaux et rajoute du liquide de direction. « Avec ce mandat, nous faisons beaucoup de patrouilles et de reconnaissances. Le parc de véhicules fait l’objet d’une solide maintenance pour faire durer le matériel. Les unités ont pris l’habitude de venir nous voir systématiquement, même pour une petite panne. Nous traitons toujours leurs demandes pour éviter que le problème ne s’aggrave une fois sur le terrain », explique l’adjudant-chef François H.

 

Les fortes chaleurs du nord Mali sont un paramètre important dans l’organisation du travail. À près de 45°C, la tôle devient brûlante et il est impossible de travailler sur les véhicules. « Les roches sont coupantes comme des rasoirs et les fortes chaleurs constituent des conditions extrêmes pour les véhicules. Entre la rocaille et le sable, il y a énormément de crevaisons et de casse. Si les camions passent bien, c’est plus difficile pour les engins lourds, comme les blindés. Pourtant, ils sont indispensables sur ce théâtre d’opération. Nous avons donc une consommation énorme de pneus. Et nos prédécesseurs ont fait le même constat », ajoute l’adjudant-chef. Au Mali, trois jours de patrouilles dans le désert, en véhicules, se soldent par au moins deux crevaisons.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
The first Seaward Defence Boat of the Nigerian Navy NNS Andoni.

The first Seaward Defence Boat of the Nigerian Navy NNS Andoni.

 

 

02 December 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

The Nigerian Navy will take delivery of a number of new vessels next year as it attempts to reduce maritime crime, oil theft and attacks on ships, according to its recently released Strategic Guidance document.

 

Vice Admiral Dele J Ezeoba, Chief of Naval Staff, said that on assuming office in October 2012, he was committed to repositioning the Nigerian Navy, improving capability for internal security and policing the Gulf of Guinea. As a result, a first Chief of Naval Staff Strategic Guidance document (CNS SG-01) was issued in October last year.

 

According to Ezeoba, 90% of SG-01’s objectives have been completed. Significant progress has been made on fleet reactivation and recapitalisation, with the availability of operational vessels increasing from 35% to 70% within a year, according to SG-02, released late last month.

 

Over the last year the Nigerian Navy took delivery of three OCEA patrol boats, three Manta Fast Patrol Boats and two Shaldag patrol craft. Construction is ongoing on two Chinese offshore patrol vessels, one of which will be built in China and the other to be completed at the Naval Shipyard in Nigeria. Nigeria’s naval dockyard is also building a 38 metre Seaward Defence Boat. The Navy is also refitting the NNS Ekun fast attack craft, NNS Ohue and NNS Barama minesweepers and will soon refit the NNS Yola and NNS Brass patrol craft. In addition, three inshore patrol craft will be reactivated.

 

On the operational side, the Nigerian Navy continued with patrols and reactivated a number of Regional Maritime Awareness Capability Centres and is setting up new sites to improve its maritime domain awareness. Operational successes listed for the previous year up to October 2013 included the apprehension of 33 vessels and 2 278 suspects over oil theft, the destruction of 2 417 illegal oil refineries, 137 barges and 2 032 boats, according to SG-02.

 

While Ezeoba said that the Navy can be proud of its achievements over the last year, there is room for improvement, hence the creation of SG-02. The Navy wants to clamp down on problems like oil theft, illegal oil bunkering, piracy, robbery at sea and attacks on ships. Ezeoba stated that solving these problems is necessary for Nigeria’s economic prosperity, as it relies heavily on its offshore and onshore oil reserves.

 

Strategic Guidance 02 expands on the previous document’s objectives, notably improving Navy capacity and domestic and regional security. Short term goals to be accomplished in the next six months include acquiring five K13 inshore patrol vessels, ensuring operational availability of at least four Navy helicopters, establishing a Fishery Protection Patrol Squadron in collaboration with the agriculture ministry, Nimasa and other stakeholders, and improving Navy logistics and training.

 

Medium term goals (over the next 12 months) include the acquisition of the ex-US Coast Guard cutter USCGC Gallatin, the completion and commissioning of the first Chinese-built OPV and domestic assembly of the second Chinese OPV, commissioning of the second domestic Seaward Defence Boat, completion of the refit of NNS Brass and NNS Yola and the refit of the frigate NNS Aradu, the fast attack craft NNS Siri, Ayam and Damisa. The refit of the fast patrol boat NNS Ekpe, Ekun and minesweepers NNS Ohue and NNS Barama are also expected to be completed in this period.

 

“All hands must be on deck to ensure the attainment of the objectives set out in this Strategic Guidance 02 in fulfilment of the desired end state of defending and protecting Nigeria’s territorial integrity whilst contributing to the economic prosperity and national development of Nigeria,” Ezeoba concluded.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
A Royal Moroccan Air Force F-16 Fighting Falcon

A Royal Moroccan Air Force F-16 Fighting Falcon

 

 

29 November 2013 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

Moroccan defence spending will rise from US$3.8 billion in 2014 to US$4.5 billion in 2018 driven by the procurement of military aircraft, armoured vehicles, radar systems, diesel-electric submarines and patrol ships to boost border security and fight trans-national terrorism.

 

In a new report entitled "The Future of the Moroccan Defense Industry - Market Attractiveness, Competitive Landscape and Forecasts to 2018", Strategic Defense Intelligence (SDI) said Moroccan defence spending will grow at an annual rate of 4.4% between 2014 and 2018.

 

"This growth is primarily due to the government's steps to combat internal and external terrorist attacks, strengthen border security and procure new defense systems. Per-capita defense expenditure is expected to grow during the forecast period from US$113.7 million in 2014 to US$130.1 million in 2018.

 

"The capital expenditure budget is forecast to increase from US$1.1 billion in 2014 to US$1.4 billion in 2018, recording a CAGR of 5.62%, due to the government's (defence) modernization plans," the report read.

 

The report also projects that the country's budget for homeland security will increase over the forecast period driven by increasing problems of human trafficking, transnational arms and drug smuggling and internal security demands.

 

"Demand for equipment over the forecast period is mainly expected to revolve around fighter aircraft, diesel electric submarine, surveillance and monitoring equipment and patrol ships."

 

The rise in defence spending will also be spurred by external security threats which include the high risk of attacks from internal and external terrorist groups and ongoing border conflict with Algeria. The high risk of future conflict between Casablanca and the Polisario Front guerrilla movement in the stand-off over the Western Sahara also pushes Morocco to keep its armed forces well-equipped.

 

However, the country does not have a local defence industry and the United States and its North Atlantic Treaty Organisation (NATO) partners are expected to capitalise on existing military ties to remain favourites in providing the defence procurement and maintenance needs of the Moroccan arsenal.

 

"Morocco also remains highly dependent on US companies for the maintenance and support of its equipment and weapons. Furthermore, being an associated country of the European Union (EU), Morocco gives preference to EU nations, particularly France, in terms of trade.

 

"Therefore, as long as these (bilateral and trade) relationships persist, the US and France are set to dominate the Moroccan defense market in the forecast period, creating an obstacle for the suppliers of the Chinese and Russian territories," the report says.

 

However, the report expresses fears that because Morocco is classified as a ‘highly corrupt’ country by the international transparency watchdog Transparency International, defence procurement deals may also be tainted with corruption.

 

"The lack of transparency in the matters of national defence and security policy and the absence of internal audit (systems) for the Ministry of Defence (MoD) has aggravated the level of corruption within the (defence) sector," the report says.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Nigeria says kills more than 50 Islamist insurgents in airstrike (2 dec.)

 

 

02 December 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Nigeria's military said on Friday that it may have killed more than 50 Islamist insurgents in an airstrike on one of their main bases in the northeast of the country.

 

The latest strikes on Thursday targeted Boko Haram sect hideouts in the Gwoza hills, near the border with Cameroon.

 

In May, the military stepped up an offensive against the Islamist group, which is fighting to establish an Islamic state in Nigeria, Africa's most populous country split roughly evenly between Christians and Muslims. President Jonathan declared a state of emergency and ordered in extra troops.

 

"We had intelligence that Boko Haram were still hiding somewhere around the Bita bush. Some villagers alerted us," Colonel Muhammad Dole, spokesman for Nigerian forces in the northeast, told Reuters.

 

"We may even have killed more than that 51 because the pilot didn't capture the images at that time. Our troops are on ground in the area now," he added, declining to give details of the aircraft used.

 

The military often reports large death tolls among Islamists in fighting but rarely acknowledges significant casualties on its side. It is usually impossible to verify the casualty figures.

 

The House of Representatives, the lower chamber of Nigeria's federal parliament, last week approved a six-month extension of a state of emergency in areas where the offensive is going on.

 

Initially, Jonathan's military campaign tempered violence as soldiers wrested back control of towns, cities and stretches of semi-desert in the northeast.

 

But the insurgents have proved resilient. Boko Haram fighters retreated into semi-arid land near the northern border with Niger and steep forested hills near Cameroon, from where they have mounted deadly counter-attacks and have intensified killings of civilians.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
RDC: le drone des Nations unies a fait son premier vol au-dessus du Nord-Kivu

Le drone «Falco», sur l'aéroport de Goma, en RDC, a fait son premier vol ce mardi 3 décembre. Photo Léa Lisa Westerhoff - RFI

 

03 décembre 2013 Par Léa Lisa Westerhoff, envoyée spéciale à Goma- RFI

 

Le premier drone jamais utilisé par une mission des Nations unies a été lancé ce mardi 3 décembre dans l'Est de la République démocratique du Congo. L'appareil, un Falco de fabrication italienne, a décollé à la mi-journée de l'aéroport de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, à l'occasion d'une présentation à la presse en présence du chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous, et de plusieurs diplomates.

 

Près d’un an après la promesse d’envoyer des drones de surveillance en République démocratique du Congo (RDC), les Nations unies ont officiellement lancé le premier appareil sans pilote jamais utilisé par une mission de l'ONU.

 

→ A (RE)LIRE : L'ONU va déployer ses premiers drones à Goma

 

L'engin, un Falco de fabrication italienne, s’est envolé à midi du petit aéroport de Goma sous les applaudissements. Pour le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, l'appareil - sorte d’avion miniature de 7 mètres de long - devrait faire une vraie différence pour sécuriser l’est du Congo, une région vallonnée et boisée particulièrement difficile d’accès.

Localiser les groupes armés cachés dans les forêts, mais aussi surveiller les frontières de la RDC avec le Rwanda et l’Ouganda, voilà la mission de cet engin équipé d’une caméra. Jusqu’ici, ce sont des hélicoptères qui se chargeaient de le faire. Mais, plus visibles, ils se sont fait tirer dessus à plusieurs reprises par la rébellion du M23.

 
L’appareil, un engin de type «Falco», fabriqué en Italie, ne peut s’éloigner qu’à 250 kilomètres de sa base de Goma.
Léa Lisa Westerhoff / RFI
 

Traquer les groupes armés et localiser les populations déplacées

« On va avoir maintenant des yeux au-dessus de régions où l'on avait de gros problèmes de mobilité », a affirmé Hervé Ladsous à RFI. « C’est la dernière technologie, un instrument essentiel pour nos troupes et la Monusco, à la fois pour faire leur travail de maintien de la paix, d’observation des groupes armés, mais aussi pour observer les groupes civils qui peuvent être déplacés et poussés à la fuite par des combats. »

→ A (RE)LIRE : Kabila à Goma: «La plus grande promesse que j'ai faite, c'est la paix»

« C’est crucial pour nous », a renchérit Alexandre Luba Ntambo, le ministre de la Défense congolais, « car cela nous permettra de savoir où sont cachés les différents groupes armés ».

L'ONU fait le pari de l'effet dissuasif

 

 
Un modèle de drone «Falco» en vol, tel que celui qui a fait son premier vol officiel en RDC sous les couleurs des Nations unies.
DR
 

Le drone, lui, peut voler plus haut, plus longtemps - entre 5 heures et 10 heures - et transmettre ses images en temps réel, de jour comme de nuit. Les Nations unies misent donc sur un effet dissuasif et espèrent accélérer la reddition des dizaines de milices qui opèrent dans l’Est du Congo.

Pour le moment, le drone ne peut cependant s’éloigner qu’à 250 kilomètres de sa base de Goma. Il faudra attendre l’arrivée d’engins supplémentaires ou multiplier les stations de décollage pour que le rayon de surveillance s’étende et que ces engins puissent surveiller tout l’Est du Congo. Un autre engin devrait arriver d'ici la fin de l'année 2013, et les deux derniers drones doivent être livrés d'ici à mars 2014.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Le ministre De Crem en visite au Congo

 

03/12/13 Stephan Boonen – MIL.be

 

Le vice-Premier et ministre de la Défense Pieter De Crem a rendu visite, du 26 au 28 novembre 2013, aux militaires belges détachés au Congo. Au programme : rencontres avec la MONUSCO, l'EUSEC (programme européen qui montre la voie pour une transformation de la Défense congolaise) et entretien avec l'envoyée spéciale des Nations Unies, Madame Mary Robinson. Le ministre a ensuite pris la direction de Kindu où les paras belges ont remis le brevet commando au 323e Bataillon de « l'Unité de Réaction Rapide », marquant, de la sorte, le début des festivités.

 

photos Malek Azoug >>

 

Environ 700 militaires congolais ont réussi la formation éprouvante qui était dispensée par 107 paras du 3 Para de Tielen. L'un des instructeurs, le lieutenant Edmond de Frabribeckers explique : « La motivation des Congolais est frappante. Vous devez faire preuve d'énormément de patience et beaucoup répéter, mais cela en vaut la peine. Aujourd'hui, c'est comme si c'était le jour le plus important de leur vie. »

 

À la fin de la parade, les nouveaux commandos congolais défilent devant leur famille. Celles-ci les arrosent de farine. Pour agrémenter le spectacle, un C-130 largue deux parachutistes arborant les drapeaux belge et congolais.

 

Le colonel Luc Leclerq est le chef de corps du 3 Para. Il a mené ses hommes tout au long de la mission. Pour lui, il était important « que nous réussissions malgré et grâce aux difficultés rencontrées au début. Pourtant, nous avons finalement livré un produit plus qu'acceptable. » Pour le 3 Para, il s'agissait d'une expérience que l'on ne vit qu'une seule fois dans sa vie. Le colonel Leclerq poursuit : « Pour le 3 Para, c'est un sérieux coup de pouce à l'expérience africaine. Nous dispensons des formations en Afrique depuis 2002. Au début, c'était au Bénin. Actuellement, 306 paras ont travaillé près de deux mois. Pour l'exercice synthèse, 260 Belges étaient présents. Il s'agissait donc du plus grand détachement en opération. »

 

Après la parade, les militaires congolais se tombent dans les bras. Les para-commandos belges rentrent progressivement en Belgique. Le colonel Leclerq résume : « Cette mission est plus que réussie. Elle dépasse tout sur les plans personnel et multiculturel. Ce bataillon est prêt et équivaut certainement aux autres. »

 

Vidéo : Wim Cochet

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 17:45
Israeli-Russian businessman arrested in Switzerland over Angolagate arms scandal

A lineup of artillery - defenceWeb

 

02 December 2013 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

Russian-Israeli billionaire businessman Arkady Gaydamak who is wanted in France to serve a six-year sentence for his role in the Angolagate arms sale scandal, has been detained in the Swiss capital Zurich.

 

Gaydamak has since filed an application for bail but the French government has reportedly made contact with Switzerland seeking his immediate extradition so that he can serve his pending jail term in France.

 

Angolagate, also known as the Mitterrand-Pasqua affair, involved the illegal shipment of arms from Europe worth $790 million to Angola in the 1990s. Through the deals, military equipment which included warships, helicopters, tanks, artillery shells and landmines were sold to the Angolan Armed Forces (FAA) despite an international arms embargo which was in place because the force was at war with Jonas Savimbi's National Union for the Total Independence of Angola (UNITA) rebel movement.

 

Luxembourg news site PaperJam reported that Swiss police acting on an arrest warrant issued in Luxembourg arrested Gaydamak in Zurich while he was meeting his lawyers to discuss another probe in connection with the controversial acquisition of a $50 million phosphate factory in Kazakhstan by a shell company suspected to have been fronting for him.

 

However, AFP reported that Gaydamak’s arrest was ordered because he had not paid 400 000 euros to an Israeli football club he once owned.

 

In October 2009, a French magistrate court tried Gaydamak in absentia and sentenced him to six years in prison for illegal arms sales, abuse of public assets, bribery, fraud, tax evasion and money laundering in connection with the Angolan arms. The court found that together with French businessman Pierre Falcone, Gaydamak acted as a conduit for the payment of 'lobbying fees', to former French interior minister Charles Pasqua by Angolan officials.

 

The court found that sales of Soviet made weaponry, including 420 tanks, 150,000 shells, 170,000 anti-personnel mines, 12 helicopters and six warships, began when Mitterrand's father Francois was in office in 1993 and continued until 1998.

 

In April 2011 a French appeals court reduced Gaydamak’s jail term to three years, for money laundering and tax fraud.

 

Pasqua is alleged to have used his influence to help Angola secure the arms despite official disapproval of the deal by the French government and the UN arms embargo on Angola at the time. A warrant for his arrest was issued immediately afterwards and Gaydamak has been on the run since then. Following a successful appeal in April 2011, Gaydamak's sentence was reduced to three years.

 

Angolagate involved 36 politically connected French citizens who included Jean-Christophe Mitterrand, the son of former president Francois Mitterrand. However, top Angolan government officials and members of the political-business elite linked to President Dos Santos who were implicated in the case by French prosecutors have not been arrested to date.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:56
La doctrine se penche sur l’opération Serval


02.12.2013 FOB
 

Le colloque de doctrine annuel de l’armée de Terre se tiendra ce mercredi 4 décembre  après-midi, à l’Assemblée nationale. Il traitera cette année de l’opération Serval: « Le retour de la manœuvre aéroterrestre dans la profondeur ». Une première table ronde retracera le succès de l’opération Serval et ses raisons, autours des acteurs importants de Serval: le Général Bertrand Clément-Bollée, commandant les Forces terrestres (CFT); le Général Bernard Barrera, ancien commandant de la 3e Brigade mécanisée (3e BM) et de la Brigade Serval ou du Général Didier Brousse, ancien commandant le la BFST (Brigade des Forces Spéciales Terre). La seconde partie se veut plus prospective et abordera les défis futurs, autours du Général Patrick Brethous, commandant le Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) ou du Général Thierry Caspar Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (COMDAOA).

Organisé par le CDEF (Centre de Doctrine et d’Emploi des Forces) en partenariat avec la CEIS, ce colloque est placé sous le haut patronage du Président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone. Le général Ract Madoux, CEMAT (Chef d’État Major de l’Armée de Terre) y fera également une allocution.

Toutes les informations ici.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:45
Serval : Relève d’Etat-Major à Bamako

 

28 novembre, 2013 Guillaume Belan - FOB

 

L’Etat Major de Force 3 (EMF3) de Marseille va débuter en cette fin de semaine la relève de l’Etat Major de l’opération Serval au Mali (EMF1). Les personnels de l’EMF 3 formeront tout au long de l’année 2014 le cœur de l’état-major de Serval, assurant sa propre relève, à mi-mandat, soit dans 6 mois. 40 personnels de l’EMF de Marseille qui se sont entrainés depuis juin / juillet dernier, assureront le fonctionnement de l’Etat major qui a été redimensionné suite à la baisse de la présence française. L’Etat-Major de Serval est dorénavant de niveau tactico-opératif et regroupé à Bamako, avec une émanation à Gao. Arrivé le 30 novembre, l’EMF prendra la relève officiellement le 4 décembre. Les marseillais devront prendre le train en route des opérations qui continuent sur place et assurer la déflation d’effectifs tout en assurant la les synergies avec les 5000 soldats de la MINUSMA et l’armée malienne. La présence française doit passer de 2800 soldats présents aujourd’hui à 1000 soldats début 2014, tout en conservant la cohérence de son dispositif.

 

Des EMF hautement employés

 

Peu connus, les Etats-Majors de Force sont pourtant un pion fondamental des capacités C2 (Commandement et Contrôle) militaires françaises. Dotés de capacités globales bien supérieures à celles des états majors de brigade; conçus pour mener des opérations de niveau division (plusieurs brigades), les EMF offrent des fonctions cohérentes et développées, immédiatement projetables, comme la planification et la conduite des opérations interarmées ou multinationales, des capacités de renseignement ou d’appréhension de l’environnement particulièrement poussées (opérations d’influence…). Bref, des fonctions dont ne sont pas dotées les états-majors organiques. « L’EMF a un aspect couteau suisse, adaptable à toutes les guerres et répond au contrat opérationnel du Livre Blanc » expliquait le commandant de l’EMF3, le général Philippe Pontiès à une délégation de journaliste ce lundi. Ce qui explique que ces EMF soient très sollicités: pour les opérations (Liban, Afghanistan, Mali…) ou pour les exercices : Guibert, Gulf Falcon au Qatar ou encore Iron Triangle avec les britanniques dès la semaine prochaine, qui verra la projection de 60 personnes de l’EMF3 en Cornouailles…, voire des activités d’animation et de certification d’autres Etats-Majors. 2014 sera donc une année de projection pour l’EMF3, qui, à tour de rôle avec l’EMF1 de Besançon, assure une année de préparation et d’alerte et une année de projection. Même l’année dernière où l’EMF3 était en préparation opérationnelle, 30% de ses effectifs étaient projetés. Ils vont passer à plus de 80% l’année prochaine, alors que l’EMF de Besançon va lui passer en année de préparation et d’alerte.

 

Or, la préparation opérationnelle est primordiale : « 90 jours d’entrainement par an et par homme constitue le seuil en deçà duquel on ne peut pas aller sans remettre en cause la qualité » assure le général Pontiès. Des EMF en surchauffe ? Constitué de 350 personnels, le fort taux de projection (pas loin de 30% en année de préparation alors que ce taux doit-être de 20%) est compensé par un recours important à la réserve « un moyen d’assurer la permanence de l’Etat-Major » explique le commandant de l’EMF3. 70 officiers réservistes assurent des mandats de trois mois à l’EMF3.

 

Ce sur-engagement des EMF s’explique aussi par la dissolution de deux EMF sur les quatre que comptait l’armée française il y a quelques années. Et même si le cœur des compétences et certains personnels des EMF dissouts ont été reversés dans les EMF restants, reste aujourd’hui que les deux EMF de Marseille et Besançon, jouant en alternance, sont hautement employés.

 

« Ce système à deux temps des EMF fonctionne bien, mais nous n’avons plus de gras, que du muscles et des os. Aujourd’hui, on ne peut pas tailler dans ce muscle sans revoir à la baisse nos ambitions » prévient le général commandant l’EMF3. L’armée britannique, qui a complètement abandonné son système état-major de niveau Division après l’Irak s’en mord aujourd’hui les doigts, ayant perdu de nombreuses compétences sur des fonctions transverses (logistique, renseignement…) et vient aujourd’hui taper à la porte des français pour tenter de les récupérer…

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 08:45
20 novembre 2013 - GTIA Korrigan

 

20.11.2013 Crédit : EMA / armée de Terre

20 novembre 2013, 9h33, dans la région d’Amakouladji, à 40 km au nord-est de Gao, un sapeur du GTIA Korrigan fouille une cavité à la recherche de munitions et d’armes cachées par des groupes terroristes.
Entre le 20 et le 23 novembre, au cours d’une opération de fouille la compagnie VBCI du GTIA Korrigan a découvert près de 80 fusées de roquettes et une soixantaine d’obus.
Environ 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leur mission visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en accompagnant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 20:20
Centrafrique: des éléments prépositionnés au Cameroun

 

02/12/2013 Sources : EMA

 

Le 28 novembre 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude a accosté dans le port de Douala au Cameroun. Depuis le 1erdécembre, les éléments de la réserve opérationnelle embarquée sur ce bâtiment ont entamé les opérations de débarquement. Après une quinzaine de jours passés à bord du BPC, ils ont ainsi pris pied sur le sol camerounais.

 

La mission Corymbe permet d’embarquer à la mer une force appelée « réserve opérationnelle embarquée » (ROE). Depuis le 21 novembre, Corymbe est assurée par le BPC Dixmude et escortée par l’aviso commandant l’Herminier. En quittant Toulon le 16 novembre, le BPC a accueilli, en plus de deux hélicoptères Gazelle, un détachement de 350 militaires de l’armée de terre.

 

Les véhicules tactiques de cette force, essentiellement des véhicules blindés de combat (de type VAB, VBL) ainsi que des camions logistiques, ont été débarqués et rassemblés dans une zone de regroupement et d’attente (ZRA) dans le port de Douala.

 

Désormais, cette force constitue une réserve prépositionnée à terre. Elle est susceptible d’être engagée dans toute opération que viendrait à ordonner le Président de la République.

Centrafrique: des éléments prépositionnés au CamerounCentrafrique: des éléments prépositionnés au Cameroun
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:45
Central African Republic crisis: France sends more troops

 

2 December 2013 09:55 GMT BBC Africa

 

The first reinforcements to the French force in the Central African Republic (CAR) are deploying in a bid to restore order after a rebel takeover.

 

Some 200 troops have arrived, with another 500 expected imminently.

 

Some former rebel forces have reportedly been leaving the capital, Bangui, as the French troops arrived in the city.

 

More than 10% of the 4.6 million population have fled their homes since Michel Djotodia seized power in March.

 

He is the country's first leader from the minority Muslim community. Muslim-Christian sectarian attacks have led to warnings of a genocide.

 

CAR is rich in minerals but has suffered numerous coups, mutinies and conflicts since independence from France in 1960, leaving most of its people in poverty.

 

The UN is due to discuss taking control of the peacekeeping force this week.

 

There are currently some 2,500 African Union troops in CAR, due to be increased to 3,600 by January 2014.

 

The AFP news agency reports that fighters from the Seleka former rebel group have been leaving Bangui under cover of darkness in recent days.

 

"The Seleka are leaving Bangui, but what will they do in the bush? Who will go and disarm them in the forest?" the agency quotes an unnamed diplomat as asking.

 

While 460,000 people need shelter, more than a million require food aid, the UN says.

 

It is not known how many people have been killed in the conflict this year because it is too dangerous to access the rural areas where most killings occur, a UN spokeswoman told the BBC.

 

However, she said that in the Bossangoa area alone, one of the worst-hit areas about 300km (185 miles) north of the capital, Bangui, several hundred people had been killed in the first two weeks of September.

 

The unrest in CAR has led to fears that the violence could spread to its neighbours, several of which are trying to emerge from years of conflict and remain extremely unstable, such as South Sudan, the Sudanese region of Darfur, Chad and the Democratic Republic of Congo.

 

France currently has about 400 soldiers stationed in Bangui. Their mission is to protect French nationals.

 

Last week, France said it would send another 1,000 troops to help stabilise the country.

 

Armed gangs, mainly former Seleka fighters, who are mostly Muslim, now control most of the landlocked country.

 

Some are mercenaries from neighbouring countries, such as Chad and the Darfur region of Sudan.

 

Mr Djotodia has formally disbanded the rebels and integrated many fighters into the national army.

 

But some former rebels have continued to loot schools and hospitals, as well as attacking villages, prompting the emergence of local civilian protection groups.

 

The government in Bangui denies targeting any group, but recognises the rise in inter-community violence.

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:45
FFG : DIO au profit des forces gabonaises

 

 

02/12/2013 Sources : EMA

 

Du 21 au 31 octobre 2013, les forces françaises au Gabon (FFG) ont conduit un détachement d’instruction opérationnelle (DIO) au profit des forces gabonaises. Elles seront engagées au sein d’une force multinationale en République Centrafricaine.

 

Les militaires français du peloton blindé du 6e bataillon d’infanterie de Marine (6e BIMa) ont ainsi donné des enseignements techniques et tactiques à des éléments de la garde républicaine gabonaise (GR) et au 2e escadron du bataillon de reconnaissance et de combat (2e ERC). L’apprentissage du combat blindé aux différents niveaux (engin, escouade, peloton) a été complété par la révision des savoir-faire fondamentaux d’instruction sur le tir de combat (ISTC), le sauvetage au combat ou encore les techniques d’intervention opérationnelle rapprochée (TIOR). L’exercice de synthèse s’est déroulé les 29 et 30 octobre au Cap Santa-Clara, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Libreville.

 

Depuis le début de l’année 2013, le 6èmeBIMa a conduit une dizaine de DIO au profit de l’armée gabonaise et d’armées étrangères. Près de 2600 stagiaires ont été formé par les FFG, dont un millier sont actuellement déployés en opération.

 

Les détachements d’instruction réalisés par les FFG au profit des forces armées des pays de la CEEAC s’inscrivent dans le cadre de la coopération militaire régionale française en Afrique. Mise en œuvre par les forces prépositionnées, cette coopération opérationnelle a pour objectif de soutenir nos partenaires africains dans le renforcement de leur capacité militaires et de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix.

 

Avec 940 militaires déployés au Gabon, les FFG constituent la 4ème base militaire permanente prépositionnée en Afrique, après Dakar, Djibouti et la Réunion. Elles constituent un réservoir de forces à dominante aéroterrestre, ayant des capacités aéroportée et amphibie. Les FFG sont projetables dans la sous-région dans le cadre des opérations. Si nécessaire, elles sont également en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français. Ainsi, les FFG arment un détachement permanent basé à Bangui, dans le cadre de l’opération Boali. Par ailleurs et conformément à l’accord de partenariat de défense signé en 2010 avec le Gabon, les FFG assurent des missions de coopération bilatérale avec les forces armées gabonaises.

FFG : DIO au profit des forces gabonaises
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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 17:45
Nord du Mali: un kamikaze se fait exploser près d'une position de l'ONU

 

02 décembre 2013 13h32 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Un kamikaze s'est fait exploser dans la nuit de samedi à dimanche près d'une position de la mission de l'ONU au Mali, la Minusma, à Ménaka (nord-est), sans faire d'autre victime, a-t-on appris de sources militaires.

 

Selon le porte-parole de l'état-major de l'armée française, Gilles Jaron, l'attaque visait un bataillon nigérien de la Minusma de quelque 500 à 700 hommes, dans lequel figure uniquement un détachement de liaison et d'appui de 24 soldats français.

 

Un haut responsable de l'armée malienne avait auparavant affirmé à l'AFP que le kamikaze visait une position de l'armée française, dans la ville de Ménaka. Les troupes françaises ont détecté sa présence et dans la précipitation, l'homme a actionné sa ceinture (d'explosifs), se tuant mais sans faire d'autre victime, avait-il ajouté.

 

La ville de Ménaka est située à environ 300 km à l'est de Gao, la plus grande ville du nord du Mali.

 

Au moins deux autres kamikazes, complices de celui qui a été tué et qui apparemment devaient prendre part à l'attaque, ont pris la fuite, a ajouté la source militaire malienne.

 

Deux habitants de Ménaka, interrogés par l'AFP, ont affirmé avoir vu dimanche un hélicoptère de l'armée française qui volait dans le ciel de cette ville, par mesure de sécurité.

 

Les jihadistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique, qui ont occupé pendant plusieurs mois le nord du Mali en 2012, en ont été en grande partie chassés par l'intervention militaire franco-africaine qui a débuté le 11 janvier et est toujours en cours.

 

Toutefois, des groupes résiduels parviennent à y mener de manière régulière des actions contre les armées malienne et étrangères présentes dans la région.

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