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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 07:45
Mali - Le bataillon logistique (BATLOG) s'entraîne

10/10/2013 Armée de Terre

 

Canjuers. Préparation opérationnelle du BATLOG pour un entraînement adapté à la réalité du terrain au Mali. Sa mission ? Assurer le ravitaillement, la logistique, la maintenance des transmissions et du renseignement de la force SERVAL. La dureté du climat, la chaleur, le terrain abrasif, mettent à rude épreuve le matériel, les équipements et la climatisation. Il faut s'entraîner à travailler vite pour être projeté pour un mandat de 4 à 5 mois.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 17:45
Rooivalk looks set for DRC deployment

Rooivalk set for DRC deployment

 

10 October 2013 by Kim Helfrich,- defenceWeb

 

Just on 30 years after development work started on a home-grown attack helicopter, South Africa’s Rooivalk seems set for its first operational deployment.

 

This is the inference drawn from a photograph circulating on social media of a Rooivalk with its customary camouflaged fuselage replaced by white paint. The photo was taken at AFB Bloemspruit, home to the SA Air Force’s 16 Squadron, which operates 11 Rooivalks.

 

The sighting of the white combat support helicopter comes after SA National Defence Force (SANDF) Joint Operations Chief Lieutenant General derrick Mgwebi in August said South Africa had no say in whether the Rooivalk would be deployed to support the UN Forward Intervention Brigade (FIB) in the DRC.

 

“South Africa is a troop contributing country and it does not decide on what military assets will be utilised,” he told a media briefing in Thaba Tshwane.

 

“The UN as the co-ordinator of the FIB has been made fully aware of the capabilities of the Rooivalk and any decision on its deployment into the eastern DRC theatre has to be made by the world body. We have told them what the rate for the Rooivalk is and a decision on whether or not it will go to the DRC rests solely with the UN Department of Peacekeeping Operations.

 

“Until a letter of assistance confirming the UN wants Rooivalk in the DRC is received, no aircraft from 16 Squadron will leave South Africa,” he said.

 

That at least one and possibly two of 16 Squadron’s inventory are now in UN white indicates the UN has taken a decision in favour of the rotary-winged aircraft that started life as a tank buster meant for use in the Border War.

 

At the time of publication no official confirmation of the Rooivalk DRC deployment had been received from the South African National Defence Force’s (SANDF’s) communications directorate.

 

Military aviation experts and enthusiasts were making use of chatrooms to spread the word, discussing possible armament and transport options to the eastern DRC.

 

On armament, aviation commentator Darren Olivier was of the opinion the Rooivalk will be equipped with the FZ 90 70 mm wraparound fin air rocket (WAFAR), carrying up to 76 in four underwing pods and 700 rounds of ammunition for the 20 mm F2 cannon. No Mokopa or other anti-tank missiles will be loaded “but the rockets and cannon are potent weapons,” he said.

 

Another chatroom poster said an Antonov An-124 cargo aircraft was due in at OR Tambo International Airport late last night and wondered if it would pick up Rooivalks for the DRC.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 17:45
Mali : une dizaine de combattants neutralisés mardi 1er octobre

 

10/10/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Une « dizaine » de combattants d’un « groupe armé terroriste » ont été « neutralisés » le 1er octobre au nord de Tombouctou au Mali à la suite d’un accrochage de plusieurs heures dans lequel ont été engagés des troupes au sol, notamment les forces spéciales françaises, a indiqué ce jeudi le ministère de la Défense.

 

Cette action correspond à une cible d'opportunité. Une information reçue en début de matinée le 1er octobre évoquait la présence de pick-ups à une centaine de kilomètres au nord de Tombouctou dans la région de Douaya. Des éléments de Serval étaient déjà engagés au sud-ouest de Bourem en direction du Niger. Ces éléments bénéficiaient d'un appui hélicoptère ce qui a permis de l'envoyer immédiatement sur place pour vérifier l'info.

" Comme cela se passe souvent, à l'approche de l'hélicoptère, une exfiltration de plusieurs pick-ups s'est produite, détaille le colonel Gilles Jaron, joint à l'état-major des armées. L'hélicoptère a réussi à en retrouver un avec une identification positive. Il y a eu un tir de semonce et les GAT (1) à bord du pick-up ont immédiatement fait feu. Le véhicule a été neutralisé et nos troupes ont dû faire face à un comportement jusqu'au-boutiste, un comportement identique à celui rencontré dans l'Adrar des Ifoghas. A aucun moment, ils n'ont tenté de se rendre. "

Une dizaine de combattants ont été " neutralisés " (tués donc) après un combat de plus de quatre heures. L'exploitation en matière de renseignements est toujours en cours (fructueuse ?), ce qui peut expliquer pourquoi on apprend cette action française huit jours après les faits.

Pour le colonel Jaron, " cette action combinée de plusieurs moyens dont les forces spéciales " est remarquable car " conduite en pleine phase de relève ". Le GTIA désert a été entièrement relevé " mais la mission n'a pas changé avec une pression mise sur les flux logistiques ".

Après des attentats cette semaine à Gao et Tombouctou, on constate en tout cas que la situation sécuritaire est loin de s'apaiser...

(1) A noter qu'au début de l'opération, la brigade Serval parlait de GAD, groupes armés djihadistes, avant qu'une terminologie politique ne se mette en place... Va pour GAT donc.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 16:45
Les missions et attributions du vice-ministre de la Défense définies par décret présidentiel

 

09 octobre 2013 Sonia Lyes - tsa-algerie.com

 

Les attributions du nouveau vice-ministre de la Défense ont été définies par un décret présidentiel publié au dernier Journal officiel. Globalement, le général Ahmed Gaid Salah hérite des mêmes prérogatives que l’ancien ministre délégué à la Défense nationale.

 

« Le vice-ministre assiste le ministre de la Défense nationale. Il exerce par délégation sous son contrôle et autorité, les attributions que lui confie celui-ci et lui rend compte de ses activités », selon l’article 2 du décret. « Il a délégation de signature pour l'ensemble des actes et décisions, y compris les arrêtés », ajoute le même article.

 

Selon l’article 3, « le vice-ministre prend à sa charge les attributions découlant de la délégation de signature fixées par les textes particuliers en la matière ». Le nouveau vice-ministre « assure, pour le compte du ministre de la Défense nationale, la présidence de la commission ministérielle des marchés », précise une disposition de l’article 3. Il s’agit d’une prérogative que ne possédait pas le ministre-délégué à la Défense nationale.

 

L’article 4 précise : « Le vice-ministre est responsable du bon fonctionnement des structures du ministère de la Défense nationale ». Enfin, selon l’article 5 :  « Pour la conduite de ses missions et attributions, le vice-ministre est assisté par le secrétariat général du ministère de la Défense nationale ».

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:45
Nigeria drops Russians' arms charges

8 October 2013 BBC Africa

 

A Nigerian court has dropped arms trafficking charges against seven Russian sailors a year after they were arrested.

 

The remaining eight of those charged were acquitted earlier this year.

 

The BBC's Will Ross in Lagos says it is not clear why it has taken so long for all 15 sailors to be cleared.

 

He says the case has focused attention on the increasingly dangerous waters off West Africa's coast and the spread of illegal arms in the region.

 

The navy had said 14 assault rifles and several thousand rounds of ammunition were found on board MV Myre Seadiver last October.

 

Our correspondent says that during the trial, it never became clear why the Russian sailors had been carrying the weapons.

 

Piracy has become a major problem in the Gulf of Guinea, and it is possible that the Russian men had the weapons for their own protection or that the ship was being used as a floating arsenal to safeguard other vessels, he says.

 

Carrying weapons at sea can lead to legal problems.

 

In 2010 when piracy was at its peak off the east coast of Africa, the Eritrean government accused several British security guards of terrorism and sabotage after finding them with weapons inside that country's territorial waters.

 

In West Africa, oil tankers are particularly at risk from attack.

 

Many companies now pay private security firms or even the Nigerian military for protection.

 

The fact that ships have even been attacked as they are moored outside Lagos port has led to some suspicion that members of the military are involved in the lucrative racket of stealing fuel, our correspondent says.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:45
Mali: le Mujao revendique les attaques

8 octobre, 2013 - 16:09 GMT BBC Afrique

 

Un groupe islamiste a revendiqué les tirs à l'arme lourde sur Gao, et le dynamitage d'un pont à Bentia.

 

Dans un message envoyé à l'AFP, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) menace de mener d'autres actions au Mali, en France et dans d'autres pays d’Afrique de l'Ouest qui interviennent au Mali.

 

Le pont de petite dimension sur un bras du fleuve Niger a été dynamité mardi à Bentia, à une centaine de km au sud de Gao.

 

Lundi, la ville de Gao a été secouée par des tirs à l'arme lourde qui ont blessé un soldat malien.

 

Ces attaques interviennent après un attentat suicide à Tombouctou qui, le 28 septembre, avait fait 6 victimes dont les quatre kamikazes et blessé sept soldats maliens.

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 07:45
Profile: Al-Shabab's 'Ikrima'

8 October 2013 BBC Africa

 

The US has said a raid it launched on 5 October in Somalia targeted a leader in the Islamist militia al-Shabab called known as Abdukadir Mohamed Abdukadir, alias Ikrima.

 

Until the raid, which failed to capture him, even seasoned observers of Somalia's conflict had not heard of Ikrima.

 

He is thought to be a Kenyan citizen of Somali origin, one of many Kenyan Somalis and other foreign fighters who have joined the militia.

 

Residents of Barawe, the town where the raid took place, say Ikrima is a leader in the militia with responsibility for logistics.

 

He is usually accompanied by about 20 well-armed guards, they say.

 

As a Kenyan-Somali, he is believed to speak Kiswahili better than Somali, and as such would be able to move freely in both countries.

 

Like many Islamist militants, he is also likely to speak Arabic - some Barawe residents say they initially thought he was from Libya.

 

"Ikrima represents an interesting crossover between al-Hijra and al-Shabab, as a Kenyan who can mingle among both the Somalis and the foreign fighters," analyst Matt Bryden told the Washington Post.

 

The Kenyan-based al-Hijra group, also known as the Muslim Youth Centre, is viewed as a close ally of al-Shabab.

 

Although his name was not well known until Saturday's raid, he was mentioned in a Kenyan intelligence report last year, which was leaked to US media after last month's attack on Nairobi's Westgate shopping centre.

 

He was named as the lead planner of a plot sanctioned by al-Qaeda's core leadership in Pakistan to carry out multiple attacks in Kenya in late 2011 and early 2012.

 

Parliament buildings, the UN's office in Nairobi, as well as Kenyan military camps and an Ethiopian restaurant frequented by members of Somalia's Western-backed transitional government were among the reported targets.

 

Kenyan authorities say all the plots were foiled.

 

Pentagon spokesman George Little said Ikrima was also closely associated with Harun Fazul and Saleh Ali Saleh Nabhan, who he said "played roles" in the 1998 bombing of the United States embassy in Nairobi, Kenya, and in the 2002 attacks on a hotel and airline in Mombassa, Kenya.

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 16:45
The Denel Umkhonoto surface to air missile

The Denel Umkhonoto surface to air missile

 

 

09 October 2013 by defenceWeb

 

Denel has successfully tested the land-based version of its Umkhonto surface-to-air (SAM) missile at the Denel Overberg Test Range, where the weapon destroyed targets at a range of 20 km.

 

The live fire exercises, carried out between October 1 and 3, were the first with the land-based version of Denel Dynamics’ naval Umkhonto SAM. Denel said that observers from nine countries joined officials from the Ministry of Defence, Armscor and the SANDF to witness the firing.

 

During the demonstration three missiles successfully destroyed low-cost aerial target systems (LOCATS – provided by the South African Army), two at 15 km range and one at 20 km. The targets were launched from Denel’s range at the southern tip of Africa and flew out to sea before turning inshore on an elliptical track. The successful ground-based firing tests proved that the range of the Umkhonto has now been extended to 20 km while the physical dimensions of the missile remain unchanged, Denel said.

 

The targets were engaged by the Umkhonto missiles in their lock-on-after-launch mode. The Reutech Radar Systems new RSR-320 dual-band 3D radar provided mid-course guidance updates to get the missiles within range of their infrared seekers.

 

The Umkhonto SAM system was developed by Denel Dynamics for the SA Navy’s Meko A200 class frigates, and is in service in both Block 1 and Block 2 versions. The Block 2, with a range of 15 km, is also used by the Finnish Navy aboard its Hamina class corvettes and Hämeenmaa class mine layers. The Block 2 variant features a 3 km greater range and a seeker aimed at processing cluttered environments, especially in look-down mode. The Umkhonto has reportedly been selected by Algeria for use on its Meko frigates.

 

Denel said the newly-developed ground-based launcher now provides an alternative that can also be used by the SA Army for Phase 2 of its Ground-based Air Defence System (GBADS) – a project that is also managed by Denel, the company said. The RSR-320 radar could also be used for GBADS Phase 2.

 

The RSR-320 radar was developed from the 2D Thutlwa ESR 220 radar, currently in service with the South African Army, and designed as a missile guidance radar, according to IHS Janes.

 

Riaz Saloojee, the Group Chief Executive Officer of Denel said the successful testing of the recently modified Umkhonto missile demonstrated the company’s global leadership in the development and manufacturing of guided weapons. This was the first time an integrated air defence system developed entirely in South Africa was demonstrated.

 

“Our local defence industry can develop products that are comparable and better than what is available in the rest of the world,” said Saloojee. “This contributes to the strategic capabilities of the SANDF and strengthens the high-technology proficiencies of the defence sector.”

 

Denel Dynamics is developing a longer range Umkhonto variant with a range exceeding 20 km, as well as a radar-guided version.

 

In collaboration with Brazilian partners Denel is also developing and testing its new generation air-to-air missile, the A-Darter.

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 16:45
No time constraints for U.S. in holding Libyan on ship: experts

09 October 2013 defenceWeb (Reuters)

 

A terrorism suspect grabbed in Libya by U.S. special forces will likely be held on a Navy ship until interrogators decide he has provided as much information as he is going to, and there are no legal constraints on how long that may be, experts said Tuesday.

 

But while the U.S. government is not running against a legal clock to hold al Qaeda suspect Nazih al-Ragye, it will not want to keep him too long on board the USS San Antonio at sea, which could prompt accusations of flouting Geneva Conventions, U.S. experts say.

 

Also known as Abu Anas al-Liby, he was snatched from the streets of Tripoli over the weekend and is being questioned on the ship by a specialized interrogation team for high-value suspects.

 

While the U.S. government has not said what the next step will be for Liby, experts say he is likely to be brought to stand trial in New York where there is a federal indictment against him.

 

In 2011, a Somali man suspected of helping al Qaeda, Ahmed Abdulkadir Warsame, was held on a U.S. Navy ship for questioning for over two months without being advised of any legal rights before being brought to New York City to face charges.

 

One U.S. official said there was no time constraint necessarily associated with Liby's confinement. He was being held on an amphibious transport dock ship that can transport helicopters and hundreds of Marines.

 

"It doesn't matter the length of time as long as (he's held) in a humane condition," the official said, speaking on condition of anonymity.

 

MILITARY DETENTION

 

Senior al Qaeda operatives are subject to military detention under a 2001 authorization for the use of military force, and there is no requirement that they be held in a particular place, Stephen Vladeck, a professor at American University Washington College of Law, said.

 

"I do think the longer they hold him (on ship) the more they risk their legal position in a subsequent criminal case," he said. "That's the administration's calculation - that they want to hold him, but not so long that it's going to be really, really hard to get a judge to sign off when they ultimately do prosecute him."

 

U.S. government officials have also been very careful to say that no decision has been made on whether Liby will be tried in a civilian or a military court because such declarations might influence subsequent judicial proceedings, U.S. experts said.

 

The raid in Tripoli was carried out by the U.S. Army's special operations Delta Force rather than the CIA, which grabbed a suspect off the streets of Italy a decade ago in a famous case of a U.S. abduction of a terrorism suspect.

 

Hina Shamsi, director of the national security project at the American Civil Liberties Union, said the U.S. raid to grab Liby off the streets in a foreign country was the first reported "rendition" of its kind under the Obama administration.

 

President Barack Obama has little doubt of Liby's involvement in plots against Americans. The Libyan is accused in the 1998 bombings of the U.S. embassies in Kenya and Tanzania that killed 224 civilians.

 

"We know that Mr. al-Liby planned and helped execute plots that killed hundreds of people, a whole lot of Americans. And we have strong evidence of that. And he will be brought to justice," Obama told a news conference in the White House.

 

It remained unclear what precisely the Libyan government knew about the operation to snatch Liby and when exactly it was informed.

 

Libyan Prime Minister Ali Zeidan said Libyans accused of crimes should be tried at home but the raid in which Liby was grabbed in Tripoli would not harm ties with Washington.

 

Charles Stimson, a national security law expert at the Heritage Foundation, a conservative think tank, said he believed Liby could be held an extended period aboard the ship without any serious risk to the government's case against him in a criminal court.

 

"Will a long period of time, 20, 30, 60 days on the ship, unnecessarily complicate the ability to try him in federal court? I think the answer is no," he said.

 

The U.S. administration is not saying what the plan is for Liby other than to bring him to justice.

 

"The administration is worried that anything it says could be used later on to say the clock should have started the second they said we are going to prosecute him," Vladeck said.

 

State Department spokeswoman Marie Harf said the United States had been in touch with the International Committee of the Red Cross about Liby and "he's being treated humanely," but she declined to comment on the next step.

 

Daniel Benjamin, a scholar at Dartmouth College and former counterterrorism coordinator at the State Department, said operations in which the United States pursues criminal suspects overseas is not a new phenomenon.

 

"In the case of the Libya operation it puts the Obama administration square in a tradition that goes back to the Reagan administration of pursuing people for whom there are indictments and confirming the United States never gives up on any of these cases," he said.

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 16:45
SAS Spioenkop departs Simons Town for West Africa

SAS Spioenkop departs Simons Town for West Africa

09 October 2013 by Dean Wingrin - defenceWeb

 

The South African Navy frigate SAS Spioenkop departed Simon’s Town Wednesday morning on a patrol along the west coast of Africa, destined for Dakar in Senegal.

 

During her six-week voyage, the South African warship will be visiting Walvis Bay (Namibia), Luanda (Angola), Tema (Ghana) and Lagos (Nigeria) prior to arriving in Dakar where she will support the South African contingent participating at the Sea Power for Africa Symposium.

 

The patrol, known as INTEROP WEST, is a military diplomacy mission, showing the flag in each of the ports. En route, the ship will exercise with various African Navies and allow naval officers of different countries to sail on board.

 

According to Capt Chris Manig, Commander of the Frigate Squadron, the actual exercises will be decided by the ship and the host country whilst the ship is alongside.

 

“We won't have any specific requirements that we want to exercise with our neighbours, it's more about what they would like to do with us on areas that they want to brush up on,” Manig explained.

 

“We'll look at the visiting country's capacity in terms of their navy and any specific outcomes they want to concentrate on and then we'll discuss a program around that,” he continued.

 

The exercises will possibly concentrate on maritime interdiction and anti-piracy type operations, including anti-piracy boarding training.

 

Commanded by Captain MA Boucher, the Spioenkop has a crew of 180, together with a dozen Maritime Reaction Squadron (MRS) members and four specialists from the South African Military Health Services (SAMS). The South African Air Force contingent with a Super Lynx maritime helicopter had to pull out at the last minute due to serviceability issues with the helicopter.

 

Whilst a blow to the Navy, Manig put on a brave face. Spioenkop is due to replace SAS Isandlwana on Operation Copper, the anti-piracy mission in the Mozambique Channel, in January next year.

 

“We will definitely be taking a helicopter (then), so we will catch up on what we couldn't achieve on this particular trip, Manig said, “So it is of no real concern to us.”

 

The west coast of Africa, particularly the Gulf of Guinea and the Niger Delta, is a high piracy threat area. The Navy says that the pirates in the area are getting more and more brazen in terms of who they board and who they take hostage. As the navies in the area have their own practices in place to counter the piracy threat, the Spioenkop will not be going out and actively looking for any pirates.

 

However, Manig explained that they may be called upon to assist whilst they are in the area as they have the capability of assisting with the MRS boarding teams and boats onboard. Thus, the MRS is capable of intercepting and boarding any suspicious vessels as part of the anti-piracy objectives or hijacking at sea.

 

Once alongside in Senegal, the ship will participate in the 4th Sea Power for Africa Symposium from 4 to 8 November 2013. Attended by Chief of the South African Navy, Vice Admiral Refiloe Mudimu, the Symposium is attended by Chiefs of the navies or their representatives from most of the African coastal and inland navies, together with observers from international navies. It aims at identifying, prioritising and resolving various maritime issues facing Africa.

 

Spioenkop will also act as a display platform for the South African Defence Industry, where Denel will be showcasing various defence industry products and hardware.

 

Having spent 10 days in Senegal, Spioenkop will depart on 11 November and passage direct to Simon’s Town, arriving on 22 November.

 

Spioenkop recently participated in Ex Shared Accord, the joint South African/ US Armed Forces exercise that was held in the Eastern Cape in July this year.

 

INTEROP WEST and INTEROP EAST are generally held alternatively each year, with the aim of building and maintaining co-operation with navies along the coast of Africa.

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 11:45
Tunisie – Renforts militaires dans le sud tunisien : La version du ministère de la défense

 

 

8 octobre, 2013 tunisienumerique.com

 

Taoufik Rahmouni, porte-parole du ministère de la Défense, a indiqué ce mardi 8 Octobre au micro de Shems FM,  que le déploiement militaire consiste en une opération ordinaire qui rentre dans le cadre de la création d’une zone tampon.

 

Rahmouni a assuré que ce déploiement n’à rien avoir avec les rumeurs qui courent à propos des menaces terroristes au  sud tunisien.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 20:20
FFDj : entraînement Search And Rescue franco-américain

08/10/2013 International

 

Le 22 septembre 2013, les hélicoptères de l’escadron de transport (ET) 88 Larzac des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) et de la 26th Marine Expeditionary Unit (MEU) ont effectué, au large de Djibouti, un entraînement conjoint à la récupération de personnel sur terre et en mer.

 

La mission a simulé la récupération de commandos en milieu hostile, ainsi que la recherche et le sauvetage d’un pilote d’un avion de type AV-8 Harrier tombé en mer après une éjection simulée. L’exercice a été mené par une patrouille de deux hélicoptères d’attaque Cobra AH-1 de la MEU et d’un Puma de l’ET88.

 

La 26th MEU est embarquée sur l’USS Kearsarge depuis environ huit mois et met en œuvre de nombreux moyens aériens, dont des hélicoptères. Cependant, ne disposant pas d’une capacité autonome de récupération en mer par hélicoptère, elle fait appel, en cas de besoin, à la marine américaine, l’US Navy.

 

L’intégration d’un Puma équipé d’un treuil dans une mission que les US Marines appellent TRAP (Tactical Recovery of Aircrew and Personnel) a permis de démontrer le savoir-faire des équipages de l’ET88 en matière de sauvetage maritime.

 

Toutes les spécialités de l’escadron impliquées dans la mission SAR (Search And Rescue) ont ainsi été engagées, des pilotes aux treuillistes, en passant par les plongeurs. A l’issue de la mission, la patrouille a apponté sur l’USS Kearsarge où a eu lieu le débriefing.

 

Le commandant de la 26th MEU a témoigné de son intérêt en participant à l’exercice à bord du Puma. Les Marines ont d’ores et déjà fait part de leur intérêt de poursuivre ce type d’entraînements avec les FFDj.

 

Les FFDj mènent régulièrement des actions de coopération avec les forces américaines présentes à Djibouti. De leur côté, les militaires américains peuvent profiter des installations d’entraînement des FFDj, principalement au travers du centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Ce centre accueille les unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole, les forces djiboutiennes et étrangères. Enfin, les états-majors des FFDj et de CJTF-HOA (Combined Joint Task Force – Horn of  Africa) se réunissent régulièrement afin de coordonner l’ensemble de leurs activités à Djibouti.

 

Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDJ participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime, soutien santé), ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

FFDj : entraînement Search And Rescue franco-américainFFDj : entraînement Search And Rescue franco-américain
FFDj : entraînement Search And Rescue franco-américain
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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 19:45
Serval : le détachement chasse, une unité toujours en éveil

08/10/2013 Sources : EMA

 

Le 28 septembre 2013, le détachement chasse de l’opération Serval stationné à Bamako a entamé son 7e mandat.

 

Les équipages du DETCHASSE Serval « 6 », issus de l’escadron de chasse 1/3 « Navarre » de la BA133 de Nancy ont effectué une cinquantaine de missions au cours de plus de 240 heures de vol, dont une partie de nuit. Ils laissent la place aux équipages de l’escadron 2/3 « Champagne », stationné lui aussi sur la BA 133.

 

Arrivés la veille, les nouveaux équipages ont pris leurs consignes en vol et ont assuré dès le premier jour leur première mission.

 

7h30, en salle de briefing, les pilotes et les navigateurs de Mirage 2000D travaillent déjà sur les cartes, identifient les points de passage et vérifient les consignes de vol. Ils s’apprêtent à mener une mission en deux temps : d’abord un entrainement au profit des guideurs aérien – les « forward air controler, FAC - révisant ainsi les procédures du « close air support » (l’appui aérien) ; ensuite une mission de renseignement sur une trajectoire définie du Nord au Sud (« line search »). Toute la mission est détaillée lors d’un briefing visant à préciser aux deux équipages les procédures qui seront appliquées durant le vol.

 

10h50, la patrouille quitte le tarmac de l’aéroport de Bamako pour débuter sa mission.

 

12h05, les Mirages 2000 se posent, les pilotes entament rapidement une série de vérifications de leur avion avec le chef de piste, avant de le lui confier. Une équipe de mécaniciens se charge de préparer en 40 minutes les appareils pour le prochain vol : recomplètement en kérosène, changement de bouteille d’oxygène, vérification de la mécanique, contrôle des appareils électroniques, etc. Pendant ce temps les équipages font leur débriefing.

 

Le « lâché » sur le théâtre est désormais effectif, ils peuvent prendre à leur compte la mission du détachement chasse de l’opération Serval.

 

Les missions du détachement chasse de l’opération Serval ont évolué en fonction des objectifs de la force. Au début de l’opération, le détachement a principalement mené des actions de bombardement dans la profondeur, afin de stopper rapidement l’avancée vers le Sud des groupes terroristes. Il a par ailleurs fourni un appui aux troupes au sol. Dans un deuxième temps, les équipages ont appuyé les différentes opérations, soit en renseignant en avance de phase les unités déployées, soit en traquant les groupes terroristes et en les neutralisant le cas échéant. Actuellement, le DETCHASSE assure des patrouilles quotidiennes. Il est en alerte permanente, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, en mesure d’agir très rapidement.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : le détachement chasse, une unité toujours en éveil
Serval : le détachement chasse, une unité toujours en éveil
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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 12:45
Somali Raid: The Long, Quiet Campaign Behind Friday’s SEAL Strike

October 07, 2013 By Sydney J. Freedberg Jr. - breakingdefense.com
 

WASHINGTON: Friday’s Navy SEAL raid aimed at capturing the Somali terrorist known as Ikrimah is a glimpse at the future of American warfare, one where a small US combat presence is boosted by widescale support to local forces who bear the brunt of the fighting.

The raid itself came like a blitzkrieg from the blue to outsiders. But for the American military and its African allies the headline-grabbing attack was just one part of a low-profile, years-long effort. It’s a war the Pentagon’s top counterterrorist, assistant secretary of Defense Michael Sheehan, has publicly called a model for operations across Africa.

It’s an approach informed by Afghanistan and Iraq, especially the latter years of each campaign where the US increasingly let locals take the lead. But Adm. William McRaven, head of Special Operations Command (SOCOM), and his boss Barack Obama want to avoid that painful first step where US ground troops bear the brunt of the fighting and the dying. Instead, the new strategy emphasizes a “small footprint” with no American boots on the ground in the combat zone from the beginning – except for a few special occasions, like Friday, when SOCOM comes in fast and hard.

In Somalia, America’s first line of defense against al-Shabab isn’t American troops. The frontline force, day in, day out, is the multinational African Union Mission in Somalia, AMISOM. Even when the US takes direct action with its own troops, AMISOM helps prepare the ground.

US Special Operations forces “have helped train AMISOM member country forces including Kenya and Uganda,” wrote McRaven’s favorite thinktank scholar, Linda Robinson, in an email to me this morning. “The former were reportedly helpful in the weekend events in Somalia.”

“There will likely always be some threats that pose such a direct and immediate threat to US interests that drones or unilateral raids will be employed,” Robinson told me, “but the administration and SOF [Special Operations Forces] focus is moving toward emphasizing the reliance on partners.”

Most media reports have connected Kenya to Friday’s strike only in the context of al-Shabab’s murderous attack on the Westgate Mall in Nairobi, for which the SEALs were said to be retaliating. But the jihadis hit the Kenyan capital in retaliation for Kenya’s US-supported war on them, most of it by Kenyan troops in Somalia. Kenya hosts the “International Peace Support Training Centre” where US military and contractor personnel train troops from multiple African nations in counterinsurgency, including lessons-learned from Afghanistan and Iraq. What’s more, it was Kenyan forces that kicked al-Shabab out of their main base, Kismayu, twelve months ago.

“The Kenya Defence Forces (KDF)….swept into Kismaayo in early October [2012] with three mechanized battalions, backed up by soldiers from the Somali National Army and a local militia called Ras Kamboni,” wrote James Verini in Foreign Policy after visiting the KDF base last year. (Ironically, Ras Kamboni started as a splinter group of al-Shabab). The Kenyans had first entered Somalia a year before – without informing AMISOM, which they only joined later – and poured 2,500 troops in for the Kismayu offensive. They were backed by heavy artillery, tanks, planes, and naval gunboats. After initial resistance, Al-Shabab retreated into the countryside to wage guerrilla war, pursued by AMISOM troops who are increasingly trained in US-style counterinsurgency.

Those African soldiers rely heavily on U.S. support. AMISOM soldiers don’t just get training from Americans, my friend and colleague James Kitfield wrote in National Journal after his own visit to Kenya in February. “According to State Department sources, once they leave the school, many AMISOM troops fly into Somalia aboard U.S.-funded aircraft, where they will be equipped with U.S.-supplied armored personnel carriers, body armor, and night-vision equipment,” he wrote. “Once in-country, they fight alongside Somali National Army troops that draw a salary from Uncle Sam. If wounded, African Union troops will very likely be evacuated aboard US-funded medevac flights.”

The U.S. also provides AMISOM intelligence, including imagery from Raven and possibly Predator drones, trained the African intelligence analysts, and even donated the secure computer network those analysts use, Kitfield found.

Kitfield’s editors entitled his piece “Outsourcing the Fight Against Terrorism” but that isn’t entirely fair. The US conducts a small number of drone strikes in Somalia, up to nine as of August 2012, according to the British paper The Guardian. The US has also proven itself willing to put its people in harm’s way on Somali soil when necessary, with two previous SEAL raids in 2009 and 2012. The 2009 attack, in fact, hit the same al-Shabab base town, Barawe, as was struck Friday. (The 2012 raid was to rescue Danish hostages).

It’s also not fair to call the SEAL raid a “failure,” a term seen increasingly on the Internet in the last 48 hours. It’s true that the SEALs did not capture their target and probably didn’t kill him. They reportedly performed well under fire, fending off Shabab forces without taking casualties or killing large numbers of civilians as happened in the 1993 “Black Hawk Down” fiasco (Somali police report seven dead.) The raid certainly put the fear of Uncle Sam into al-Shabab, which has reportedly reinforced Barawe with about 200 fighters it sorely needs elsewhere.

It’s also premature to say the near-simultaneous SOCOM raids in Somalia and Libya represent a decisive turn away from drone strikes to Special Forces on the ground. Both men and robots will remain in the toolkit, side by side, for years to come. Most western special forces would much rather capture or kill a target on the spot because it allows special forces troops to collect intelligence, so viewing this as a policy choice between a drone strike or troops on the ground is a false dichotomy.

Likewise, it’s too easy to describe “direct action” – drone strikes and commando raids – and the “indirect approach” – training and supporting local partners – as polar opposites. In fact they’re less black and white alternatives than they are yin and yang, each turning into the other in an endless cycle. Policymakers might prefer to restrict Americans to training roles and let local allies do the fighting alone when they can, rely on drone strikes when they can’t, and put US troops in combat only as a last resort. But all these activities – direct action and indirect, kinetic and non-kinetic, hard power and soft – are complementary. That’s a truth that even the slow-to-change US Army has begun to realize, not just SOCOM.

Local forces in large numbers, like the Kenyans or the Afghan security forces, aren’t just inferior substitutes for US soldiers on the ground: In terms of local knowledge and intelligence-gathering, they often know things and can go places that Americans can’t. Commando raids aren’t just a way to hit targets the local partners can’t get to. They can disrupt enemy forces in ways that it takes massed manpower on the ground – the locals – to take advantage of. Here’s hoping that is exactly what happens to al-Shabab, regardless of whether the SEALs killed their man or not.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 12:20
INFOGRAPHIE - Révisée au printemps 2013, la stratégie américaine remet dans le jeu les commandos, à côté des drones.

INFOGRAPHIE - Révisée au printemps 2013, la stratégie américaine remet dans le jeu les commandos, à côté des drones.

07/10/2013 Par Isabelle Lasserre – LeFigaro.fr

 

Après le refus d'intervenir militairement en Syrie, les deux raids audacieux menés par les forces spéciales américaines en Somalie et en Libye signalent-ils un changement de stratégie de la Maison-Blanche dans la lutte contre le terrorisme?

 

La nouvelle doctrine en la matière a été révélée par Barack Obama en mai dernier, douze ans après le 11 septembre 2001 et les promesses faites par George W. Bush de porter la «guerre contre la terreur» partout où se trouvaient les terroristes. Depuis les attentats contre le World Trade Center, les militaires américains ont concentré leurs forces dans des batailles menées contre un ennemi asymétrique, souvent invisible, aguerri aux techniques de la guérilla. Deux échecs plus tard, en Irak et en Afghanistan, Barack Obama a été élu en promettant d'être un homme de paix, qui éviterait désormais à l'Amérique de s'enliser dans de longs conflits au sol.

 

«Guerre perpétuelle»

Mais le discours prononcé en mai 2013 visait aussi à redéfinir le recours aux drones armés, qui avait été rendu quasi systématique pour lutter contre les islamistes au Pakistan. Barack Obama prévenait alors que les États-Unis ne pouvaient plus utiliser la force «partout où se trouvait une idéologie radi­cale». «En l'absence d'une stratégie qui réduise la source de l'extrémisme, une guerre perpétuelle (…) s'avérera contre-productive et nuira à notre pays», déclarait alors le président américain. Avant d'ajouter: «Les États-Unis n'utilisent pas de frappes lorsque nous avons la possibilité de capturer des terroristes, notre préférence est toujours de les capturer, de les interroger et de les poursuivre en justice.» Le nombre d'attaques de drones, dont les dégâts collatéraux sur les populations civiles ont largement contribué à développer le sentiment antiaméricain au Pakistan et sont parfois jugés improductives par les responsables américains, a été diminué par cinq en 2013.

L'opération commando semble avoir été réhabilitée dans la lutte antiterroriste. Contrairement aux drones, elle évite les pertes civiles. Les succès sont souvent spectaculaires, comme la prise de Ben Laden. La capture des suspects, même si elle n'est pas sans risques pour les forces spéciales, permet de pouvoir mener des interrogatoires aux États-Unis. Les raids fournissent des informations pouvant déjouer des attaques ou contribuer à la destruction de ­réseaux.

 

Une capture «légale» et «appropriée»

La volonté de ne pas ouvrir de nouveaux fronts dans le monde musulman et de ne plus projeter ses armées dans des conflits majeurs ne signifie pas, comme l'attitude américaine vis-à-vis de la Syrie l'a parfois laissé penser, que Washington n'utilisera plus la force pour lutter contre le terrorisme. Les raids en Somalie et en Libye prouvent au contraire que les services américains considèrent que les nouvelles menaces terroristes en Afrique sont une priorité.

Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a défendu lundi la capture d'un responsable d'al-Qaida en Libye, estimant qu'elle était «appropriée» et «légale». Washington a justifié la légalité des deux opérations par l'autorisation d'utiliser la force militaire adoptée par le Congrès le 18 septembre 2001, au lendemain des attentats d'al-Qaida aux États-Unis. Chuck Hagel, le chef du Pentagone, a prévenu: Washington va «maintenir une pression constante sur les groupes terroristes qui menacent notre peuple et nos intérêts, et, si nécessaire, nous mènerons des opérations directes contre eux en conformité avec nos lois et nos ­valeurs».

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:45
En Somalie, les Navy Seals ont ciblé Al-Chabab

07.10.2013 Par Cyril Bensimon LE MONDE

Deux semaines après l'attaque contre le centre commercial Westgate de Nairobi, qui a fait au moins 67 morts, les forces spéciales américaines ont lancé samedi 5 octobre un assaut sur la ville côtière de Baraawe, à 180 kilomètres au sud de Mogadiscio, contre le mouvement islamiste Al-Chabab. L'opération commando menée par les Navy Seals aurait visé, selon des responsables américains cités par l'agence Reuters, un Kényan d'origine somalienne, connu sous le nom d'Ikrima. Après plus d'une heure d'intenses combats, selon des témoins, les soldats américains ont dû se retirer sans avoir capturé ce chef militaire d'Al-Chabab et sans avoir pu confirmer sa mort éventuelle.

 

Aussitôt après cette opération militaire, la plus importante menée par les Etats-Unis sur le sol somalien depuis que des forces spéciales ont tué, il y a quatre ans, le chef islamiste Saleh Ali Nabhan, le porte-parole d'Al-Chabab, Abdulaziz Abou Moussab, a assuré que ses combattants ont fait de "nombreuses victimes" parmi les forces étrangères, et fait état d'un mort dans les rangs du mouvement islamiste. Il a par ailleurs accusé la Grande-Bretagne et la Turquie d'être impliquées dans l'attaque, ce que Londres et Ankara ont fermement démenti.

 

D'IMPORTANTS REVERS MILITAIRES

On ignore si Ikrima, de son vrai nom Abdikadar Mohamed Abdikadar, a joué un rôle dans l'attaque perpétrée contre le centre commercial Westgate de Nairobi. En revanche, le nom de la cible des Navy Seals a été cité dans une série d'attentats menés sur le sol kényan. Tout d'abord, celui contre l'ambassade américaine à Nairobi en 1998, puis ceux menés quatre ans plus tard à Mombasa contre un hôtel et un avion israéliens.

Ces deux dernières années, Al-Chabab a subi d'importants revers militaires, infligés par les soldats ougandais, burundais et kényans déployés dans le cadre de l'Amisom, ainsi que par l'armée éthiopienne, mais les insurgés islamistes affiliés à Al-Qaida sont toujours présents dans le sud de la Somalie. Un territoire qui leur sert autant pour déstabiliser les fragiles autorités de Mogadiscio que pour préparer des opérations terroristes à l'étranger.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:45
 Mali : les hommes et les matériels ont souffert mais ont tenu selon le RETEX de l'opération Serval

04.10.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale
 

serval,maliLe colonel Pierre Esnault, du Centre de doctrine d'emploi des forces de l'armée de Terre, a présenté un RETEX (retour d'expérience) sur l'opération Serval au Mali, lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes de Défense (AJD).

Voici un complément plus technique au récit épique du général Bernard Barrera à lire ici... Absolument, on vous le conseille.

Une constante même si on se félicite de la cohérence de la brigade Serval, du combat interarmes et interarmées, de la boucle décisionnelle courte, de la rusticité et l'endurance de la troupe : " On n'a jamais vu une troupe aussi usée " ; " n'importe quel parc aurait souffert ".

 

La cohérence

L'armée de Terre se félicite de la cohérence du dispositif des forces prépositionnées, de la réactivité de l'alerte Guépard et de l'efficacité des appuis (renseignement, artillerie, génie, hélicoptères). Sur le terrain, on a apprécié la complémentarité des moyens : infanterie légère dans les montagnes, blindés dans les grands espaces, infanterie blindée face aux katibas motorisés du MUJAO.

 

Les hommes

serval,maliDu côté des hommes, pas de mystère lors du désormais rituel passage par le sas de Paphos à Chypre : " On n'a jamais vu une troupe aussi usée. En Afghanistan, malgré des conditions difficiles, les hommes rentraient en meilleure condition. "

Sur le plan psychologique, malgré l'âpreté des combats, parfois très rapprochés, " on n'a pas détecté d'augmentation des stress post-traumatiques même si ça peut évoluer dans le temps et se déclarer plus tard. Les gens ont surtout le sentiment de la mission accomplie et de la victoire. Ce qui n'apparaissait pas en Afghanistan... " Voilà un bel euphémisme à apprécier.

 

Les matériels

Pour le matériel, le colonel Esnault est catégorique : " Compte tenu des exigences du territoire, n'importe quel parc aurait souffert. "

Premier constat, " les matériels nouveaux ont tenu ".

serval,mali

Le Tigre a mangé beaucoup de poussière et cela a entraîné un colossal effort de maintenance, bloquant régulièrement au sol l'essentiel du parc (en raison de la cannibalisation de l'un pour dépanner l'autre). " Mais la présence d'un seul Tigre a parfois fait basculer le rapport de forces. "

Le VBCI (véhicule blindé de combat d'infanterie) est désormais surnommé " le saint-bernard du désert ". La climatisation a permis aux soldats de mieux économiser leurs forces que les autres ; la tourelle puissante a fait la différence.

Le camion-canon Caesar a parfois réalisé des raids de plusieurs centaines de kilomètres. " Et une heure après, il envoyait des feux très précis. "

Voilà pour l'aspect positif car les matériels plus anciens ont tiré la langue : " Certains sont de la génération de la 504. Il est grand temps de les remplacer mais bon... " Les rustiques VAB se sont fréquemment ensablés, les mobiles AMX 10-RC et VBL (véhicules blindés légers) vieillissent.

La logistique, déterminante dans un pays immense et rude, est allé " à l'os ". " D'abord, nous n'avons qu'une seule brigade logistique. Les matériels anciens comme le VTLR (véhicules de transport logistique à remorque), c'est fini. Ils n'ont pas tenu dans le désert. Ils sont au bout du rouleau. Le TRM 10 000 (6x6 mis en circulation en 1994) s'en est mieux sorti. "

Au-delà de la vétusté du parc, la souffrance du bataillon logistique a une explication plus stratégique :  le choix de projeter la logistique en dernier, après les hommes, puis les appuis. " On a ainsi aggravé l'élongation incroyable sur ce terrain exigeant et abrasif. Le rythme de la campagne a imposé de faire le plein de gas-oil et de repartir aussitôt. Lors du mandat suivant (à partir de mai), la disponibilité technique a encore chuté. "

Des efforts de cohérence sont à réaliser. Un exemple sur le premier GTIA (groupement tactique interarmes) de fortune constitué par des troupes venant du Tchad et de la Côte d'Ivoire : " Leurs radios ne se parlent pas. Il a fallu en acheter sur le marché de Bamako... " Bon, avec Scorpion, ça devrait évoluer.

 

Des chiffres

En trois temps (la course en avant, la mise en place des points d'appui et la réduction des sanctuaires terroristes) du 11 janvier à la fin avril, la brigade Serval a mené 53 opérations : 6 de brigade, 10 de niveau GTIA (groupement tactique interarmes), 30 de niveau sous-GTIA (200-250 soldats), 7 de réaction rapide.

Le bilan humain français est de sept morts et environ 200 blessés (ce chiffre manque dans le RETEX).

Le bilan humain adverse n'est pas évalué précisément, de " 600 à 1 000 jihadistes tués ", a indiqué le général Barrera qui a commandé la composante terrestre du premier mandat de Serval. Pour le reste, 50 véhicules neutralisés, environ 150 tonnes de munitions découvertes, 60 engins explosifs improvisés neutralisés et 20 vestes d'attentat suicide, plus de 200 armes individuelles et collectives prises.

La consommation des munitions françaises : 34 000 d'ALI (armes légères d'infanterie), 58 missiles AC (antichar), 753 obus d'artillerie, 80 obus de 105 mm et 3 502 obus de 30 mm.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:45
photo Navy Seals

photo Navy Seals

L'opération en Somalie a été menée par les «Navy Seals», l’élite de la marine américaine

 

08 octobre 2013 Par Caroline Paré - RFI

 

Une capture « justifiée, légale », c’est le secrétaire d’Etat américain John Kerry qui juge ainsi l’arrestation d’un chef présumé d’al-Qaïda par les forces spéciales américaines il y a plus de 24 heures en Libye. « Légale » quand de son côté Tripoli dénonce un « enlèvement ». Un raid donc en Libye, apparemment l’objectif a été atteint. Ce qui n’est pas le cas pour l’autre attaque menée toujours samedi par les Etats-Unis, cette fois en Somalie avec les shebabs visés. Alain Rodier, directeur de recherche pour le Centre français de recherche sur le renseignement, répond aux questions de RFI.

 

RFI : Comment interpréter ces deux opérations américaines. Est-ce que Washington a voulu lancer un avertissement ?

 

Alain Rodier : Ces opérations rentrent dans la continuité des « covert operations », c’est-à-dire des opérations secrètes que l’administration Obama mène depuis qu’elle est en place. Généralement, ces opérations c’est plutôt via des drones que ça se passe, mais là ils voulaient prendre les cibles vivantes et causer un minimum de pertes collatérales. Donc ils s’y sont pris autrement par des raids humains, avec des gens sur le terrain.

 

Est-ce que cela signifie qu’il y a une double préoccupation de la part de Washington, c’est-à-dire maintenir ce que le ministre de la Défense décrivait comme une pression constante sur les groupes terroristes. Mais aussi, comme cela a été le cas au Pakistan, éviter le développement de sentiments anti-américains quand des drones frappent des villages ?

 

Oui, cette deuxième raison est tout à fait valable. J’en rajouterais une troisième : l’image de marque des Etats-Unis dans la région, en Afrique et au Proche-Orient, est très détériorée depuis les révolutions arabes parce que leur action a été un petit peu incompréhensible pour les gouvernants et pour les populations. Leur retrait de l’optique d’attaquer la Syrie, par exemple, a porté préjudice à leur image. Donc deux actions offensives coup sur coup, ça permet d’affirmer qu’ils sont encore présents et qu’ils sont capables de frapper leurs ennemis où qu’ils se trouvent.

 

On peut justement s’interroger sur l’impact en termes d’images en Libye puisqu’on a vu la réaction pour le moins embarrassée des autorités de Tripoli ?

 

Les autorités de Tripoli, c’est dommage pour elles, mais elles ne gouvernent que Tripoli. Pour le reste, on connaît l’état du pays qui est complètement compartimenté entre tribus et différentes factions, donc en réalité ça ne représente pas grand-chose aux yeux des Américains. Par contre en Somalie, ils ont reçu l’accord du gouvernement provisoire. Donc ça pose moins de problèmes. Je tiens aussi à souligner que ce sont des opérations secrètes et très généralement dans ce genre de choses, on ne demande pas l’autorisation au pays où ça a lieu.

 

Pour le cas somalien, cette mission est secrète. D’ailleurs depuis bientôt 48 heures, très peu d’informations ont filtré sur le résultat ou peut-être même l’absence de résultats de cette opération.

 

Oui, il semble qu’en fin de compte ils aient rencontré une défense acharnée. Les Navy Seals ont débarqué depuis des embarcations rapides et sans doute aidés par au moins un hélicoptère. D’ailleurs, quand on connaît un petit peu le coin, on sait que les défenseurs bénéficiaient de positions favorables. Et sous le feu de la garde rapprochée de ce responsable kényan qui se surnomme « Ikrima » et qui était recherché. Pour éviter les pertes inutiles, les Américains se sont repliés prudemment.

 

Parce que vous disiez Navy Seals, commando de marine, parce que c’était une attaque par la côte ?

 

Dans ce cas-là, ce sont des distinctions d’experts. Effectivement, ce sont vraiment les forces spéciales. C’est une « covert operation » mais pas vraiment une opération secrète. Ce qui n’était pas le cas en Libye où, là, c’est vraiment la CIA, éventuellement appuyée par le commando Delta, qui dépend de l’armée de Terre, qui serait intervenue. Mais là ils sont intervenus en civils, dans des voitures civiles. C’est une opération totalement secrète. Alors que les Navy Seals intervenaient en uniforme avec le drapeau américain sur la manche.

 

Dans le cas somalien justement, il y a des interrogations par rapport au calendrier, la proximité avec l’attaque du centre commercial de Nairobi ?

 

Des rumeurs courent mais la valeur accordée est balancée. Des interceptions téléphoniques auraient laissé à penser que les preneurs d’otages au Kenya avaient communiqué avec cette ville en Somalie. Les Américains auraient peut-être pensé que les ordres venaient de ce responsable qu’ils visaient. Cela dit, ça permet également de justifier un petit peu les manœuvres d’espionnage que mènent  les Etats-Unis pour montrer qu’en fin de compte, leurs écoutes sont tout de même utiles pour leur sécurité nationale.

 

A lire : La face cachée des révolutions arabes, Editions Ellipses en 2012, avec le Centre français de recherche sur le renseignement.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 11:30
Des réseaux d’Al-Qaida durement touchés, mais qui renaissent

07/10/2013 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

Depuis 2008, l'Administration Obama a lancé pas moins de 79 attaques de drones au Yémen.

Jamais al-Qaida n'a été aussi durement touchée par les attaques ciblées américaines, pas moins de 350 ordonnées par Barack Obama depuis sa première élection en 2008. Une période où la mouvance terroriste a perdu sa tête, Oussama Ben Laden, ainsi que plusieurs cadres importants, dont le dernier en date, Abou Anas al-Libi, capturé samedi lors d'un raid dans sa maison de Tripoli en­ ­Libye.

 

Pas moins de vingt-cinq des quarante plus importants responsables d'al-Qaida ont ainsi été mis hors d'état de nuire. Parmi eux: l'Américain d'ascendance yéménite Anwar al-Awlaqi, qui était retourné sur ses terres pour organiser le recrutement de musulmans en Europe et aux États-Unis, mais aussi le Saoudien Said al-Shiri, son adjoint à la direction d'al-Qaida dans la péninsule Arabique (Aqpa), qui constitue la principale menace pour les intérêts américains. Avec les zones tribales afghano-pakistanaises, c'est au Yémen que les forces spéciales américaines ont concentré leur lutte. Et s'il est vrai que les attaques de drones au Yémen - pas moins de 79 sous l'Administration Obama - ont décapité Aqpa, l'efficacité tactique de ces tirs ciblés n'a pas empêché la mouvance locale de prospérer.

 
 

Des tirs répétés de drones, même renforcés par des captures régulières de cadres d'al-Qaida, ne suffisent pas à affaiblir durablement une mouvance terroriste transformée en label, avec des filiales de plus en plus autonomes dans les territoires où elles se sont implantées. «Les succursales d'al-Qaida disposent d'une redoutable capacité d'adaptation au terrain sur lequel elles évoluent», analyse un expert d'al-Qaida en Irak et en Syrie. «Et ces filiales affichent une facilité déconcertante à renouveler leurs dirigeants», ajoute l'expert, qui rappelle que la disparition d'un djihadiste est inscrite dans la logique du combat de «ces fous de Dieu». Lorsqu'al-Awlaqi ou al-Shiri viennent à disparaître, il reste encore Nasser al-Wahaishi, l'ancien secrétaire d'Oussama Ben Laden, pour prendre les rênes d'Apqa. Et accessoirement répondre au téléphone d'Ayman Zawahiri, le patron «d'al-Qaida central», caché entre l'Afghanistan et le Pakistan. Au-delà des individus, tous partagent la même idéologie forgée à la guerre contre «l'Occident impie».

 

D'autre part, les dégâts collatéraux provoqués par les tirs de drones sur les populations civiles aboutissent souvent à rapprocher ces populations des cibles visées. Même si al-Qaida au Yémen ou sa vitrine Ansar al-Charia ont dû abandonner certaines zones sous le coup des attaques conjuguées de l'armée et des forces spéciales américaines, leurs membres ont pu se réfugier dans des régions où les chefs de tribu sont faibles et l'autorité de l'État défaillante, pour continuer à y assembler leurs explosifs. Et lorsque certaines branches locales d'al-Qaida ont été affaiblies par des défections répétées, comme les Chebab en Somalie, celles-ci sont davantage le résultat de divergences entre leaders locaux que des coups de boutoir assénés par les Occidentaux, qui ont toutes les peines du monde pour infiltrer une organisation cloisonnée.

 

Le chaos né des révoltes arabes a également favorisé la circulation de certains dignitaires d'al-Qaida, revenus en Égypte ou en Libye comme Abou Anas al-Libi. Abou Moussab al-Souri est un autre cadre militaire d'al-Qaida, qui a recouvré la liberté à la faveur de la grâce accordée aux djihadistes par le président syrien Bachar el-Assad au début du soulèvement. Où est-il aujourd'hui? Probablement chez lui en Syrie, ou en Irak voisin, où la mouvance al-Qaida, AQI, profite du conflit syrien pour rebondir. Et là encore, malgré les éliminations de ses différents chefs successifs depuis le sanguinaire Abou Moussab al-Zarqaoui, AQI n'a jamais rendu gorge. Au contraire, son actuel leader Abou Omar al-Bagdadi va et vient entre l'Irak et la Syrie.

 

La capacité de résilience d'AQI a été récemment renforcée par les prisonniers qui se sont fait la belle lors d'une attaque contre des centres de détention au nord de Bagdad. Des laboratoires chimiques clandestins aux mains d'al-Qaida ont également été repérés au nord de l'Irak par les services de renseignements occidentaux. Bref, l'instabilité qui parcourt le monde arabe de la Libye à l'ancienne Mésopotamie offre un terreau favorable à l'essor de la mouvance terroriste, malgré les coups sévères qui lui sont infligés.

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 16:45
La feuille de route d'AQMI au Mali dévoilée

07.10.2013 Le Monde.fr ( AFP)

 

Radio France internationale (RFI) et le journal Libération ont publié l'intégralité de la feuille de route pour le Mali signée du chef d'Al-Qaida pour le Maghreb islamique (AQMI), un document découvert en février à Tombouctou et dont la problématique centrale est de donner naissance au territoire islamique de l'Azawad. Les deux rédactions ont pendant des mois traduit ces textes de l'arabe, puis les ont authentifiés et fait analyser par des experts.

 

Abdelmalek Droukdel voulait instituer une administration de façade composée de Touareg afin de tirer discrètement les ficelles, révèle cette lettre de quatre-vingts pages, subdivisées en six chapitres, rédigée en juillet 2012 – quatre mois après la conquête du nord du Mali par des groupes djihadistes – et intitulée "Directives générales relatives au projet islamique djihadiste dans l'Azawad" (Azawad est le terme utilisé par les Touareg pour désigner le nord du Mali).

 

Le document, rédigé par Abdelmalek Droukdel, décrit comment AQMI comptait instrumentaliser le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), mais aussi dans une moindre mesure, le groupe Ansar Dine.

"L'intervention étrangère sera imminente et rapide si nous avons la main sur le gouvernement et si notre influence s'affirme clairement. L'ennemi aura plus de difficulté à recourir à cette intervention si le gouvernement comprend la majorité de la population de l'Azawad que dans le cas d'un gouvernement d'Al-Qaida ou de tendance salafiste djihadiste".

Il suggère même de renoncer dans un premier temps à appliquer une version stricte de la charia afin de gagner les cœurs et les esprits des populations et suggère de gouverner "avec douceur et sagesse".

 

Lire notre décryptage Au Mali, une coalition de groupes islamistes hétérogènes mais coordonnés

 

MANQUE DE CONTRÔLE SUR SES TROUPES

Sont ainsi mis au jour "les stratégies d'un groupe criminel, sa propre bureaucratie politique et religieuse, ses inflexions tacticiennes, ses interrogations ('Etat islamique ou Emirat islamique'), ses accrochages idéologiques, ses virages lexicaux, ses failles internes et, pour finir, l'incroyable ignorance théologique de ses propres troupes", commente Libération.

 

Ce document démontre également le manque de contrôle de l'émir d'AQMI sur certains éléments de la mouvance djihadiste au Sahel : pendant les dix mois où ils ont contrôlé la région, les islamistes radicaux se sont aliéné une majorité de la population locale, notamment en détruisant des mausolées et en appliquant une version rigoureuse de la charia.

 

Regarder la vidéo explicative Vidéo : la carte du Mali décryptée en 5 minutes

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 15:45
Mali: des islamistes tirent à l’arme lourde sur Gao

07/10/2013 par Nicolas Laffont – 45eNord.ca

 

Quelques jours après avoir réalisé un attentat suicide dans la ville de Tombouctou, au nord du Mali, des islamistes ont tiré lundi à l’arme lourde sur Gao, signe de la présence persistante de poches islamistes armées actives au Mali.

 

Selon Idrissa Cissé, un officiel de la ville de Gao, «ce matin, à partir d’environ 06h30, quatre explosions ont retenti dans la ville. Un soldat malien a été blessé et une maison a été endommagée».  Selon lui et plusieurs habitants, ce sont des obus de mortier qui se sont abattus sur la ville.

Un membre du service de communication de Serval à Bamako a confirmé à l’AFP qu’il y a eu «effectivement cinq explosions ce lundi à proximité de Gao. On ne sait pas encore s’il s’agit de tirs d’obus ou de roquettes. On cherche».

«Deux maisons ont été touchées en ville. Côté bilan, pour le moment, on sait qu’un militaire malien a été blessé. Nous avons dépêché sur place des hommes aux côtés des troupes maliennes», a-t-il précisé.

En milieu de matinée, des hélicoptères de l’armée française survolaient la ville, où le calme était revenu.

Ces tirs sur Gao se produisent neuf jours après une attaque suicide d’Al-Qaïda au Maghreb islamique à Tombouctou, l’autre grande ville du nord du Mali. Le bilan officiel fait état de deux civils tués, en plus des quatre kamikazes eux-mêmes, et six soldats maliens blessés, dont les jours ne sont pas en danger

Ces actions des islamistes armés sont la preuve qu’une partie d’entre eux restent actifs dans le nord du Mali en dépit de l’intervention militaire franco-africaine initiée par la France en janvier pour les chasser de cette région qu’ils ont occupée pendant dix mois en y commettant de nombreuses exactions au nom de la charia (loi islamique).

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6 octobre 2013 7 06 /10 /octobre /2013 12:17
Les États-Unis capturent un des chefs d'al-Qaida

06/10/2013 Par lefigaro.fr
 

Abou Anas al-Libi, recherché depuis quinze ans pour son rôle dans les attentats de 1998 contre des ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie, a été capturé en Libye. Les forces spéciales américaines ont également mené un raid contre les Chebab en Somalie.

 

Quinze ans que les États-Unis souhaitaient sa capture. Abou Anas al-Libi, un des leaders présumés d'al-Qaida, est depuis samedi soir entre les mains de Washington. L'homme de 49 ans, accusé d'être responsable des attentats meurtriers de 1998 contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya, a été arrêté en Libye lors d'un raid des forces spéciales mené en plein jour à Tripoli.

«Les Etats-Unis d'Amérique ne cesseront jamais leurs efforts pour que les responsables d'actes de terrorisme rendent des comptes», a déclaré dimanche le secrétaire d'Etat John Kerry

 

224 morts en 1998

Abou Anas al-Libi, de son vrai nom Nazih Abdul Hamed al-Raghie, était membre du Groupe islamique de combat libyen (Gicl) avant de rallier le réseau d'al-Qaida. Durant des années, il s'est battu pour renverser le régime de Mouammar Kadhafi afin d'instaurer en Libye un État islamiste radical. Le Groupe islamique de combat libyen était dirigé depuis l'Asie centrale par un des tout premiers lieutenant d'Oussama Ben laden, Abou Laith al-Libi.

Abou Anas al-Libi a fini par rejoindre la mouvance al-Qaida, et aurait joué un rôle central dans les attentats du 7 août 1998. Ce jour là, une voiture piégée devant l'ambassade américaine à Nairobi avait fait 213 morts, dont seuls 44 travaillaient à l'ambassade. Simultanément, un camion-citerne piégé avait explosé devant l'ambassade américaine à Dar es-Salaam, en Tanzanie, tuant 11 passants.

 

 

La tête d'Abou Anas al-Libi était mise à prix depuis 15 ans: le FBI offrait 5 millions de dollars pour sa capture. L'opération qui a permis sa capture s'est faite avec l'accord du gouvernement libyen. L'homme est détenu «dans un endroit sûr à l'extérieur de la Libye», et devrait rapidement être transféré aux Etats-Unis pour y être jugé.

 

Opération contre les Chebab

24 heures plus tôt, dans la nuit de vendredi à samedi, les forces spéciales américaines se sont également attaquées à une base chebab en Somalie. Le résultat de cette opération, visant à mettre la main sur un leader chebab très recherché, est flou. L'homme n'a pas été capturé, mais aurait pu être tué lors des combats. «Les militaires américains ont pris toutes les précautions nécessaires pour évier des pertes civiles dans cette opération et se sont retirés après avoir infligé quelques pertes aux shebab», a déclaré un porte-parole américain.

Les chebab, eux, avaient annoncé dès samedi matin qu'ils avaient été attaqués par des forces occidentales, «mais on leur a infligé une leçon et ils ont échoué», ont-ils affirmé. «L'opération ratée a été menée par des Blancs», qui ont accosté à bord de «deux petits bateaux partis d'une plus grande embarcation en mer (...) Un garde shebab a été tué, mais les renforts sont arrivés rapidement et les étrangers ont fui», a raconté à l'AFP le porte-parole chebab, Abdulaziz Abu Musab.

«J'ai été réveillé par le bruit d'un hélicoptère tournant autour du quartier et quelques minutes plus tard, des coups de feu ont éclaté et duré près de 10 minutes», a raconté un témoin sous couvert d'anonymat. «Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé, mais c'était une attaque organisée visant une maison où se trouvaient des commandants shebab». «Ce matin, on ne peut pas s'approcher du lieu de l'attaque, des shebab lourdement armés ont bouclé la zone», a indiqué un autre habitant.

Cette attaque américaine intervient deux semaines après la sanglante prise d'otages du centre commercial Westgate de Nairobi, au Kenya, revendiquée par les Chebab.

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5 octobre 2013 6 05 /10 /octobre /2013 10:45
source BBC Africa

source BBC Africa

05/10/2013 - 09:00 JDD

 

Des forces spéciales étrangères ont attaqué dans la nuit de vendredi à samedi une importante base des islamistes shebab dans le port somalien de Barawe, dans le sud, a annoncé un responsable shebab local, affirmant que l'attaque avait échoué.

 

"Les ennemis d'Allah ont encore essayé de prendre par surprise les commandants moudjahidines dans une attaque tard dans la nuit, en utilisant un hélicoptère militaire, mais on leur a infligé une leçon et ils ont échoué", a déclaré le responsable shebab, Mohamed Abu Suleiman.

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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 07:45
Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne

03/10/2013 Sources : EMA

 

Du 26 aout au 20 septembre 2013, le groupement terre de la force Epervier a conduit quatre détachements d’instruction opérationnelle (DIO) au profit d’une vingtaine d’instructeurs de l’armée nationale tchadienne (ANT), du grade de sergent à celui de capitaine.

 

Le détachement français, armé par 1er régiment de Spahis (1er RS) et le 1er régiment de Tirailleurs (1er RTir), a dispensé une formation tactique portant sur la pédagogie militaire, la topographie, le combat d’infanterie et sur le combat des blindés. Ces formations se sont déroulées sur le camp bâti du Groupement des écoles militaires interarmées (GEMIA) et sur un terrain de manœuvre des écoles. Le programme s’est étalé sur 4 semaines, marquées chacune par une dominante d’instruction.

 

La première semaine, les élèves du DIO ont reçu une formation sur les techniques et attitudes militaires pédagogiques. L’objectif était de leur donner des bases suffisantes afin qu’ils soient en mesure de conduire eux-mêmes une séance d’instruction.

 

La deuxième semaine a été consacrée à des cours de topographie. Après un enchaînement de cours théoriques sur la lecture de cartes, l’utilisation de matériels topographiques (boussole, jumelle, équerres de report de points, GPS…), les stagiaires ont restitué leurs apprentissages au cours d’une course d’orientation.

 

Le programme de la troisième semaine est centré sur les actes réflexes et les actes élémentaires du combattant: présentation de la section d'infanterie (son organisation et son articulation), présentation des missions offensives et défensives de la section d'infanterie et une étude détaillée de la mission reconnaître un axe (progression à pied et en véhicule) / mettre en place un check-point (mise en place appui, couverture, groupe assaut). L’étude de cette mission a donné l’occasion de faire travailler les stagiaires à l’aide d’une caisse à sable, outil dont l’efficacité n’est plus à démontrer à l’instruction comme en opérations.

 

Le cycle de formation s’est achevé par une semaine entièrement consacrée au combat en engins blindés que les stagiaires ont achevé la formation. Cette séquence a permis de revenir sur les actes élémentaires, les missions offensives et défensives, le stationnement et la sauvegarde du peloton blindé ont été revus. Un exercice individuel de synthèse en caisse à sable a clôturé le stage.

 

Chaque année, la force Epervier organise des détachements d’instruction opérationnelle au profit des militaires de l’armée nationale tchadienne, afin de transmettre leurs savoirs-faire. Ces formations, qui se déroulent dans le cadre des accords de coopération militaire entre la France et le Tchad, sont l’occasion de partages d’expérience et d’échanges particulièrement instructifs pour les deux armées.

Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne
Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne
Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne
Tchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienneTchad : le groupement Terre forme les instructeurs de l’armée tchadienne
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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 12:45
Sagem Défense Sécurité va investir 5 millions d’euros dans une nouvelle usine au Maroc

02 octobre 2013 Par PIERRE-OLIVIER ROUAUD - Usinenouvelle.com

 

La filiale de Safran, Sagem Défense Sécurité s’implante au Maroc près de Casablanca pour y produire des composants pour actionneurs et équipements d'avionique. Avec 150 emplois à la clé.

 

L’annonce en a été faite lors de l’inauguration par le roi Mohammed VI de la zone franche Midparc à Nouaceur, près de l’aéroport de Casablanca.

 

Sagem Défense Sécurité, filiale du groupe Safran va implanter une nouvelle usine, sa première au Maroc, à Nouaceur.

 

Celle-ci ne devrait toutefois pas se situer sur la nouvelle zone franche mais sur la zone industrielle Aeropôle toute proche.

 

Ce projet a fait l’objet d’une convention avec l’État marocain ce qui lui ouvre droit aux aides à l’investissement du Fonds Hassan II qui prendra en charge une part non précisée de l’investissement.

 

D’une surface de 4 000 m², l'usine doit employer environ 150 salariés à l’horizon 2015. L’investissement prévu est de 5 millions d’euros (56 millions de dirhams) sur la période 2013-2014.

 

Selon un communiqué du groupe "Sagem Maroc sera implantée début octobre 2013 sur un site provisoire pendant la durée des travaux. (…) Le site définitif sera opérationnel en septembre 2014".

 

Sagem est la marque commerciale de la société Sagem Défense Sécurité, spécialisée dans l'optronique, l'avionique, l'électronique et les logiciels pour les marchés civils et de défense. La société emploie 7 500 salariés en Europe, Asie du Sud-est et Amérique du Nord.

 

"vecteur de compétitivité"

 

La société Sagem Maroc, filiale à 100 % de Sagem, sera spécialisée dans le montage d’équipements mécaniques et électriques aéronautiques et inclura des activités de montage aujourd’hui sous-traités.

 

Ce projet assure Sagem est un "vecteur de compétitivité" et participe "à la modernisation de l’outil industriel de Sagem qui prévoit également une nouvelle usine en France à Buchelay, près de Mantes (Yvelines, NDLR)".

 

Selon le groupe, ce développement industriel vise à "pérenniser en France l’activité de pièces mécaniques critiques tout en dotant Sagem d’outils de production au plus haut niveau destinés à mieux répondre aux exigences de compétitivité du marché mondial de l’aéronautique civile".

 

En clair il s'agit là de l'application du concept de "co-localisation" cher aux pouvoirs publics marocains.

 

En tout cas, cette future usine va conforter un peu plus la montée progressive de l'industrie aéronautique au Maroc dont Safran fut un des groupes pionniers. Celle-ci a vu son activité bondir de 17% en 2012 selon le GIMAS (Groupement des industries marocaines de l'aéronautique et du spatial) pour atteindre un volume d'exportation d'environ 570 millions d'euros (6,6 milliards de dirhams).

 

 

 

Une présence renforcée

Safran s’est fortement développé au Maroc ces dernières années. Ses opérations y comptent : Labinal (cables) àTemera, Aircelle (nacelles) et Matis (JV Boeing / Labinal) à Nouaceur, Morpho (sécurité) et Safran Engineering Services (bureau d’étude) à Casablanca. Hamid Benbrahim El Andaloussi, délégué général de Safran au Maroc est par ailleurs président du GIMAS. Sagem se présente comme le n°1 européen et n°3 mondial des systèmes de navigation inertielle pour les applications aéronautiques, marines et terrestres, ainsi que le n° 1 mondial des commandes de vol pour hélicoptères et n° 1 européen des systèmes optroniques et des systèmes de drones tactiques.

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