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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 12:45
Casa CN 235 du "Ouessan"

Casa CN 235 du "Ouessan"

02/10/2013 armée de l'air

 

Du 9 au 11 septembre 2013, un équipage de Casa CN235 a participé à l’exercice M’Wiri du 6e bataillon d’infanterie de Marine (BIMa), au Gabon.

 

Cet exercice s’articulait en plusieurs phases. Dans la phase initiale, une base opérationnelle aéroportée (BOAP) a été mise en place sur l’aéroport de Lambaréné, au sud de Libreville. Ces installations ont pu accueillir le centre d’opérations du 6e BIMa, responsable de la conduite de l’exercice.

 

La phase relative à l’exercice a permis de mettre en œuvre la plupart des modes d’action du Casa utilisables dans le cadre d’une opération aéroportée : largage de personnel, poser d’assaut, avitaillement d’hélicoptères, permettant ainsi le maintien en condition opérationnelle et la préparation au combat de l’équipage.

 

À l’instar des équipages d’hélicoptères AS555 Fennec, les équipages de CN 235 en mission au Gabon sont insérés, pour la durée de leur mandat, dans le dispositif des forces françaises au Gabon (FFG) au sein de l’escadron de transport 55 « Ouessant », stationné sur le détachement « air » 470 de Libreville.

 

La participation de l’escadron de transport « Ouessant » à ce type d’exercice permet de favoriser le travail en milieu interarmées, tout en contribuant à l’entraînement des équipages de l’armée de l’air détachés à Libreville.

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:45
Mali : retour sur l'opération Serval avec le général Barrera

01.10.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Le général Bernard Barrera, ancien patron de la 3e brigade mécanisée de Clermont-Ferrand, désormais directeur-adjoint de la DICOD, est revenu lundi, à l'invitation de l'Association des journalistes de défense (AJD), sur l'opération Serval, dont il a commandé la composante terrestre du 21 janvier à la début mai.

 

Un RETEX (retour d'expérience) épique d'une opération qui marque le soldat pour longtemps...

 

La préparation

 

" A la brigade, on savait que nous serions d'alerte Guépard début 2013 et qu'une fenêtre de projection majeure existait avec le Mali. On s'est donc entraîné dessus pendant un an et demi. L'Afghanistan, on savait faire. Là, il fallait se préparer à quelque chose de très différent avec de grandes élongations. La Kapisa et la Surobi, c'était tout petit. On savait qu'il faudrait jouer la subsidiarité, l'interarmes et l'interarmées. On a habitué les chefs de corps et les capitaines à se débrouiller seuls et ça nous a énormément servi. "

 

La mission

 

" La mission politique était claire et je peux vous dire que c'est un vrai régal pour un militaire. Libérer le pays et détruire les terroristes avec acceptation des pertes dans une campagne à risques.

 

Il fallait prendre Tombouctou. Ça résonne aux oreilles des gens depuis René Caillé (premier occidental à Tombouctou en 1828). Nous sommes montés à Bamako, pas par la route la plus facile ou dépendante des bacs mais par un grand raid à l'ouest de 1 000 km. C'était un peu l'axe Joffre en 1894... "

 

Les clés du succès

 

" Un bon entraînement, bien sûr, mais la brigade était surtout animée par un esprit de victoire. On y allait pour leur casser la figure. Avec tous ces gens avec leurs drapeaux français sur le bord de la route, c'était un peu la libération de la France. Ce n'était pas une guerre religieuse, une croisade, mais il s'agissait de libérer un pays.

 

Nous avons mis le paquet sur les appuis, l'aviation, les hélicos qui ont parfois sauvé la vie des hommes, la surprise dans la manœuvre. On a fait preuve d'imagination en allant plus vite et plus loin qu'eux. Ce fut une très belle opération car on ne s'est pas bridé. Et voilà, le soldat français a gagné car c'est un soldat très rustique dans ces très grandes chaleurs. Les hommes de l'ombre de l'état-major ont été aussi les artisans de la victoire.

 

Les armées de Terre et de l'Air, ça fait vingt ans qu'elles font la guerre, dans les Balkans, en Afrique, en Afghanistan. Même s'il y avait des jeunes, ils savaient combattre. "

 

Un grand moment de solitude

 

" J'ai connu un grand moment de solitude le 26 février quand on a attaqué la vallée d'Ametettaï. Les Tchadiens venaient de perdre 26 hommes quatre jours plus tôt. On se demandait " sur quoi je vais tomber ? " On a attendu deux canons Caesar de Gao qui sont arrivés à 6 h à Tessalit. A 7 h, on attaquait. A 8 h, les Caesar tiraient. Les légionnaires (2e REP) étaient, eux partis à pied, à 4 h. Je me suis dit : " Les ordres sont donnés. Maintenant, je croise les doigts. "

 

On était prêt à plusieurs dizaines de morts car on craignait une vallée fermée. Eux sur des positions solides et nous avec le ballet des hélicos et des blessés. C'est pour ça que je voulais prendre les puits en moins d'une semaine. En plus, nos soldats étaient en limite physique. Si ça tardait, ils allaient s'écrouler.

 

En face, il y avait des trous. Ce n'était pas Verdun mais bien installé. On ne pouvait les laisser gagner une bataille psychologique : battre l'armée française. Finalement, le 1er ou le 2 mars, ils craquaient partout. On avait gagné. "

 

Les otages français

 

" Les otages, c'est y penser toujours, en parler jamais. Nous avons toujours essayé de les trouver. On continue. "

 

Les adversaires

 

" On s'est souvent demandé au début s'ils n'avaient pas fui. Il est difficile de faire une évaluation des pertes adverses, plusieurs centaines, de 600 à mille. Au nord, il y avait surtout des gens de la bande nord sahélienne ou extérieurs. Nous avons retrouvé des passeports égyptiens, canadiens... C'était un peu le Woodstock du terrorisme. On a découvert un site prêt à installer une base terroriste avec fabrications de bombes, de détonateurs, des ordinateurs... Plus au sud à Gao, nous avons rencontré des Mauritaniens, des gens provenant d'ethnies noires ou arabes, sous le contrôle du MUJAO. Au nord, les petits mercenaires payés par AQMI sont repartis chez eux rapidement.

 

C'était une zone grise en fait avec des groupes terroristes et trafiquants. Au nord, les hommes, à l'est, la drogue et les cigarettes. Ce n'était absolument pas une guerre religieuse. Ce sont des troupes courageuses mais pas valeureuses. Nous ne partageons pas les mêmes valeurs.

 

En Afghanistan, on nous tirait de loin comme des lapins. Là, ils venaient sur nous. Le 92e RI a eu une opération au contact à 800 m au début et ça s'est fini à 10 m au pistolet. Ils se sacrifaient. C'est pour ça que je disais qu'il fallait aller au pas de la légion, 1 km par jour, pas plus mais détruisez-les tous, ils cherchent l'imbrication. "

 

Les enfants soldats

 

" On ne s'y attendait pas. Pour nous, il n'y avait que des jihadistes aguerris. On aurait dû avoir la puce à l'oreille quand des bergers nous disaient qu'on avait volé leurs enfants. Je ne connais pas d'exemples de soldats français ayant tiré sur un enfant soldat mais ça s'est parfois joué à une seconde. Nous avons trouvé des enfants morts dans des bombardements ou blessés par des éclats. Ceux-ci, nous les avons tous sauvés. "

 

Les Touaregs

 

" Nous avons profité des services de guides maliens dès le début février. C'étaient des Touaregs, des gens issus d'une minorité loyale à Bamako. On ne voulait surtout pas favoriser une guerre ethnique. Depuis, ça a un peu évolué. Les MNLA, on passait devant, on les voyait. Mais pour nous, le MNLA, c'était ni ami ni ennemi. "

 

Les armes ennemies

 

" Beaucoup d'armes venaient des stocks de l'armée malienne, pris lors des mois précédents, quelques munitions venant de Libye. Nous avons trouvé également des pièces d'artillerie, des mortiers mais ils ne savaient pas s'en servir. Nous avions peur de tomber sur de l'antiaérien mais non, ce sont des combattants légers. "

 

L'influence

 

" Nous avons touché la population en rétablissant rapidement, à Gao, à Tessalit, les relais GSM coupés car la population était favorable aux armées malienne et française. Nous avons relancé des radios locales maliennes pour expliquer notre action. Nous avons eu en retour une foule de renseignements par des Maliens courageux.

 

J'ai fait aussi monter en première ligne dans la vallée d'Ametettaï une équipe avec des hauts-parleurs. Je leur passais des messages pour qu'ils se rendent. Bon, on n'a pas eu une foule de gens. Beaucoup ont fui par le sud mais les enfants soldats n'ont pas résisté.

 

L'armée malienne

 

" Nous avons eu très souvent des FAMA avec nous. On les mettait en tête et je peux vous dire qu'ils fonçaient. Des généraux nous disaient qu'au contact des Français, ils étaient galvanisés. On a souvent une mauvaise perception mais il n'y a pas que des bataillons formés par l'Union européenne dans l'armée malienne. "

 

Les forces africaines

 

" Je n'ai pas trouvé que la force africaine se soit constituée lentement. Fin mars, début avril, la MISMA devenue MINUSMA a commencé à nous remplacer. Les Tchadiens ont été très courageux dans le nord avec une tactique de rezzou. On entendait à la radio les jihadistes. Nous c'était " les chiens " ; les Tchadiens, c'était " les mouches ". Ça résume. "

 

La suite

 

" La guerre n'est pas finie, on le sait. Les attentats récents à Tombouctou ou Kidal ne sont pas des surprises. Les jihadistes ont pris une raclée mais il reste des éléments qui vont tenter de mener des combats asymétriques à forte résonance médiatique. C'est pour ça que la France va laisser une force de réaction rapide, que la force africaine est déployée et que l'Europe mène la formation de bataillons maliens. Il y a encore des explosions et il y en aura encore mais ça n'a rien à voir avec une zone complètement coupée. "

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:45
MINUSMA màj 1er juillet 2013

MINUSMA màj 1er juillet 2013

01 octobre 2013 Par RFI

 

L'ONU devrait débloquer dans les prochains jours les fonds destinés à rembourser les pays contributeurs de troupes pour la Minusma, la Mission de maintien de la paix de l'ONU au Mali. Il y a une quinzaine de jours une centaine de militaires tchadiens avaient quitté leur position de Tessalit pour rejoindre Gao en signe de protestation contre le non-paiement de primes liés à la participation à cette opération, mais aussi à l'absence de relèves. Depuis, ils sont rentrés chez eux. Le président tchadien Idriss Deby avait pointé du doigt la responsabilité de l'ONU dans cette affaire, appelant la Minusma à assumer ses responsabilités. Comment et par qui ces soldats doivent-ils être payés ? Eléments de réponse.

 

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 11:45
MQ-1 Predator armed with an AGM-114 Hellfire missile - photo USAF

MQ-1 Predator armed with an AGM-114 Hellfire missile - photo USAF

01 octobre 2013 Par Romain Mielcarek - RFI

 

Courant septembre 2013, les drones américains ont dû mettre fin à leurs vols depuis Camp Lemonnier, à Djibouti. Après une série de crash, le Pentagone a dû se résigner à déménager ces engins un peu plus au sud, pour pouvoir continuer de mener des raids depuis cette position où Washington prévoit encore d'investir un milliard de dollars.

 

À l'aéroport international d'Ambouli, à Djibouti, les passagers des vols civils ont toujours la surprise de voir, par les hublots, les avions militaires stationnés à proximité de la piste. Locataires de structures sur place, les Français, les Japonais, mais surtout les Américains déploient depuis ce micro-Etat au cœur de la Corne de l'Afrique des moyens stratégiques. Ces derniers opèrent depuis Camp Lemonnier, un important détachement de transport aérien, d'avions de combat et de drones armés.

 

Les célèbres Predator de l'aviation américaine mènent depuis 2011 jusqu'à 16 vols de drones par jour. La demi-douzaine d'engins sans pilote effectue des missions de renseignement ou de bombardement vers l'ensemble de la Corne de l'Afrique, ainsi que vers le golfe Arabo-Persique. Leurs cibles : les combattants d'al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) au nord, et les shebabs somaliens à l'est.

 

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 17:45
Le génie militaire au Mali : être sapeur, un socle commun 3/4

Le génie militaire au Mali : être sapeur, un socle commun - Crédits : J. Peschel/ EMA / Marine Nationale

 

01/10/2013 Sources : EMA Com

 

Pour la première fois, l’armée française expérimente sur un théâtre d’opérations une nouvelle façon de coordonner les moyens du génie militaire. Ce nouveau concept est basé sur un format OTAN et conçu sans considération de composante ou d’armée. L’idée est de rassembler l’ensemble des activités « génie », depuis l’appui direct au combat terrestre jusqu’à l’aide au stationnement d’une force interarmées. Troisième volet.

 

Sapeurs, une base commune

 

Lors de leur réunion hebdomadaire, les acteurs des trois composantes (SID, Terre, génie de l’air) planifient l’emploi de leurs moyens. Quelques exemples…

 

« Parmi les chantiers significatifs réalisés sur la PfOD, je citerais les travaux de terrassement qui ont permis de mettre hors d’eau des installations sensibles en vue de la saison des pluies. » explique le chef de bataillon Thomas.

 

À Kidal, cette coopération s’est concrétisée pour la réhabilitation des check-points de la MINUSMA. Grâce à sa capacité de projection aérotransportable, le détachement du 25e RGA était le seul à disposer là-bas de moyens lourds. Au total, 7 check-points ont été réhabilités.

 

La destruction d’un bâtiment en ruines sur la zone aéroportuaire de Gao, afin de sécuriser la future plateforme dédiée aux aéronefs de la Force, est un autre exemple de la coordination des moyens.

 

« On s’adapte, on travaille au profit du site en particulier et du génie en général. On reste des sapeurs ! » confie le capitaine Florian. Et au chef de bataillon Jean-François de poursuivre : « On s’aperçoit que sans les uns et les autres, aucun de nous ne pourrait remplir sa mission à 100%. »

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1 octobre 2013 2 01 /10 /octobre /2013 11:50
EUNAVFOR - Counter Piracy Newsletter September

01.10.2013 EU NAVFOR Public Information Office
 

ESPS Meteoro Enhances Understanding Of Local Sea Area With 23 Friendly Approaches In 3 Days

EU Naval Force Warship ESPS Meteoro has recently completed a busy period of Friendly Approaches meeting 23 dhows and skiffs in just 3 days. During these approaches the boat crews received information about the movements of maritime traffic in the area and strengthened relationships with local seafarers. The understanding between the maritime community in the area of operations is key to EU Naval Forces ability to conduct counter-piracy operations.

 

European Union and Seychelles Jointly Carry Out Search And Rescue Exercise

On 26 September, the Seychelles Peoples Defence Force, Coast Guard and Air Force, together with the EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta and EUCAP Nestor, carried out a search and rescue exercise in Seychelles waters.

 

German EU Naval Force Frigate FGS Niedersachsen Fosters Relations With Regional Seafarers

To deter and disrupt piracy off the Horn of Africa is one of the main tasks of the EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta. To help strengthen mutual understanding and trust between the EU Naval Force and local seafarers, as well as obtain first hand information about possible piracy incidents in the area, EU Naval Force ships will sometimes make ‘friendly approaches’ to fishing and cargo dhows and speak to the masters and crew.

 

German EU Naval Force Frigate FGS Niedersachsen Provides Medical Emergency Assistance To Merchant Vessel

Earlier this week the German frigate FGS Niedersachsen, deployed with the EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta received an emergency call from the Italian merchant vessel MV Jolly Perla. A crew member had acute heart problems and needed immediate medical assistance.

 

German Sailors On Board FGS Niedersachsen Have Their Election Voting Papers Parachuted In Whilst On Counter Piracy Patrol Off The Somali Coast

On Wednesday 11 September, German frigate FGS Niedersachsen received a special kind of air mail, when a Spanish Maritime Patrol Aircraft parachuted in voting papers for 20 sailors on board for the forthcoming parliamentary elections in Germany.

 

EU Naval Force Counter Piracy Warship ESPS Meteoro Embarks Unmanned Aerial Vehicle

On Tuesday 10 September, EU Naval Force (EU NAVFOR) Spanish warship ESPS Meteoro embarked a Skeldar V-200 Reconnaissance Unmanned Aerial Vehicle (UAV) in the port of Djibouti.

 

Frigate Niedersachsen Conducts Medical Evacuation To Oman

On Saturday 7 September, two members of the EU Naval Force (EU NAVFOR) warship FGS Niedersachsen were evacuated due to medical reasons to a hospital in Salalah, Oman, The ship had been conducting counter piracy operations in the Gulf of Aden off the coast of Somalia.

 

EU Naval Force Warship ESPS Meteoro Gives Assistance To A Stricken Dhow

On Thursday 5 September, Spanish warship ESPS Meteoro, which is part of the European Union’s counter piracy Naval Force operating off the Horn of Africa, gave assistance to a Yemeni dhow, which had suffered steerage difficulties, with a faulty rudder.

 

European Union And Somalia Join Hands In Maritime Security Partnership

On 4 September 2013, off the coast of Mogadishu, the EU Naval Force (EU NAVFOR) Atalanta hosted the President of Somalia, Hassan Sheikh Mohamud, on board the Dutch EU NAVFOR flagship, HNLMS Johan de Witt. The President, his Ministers and security commanders met with EU Special Envoy to Somalia, Michele Cervone d’Urso, the EU Naval Force Operation Commander, Rear Admiral Bob Tarrant and Head of Mission of EU Capacity Building Mission (EUCAP) Nestor, Etienne de Poncins. It was discussed how the different EU instruments can together with other international partners support the implementation of the Maritime Resource and Security Strategy.

 

EU NAVFOR Force Commander Visits German Frigate FGS Niedersachsen

On Friday 30 August, Commodore Peter Lenselink and members of his staff visited German frigate FGS Niedersachsen, which is currently part of the EU’s counter piracy task force off the coast of Somalia.


EU NAVFOR ATALANTA
EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia - Operation Atalanta is part of the EU's comprehensive approach to tackle symptoms and root causes of piracy off the coast of Somalia and the EU Strategic Framework for the Horn of Africa adopted in November 2011.

EU NAVFOR conducts anti-piracy operations off the coast of Somalia and the Indian Ocean and is responsible for the protection of World Food Programme (WFP) shipping carrying humanitarian aid to the people of Somalia and Horn of Africa as well as the logistic shippings supporting the African Union troops conducting Peace Support Operations in Somalia (AMISOM). Additionally, Operation Atalanta contributes to the monitoring of fishing activity off the coast of Somalia.

For more information, please visit our website www.eunavfor.eu.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 17:45
Le génie militaire au Mali : être sapeur, un socle commun 2/4

30/09/2013 Armée de Terre

 

Pour la première, l’armée française expérimente fois sur un théâtre d’opérations une nouvelle façon de coordonner les moyens du génie militaire. Ce nouveau concept est basé sur un format OTAN et conçu sans considération de composante ou d’armée. L’idée est de rassembler l’ensemble des activités « génie », depuis l’appui direct au combat terrestre jusqu’à l’aide au stationnement d’une force interarmées. Deuxième volet.

 

Coordonner les moyens : de l’aide au déploiement d’urgence à l’appui au stationnement

 

Sur la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao, où se trouve déployée la brigade interarmes Serval, la mission de coordination des moyens du génie militaire est confiée au chef de bataillon Thomas.

 

"Pour l’appui au déploiement, le génie de niveau brigade assure l’aide au déploiement d’urgence. Il s’agit de permettre aux troupes combattantes de s’installer et de tenir sur le terrain en toute sécurité. Quand la force s’installe au-delà d’un seul mandat, on bascule sur l’appui au stationnement, et là, c’est le SID qui prend le relais " explique le chef de bataillon Thomas. " Habituellement, les différentes chaînesdu génie agissent chacune dans leur domaine de compétence et de manière indépendante. Or, les plateformes Désert relais (PfDR) de Kidal et Tessalit sont toujours dans la phase d’aide au déploiement, or à Gao, on est entre la phase d’aide au déploiement d’urgence et celle de l’appui au stationnement. C’est pour cela qu’il a fallu se coordonner entre le SID, le génie de l’air et la composante terrestre " poursuit-il.

 

À Gao, le peu de main d’œuvre locale qualifiée et les moyens contraints de la force en engins du génie ont favorisé une telle coopération.

 

Pour le capitaine Florian, commandant le détachement du 25e RGA, cela allait de soi : "Notre mission première est le maintien en condition opérationnelle des pistes aéronautiques. Mais on a le temps et les moyens de travailler au profit du génie de manière générale. Sur Gao, on va faire 15% de travaux sur la plateforme aéronautique et 85% d’aide au déploiement. On a cherché le compromis. Pour nous, c’est un retour aux fondamentaux de notre métier ".

 

Lexique

PfOD : plateforme opérationnelle désert

SID : service d’infrastructure de la défense

DGAD : détachement du génie d’aide au déploiement

PfDR : plateformes désert relais

 

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 16:45
"Une noble cause" au Congo

30 sept. 2013 belgiandefence

 

"Une noble cause". C'est en ces termes que le colonel Toto Somo décrit le travail de nos para-commandos à Kindu au Congo. En tant que commandant du Bataillon congolais 323, il observe tous les jours les Belges transformer des recrues en commandos. Sous une chaleur tropicale de 50 degrés, ils leur apprennent à franchir les obstacles tant sur terre qu'en milieu aquatique. Cette histoire belgo-congolaise est faite de dévouement et de patience.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 16:45
"EU support to UN and AU Peacekeeping Operations" - SEDE

30.09.2013 SEDE
 

On 25 September the SEDE subcommittee held a public hearing on "EU support to United Nations and African Union Peacekeeping Operations" with experts and academics, in view of the upcoming report on the subject.
 
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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 13:45
Chaos en Centrafrique

30 Septembre 2013 Par valeursactuelles.com

 

Afrique. Autoproclamé président depuis sa prise du pouvoir, en mars dernier, Michel Djotodia n’arrive plus à faire régner l’ordre.

 

Son pays est déchiré par des rébellions pseudo-politiques — du simple grand banditisme. La population en est la première victime. Après le Mali, la Centrafrique devient donc le dossier prioritaire de la France en Afrique. Ce 24 septembre, à New York, François Hollande espérait convaincre l’Onu de la nécessité d’une “opération de maintien de la paix”. Près de 300 soldats français supplémentaires sont prêts à être projetés à Bangui.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 12:45
FAZSOI : interception de deux bâtiments par le Nivôse

30/09/2013 Sources : EMA

 

Le 9 septembre 2013, la frégate de surveillance Nivôse des forces armées en zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) a intercepté deux bâtiments dans la zone économique exclusive (ZEE) d’Europa, une des îles éparses françaises du canal du Mozambique.

 

De retour de l’exercice « OXIDE 2013 » mené du 30 août au 6 septembre 2013 avec les marines sud-africaine et mozambicaine, la frégate a détecté deux bâtiments évoluant dans la ZEE sans autorisation des autorités françaises. Un navire de recherche scientifique battant pavillon singapourien, le Pacific Falcon effectuait des sondages sismiques à des fins de prospection pétrolière, le second, le Storm West, un chalutier battant pavillon norvégien, assurait la sécurité du plan d’eau.

 

Le bâtiment de sondage a été intercepté et l’équipe de visite du Nivôse a procédé à son inspection. Les deux navires se sont vu intimer l’ordre de cesser toute activité de prospection et de quitter au plus vite et par le plus court chemin la ZEE française du canal du Mozambique. Les bâtiments ont immédiatement exécuté l’ordre, sous la surveillance ostensible et ferme du Nivôse.

 

L’équipe de visite, hélitreuillée en fin d’après-midi sur le Pacific Falcon, a rapporté à bord du Nivôse des éléments qui permettront au délégué du gouvernement pour l’action de l’Etat en mer, le Préfet de la Réunion, de poursuivre les démarches administratives à l’encontre de ces navires. Au cours du contrôle, le capitaine du navire n’a pas été en mesure de présenter, les titres l’autorisant à effectuer des travaux de recherche par réflexion sismique « au large des côtes mozambicaines ».

 

Les FAZSOI ont pour mission de protéger le territoire national, les installations stratégiques et contribuer au maintien de la sécurité ; d’assurer la prévention et la préservation des intérêts de la France dans la zone de responsabilité contre toute forme d’agression extérieure ; de soutenir l’action de l’Etat et contribuer aux conditions de stabilité et de développement des collectivités territoriales par la mise en œuvre de moyens militaires ;  d’affirmer la souveraineté française. En cas de crise, elles sont en mesure de conduire ou participer à une opération militaire et/ou de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophes naturelles).

FAZSOI : interception de deux bâtiments par le Nivôse
FAZSOI : interception de deux bâtiments par le Nivôse
FAZSOI : interception de deux bâtiments par le Nivôse
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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 11:45
Départ du bataillon « Elou »

28 septembre 2013 eutmmali.eu

 

Samedi 28 septembre 2013, le bataillon malien « Elou » a quitté le camp de Koulikoro en vue de son déploiement au Nord du Mali, à l’issue de ses 10 semaines de formation par la Mission européenne d’entraînement au Mali (EUTM Mali). Fort de 700 hommes et de 60 véhicules, le bataillon Elou, qui doit rejoindre dans un premier temps la ville de Gao, sera désormais accompagné par un détachement d’assistance opérationnelle (DAO) français appartenant à la force SERVAL.

 

De retour sur le camp de Koulikoro le 25 septembre, les soldats du bataillon Elou se sont vus remettre leur insigne de brevet de fin de formation par les instructeurs européens d’EUTM Mali le vendredi 27 septembre. La mission EUTM Mali s’apprête maintenant à accueillir sur le camp de Koulikoro le troisième bataillon malien, dont la formation débutera au début du mois d’octobre. Depuis le 16 septembre, 25 officiers de ce bataillon suivent un stage de formation préliminaire sur le camp de Koulikoro.

 

 Departure of “Elou” battalion

 

 Saturday, 28th September 2013, the Malian battalion « Elou » left Koulikoro training camp to be deployed in northern Mali, after 10 weeks of training received by European Union Training Mission in Mali (EUTM Mali). With 700 men and 60 vehicles, the battalion Elou, which will be first deployed in the city of Gao, will be accompanied by a French detachment of operational assistance (DAO) of the Serval.

 

Back to Koulikoro training camp on September 25th, the soldiers of the Elou battalion received the badges symbolizing the successful completion of their training by EUTM Mali European instructors on Friday, September 27th. EUTM Mali is now preparing to host the 3rd Malian battalion, which training will begin in early October. Since September 16th, 25 officers of this battalion are following a basic training course in Koulikoro training camp.

Départ du bataillon « Elou »
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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 07:45
Des hélicos privés pour l'opération US Observant Compass (traque de Joseph Kony)

29.09.2013 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense

 

L'opération Observant Compass, on l'avait un peu oubliée... Lancée en 2011, cette opération américaine d'assistance aux forces régionales ougandaises, congolaises, centrafricaines et sud-soudanaises devait permettre la capture de Joseph Kony, le chef de la LRA. Kony court toujours et Observant Compass pourrait bien se poursuivre jusqu'en 2015 selon un appel d'offres lancé par le Pentagone il y a quelques jours.

 

Pour en savoir un peu plus sur Observant Compass, cliquer ici (un dossier de l'Africom) ou encore ici.

 

L'appel d'offre (AFRICOM Dedicated Rotary Wing Services Solicitation Number: htc711-13-r-r017) concerne la fourniture d'hélicoptères de transport dont deux devront être disponibles à tout moment.

 

Il s'agit d'hélicoptères capable de transporter douze combattants équipés ("weighing 250 pounds each to include their personnel protective gear to include their weapons with basic ammo load") et du fret dans la carlingue ou sous hélingue (l'appel d'offres précise que "Each aircraft must be able to carry 3000 pounds of internal cargo. The internal cargo may be any combination of personnel and cargo not to exceed 3000 pounds for each aircraft. 1.2.5.1. The Contractor shall have the ability to conduct re-supply while at a hover, - i.e. pushing out a small pallet or large bag (24”x36”x42”; about 500lbs) consisting of supplies and equipment. Contractor shall have the ability to conduct sling load re-supply").

 

Les hélicoptères, dont 20% des missions auront lieu de nuit, effectueront 150 heures de vol par mois; ils seront basés à Obo (RCA) mais ils pourront aussi se poser et se ravitailler à "Djema (RCA), Nzara (Sud Soudan), et Dungu (Ouganda)" (voir la carte ci-dessous):

observant-compass-lra-map-2.jpg

Les équipages devront être de nationalité US, habilités Défense. Quant aux hélicos, ils seront de péférence peints en blanc (mais sans marquage UN), comme les Puma actuellement mis en oeuvre par AAR Corp et Evergreen (lire mon dernier post à ce sujet en cliquant ici) au profit de l'US Navy. A moins que des Bell 212 ne suffisent...

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 07:45
Mali: échanges de tirs à Kidal

30 septembre, 2013 - 00:22 GMT BBC Afrique

 

Des militaires maliens et des rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) se sont affrontés à Kidal.

 

Le MNLA a affirmé que trois de ses hommes avaient été blessés lors de ces échanges de tirs dimanche soir dans cette ville du nord-est du Mali qu'il contrôle en partie.

 

La rebellion touareg a accusé l'armée d'avoir ouvert le feu en premier, l'accusant d'"actes de provocation".

 

"Des soldats maliens ont délibérément ouvert le feu sur une unité mobile du MNLA alors que celle-ci circulait dans le centre de Kidal", a déclaré le porte-parole du MNLA, Moussa Ag Attaher, dans un communiqué.

 

"Cette flagrante agression a poussé le reste de l'unité à riposter. Suite à ce grave incident, d'autres échanges de tirs ont eu lieu", a ajouté M. Ag Attaher.

 

Du côté des forces maliennes, l'on affirme que des soldats tenant un checkpoint au centre de Kidal avaient été pris dans des échanges de tirs.

 

Les militaires ont été attaqués, ils ont riposté et pris le dessus sur les assaillants et contrôlaient leurs positions dimanche soir, dit-on à l'état major de l'armée. Deux soldats auraient été légèrement blessés.

 

Le MNLA a repris le contrôle de Kidal en février après la débacle des islamistes forcés de quitter les principales villes du nord du Mali sous la pression des troupes françaises et africaines.

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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 07:45
Le Mali sous pression après de nouvelles attaques dans le Nord

30.09.2013 à 02h24 Le Monde.fr (AFP et Reuters)

 

Le Mali était sous forte pression sécuritaire, dimanche 29 septembre, après une escalade de violences dans le Nord. Deux civils ont été tués dans une attaque suicide à Tombouctou, et des soldats ont échangé des tirs avec des hommes armés à Kidal, chef-lieu du Nord partiellement sous contrôle du mouvement de rébellion touareg MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad).

Des militaires maliens ont affirmé y avoir été attaqués en fin d'après-midi, dimanche, par des hommes armés, sur lesquels ils ont réussi à prendre le dessus après deux heures d'échanges de tirs. Des militaires de l'opération française Serval et de la mission de l'ONU, la Minusma, sont venus en renfort, mais sans intervenir, selon un responsable du gouvernorat de Kidal.

Dimanche soir, le MNLA a toutefois accusé les soldats maliens d'"actes de provocation", et annoncé que trois de leurs hommes avaient été blessés dans les tirs. "Des soldats maliens ont délibérément ouvert le feu sur une unité mobile du MNLA alors que celle-ci circulait dans le centre de Kidal", "en tirant des rafales de mitraillettes", affirme le groupe. Selon lui, le chef de l'unité, qui figure parmi les blessés, était "descendu de son véhicule en levant les mains pour bien montrer que son unité n'était nullement dans une position de belligérance". "Cette flagrante agression a poussé le reste de l'unité à riposter", ajoute-t-il dans un communiqué publié sur son site Internet.

 

DIALOGUE SUSPENDU AVEC LE GOUVERNEMENT

Ces violences se sont déroulées non loin d'une banque où, deux jours auparavant, des militaires maliens avaient été visés par une attaque à la grenade, qui avait blessé deux soldats. Ils ont aussi été précédés, dans l'après-midi, d'une explosion, imputée dans un premier temps à un kamikaze qui aurait manipulé accidentellement sa ceinture explosive. Mais dimanche soir, le gouverneur de Kidal a infirmé ces informations, indiquant que l'explosion avait eu lieu "dans un magasin où se trouvaient des armes qui n'appartiennent pas à l'armée régulière", et avait fait un blessé grave.

Kidal est un fief du MNLA, le mouvement de rébellion touareg qui avait déclenché, en janvier 2012, une offensive contre l'armée malienne dans le Nord. Après l'intervention française, un an plus tard, le MNLA, qui avait été entre temps évincé du terrain par les djihadistes, a repris le contrôle de Kidal en février, y refusant la présence des armées et administrations maliennes. Jusqu'à la signature, en juin, d'un accord avec le gouvernement malien et deux autres groupes armés (un touareg, un arabe) ayant leurs bases dans le Nord.

Cet accord paraphé à Ouagadougou avait permis le cantonnement des hommes du MNLA et l'arrivée, début juillet, de soldats maliens, puis de l'administration. Mais le 26 septembre, les trois groupes armés signataires de l'accord ont annoncé qu'ils suspendaient leur participation aux discussions avec le gouvernement malien, l'accusant de ne pas respecter ses engagements. Les autorités maliennes ont assuré être toujours disposées au dialogue.

 

DEUX CIVILS TUÉS À TOMBOUCTOU

L'attaque la plus sanglante de ces trois derniers jours s'est toutefois produite samedi, à Tombouctou, ville du nord-ouest du Mali inscrite au patrimoine mondial de l'humanité. Quatre djihadistes à bord d'une voiture piégée ont attaqué un camp de l'armée malienne, tuant deux civils, en plus des quatre kamikazes, et blessant six soldats.

Il s'agit de la troisième attaque kamikaze de l'histoire de cette cité, après celles des 21 et 30 mars 2013. La cité avait été occupée plusieurs fois en 2012 par des groupes djihadistes, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui en ont été chassés fin janvier par des soldats français et africains.

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29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 18:45
Aqmi : un Algérien pour remplacer Abou Zeïd

27/09/2013 - 14:34 JDD

 

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a nommé un Algérien pour remplacer son compatriote Abdelhamid Abou Zeïd, un de ses chefs les plus radicaux, tué dans le nord du Mali lors d'une intervention militaire franco-africaine, a rapporté l'agence privée mauritanienne ANI.

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 12:45
Le Kenya était prévenu d'un risque élevé d'attaque

28/09/2013 Le Point.fr (AFP)

 

Israël avait notamment averti d'attaques possibles le gouvernement de Nairobi, mais "rien n'a été fait", déplore une source sécuritaire kényane.

 

Une semaine après le début du drame qui a coûté la vie à au moins 67 personnes, le gouvernement kényan est pointé du doigt pour son manque de vigilance. Selon des sources sécuritaires, il a été averti, notamment par Israël, d'un risque élevé d'attentat peu avant l'attaque contre le centre commercial Westgate de Nairobi. Des ministres kényans et les chefs des différents services de sécurité avaient reçu des informations de la part des principaux partenaires du Kenya en matière de sécurité, contenues dans un rapport des renseignements kényans, prévenant d'un projet d'attaque de grande ampleur courant septembre, ont précisé à l'AFP ces sources sécuritaires.

 

Parmi d'autres, "Israël avait prévenu d'attaques possibles contre ses intérêts économiques" au Kenya, mais "à part transmettre [le rapport des services kényans qui mentionnaient le danger] d'un bureau à l'autre, rien n'a été fait", a asséné une de ces sources sécuritaires. Depuis fin 2012, plusieurs autres rapports avaient déjà été transmis à la police et à l'armée, faisant état "de menaces sur des objectifs précis, y compris le Westgate", a précisé un autre responsable sécuritaire de haut rang sous le couvert de l'anonymat, "mais personne ne semblait les prendre au sérieux". "Personne ne peut dire qu'on n'avait pas été prévenu du risque d'attaque", a souligné ce haut responsable.

 

Des extraits du rapport des services kényans ont été publiés samedi par les principaux quotidiens du pays, le Nation, le Standard et le Star. Ce document contient des avertissements provenant d'Israël et "d'autres partenaires étrangers en matière de renseignement", selon ces sources, qui n'ont pas précisé quels autres pays avaient émis des avertissements. Outre Israël, les États-Unis et la Grande-Bretagne sont les principaux partenaires du Kenya en matière de sécurité. Selon le quotidien Nation, les ministères des Finances, de l'Intérieur, des Affaires étrangères et de la Défense, ainsi que le chef de l'armée, avaient notamment été avertis des menaces.

 

Le chef des renseignements auditionné lundi

 

"Ils ont été informés d'un risque élevé de terrorisme et de plans visant à lancer des attaques simultanées à Nairobi et Mombasa [sud-est] entre le 13 et le 20 septembre 2013", indique le rapport des renseignements kényans, cité par le quotidien. Le rapport ajoute que l'ambassade d'Israël, qui a des liens étroits avec le Kenya, notamment en matière sécuritaire, avait directement informé le gouvernement kényan des projets d'attaques contre des intérêts israéliens durant le mois de septembre, mois de vacances juives. Le Westgate est partiellement détenu par des capitaux israéliens et était depuis longtemps cité par les sociétés de sécurité comme une cible potentielle de groupes liés à al-Qaida. Les services israéliens jouent un rôle important dans l'enquête en cours sur l'attaque du Westgate.

 

Le chef des services de renseignements kényans, Michael Giganchi, doit être auditionné lundi par les parlementaires kényans, alors que l'opinion publique critique de plus en plus l'impréparation des autorités kényanes. Le 21 septembre, un commando armé a attaqué à l'arme automatique et à la grenade le luxueux centre commercial Westgate de Nairobi, tuant des employés et des clients et s'y retranchant avec des otages. Au moins 67 personnes ont péri au cours de l'attaque puis du siège qui a pris fin lundi, selon des sources sécuritaires. Les opérations militaires contre les assaillants ont été annoncées officiellement terminées mardi soir. Le carnage a été revendiqué par les insurgés islamistes somaliens shebabs, liés à al-Qaida, qui l'ont expliqué comme des représailles à la présence militaire du Kenya en Somalie.

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28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 11:45
Le génie militaire au Mali : être sapeur, un socle commun 1/4

Le génie militaire au Mali - Crédits : J. Peschel/EMA-Marine nationale

 

27/09/2013 Sources : EMA/Com

 

Pour la première fois sur un théâtre d’opérations, l’armée française expérimente une nouvelle façon de coordonner les moyens du génie militaire. Ce nouveau concept est basé sur un format OTAN et conçu sans considération de composante ou d’armée. L’idée est de rassembler l’ensemble des activités « génie », depuis l’appui direct au combat terrestre jusqu’à l’aide au stationnement d’une force interarmées. Premier volet.

 

340 sapeurs du génie militaire appuient la force Serval

 

« Appui au combat, travaux, aide au déploiement, eau et énergie, toutes les composantes du génie sont présentes au Mali. Les 340 acteurs du génie militaire sont issus de l’armée de Terre, du SID et du génie de l’air. Ils appuient la force dans de nombreux domaines : lutte contre les bombes artisanales, livraison d’eau potable et sanitaire ou fourniture d’énergie. Les sapeurs de l’air entretiennent les aérodromes du théâtre. Les légionnaires sapeurs de combat (dont 240 sont du 1er REG) sont en pointe dans la fouille et la recherche d’armement ou la destruction de munitions prises aux groupes armés terroristes », explique le lieutenant-colonel Charles, joint force engineer (JFE) de la force Serval. Depuis Bamako, le JFE propose l’emploi et l’organisation du génie sur tout le territoire.

 

Signe du besoin de sapeurs sur le terrain, été 2013, l’ensemble des régiments du génie était représenté sur le théâtre malien : 1er REG, 3e, 6e, 19e et 31e RG, le 17e RGP, le 25e RGA et un détachement du SID.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 16:45
Surge américain à Djibouti: les attributions/modifications de contrats se multiplient

27.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense


J'ai fait part dans un post de mercredi de l'attribution de contrats d'une valeur de 202 millions de dollars pour des travaux à réaliser au camp Lemonnier à Djibouti (cliquer ici pour lire ce post). Dans la dernière livraison d'annonces US, voici un avis daté de mercredi soir qui annonce un avenant à un contrat attribué à KBR. Avenant d'un montant de 12 millions de dollars, ce qui porte la valeur de ce contrat de "base operation support services" à 50 millions. 

Kellogg, Brown & Root Services Inc., Houston, Texas, is being awarded a $14,242,049 modification under a firm-fixed-price, indefinite-delivery/indefinite-quantity contract (N62470-13-D-3008), for the base operation support services at Camp Lemonnier, Djibouti and Manda Bay, Kenya. The work to be performed provides for public safety (security operations, emergency management, and fire/emergency services), air operations, ordnance, supply operations, laundry services, morale welfare and recreation, galley (food services), housing (Bachelor Quarters), facility support (facilities investment, janitorial services, grounds maintenance, pest control, refuse collection, and roads), utilities (electrical generation, wastewater treatment, and water operations), base support vehicles equipment, and environmental services. The total contract amount after award of this modification will be $50,125,684. Work will be performed in Djibouti, Africa, and is expected to be completed by June 2017. Fiscal 2013 operations and maintenance, Navy contract funds in the amount of $14,242,049 are being obligated on this award and will expire at the end of the current fiscal year. The Naval Facilities Engineering Command, Atlantic, Norfolk, Va., is the contracting activity.

775 millions de dollars en deux ans! Pour 2013, ce sont déjà quelque 343 millions de dollars de travaux qui ont été commandés (s'y ajoutent une partie d'un contrat de 179 millions de dollars passé en septembre dans le cadre du programme Saturn Arch de renseignement satellitaire). Pour 2012, ce sont au moins 432 millions de dollars de travaux, aménagements et équipements qui ont été dépensés pour le camp Lemonnier.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 16:45
France pushes for U.N. action on Central African Republic

26 September 2013 defenceWeb (Reuters)

 

France's foreign minister called on Wednesday for the U.N. Security Council to adopt a resolution next month to boost U.N. operations in the Central African Republic, which he said risked becoming a new Somalia if it did not get immediate support.

 

The landlocked, mineral-rich Central African Republic, or CAR, has slipped into chaos since northern Seleka rebels seized the capital, Bangui, and ousted President Francois Bozize in March. U.N. officials and rights groups say both sides may have committed war crimes.

 

French Foreign Minister Laurent Fabius co-hosted a meeting with the European Union and U.N. humanitarian affairs officials on Wednesday in an effort to raise awareness for a crisis that has struggled to galvanize international interest, shadowed by other conflicts such as the Syrian civil war, Reuters reports.

 

"CAR has become a lawless state and in a lawless state, the exactions increase and without any action it can become the refuge of all terrorists," Fabius told reporters, having earlier told delegates that radical Islamist groups were already operating in the country.

 

U.S. Ambassador to the United Nations Samantha Power told the meeting on the Central African Republic that the United States was "deeply alarmed" by the prospect of the country becoming a safe haven for violent extremists.

 

"The devastating events in Kenya the last few days only underscore how terrorist groups and other extremists take advantage of lawless or ungoverned spaces," said Power, referring to the deadly attack on a Nairobi shopping mall on Saturday claimed by Somali Islamist militants.

 

She said the situation in the Central African Republic "constitutes a terrible human tragedy and a threat to international peace and security, and that merits the full and immediate prioritization and attention of the international community at the highest levels."

 

The country's former colonial power, France - which intervened earlier this year to oust Islamist rebels from another one of its former colonies, Mali - has been reluctant to get directly involved in the crisis. It has urged African nations and the African Union to do their utmost to resolve the crisis among themselves.

 

But while the African Union plans to deploy a 3,600-strong peacekeeping mission - known as MISCA - in the country, incorporating a regional force of 1,100 soldiers already on the ground, it is unlikely to be operational before 2014.

 

The African Union has asked financial, logistical and technical support from the United Nations, and senior U.N. officials recommended last month that the U.N. Security Council approve this request.

 

'TOMORROW WILL BE TOO LATE'

 

France plans to draft a resolution to put to the Security Council in October to increase support for the U.N. Integrated Peacebuilding Office, or BINUCA, in the Central African Republic, allowing it to go beyond Bangui, providing it with rights observers and asking U.N. Secretary-General Ban Ki-moon to report on how to move forward.

 

Paris then wants a second resolution to give U.N. backing to the African Union force and ultimately would like the African mission to be turned into a U.N. peacekeeping force.

 

It was unclear how quickly a deal could be reached on a first resolution because French diplomats said some Security Council members were hesitant to move forward because of questions on financing and responsibility for the mission.

 

"I think that the large majority of the Security Council are in favor, but the modalities still need to be explained," Fabius said, adding financing could be raised through donations.

 

Power said the United States strongly favored the deployment of the African Union peacekeeping force and was "exploring ways to furnish bilateral technical and financial aid." She said Washington also supported boosting BINUCA.

 

"It is both vital and urgent that other states join in backing this effort, whether with money or troop contributions to the AU mission," she told the meeting, according to a transcript of her remarks.

 

France has a small force in Bangui securing the airport and its local interests. French diplomatic sources have said Paris would be ready to provide logistical support and increase its troop numbers to 700 to 750 men if needed.

 

Michel Djotodia, who swept to power at the head of the rebellion, was officially sworn in as the country's president last month, but he has failed to contain waves of looting and killing by gunmen.

 

CAR is rich in gold, diamonds and uranium, but decades of instability and the spillover from conflicts in its larger neighbors have left the country's 4.5 million people mired in cycles of crises.

 

"It is now more important than ever to react because each day that passes endangers the country even more," CAR Prime Minister Nicolas Tiangaye said. "We have to act now because tomorrow will be too late."

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 16:45
170 FRCI bientôt déployés au Mali pour le maintien de la paix

26 septembre 2013 abidjan.net AIP

 

Abidjan - Quelque 170 éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) qui ont subi durant six semaines, une formation auprès de la force française Licorne et appelés à être sur le théâtre des opérations au Mali pour contribuer au maintien de la paix, ont présenté, mercredi, au camp militaire de Port-Bouët (Abidjan), leur savoir-faire.

 

Selon le ministre ivoirien en charge de la Défense, Paul Koffi Koffi, ces expériences de repartir en projection sur le théâtre des opérations sur le continent offre une occasion aux soldats de se rapprocher davantage et de créer par la même occasion la cohésion en leur sein.

 

"C’est une bonne occasion de créer la cohésion au sein de notre armée, de rapprocher les uns et les autres et de créer un esprit de corps et surtout d’apprendre", a déclaré Paul Koffi Koffi.

 

Il a en outre salué la qualité de la formation dispensée à ses éléments qu’il a qualifié d’encadrement exceptionnel et appelé la force Licorne ainsi que l’ONUCI à continuer dans ce sens afin que l’armée ivoirienne, en gestation, puisse amorcer le changement en inculquant aux soldats le savoir-faire et la savoir-être.

 

"Vous avez déployé pour cette formation, 150 de vos éléments auprès de 170 des nôtres, on a pratiquement un pour un. Je voudrais vous recommander de continuer car nous avons une armée en gestation avec ces nouvelles recrues", a-t-il dit.

 

Poursuivant, le ministre a précisé qu’"un militaire, ce n’est pas seulement celui qui porte des armes mais celui qui obéit aux règles et aux droits de l’homme et qui a un comportement exemplaire sur le terrain".

 

Le ministre de la Défense a également indiqué qu’après la première compagnie de ravitaillement, cette deuxième compagnie sera chargée de la protection de la logistique. Il a souhaité qu’elle fasse honneur à la Côte d’Ivoire et s’inscrive dans la dynamique internationale.

 

A cette occasion, le Comanfor de la force Licorne, le lieutenant colonel Rémi Bouzereau et le lieutenant colonel Baudet, chef des opérations de la Licorne ont été distingués au grade de Chevalier de l’Ordre national ivoirien. Les Capitaines Fournier, officier traitant du centre des opérations de la Licorne et Brulais, Commandant d'unité de l'escadron Alpha de la Force Licorne, ont quant à eux été élevés au rang de Chevalier de l’ordre national du mérite ivoirien.

 

Deux sections du Bataillon d’infanterie de Daloa, d’une section du Bataillon commando parachutistes et d’une section du Bataillon blindé d’Abidjan ont pris part à cette formation.

 

Depuis janvier, ce sont près de 1.500 soldats ivoiriens qui ont été formés par la force Licorne.

170 FRCI bientôt déployés au Mali pour le maintien de la paix
170 FRCI bientôt déployés au Mali pour le maintien de la paix
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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:45
Le Burundi opposé au retrait de ses troupes de Somalie

27 septembre 2013 Par RFI

 

Après l’attaque du centre commercial de Wesgate à Nairobi, et celles qui avaient frappé Kampala il y a deux ans, les Burundais engagés militairement en Somalie tout comme les Ougandais et les Kenyans se demandent à quand leur tour. Et fort d’un contingent de quelque 5 600 soldats déployés au sein de l’Amison, le deuxième plus important en effectif après celui des Ougandais, certains demandent le retour des soldats déployés en Somalie, pour lutter contre les islamistes radicaux. Une option exclue par le gouvernement, qui cherche à rassurer

 

Après cinq ans d’engagement des troupes burundaises sur le théâtre de guerre somalien, rien n’avait pu entamer le moral des Burundais, pas même des pertes estimées en termes de centaines. Cette fois c’est différent. Dans un premier temps, certains ont semblé accuser le coup à la suite de la tragédie qui s’est déroulée au Westgate mall à Naïrobi. Ils demandent désormais le retour des soldats burundais déployés au sein de l’Amisom :

 

« Nous aussi nous avons la peur parce que Naïrobi n’est pas loin d’ici ! ». « Dire que la sécurité est assurée, ça c’est un mensonge. On rappelle nos forces (car) le gouvernement ne peut pas bloquer les shebabs parce qu’on ne sait pas où ils passent. Ils peuvent même être ici aujourd’hui ! », dit un homme. « Nous aussi nous sommes exposés au danger parce que nous avons envoyé nos militaires en Somalie. Nous voulons que ces soldats rentrent, c’est la meilleure solution pour moi », dit un autre.

 

Mais après un court moment de panique, bon nombre de Burundais semblaient avoir repris du poil de la bête hier soir. « Ceux qui pensent que le retrait de soldats burundais serait bénéfique, se trompent. Les shebabs ne vont pas arrêter leurs attaques pour autant. Les gens doivent comprendre qu’il faut les combattre jusqu’à ce qu’ils soient vaincus et nos soldats doivent rester en Somalie pour assurer la sécurité de la population somalienne », insiste un jeune Burundais. « Nos soldats se sont portés au secours de la population somalienne, comme on l’a déjà fait pour nous. On n’a donc pas à avoir peur, car Dieu et avec nous », ajoute-t-il.

 

Le pouvoir burundais veut à tout prix rassurer la population, mais il ne veut même pas envisager un tel retrait.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:45
Westgate: interpol se déploie à Nairobi

27 septembre, 2013 – BBC Afrique

 

Interpol a déployé une équipe spéciale de son département de réponse aux incidents à Nairobi pour enquêter sur l'attaque de Wesgate Mall.

 

Cette équipe de spécialistes de l’organisation internationale est dirigée par Jean-Michel Louboutin, directeur exécutif des services de police d'Interpol.

 

Arrivée mercredi en fin de journée à Nairobi, elle a déjà commencé à prélever des données ADN et d'empreintes digitales sur le site au centre commercial de Westgate, théâtre de la prise d’otage spectaculaire de la semaine dernière qui a fait plus de 70 morts.

 

L’équipe des réponses aux incidents assurera la diffusion rapide de toutes les informations médico-légales, les photographies des terroristes présumés et d'autres détails sur les personnes arrêtées ainsi que tous les autres suspects dans le réseau des 190 pays membres d'Interpol.

 

Cela pour comparer les bases de données nationales et identifier de potentiels futurs clients au terrorisme international.

 

"Le rôle d'Interpol est d'aider à coordonner la réponse internationale avec l'appui des autorités kenyanes...", a déclaré Jean-Michel Louboutin.

 

En soutien à ce déploiement sur le terrain, l'équipe régionale d'Interpol à Nairobi et le centre de coordination et de commandement basé à Lyon en France resteront en veille 24 h/24.

 

Et un soutien supplémentaire à partir de son réseau mondial d'experts et d'analystes criminels pourrait être mobilisé pour travailler sur toutes les bases de données.

 

L’attaque du centre commercial, revendiquée par les islamistes Shebab de la Somalie, a fait plus de 70 morts, pour la plupart des civils et autant de disparus.

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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 11:45
Sahel: un sommet sur le terrorisme à Paris en décembre

27 septembre 2013 Par RFI

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a annoncé hier jeudi 26 septembre à l'ONU qu'un sommet sur les risques terroristes en Afrique et en particulier au Sahel se tiendra à Paris au mois de décembre. Le ministre français a mis en garde contre une possible résurgence des groupes armés chassés du Mali, ailleurs dans la région.

Laurent Fabius (00:45)
 

Ministre français des Affaires étrangères

 
Sahel: un sommet sur le terrorisme à Paris en décembre
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27 septembre 2013 5 27 /09 /septembre /2013 07:55
Première opex pour le PPT

26.09.2013 Par Guillaume Belan (FOB)

 

Aussitôt livré, aussitôt déployé! Le nouveau Porteur Polyvalent Terrestre de l’Armée de Terre, dont les premiers exemplaires ont été livré le 24 juin à l’Armée de Terre (relire l’article de FOB sur le PPT ), est parti pour le Mali milieu du mois de septembre. Huit PPT sont dorénavant sur le territoire malien pour soulager les vieillissants VTL-R (Véhicule de Transport Logistique avec Remorque) et autres TRM 1000 à bout de souffle, d’autant plus que les conditions du théâtre malien mettent hommes et équipements à rude épreuve.

 

Rappelons que l’armée de terre va recevoir 200 de ces véhicules de transport 8X8 réalisés par Iveco. Et si au final l’armée de terre a exprimé un besoin pour 800 de ces véhicules efficaces également conçus pour protéger leurs équipages, pas sûr que la LPM en débat au Parlement le lui accorde…

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