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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 22:45
Mali's New President Vows To Better Equip Army After 2012 Mutiny

Sep. 23, 2013 – Defense News (AFP)

 

BAMAKO — Mali’s new president Ibrahim Boubacar Keita vowed Sunday to go to all lengths to better equip the national army, in a bid to prevent a repeat of the 2012 mutiny over the lack of resources to fight rebels in the north.

 

Faced with an intensifying rebellion from Tuaregs and allied Islamists, scores of Malian soldiers mutinied and launched a coup in March last year, angry at the low level of support they were getting from the state.

 

The ensuing chaos in the capital gave the rebels the opportunity to snatch the vast desert north where they imposed a brutal form of sharia law, before military action launched by Paris in January ousted them.

 

Keita, who took office this month, said Sunday that it is an “absolute priority” for him to give the army what it needs to do its work, adding that “nothing would be too much” to meet that pledge.

 

To do so, “sacrifices ... will be made”, he said, adding however that “it is the job of the nation, it is my mission, and I will assume it.”

 

Mali needs a “better equipped army, an army that meets needs, an army that is trained to carry out its missions,” he told public television channel ORTM.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 22:45
Visite du Ministre de la Défense français au camp d’entraînement de Koulikoro

23 septembre 2013 eutmmali.eu

 

Lundi 23 septembre, M. Jean-Yves Le Drian, Ministre de la défense français, s’est rendu au camp d’entraînement de Koulikoro, afin de rencontrer les instructeurs européens d’EUTM Mali et d’assister au stage de formation préliminaire actuellement suivi par les officiers du 3e bataillon malien, dont la formation débutera à compter du 30 septembre prochain.

 

M. Le Drian était notamment accompagné de M. Richard Zink, ambassadeur et chef de la Délégation de l’Union européenne au Mali, du général Dembélé, chef d’état-major général des armées du Mali, du colonel-major Fané, chef d’état-major de l’armée de terre malienne, du colonel-major Bamba, chef d’état-major de l’armée de l’air malienne, et du général  Guibert, commandant la mission européenne d’entraînement au Mali. Après avoir été accueilli par le lieutenant-colonel Traoré, commandant  le centre malien de formation « Boubacar Sada Sy » de Koulikoro, et le colonel Philippe Testart, chef de corps du camp d’entraînement de Koulikoro, le Ministre a assisté à un exposé de présentation des activités de formation menées sur le camp de Koulikoro. Il s’est ensuite rendu sur la zone d’entraînement du camp de Koulikoro, afin d’assister à une séance d’instruction tactique des chefs de section du 3e bataillon malien, dans le cadre du stage de formation préliminaire suivi par les officiers de ce bataillon depuis le 16 septembre dernier.

 

Dans son adresse à l’ensemble des instructeurs européens d’EUTM Mali, le Ministre a souligné l’importance que revêtait à ses yeux cette mission : « Elle est pour la France, pour l’Union européenne et pour le Mali, un motif de grande satisfaction. Pour vous qui en êtes les acteurs, elle est un motif de légitime fierté. Mais cette mission est également un motif d’espoir, et je me tourne ici vers l’avenir, car elle contribue directement au processus de réconciliation et de retour à la paix qui n’ont jamais cessé d’être notre priorité. »

 

Le Ministre a également mis en avant la dimension européenne de cette mission : « Malgré vos différences, je suis heureux de constater que vous formez un ensemble cohérent, qui travaille de manière solidaire dans une perspective commune. (…) Quelle que soit votre nationalité, j’ai pu constater ce matin que la vocation militaire vous rassemble et dépasse de loin tous les particularismes. Pour les européens que nous sommes, c’est un autre motif de grande satisfaction. (…) Les pays européens offrent à travers vous l’un des plus beaux exemples de ce que peut être une Europe de la Défense au service de la paix. »

 

Visit of French Defense Minister in Koulikoro training camp

 

Monday, September 23rd, Mr. Jean-Yves Le Drian, French defense minister, went to Koulikoro training camp to meet European instructors of EUTM Mali and attend the basic training course currently followed by the officers of the 3rd Malian Battalion of Mali, which training will begin on September 30th.

 

Mr. Le Drian was accompanied by Mr. Richard Zink, Ambassador and Head of Delegation of the European Union in Mali, General Dembele, general chief of staff of Malian armed forces, Colonel Major Fane, chief of staff of the Malian army, Colonel Major Bamba, Chief of Staff of the Malian Air Force, and general Guibert, commander of EUTM Mali. After being welcomed by Lieutenant Colonel Traoré, commanding officer of the Malian training center « Boubacar Sada Sy » of Koulikoro , and Colonel Philippe Testart, Koulikoro training camp commander, the Minister attended a presentation of training activities led in  Koulikoro training camp . Then, he went on the training area to attend a tactical training of the 3rd Malian battalion platoon leaders, in the frame of the basic training course followed by the officers of this battalion since September 16th.

 

In his address to all European instructors of EUTM Mali, the Minister stressed the importance of this mission: « This mission is for France, the European Union and Mali, grounds for satisfaction. For you, who are its actors, it is a reason for legitimate pride. But this mission gives grounds for hope, and I now turn towards the future, as it directly contributes to the reconciliation process and to the return to peace, both matters which have always been our priority. »

 

The Minister also highlighted the European dimension of the mission: « Despite your differences, I am happy to notice you form a coherent team, which works united, towards a common prospect. (…) Whatever your nationality, I noticed this morning that the military calling which unites you goes way beyond any particularizing considerations. For us Europeans, it is yet another reason for satisfaction. (…) European countries offer, through you, one the most beautiful examples of what a Europe for Defense and in the service of peace can be.  »

Visite du Ministre de la Défense français au camp d’entraînement de KoulikoroVisite du Ministre de la Défense français au camp d’entraînement de Koulikoro
Visite du Ministre de la Défense français au camp d’entraînement de KoulikoroVisite du Ministre de la Défense français au camp d’entraînement de Koulikoro
Visite du Ministre de la Défense français au camp d’entraînement de KoulikoroVisite du Ministre de la Défense français au camp d’entraînement de Koulikoro
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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 19:45
Prise d'otages au Kenya: environ 200 otages libérés par l'armée

MOSCOU, 23 septembre 20:04 - RIA Novosti

 

L'armée kenyane a libéré lundi près de 200 otages retenus par des terroristes depuis samedi dernier dans le centre commercial Westgate à Nairobi, ont annoncé les Forces armées kenyanes sur leur Twitter.

 

65 des 200 otages libérés ont été hospitalisés. Onze militaires blessés pendant l'opération spéciale se trouvent aussi à l'hôpital, selon l'armée.

 

Les forces de l'ordre ont pris le contrôle du centre commercial lundi matin, elles poursuivent la recherche des terroristes à tous les étages du bâtiment. Trois terroristes ont été tués et plusieurs autres blessés pendant l'assaut.

 

Un commando islamiste a attaqué le 21 septembre le centre commercial huppé Westgate, dans le centre de la capitale kényane, prenant en otages tous ses visiteurs. L'attaque a été revendiquée par le mouvement radical d'al-Shebab, proche de la nébuleuse terroriste Al-Qaïda.

 

Selon le dernier bilan, l'attaque a fait 69 morts, dont des Français, des Canadiens, des Britanniques, des Sud-Coréens et des membres de la famille du président kényan, ainsi qu'environ 200 blessés. Suite à l'assaut, les terroristes ont relâché les otages musulmans.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 19:30
Prise d'otages de Westgate: l'appui des Israéliens aux autorités kényanes

23 septembre 2013 à 17:16 Par RFI

Moins de 24 heures après le début de la prise d'otages à l'intérieur du centre commercial Westgate, à Nairobi, on apprenait dimanche qu'entre autres soutiens étrangers, des forces spéciales israéliennes étaient en appui des forces de sécurité, dans l'assaut mené contre les terroristes.

 

→ À LIRE SUR RFI : l'évolution de la situation à Nairobi heure par heure

 

À ce stade, on parle de conseillers israéliens, ce qui n'a rien d'étonnant, car la coopération bilatérale est forte entre le Kenya et Israël. C'est vrai d'un point de vue commercial, et ça l'est aussi en ce qui concerne la Défense.

Pour l'instant, rien ne vient confirmer le déploiement à Nairobi d'éléments de la célèbre Sayéret Matkal, l'unité d'élite des forces spéciales israéliennes, qui avait notamment mené le raid sur Entebbe (Ouganda) en 1976, après la prise d'otages dans un avion d'Air France.

Visiblement, des experts israéliens assistent les forces armées kényanes, mais certainement au niveau de la planification de l'assaut. De là à dire que des soldats israéliens participent directement aux opérations au cœur même du Westgate... rien ne vient le confirmer à l'heure actuelle.

En tout état de cause, depuis 2011, Israël participe à l'équipement et à la formation des unités kényanes déployées au sud de la Somalie.

On rappellera enfin que les intérêts israéliens ont déjà été pris pour cible au Kenya. En 2002, l'attaque contre un hôtel de Monbasa - fréquenté par des touristes israéliens - et la tentative d'attentat au missile sol-air contre un charter israélien.

En 2009, le responsable présumé de cette attaque, le Kényan d'origine yéménite Saleh Ali Saleh Nabhan, avait été éliminé durant un raid étranger dans le sud de la Somalie.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 18:45
Naval Base Durban still a way off

 

23 September 2013 by Kim Helfrich, defenceWeb

 

There is a still a long way to go before any permanent naval vessel presence re-establishes itself in Durban.

 

SA Navy Chief Vice Admiral Johannes Mudimu earlier this year indicated the former home of what was the strikecraft flotilla would again be brought into service as a fully operational naval base. He said the Salisbury Island site would become a permanent home to the offshore patrol vessels (OPV) in the Navy fleet.

 

One of the biggest problems is suitable accommodation for naval personnel at the proposed base. “Proposed” because at present the Navy in Durban is accommodated at a naval station and this can only be changed to a full naval base once certain functions, including accommodation, are in place Commander Eugene Khumalo of the Navy Public Relations Department said.

 

Ministerial authority is the final hurdle to be cleared before the existing naval station can be upgrade to base status and this is dependent on factors such as vessel handling and maintenance capacity as well as accommodation.

 

“Work is currently underway on workshops and other facilities at Naval Station Durban to support more regular port calls to Durban by SAN vessels as a result of an increase in operations along the East Coast,” he said.

 

The increase is primarily as a result of the ongoing counter-piracy tasking, Operation Copper. This sees one SAN platform deployed to the Mozambique Channel as part of a joint Mozambican/South African/Tanzanian effort to stop piracy along the continental east coast. To date the Navy has deployed Valour Class frigates, the replenishment vessel SAS Drakensberg and one of the strikecraft refurbished to OPV status to the busy sea lane to deter piracy.

 

Apart from bringing back the workshops and associated ships’ maintenance facilities to full operation at Salisbury Island the Navy is liaising with other Department of Defence entities, primarily the Chief of Logistics and, to a lesser extent, the Department of Public Works, in efforts to secure suitable accommodation.

 

When the Navy departed Durban its housing facilities were mostly taken over the elements of the SA Army. With the landward arm of service still having a presence in the east coast harbour city accommodation for married naval personnel is acknowledged as being a problem area.

 

The situation is somewhat different as regards single accommodation with refurbishment work on existing single quarters currently underway.

 

Khumalo sums up the situation by saying: “There is ongoing work in Durban to ensure the current OPVs can be effectively supported while alongside.

 

“The intention is that when the new OPVs are acquired, the Durban facilities will also be able to fully support them. So it is a concurrent process that is underway.”

 

As to the number of naval personnel that will eventually call Durban home he cannot be specific – “it will be dependent on the type of platforms acquired and the support personnel, apart from ships’ crews, the new vessels will require”.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 16:45
Mali : le bilan de l'opération Serval en chiffres

23.09.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Avec le déplacement au Mali les 22 et 23 septembre du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, un dossier [de presse du Ministère de la Défense] fait le point sur l'opération Serval depuis son lancement le 11 janvier.

 

La France compte toujours 3 200 soldats au Mali. Si l'objectif a été repoussé, d'abord en raison de l'élection présidentielle, il s'agit de descendre progressivement à 2 000, puis 1 000 personnels.

 

- Bilan de Serval

 

Au plus fort des combats, 4 500 soldats ont été engagés. La France déplore sept tués et 20 blessés au combat. On ne répète jamais assez les noms des morts en opération : chef de bataillon Damien Boiteux (4e RHFS), adjudant Harold Vormezeele (2e REP), caporal-chef Cédric Charenton (1er RCP), Maréchal des logis Wilfried Pingaud (68e RAA), caporal-chef Alexandre Van Dooren (1er RIMa), sergent Stéphane Duval (1er RPIMa), maréchal des logis Marc Martin-Vallet (515e RT).

 

220 tonnes de munitions ont été saisies, dont 30 tonnes reversées aux Forces armées maliennes (FAMA), comprenant 1 300 grenades, 1 000 roquettes, 7 700 obus, 200 mines et engins explosifs improvisés, 20 bombes. Au niveau de l'armement, Serval a intercepté 100 fusils, 150 mitrailleuses, 30 roquettes, 20 mortiers, 20 canons et 3 missiles SA-7 (missile sol-air portatif russe). Ajoutons plus de 9 000 litres de carburant ; 200 moyens de communication ; 12 tonnes de nitrate d'ammonium pour la fabrication d'engins explosifs.

 

 - Logistique

 

Le dossier de presse du ministère s'arrête sur " la prouesse logistique ". Avec 9 170 tonnes et 500 personnels transportés par bateau entre Toulon et Abidjan ; 18 500 tonnes et 480 rotations entre la France et le Mali ; 3 500 tonnes de fret, 15 600 personnes et plus de 1 600 missions à l'intérieur du théâtre, dont 30 % réalisées par les alliés ; 3 millions de km parcourus par les hommes du train par voie terrestre. Consommation française de carburant au 1er août : 17 millions de litres de carburant aéronautique et 3 millions de litres de carburant terrestre.

 

- Missions actuelles

 

Les 3 200 militaires français aident au déploiement de la MINUSMA dans tout le nord du Mali ; accompagnent les FAMA dans les villes du nord ; transforment la base de Gao en plateforme opérationnelle, où les hommes et les matériels sont préparés, entraînés, engagés et remis en condition.

 

La mission européenne de formation EUTM Mali compte 570 militaires, dont 200 formateurs et une force de protection de 170 personnels. 23 pays y participent. La France, premier contributeur (110) devant l'Espagne et la Belgique, fournit le chef de mission, le général Bruno Guibert, 30 militaires au poste de commandement, 16 conseillers auprès des états-majors maliens, 52 formateurs, une équipe renseignement humain de 15 personnes dédiés à la protection de la force.

 

Au sein de la MINUSMA, la France est également présente avec une dizaine d'officiers dont le général Pillet, chef d'état-major. Ils sont chargés de faciliter la coordination entre les forces de l'ONU, Serval et les FAMA.

 

- Evolution du dispositif

 

La force Serval se réorganise pour réamorcer le désengagement : un état-major opératif à Bamako commandé par le général Marc Foucaud qui dirigeait auparavant l'état-major de force n°1 à Besançon ; un groupement tactique et un groupement aéromobile déployés à Gao ; un bataillon logistique à Bamako et Gao ; plusieurs antennes chirurgicales avancées ; des moyens aériens opérant depuis Bamako et N'Djamena au Tchad.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 12:45
Kenya : Mall Massacre Sends The Wrong Message

September 23, 2013: Strategy Page

 

In Nairobi, Kenya the fighting with Somali al Shabaab gunmen in a mall continues. The government says that most hostages have been freed and that troops are closing in on the remaining terrorist gunmen. An Internet announcement said the terrorists in the mall were holding hostages, which they would kill if security forces continued attacking them. Last night the government said the mall was being cleared and would soon be safe. The hostages have been used as human shields, complicating army and police efforts to eliminate the terrorists inside the mall. Al Shabaab describes the mall attack, which has left nearly a hundred dead and 200 wounded, as retaliation for Kenyan peacekeepers coming into Somalia to fight the Islamic terror group. The Kenyan government repeated promises that attacks like this will not lead to a withdrawal of Kenyan troops from southern Somali. What’s going on between Somalia and Kenya goes back a long time. The Somalis have been raiding what is now Kenya for centuries, and for once the Kenyans have the upper hand. They are not dissuaded by terror attacks. Al Shabaab believes that an attack of this magnitude would change that. So far the Kenyan reaction appears more anger than fear and that bodes ill for Somalis (citizens and refugees) living in Kenya.

 

Al Shabaab sponsored terror attacks in Kenya over the last few years has created a backlash against the Somali population there. There is growing tension between Kenyan Christians and Somalis. About ten percent (4 million) of Kenyans, mostly along the coast, are Moslems and most of these are ethnic Somalis. There has always been some Islamic radical activity among Kenyan Moslems, but the police have been particularly attentive to it after Kenyan Moslems were found to be involved in terrorist operations in the 1990s.

 

What the police have not done, however, is make much of a dent in the criminal infrastructure that supports smuggling, money laundering, a black market for guns, IDs and drugs and much else. The cops are often bought off, and the criminal gangs (especially the many Arab and Somali ones) provide support for terrorist operations in Somalia and Kenya. For example, a lot of the pirate ransom money ended up in Kenya, either for purchases of goods shipped to Somalia, or to be laundered and invested. Wealthy Somalis often find it prudent to go into exile, and Kenya is a popular place to retire to.

 

Then there are the overseas Somalis. Most of these are in Britain (300,000) and the United States (150,000). There are also half a million Somali refugees in northern Kenya and several hundred thousand more in places like Ethiopia and Yemen. Somali Islamic radicals often send their families into exile, to protect them, and some Islamic radicals have themselves gone into exile. There, Somali men, usually young (teenager to early 20s), are recruited and sent back to Somali for more indoctrination and training. Some are killed there, and some return to the U.S. and Britain to help with recruiting and, it is feared, to carry out terrorist attacks. This Western source of recruits has been largely shut down but Somalis outside Somalia continue to be a source of radicalized recruits for al Shabaab and cash for terrorist organizations. 

 

The Somali Islamic radicals have long been recruiting from among Kenya's Moslem population. This recruiting has slowed in the last year, because of the many defeats al Shabaab has suffered recently in Somalia. But many radicalized young Somalis are still living among the refugees and Moslem populations of Kenya. Police attempts to find and arrest Islamic radicals are often clumsy and result in innocents being rounded up or killed. This just creates more anger in the Moslem neighborhoods. The mall murders are expected to increase the police pressure on Kenyan Somalis. Many al Shabaab believe that this might trigger a Moslem uprising in Kenya and lead to a combined Somali-Kenyan Islamic state. This is pure fantasy but it’s the sort of thing Islamic terrorism thrives on. The mall attack and continued terror attacks in Somalia appear to be al Shabaab’s way of remaining in the news. A group like al Shabaab survives only as long as it can attract new recruits and cash donations. Western governments are trying to cut off the flow of cash to al Shabaab, and that is having some impact. But the fanatical puritanism and righteousness of Islamic terror groups still appeals to some young Moslem men, who see little future for themselves. Most Moslem societies have major problems with providing education and curbing corruption. This combination discourages foreign investment and economic growth. The Islamic radical solution is a mirage, but to the young, unemployed, uneducated and violence prone it resonates.  

 

It is believed that al Shabaab attacked this particular mall because it is popular with foreigners and wealthy Kenyans. Many Moslems work or shop there and some are believed to have died despite al Shabaab efforts to spare Moslems. Al Shabaab also made much of the fact that some of the mall owners are Israeli and Israel has been helping Kenya with intelligence and expert advice that has been useful in the fight against Islamic terrorists.

 

In Mogadishu two years of increasing security has attracted more foreigners (diplomats, aid agencies and entrepreneurs) and that has sent real estate values increasing by a factor of ten or more. This has forced out many long-term renters and led to corrupt officials assisting in the theft of some properties. This is usually done using false ownership documents obtained by bribing a government official and then bribing police to assist in the eviction. Court officials are then bribed to make the theft stick. This is causing a long of anger in the city. In addition the government is forcing over a hundred thousand refugees from areas outside the city.

 

September 21, 2013: In Nairobi, Kenya some 15 al Shabaab gunmen stormed into an upscale mall and began killing people. Those who could prove they were Moslem were spared but all others were killed. Automatic weapons and grenades were used and by the end of the day 59 were confirmed dead and over 200 wounded. Many of the casualties were women and children. Soldiers and police responded quickly and drove the attackers into a single location where the gunmen kept shooting and said they had hostages. Israeli counter-terrorism experts who were in Kenya quickly went to the mall to assist the security forces. Israel offered additional help.

 

Al Shabaab had its twitter account shut down again for violating Twitter terms of service by announcing the Nairobi attack and taking credit for it. Al Shabaab had that account shut down on September 6th for more Terms of Service violations but the terrorist group started a new account on September 10th. Last February al Shabaab began using a new Twitter account and criticized Twitter for shutting down al Shabaab’s original (since 2011) account on January 20 because the Islamic terrorists had used Twitter to make specific threats against several people on January 16th. This is not allowed by the Twitter terms of service. The al Shabaab account had over 20,000 followers.

 

September 16, 2013: Some 30 kilometers north of Mogadishu peacekeepers and Somali troops forced al Shabaab out of Mahadeey. The town is one of dozens of small places still held by al Shabaab gunmen. Al Shabaab rarely fights to hold onto these places anymore and flees at the approach of troops. The al Shabaab men will find some other place to set up shop. If cornered, groups like this will often fight to the death.

 

Uganda has ordered 24 of its peacekeepers to return home tomorrow and face charges of corruption. Those recalled include some officers, one them was the general commanding the Ugandan peacekeepers, whose next job was to be the military attaché at the Ugandan embassy in Kenya.  The soldiers were caught stealing supplies meant for Ugandan peacekeepers and selling the food and fuel on the black market. Some junior officers reported suspicions that some of their superiors in Somalia were involved. The Ugandan troops had been complaining of shortages and the government quietly conducted an investigation.

 

September 14, 2013: Al Shabaab fired on a peacekeeper base outside Marka (70 kilometers south of Mogadishu) and apparently set off a bomb inside the town. Although AU peacekeepers and Somali troops drove al Shabaab gunmen out of the port town of Marka a year ago, there are still armed al Shabaab operating in the area. This town has long served as a base for al Shabaab terrorists carrying out attacks in Mogadishu.  

 

September 13, 2013: In Kismayo, some al Shabaab gunmen attacked a military base. No casualties were reported but there were believed to be dead and wounded on both sides.

 

September 12, 2013: In Kismayo a car bomb exploded near the convoy of Ahmed Mohamed Islam (the senior government official in the southern region now called Jubbaland). Several civilians were killed but the intended target was unharmed. It’s not known if the attack was carried out by al Shabaab or local political rivals of Ahmed Mohamed Islam.

 

In the south (Al Baate) an American (Omar Shafik Hammami) member of al Shabaab was killed in a shootout with other al Shabaab members. Hammami has been with al Shabaab since 2006 and handled Internet propaganda for the terrorist group. Last year he was condemned to death by al Shabaab leaders who objected to Hammami accusing them of corruption. Six months ago the U.S. announced a $5 million reward for help in capturing Hammami, who has been hiding out in Somalia, apparently unable to get out of the country. Islamic terrorists with a large price on their heads and condemned to death by their fellow terrorists have limited options when it comes to finding sanctuary. There were many other Islamic terrorists, including some al Shabaab members, who supported Hammami. Apparently two of these allies died with Hammami. Some terrorist groups criticized al Shabaab for killing Hammami rather than clearing up the corruption charges.

 

September 11, 2013: Near the Ethiopian border (Hiran, central Somalia) al Shabaab executed two of its own men, one for spying and the other for armed robbery.

 

September 9, 2013: In Mogadishu al Shabaab fired mortars at a residential areas and an army base. There were no casualties.

 

September 8, 2013: In Mogadishu al Shabaab used a roadside bomb to attack a military convoy, but only managed to damage one vehicle.

 

September 7, 2013: In Mogadishu al Shabaab set off two bombs in a parking lot, killing 18 people.

 

September 3, 2013: Outside Mogadishu al Shabaab used a roadside bomb to attack a convoy carrying the president. The target was unharmed.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 12:45
Mali: rien ne sera de trop pour permettre à l’armée d’assurer ses missions

23/09/2013 45enord.ca (AFP)

 

Le Mali consentira des sacrifices pour que son armée, sous-équipée et mise à rude épreuve en 2012 par des groupes islamistes dans le Nord, puisse assurer ses missions, a déclaré dimanche son président Ibrahim Boubacar Keïta, jurant que rien ne sera de trop pour cet objectif.

 

Le Mali a besoin d’une armée mieux équipée, une armée à hauteur de souhait, une armée formée pour les missions auxquelles elle va être appelée, a déclaré M. Keïta à la télévision publique malienne ORTM, s’exprimant après la célébration officielle du 53e anniversaire de l’indépendance du pays.

 

Je fais de cela une priorité absolue: que les forces armées du Mali soient dans les conditions dignes des forces armées et pour cela, des sacrifices [...] seront consentis. C’est le devoir de la Nation, c’est ma mission, et je l’assumerai, a-t-il dit.

 

M. Keïta avait auparavant assisté à la cérémonie de prise d’armes, marquée par un défilé militaire qui, a-t-il indiqué, lui a inspiré un sentiment de bonheur, de fierté mais aussi un sentiment de l’urgence de certaines bonnes décisions à prendre.

 

Il a rendu hommage à tous les membres des forces de défense et de sécurité du Mali, saluant particulièrement tous ceux-là qui servent le pays dans des conditions dont vous n’avez pas idée, ceux qui sont aujourd’hui dans le Nord.

 

Pour eux, rien ne sera de trop. J’en prends l’engagement solennel ici, aujourd’hui, et cela sera fait dans les meilleurs délais +inch’Allah+ [si Dieu le veut], a-t-il poursuivi.

 

Le Mali a connu 18 mois de crise politico-militaire, dont l’épilogue a été l’élection présidentielle de juillet-août remportée par Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Les soubresauts avaient débuté avec une offensive lancée en janvier 2012 dans le Nord par des rebelles touareg ensuite supplantés par des groupes criminels et islamistes armés liés à Al-Qaïda, qui ont pris le contrôle des deux tiers du pays peu après un coup d’Etat militaire le 22 mars 2012.

 

En janvier 2013, la France s’est engagée militairement au Mali contre les groupes jihadistes, chassés du Nord avec l’aide du Tchad et de troupes d’autres pays africains.

 

Sous-équipée, l’armée malienne avait connu une débâcle face à ses adversaires, particulièrement des jihadistes dotés d’armes lourdes venant de Libye. Elle a redressé la tête avec l’appui des troupes alliées.

 

Depuis avril 2013, elle bénéficie d’une formation d’instructeurs européens, mission d’un mandat initial de 15 mois expirant en mars 2014.

 

Le 17 septembre, le commandant de la mission, le général Bruno Guibert, a souhaité sa prolongation d’un an afin de permettre au Mali d’être pleinement capable d’assurer sa sécurité face à la menace jihadiste.

 

La prise d’armes pour le 53e anniversaire de l’indépendance du Mali s’est déroulée en présence du ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui représentait son pays.

 

M. Le Drian doit visiter lundi le camp des instructeurs européens, situé à Koulikoro (environ 60 km au nord de Bamako).

 

Dimanche après le défilé, il s’est rendu à Gao (nord-est), principal point d’ancrage des forces françaises de l’opération Serval (quelque 3.200 militaires français sont encore présents au Mali).

 

Dans la ville, il a rencontré des responsables de force de l’ONU Minusma, de l’armée malienne, assurant que la France restera au côté du Mali le temps qu’il faudra.

 

Sur le terrain, nos troupes continuent à découvrir des caches d’armes, de munitions. Ce qui prouve que les jihadistes ont un arsenal important, a-t-il dit lors d’une conférence de presse.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:45
A Gao, Jean-Yves Le Drian confirme le maintien d’un millier de soldats français au Mali

23 septembre 2013 Par RFI

 

Jean Yves Le Drian, le ministre français de la Défense est au Mali. Il était à Gao, la grande ville du Nord, où il a rencontré une délégation de la Misma, la force des Nations Unies. Il a confirmé que la France gardera, à terme, un millier de soldats au Mali.

 

Dans le camp militaire français de Gao, les troupes françaises sont au garde à vous, face au ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, tandis que résonne l’hymne national de leur pays.

 

C’est la troisième fois qu’il vient ici à Gao, pour voir ces troupes. Messages de félicitations, et de vigilance, également : on continue en effet toujours à découvrir des caches d’armes, de munitions, appartenant aux jihadistes. C’est pourquoi, désormais, la France aura trois missions principales sur le terrain.

 

La France se donne trois missions au Mali

 

«D’abord, faire en sorte que la Minusma se développe, s’installe, soit soutenue, soit respectée, soit reconnue et accomplisse sa mission», pose Jean-Yves Le Drian. « Deuxièmement, il nous faudra continuer à aider les forces maliennes à se reconstruire. Puis, troisièmement, nous, vous, vos successeurs, devront continuer à assurer cette garantie de sécurité que vous représentez. Et donc, nous garderons au Mali un millier de soldats, sur la durée... », a-t-il confirmé. 

 

(RE)LIRE : Les défis d’IBK à la tête du Mali

 

Ce lundi Jean-Yves Le Drian se rend à Koulikoro, à cinquante kilomètres de Bamako, où des instructeurs européens organisent des cycles de formation à l’intention des militaires maliens.

 

La veille, lors des célébrations du 53e anniversaire de l’indépendance du Mali, Ibrahim Boubacar Traoré avait cité, parmi ses priorités, la nécessité de rebâtir une véritable armée malienne. « Nous avons besoin d'une armée mieux équipée », a-t-il notamment déclaré lors d’une intervention télévisée.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:45
Les Chebab, bras armé d'al-Qaida dans la Corne de l'Afrique

22/09/2013 Par Pierre Prier – LeFigaro.fr


 

De plus en plus radicalisés, les Chebab ont envoyé des combattants en Afghanistan et en Irak, où ils ont acquis de l'expérience avant de revenir au pays où ils ont basculé dans le terrorisme.

 

Avec l'attentat de Nairobi, les «Chebab» somaliens signent leur appartenance à al-Qaida, à laquelle ils ont officiellement fait allégeance par deux fois, en 2009 et en 2012. L'assaut de Nairobi porte toutes les marques de la nébuleuse islamique: terrorisme, prise d'otages, attaque contre des civils et des intérêts étrangers, et pas seulement kényans. Des capitaux israéliens ont été investis dans le centre commercial Westgate. Mais cette internationalisation du mouvement armé reste liée à la guerre en Somalie. «Pour eux, le Kenya, impliqué dans le soutien au gouvernement somalien, était la cible idéale, dit le chercheur Jean-Pierre Filiu, spécialiste d'al-Qaida. Ils ont perdu l'essentiel de leur pouvoir et de leurs territoires en Somalie. Il ne leur reste que la fuite en avant.»

Les Chebab visent pour l'instant les pays qui soutiennent le gouvernement fédéral somalien, le Kenya et l'Ouganda, où une double attaque suicide a tué 76 personnes dans la capitale, Kampala, en juillet 2010. La naissance du «Mouvement des jeunes combattants» (chebab désigne les jeunes de sexe masculin en arabe) est elle aussi due largement au contexte historique. Ces «jeunes» ont vu le jour en tant que force militaire de l'«Union des tribunaux islamiques», un groupe qui avait conquis la plus grande partie de la Somalie en 2006. Les «Tribunaux» soutenus par de nombreux hommes d'affaires lassés du chaos, avaient commencé à rétablir l'ordre. Avant d'être chassés en 2006 par l'armée éthiopienne, fidèle alliée des États-Unis dans la région.

De plus en plus radicalisés, les Chebab ont envoyé des combattants en Afghanistan et en Irak, où ils ont acquis de l'expérience avant de revenir au pays. Des combattants étrangers les ont suivis. Les Chebab ont alors importé la technique des attentats suicides, à partir de 2008. Craignant l'enlisement, l'Éthiopie s'est retirée de Somalie début 2009, après un accord avec le nouveau Gouvernement de transition, dirigé alors par… Charif Cheikh Ahmed, l'ancien dirigeant des Tribunaux islamiques, considéré un peu tard comme un modéré.

C'est la «période faste» des Chebab. Ils tiennent le sud de la Somalie et la plus grande partie de la capitale Mogadiscio, imposent une version rigoriste de loi islamique dans les régions qu'ils contrôlent ; des voleurs sont amputés, des femmes adultères lapidées, l'aide internationale lors d'une grande sécheresse refusée. Mais leur «succès» ne dure pas. En août 2011, les forces africaines, composées alors surtout de l'Ouganda et du Burundi, finissent par chasser les Chebab de Mogadiscio. Fin 2011, l'offensive africaine s'intensifie. Le Kenya, ulcéré par des enlèvements attribués aux Chebab près de sa frontière, entre par le sud - leur bastion -, pour y créer une zone tampon avec l'aide de milices locales. L'Éthiopie fait de même à l'Ouest.

Les Chebab sont alors réduits au terrorisme, en Somalie, puis maintenant chez l'ennemi extérieur. «Le nombre de combattants est passé de 15.000 à 5000, estime Jean-Pierre Filiu. Ils ont purgé les “tièdes”. Seuls les plus durs sont restés.»

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:45
Tunisia Requests F-5 Avionics Upgrade

September 23rd, 2013 By US Defense Security Cooperation Agency - defencetalk.com

 

The Defense Security Cooperation Agency notified Congress on September 18 of a possible Foreign Military Sale to Tunisia of F-5 avionics upgrades and associated equipment, parts, training and logistical support for an estimated cost of $60 million.

 

The Government of Tunisia has requested a possible sale of Block 1 Avionics Upgrades on Tunisia’s fleet of 12 F-5 aircraft. The upgrade includes 12 LN-260 Standard Positioning System Embedded Global Positioning System/Inertial Navigation Systems (GPS/INS), Control Display Unit, Electrical Power, and Environmental Control System, repairs, Material Condition Inspection, publications and technical documentation, personnel training and training equipment, U.S. Government and contractor engineering, technical and logistics support services, and other related elements of logistical and program support. The estimated cost is $60 million.

 

This proposed sale will contribute to the foreign policy and national security of the United States by helping to improve the security of a friendly country in North Africa.

 

The proposed sale will improve Tunisia’s capability to deter regional threats and strengthen its homeland defense, as well as support counter-terrorism operations. These systems will bolster Tunisia’s ability to continue supporting its air and ground forces in counter-terrorism and border security operations. Tunisia, which already has F-5 aircraft in its inventory, will have no difficulty absorbing this service and support into its armed forces.

 

The proposed sale of this equipment and support will not alter the basic military balance in the region.

 

The principal contractor will be Northrop Grumman of St. Augustine, Florida. There are no known offset agreements proposed in connection with this potential sale.

 

Implementation of this proposed sale will require the assignment of up to 23 U.S. contractor representatives to Tunisia for approximately two years.

 

There will be no adverse impact on U.S. defense readiness as a result of this proposed sale.

 

This notice of a potential sale is required by law and does not mean the sale has been concluded.

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:45
«Un même ennemi» est combattu au Mali et au Kenya, estime le Président malien

22/09/2013 à 12h31 -- 20minutes.fr

 

«Je constate que le terrorisme est un élément qui menace l’Afrique, et pas seulement au Mali». En voyage officiel au Mali à l’occasion de la fête nationale, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a réagi ce dimanche matin à l’attaque d’un centre commercial au Kenya perpétrée par des islamistes shebab.

 

«Je constate que le terrorisme est un élément qui menace l’Afrique, et pas seulement au Mali», a-t-il expliqué à l’envoyé spécial de 20 Minutes à Bamako. Le Président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, a quant à lui exprimé «[s]on horreur et [s]a révolte» après cette attaque. «C'est proprement criminel et lâche. Cela n'a pas de sens.» Ces terroristes sont «des fous, et même pas des fous de Dieu. Ces sont des drogués, des déglingués», a-t-il ajouté.

 

Questionné par 20 Minutes pour savoir si c'était le même ennemi qui était combattu au Kenya et au Mali, le Président malien a répondu: «Oui, c'est le même ennemi».

 

Suite de l’article

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 11:45
La filière des djihadistes américains en Somalie

23/09/2013 Par Georges Malbrunot – LeFigaro.fr

 

Selon CNN, plusieurs Américains figureraient parmi les assaillants du centre commercial Westgate de Nairobi, confirmant ainsi la place importante que jouent les djihadistes américains au sein des Chebab somaliens.

Trois ressortissants américains figureraient parmi la quinzaine d'islamistes somaliens qui retiennent encore des otages dans le centre commercial Westgate de Nairobi, deux jours après l'avoir attaqué et tué au moins 68 clients de ce centre commercial très fréquenté de la capitale kenyane.

 

Interrogé, John Kerry, le secrétaire d'Etat, n'a cependant pas confirmé ces informations de CNN. Un homme présenté par la BBC comme un «commandant» des Chebab a également démenti lundi que des étrangers figuraient parmi les assaillants.

 

Une chose est sûre: les Chebab somaliens comptent plusieurs Américains parmi eux. Pas plus tard que la semaine dernière, l'un d'entre eux, Omar Shafik Hammami, alias Abou Mansour al-Amriki (Mansour l'Américain) a été tué dans un affrontement avec d'ex-compagnons d'armes avec lesquels il s'était brouillé.

 

Abou Mansour, né dans l'Alabama il y a 29 ans, était l'un des combattants étrangers de Somalie les plus connus. Le département d'Etat offrait cinq millions de dollars pour sa capture. Abou Mansour était en fait la vitrine occidentale des Chebab, celui qui devait attirer d'autres étrangers vers la rébellion islamiste somalienne.

 

Suite de l'article

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23 septembre 2013 1 23 /09 /septembre /2013 07:45

22/09/2013 Par lefigaro.fr

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 21:45
Allègement de la force Serval : départ du SGTIA blindé de Tessalit (Video)

21 sept. 2013 FORCESFRANCAISES

 

Du 1er au 15 septembre, la force Serval a entamé l'allègement de son dispositif avec le départ du SGTIA blindé de Tessalit. Conformément aux décisions du Président de la République, le dispositif militaire français est allégé, tout en conservant la capacité d'appuyer les forces de la MINUSMA et des FAMA. Après le départ d'une centaine de légionnaires du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) avec une vingtaine de véhicules incluant des AMX10RC et des VBL, la plate-forme de Tessalit compte désormais une centaine de soldats de la force Serval

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 16:45
Cameroun : L’armée de l’air reçoit un nouvel aéronef à Yaoundé

Casa-Cn 235-Photo Dikalo

 

20 SEPT. 2013 SAlOMON FOé et Dikalo - cameroon-info.net

 

La cérémonie officielle de réception de l’avion de type Casa-Cn 235 était présidée à la base aérienne 101 de Yaoundé par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense - Edgard Alain Mebe Ngo’o était pour la circonstance entouré de plusieurs membres du gouvernement, l’ambassadeur du royaume d’Espagne au Cameroun et de nombreux responsables militaires du Cameroun.

 

D’après la présentation technique faite par le général Jean Calvin Momha - chef d’Etat-major de l’armée de l’air, cet aéronef acheté en état neuf par l’Etat du Cameroun, a été mis au point par la firme Airbus military. Il s’agit d’un avion bi-turbopropulseur tactique de transports légers et logistiques, capable d’opérer sur des pistes courtes et non revêtues.

 

Caractéristiques

 

Il est également conçu pour offrir d’excellentes caractéristiques de vol à basse altitude et de vitesse allant jusqu’à 420 Km/heure pour des missions tactiques avec une version Maritime patrol aircraft qui fait de lui un avion de patrouille maritime grâce à un radar de recherche.

 

Il peut transporter jusqu’à 36 parachutistes pouvant sauter par les deux portes latérales arrières ou par la rampe en ouverture automatique ou retardée.

 

Pour des missions d’évacuation médicale, il peut accueillir jusqu’à 18 brancards accompagnés d’une équipe médicale. L’aéronef ainsi acquis assure également les missions de recherche en mer et de transport Vip, avec une configuration de type avion de ligne. Sa charge utile maximum est de 6 tonnes et son acquisition est le fruit de la coopération entre le Cameroun et le royaume d’Espagne.

 

Il convient de relever que l’acquisition de cet aéronef répond certes à un souci de modernisation des outils et des conditions de travail des forces de défense, bien plus, elle s’inscrit dans une logique de mise en œuvre du système intégré de sécurisation maritime et côtière implémenté par le gouvernement camerounais.

 

Un projet structuré en plusieurs composantes, à savoir: la détection et la communication au moyen d’un important dispositif de radars, une composante maritime avec à la clé deux patrouilleurs à livrer dans les jours à venir à la marine nationale et une composante aérienne constituée de deux aéronefs donc celui livré ce 18 septembre et un autre en instance. Des efforts qui visent à assurer efficacement les missions de sécurisation au Cameroun et dans le golfe de Guinée.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 16:45
Sortie de la promotion « Samba Diery Diallo » : Le chef de l’Etat s’engage à renforcer les moyens des forces de défense et de sécurité

20 September 2013 lesoleil.sn

 

28 élèves officiers de la promotion «Commandant Samba Diéry Diallo» ont reçu leurs épaulettes de sous-lieutenants hier, des mains du président de la République. Le chef de l’Etat s’est engagé à doter les forces de défense et de sécurité de moyens suffisants, afin qu’elles puissent mener à bien leurs missions.

 

Au terme de deux années de formation, les élèves officiers de la promotion «Commandant Samba Diéry Diallo» ont reçu, hier, leurs épaulettes de sous-lieutenants des mains du président de la République Macky Sall. Un moment historique, selon le général de Corps d’armée, Haut commandant de la gendarmerie et directeur de la Justice militaire, Abdoulaye Fall. C’est la première fois, depuis la création de l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale en 2007, qu’un chef de l’Etat préside une cérémonie de sortie de promotion, s’est-il réjoui. Une présence que Macky Sall a justifiée par l’intérêt et l’admiration qu’il porte aux militaires, «cette catégorie de citoyens qui assurent avec dévouement la sécurité des populations». Il s’est engagé à doter les Forces de défense et de sécurité de moyens suffisants et adéquats pouvant leur permettre de mener à bien leurs missions. Il a surtout loué le professionnalisme et la polyvalence de nos gendarmes. «Vous faites la fierté du pays, à travers la défense de la Nation, la sécurité des populations et la participation aux missions de maintien de la paix, qui contribuent au rayonnement de notre diplomatie sur le plan international», a-t-il ajouté.

 

Pour le chef de l’Etat, l’utilité de l’Ecole des officiers de la gendarmerie nationale n’est plus à démontrer. «Face aux menaces diffuses et à l’International terroriste, il faut une posture d’action plutôt que de réaction. C’est le meilleur rempart pour défendre l’intégrité de notre territoire et la sécurité des populations», a-t-il indiqué. Aux 28 récipiendaires, Macky Sall a rappelé la réputation de corps d’excellence de la gendarmerie. Il a affirmé que celui-ci (corps) a pour mission de former des meneurs d’hommes dont les décisions à prendre peuvent parfois êtres lourdes de conséquences et engager toute la vie de la Nation. Aussi les a-t-il invités à mesurer les énormes responsabilités qui s’attachent à leur noble profession, insistant sur les valeurs de patriotisme, de courage et de probité morale, qui doivent guider en permanence leurs actions. Le président de la République leur a aussi demandé de s’inspirer de leurs illustres devanciers, «notamment Mame Bounama Fall et Samba Diéry Diallo, dont les immenses qualités doivent vous servir de viatique, pour une réussite de vos missions». La promotion «Commandant Samba Diéry Diallo» est issue du recrutement direct et est composé de 23 hommes et de 8 femmes.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 11:45
Le chef du Pentagone et son homologue libyen discutent de la sécurité en Libye

20-09-2013 letempsdz.com

 

Le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, a eu jeudi un entretien téléphonique avec le ministre libyen de la Défense, Abdallah al-Thani, pour discuter de la sécurité en Libye ainsi que de la sécurité régionale, a indiqué le porte-parole du Pentagone. Au cours de cette conversation téléphonique, M. Hagel a souligné à son homologue libyen le ’’soutien’’ des Etats-Unis à la Libye durant la phase de transition que traverse ce pays maghrébin.

 

Dans ce sens, les deux hommes ’’ont discuté des voies et moyens par lesquels l’armée américaine pourrait contribuer à la formation des forces de sécurité libyennes et au renforcement de la sécurité régionale à travers la stabilité et l’Etat de droit’’, a précisé le porte-parole du département de la Défense, George Little.

 

Ils se sont également félicités de l’engagement des Etats-Unis et de la Libye à approfondir leurs relations bilatérales comme ils ont convenu de poursuivre les efforts pour renforcer leur coopération militaire, a ajouté la même source.

 

Il est à rappeler que le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Tarek Mitri, avait averti lundi dernier, devant le Conseil de sécurité, de la précarité et de l’insécurité croissantes en Libye.

 

Soulignant que les problèmes de sécurité en Libye constituent ’’la principale source de préoccupation’’, M. Mitri a évoqué notamment ’’l’insécurité croissante’’ aux frontières et à l’intérieur des parties orientale et méridionale de ce pays, ainsi que les assassinats politiques ciblés et les attaques et menaces contre les diplomates.

 

Tout en notant les progrès réalisés dans l’intégration des combattants ’’révolutionnaires’’ dans la police et l’armée libyennes, il a, toutefois, considéré que la restructuration de l’armée était une ’’priorité urgente’’.

 

A ce propos, il a observé que le développement d’un système de sécurité nationale était rendu difficile par la situation sécuritaire dans ce pays.

 

Selon M. Mitri, un contrôle efficace du vaste territoire libyen nécessite des ressources considérables tout en soulignant l’importance de la coopération des pays voisins en matière de contrôle des frontières.

 

Il a aussi compté sur l’appui politique et les compétences techniques de la communauté internationale pour faire face à la criminalité transnationale organisée, au terrorisme et à la contrebande d’armes et de stupéfiants.

 

Dans ce sens, il a demandé à tous les gouvernements concernés de collaborer en vue de créer des mécanismes solides et viables de sécurité aux frontières.

 

Dans ce sillage, le représentant permanent de la Libye auprès des Nations Unies, Ibrahim Dabbachi, a aussi fait part, devant le Conseil de sécurité, ’’des craintes de l’insuffisance d’institutions et de l’absence de force de dissuasion ne permettant pas au gouvernement libyen d’étendre son autorité sur l’ensemble du territoire national’’.

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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 11:45
Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.

20/09/2013 Sources : EMA

 

Le 5 septembre 2013, les militaires de la force Epervier ont conduit un exercice de sauvetage terrestre au Nord de N’Djamena, au Tchad.

 

Il est 07h45 lorsque l’alerte se déclenche. Un pilote d’avion s’est éjecté de son appareil, il est blessé au sol dans une zone hostile. Un PC « Search and Rescue » (SAR) est immédiatement armé afin de coordonner les opérations de recherches et de sauvetage. Il décide d’engager un Hercule C130 sur la zone de crash. Les coordonnées transmises par le pilote juste avant son éjection permettent de parachuter une équipe de sauvetage terrestre (SATER) et du matériel de survie.

 

Une fois au sol, l’équipe de sauvetage prend contact avec le pilote, l’authentifie et effectue un premier bilan sanitaire. Pendant ce temps, sur la base de Kossei, une équipe médicale, composée d’un médecin et de deux infirmiers, embarque dans un hélicoptère Puma, configuré pour le transport de blessés. L’authentification du pilote étant positive, le Puma peut décoller. L’équipe médicale est rapidement déposée au sol en vue de pour prodiguer les premiers soins et conditionner le blessé pour un rapatriement par hélicoptère. L’équipe SATER assure la protection des médecins jusqu’à l’embarquement du pilote.

 

L’exercice s’est terminé une fois l’exfiltration des équipes SATER et sanitaire sur la base de Kossei.

 

Les exercices SATER sont réguliers au Tchad. Ils sont indispensables au maintien des qualifications des équipages et à la bonne coordination des différentes unités impliquées en cas de situation critique.

 

Les militaires de la force Épervier assurent deux missions permanentes : ils apportent un soutien aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et sont ne mesure de garantir la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.
Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.Tchad : Exercice de sauvetage d’un pilote éjecté.
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21 septembre 2013 6 21 /09 /septembre /2013 11:45
Quels pays africains dépensent le plus pour leur armée?

21.09.2013 Jeune Afrique

 

Les entreprises d'armement internationales, de plus en plus dépendantes des exportations en raison de la baisse des dépenses militaires en Europe et aux États-Unis, lorgnent vers une Afrique dont les budgets d'armement vont exploser dans les dix prochaines années.

 

Selon l'hebdomadaire américain Defense News, les dépenses militaires en Afrique - en plein boom énergétique dans les régions de l'Ouest et de l'Est - vont augmenter de 20 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie contre plus de 40 milliards en 2012, selon le Stockholm International Peace Research Institute (Sipri). Ce phénomène est lié au développement récent de plusieurs armées en Afrique qui, depuis la fin de l'époque coloniale, connaît bon nombre de guerres, d'insurrections et de coups d'État. D'autre part, l'Occident fait, depuis 2001, beaucoup d'efforts pour renforcer les capacités de lutte antiterroriste, particulièrement dans la zone sahélo-saharienne, la Corne de l'Afrique et la côte orientale où les groupes djihadistes demeurent très présents.

 

Protéger les ressources

 

"La ruée vers le marché de la défense africain vient tout juste de commencer, et il se poursuivra au cours de la prochaine décennie", estime le colonel Joseph Sibanda, officier retraité de l'armée du Zimbabwe, désormais consultant pour la défense, cité par Defense News. Il estime que les pays comme le Mozambique - ancienne colonie portugaise pauvre désormais en plein boom gazier de même que la Tanzanie voisine -, l'Ouganda et le Kenya devront rediriger leurs besoins de défense vers la protection de leurs gisements de pétrole et leurs infrastructures de gaz onshore et offshore.


"Le marché africain de la défense sera, dans les prochaines années, pratiquement au même niveau que celui de l'Asie du Sud-Est", annonce Sibanda. "Les avions militaires, véhicules blindés et système d'artillerie devront être modernisés afin de répondre aux nouvelles menaces qui planent sur la sécurité", poursuit-il.

 

Une bonne nouvelle pour l'Afrique du Sud

 

Jusqu'à maintenant, l'Afrique n'avait jamais été un marché-clé pour les grands contractants militaires occidentaux, même si des pays riches en pétrole comme le Nigeria, l'Algérie ou la Libye ont déjà acheté des systèmes d'armes de hauts niveau, des avions, des navires de guerre et des armes au fil des ans.

 

Les seul pays africains ayant des industries d'armement autochtones sont l'Afrique du Sud - bien que son secteur de la défense lié à Israël ait considérablement diminué depuis la fin de l'apartheid, en 1994 - et l'Egypte qui, depuis l'accord de paix signé en 1979 avec Israël, s'est davantage tournée vers les États-Unis.

 

Le secteur de la défense sud-africain est dirigé par Denel, capable de produire des systèmes de missiles avancés, de l'artillerie aux standards internationaux et des systèmes aérospatiaux. La plus grande économie d'Afrique pourrait bien être l'une des principales bénéficiaires de la mise à niveau majeure de l'équipement des forces armées du continent.

Qui dépense le plus pour l'armement en Afrique ?
(en millions de dollars, 2012)

1. Algérie 9 325
2. Afrique du Sud 4 470
3. Égypte 4 372
4. Angola 4 146
5. Maroc 3 402
6. Libye 2 987
7. Nigeria 2 327
8. Sud Soudan 964
9. Kenya 798
10. Tunisie 709
11. Côte d'Ivoire et Namibie 407

Source : Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI)

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 18:45
Serval : point de situation du jeudi 19 septembre 2013

20/09/2013 18:32 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 12 septembre 18h00 jusqu’au jeudi 19 septembre, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de 80 sorties, dont 40 effectuées par les avions de chasse. Une vingtaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport, une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays, en coordination avec les unités de la MINUSMA. Parallèlement, des mouvements de relèves des unités de la brigade, engagées depuis environ 4 mois sur le théâtre, ont débutés.

 

L’opération Dragon menée par la force Serval depuis le 31 août 2013 s’est achevée le 15 septembre. L’opération qui visait à sécuriser l’axe Tessalit-Gao a engagé 400 militaires de la force Serval, environ 150 militaires nigériens et sénégalais de la MINUSMA ainsi que des gendarmes maliens. Après avoir découvert un véhicule suicide le 8 septembre, l’escadron d’aide à l’engagement (EAE) agissant à l’Ouest de Tabankort a localisé le 10 septembre un camion abandonné. Piégé, ce véhicule a été neutralisé grâce à l’intervention d’une équipe EOD.

 

Le 13 septembre, les opérations se sont recentrées sur la région d’Almoustarat et au Nord de Bourem. Dans la matinée du 14 septembre, au Sud d’Almoustarat, une patrouille d’hélicoptères constituée d’un Tigre et d’une Gazelle a détecté une activité suspecte de deux pick-up à une quinzaine de km de la Transaharienne. Au passage de la patrouille, les véhicules ont stoppé leur progression, tentant de se cacher sous les arbres A leur passage, des individus ont pris la fuite et se sont cachés sous les arbres. Une patrouille de deux avions Rafale a été engagée pour préciser le renseignement, en mesure d’apporter un appui aérien. Peu avant midi, un peloton constitué d’une centaine de militaire de la force Serval sur VAB et VBL a été envoyé en reconnaissance sur la position. Il a été immédiatement pris à partie par des tirs nourris. Les légionnaires ont riposté et au terme d’un accrochage de près de 30 minutes, ils ont capturé trois adversaires, dont un blessé. Ce dernier est décédé des suites de ses blessures malgré les soins prodigués par le médecin de l’unité. L’escadron a ensuite bouclé le secteur et saisi un pick-up piégé, de l’armement, plusieurs milliers de cartouches, du matériel de communication et du matériel médical.

 

A l’issue de cette opération l’ensemble des unités a rejoint Gao. Dragon a permis d’affaiblir le potentiel des groupes terroristes et de démontrer la constance dans l’engagement des forces françaises et africaines dans la zone.

 

Du 1er au 15 septembre, la force Serval a entamé l’allègement de son dispositif avec le départ du SGTIA blindé de Tessalit. Conformément aux décisions du Président de la République, le dispositif militaire français est allégé, tout en conservant la capacité d’appuyer les forces de la MINUSMA et des FAMA. Après le départ d’une centaine de légionnaires du 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC) avec une vingtaine de véhicules incluant des AMX10RC et des VBL, la plate-forme de Tessalit compte désormais une centaine de soldats de la force Serval.

 

Les 12 et 13 septembre 2013, le général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), a rendu visite aux militaires de l’armée de Terre déployés au Mali à Gao, Kidal et Bamako.

 

Le 14 septembre 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro,  a eu lieu la cérémonie de fin de formation du groupement tactique interarmes (GTIA) malien baptisé Elou, « les éléphants » en langue tamashek. Cette cérémonie, présidée par le général Dembele, chef d’état-major général des armées du Mali et par le général Guibert, commandant la Mission européenne d’entraînement au Mali (EUTM Mali), a été marquée par la présence de Monsieur Maïga, Ministre de la défense et des anciens combattants du Mali et de Monsieur Zink, ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne au Mali.  Le GTIA Elou a effectué une formation d’une durée de 10 semaines dans le cadre de la Mission européenne d’entraînement au Mali,  qui s’est achevée lors d’un exercice de synthèse conduit du 10 au 12 septembre dans la région de Koulikoro. Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français, principalement issus de l’état-major de la 1ère Brigade mécanisée de Chalons en Champagne et du 1er Régiment d’infanterie de Sarrebourg. EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

 

Le 19 septembre 2013, s’est déroulé la cérémonie d’investiture du Président malien, monsieur Ibrahim Boubacar Keïta en présence du Président de la République française, Monsieur François Hollande. Avec le ministre des Affaires étrangères, Monsieur Laurent Fabius, le ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves Le Drian et le chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Edouard Guillaud, le Président Hollande s’est rendu avec son homologue malien auprès des soldats français stationnés à Bamako. Lors de son allocution devant les militaires de la force Serval, le Président a salué la mémoire de ceux qui sont tombés au Mali depuis le 11 janvier 2013. Il a ensuite exprimé sa fierté devant la mission accomplie par la force Serval dans la mise en œuvre et dans la conduite de sa mission : « Vous avez chassé les terroristes, ramené l’intégrité malienne. Vous avez permis le succès de l’élection présidentielle ». Le Président a ensuite fait un point sur les effectifs : « Vous êtes encore plus de 3000 et serez environ 2000 en novembre prochain. Selon les directives qui vous seront données, vous veillerez à ce que le scrutin des élections législatives se tienne dans les meilleures conditions. Vous serez 1000 hommes d’ici la fin du mois de janvier. Si nécessaire les forces françaises resteront présentes autour du Mali pour aider les forces africaines à juguler toute menace, parce que c’est d’abord et surtout aux Africains d’assurer leur propre sécurité. »

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du jeudi 19 septembre 2013Serval : point de situation du jeudi 19 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 19 septembre 2013Serval : point de situation du jeudi 19 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 19 septembre 2013Serval : point de situation du jeudi 19 septembre 2013
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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 18:45
EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 3e bataillon malien

20/09/2013 17:32 Sources : EMA

 

Depuis le 16 septembre 2013, les 28 commandants d’unité et chefs de section du 3e GTIA des forces armées maliennes ont entamé un stage de formation préliminaire au camp d’entraînement de Koulikoro.

 

Dispensé par les instructeurs européens d’EUTM Mali, ce stage a pour but de renforcer les connaissances tactiques et l’aptitude au commandement des officiers du 3e GTIA malien, dont la formation débutera dans les semaines à venir.

 

Les officiers maliens vont recevoir une formation différenciée, avant d’intégrer graduellement leurs unités respectives. Ce processus de « formation par agrégation progressive » a pour but de permettre aux officiers de rejoindre leur unité après consolidation de leur aptitude. Le programme de ce stage inclut notamment des activités sportives, de l’entraînement au tir, des cours de tactique et des restitutions pratiques sur le terrain.

 

Commandée par le général français Bruno Guibert, la Mission européenne d’entraînement au Mali regroupe 550 militaires européens de 23 nationalités différentes, dont 110 militaires français, principalement issus de l’état-major de la 1re brigade mécanisée de Chalons en Champagne et du 1er régiment d’infanterie de Sarrebourg.

 

EUTM Mali repose sur deux piliers : une mission de formation des unités combattantes des forces armées maliennes sur le camp d’entraînement de Koulikoro et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la réorganisation de l’armée malienne.

EUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 3e bataillon malienEUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 3e bataillon malienEUTM Mali : stage de formation préliminaire des officiers du 3e bataillon malien
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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 07:45
Mali: un mini-sommet sur la Centrafrique en marge des cérémonies

20 septembre 2013 Par RFI

 

En marge des célébrations marquant le début du mandat du nouveau président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui se sont déroulées jeudi 19 septembre dans la capitale malienne, la situation en Centrafrique a été évoquée lors d’une conférence de presse et d’un mini sommet. Le président français, François Hollande, a prévenu qu’il « ne resterait pas sur la réserve ». De son côté, le président tchadien, Idriss Déby, a estimé que la Centrafrique risque de devenir « un sanctuaire de terroristes ».

 

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 22:45
Seleka rebels - source defenseWeb

Seleka rebels - source defenseWeb

19/09/2013 par Bruno Charbonneau – 45eNord.ca

 

Entre les conflits au Mali et en Syrie, entre l’intervention militaire de la France dans le premier et l’hésitation des États-Unis dans le second, la crise humanitaire et sécuritaire en République centrafricaine (RCA) est plus ou moins passée inaperçue.

 

Exacerbée par le coup d’État de mars 2013, la situation est caractérisée par une violence de plus en plus courante où les cas d’arrestations et de détentions arbitraires, de violences sexuelles, d’actes de torture, de viols, de pillage, d’assassinats ciblés et de recrutements d’enfants soldats font craindre un débordement dans une région déjà en proie à plusieurs difficultés.

 

Quelques chiffres

 

Sur une population de 4,6 millions de Centrafricains, 206 000 (dont 100 000 enfants) ont été déplacés à l’intérieur du pays, dont plusieurs vivent dans la brousse n’ayant pas ou peu accès à l’aide humanitaire.

 

60 000 personnes ont quitté le pays, trouvant pour la plupart refuge en République démocratique du Congo (RDC).

 

484 000 habitants (10,5% de la population) souffrent d’insécurité alimentaire sévère.

 

On estime à 3 500 le nombre d’enfants soldats.

 

Des 195 millions $ demandés pour l’aide humanitaire en 2013, seulement 32% se sont concrétisés par des promesses de dons. Des 4,2 millions $ demandés pour l’hébergement d’urgence, aucun sou n’a été reçu.

 

Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’espérance de vie a diminué entre 1985 et 2012, passant de 49 à 48 ans. Le revenu national brut par habitant a aussi régressé, passant de 909 à 722 $ pour la même période.

 

En août 2013, l’Union africaine autorisait la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) qui est composée de 3 650 hommes, dont 2 500 militaires, 1 000 policiers et 150 civils. La Misca remplace la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax) qui était sous l’autorité de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Le déploiement des effectifs de la Misca n’est pas terminé.

 

Le conflit

 

Le déclin du régime du président François Bozizé (en poste depuis mars 2003, suite à un coup d’État organisé à partir du Tchad renversant Ange-Félix Patassé), suscité par une paupérisation et insécurité croissantes, une perte de contrôle d’une grande partie du territoire et l’abandon de ses soutiens régionaux et internationaux, a abouti à la création d’une alliance de rebelles: la Seleka.

 

La Seleka est un groupe très hétérogène de mécontents du régime et majoritairement composée de rebelles venant du Nord-Est du pays, c’est-à-dire une région marginalisée, sujette aux trafics et luttes pour le contrôle des zones diamantifères et mêlée aux conflits transfrontaliers du Tchad et du Darfour.

 

En décembre 2012, la Seleka fonçait vers la capitale Bangui, mais ses progrès étaient arrêtés par les soldats de la Micopax et des renforts venus du Tchad. À l’aube de l’intervention militaire de la France au Mali, Bozizé demanda au président François Hollande d’intervenir afin de mater la rébellion. La demande fut rejetée par Paris. Suite à l’échec du plan de paix, la Seleka relançait l’offensive et renversait Bozizé le 24 mars 2013.

 

L’inaction internationale

 

Depuis le coup d’État, le gouvernement provisoire n’a démontré aucun réel pouvoir ou contrôle de la situation. Les rapports d’abus et de désordre se répètent et font craindre à certains la normalisation d’une situation sans État dans une région qui n’a nullement besoin d’une zone non gouvernée.

 

Des six pays limitrophes à la RCA, quatre peuvent être qualifiés d’être en conflit ou en situation de paix fragile (la RDC, le Soudan [et sa province du Darfour], le Sud Soudan et le Tchad; les deux autres pays étant le Cameroun et le Congo).

 

Alors qu’en 2012 et au début 2013 la France refusait d’intervenir en RCA (alors qu’elle lançait l’opération Serval au Mali), les rumeurs sont que le président Hollande cherchera à la nouvelle session de l’Assemblée générale de l’ONU (qui s’ouvre le 17 septembre) un appui pour une action internationale concertée en RCA.

 

Pour le moment, l’action internationale demeure très limitée: une force de l’Union africaine sans grand moyen et une réponse humanitaire presque anémique.

 

Nous sommes donc en position de poser une question fondamentale et d’en exiger la réponse auprès de nos dirigeants: comment se fait-il que certaines crises passent (à toute fin pratique) inaperçues alors que d’autres reçoivent toute l’attention ou presque? Selon quels critères et selon qui un conflit devient-il, ou non, digne d’une (ré)action internationale?

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 17:45
Mali : le soutien logistique de la Minusma confié à une société américaine ?

18/09/2013 Par Jeune Afrique

 

Les Français enragent. Malgré leur engagement militaire et financier au Mali, le marché très convoité du soutien logistique de la Minusma est en train de leur passer sous le nez.

 

C'est la rentrée et Paris fait grise mine. De bonne source, c'est la société américaine Supreme Group, dont le siège est à Dubaï, qui serait sur le point d'être retenue par la division "Procurement" des Nations unies pour ravitailler les quelque 12 000 Casques bleus en cours de déploiement au Mali. Plusieurs entreprises françaises sont en lice, mais leur concurrente américaine a déjà fourni des prestations aux Casques bleus dépêchés dans les Balkans, au Moyen-Orient, dans la Corne de l'Afrique, au Tchad et en Côte d'Ivoire.

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