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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 12:45
Point de situation sur la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée

16 Septembre 2013 Par Marine & Océans

 

Du 24 au 25 juin 2013 s'est tenu à Yaoundé (Cameroun) un sommet de chefs d'Etats et de gouvernements sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. L'objet de la rencontre était la signature des documents proposés durant la Conférence interministérielle CEDEAO, CEEAC et CGG (Commission du golfe de Guinée) sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée de mars 2013.

 

Onze chefs d'Etats africains étaient présents à savoir les présidents du Cameroun, du Nigéria, du Gabon, de la Côte d'Ivoire, du Tchad, du Bénin, de la république de Congo, du Burkina Faso, du Togo, du Niger, et de Sao Tomé et Principe. Si nombre d'entre eux étaient d'accord pour une "mutualisation" des efforts et des actions des Etats africains pour lutter contre la piraterie maritime, les résultats concrets ont été réduits à la création d'un centre de fusion du renseignement, au Cameroun, seule mesure adoptée à ce jour.

 

Plus ambitieux, le président tchadien, Idriss Deby a défendu l'idée que l'Union africaine se dote d'une "composante maritime", avec pour ambition la mise en place d'une force navale internationale, équivalente à celle déployée depuis 2008 dans le golfe d'Aden. Dans sa déclaration, le Représentant spécial pour l'Afrique centrale du Secrétaire général de l'ONU a assuré que les Nations unies apporteront les ressources financières nécessaires à la mise en œuvre d'une stratégie régionale contre la piraterie maritime.

 

De leur côté, les nations contributrices à l'EU NavFor, qui s'interrogent sur la poursuite de l'opération européenne Atalanta au large de la Somalie au-delà de son mandat de 2014, ou les autres puissances navales déployant des unités au large de la Corne de l'Afrique (Etats-Unis, Russie, Japon, Chine...) mettent en question la possibilité d'une extension de leur action au golfe de Guinée.

 

Selon un récent rapport de juin 2013 de "Oceans Beyond Piracy", intitulé "Human Cost of Maritime Piracy 2012", le coût de la piraterie maritime dans le golfe de Guinée serait estimé entre 740 et 950 millions de dollars US. Ces chiffres reprennent les estimations des coûts directs faites par le BMI (Bureau maritime international), qui estime qu'en 2012, au moins 966 marins auraient été victimes d'attaques dans le golfe de Guinée et que le coût des marchandises volées par les pirates serait évalué entre 34 et 101 millions de dollars. A cela doivent être ajoutés les coûts indirects comme les surprimes d'assurance...

 

Trois documents ont fait l'objet de la Conférence interministérielle en mars 2013 :

 

- une lettre d'intention (Memorandum of Understanding) entre la CEDEAO, la CEEAC et la CGG sur la sécurité et la sûreté maritime en Afrique de l'Ouest et Afrique Centrale.

- une déclaration politique des chefs d'Etats et de gouvernements

- un code de conduite sur la répression de la piraterie, des vols armés sur navires et les activités maritimes illicites (à l'image du Code de Djibouti).

 

Les impacts économiques sont directs sur les Etats côtiers, notamment le Nigeria, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon et le Togo. Ils concernent également les Etats européens, ce qui pourrait décider ces derniers à prolonger leur action antipiraterie dans le golfe de Guinée, le libre approvisionnement du pétrole exploité sur la zone pouvant être menacé. L'UFIP (Union Française des Industries Pétrolières) estimait en février 2011 que plus de 11% du pétrole brut importé en France provenait de cette région du monde.

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 22:45
Une colonne de la Légion Etrangère

15.09.2013 Armée Française - OPEX

 

9 septembre 2013, 06h08, une colonne de véhicules blindés de la force Serval progresse entre Tessalit et Gao. Ces chars AMX 10 RC et ces VBL appartiennent au 1er escadron du 1er régiment étranger de cavalerie d’Orange, qui arme le sous groupement tactique interarmes blindé de la brigade Serval. Cette unité quitte la plateforme opérationnelle relais de Tessalit dans le cadre de l’allègement de la Force Serval au Nord de Gao.
Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.
Crédit : EMA / armée de Terre

 

 

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 22:45
200 soldats Congolais à Bangui

15 septembre, 2013 - 15:20 GMT BBC Afrique

 

La République du Congo envoie deux cents soldats supplémentaires en Centrafrique, annonce faite à la veille de la réunion des ministres de la Défense de la CEEAC, à Libreville.

 

Dimanche matin le général Blanchard Okoye, chef d'état-major des forces armées, a passé les soldat en revue avant leur départ.

 

Il les a enjoint d'être disciplinés.

 

L'annonce avait été faite par le président Sassou Nguesso de retour à Brazzaville, après avoir assisté à un sommet de l'Union africaine en mai dernier.

 

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union Africaine a décidé le 19 juillet qu'une force de l'Union, renforcée, remplacerait la Fomac déployée depuis 2008 en Centrafrique.

 

Baptisée Mission de consolidation de la paix (MICOPAX), cette force de 400 militaires et 150 policiers venus des dix Etats-membres la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), devait à compter du 1er août se transformer en une force plus large sous le parrainage de l'Union africaine.

 

Le Conseil de paix et de sécurité avait autorisé le déploiement de 3.500 soldats.

 

Vers une force de 3500 soldats

 

Ce week-end des experts militaires et des diplomates sont réunis à Libreville pour préparer des recommandations qui seront soumises lundi aux ministres de la Défense de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale qui regroupe 10 pays.

 

"Il faut rapidement mettre la Misca en place à Bangui!", c'est ce message fort que Guy-Pierre Garcia secrétaire général adjoint de la CEEAC a martelé à l'ouverture de la concertation de Libreville.

 

En effet les habitants de Bangui et dans le reste du pays continuent de se plaindre de l'insécurité.

 

Selon la Fédération internationale des droits de l'Homme, des hommes de la Seleka ont commis "400 meurtres en quatre mois" et continuent de commettre les crimes les plus graves contre la population civile.

 

Et l'annonce vendredi par le président Michel Djotodia, de la dissolution de la coalition des ex-rebelles, Seleka, dont des éléments sont accusés d'exécutions sommaires, de viols et cambriolages, a suscité des interrogations sur les moyens de la faire appliquer.

 

Un premier contingent de 150 soldats congolais a déjà été déployé en juillet, après l'aggravation de l'insécurité en Centrafrique, depuis le 24 mars, date de la prise de Bangui par la coalition de la Seleka après la fuite de François Bozizé, au pouvoir pendant dix ans.

 

Fin juillet le président Pierre Nkurunziza avait déclaré que 500 soldats burundais étaient prêts à partir dans le cadre d'une force de maintien de la paix en Centrafrique.

 

Le président Sassou Nguesso est médiateur dans la crise centrafricaine.

 

Brazzaville a accueilli début mai la première réunion du Groupe de contact international sur la Centrafrique.

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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 21:45
FAZSOI : Exercice Oxide 2013

13/09/2013 Sources : EMA

 

Du 30 août au 6 septembre 2013, les forces armées en zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont participé au Mozambique à l’exercice naval Oxide 2013.

 

Organisée au large de Maputo, la troisième édition de cet exercice (les précédentes ont eu lieu en 2008 et 2011) rassemblait les marines française, sud-africaine et mozambicaine. La frégate de surveillance Nivôse et de son hélicoptère Panther (qui appartient aux FAZSOI) ont été engagés aux côtés de la frégate sud-africaine « Isandlwana » et son Super-Lynx, de la corvette lance-missile « Isaac Dyobha », du sous-marin « Queen Modjaji », d’un C130 Hercule, d’un C47 Dakota et d’une équipe de sauvetage aéroportée. Les forces armées mozambicaines ont elles aussi été associées à l’événement par l’intégration d’officiers au sein de l’équipage du « Nivôse » et de l’état-major embarqué sur l’Isandlwana.

 

Les trois premières journées  passées en commun ont été consacrées à la préparation des exercices. La présence à quai a permis d’enchainer démonstrations dans les domaines de la sécurité et de la protection/défense et tables rondes visant à affiner la cinématique des exercices à la mer et des activités de cohésion (séances de sport collectives, échanges dans les carrés). Les équipages ont ainsi appris à mieux se connaître avant de prendre la mer.

 

Dans les jours qui ont suivi, les exercices se sont succédés à un rythme soutenu : remorquages, exercices de visite, treuillages croisés, recherche et interception de navires suspectés de divers trafics ou en pêche illicite. Cette coopération s’est étendue aux « Maritime rescue coordination center (MRCC) » de Pretoria, et au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de la Réunion au travers d’un scénario de sauvetage d’un sous-marin qui s’est clôturé par un parachutage de forces spécialisées dans le domaine.

 

L’exercice Oxide 2013 a tout d’abord offert aux différentes marines la possibilité de valider leurs procédures d’interopérabilité. Il a également fourni une occasion privilégiée d'échanges entre militaires de trois pays riverains, partageant les mêmes préoccupations face aux menaces dans la zone. Cet exercice a aussi donné l’opportunité au général de division Jean François Hogard, commandant supérieur des FAZSOI de prendre contact avec les autorités civiles (ministre de la défense) et militaires (chef d'état-major des armées) mozambicaines et de renouveler les offres de coopération militaire de la France.

 

Les FAZSOI ont pour mission de protéger le territoire national, les installations stratégiques et contribuer au maintien de la sécurité ; d’assurer la prévention et la préservation des intérêts de la France dans la zone de responsabilité contre toute forme d’agression extérieure ; de soutenir l’action de l’Etat et contribuer aux conditions de stabilité et de développement des collectivités territoriales par la mise en œuvre de moyens militaires ;  d’affirmer la souveraineté française. En cas de crise, elles sont en mesure de conduire ou participer à une opération militaire et/ou de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophes naturelles).

FAZSOI : Exercice Oxide 2013FAZSOI : Exercice Oxide 2013
FAZSOI : Exercice Oxide 2013FAZSOI : Exercice Oxide 2013
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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 16:45
Namibia hosting SADC special forces exercise

11 September 2013 defenceWeb

 

The Namibia Defence Force (NDF) is hosting a multinational special forces exercise involving around 600 personnel from Southern African Development Community (SADC) countries.

 

Military personnel from Namibia, South Africa, Angola, Botswana, Zimbabwe, Zambia, Malawi and Lesotho began arriving in Namibia earlier this month in anticipation of exercise Welwitchia, to be conducted around Walvis Bay.

 

Preliminary training will take place from September 9 to 29 before the main portion of the exercise is held between September 30 and October 7. The exercise will involve practicing the tactics, techniques and procedures of desert warfare and improving the readiness and interoperability of SADC special forces, the NDF said. It will also improve command and control and give special forces the chance to coordinate anti-piracy operations.

 

The Chief of the Namibian Defence Force (NDF), Lieutenant-General Epaphras Denga Ndaitwah, officially opened the exercise at Rooikop military base on Sunday, reports the Namibian Sun. He said this was the first time the multinational exercise was being held in desert conditions. The exercise will be directed by Namibia’s special forces commander, colonel Martin Shikomba.

 

Ndaitwah said the SADC troops fighting rebels in the Democratic Republic of Congo is “a clear sign that the region has a mission of bringing and maintaining peace and stability on the continent. This is a mission we cannot postpone if we are able to execute it,” he said.

 

South African Army Colonel Renier Coetzee earlier this year said that special forces teams are able to provide the SADC Standby Force with unique capabilities, as they utilise “unconventional actions to resolve strategic problems.” Special forces offer a wide variety of capabilities such as reconnaissance, intelligence, offensive action, the protection of vital and strategic interests, the combating of terrorism, combat search and rescue and military capacity development.

 

“SADC special forces have proven themselves combat ready for deployment during the past four years,” Coetzee said, referring to annual exercises, the most recent of which was held in Lesotho last year. “SADC special forces are ready to take part in the SADC Standby Brigade.”

 

Each SADC member country has a special forces field of expertise awarded to it. “We have lots of experience we can offer to the SADC,” Coetzee said, as the special forces have done maritime operations, counter-insurgency training and next year will conduct anti-piracy training.

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 16:45
Korrigan reprend du service dans les sables maliens

12.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense
 

korrigan.jpgkorrigan2.jpgKorrigan? Vous vous souvenez? Pas le petit lutin déluré qui hante la lande bretonne mais le GTIA formé par le 3e RIMa de Vannes en 2009 en Kapisa...

Eh bien Korrigan reprend du service, dans les sables maliens cette fois.

Les marsouins du 3e RIMa reprenant la route du Mali (une de ses compagnies avait été chargée au printemps de la sécurité de l'aéroport de Bamako) et son chef prenant la tête du GTIA Désert, il a été décidé de "personnaliser" l'identité de cette unité.

 

Revoilà donc le GTIA Korrigan. Un GTIA hybride en fait puisqu'il ne comporte pas uniquement des contingents bretons. Certes, le 3e RIMa va former le noyau dur (avec sa 2e compagnie de combat, une compagnie de commandement et de logistique et un EM) qui sera appuyé par les sapeurs du 6e Génie (Angers ) et 120 bigors du 11e RAMa (la Lande d'Ouée); mais il intégrera une compagnie du 92e RI sur VBCI et un escadron d'aide à l'engagement du 1er RHP.

 

La formation et l'entraînement de Korrigan ayant été validés, il va pouvoir se déployer à partir du début octobre. Durée de la mission? "ça dépendra de décisions politiques", explique le colonel Hervé Pierre, patron de Korrigan. Effectivement, si le président de la République s'en tient à ses promesses, il ne restera plus qu'un millier de français (EUTM compris) au Mali en fin d'année. Korrigan sera alors toujours enn place, mais peut-être plus dans le format actuel.

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 16:45
FFDj : exercice de dispositif particulier de sûreté aérienne

13/09/2013 Sources : EMA

 

Le 29 août 2013, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont réalisé un exercice de de sûreté aérienne sur le terrain d’aviation de Chabelley.

 

La mise en place d’un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA) consiste à interdire à tout aéronef, temporairement ou définitivement, l’accès à un espace aérien donné afin qu’il ne devienne pas une menace.

 

Cette disposition est prise temporairement pour la sécurisation de grands événements comme les visites d’Etat, les grands événements (G20, défilé du 14 juillet, Jeux Olympiques). C’est un scénario de ce type qui a été utilisé pour l’exercice. A la demande des autorités djiboutiennes qui recevaient la visite d’une très haute autorité, les FFDj ont mis en place un DPSA sur un périmètre de 40 nautiques autour de l’aéroport.

 

Lors de l’exercice, le contrôle aérien militaire a détecté, classifié et identifié tous les appareils pénétrant la zone d’intérêt air. Une cellule était chargée de la coordination avec l’aviation civile. Cette mission était confiée aux contrôleurs aériens militaires de circulation et de défense aérienne. Ce dispositif avait à sa tête la haute autorité de défense aérienne (HADA). Dès que le contrôle aérien détectait une anomalie sur un appareil, un comportement anormal, ou l’absence de réponse radio, l’HADA décidait l’envoi d’une patrouille de Mirage 2000 placés en alerte.

 

Lors du premier scénario, un hélicoptère djiboutien a pénétré le dispositif sans autorisation. Un Mirage 2000 français l’a intercepté avant de passer le relai à un hélicoptère Puma français qui l’a arraisonné. Lors du deuxième scénario, un avion Transall C160 a simulé l’arrivée d’un vol commercial. Le comportement étrange de l’appareil a conduit l’HADA à envoyer un Mirage l’intercepter. Enfin un troisième exercice a permis de tester la vigilance des guetteurs aériens déployés à terre et chargés de surveiller l’horizon pour déceler une éventuelle intrusion. Un hélicoptère Gazelle et un Puma ont tenu le rôle des agresseurs. L’HADA a alors décidé de faire décoller deux autres Mirage afin de maximiser la couverture radar.

 

La batterie sol-air courte portée du 5e RIAOM était déployée stratégiquement autour du lieu de la réunion en mesure de détruire sur ordre tout avion hostile qui aurait pu échapper à la vigilance des chasseurs ou des tireurs d’élite embarqués à bord de l’hélicoptère Puma.

 

L’exercice a ainsi permis l’entraînement de toute la chaîne de défense aérienne, de la permanence opérationnelle au Ground Controller Interceptor (contrôleur intercepteur au sol).

 

L’exercice DPSA permet aux FFDj d’assurer, à la demande et en coopération avec les autorités djiboutiennes, la protection d’un point sensible. Cette mission s’inscrit dans le cadre de l’accord de défense entre nos deux pays. Les FFDj constituent un réservoir de forces et de capacités permettant à la France d’intervenir rapidement pour défendre les intérêts stratégiques nationaux et préserver la stabilité régionale.

 

FFDj : exercice de dispositif particulier de sûreté aérienneFFDj : exercice de dispositif particulier de sûreté aérienne
FFDj : exercice de dispositif particulier de sûreté aérienneFFDj : exercice de dispositif particulier de sûreté aérienneFFDj : exercice de dispositif particulier de sûreté aérienne
FFDj : exercice de dispositif particulier de sûreté aérienneFFDj : exercice de dispositif particulier de sûreté aérienne
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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 16:45
14 août 2013, 20h22 dans le désert malien entre Djebok et Almoustarat

13/09/2013 11:34 Sources : EMA

 

14 août 2013, 20h22 dans le désert malien entre Djebok et Almoustarat, les militaires du sous-groupement tactique Vert de la force Serval sont au bivouac. Depuis la veille, ils sont engagés dans une opération de contrôle de zone baptisée Anaconda.

 

Alors qu’ils se préparent à passer la nuit à la belle étoile, le ciel prend subitement des couleurs inattendues. Un orage mêlé d’une tempête de sable s’annonce à l’horizon. Le silence est assourdissant, les couleurs acidulées. Les militaires savent ce que cela signifie, les éléments vont se déchaîner. Inutile d’organiser un « bivouac », quelques lits picots alignés sous une bâche entre les deux véhicules suffisant.

 

Photographe : brigadier-chef Sabrina.

Pour vous faire partager cet instant, avec mon boîtier Nikon D3S, j’ai retenu une sensibilité à 400 ISO tout en ouvrant la focale au maximum (F/2,8). Avec une telle ouverture et une faible vitesse d’obturation (1/80e de secondes), j’ai pu capter cette ambiance si particulière. 

 

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 11:45
Le général Gaid Salah ministre de la Défense nationale

Le général Gaid Salah ministre de la Défense nationale

11 septembre 2013 Riyad Hamadi tsa-algerie.com

 

INFO tsa-algerie.com. Rectification : Le général Gaid Salah devient vice-ministre de la Défense. Il cumulera ce poste avec celui de chef d’état-major de l’ANP.

 

Jusqu’à présent, ce poste était occupé par le président de la République qui nommait un ministre délégué à la Défense sans réels pouvoirs.

 

Pour sa part le diplomate Ramtane Lamamra devient ministre des Affaires étrangères, en remplacement de Mourad Medelci.

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 11:45
Le général Gaid Salah ministre de la Défense nationale

Le général Gaid Salah ministre de la Défense nationale

11 septembre 2013 Riyad Hamadi tsa-algerie.com

 

INFO tsa-algerie.com. Rectification : Le général Gaid Salah devient vice-ministre de la Défense. Il cumulera ce poste avec celui de chef d’état-major de l’ANP.

 

Jusqu’à présent, ce poste était occupé par le président de la République qui nommait un ministre délégué à la Défense sans réels pouvoirs.

 

Pour sa part le diplomate Ramtane Lamamra devient ministre des Affaires étrangères, en remplacement de Mourad Medelci.

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 11:45
US GAO questions Africom HQ location in Germany

11 September 2013 by defenceWeb

 

The US Government Accountability Office has questioned the Department of Defence’s decision to keep US Africa Command (Africom) headquarters in Germany, saying that moving the headquarters to the United States could save $60-70 million a year.

 

The US DoD in January 2013 decided to keep Africom headquarters in Stuttgart, Germany, the Government Accountability Office (GAO) said. When Africom was created as the US military’s newest command in 2007, the Stuttgart headquarters were planned to be temporary, but finding a new location was problematic due to the cost of moving the headquarters and opposition from African countries to host the command on the continent.

 

When announcing the decision to keep Africom in Germany, the US Secretary of Defence said that keeping Africom in Germany would cost more than moving it to the United States but the commander had judged it would be more operationally effective from its current location, given shared resources with the US European Command.

 

The GAO in a report released last week said it found that the DoD’s decision to keep Africom headquarters in Germany “was not supported by a comprehensive and well-documented analysis that balanced the operational and cost benefits of the options available”.

 

“Although details supporting DoD's cost estimates were not well-documented [in the study accompanying the decision], the analysis indicated that moving the headquarters to the United States would accrue savings of $60 million to $70 million per year.

 

“The 2012 study also estimated that relocating the headquarters to the United States could create up to 4 300 additional jobs, with an annual impact on the local economy ranging from $350 million to $450 million, but it is not clear how this factored into DOD's decision,” the GAO said.

 

The GAO also questioned why the study did not address the fact that small, forward-deployed headquarters elements can make up for distant headquarters, such as employed by other US-based combat commands.

 

“Until the costs and benefits of maintaining Africom in Germany are specified and weighed against the costs and benefits of relocating the command, the department may be missing an opportunity to accomplish its missions successfully at a lower cost,” the GAO report read.

 

The GAO recommended the DoD re-evaluate its position on Africom headquarters by more comprehensively studying the available options. These options should include placing some Africom headquarters personnel in forward locations, while moving others to the United States, it said.

 

“DoD partially concurred with GAO’s recommendation, stating that the decision was based primarily on military judgment but that it will perform additional analysis of the location of the headquarters if the Secretary deems it necessary. GAO continues to believe such analysis is needed,” the report concluded.

 

Last month there was talk of shutting down one of the DoD’s nine combatant commands, six of which are focused on specific regions of the globe. Media reports suggested that the Pentagon might seek to merge Northern and Southern Command into a single Americas Command and disestablish African Command and divide its responsibilities between the European and Central Commands, reports the Lexington Institute.

 

The Institute cautioned that short of stopping all activities, closing offices and retrenching staff, not much money will be saved by disestablishing or merging commands.

 

The US military has a single permanent, official, military base at Camp Lemonnier in Djibouti, but has around a dozen temporary detachments across Africa which conduct surveillance operations, training etc. Camp Lemonnier is home to more than 2 000 American military personnel – around half of the total on the continent.

 

General Carter F Ham, former Africom chief, told journalists in March this year that establishing another military base in Africa or moving Africom headquarters to the continent is unnecessary and will not be helpful in Africa, especially as the German headquarters are established, close to European Command, have similar time zones to Africa and would be costly to move.

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 07:45
Selex ES to deliver unmanned aerial surveillance to the United Nations for peace keeping

Sep 12, 2013 ASDNews Source : Selex ES

 

Selex ES a Finmeccanica company, was awarded, on 31 July, a service agreement by the United Nations for the provision of Unmanned Aerial System (UAS) for 3 years with 2 optional years, in support of the UN peacekeeping mission (MONUSCO) in the Democratic Republic of Congo (DRC) through the use of the UAS, consisting of Unmanned Aerial Vehicles and associated enablers for information gathering/surveillance operations.

 

It is the first time that the UN has contracted with a civilian operator to provide UAV technology to aid in executing its unique humanitarian mandate.

 

Selex ES will be utilizing its proprietary FALCO UAV system composed of:

    Multiple remotely piloted aircraft

    Ground control stations

    Support equipment and

    Logistics.

 

The FALCO is an unarmed mission-proven medium altitude, medium endurance UAV able to operate from semi-prepared airstrips with fully automated take off, landing and mission execution capability. It is employed by numerous nations around the world and has proven itself in a variety of environmental conditions.

 

Selex ES will deploy a highly experienced team of pilots, maintenance engineers and information analysts using the most sophisticated sensors and data exploitation tools available.

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 07:45
Mali: Serval se désengage peu à peu du Nord

12.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de D éfense

 

Les forces françaises ont commencé cette semaine à alléger leur dispositif dans le nord du Mali, selon l'état-major des armées. Une vingtaine de chars légers AMX 10, de VBL et de VAB ont ainsi été retirés de Tessalit, près de la frontière algérienne.

 

Le nombre de soldats français au Mali est toujours de 3 200, l'objectif de la Défense étant de le ramener à un millier fin 2013.

 

Par ailleurs, la 9e brigade d'infanterie de marine se prépare à être déployée au Mali dans le cadre du GTIA Désert. Les marsouins succéderont à leurs camarades de la 6e BLB.

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 07:45
Mali army, rebels clash for first time since peace deal

12 September 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Three Malian soldiers were wounded in clashes with separatist Tuareg rebels on Wednesday, the army said, the first clashes since the two sides signed a ceasefire deal in June.

 

The fighting took place near the western town of Lere and comes a week after President Ibrahim Boubacar Keita was sworn in, highlighting simmering tensions as he seeks to secure an end cycles of uprisings by northern rebels.

 

Last year's rebellion triggered a coup and was then hijacked by better-armed al Qaeda-linked Islamists, who seized northern Mali. France sent thousands of soldiers to its former colony in January to halt the Islamists' march southward.

 

A United Nations peacekeeping mission is now rolling out to ensure stability as French troops gradually withdraw.

 

"An army patrol came across some gunmen in four-wheel drives. They refused to follow the army's orders and opened fire on the troops," said army spokesman Captain Modibo Naman Traore.

 

Traore said three soldiers were wounded.

 

Attaye Ag Mohamed, one of the founders of the Tuareg-led MNLA rebellion, accused the army of starting the fighting by surrounding their position. He did not give any toll.

 

According to the ceasefire deal signed to allow elections to take place in July and August, Keita has 60 days from the naming of his government last Sunday to start talks over a final deal with the rebels.

 

Keita has promised national reconciliation but will be under pressure from southern Malians not to make major concessions to the Tuareg, whom many blame for sparking their country's collapse last year.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 20:22
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013

12/09/2013 20:57 Sources : EMA

 

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 5 septembre 18h00 jusqu’au jeudi 12 septembre, 18h00.

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de 90 sorties, dont 50 effectuées par les avions de chasse. Une vingtaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport, une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

 

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays, en coordination avec les unités de la MINUSMA.


Succédant à l’opération Centaure qui a vu le Groupement Désert engagé dans les « Ifoghas » du 22 juillet au 21 août, l’opération Dragon a débuté le 31 août 2013 et va s’achever dans les jours à venir. Conduite entre Gao et Aguelhok, cette opération a engagé 400 militaires de la force Serval, principalement répartis entre un sous groupement tactique inter-armes (SGTIA) Infanterie, un SGTIA blindé et leurs soutiens ; environ 150 militaires nigériens et sénégalais de la MINUSMA ainsi que des gendarmes maliens. L’opération visait à sécuriser l’axe Tessalit-Gao, en vue du passage d’un important convoi logistique vers Gao, ainsi qu’à poursuivre le travail de contrôle de zones et d'exploitation de renseignements. Le SGTIA Infanterie a fouillé plusieurs objectifs et découvert dès le 1er septembre, de l’armement, des munitions et divers matériels.

 

Le SGTIA blindé, engagé dans une zone située à l’ouest de Tabenkort, vers Mediadilet, a quant à lui découvert une nouvelle zone dans laquelle se trouvait des postes de combat valorisés.

 

Son travail d'investigation lui a permis de retrouver des munitions, des réserves d'eau et d'essence ainsi que des équipements.

 

Enfin, le 7 septembre, les légionnaires du SGTIA blindé ont découvert un véhicule piégé contenant de l'explosif en grande quantité et des systèmes de mise à feu et de piégeage. Face à l'importance de la menace, une équipe de démineurs a été héliportée depuis Gao pour réaliser sa destruction.

 

Du 4 au 11 septembre, le déploiement d’une compagnie du BATNIGER de la MINUSMA, appuyé par son DLA, a permis la sécurisation du tronçon Sud de la « trans-saharienne » a l’approche d’un mouvement logistique d’allègement de la force à Tessalit.

 

La force Serval a par ailleurs conduit plusieurs actions civilo-militaires. Le 6 septembre, la force a remis 5 tonnes de farine de blé au profit de 5 associations de femmes en situation de grande précarité. Le 7 septembre, ce sont des moulins à mil qui ont été donnés à l’association des anciens combattants, veuves et victimes de guerre de Gao. Le 10 septembre, c’est une passerelle reliant les deux rives d’un quartier pauvre de Gao que les sapeurs de la force ont livré à la population.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
Serval : point de situation du jeudi 12 septembre 2013
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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 17:45
Abdelaziz Bouteflika s'attaque aux services secrets algériens

11/09/2013 Par Mélanie Matarese – LeFigaro.fr

 

À quelques mois de la présidentielle,  le chef de l'État démantèle les puissants services de renseignement et forme un nouveau gouvernement composé de fidèles.

 

«En digne héritier de Boumediene, Bouteflika sait que tant qu'il ne contrôle pas l'armée, il ne contrôle rien.» Le commentaire, d'un officier du renseignement algérien, éclaire les décisions prises ces derniers jours par la prési­dence. Selon plusieurs médias, des décrets non publiés prévoient d'amputer le DRS (Département du renseignement et de la sécurité), services secrets de l'armée et colonne vertébrale du système algérien, de plusieurs de ses prérogatives: l'information et la communication, et la sécurité de l'armée, dont les officiers et auxiliaires de police judiciaire seraient désormais rattachés à la justice militaire. En clair: ils ne dépendraient plus du mythique patron du DRS, le général Toufik Mohamed Lamine Mediene, 74 ans, mais du chef d'état-major de l'armée, le général Gaïd Salah, 80 ans, qu'un remaniement ministériel a désigné hier vice-ministre de la Défense nationale.

 

Suite de l’article

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 16:55
Exercice d'aérocordage avec les TACP de la force Epervier (Tchad)

12.09.2013 photo EMA

le reportage photo

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 12:45
Algeria : The Terrorist Who Would Not Die

September 12, 2013: Strategy Page

 

Over the last four months some 12,000 troops have been sent to the Tunisian border. There, sixty new outposts and small bases were established and have apparently succeeded in preventing any of the Islamic terrorists active just across the border from entering Algeria. Tunisian forces have been searching for this group (of at least 30 armed men) but have only encountered them a few times since January. The terrorists have staged some bombings and ambushes but have apparently devoted most of their efforts to not getting found. Algeria fears that if the Tunisian forces get too close the Islamic terrorists will try to escape via Algeria. Some of the Tunisian terrorists are believed to have been men who were in northern Mali and fled the French-led January offensive.

 

The government has come out in opposition to any foreign intervention in the Syrian civil war. Algeria has long called for an end to violence in Syria, but only through negotiation. While many members of the Algerian dictatorship would like to see the Assad family retain power in Syria, it is more important to keep the "Arab Spring" movement out of Algeria. So far, the "old revolutionaries" (the families that led the 1950s war against the French colonial government) continue to run Algeria, and exploit it for their own benefit. This has been going on since the French left in the early 1960s. They do this via rigged elections and a very efficient security force. Using government power to cripple opposition parties does not always work. For example, in 1992 Islamic parties won an election that would have given them control of the government. The military staged a coup to halt that, which triggered fifteen years of Islamic terrorism. Although the Islamic terrorists were defeated, they were not destroyed, and a few hundred terrorists and supporters keep the killing going, if just barely. While the government has the edge, as long as the nation is run by an unpopular dictatorship, there will continue to be unrest.

 

September 10, 2013: Algerian Islamic terrorist Mokhtar Belmokhtar has shown up in a new video, refuting claims that he was killed. Belmokhtar is infamous for organizing the January raid on a natural gas facility in southern Algeria that got 70 people killed (including all the attackers). Last month he announced the formation of a new Islamic terrorist group ( Al Mourabitoun) that merged African Islamic terrorists (mostly from Mauritania) with the largely Algerian and other Arab men Belmokhtar had been leading. Belmokhtar likes to let people believe he is invincible. That began when Belmokhtar survived fighting Russians in Afghanistan during the 1980s. After that he fought, and lost, an Islamic terrorist uprising in Algeria during the 1990s. After that he joined al Qaeda and carried out several attacks. Last year he split from al Qaeda and formed another Islamic terror group in Mali. He soon had to flee the French-led invasion of northern Mali and is now believed to be in Niger or Libya.

 

September 8, 2013: In two incidents 110 and 50 kilometers east of the capital security forces killed two Islamic terrorists. Weapons and ammo were seized in both incidents.

 

September 5, 2013: In a rural village 300 kilometers east of the capital some 300 people demonstrated about water shortages outside a government building. Police were called and 19 people were arrested while breaking up the crowd. There are more demonstrations like this as people demand more from their corrupt and often incompetent government.

 

August 31, 2013: Tunisia announced restrictions on border crossings with Algeria and Libya. Local authorities would have to vouch for anyone coming in or going out. This is all about preventing Islamic terrorists up north in the Atlas Mountains from getting out and for stopping anyone from Libya coming to the aid of these terrorists.

 

August 28, 2013: Three soldiers were killed and four wounded west of the capital (Ain Defla province) by a roadside bomb. The army patrol was searching the coastal hills for Islamic terrorists believed hiding there.

 

August 25, 2013: Just across the border in Mali French troops arrested a senior al Qaeda leader (Mousbaa Nadir) who was thought to be hiding in Algeria.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 11:45
Soutien logistique de la MINUSMA: Supreme Group s'impose

12.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

Une partie du contrat de soutien des casques bleus de la MINUSMA n'a finalement pas été attribué à un groupe d'entreprises françaises mais à Supreme Group, entreprise déjà présente au Mali. Une porte-parole de l'entreprise américaine à Dubaï me l'a confirmé, sans entrer dans les détails du marché puisqu'un communiqué de presse doit encore être avalisé par l'Onu. Ce n'est donc ni PAE ni le groupement d'entreprises françaises qui décrochent ce marché.

 

Supreme Group, entreprise fondée aux Etats-Unis mais dont le siège est aux EAU, a déjà fourni des prestations logistiques aux contingents onusiens de Macédoine, Bosnie, Mozambique, Kosovo, Croatie, Liban, Ethiopie, Tchad, Sud Soudan, Syrie, Soudan, Liberia, Côte d’Ivoire et Somalie.

 

minusma.jpg

 

Revers pour la France. La décision onusienne met un terme au projet de LoA française. Cette "letter of assist" aurait permis à des entreprises françaises, via l'Etat français qui les aurait rétribué avant de se faire rembourser par l'Onu, de fournir des prestations logistiques au profit de la MINUSMA (photo EMA ci-dessus prise à Gao montrant des casques bleus nigériens). C'était une bonne occasion de faire du business, et il n'y a pas à en rougir, mais elle nous échappe.

Comme je l'avais expliqué dans plusieurs posts au printemps (lire ici et ici), France Expertise International (organisation résolument rétive à fournir des détails sur ses activités) devait être l’organisme chargé de la mise en œuvre de cette "LoA", en articulation avec Thales, tête de file d'un groupe d'entreprises françaises spécialisées.

Or les Etats-Unis (alliés stratégiques mais concurrents économiques) ont aussi émis une LoA. Par ailleurs, leurs entreprises nationales présentes en Afrique (je renvoie aux nombreux posts que j'ai consacrés aux activités des entreprises US en Afrique) ont une bonne connaissance des arcanes des opérations onusiennes de maintien de la paix. La concurrence s'annonçait rude.

Or (bis), la frilosité et les retards français n'ont guère contribué à imposer une solution tricolore. "Trop de temps aura en effet été nécessaire pour organiser la réponse française, au point que celle-ci n’est à présent plus compatible avec le calendrier de déploiement des forces de l’ONU", estime un bon acteur/observateur français.

C'est donc l'expérience et la réactivité qui ont prévalu et qui ont fait que Supreme Group a été retenu.

Il nous reste quelques miettes: Losberger a fourni un camp de toile pour loger une centaine de casques bleus (une commande de Supreme Group, toutefois) et des sociétés françaises interviendront dans le domaine du transport et de la fourniture de carburant, par exemple.

 

A noter. La division "Procurement" de l'Onu a lancé plusieurs autres appels d'offres au profit de la MINUSMA (transport aérien, télécommunications). Cliquer ici pour les voir.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 07:45
photo Royal Netherlands Navy

photo Royal Netherlands Navy

12 septembre 2013, Portail des Sous-Marins

 

La visite à Dakar du navire Le Rotterdam revêt des aspects diplomatique, économique et de défense avec la Marine nationale qui va bénéficier d’un entraînement sur les techniques tactiques et procédures militaires, a assuré l’ambassadeur des Pays-Bas, Pieter Jan Kleiweg De Zwaan.

 

Référence : Agence de presse Sénégalaise

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 07:45
Exercice de synthèse du bataillon Elou

11 septembre 2013 eutmmali.eu

 

Du 10 au 12 septembre, le bataillon malien « Elou » est engagé dans l’exercice de synthèse « Doumba », marquant la fin de sa formation par la mission européenne d’entraînement au Mali (EUTM Mali).

 

L’exercice « Doumba » (du nom de la localité constituant l’épicentre de la zone de manœuvre)  se déroule dans la région située au nord de Koulikoro, dans un quadrilatère de 50/40 km. Il a pour objectif d’évaluer la capacité opérationnelle du bataillon Elou à conduire de façon autonome une manœuvre coordonnée de niveau GTIA (groupement tactique interarmes), dans le cadre d’un scénario le mettant aux prises avec des éléments armés menant une offensive vers le sud du pays. Il comprend quatre phases : reconnaissance offensive, réduction de résistance, contrôle de zone, coup d’arrêt. Deux avions de combat Mirage 2000 de la force française Serval participent également à cet exercice au travers de deux créneaux d’une heure de vol, dans le cadre de l’évaluation des équipes TACP (tactical air control patrols) du bataillon Elou.

 

Final exercise for the “Elou” battalion

 

From September 10 to 12, the Malian battalion « Elou » is involved in the « Doumba » final exercise, marking the end of its training by the European Union training mission in Mali (EUTM Mali).

 

The « Doumba » exercise (the name of the locality forming the epicenter of the maneuvering area) takes place in the northern region of Koulikoro, in a quadrangle from 50/40 km. It aims to assess the operational capability of the Elou battalion to conduct an autonomous coordinated maneuver at combined arms battle group level, in the frame of the scenario of an attack led by armed elements, leading an offensive towards the South. It consists of four phases: recce in force, reduction of enemy resistance, area control, blocking action. Two Mirage 2000 fighter aircrafts of the Serval French force are also involved in this exercise, through two slots an hour’s flight, as part of the evaluation of TACP (tactical air control patrols) teams Elou battalion.

Exercice de synthèse du bataillon Elou
Exercice de synthèse du bataillon Elou
Exercice de synthèse du bataillon Elou
Exercice de synthèse du bataillon Elou
Exercice de synthèse du bataillon Elou
Exercice de synthèse du bataillon Elou
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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 07:20
Virginia Senators Lobby to Host AFRICOM Headquarters

Sep. 11, 2013 By MARCUS WEISGERBER – Defense News

 

WASHINGTON — Virginia’s two US senators are championing an effort to move the US Africa Command (AFRICOM) headquarters from Germany to their state.

The pitch, made in a Tuesday letter to Defense Secretary Chuck Hagel, comes days after a Government Accountability Office report said a Defense Department assessment of moving the command to the United States was flawed.

Democratic Sens. Mark Warner and Tim Kaine said AFRICOM could use facilities in Hampton Roads built for US Joint Forces Command, which DoD shuttered in 2011.

AFRICOM headquarters has been based at Stuttgart, Germany, since the command stood up in 2007. The location was considered temporary as DoD explored options for basing the headquarters in Africa. But “significant projected costs and sensitivities on the part of African countries” derailed that plan, GAO said,

A 2012 DoD analysis found moving the combatant command’s headquarters to the United States could save upward of $60 million per year, create more than 4,000 jobs and interject more than $350 million into the local economy each year, GAO said.

But in early 2013, DoD decided to keep the command in Germany because the commander believed it “would be more operationally effective” and could share resources with nearby US European Command, GAO said.

The Pentagon’s analysis “was not supported by a comprehensive and well-documented analysis that balanced the operational and cost benefits of the options available to DoD,” GAO said.

“Until the costs and benefits of maintaining AFRICOM in Germany are specified and weighed against the costs and benefits of relocating the command, the department may be missing an opportunity to accomplish its missions successfully at a lower cost,” the report stated.

GAO recommends DoD “conduct a more comprehensive and well-documented analysis of options” for moving AFRICOM’s headquarters.

The Pentagon has been looking to trim the sizes of headquarters staffs by 20 percent across the military. A Defense News analysis found staff sizes at the combatant commands, Joint Staff and Office of the Secretary of Defense grew by more than 15 percent from 2010 to 2012.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:45
Central African Republic army chief sacked

11 September 2013 BBC Africa

 

The Central African Republic army chief has been sacked after forces loyal to the deposed president launched a new offensive.

 

At least 60 people have been killed in the fighting north-west of the capital, according to officials.

 

Former rebel leader Michel Djotodia was sworn in as president earlier this month after his forces ousted Francois Bozize in March.

 

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 12:45
Sovereign Global France (ex Strike Global Services) va entraîner 1 500 soldats tchadiens

11.09.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

Sovereign Global France, précédemment Strike Global Services (cliquer ici pour accéder à son site web) va prochainement entamer la formation de quelque 1 500 soldats tchadiens appelés à être déployés lors d'opérations de maintien de la paix.

Deux bataillons (un d'infanterie et un mécanisé) et une compagnie des forces spéciales tchadiennes seront remis à niveau par les formateurs de SGF. Le contrat a été signé en août et la formation devrait être terminée en fin d'année.

Après Djibouti, la Mauritanie (cliquer ici pour lire une note de SGF sur cette formation qui verra le déploiement d'une FPU au sein de l'ONUCI en fin d'année), c'est donc au Tchad que la société créée par Peer de Jong et Jérôme Paolini va se déployer. Le groupe Sovereign Global emploie actuellement quelques 300 personnes dont une vingtaine de permanents et il partage ses activités principalement entre ses pôles terrestres et maritimes.

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11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 07:45
Why Arms Embargoes Leak

September 10, 2013: Strategy Page

 

Russia recently revealed that two years ago Sudan had secretly bought 24 Mi-24 helicopter gunships and 14 MI-8 transport helicopters. Some have already been delivered. Russia told the UN that Sudan agreed not to use these helicopters in Darfur (western Sudan) where the UN has embargoed (since 2004) the introduction of new weapons. These sanctions have been strengthened year by year and now prohibit selling a lot of “dual use” equipment to Sudan. Despite that Sudan is currently negotiating to buy 18 former Indian Su-30K fighters that Belarus had bought cheap to upgrade and resell. Sudan is a likely customer and Belarus has long been a notorious exporters of weapons to whoever can pay, regardless of embargoes. So is Russia, which also makes more of an effort to justify its actions.

 

All these prohibitions began when the UN, appalled at the ethnic slaughter going on in Sudan (in the south and the west/Darfur region of Sudan) put a series of increasingly restrictive embargoes on weapons shipments to Sudan. Everyone agreed this was a splendid idea, and agreed to abide. Yet Sudan, and various rebel groups, continue to get weapons, and other military equipment. And it's no secret who's supplying the stuff. China ships weapons to the Sudanese government, and denies it. Ukraine appears to be the main supplier of weapons to Sudanese rebels in western and southern Sudan. These are shipped in through Eritrea (for Darfur) and Kenya (for southern Sudan.) Russian firms have participated as well, although Russia will sometimes bust the embargo by sending in lawyers to explain that what Russian firms sold to Sudan wasn’t really a weapon because the end-users have agreed not to do nasty stuff with their technically legal imports.

 

Much of this misbehavior does not stay secret for long. Back in 2008 the UN discovered Kenya was importing large quantities of weapons (at least 77 tanks, 15 jet fighters and 40,000 assault rifles and machine-guns in the last year or so) without reporting them. A 1991 international treaty, which Kenya signed, obliges all nations to report weapons exports and imports (the better to control the illegal trade in arms.) Not everyone follows the rules.

 

This particular scandal arose because in 2008 Somali pirates seized a Ukrainian ship while it was passing through the Gulf of Aden, on its way to Kenya, carrying 33 T-72 tanks and tons of smaller weapons. The UN had no record of this transaction (Kenya admitted the weapons were theirs.) Most of these unreported weapons for Kenya ended up with the south Sudan rebels, because the Kenyan buyer was acting as a middleman, not the end user.

 

The UN is also particularly concerned about trying to limit the undocumented sale of small arms. Most of these weapons are of Russian design (although manufactured by several countries, mainly Russia and China). The most common weapon is the AK-47 (and its many variants). "Small arms" include machine-guns of 7.62mm, and smaller, caliber, as well as pistols and machine pistols. The international trade in small arms is estimated at $4 billion a year, and about a quarter of that is illegal. It's believed that two thirds, or more, of the combat deaths each year are from small arms. This is particularly true in wars employing many irregular troops. Traditional tribal conflicts in Africa and Asia have become a lot bloodier because of the proliferation of small arms, usually illegally obtained ones.

 

The UN wants to impose more regulations on legitimate small arms sales, and encourage more vigorous prosecution of illegal arms traders. This effort, like an earlier one that banned the use of anti-personnel mines, would largely be symbolic, a feel-good measure for those pushing it. The reality is that the current proliferation of small arms is largely a result of the end of the Cold War. The former communist countries found themselves with millions of AK-47s and light machine-guns, as well as RPGs, landmines, grenades and ammo they no longer needed. Ukraine, then a part of the Soviet Union, inherited over seven million Soviet AK-47s and machine-guns, when it became independent from the Soviet Union in 1991.

 

Communist countries were police states with very large armies and police forces. Most of these personnel were armed with AK-47s, although the majority of the troops were reservists. So their weapons spent most of the time locked up in armories. Since the 1990s, these armories were either looted (as in Albania and Iraq), or had their contents sold off by corrupt officials in illegal arms deals. China still manufactures a lot of AK-47s, and is willing to sell them to shady dealers. The AK-47s have flooded Africa, Asia and the Middle East since the early 1990s, making them very cheap (less than $100).

 

The major gunrunners are known, but manage to find sanctuary in Eastern Europe and Russia. Another major source of such weapons are corrupt officials, who sell off weapons to anyone. Such corrupt officials also sell older weapons, instead of following orders and destroying them. An additional international treaty would not stop the gun runners or corrupt officials. Many nations that signed the 1991 treaty have not reported all their exports and imports. Kenya and China are just two of many offenders. In 2006, Italian police arrested some local gangsters and found that they were brokering an unregistered sale of half a million Chinese AK-47s to Libya.

 

Many countries didn't want to call out Ukraine for arming the Sudanese rebels, because the world is appalled at the brutality with which Sudan treats its ethnic minorities. That's where the rebels come from in Sudan, and it's hard to get too worked up about anyone who is arming the rebels.

 

In practice, the key to slowing the trade in small arms is local action. This is much more difficult than enacting a new arms control treaty. Such treaties are nothing new. For most of the last thousand years, the Roman Catholic Church has periodically tried to ban some weapons, and warfare in general. But weapons control, like politics, is all about local situations. There is no easy solution.

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