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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 10:50
EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro

19/07/2013 Sources : EMA

 

Le 17 juillet 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro,  le colonel Philippe Testart, chef de corps du1er régiment d’infanterie (1er RI), a pris le commandement du camp d’entrainement de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Il succède au colonel Christophe Paczka, chef de corps du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa).

 

La cérémonie, présidée par le colonel italien Stefano Di Sarra, adjoint au général commandant l’EUTM Mali,  faisait suite à la relève de la centaine de soldats français de la compagnie de protection de la force par le contingent « hispano-bénéluxois », effective depuis le samedi 13 juillet.

 

EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro

Les premiers instructeurs militaires du 2e RIMa sont arrivés sur le théâtre malien fin mars. Ils ont participé à la formation du 1er bataillon malien « Waraba » durant 10 semaines, sur le camp de Koulikouro. Ce bataillon est désormais déployé depuis le 25 juin à Gao. Il est  autonome et capable de mener seul une manœuvre de niveau GTIA, dans le cadre d’un combat interarmes.  Une vingtaine de militaires français, qui composent le Détachement d’appui opérationnel (DAO), les accompagnent tout au long de leur déploiement opérationnel, pour les conseiller et coordonner leur action avec la Force Serval si nécessaire.

 

Le contingent français d’EUTM Mali compte désormais 110 militaires sur les 560 militaires européens de la mission, répartis au sein de l’état-major de Bamako, du détachement de liaison et d’expertise, de l’état-major du camp de Koulikoro et du détachement d’instruction opérationnelle.

 

Les instructeurs français du camp de Koulikoro sont principalement issus du 1errégiment d’infanterie de Sarrebourg, renforcés par le 1er régiment de tirailleurs d’Epinal, et arment deux des quatre équipes de formation « infanterie » de la mission. Ils ont entamé depuis le 9 juillet la formation d’un deuxième bataillon de l’armée malienne aux côtés de leurs camarades européens.

 

EUTM Mali : transfert d’autorité sur le camp de Koulikoro

Commandée par le général français François Lecointre, la Mission Européenne d’Entraînement au Mali regroupe 23 nationalités différentes. Elle repose sur deux piliers : une action de formation au profit des quatre bataillons maliens et une mission d’expertise et de conseil assurée par le détachement de liaison et d’expertise (ALTF), destiné à appuyer la refondation de l’armée malienne.

 

Le camp de formation de Koulikoro regroupe plus de 400 militaires sur un total de 560 de la mission de l’Union Européenne, et est composée de 19 nationalités différentes, réparties entre un état-major, un détachement d’instruction opérationnelle, une compagnie de protection de la force et un hôpital Rôle 2.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 10:45
Mali : mission de contrôle de zone du bataillon togolais appuyé par le DLA inséré

19/07/2013 Sources : EMA

 

Le 16 juillet 2013, une dizaine de militaires du détachement de liaison et d’appui (DLA) insérée auprès du bataillon togolais de la MINUSMA a appuyé ce bataillon dans une mission de contrôle de zone et procédé à la mise en place d’un check point itinérant dans la ville de Boni située à plus de 70 km du camp militaire de Douentza, au Mali.

 

Cette mission avait pour objectif d’affirmer la présence du bataillon togolais dans sa zone de responsabilité, périmètre regroupant les villes de Koro, Gossi et Douentza, et de développer les liens étroits qu’il tisse avec la population de cette région.

 

Mali : mission de contrôle de zone du bataillon togolais appuyé par le DLA inséré

A cette occasion, le bataillon togolais comprenait une section d’infanterie, deux véhicules de type Pick up et un camion (d’allègement) transportant les pièces nécessaires à l’installation d’un dispositif de check point. Ils étaient accompagnés d’un gendarme malien ainsi qu’un militaire malien en charge de la traduction des échanges entre togolais et civils maliens.

Avant d’installer le check point sur l’axe principal de Boni, les militaires togolais ont rapidement pris possession des lieux et sécurisé les abords du village.

Ils ont ensuite installé des éléments de signalisation afin de matérialiser la présence du point de contrôle. Des binômes se sont ensuite déployés sur le check point assurant respectivement le filtrage, la fouille et le contrôle des véhicules et autres éléments motorisés.

Mali : mission de contrôle de zone du bataillon togolais appuyé par le DLA inséré

Le rôle du DLA français auprès du bataillon togolais est d’être aux côtés du le bataillon dans ses actions et d’assurer la liaison avec la force Serval. Les DLA mis en place auprès des bataillons de la MINUSMA permettent une coordination tactique des forces engagées dans une même zone. Ils permettent également de mettre en place des appuis au profit des forces africaines dans différents domaines : commandement, renseignement, logistique, appui feu et appuis spécialisés.

Mali : mission de contrôle de zone du bataillon togolais appuyé par le DLA inséré

Sept DLA sont actuellement déployés sur le théâtre malien, soit plus d’une centaine de militaires français. Cinq d’entre eux sont aux côtés des bataillons de la M INUSMA.Ils opèrent auprès des Burkinabés à Tombouctou, des Nigériens à Menaka, des Tchadiens à Tessalit, des Sénégalais à Kidal et des Togolais à Douentza. Un détachement est quant à lui inséré à l’état-major de la MINUSMA à Bamako et un autre auprès du bataillon logistique (BATLOG) de la MINUSMA.

Mali : mission de contrôle de zone du bataillon togolais appuyé par le DLA inséré

Le bataillon togolais est composé de près de 1000 militaires. Environ 850 soldats sont actuellement déployés à Douentza depuis la fin du mois avril 2013. Depuis leur déploiement, les militaires du bataillon ont effectué plus de 500 patrouilles dans et en dehors de la ville.

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents relevant désormais de la MINUSMA.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 10:45
Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

19/07/2013 Sources : EMA

 

Du 10 au 15 juillet 2013, un convoi en partance de Bamako, composé d’une centaine de véhicules – dont une quarantaine de véhicules civils  pour le transport des vivres – et 175 militaires, a traversé une grande partie du Mali pour se rendre à Gao afin d’y acheminer des vivres, du carburant et des pièces mécaniques de maintenance aux détachements de liaison et d’appui (DLA) français insérés au sein des bataillons africains de la MINUSMA.

 

Ce convoi, le plus volumineux depuis le début de l’opération Serval, a été armé par le bataillon logistique de la force Serval implanté à Bamako. Il répondait à deux objectifs principaux : le premier, était de permettre le ravitaillement en nourriture, en eau, en carburant et en pièces mécaniques de maintenance, des DLA français insérés au sein des bataillons africains de la MINUSMA déployés sur les villes de Douentza, Tombouctou et Gao. Le second consistait à acheminer vers la plateforme de Gao des vivres et une trentaine de véhicules dont 5 AMX 10 RC transportés sur porte engins blindés (PEB).

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

Après une journée de route, le convoi fait sa première halte aux abords de la ville de San, située à près de 600 km de Gao, sa destination finale. Pour passer la nuit en sûreté, un système défensif sommaire a été mis en place pour sécuriser les hommes, les véhicules et le matériel qu’ils transportent.

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

Le lendemain, le convoi fait un arrêt au niveau de l’aéroport de Sévaré / Mopti où 25 000 litres de gasoil ont été distribués aux différents véhicules pour leur permettre de reprendre leur route vers Gao. La dégradation du réseau routier était de plus en plus palpable, ce qui n’a cependant pas empêché le convoi d’arriver – à la nuit – aux portes de la ville de Douentza. A peine arrivés, les 15 véhicules qui doivent rejoindre Tombouctou se dirigent rapidement vers les citernes pour refaire le plein de leurs réservoirs. Le lendemain ils iront acheminer les vivres, l’eau et les pièces mécaniques pour ce DLA.

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

Tôt le lendemain matin, les 15 véhicules s’élancent sur la portion la plus incertaine du trajet. En effet depuis le début de la saison des pluies aucun convoi n’est passé par là et personne ne connaît l’état de la route sur les 200 km restant à parcourir. Une tempête de sable, tant redoutée dans le désert, s’est ensuite abattue sur le convoi, qui a dû très rapidement s’immobiliser pour la laisser passer. Peu après, le convoi a essuyé un déluge de pluie.

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

A l’approche de Tombouctou, la traversée du fleuve Niger s’est effectuée sans encombre en empruntant les barges utilisées par la population locale. Le convoi est enfin arrivé à l’aéroport de Tombouctou, là où le camp du bataillon burkinabé de la MINUSMA est abrité, et au sein duquel 24 militaires français insérés composent le DLA burkinabé.

Le retour vers Douentza s’est fait sans encombre le lendemain, où le convoi devait arriver avant le 14 juillet pour célébrer la fête nationale.

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

Après trois jours passés à Douentza, le convoi a repris sa route le lundi 15 juillet 2013 en direction de Gao à 400 km, dernière portion de l’itinéraire. Le trajet s’est bien déroulé. Les 16 et 17 juillet, l’ensemble de la cargaison a été déchargée. Le convoi a ensuite repris le chemin du retour pour une arrivée à Bamako le 20 juillet dans la soirée.

Au bilan, ce défi logistique a été relevé avec succès : il a permis l’acheminement de près de 800 tonnes de fret, 175 militaires et une centaine de véhicules sur plus de 1650 km en 6 jours et a consommé plus de 60 000 litres de carburant.

Mali : traversée du « convoi des cents », de Bamako à Gao

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 09:45
contre-amiral Eric Dupont

contre-amiral Eric Dupont

20/07/2013 Sources : EMA

 

Le 19 juillet 2013, le contre-amiral Eric Dupont a quitté son poste de commandant en second (Deputy Operation Commander) de la force navale européenne EUNAVFOR, à Northwood. Le capitaine de vaisseau allemand Jean Martens lui succède à son poste.

 

Depuis le 16 janvier 2013 et durant 6 mois, il a secondé le contre-amiral britannique Bob Tarrant, commandement de la force européenne.

 

L’EUNAVFOR commande l’opération Atalante de lutte contre la piraterie dans l’océan Indien, depuis son lancement le 8 décembre 2008. La protection des navires du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et de la Mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM) sont les missions prioritaires des bâtiments de la force Atalante. L’opération européenne contribue à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie et de vols à main armée au large des côtes somaliennes.

 

Depuis le lancement de l’opération, la baisse effective des actes de piraterie dans l’océan Indien s’explique par la réussite des mesures engagées au sein de l’opération européenne mais également grace au respect des mesures efficaces prises par l’opération Atalante comme la navigation dans l’IRTC (International Recommended Corridor) ou encore l’inscription des navires au MSCHOA (Maritime Security Center Horn Of Africa). Ce centre, situé à l’état-major de l’opération Atalante, à Northwood, près de Londres, entretient une liste complète des bâtiments de commerce recensant de nombreuses données comme leur taille, la nature de leur cargaison ou encore leur International Maritime Organisation (IMO), véritable plaque d’immatriculation. La baisse effective des actes de piraterie s’explique également par une action militaire coordonnée de plusieurs forces maritimes et pays autonomes, à l’application plus systématique des mesures de sécurité passives (Best Management Practices) par les bâtiments de commerce et au soutien des pays de la région.

 

Actuellement, la frégate Guépratte est déployée depuis le 14 mai au sein de l’opération Atalante. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement quasi-permanent d’au moins d’une frégate de la Marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2), de surveillance maritime Falcon 50, ou par un avion de commandement et de détection E3F.

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 07:55
TF 150 : opération logistique réussie pour la Mission Jeanne d’Arc à Djibouti

16/07/2013 Sources : EMA

 

Le mercredi 10 juillet 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, actuellement déployé au sein de l’opération Enduring Freedom dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2013 avec la frégate anti sous-marine (FASM) Georges Leygues, a accosté  dans le port de Djibouti afin de procéder au chargement d’environ 250 tonnes de fret, soit 1200m3, et de 1300 m3 de gazole.

 

Les manœuvres de chargement ont principalement été concentrées la nuit à cause des conditions météorologiques difficiles et se sont poursuivies le lendemain matin. Au total, une vingtaine de véhicules ainsi qu’une dizaine de conteneurs ont été transférés dans les hangars du BPC.

 

TF 150 : opération logistique réussie pour la Mission Jeanne d’Arc à Djibouti

Outre deux réacteurs de Rafale et du matériel médical, des véhicules et du matériel en provenance du 2ème régiment étranger d’infanterie de Nîmes (embarqués lors de la première phase de la mission Jeanne d’Arc 2013), de la 13e base de soutien et du matériel de Clermont-Ferrand, du 1er régiment étranger de cavalerie d'Orange, de la base des fusiliers commandos de Lorient, ou de la base navale de Toulon ont été embarqués afin de les restituer à leur unité d’origine. Cette orchestration met en lumière une des capacités du BPC Tonnerre qui, en plus des trois fonctions que sont celles de porte-hélicoptères, de bâtiment de commandement et de bâtiment-hôpital, lui permet d’accueillir à son bord des véhicules blindés d’infanterie, des troupes, ainsi que des appuis d’artillerie avec leurs munitions et leurs soutiens.

 

Parallèlement, la frégate anti sous-marine Georges Leygues a effectué divers mouvements logistiques à couple du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme qui était lui-même en escale pour quelques jours au port de Djibouti. La frégate a ainsi pu bénéficier d’un ravitaillement en gazole de près de 400m3 et d’un réapprovisionnement en eau douce dans un créneau de temps également très contraint.

Le BPC Tonnerre et la FASM Georges Leygues ont donc pu repartir en moins de 24 heures pour reprendre leurs activités de lutte contre le terrorisme dans le cadre de leur engagement dans l’Opération Enduring Freedom (OEF) à laquelle ils participent depuis le 5 juillet dernier.

 

A ce jour, trois bâtiments français sont engagés dans OEF, le BCR Somme ainsi que les deux bâtiments qui composent la mission Jeanne d’Arc, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues. L’action de la TF 150 s’inscrit dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU prises au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Elle entretient une connaissance très précise des mouvements maritimes dans sa zone d’opération, ce qui lui permet de dissuader et de lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien, principalement les trafics d’armes et de drogue dans le nord de l’océan Indien, de la mer Rouge au détroit d’Ormuz. Cette zone qui couvre les façades maritimes de la corne de l’Afrique et du Moyen-Orient ainsi qu’une partie de l’océan Indien représente un intérêt majeur et voit la majorité du trafic maritime mondial y transiter. La présence permanente de bâtiments de la coalition contribue ainsi à la libre navigation des personnes et des biens.

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 21:45
Opération Serval : point de situation du 18 juillet 2013

18/07/2013 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval au Mali depuis le 11 juillet 18h00 jusqu’au 18 juillet 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties. Une trentaine de sorties ont été dédiées à l’appui feu des opérations terrestres, et autant aux missions de transport. Une vingtaine a été consacrée aux missions de ravitaillement et aux missions ISR.

 

Opération Serval : point de situation du 18 juillet 2013

Au sol,la force Serval poursuit les opérations dans la boucle du Niger, et au Nord du pays, tout en assurant la poursuite des relèves.

 

Au Nord, dans la région de Tessalit, 180 militaires de la force Serval ont mené l’opération Croix du Sud du 7 au 12 juillet, dans la vallée de Terz. Le détachement, constitué de deux pelotons blindés sur AMX 10 RC et d’une section d’infanterie, était appuyé par une section génie, une section appui mortier et un train de combat. Des gendarmes maliens étaient également insérés dans ce dispositif. L’opération Croix du Sud avait pour objectif de fouiller la vallée de Terz afin de vérifier qu’il n’y ait pas de nouvelles caches d’armes installées depuis la précédente opération de fouilles. Tout au long de l’opération, un appui renseignement a été effectué par des avions de chasse Rafale et de patrouille maritime Atlantique 2. Les deux premiers jours, les militaires ont mené un raid blindé depuis Tessalit pour rejoindre leur premier objectif, la sortie Est de la vallée de l’Amettetai. Ils ont ensuite mené durant les quatre jours suivants une reconnaissance et des opérations de fouille dans le secteur d’Aul et dans la vallée de Terz. Ils ont inspecté et fouillé les nombreux puits qui s’y trouvent. Au bilan, les militaires de la force Serval n’ont trouvé aucune trace récente indiquant le passage de groupes terroristes. La découverte et la fouille d’anciennes caches a permis de trouver du matériel permettant la confection de deux IED, plus de 350 cartouches de petits calibre, près de 150obus de 20 mm, près de 400 obus de 23 mm et une quinzaine de roquettes de différents types.

 

Le 9 juillet 2013, Monsieur Bert Koenders, chef de la mission de la MINUSMA et représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au Mali, a rendu visite aux militaires de la Force Serval et de la MINUSMA déployés sur l’aéroport de Gao. Cette visite avait pour objectif d’effectuer un point de situation avec les forces de la MINUSMA, en cours de déploiement à Gao. Il souhaitait par ailleurs connaître l’appréciation de la situation par  la force Serval tant sur le plan sécuritaire que sur l’environnement humain des opérations.

Opération Serval : point de situation du 18 juillet 2013

Du 10 au 15 juillet 2013, un convoi armé par près de 180 militaires du bataillon logistique et composé d’une centaine de véhicules – dont une quarantaine de véhicules civils  pour le transport des vivres – a assuré le ravitaillement depuis Bamako des détachements de liaison et d’appui (DLA)français insérés au sein des bataillons de la MINUSMA à Tombouctou et à Gao. Après1650 km de trajet, les 800 tonnes de fret ont pu être livrées. Ce convoi, le plus important entre Bamako et Gao depuis le début de l’opération, a permis d’acheminer une grande quantité de fret composé de vivres, de carburant et de pièces mécaniques, avant que la saison des pluies ne s’intensifie et ne perturbe plus encore le trafic sur les itinéraires.

 

Le 12 juillet 2013, le colonel David Cruzille, chef de corps du 3e régiment d’hélicoptères de combat (3e RHC) a pris le commandement du groupement aéromobile (GAM), sur l’aéroport de Gao. Il succède au colonel Frédéric Barbry, chef de corps du 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC), qui a commandé le mandat 2 du GAM depuis le 7avril 2013. La cérémonie était présidée par le général Laurent Kolodziej, commandant la brigade Serval, qui a félicité les 250 militaires de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) qui arment le GAM.

Opération Serval : point de situation du 18 juillet 2013

Le 14 juillet, pendant que les troupes maliennes et de la MINUSMA défilaient à Paris,la cérémonie de la fête nationale a été présidée par le général de Saint-Quentin, commandant de la force Serval, en présence de l’ambassadeur de France et des attachés de défense étrangers, sur le site de l’aéroport de Bamako. Etaient également présents, des représentants de la MINUSMA et de l’EUTM ainsi que des autorités militaires maliennes.  A Gao, la cérémonie était présidée par le général Laurent Kolodziej, commandant la brigade Serval, et regroupait les unités présentes sur la zone. Le général s’est également rendu auprès des militaires déployés à Kidal et à Tessalit. A Douentza, une cérémonie a eu lieu sur le camp militaire togolais où sont présents les éléments français du détachement de liaison et d’appui (DLA) insérés au sein du bataillon togolais.

 

Depuis le 15 juillet et pendant une semaine, un détachement de l’armée malienne, appuyé par le bataillon nigérien de la MINUSMA, accompagné de son DLA français a quitté Ménaka pour une opération de nomadisation dans l’Est de cette ville, avec pour objectif d’appuyer les FAMA dans la distribution de cartes électorales aux populations. Ils ont ainsi visité les villages situés sur la route entre Ménaka et Anderanboukan, avant de se diriger vers Inekar.

 

Le 16 juillet, une vingtaine de militaires de la brigade Serval et un gendarme des forces de sécurité malienne ont participé à une opération de fouille d’une cache d’armes supposée dans la ville de Gao. L’élément d’intervention était composé d’une équipe du détachement de recherche dans la profondeur (DRP), d’un groupe de fouille opérationnelle spécialisée (FOS), d’une équipe cynophile et enfin d’une équipe Weapon Intelligence Team (WIT). Une section du GTIA Désert était en appui aux abords immédiats de la zone. Cette opération a permis à tous de roder les procédures en zone urbaine et de montrer à la population de Gao que les opérations de sécurisation se poursuivent.

 

Opération Serval : point de situation du 18 juillet 2013

Le 17 juillet 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro,  le colonel Philippe Testart, chef de corps du1er régiment d’infanterie (1er RI), a pris le commandement du contingent français de la Mission Européenne d’Entraînement au Mali (EUTM Mali). Il succède au colonel Christophe Paczka, chef de corps du 2erégiment d’infanterie de marine (2e RIMa). La cérémonie, présidée par le colonel italien Stefano Di Sarra, adjoint au général commandant l’EUTM Mali, faisait suite à la relève de la centaine de soldats français de la compagnie de protection de la force par le contingent« hispano-bénéluxois », effective depuis le samedi 13 juillet.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents de la MINUSMA.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 19:20
Official: US Reaper Crashed in Mali in April

Jul. 12, 2013 – Defense News (AFP) 

 

WASHINGTON — A US military Reaper drone crashed in Mali in April as it was carrying out a surveillance flight over the troubled west African nation, a US defense official said Friday.

 

The robotic, unmanned aircraft went down due to “mechanical failure,” the official, who spoke on condition of anonymity, told AFP.

 

Since February, the United States has stationed two drones at an air base in Niamey to provide intelligence for French forces in Mali.

 

An initial deployment of a Predator drone was replaced by two MQ-9 Reapers, which can fly faster and have a longer range than the older Predator planes.

 

Apart from sharing intelligence with the French, the drones along with more than 100 US Air Force troops are also there to help stem the flow of insurgents from neighboring Mali into Niger, where authorities are increasingly concerned over the presence of regional militant groups.

 

The French military also has two Harfang surveillance drones based at the same air field in Niamey to help track militants in Mali.

 

But France wants to replace the less advanced Harfangs with American MQ-9 Reapers, announcing plans in June to purchase a dozen of the planes with the first two aircraft due to be delivered by the end of the year.

 

The Pentagon informed Congress on June 27 of a possible sale of up to 16 Reapers to France at a cost of $1.5 billion. The planes are manufactured by General Atomics.

 

French forces deployed to Mali in January to push back Islamist militants in the north.

 

About 3,200 French troops in Mali are drawing down to some 1,000 soldiers, who will back up a new UN peacekeeping mission set up July 1 comprised of 6,300 African troops.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 18:45
Les Etats-Unis ont perdu un drone au Mali en avril

12.07.2013 maliactu.net

 

Un drone américain Reaper opérant depuis le Niger s’est écrasé lors d’une mission de surveillance dans le nord du Mali le 9 avril, a affirmé vendredi un responsable américain de la Défense. L’accident a été provoqué par une « panne mécanique », a précisé à l’AFP ce responsable sous couvert d’anonymat, confirmant une information du New York Times.

 

Les Etats-Unis stationnent depuis le mois de février des drones sur la base de Niamey, notamment pour fournir un soutien en renseignements aux forces françaises, engagées depuis le 11 janvier au Mali. Un Predator dépêché dans un premier temps avait ensuite été remplacé par deux Reapers, plus endurants. L’appareil accidenté a depuis été remplacé, selon cette source. Outre le soutien à l’opération française, ce déploiement de drones et d’une centaine d’hommes de l’US Air Force à Niamey permet également, selon les autorités nigériennes, de « sécuriser les frontières » contre des infiltrations de groupes jihadistes venant du nord du Mali voisin.

 

C’est sur cette même base de Niamey que l’armée française stationne deux drones de reconnaissance Harfang pour ses opérations au Mali. En bout de course et dépassés technologiquement, les drones Harfang doivent être remplacés dans les prochaines années par un achat de drones américains MQ-9 Reaper.

 

Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a ainsi annoncé le 11 juin son intention d’acheter 12 Reaper aux Etats-Unis, une acquisition évaluée au total par ses services à 670 millions d’euros.

 

La DSCA, l’agence du Pentagone chargée des ventes d’armes, a notifié le Congrès le 27 juin du projet de fourniture à la France de « 16 MQ-9 appareils pilotés à distance Reaper, d’équipements associés, de pièces de rechange, d’entraînement et de soutien logistique pour un coût estimé de 1,5 milliard de dollars » (environ 1,15 milliard d’euros). Le chiffre de drones avancé par la DSCA, supérieur aux annonces françaises, n’est pas une pratique inhabituelle, car elle permet de ne pas avoir à retourner devant le Congrès si le client décide d’acheter plus de matériels qu’envisagé a priori. Si le Congrès ne s’oppose pas à la vente, les deux premiers Reaper, actuellement en cours de production et initialement destinés à l’US Air Force, devraient être livrés d’ici la fin 2013.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 16:40
Amur diesel submarines (photo Rubin)

Amur diesel submarines (photo Rubin)

11 July 2013 by defenceWeb

 

Russian state arms export company Rosoboronexport will offer its Amur 1650 submarine to Morocco if the North African country announces a tender, the company has announced. Morocco is reportedly shopping for new submarines.

 

Rosoboronexport Vice-President Viktor Komardin at the International Maritime Defence Show on July 4 said that the company was “actively promoting” the Amur 1650 on the world market. He said Rosoboronexport "plans to offer it to Morocco should the kingdom announce a tender".

 

ITAR-TASS quoted Komardin as saying that "if Morocco announces a tender for a submarine, we will take part and offer the Amur-1650.” He added that Rosoboronexport aims to improve military cooperation with Morocco, developing on an economic cooperation agreement. In terms of military cooperation, he noted that Russia has recently delivered Msta-S self-propelled howitzers to the North African country. “Morocco is showing an active interest in weapons for air defence and ground troops. The choice is now theirs to make,” said Komardin.

 

The Amur 1650, designed by the Rubin Naval Design Bureau in St Petersburg, can carry 18 missiles, torpedoes or mines (including anti-ship and cruise missiles) and can dive to 300 metres. It is an export model of the Lada class diesel-electric submarine, a modernised version of the Kilo class, featuring better acoustic stealth and new combat systems.

 

Provision has been made for the submarine to be fitted with an air-independent propulsion system, which would allow it to remain submerged for more than 25 days.

 

The Amur 1650 has been offered to meet the Indian Navy’s requirements for six submarines and is competing against France’s Scorpene, Germany’s Type 214 and Spain’s S-80, amongst others.

 

Morocco is enlarging its navy, having recently received three new Sigma class frigates from Damen Schelde Naval Shipbuilding. It will soon take delivery of a FREMM frigate from DCNS. The current Moroccan fleet includes two Floréal-class frigates and a Descubierta-class corvette in addition to some 21 patrol craft and a number of other ships and vessels.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 12:45
Moroccan Navy's FREMM ship undergoing sea trials. Photo DCNS

Moroccan Navy's FREMM ship undergoing sea trials. Photo DCNS

12 July 2013 naval-technology.com

 

The Royal Moroccan Navy's DCNS-built frégate Européen multi-mission (FREMM) vessel, to be named Mohammed VI, has successfully completed the third series of sea trials off the Brittany coast, France.

 

During testing, the ship demonstrated its combat system's main sensors performance capabilities by maintaining consistency of the data analysed and displayed, with the results obtained during shore-based simulations.

 

Scheduled to be delivered at the end of 2013, the ship has validated its target engagement sequences using Aster anti-air and MM40 anti-ship missiles, as well as undergoing fire-control tests for the 76mm main gun and exhaustive testing of the multifunction radar.

 

Additional capability trials for the vessel involved helicopter approach control and the various towed devices deployment.

 

DCNS Morocco FREMM programme manager Gilles Raybaud said the recent sea trials have marked a major milestone for the overall FREMM programme, particularly for the vessel's combat system.

 

"Our crews thoroughly tested the full suite of combat system hardware and software that makes FREMM frigates among the most versatile and advanced on the world market," Raybaud said.

 

DCNS is currently under contract to build 11 FREMM ships for the French Navy and one for the Moroccan Navy.

 

The French Navy received the first FREMM vessel, Aquitaine, in November 2012, while the third ship of the class, named Normandie, is scheduled to be commissioned in May 2014.

 

FREMM vessel Provence, the fourth ship of the class, is due to be rolled out of building dock later this year for the French Navy, while the fifth and sixth of type are undergoing construction.

 

The 142m-long FREMM ships have a displacement capacity of 6,000t, a range of 15k, can cruise at a speed of 27k and are each capable of accommodating a crew of 145.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 12:45

12 juil. 2013 FORCESFRANCAISES

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 12:45
AIR MEDEVAC: Starlite succède au contingent belge

6 juillet 2013 EUTM Mali

 

Sans titre 2 300x206 AIR MEDEVAC: Starlite succède au contingent belgeLe 1er juillet 2013, la société irlando-sud-africaine Starlite a pris la succession du détachement belge Air Medevac afin d’assurer la permanence de la capacité d’évacuation médicale aérienne d’EUTM Mali. Le nouveau détachement Air Medevac fourni par Starlite dispose de deux hélicoptères médicalisés offrant un rayon d’action de 300km : un Puma 330J et un Bell 407. Ces deux hélicoptères, qui succèdent donc aux deux Augusta 109 du détachement belge, seront remplacés par deux BK 117-C1 à compter de la mi-août 2013. Le détachement Starlite comprend actuellement neuf personnes : trois pilotes, deux infirmiers spécialisés, deux ingénieurs et deux officiers de liaison. Il sera renforcé à la fin du mois de juillet par un infirmier, un pilote et un ingénieur supplémentaires pour atteindre 12 personnes. Chaque hélicoptère dispose d’un quota de 10 heures de vol mensuelles dévolues à l’entraînement et aux exercices MEDEVAC, hors interventions réelles.

 

AIR MEDEVAC: Starlite takes over the Belgian contingent

 

On the 1st of July 2013, the Irish-South African company Starlite took over the Belgian Air Medevac detachment to ensure the permanence air medical evacuation capacity for EUTM Mali. The new Air Medevac detachment provided by Starlite has two medical helicopters with a radius of 300km action: a 330J Puma and a Bell 407. These two helicopters, which succeed the two Augusta 109 of the Belgian detachment, will be replaced by two BK 117-C1 from mid-August 2013. The detachment Starlite currently includes nine people: three pilots, two specialized medics, two engineers and two liaison officers. It will be reinforced at the end of July by one additional pilot, medic and engineer so it will reach 12 people. Each helicopter has a quota of 10 hours per month assigned to flight training and MEDEVAC exercises, in complement of real interventions.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 12:30
Egypte: deux navires de guerre US se rapprochent du littoral (agences)

MOSCOU, 12 juillet - RIA Novosti

 

Deux navires de guerre américains déployés au Proche-Orient se sont rapprochés du littoral de l'Egypte, en proie à une crise politique, rapportent vendredi les agences occidentales citant le chef des Marines, le général James Amos.

 

"L'Egypte traverse actuellement une crise. Quand cela arrive, nous devons fournir aux dirigeants de notre pays différentes options d'action", a déclaré M. Amos, indiquant qu'on ignorait pour le moment comment la situation allait évoluer.

 

Les deux navires dépêchés au large de l'Egypte font partie d'un groupe de trois navires qui patrouille depuis mai en Mer rouge et dans le Golfe persique.

 

Selon les agences, les forces navales américaines dépêchent régulièrement des navires de guerre à proximité des zones de conflit, pour avoir la possibilité d'évacuer leurs citoyens en cas de besoin.  

 

Le 3 juillet au soir, l'armée égyptienne a nommé Adly Mansour, président de la Haute Cour constitutionnelle, au poste de président intérimaire du pays, écartant Mohamed Morsi, président issu des Frères musulmans et contesté par des manifestations monstres. La Constitution a été suspendue, et la chambre haute dominée par les islamistes, qui assurait l'intégralité du pouvoir législatif, a été dissoute.

 

Selon les médias, M. Morsi serait actuellement retenu ans un site militaire.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 07:50
Hélicos : les procédures de vente pourraient changer en Belgique

11 juillet 2013 Damien Spleeters - lalibre.be

 

Belgique - Le ministre a été interpellé à la Chambre sur la vente d’Agusta de l’armée

 

Le ministre de la Défense et vice-Premier ministre Pieter De Crem (CD&V) a une nouvelle fois été interpellé mardi en Commission de la Défense du Parlement au sujet des ventes publiques de matériel de l’armée.

 

Pour rappel, entre 2009 et 2012, la Défense belge a vendu trente-cinq hélicoptères et deux Airbus à une firme bruxelloise dont le directeur était soupçonné en 2003 par la police fédérale et les services de renseignements de l’armée de blanchiment d’argent, trafic d’armes et trafic de véhicules (voir LLB 27/4). "La Défense ignorait, au moment de ces ventes, que le directeur [de la firme] était soupçonné de certains actes illégaux", avait déclaré l’armée. Le ministre, quant à lui, soulignait qu’"il n’y avait aucun fondement légal pour exclure la firme MAD Africa Distribution de la procédure de vente publique", puisque son directeur n’avait jamais fait l’objet d’une condamnation.

 

Rassurant les parlementaires en séance plénière le 8 mai, M. De Crem affirmait que la procédure avait été respectée et que tous les documents nécessaires à la vente avaient été obtenus. Le ministre avait insisté sur un point de cette procédure, concernant douze hélicoptères Agusta attribués à la firme bruxelloise MAD Africa Distribution : "En ce qui concerne les A109, le contrat d’achat, par le biais duquel la Défense a acheté en son temps les appareils, mentionnait une obligation supplémentaire; cette obligation a été reprise dans le ‘End User Certificate’, à savoir qu’un ‘Third Party Transfer’ devait être demandé au ministre italien des Affaires étrangères si le matériel venait à quitter le territoire belge à l’occasion d’une réexportation, d’une revente ou d’un transfert de propriété."

 

Le contrat de vente et le ‘End User Certificate’ type, disponibles publiquement avec l’avis d’adjudication, sont plus restrictifs que ce qu’en dit le ministre, puisqu’ils ne mentionnent nullement que l’autorisation italienne de transfert ne devait être obtenue qu’au cas où le matériel venait à quitter le territoire belge. C’est pourtant comme cela que le Vice-Premier l’entend, invoquant en Commission de la Défense "la loi et les législations", sans plus de spécifications.

 

Assurant d’abord à la presse, par la voix de son porte-parole Didier Deweerdt, que les documents nécessaires, dont les Third Party Transfer, avaient été obtenus, mais qu’il n’était pas possible de les montrer car ceux-ci étaient confidentiels (voir LL 25/06), le ministère affirme désormais que ces documents n’ont jamais existé car ils n’étaient en fait pas requis pour une vente à l’intérieur du territoire national.

 

La faute aux Italiens

 

En outre, M. De Crem a ajouté ce mardi que "la Défense n’est pas responsable pour le contrôle de la destination finale" du matériel qu’elle vend. "C’est une compétence du gouvernement italien lorsque celui-ci octroie un Third Party Transfer."

 

Pour plusieurs experts en transferts d’armes et de matériel militaire obsolète, l’interprétation de la Défense belge, et son rejet de toute responsabilité, ne tiennent pas la route au vu des documents scellant officiellement la vente. Et si la Défense a, comme elle continue de l’affirmer, respecté les procédures, ces dernières semblent offrir d’importantes lacunes qui pourraient facilement être exploitées, le contrôle du matériel sensible échappant totalement aux autorités concernées. Les membres du Parlement insistent en tout cas pour que la procédure de vente soit modifiée. Pour l’instant, cependant, la forme que prendrait d’éventuels changements n’est pas claire. Les vacances parlementaires approchant, la question de savoir si cette affaire aura des conséquences reste ouverte.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 07:45
Un officier-marinier français en mission d'instruction en Guinée Équatoriale

11/07/2013 Marine nationale

 

En Guinée équatoriale, le maître breveté supérieur Alan Lemenven a effectué une mission d’instruction auprès des futurs officiers-mariniers guinéens. Témoignage :

 

« Dans le cadre de la coopération structurelle de défense, trois marins français sont en poste permanent à l’École nationale à vocation régionale (ENVR) pour accompagner leurs homologues équato-guinéens dans ce projet. Afin d'assurer la continuité de l'enseignement, ils reçoivent régulièrement l'appui de formateurs pour des missions de renfort temporaire.

 

C'est à ce titre que j'ai été déployé du 14 mai au 27 juin derniers à Bata ; j’ai apporté l’expertise de la Marine Nationale aux marins africains au travers d'enseignements techniques et professionnels. En tant que guetteur de la Flotte, j'ai tout naturellement été affecté à l'instruction des officiers-mariniers de cette spécialité, auprès d’une classe de quinze élèves stagiaieres– huit équato-guinéens et sept stagiaires étrangers – très motivés et enthousiastes d’accroître leurs connaissances. »

 

Un expert à Bata

 

« Ayant terminé la partie de leur programme consacrée à la navigation dispensée par mon prédécesseur navigateur/timonier, ils considéraient comme une chance l'arrivée d’un expert guetteur pour leur apprendre le métier. C'est pour eux une réelle fierté que de bénéficier de l'expérience d'un marin français. »

 

Une pédagogie adaptée

 

« Assisté de deux instructeurs nationaux, je les ai donc formés aux techniques de surveillance maritime, aux communications radio et initiés au droit de la mer.

 

Les échanges avec mes élèves se sont révélés très enrichissants. Le regard différent qu'ils portent sur le monde maritime les amenait à me poser des questions qui ne m'étaient jamais venues à l'esprit. Il m'a fallu aborder sous un jour nouveau les sujets que je traite habituellement en France aux Cours des métiers du marin à Lanvéoc. J'ai trouvé particulièrement attractif cet aspect de ma mission. Il est en effet toujours bénéfique à un formateur de remettre en cause ses méthodes pédagogiques !

 

La scolarité à l'ENVR de Bata se déroule exclusivement en français. Cela s'inscrit à la fois dans le contexte international de l'école et dans une démarche de valorisation de la francophonie dans ce pays majoritairement hispanophone. Les élèves suivent dès leur incorporation, et tout au long de leur cursus, des cours de français dispensés par un étudiant de master 2 en français langue étrangère (FLE). J'ai donc dû, là encore, m'adapter à la contrainte qu'a parfois été la barrière de la langue. Mais j'ai pu compter sur l'aide des stagiaires francophones qui, dans l'esprit d'équipage propre aux marins, ont toujours su créer l'émulation dans la classe. »

 

Un officier-marinier français en mission d'instruction en Guinée Équatoriale

Ils sont prêts

 

Au dernier jour de ma mission, avant de prendre congé de mes élèves, je leur ai fait part de ma grande satisfaction d'avoir participé à leur formation, et par là même à la sécurisation de leurs côtes. Ils m'ont à leur tour exprimé de sincères remerciements pour les cours que je leur ai dispensés, mais aussi pour l'intérêt que leur porte la France. Je laisse derrière moi, non seulement des jeunes marins attachants, mais aussi des guetteurs aptes à remplir leur rôle dans la surveillance des approches maritimes.

 

Un officier-marinier français en mission d'instruction en Guinée Équatoriale

La nouvelle école navale de Bata :

Destinée à former des marins à la surveillance et à la sécurisation des espaces maritimes dans cette zone particulièrement sensible qu'est le Golfe de Guinée, l'école navale de Bata (Guinée Équatoriale) a été créée en 2010 avec le soutien de la direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) du Ministère des Affaires Étrangères.

 

Cette école rejoint un réseau de 17 écoles nationales à vocations régionales réparties dans dix pays d'Afrique de l'Ouest et Centrale. Elle accueille désormais des marins de différents pays africains qui y suivent des cours d'officiers chef du quart, de navigateur/timonier, de manœuvrier et de guetteur de la flotte. Implantée pour le moment sur le site d'une école interarmées, elle devrait intégrer ses locaux définitifs à Tika, plus au nord du pays à l'horizon 2015.

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 07:30
Des avions F16 américains pour l'Egypte

11 juillet, 2013 – BBC Afrique

 

Selon de hauts responsables américains, les Etats Unis vont maintenir leurs plans de fournir à l'Egyte des avions de combats F-16, malgré l'instabilité dans le pays.

 

Washington évalue toujours les tenants et les aboutissants du renversement la semaine dernière du président islamiste Mohammed Morsi.

 

Conformément au droit américain, les Etats Unis devraient suspendre leur importante aide militaire octroyée à l'Egypte si Washington parvenait à la conclusion que les événements du 3 juillet constituent un coup d'Etat.

 

Les Frères Musulmans, le mouvement auquel est affilié Morsi, demandent que le président déchu soit rétabli dans ses fonctions.

 

Et tandis qu'ils continuent de manifester, le Procureur de la république a lancé mercredi un mandat d'arrêt contre leur guide spirituel, Mohammed Badié.

 

Au moins, neuf autres hauts responsables de la Fraternité sont également sous le coup de mandats d'arrêt.

 

Mohammed Badié est accusé d'avoir incité aux violences de lundi qui se sont soldées par la mort de plus de 50 personnes.

 

De nombreux membres des Frères Musulmans ont déjà été arrêtés et des mandats auraient été émis pour l'arrestation d'une centaine d'autres militants du mouvement.

 

Par ailleurs, un porte-parole du Ministère des affaires étrangères a déclaré que le président déchu Mohammed Morsi est 'détenu en lieu sûr'.

 

Badr Abdul Atti, le Procureur de la république, a cependant déclaré lors d'une conférence de presse qu'il ignorait où est détenu Morsi, tout en indiquant que le sexagénaire est traité avec grand égard pour sa dignité.

 

Les responsables américains qui ont donné l'information soulignent que les avions de chasse seront livrés dans les prochaines semaines.

 

La livraison des F-16 entre dans le cadre d'une commande de vingt appareils, dont huit avaient déjà été livrés en janvier. Le réliquat de la commande devrait être honnoré cette avant la fin de l'année.

 

Le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a réitéré mercredi qu'il n'était pas de l'intérêt des Etats Unis de procéder à des modifications immédiates de leur programme d'assistance militaire à l'Egypte.

 

Il a ajouté que l'Administration Obama se donne le temps de cerner toutes les implications du renversement de Morsi.

 

Les Etats Unis apportent chaque annéeà l'Egypte une aide militaire estimée à $1,3 milliards.

 

Le président Obama a évité soigneusement d'utiliser le mot "coup d'état" pour qualifier la mise à l'écart de Mohammed Morsi, puisque reconnaître qu'il s'agit d'un putsch entraînerait la supension de l'aide.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 22:45
Opération Serval: point de situation du 11 juillet 2013

11/07/2013 21:01 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval au Mali depuis le 4 juillet 18h00 jusqu’au 12 juillet 18h00

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 70 sorties, principalement consacrées à l’appui feu des opérations terrestres avec 25 sorties des Mirage 2000 D stationnés à Bamako ou des Rafale depuis N’Djamena au Tchad. Une vingtaine de sorties ont été dédiées aux missions de ravitaillement et de renseignement et 25 autres consacrées aux missions de transport. Cette semaine, 3 C160 ont quitté le théâtre pour rentrer en France.

Opération Serval: point de situation du 11 juillet 2013

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, dans le Nord du pays, et a produit pendant deux semaines un effort particulier dans la région à l’Est de Gao.

Opération Serval: point de situation du 11 juillet 2013

Déclenchée le 24 juin, l’opération Netero a duré plus de deux semaines, durant lesquels ont été engagés 3 compagnies du GTIA Désert, appuyées par les hélicoptères du GAM ; des éléments génie de fouille opérationnelle, des moyens de renseignements, DRAC, Harfang, un ATL2 et des patrouilles de Mirage 2000D. Pendant cette opération, les trois sous-groupements ont alterné opérations centralisées au niveau du GTIA et décentralisées au niveau compagnie voire section, en privilégiant l’approche indirecte de la zone des objectifs, la durée particulièrement longue du déploiement et  la mobilité des troupes. Ainsi, les renseignements collectés sur le terrain ont permis d’affiner la connaissance des groupes terroristes et de leurs modes d’actions. Les saisies de matériels réalisées (armements, munitions, matériels logistiques, pick up) contribuent à réduire leur potentiel. La durée de l’opération a également permis aux forces maliennes ainsi qu’à celles de la MINUSMA de marquer leurs présence dans la région et de renforcer des liens avec la population.

Opération Serval: point de situation du 11 juillet 2013

Le 06 juillet à Koulikoro a débuté la formation de 700 militaires maliens. Ce dernier, à l’instar du bataillon Waraba, va recevoir une formation complémentaire et adaptée (combat, lutte contre IED, secourisme de combat, …) de 10 semaines dispensée par la mission européenne EUTM et prenant en compte les retours d’expérience du GTIA Waraba. L’objectif de cette mission, inscrite dans la résolution 2085 du CSNU, est de conférer aux forces maliennes les moyens de garantir l’intégrité territoriale du Mali. 110 militaires français (30 instructeurs et 80 conseillers) participent directement à la formation de l’armée malienne. Une centaine d’autres arme la protection de l’emprise de Kouliko.

Opération Serval: point de situation du 11 juillet 2013

Le 6 juillet, environ 200 membres des forces de sécurité maliennes qui étaient stationnées à Anefis depuis le 5 juin se sont déployés à Kidal, conformément à l’accord signé le 18 juin entre les autorités maliennes de transition et les groupes armés touaregs du MNLA et du HCUA. Les forces béninoises, togolaises et sénégalaises  de la MINUSMA qui se sont progressivement déployées à Kidal depuis le 29 juin, ont accompagné le déploiement des forces de sécurité maliennes dans la ville. Les éléments de la force Serval stationnés à Kidal sont en mesure, si nécessaire, de faciliter la liaison entre les forces de sécurité maliennes, les éléments de la MINUSMA, et ceux du MNLA.

Opération Serval: point de situation du 11 juillet 2013

Il y a 6 mois, la France intervenait au Mali, à la demande du Président malien, pour arrêter l’avancée de groupes terroristes en direction de Bamako. Par la rapidité et la brutalité de son intervention, la France a stoppé l’avancée des terroristes qui menaçait la population malienne et tout son territoire. Malgré la difficulté du terrain, l’étendue du pays, les nombreuses opérations menées de manière conjointe avec les forces armées maliennes ou en coordination avec les forces africaines de la MISMA, devenue MINUSMA et avec l’appui de plusieurs nations alliées, ont permis de neutraliser plusieurs centaines de terroristes, d’affaiblir leur potentiel logistique en les privant de ressources essentielles et de réinstaller un niveau sécuritaire propice au retour des institutions et de l’administration malienne dans tout le pays.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 21:45
Le Portugal souhaite une coopération solide et inclusive avec l'Angola dans le domaine de la défense

11/07/13 AngolaPress

 

Benguela (Angola) - L'Angola et le Portugal peuvent développer une relation solide, l'élever au plus haut niveau et explorer les différentes voies de coopération dans le domaine de la défense, a déclaré, jeudi, à Benguela, le ministre de la Défense du Portugal, José Pedro Aguiar Branco.

 

Dans l'accomplissement de son programme de travail dans cette région, le ministre portugais de la Défense a inspecté plusieurs projets liés à la Commission Technique Militaire (MTC), en phase d'exécution dans l'Académie Militaire et l'École Militaire Aéronautique de la Force Aérienne Nationale, dans la ville de Lobito.

 

"La coopération dans le domaine de la défense a toujours été complète et véritable entre les forces armées, à l'instar des projets de coopération technique militaire, qui contribuent à la formation des Forces Armées Angolaises (FAA), ce qui affermit plus les relations dans le chapitre militaire ", a indiqué le responsable, qui termine, le même jour, son séjour de 48 heures à Benguela".

 

Il a garanti que les autorités portugaises allaient continuer à renforcer cette relation de coopération et à l'étendre à des nouveaux niveaux, contribuant ainsi à la signature de deux mémorandums d'entente, l'un relatif à l'Inspection Générale de la Défense et l'autre lié au secteur de la Santé Militaire.

 

"C'est un programme ambitieux de coopération", a expliqué José Pedro Aguiar Branco, qui a également visité les installations du Port de Lobito, le considérant comme un tampon en Afrique centrale et australe.

 

En ce qui concerne la formation de cadres militaires, il l'a qualifiée d'essentielle dans la relation entre les respectives forces armées, fait qui  mènera au lancement d'un programme d'enseignement au Portugal.

 

"Nous sommes sûrs qu'elle constiturera un levier essentiel pour renforcer les liens de confiance et d'amitié qui nous unit", a-t-il dit.

 

"De cette façon nous devons poursuivre le soutien de différents domaines de l'enseignement militaire en Angola, pour laquelle nous exprimons notre entière disponibilité d'appuyer les secteurs de l'École Supérieure de Guerre, aidant dans sa transformation en une institution de référence régionale, dans le chapitre de la formation militaire", a conclu le ministre portugais.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 19:45
FREMM Mohammed VI photo DCNS

FREMM Mohammed VI photo DCNS

July 10, 2013 Source: DCNS

 

DCNS Pursues Sea Trials with FREMM Frigate for Royal Moroccan Navy

 

LORIENT, France --- The FREMM multi-mission frigate on order for the Royal Moroccan Navy is pursuing sea trials off the French coast in preparation for delivery later this year. In June, French naval shipbuilder DCNS successfully completed a third series of trials to test the performance of the ship’s combat system.

 

The crew and DCNS specialists completed the latest trials off the Brittany coast. This series of tests was designed to check the performance of the combat system’s main sensors.

 

Operational scenarios were executed to check the consistency of the data analysed and displayed by the combat system sensors with the results obtained during shore-based simulations. Specific tests included target engagement sequences using Aster anti-air missiles and MM40 anti-ship missiles, fire control tests for the 76-mm main gun and exhaustive testing of the multifunction radar. Other vessel capability tests involved helicopter approach control and the deployment of various towed devices.

 

“This third series of sea trials represents a major milestone for the overall programme and more particularly for the ship’s combat system. Our crews thoroughly tested the full suite of combat system hardware and software that makes FREMM frigates among the most versatile and advanced on the world market”, says Gilles Raybaud, DCNS's FREMM programme manager for Morocco.

 

To acquaint them with shipboard operations, members of the crew that will take over once the vessel enters service with the Royal Moroccan Navy participated in the trials. Working in tandem with the French Navy crew, they took part in activities ranging from bridge and propulsion watchkeeping to safety exercises and platform management. The Moroccan crew members had previously completed simulation-based training at DCNS’s Lorient and Le Mourillon centres to familiarise them with the FREMM platform management systems.

 

Vice-Admiral Laghmari, inspector-general of the Royal Moroccan Navy, toured the future Mohamed VI FREMM at Lorient, meeting members of the Moroccan crew assigned to the trials and congratulating them on the tasks already completed. He encouraged them to continue to familiarise themselves with the new ship prior to delivery, and indicated that he was fully satisfied with the programme’s progress and the results of the sea trials.

 

The first series of sea trials, conducted in April, demonstrated the full compliance of the ship’s propulsion and navigation systems with the relevant performance requirements.

 

FREMM, a major programme for DCNS and partners

 

The French FREMM programme calls for 12 ships – 11 for the French Navy and one for the Royal Moroccan Navy.

 

DCNS delivered the Aquitaine, the first FREMM multimission frigate, to the French Navy in November 2012.

 

In accordance the contractual provisions, the second-of-type is scheduled for delivery to the Royal Moroccan Navy by the end of this year. The ship will be named the Mohammed VI.

 

DCNS is currently working on four FREMM frigates at different stages of completion:

- third-of-type FREMM frigate Normandie will begin sea trials later this year and is scheduled for delivery to the French Navy in 2014

- fourth-of-type FREMM frigate Provence is approaching completion and scheduled to be floated out of her building dock later this year

- the fifth and sixth of type are at earlier stages of construction.

 

FREMM technical data

 

These heavily armed warships are being built under DCNS prime contractorship to deploy state-of-the-art weapon systems and sensors including the Herakles multifunction radar, MdCN cruise missiles, Aster anti-air missiles, Exocet MM40 anti-ship missiles and MU90 torpedoes.

•Length overall: 142 m

•Beam: 20 m

•Displacement (approx.): 6,000 tonnes

•Max. speed: 27 knots

•Complement: 108 (including helicopter crew)

•Accommodation:145 men and women

•Range: 6,000 nm (at 15 knots)

 

 

DCNS designs and builds submarines and surface combatants, develops associated systems and infrastructure, and offers a full range of services to naval bases and shipyards. The Group has also expanded its focus into civil nuclear engineering and marine renewable energy. The DCNS Group employs 13,200 people and generates annual revenues of €2.9 billion

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 17:45
Les contingents africains du Mali défilent sur les Champs-Elysées

11.07.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Il y a trois ans, des contingents africains avaient défilé sur les Champs-Elysés. Cette année, l’ouverture du défilé à pied mettra à l’honneur des forces africaines et françaises ayant pris part à l’intervention au Mali.

 

Un détachement de l’armée malienne avec 64 soldats et des détachements de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) seront du défilé. Neuf soldats par pays et les emblèmes nationaux du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Niger, de la Sierra Léone, du Burkina Faso, du Ghana, du Libéria, du Nigéria, du Sénégal, du Tchad et du Togo, ouvriront le défilé.

 

Ils seront suivis par un détachement de 55 Casques bleus représentant la Mission des Nations unies au Mali (MINUSMA).

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 16:45
Drones in Niger Reflect New U.S. Tack on Terrorism

July 10, 2013 By ERIC SCHMITT - nytimes.com

 

NIAMEY, Niger — Nearly every day, and sometimes twice daily, an unarmed American drone soars skyward from a secluded military airfield here, starting a surveillance mission of 10 hours or more to track fighters affiliated with Al Qaeda and other militants in neighboring Mali.

 

The two MQ-9 Reapers that are based here stream live video and data from other sensors to American analysts working with French commanders, who say the aerial intelligence has been critical to their success over the past four months in driving jihadists from a vast desert refuge in northern Mali.

 

The drone base, established in February and staffed by about 120 members of the Air Force, is the latest indication of the priority Africa has become for the United States at a time when it is winding down its presence in Afghanistan and President Obama has set a goal of moving from a global war on terrorism toward a more targeted effort. It is part of a new model for counterterrorism, a strategy designed to help local forces — and in this case a European ally — fight militants so American troops do not have to.

 

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 16:35
Serval : 6 mois d'opérations - webdocumentaire

11/07/2013 Sources : EMA

 

Le 11 janvier 2013, la France intervenait à la demande du Président malien pour arrêter l’avancée de groupes terroristes en direction de Bamako. Le 11 juillet 2013, un webdocumentaire évoquant les 6 premiers mois de l’opération des armées françaises au profit de la population malienne est publié sur Internet.

 

Le webdocumentaire Serval, 6 mois d’opérations retrace depuis le 11 janvier 2013, les grandes étapes et les principales composantes qui ont fait de l’opération Serval un succès. Par la rapidité et la brutalité de son intervention, la France a stoppé l’avancée des terroristes qui menaçait la population malienne et son pays. Malgré la difficulté du terrain, l’étendue du pays, les nombreuses opérations menées de manière conjointe avec les forces armées maliennes ou en coordination avec les forces africaines de la MISMA, devenue MINUSMA et avec l’appui de plusieurs nations alliées, ont permis de neutraliser plusieurs centaines de terroristes et d’affaiblir leur potentiel logistique en les privant de ressources essentielles.

 

Environ 3200 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leurs missions de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes ainsi qu’à poursuivre le transfert progressif de la zone aux contingents africains de la MINUSMA.

 

Le webdocumentaire Serval, 6 mois d’opérations

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 16:26
SERVAL : 6 mois d'opérations

11 juil. 2013 FORCESFRANCAISES

Le 11 janvier 2013, la France intervenait à la demande du Président malien pour arrêter l'avancée de groupes terroristes en direction de Bamako. Le 11 juillet 2013, un webdocumentaire évoquant les 6 premiers mois de l'opération des armées françaises au profit de la population malienne est publié sur Internet.

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 12:45
Mali : Ugly Aftermath And Uncertain Future

July 11, 2013: Strategy Page

 

For the last five months American MQ-9 UAVs could be seen regularly over northern Mali. Some days there is one up there all day, most of the time it’s only for about half the day. The video is analyzed by U.S. and French intelligence and used by the French to coordinate operations against the remaining Islamic terrorists in northern Mali. The American UAVs have been operating from an airbase in neighboring Niger, where two MQ-9s are currently stationed.

 

France believes that a third of the 2,000 Islamic terrorists in northern Mali at the beginning of the year have been killed and most of the survivors (less the hundred or so who surrendered or were captured) have fled Mali. That leaves several hundred, most of them Tuareg or black African, still in Mali, Most are hiding but some are in the larger towns and cities carrying out attacks. Many (up to half) of the terrorists who fled went to neighboring Niger, where a weak government and a very poor population (whose cooperation can be bought) has provided opportunities for new terrorist bases to be established. As with Mali, most of the 16 million Niger population lives in the south, where there is more water. The north is mostly desert. A fifth of the population are Arab, Tuareg and similar minorities. Over 90 percent of the population is Moslem and about eight percent are slaves. The U.S., France (and other European nations) are helping the Niger government to deal with the Islamic terrorists. That will not produce a quick fix and it may take a year (and probably much longer) to clear the Islamic terrorists out of Niger.

 

Mali’s fundamental problem (and the source of the discontent that triggered the Tuareg uprising in the north and the army coup in the south last year) is widespread corruption and the chilling effect this has on the economy. Despite billions of dollars’ worth of mineral exports, the country is very poor. The money the government gets from the mineral exports is largely stolen by politicians. Economic growth is stifled by the corruption, which makes it very difficult for entrepreneurs to start new businesses or expand existing ones. The result is that a third of the population is hungry and gets by with the help of foreign aid. In the north over two thirds of the population is short of food, and much else. Most of the people in the north are Tuareg and they blame corrupt southern (black African) officials for the poverty and high unemployment in the north. That is only partially true because the north has always been very poor and the Tuareg leaders also tend to be corrupt when it comes to handling government matters.  The July 28 presidential election is expected to put another corrupt politician into office. The search for a cure for the corruption has so far been unsuccessful. There are also doubts that the government can even properly organize the July 28th election.

 

The fragile economy in Timbuktu was devastated by the nine months of Islamic radical rule. Most of the Mali government employees were driven out and their workplaces looted and trashed. Worse, the tourism activity, which was the basis of the local economy, was largely destroyed. This included the destruction of many tourist attractions and the disappearance of many Arab and other foreign businessmen who made the tourism business work. Replacing key people and restoring infrastructure will take years. In the meantime most of the 55,000 population will have to get by on foreign aid.

 

July 9, 2013: In the north (Kidal) two civilians were wounded by unidentified gunmen.

 

July 8, 2013: In Kidal anti-government demonstrations over the weekend left two peacekeepers and a French soldier wounded. The demonstrations throw lots of rockets at the troops.

 

July 6, 2013: The government ended the six month old state of emergency. This means it is now legal for crowds to assemble and demonstrations to take place. The security forces must now follow all legal procedures when making arrests and holding people in custody.

 

July 5, 2013: After arriving on the outskirts a month ago 200 Malian army soldiers finally moved into the northeastern town of Kidal. Tuareg MNLA fighters moved out, or at least aside, in accordance with the June 18 peace deal with Mali. The MNLA had controlled Kidal since March 2012 as they tried to establish a role in governing the largely Tuareg north. MNLA were forced out of Kidal by Islamic terrorists for nine months and regained control in January 2013. French and Chadian troops have been in Kidal for over six months and have been joined by some other African peacekeepers to replace the Chad force (which returned home). The MNLA controlled security in the city and this produced growing complaints that MNLA gunmen were attacking blacks in the north and trying to force them to leave. The government accused the MNLA of ethnic cleansing, as northern Mali is predominately Tuareg and Arab. Because over 90 percent of Malians are black Africans, Tuaregs have always been touchy about blacks moving north to settle or, worse, to run the government. Partly this was because some Tuaregs and Arabs in the north still kept black slaves. Now a lot of those slaves find themselves free after their masters fled, along with several thousand Tuareg, during the French liberation of the north. Groups like al Qaeda are OK with this slavery, as it is commonly discussed in Moslem scripture and the Koran. The slaves, despite being Moslem, generally do not agree with this attitude.

 

MNLA means (in French) “Liberation Army of Azawad”. That is the Tuareg term for their homeland in northern Mali and until the June 18 agreement its capital was Kidal. The Mali government was upset that MNLA men controlled most of the rural (and very thinly populated) areas in the north. Mali accuses France of letting this happen, but the French only had an informal deal with MNLA in which the Tuareg would not fire on the incoming troops and would provide information on where the Islamic terrorists were.  France pressured Mali to make some kind of political settlement with MNLA and that eventually led to the June 18 deal. Many in the Mali Army still want the Tuareg rebel group crushed.  The Mali government is also angry over the extent to which so many Arabs and Tuaregs in the north cooperated with the Islamic radicals in establishing a new government. Many Tuareg still want independence, or at least a lot of autonomy in the north. Anti-Mali demonstrations accompanied the entrance of Mali troops into Kidal and will continue. Whatever the Mali government may want, the situation in the north, and with the Tuareg, is fundamentally changed. The Tuareg have tasted power and seen how weak the southerners really are.

 

The only large town the MNLA controlled was Kidal. It was thought unlikely that the Mali soldiers and police could handle the MNLA gunmen alone, so the concentration of security forces near Kidal last month was initially seen more as a bargaining tactic than as a real threat to the MNLA. Negotiations with the MNLA did not go well at first because the rebels were insisted on an autonomy agreement first and the French and African peacekeepers were unwilling to shut down the MNLA for the Mali government. The Mali Army is seen as more of a threat to an elected Mali government than to the Tuareg rebels. The Mali troops had spent over a month moving up several hundred kilometers of road to Kidal and planning an assault that never came. The MNLA seemed to sense that they had been outmaneuvered and retreated from some checkpoints outside Kidal but maintained enough fighters in the city to keep the Mali soldiers from entering until the MNLA and the Mali government could work out a deal.

 

July 1, 2013: The UN peacekeeping force took control of peacekeeping operations in Mali. The UN force currently has 6,300 African peacekeepers although the ultimate size of the force will be over 12,000. There are still 3,200 French troops in Mali along with several thousand Mali soldiers.  The UN force is officially known as MINUSMA (Multidimensional Integrated Stabilization Mission in Mali).

 

June 26, 2013: Captain Amadou Haya Sanogo, who led the army coup in March 2012, apologized for his actions and promised to help repair the damage.

 

June 24, 2013: Some 200 peacekeepers from Benin arrived in Kidal to help maintain order.

 

June 18, 2013: The government and the Tuareg rebels (the MNLA) signed a peace deal. The MNLA will allow Mali troops and police to enter Kidal and any other MNLA occupied area in the north and will surrender its heavy weapons. In reality the MNLA members will keep most of their weapons but will have to surrender stuff like mortars, heavy machine-guns and large stocks of ammo. The government will not try to punish any MNLA members and will negotiate more autonomy for the Tuareg north. Many Tuareg believe the MNLA gave up too much and do not trust the Mali government.

 

June 16, 2013: Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) admitted that it had lost two of its senior leaders (Abdelhamid Abou Zeid and Abdallah Al Chinguetti) to French forces earlier this year (February and March). AQIM kept insisting that these two leaders were still alive.

 

June 9, 2013: French forces captured a terrorist base in the north (in a town on the Niger River near Gao). This one contained five tons of explosives and a workshop for producing suicide bomb vests and roadside bombs.

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 22:45
Un drone US s'est crashé le 9 avril dans le nord du Mali selon le NYT

10.07.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Lu dans le New York Times du 10 juillet:

 

Un des drones US basés à Niamey  (probablement un Reaper) a été perdu lors d'une mission dans le nord du Mali, le 9 avril. Le drone effectuait une mission au profit des forces de l'ops Serval.

 

L'extrait:

"The American missions have not been without incident. On April 9, one of the drones crashed in a remote part of northern Mali, presumably because of a mechanical failure. “It was a total loss,” one Air Force officer said of the wreckage."

Irrécupérable, le Reaper. Le NYT ne dit pas si l'engin a été remplacé.

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