Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:45
Atalante : entraînements avec les Forces françaises stationnées à Djibouti

24 mai 2013 Par FLF Guépratte

 

Mardi 14 mai, à son appareillage de Djibouti, la frégate légère furtive (FLF) « Guépratte » a conduit des activités d’entraînement avec les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) au moment de débuter la mission Atalanta.

 

Dans un premier temps, l’équipage du « Guépratte » a pu se mesurer à 4 mirages 2000 de l’escadron 3.11 de l’armée de l’Air au cours d’un Air defense exercise (ADEX).

 

La vigilance des fusiliers marins du groupe d’intervention et de renfort (GIR) et des équipes de protection du Guépratte a également été mise à l’épreuve pendant toute l’escale et à l’appareillage à l’occasion d’exercices organisés avec le concours de la base navale.

 

Enfin, un hélicoptère PUMA du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT), a effectué des manœuvres d’appontage et de décollage (Touch and go), afin d’entraîner les pilotes à cette manœuvre toujours délicate sur un bâtiment en mouvement.

 

Ces opérations contribuent à renforcer l’interopérabilité entre les trois armées et à améliorer les compétences à travers le partage des expériences et l’apprentissage des savoir-faire.

 

Cet entraînement a également offert l’opportunité d’échanger du personnel avec les FFDj à bord du bâtiment, notamment d’accueillir une délégation du 3ème régiment de hussards, régiment jumelé avec la frégate, dont un escadron arme actuellement la composante blindée du 5ème RIAOM.

Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:45
Livraison par air (LPA) durant une opération de reconnaissance

24.05.2013 Crédit : EMA/ECPAD

 

Livraison par air (LPA) durant une opération de reconnaissance menée par les forces spéciales durant 14 jours dans la zone nord-est du Mali. Elle visait à poursuivre la destruction des groupes terroristes.

 

Le reportage

Livraison par air (LPA) durant une opération de reconnaissance
Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 15:55
CEMA : entretien avec le chef du commandement régional américain pour l’Afrique

24/05/2013 Sources : EMA

 

Le 21 mai 2013, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des armées, a reçu le général d’armée David Rodriguez, chef du commandement régional des Etats-Unis pour l’Afrique (US AFRICOM).

 

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du dialogue militaire régulièrement entretenu entre les deux pays. Créé en 2007 et stationné à Stuttgart en Allemagne, l’AFRICOM a pour mission de coordonner les activités militaires des Etats-Unis sur le continent africain.

 

Au cours de leur entretien, l’amiral Guillaud et le général Rodriguez ont fait le point sur la coopération militaire franco-américaine mise en œuvre au Sahel, dans la Corne de l’Afrique et en Afrique centrale. L’état-major américain AFRICOM constitue un partenaire privilégié dans des régions où la France entretient une présence permanente à travers son dispositif de forces prépositionnées et en opération, comme au Sénégal, au Gabon, au Tchad, en République centrafricaine, à Djibouti, en Côte d’Ivoire ou au Mali.

 

Cette coopération opérationnelle s’est en effet renforcée depuis le déclenchement de l’opération Serval. Les Américains apportent à la France un appui dans les domaines du ravitaillement en vol, du transport tactique et stratégique et dans l’échange d’informations. Des actions communes appuieront la montée en puissance de la future mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

CEMA : entretien avec le chef du commandement régional américain pour l’Afrique
Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 15:55
photo

photo

24 mai 2013 Par Guillaume Thibault - RFI

 

Au lendemain du double attentat au Niger, une opération militaire menée à Agadez, ce vendredi 24 mai dans la matinée, a permis de neutraliser les derniers jihadistes retranchés dans le camp militaire. Un assaut qui a été mené conjointement par des forces françaises et nigériennes, comme le révélait RFI. Le ministre français de la Défense a confirmé l’information, et expliqué que les forces spéciales françaises ont été engagées « à la demande du président Issoufou ».

 

L'assaut a été lancé à 6 heures du matin, heure locale. Il a été mené par les militaires nigériens et les forces spéciales françaises, présentes dans la zone depuis le début de l'intervention Serval, en janvier. Dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 mai, deux fortes explosions ont été entendues dans le camp d’Agadez.

 

Karidjo Mahamadou, le ministre nigérien de la Défense, affirme que deux jihadistes étaient retranchés depuis jeudi dans un dortoir du camp militaire. Dans un entretien accordé à RFI ce vendredi 24 mai en milieu de journée, Karidjo Mahamadou a également confirmé la présence de forces spéciales françaises lors de l’opération.

 

Dix jihadistes tués à Arlit et Agadez

 

« Tout est terminé à Agadez. Tout est calme. La situation est maitrisée », a affirmé Karidjo Mahamadou, qui a tenu à clarifier certaines informations circulant sur la situation à Agadez : « Depuis hier (jeudi 23 mai, ndlr), les gens parlaient de prise d’otages. Il n’y avait pas d’otage. Il y avait des jihadistes retranchés dans un dortoir, qui ont abattu deux occupants de ce dortoir. Ce sont ces jihadistes-là qui ont été traqués, qui ont voulu fuir, et ils ont été neutralisés. Deux ont été abattus ce matin. »

 

« Je confirme », a sobrement répondu Karidjo Mahamadou, alors qu’il était interrogé sur la présence de forces spéciales françaises aux côtés des soldats nigériens lors de l’assaut. Le ministre nigérien est également revenu sur le bilan de l’opération. « Nous avons dix jihadistes qui ont été tués, sur Arlit et Agadez. Deux à Arlit, et huit à Agadez ». Tous les jihadistes tués étaient porteurs de « ceintures bourrées d’explosifs qu’ils étaient sur le point d’activer ». Mais « ils ont pu être abattus, la menace est jugulée », a conclu le ministre.

 

La France veut éviter une propagation du risque jihadiste

 

Habituellement peu bavarde sur les missions des forces spéciales, les autorités françaises ont également confirmé leur participation à l'assaut de ce vendredi matin. C'est le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui a fait cette annonce. « A l’heure où je vous parle, la situation est stabilisée, en particulier à Agadez, où nos forces spéciales sont intervenues en soutien des forces nigériennes à la demande du président Issoufou. Et cela a permis d’aboutir à une stabilisation de la situation », a déclaré Jean-Yves Le Drian.

 

« Le président de la République (française, ndlr), l’a rappelé : il importe aussi d’avoir une bonne coordination avec les pays voisins, comme le Niger, et les autres, pour progressivement instaurer une sécurité dans le Sahel qui est une zone d’instabilité », a insisté le ministre français de la Défense. « L’objectif était que le Mali devienne un sanctuaire terroriste, ça ne le sera pas. Il faut maintenant éviter qu’il y ait, soit au nord Niger, soit dans une partie du Tchad des risques identiques », a-t-il prévenu.

 

La katiba de Belmokhtar revendique le double attentat

 

Revendiquées dans un premier temps par le Mujao, ces attaques auraient également été menées par des combattants de la Katiba de Mokhtar Belmokhtar. C'est ce qu'affirme le porte-parole de son groupe, baptisé « les signataires par le sang » dans un communiqué. « C’est Belmokhtar qui a supervisé lui-même les plans d'opérations », ajoute le porte-parole. Mais si cette Katiba annonce que de nouvelles attaques terroristes sont prévues au Niger, Mokhtar Belmokhtar, annoncé mort par le Tchad en mars lors des affrontements dans le nord du Mali, reste depuis invisible.

Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 13:06
photo EMA

photo EMA

24/05/2013 Par Le Figaro.fr avec AFP

 

Les forces spéciales françaises sont intervenues ce matin à Agadez, dans le nord du Niger, pour y faire cesser la prise d'otages qui a avait démarré hier après un attentat suicide, a annoncé aujourd'hui le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

"La situation est stabilisée, en particulier à Agadez, où nos forces spéciales sont intervenues en soutien des forces nigériennes à la demande du président nigérien Mahamadou Issoufou", a-t-il précisé.

 

Jeudi, un attentat contre le camp militaire d'Agadez avait causé la mort de 23 personnes, dont 18 militaires nigériens. Quatre kamikazes étaient morts pendant l'opération. D'autres s'étaient enfermés dans un local avec des otages élèves officiers.

 

Au moins deux terroristes auraient été tués dans l'assaut, d'après le ministère de la Défense.

Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 12:45
photo EUTM Mali

photo EUTM Mali

23 mai 2013 EUTM Mali

 

La mission EUTM Mali a reçu la visite d’autorités civiles et militaires européennes venant de Bruxelles le samedi 18 mai 2013. En effet, M. Maciej Popowski, secrétaire général adjoint du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), et le Général Patrick de Rousiers, chairman du comité militaire de l’Union Européenne, se sont rendu au Mali afin de rencontrer les autorités maliennes et la mission Européenne.

 

Ils ont démarré leur visite au Main Head-Quarters de l’Union Européenne de Bamako où il leur a été présenté la mission EUTM Mali et tout particulièrement le pilier « Expertise-Conseil ». Puis, ils ont rencontrés le premier ministre malien, monsieur Diango Sissoko, et le ministre de la défense malien, le général Yamoussa Camara.

 

Ils se sont ensuite déplacés vers Koulikoro. Ils ont, au cours d’une courte cérémonie, pu rencontrer les formateurs européens et le général de Rousiers s’est adressé à eux pour leur dire toute sa satisfaction personnelle mais également celle des 27 états membres devant le travail accompli. Après une présentation du pilier « formation », ils ont pu visiter le camp de Koulikoro, rencontrer le bataillon Waraba et déjeuner avec des cadres européens et maliens.

 

De retour à Bamako, ils ont tenu une conférence de presse avec monsieur l’ambassadeur Zink, chef de la délégation de l’UE au Mali, monsieur Walter Stevens (SEAE) et legénéral Lecointre, commandant EUTM Mali.

 

Reportage photo

Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 12:45
Des militaires de l'armée de terre chinoise. Photo DoD/1st Class Chad J. McNeeley

Des militaires de l'armée de terre chinoise. Photo DoD/1st Class Chad J. McNeeley

 

24 mai 2013 par: Romain Mielcarek - ActuDéfense

 

La Chine devrait participer à la mission de maintien de la paix de l’ONU, au Mali. 500 hommes, principalement du génie, qui représenterait le plus gros déploiement dans ce domaine de la part de Pékin.

 

Des casques bleus chinois au Mali ? Ce n’est pas encore officiel, mais des sources diplomatiques au sein des Nations unies ont laissé fuiter ce projet de Pékin. La Chine envisagerait en effet de participer à la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) à hauteur de quelques 500 hommes.

 

Une vraie première pour la Chine qui n’a jamais déployé un contingent aussi important au cours de missions de maintien de la paix. L’armée populaire déploie à l’heure actuelle quelques 2000 casques bleus sur divers théâtres d’opération (Liban, RDC, Côte d’Ivoire, Haïti, Soudan). Une bonne partie de ces militaires – on parle de 155 – seraient issus du génie. On peut donc logiquement supposer que cette unité serait principalement consacrée à des missions de génie, le reste des hommes s’occupant de la protection des spécialistes.

 

L’envoi d’un tel contingent au Mali, par la Chine, peut être perçu comme un geste diplomatique fort. Les relations entre Pékin et les pays Occidentaux au sein des Nations unies se sont en tendues à mesure que le blocage sur le conflit syrien perdure. La Chine reste le principal pourvoyeur de casques bleus parmi les membres du Conseil de sécurité.

 

La Minusma doit comporter à terme 12 600 soldats. Son mandat prévoit de protéger les populations mais lui donne aussi la possibilité d’anticiper une attaque terroriste en prenant une posture plus offensive que dans d’autres opérations du même type. C’est d’ailleurs la première fois que des casques bleus vont être confrontés à un contexte terroriste tel que celui qui caractérise la zone sahélienne.

Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 12:45
photo EUTM Mali

photo EUTM Mali

21 mai 2013 EUTM Mali

 

Le vendredi 17 mai 2013, les compagnies d’infanterie, l’escadron de cavalerie et la section du génie du bataillon Waraba ont débuté une instruction au combat en localité. Profitant de bâtiments abandonnés dans les alentours de Koulikoro, ils ont entamé un aspect très spécifique de leur apprentissage qu’ils seront certainement amenés à rencontrer dès qu’ils seront déployés dans le nord du Mali.

 

En effet, le combat en localité est un aspect particulier, de plus en plus présent, des guerres modernes. Chaque unité suivra une séance d’instruction chaque semaine durant les quatre dernières semaines de leur formation. Ce qui correspondant à environ 30 heures.  Pour la première séance, l’objectif prioritaire a été de leur apprendre les savoir-faire de base de ce combat spécifique : Le déplacement dans une rue d’un village, l’organisation d’un « Check Point » dans le centre d’une ville et la fouille d’une maison.

 

Si les démonstrations sont menées par les instructeurs européens, très vite l’encadrement de la compagnie prend à sa charge le drill et reprend ses soldats jusqu’à ce que les gestes deviennent des réflexes.

 

Chaque compagnie aura l’occasion de renouveler plusieurs fois ces exercices durant les prochaines semaines. Avant de conclure leurs 10 semaines de formation par un exercice de synthèse de 3 jours du niveau du bataillon.

 

Reportage photo

Arme lourde sur véhicule en appui

Arme lourde sur véhicule en appui

Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 11:45
Kenya to get UAVs to monitor small arms trafficking as insecurity worsens

22 May 2013 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

The United States and Japan have agreed to fund Kenya to purchase unmanned aerial vehicles (UAVs) for border patrol duties as the country steps up efforts to crack down on small arms trafficking.

 

Patrick Ochieng, director of the Kenya Focal Point on Small Arms and Light Weapons, said that the two countries would help fund the purchase of UAVs, which would cut down on crime in Kenya.

 

The move followed shortly after the government announced plans to acquire firearms detectors to be deployed at border posts to search for firearms and other ordnance in cars, luggage and bulk haulage vehicles.

 

According to a recent survey conduct by the Kenya Action Network on Small Arms, the country is awash with more than 600 000 illegal firearms while the capital Nairobi is one of the biggest open markets for illegal small arms after Mogadishu.

 

Addressing journalists during a tour of the restive northern town of Garissa late last week, Ochieng said Kenya urgently needed the UAVs to monitor porous borders and track the movement of illegal weapons which are flowing freely from the wars in neighbouring Ethiopia and Somalia into Kenya and Tanzania.

 

“We need a concerted effort internationally, regionally and nationally in order to gain ground in this fight against small arms and that is why our development partners have decided to come in and assist us,” Ochieng said.

 

Kenya says the free flow of small arms has contributed to widespread insecurity, especially among pastoralist communities where firearms have replaced traditional weapons in wars over pasture, water and cattle rustling.

 

Due to high demand, illegal arms dealing has become a highly profitable business in Kenya with illegal weapons dealers in Nairobi believed to be selling low-calibre pistols for as much as US$140 while AK-47 and other automatic assault rifles sell for up to $500.

 

Garissa County commissioner Mohamed Maalim said that weapons are being concealed in bags of sugar and imported into the country.

 

As part of the crackdown on small arms, Kenya and Tanzania have also launched the first in a series of planned security operations along their common borders with the aim of seizing all illegally held firearms.

Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 11:45
Etude de l'IRSEM n°25-2013 : Les défis stratégiques africains : la gestion de la conflictualité en Afrique Centrale

22/05/2013 IRSEM

 

Sous la direction de Amandine GNANGUÊNON, avec les contributions de Catherine GUICHERD, Angela MEYER, Germain-Hervé MBIA YEBEGA, Flora BOUBOUR, Laura SALICH DI FRANCESCA, Geoffroy MONTAGNE, Nicolas TEINDAS, Samuel NDUTUMU, Romain ESMENJAUD, Benjamin BIBAS

 

Dans la continuité des travaux menés au sein des ateliers de l'IRSEM sur les défis de la conflictualité en Afrique de l'Ouest et en Afrique de l'Est, cette étude propose un tour d'horizon des problématiques liées à l'Afrique centrale. Un premier constat s’impose : l'Afrique centrale est en proie aux mêmes problématiques sécuritaires que le reste du continent. La multiplicité des facteurs de conflit (sociaux, politiques, économiques, sanitaires et environnementaux) pose la question de leur gestion par les Etats africains aux niveaux national, régional et continental.

 

Le rapport de force entre le pouvoir politique et les acteurs militaires constitue le fil directeur de cette étude et le point commun entre les différentes aires géographiques en Afrique. Il continue d’évoluer dans un contexte de tensions permanentes où la promotion d’un ordre régional doit s’imposer sur le désordre que les régimes politiques sont tentés d’instrumentaliser pour assurer leur survie. Chaque région a finalement son laboratoire pour expérimenter l’efficacité des modes de résolution des conflits. En Afrique centrale, il s’agit essentiellement de la République démocratique du Congo à l’Est et des pays du Golfe de Guinée à l’ouest.

 

Etude de l'IRSEM n°25-2013

Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 11:45
Etude de l'IRSEM n°25-2013 : Les défis stratégiques africains : la gestion de la conflictualité en Afrique Centrale

22/05/2013 IRSEM

 

Sous la direction de Amandine GNANGUÊNON, avec les contributions de Catherine GUICHERD, Angela MEYER, Germain-Hervé MBIA YEBEGA, Flora BOUBOUR, Laura SALICH DI FRANCESCA, Geoffroy MONTAGNE, Nicolas TEINDAS, Samuel NDUTUMU, Romain ESMENJAUD, Benjamin BIBAS

 

Dans la continuité des travaux menés au sein des ateliers de l'IRSEM sur les défis de la conflictualité en Afrique de l'Ouest et en Afrique de l'Est, cette étude propose un tour d'horizon des problématiques liées à l'Afrique centrale. Un premier constat s’impose : l'Afrique centrale est en proie aux mêmes problématiques sécuritaires que le reste du continent. La multiplicité des facteurs de conflit (sociaux, politiques, économiques, sanitaires et environnementaux) pose la question de leur gestion par les Etats africains aux niveaux national, régional et continental.

 

Le rapport de force entre le pouvoir politique et les acteurs militaires constitue le fil directeur de cette étude et le point commun entre les différentes aires géographiques en Afrique. Il continue d’évoluer dans un contexte de tensions permanentes où la promotion d’un ordre régional doit s’imposer sur le désordre que les régimes politiques sont tentés d’instrumentaliser pour assurer leur survie. Chaque région a finalement son laboratoire pour expérimenter l’efficacité des modes de résolution des conflits. En Afrique centrale, il s’agit essentiellement de la République démocratique du Congo à l’Est et des pays du Golfe de Guinée à l’ouest.

 

Etude de l'IRSEM n°25-2013

Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 11:45
Mali: point de situation du 23 mai

23/05/2013 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 16 mai à 18 heures jusqu'à ce jour 18 heures.

 

Au cours de ces 7 derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ cent vingt sorties, dont la moitié a été consacrée aux opérations de transport dans le cadre de la relève de la brigade Serval.  Une trentaine de sorties a été consacrée au soutien des opérations (ravitaillement et renseignement) et autant à l’appui feu des opérations.

Mali: point de situation du 23 mai

Alors que la relève de la brigade se termine, les opérations se poursuivent. Au centre du pays, sur la boucle du Niger, les unités de la force Serval, depuis Gao, ont poursuivi leurs opérations de sécurisation dans la région. Au Nord, une mission de reconnaissance a été menée dans la région de Tessalit par le 1er régiment étranger de cavalerie (1er REC).

Mali: point de situation du 23 mai

Du 17 au 20 mai, une trentaine de sapeurs  du 31e  Régiment du génie (31e RG) ont installé un pont « Bailey » à Tassiga, dans l’Est du pays, situé sur un axe majeur entre le Niger et le Nord Mali. Ce pont renforce l’ouvrage détruit par les groupe terroristes en février dernier. Cette opération a permis de rétablir la circulation et par la même occasion les échanges commerciaux avant le début de la saison des pluies. Aux abords du pont, une section de légionnaires du 2e Régiment étranger d’infanterie (2e REI) et une section du bataillon nigérien de la MISMA ont assuré la protection du chantier.

Mali: point de situation du 23 mai

Le 19 mai 2013, une délégation de l’ONU conduite par madame Haq, secrétaire générale adjointe à l’appui aux missions, s’est rendue à Gao pour préparer le déploiement de la Mission des Nations unies de stabilisation au Mali (MINUSMA) à compter de l’été.  A cette occasion, elle a rencontré à Gao le général Kolodziej, commandant la brigade Serval, et à Bamako le général de Saint Quentin, commandant la force Serval.

Mali: point de situation du 23 mai

Le 20 mai 2013 à Gao, a eu lieu le transfert d’autorité entre le Groupement tactique interarmes numéro 2 (GTIA 2) et le GTIA Désert. Le colonel Eric Ozanne, chef de corps du 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI) a ainsi succédé au colonel Bruno Bert, chef de corps du 92e régiment d’infanterie (92e RI). Initialement, la brigade Serval comptait 3 GTIA et 1 GAM. Avec la réarticulation du dispositif, un unique GTIA, désormais baptisé « Désert », et 1 GAM arment désormais la brigade Serval. Le GTIA Désert est composé d’unités provenant principalement de la 6e Brigade légère blindée (6e BLB) : un état-major tactique et  une compagnie d’infanterie sur VAB du 2e REI, une compagnie VBCI du 1er Tirailleurs (1er RTIR), une compagnie de combat du génie, un détachement de Fouille Opérationnelle Spécialisée (FOS) et une Equipe Opérationnelle de Déminage (EOD) du 1er Régiment étranger de génie, d’un escadron blindé monté sur AMX 10-RC du 1er Régiment étranger de cavalerie et d’un groupement artillerie composé CAESAR de 155mm et de mortiers de 120mm.

Mali: point de situation du 23 mai

L’ensemble des unités qui compose le GTIA Désert opéreront en vue de faciliter le déploiement sur le terrain de la MISMA, puis de la MINUSMA, ainsi que les forces armées maliennes accompagnées par la mission de l’Union européenne EUTM.

Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 11:45

23/05/2013 IRSEM

 

Conférence-débat IRSEM - Ouest France/Lignes de défense, à 18h00

Avec le général de division (2s) Maurice de Langlois, Sonia Le Gouriellec, Oswald Padonou. Table ronde animée par Philippe Chapleau.

 

Locaux de Ouest-France, 38 rue du Pré Botté, Rennes, Métro République.

 

Présentation - Inscriptions

 

Mali, Centrafrique, Livre blanc, terrorisme, coopération...: voici les thèmes dont vont débattre intervenants et auditeurs, lundi 27 mai, lors d'une conférence-débat co-organisée à Rennes par Ouest-France et l'IRSEM. L’IRSEM relance à cette occasion ses forums en les déplaçant dans les régions; cette première expérience aura lieu à Rennes (à 18h), en collaboration avec Ouest-France/Lignes de défense qui l'accueillera dans ses locaux de la rue du Pré-Botté, à Rennes (métro République). L'entrée sera libre.

Au menu: " La présence militaire française en Afrique ".

 

Trois intervenants :

 
- Le général de division (2S) Maurice de Langlois, directeur du domaine "Sécurité européenne et transatlantique" de l'IRSEM,
- Sonia Le Gouriellec, doctorante rattachée à l’IRSEM, spécialiste de l'Afrique de l'Est, qui anime le blog Good Morning Afrika.
-  Oswald Padonou, chercheur béninois, co-auteur du livre Le Bénin et les Opérations de Paix: pour une capitalisation des expériences, L'Harmattan, Paris, 2011. Il est également l'auteur de "La Force Africaine en Attente (FAA) à l’épreuve des crises et conflits : les défis d’un outil à renforcer", communication présentée lors du colloque des 26 et 27 avril 2012 organisé par l’Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM) à Paris.

 

Philippe Chapleau animera cette table ronde à laquelle les organisateurs invitent tous ceux qui s'intéressent à l'Afrique, aux Opex françaises, à la diplomatie, au développement... Et qui ont envie d'en débattre.

Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 10:45
Corymbe : interactions avec la marine sénégalaise

22/05/2013 Sources : EMA

 

Les 15 et 16 mai 2013, lors d’une escale à Dakar, l’équipage de la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville, déployée dans le cadre de l’opération Corymbe, a conduit des actions de formation et d’entraînement au profit de marins sénégalais.

 

Durant la première journée, près de 70 marins sénégalais ont suivi une instruction opérationnelle (PIO), définie en liaison avec l’officier coopérant français en poste à l’état-major de la marine sénégalaise. L’ensemble de l’équipage du Latouche-Tréville a été mis à contribution pour enseigner son savoir-faire. Les stagiaires sénégalais ont reçu une formation sur les signaux à bras et sur les phases de lutte contre un incendie ou une voie d’eau, avant de réaliser un exercice de sécurité sur un bâtiment sénégalais. Trois marins sénégalais (un mécanicien, un timonier et un chef de quart) embarqués depuis le 7 avril 2013, ont quitté le bord lors de cette escale.

 

Le lendemain, une « équipe de visite » sénégalaise s’est rendue à bord de la FASM afin de s’entraîner à la « visite » d’un bâtiment. Ils ont mené une enquête de pavillon (vérification de la conformité des documents d’identification d’un bateau et de sa cargaison) et une fouille.

 

La coopération entre la France et le Sénégal s’inscrit dans le cadre de l’accord de partenariat de défense d’avril 2012 qui définit, notamment, l’action menée par le « pôle opérationnel de coopération à vocation régional » formé par les Eléments français au Sénégal (EFS). Cette coopération s’inscrit plus largement dans le cadre de l’accompagnement des États africains dans le renforcement de leur capacité à gérer les crises. Régulièrement, des exercices et des entraînements conjoints sont ainsi réalisés au profit du Sénégal. Dans ce cadre, 29 activités et 2400 militaires sénégalais ont été formés en 2012. Les escales de bâtiment de la Marine française à Dakar constituent notamment des opportunités pour mettre en œuvre cette coopération bilatérale avec les forces armées sénégalaises.

 

Le Latouche-Tréville est engagé au sein de l’opération Corymbe depuis le 7 avril 2013. Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la Marine nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Le dispositif Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération, en cours ou nouvelle comme des opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Corymbe permet également la réalisation de missions de coopération bilatérale avec les pays de la région.

Corymbe : interactions avec la marine sénégalaise
Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 10:45
Le général KOLODZIEJ, le colonel BERT et le colonel OZANNE au TOA du GTIA2

Le général KOLODZIEJ, le colonel BERT et le colonel OZANNE au TOA du GTIA2

22/05/2013 Sources : EMA

 

Le 20 mai 2013 à Gao, a eu lieu le transfert d’autorité entre le Groupement tactique interarmes numéro 2 (GTIA 2) et le GTIA Désert. Le colonel Eric Ozanne, chef de corps du 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI) a ainsi succédé au colonel Bruno Bert, chef de corps du 92e régiment d’infanterie (92e RI).

 

Au cours de la cérémonie, le général Laurent KOLODZIEJ, commandant la brigade Serval a félicité les « Gaulois » du 92eRI ainsi que toutes ses unités subordonnées pour l’excellent travail accompli dès les premières heures de l’opération.

 

Initialement, la brigade Serval comptait 3 GTIA. Avec la réarticulation du dispositif, un unique GTIA arme désormais la brigade Serval. Ce dernier est désormais baptisé « Désert ».

 

Le GTIA Désert est composé d’unités provenant principalement de la 6e Brigade légère blindée (6e BLB) : un état-major tactique et une compagnie d’infanterie sur VAB du 2eREI, une compagnie VBCI du 1er Tirailleurs (1erRTIR), une compagnie de combat du génie, un détachement de Fouille Opérationnelle Spécialisée (FOS) et une Equipe Opérationnelle de Déminage (EOD) du 1er Régiment étranger de génie, d’un escadron blindé monté sur AMX 10-RC du 1er Régiment étranger de cavalerie et d’un groupement artillerie composé CAESAR de 155mm et de mortiers de 120mm.

 

L’ensemble de ces unités opéreront, en vue de faciliter le déploiement sur le terrain de la MISMA, puis de la MINUSMA, ainsi que les forces armées maliennes accompagnées par la mission de l’Union européenne EUTM.

Le colonel BERT et le colonel OZANNE au TOA du GTIA2

Le colonel BERT et le colonel OZANNE au TOA du GTIA2

Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 10:45
Tchad : campagne de tir interarmes à Tchigchika

22/05/2013 Sources : EMA

 

Du 15 au 17 mai 2013, les éléments français au Tchad ont conduit une campagne de tir interarmes et interarmées sur le champ de tir de Tchigchika, situé à plus de 850 kilomètres à l’Est de N’djamena.

 

Les 15 et 16 mai, la campagne a débuté par un tir d’entraînement au canon de 90mm pour les Engins Roues Canons (ERC 90 Sagaie) de l’escadron blindé du groupement terre de la force Épervier armé par le 3e régiment de Hussards. Lors de ces deux premiers jours, les Sagaie ont tiré une soixantaine obus.

photo EMA

photo EMA

Le 17 mai, l’ensemble des unités des groupements air et terre a participé au parcours de tir interarmées. Ce parcours de tir collectif est une succession de tirs coordonnés. Selon le scénario déterminé, les tirs et les déplacements sont effectués en ambiance tactique aux ordres des chefs de troupes.

Tchad : campagne de tir interarmes à Tchigchika

Au sol, le groupement terre avait déployé un peloton de trois ERC 90 Sagaie, une section d’infanterie du 110e RI et une batterie du 8e RA avec des mortiers de 81mm et 120mm, accompagnées de leurs équipes d’observation. Ces dernières font l’acquisition des objectifs à vues directes, transmettent les demandes de tir et observent les résultats en vue d’améliorer l’efficacité des tirs et de les évaluer. Auprès d’eux, une équipe TAC-P (Tactical Air Control Party) était chargée de guider l’action des Rafale.

 

Dans les airs, une patrouille constituée de deux avions Rafale, guidée par les TAC-P, a effectué des largages de bombes d’exercice lors de passes LGTR (Laser Guiding Training Rocket) et des passes canon de 30 mm. Cet exercice de tir était une première pour les Rafale nouvellement déployés au Tchad. Un hélicoptère Puma Pirate de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) a également effectué des tirs avec son canon de 20mm en sabord.

 

 

Ce type d’exercice permet de maintenir une capacité opérationnelle nécessaire pour mener à bien les missions Épervier. Les éléments français au Tchad (EFT) de la force Épervier assurent deux missions permanentes : conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad, ils apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes. Ils garantissent également la protection des intérêts français et, tout particulièrement, la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad.

Partager cet article
Repost0
23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 16:45
photo Sillinger

photo Sillinger

22 May 2013 by Oscar Nkala/defenceWeb

 

The Libyan Navy has taken delivery of 30 new semi-rigid-hulled inflatable fast patrol boats from French military boat maker Sillinger, the first batch of 50 ordered in January this year.

 

According to the Libya Herald, the Libyan Special Naval Forces showcased seven of the new boats during a high-speed display at the naval harbour in Tripoli on Monday.

 

Naval Special Forces spokesman Colonel Ayoub Qassem said the high-powered boats, which range between 3.5 metres and 12 metres in length, will be used for the navy’s maritime border patrols.

 

He said they will be deployed to various naval bases including one at the port of Ras Ijdar in the west and Al-Burdi in the restive east where they will also be used on coastguard duties, protecting vital installations as well as monitoring illegal sea-borne intrusions and landings within the country’s territorial waters.

 

The order for the 50 rigid-hulled inflatable boats (RHIBS) includes the 1200 RIB UM Inboard, designed for the high seas. Libya is the second customer for this new model.

 

The 1200 RIB UM is one of the largest and most advanced of Sillinger's military offerings and is able to carry up to 25 people. Weapons options include a 7.62 or 5.56 mm gun on each side and a 12.7 mm machinegun on the front. Armour can be retrofitted to the sides of the boat. According to information from Sillinger, the 1200 RIB carries radar and infra-red cameras which make it easier for the boat to navigate rough seas in all types of weather. Powered by two 370 horsepower engines, the 1200 RIB UM Inboard weighs 3 900 kg.

 

Sillinger boats are widely used by French Navy commandos and the French Customs, particularly the 580 RIB UM, a boat designed for open sea surveillance or insertion operations.

 

Qassem said the Libyan Navy, which is still struggling to rebuild its capacities following the revolution which ousted Muammar Gaddafi in October 2011, is shortly expecting delivery of 25 patrol boats from South Korea. He said that Libya’s navy received Dutch-made patrol craft earlier in the year.

 

Meanwhile, Libya recently ordered two Raidco Marine RPB 20 boats, which will be delivered to the Navy on April 26. As part of the deal, Raidco is training 32 Libyan sailors (including four officers) as well as maintenance and other personnel in Lorient, France. They will remain in France for a month before sailing for Libya.

 

The RPB 20 series is 20 metres long, has a top speed of 28 knots (thanks to its double-chine deep-V hull) and can launch a small boat.

Partager cet article
Repost0
23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 16:45
Liberian soldiers deploying to Mali participate in IED recognition course

22 May 2013 by Africom

 

Armed Forces of Liberia (AFL) soldiers slated to deploy to Mali completed an improvised explosive device recognition course provided by the US military’s Operation Onward Liberty mentors at Edward Binyah Kesselly Military Barracks earlier this month.

 

The IED recognition course, held on May 3, built on prior IED familiarization and lane exercises, in which squads cycle through various scenarios, to provide the deploying soldiers with additional IED experience in preparation for their upcoming deployment, US Africa Command (Africom) said.

 

Onward Liberty (OOL) is a U.S. Marine Corps Forces Africa-led operation comprised of joint U.S. service members who mentor and advise the AFL in order to develop a national military that is responsible, operationally capable and respectful of civilian authority and the rule of law. OOL’s goal is to assist the AFL in building a professional and capable military force that can effectively contribute to the overall security environment in Liberia.

 

OOL personnel continue to mentor AFL leaders and training staff at all levels to ensure the deploying platoon is properly trained and equipped to succeed in partner-nation operations in Mali and to represent Liberia as a legitimate, capable and professional force for good.

 

U.S. Marine Corps 1st. Lt. Robert Rivera, AFL engineer mentor, oversaw the planning and execution of the IED lane course. “The purpose of this course was to identify strengths and improvement areas for the platoon and to build on their prior training ahead of their deployment,” he said. “They’ve received basic IED training and seen scenario lanes, and this training built on that. They encountered four different lanes which each entailed a dynamic, Mali-focused threat they may encounter.”

 

Rivera added that the platoon excelled at the entry control point lane specifically. “I was very impressed with the quality of their performance there,” he said. “I’m confident that they’ll be able to build on that and work on their improvement areas to continue to gain overall proficiency.”

 

AFL 1st. Lt. Nathaniel Waka, platoon commander, said that the combination of lane training and IED recognition posed a new challenge for his soldiers. “We’ve had training on each previously, but these scenarios were new,” he said. “The course was invaluable for helping the troops think on their feet and react in dynamic situations. With each new course and phase of training, our soldiers continue to improve and grow in confidence and proficiency.”

Partager cet article
Repost0
23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 11:45
After crushing Mali Islamists, France pushes deal with Tuaregs

21 May 2013 defenceWeb (Reuters)

 

After winning adulation across Mali for a five month military offensive that crushed al Qaeda fighters, France is now frustrating some of its allies by pushing for a political settlement with a separate group of Tuareg rebels.

 

A standoff over how to restore Malian government authority to Kidal, the last town in the desert north yet to be brought under central control, is sowing resentment with Paris and could delay planned elections to restore democracy after a coup.

 

Mali's army has moved troops towards Kidal, a stronghold of the MNLA Tuareg separatists, but missed a self-imposed deadline this week to retake the Saharan town. France, which has its own forces camped outside, does not want Malian troops to march on the town, fearing ethnic bloodshed if it is taken by force, Reuters reports.

 

"Paris blocks army at the gates of Kidal," read a headline in Le Matin, a weekly in Mali's capital Bamako.

 

Elections are planned for July in Mali to finally restore normalcy after a chaotic 18 months that saw Tuaregs launch a revolt, the military carry out a coup, al Qaeda-linked Islamists seize the north and 4,000 French troops arrive to dislodge them.

 

Many in government and on the streets of Bamako blame the January 2012 uprising by the Tuareg MNLA for unleashing the other calamities that nearly dissolved the country. Nationalists now want the army to march into Kidal to disarm the rebels.

 

France is instead backing secretive talks being held in neighboring Burkina Faso, designed to allow the July elections to take place, while urging Bamako to address Tuaregs' long-standing demands for autonomy for their desert homeland.

 

Clashes between Arabs and Tuaregs have shown that ethnic tension remains high.

 

GOODWILL FRAYING

 

The former colonial power, France won enthusiastic public support across Mali for its decision to send troops in January to crush the al Qaeda-linked fighters. French flags still flutter in parts of the dusty riverside capital, and President Francois Hollande was cheered as a liberator by huge crowds when he visited in February.

 

But goodwill is giving way to frustrations over Kidal, with many Malians questioning why France would not boldly confront the MNLA as it had done the coalition of al Qaeda-linked rebels.

 

Within the army, whose morale evaporated in a string of defeats last year, anger simmers over foreign interference.

 

"Our men are ready but we have not received the orders to enter the town. It is a political decision," said a senior Malian officer, who asked not to be named.

 

Mali's interim President Dioncounda Traore, whom Paris has defended from military pressure, voiced support for dialogue with the MNLA on Friday in Paris ahead of a meeting with Hollande. He said plans for decentralization should satisfy the MNLA's demands.

 

But many in Mali, particularly those close to the army, are hostile towards dialogue. The official Twitter feed for Mali's presidency refers to the MNLA as terrorists.

 

Hollande rejects that label, saying the MNLA fought alongside French and African forces against the Islamists, providing intelligence on Islamists' positions.

 

"We have said we will are willing to aid the return of Malian civilian administration to Kidal to organize elections," Hollande said this week, appearing to rule out a military alternative. "We want a political dialogue, and I think that will happen."

 

"KIDAL WILL VOTE"

 

The MNLA stole back into Kidal after France's air and ground assault scattered the Islamists. The town has since been under awkward joint occupation by the MNLA with French troops and, for a time, their Chadian allies.

 

Defence Minister Yamoussa Camara promised parliament this month that Mali's forces would be in the town by May 15. Residents in northern Mali have reported movement towards Kidal for weeks, but the force has yet to arrive.

 

The Kidal region is home to just 0.5 percent of Mali's population - by far its least populated area - but the authorities say the national vote cannot take place without it.

 

"Kidal will vote like the rest of the country ... That's what Malians want," said Gamer Dicko, spokesman for the territorial administration ministry, tasked with organizing elections. "Not holding an election there would be a de facto split of the country."

 

Diplomats say talks are quietly underway in Burkina Faso to find a way of allowing the elections to proceed in Kidal, as a stepping stone to political talks with the MNLA and other armed groups once a permanent, elected government is in place.

 

"It is about finding a gentleman's agreement so the elections can take place in Kidal," a West African diplomat said, asking not to be named. "The transitional government will not find a definitive solution to the problem."

 

President Traore has named a former minister, Tiebile Drame, as special envoy to coordinate talks with northern groups.

 

Traore wrote in a letter to U.N. Secretary-General Ban Ki-moon that Drame had been named so that "Mali can keep control of the process", an apparent sign of frustration with the role played by a panoply of U.N. and African mediators.

 

Another diplomat said recent discussions in Bamako had revealed divisions between the Western position that more regional autonomy was needed to resolve the conflict and African nations' support for a tougher line on the rebels.

 

"African nations didn't criticize France directly but they were very critical of the MNLA," said the source.

 

Part of the difficulty of talks with the Tuaregs, diplomats say, is the divisions within their armed groups. The MNLA alone has 21 representatives on its negotiating commission.

 

A spokesman for the MNLA in Paris confirmed that contacts had been made with the Malian government through Burkina Faso mediators, but he said they were not official talks. He would not comment on the conditions needed for elections to go ahead.

Partager cet article
Repost0
23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 07:45
Ranger Timothy Dirrane of 1st Battalion The Royal Irish Regiment trains a Mali army soldier to look for his arcs of fire [Picture: Corporal Lu Scott, UK MoD]

Ranger Timothy Dirrane of 1st Battalion The Royal Irish Regiment trains a Mali army soldier to look for his arcs of fire [Picture: Corporal Lu Scott, UK MoD]

22 May 2013 Ministry of Defence

 

Philip Hammond has paid tribute to UK Armed Forces personnel helping to tackle insurgents in West Africa after a visit to Senegal and Mali.

 

The Defence Secretary was in the region to witness the work of personnel from all 3 Services who are helping to stabilise Mali in the face of the threat from Islamic fundamentalists.

Mr Hammond said:

I have been greatly impressed by the professionalism and commitment of the Armed Forces personnel who have been supporting operations in Mali. This mission clearly demonstrates the adaptability of our military, being able to quickly deploy in support of our international partners, and underlines the importance of early intervention to halt the spread of instability in the region.

We are increasing investment in longer-term conflict prevention; our Armed Forces will be much more engaged in capacity-building and the training of domestic forces in future.

RAF Sentinel aircraft pilots preparing for take-off
RAF Sentinel aircraft pilots preparing for take-off in Senegal [Picture: Leading Airman (Photographer) Iggy Roberts, Crown copyright]

A key component of the UK contribution is the RAF Sentinel detachment based in the Senegalese capital of Dakar. The aircraft has flown more than 60 successful missions providing invaluable surveillance support to French and African forces operating in northern Mali, giving a 360-degree view of vast tracts of land. The detachment has now completed its tasking and will soon return home.

Wing Commander Fin Monahan, commanding officer of the Sentinel detachment in Dakar, said:

The team in Dakar have performed extremely well. The speed with which they deployed was particularly impressive and within days they had set up a fully functioning deployed operating base.

The personnel based here have executed round-the-clock operations, and the French have been very grateful for the high-quality intelligence. It has been an honour to have been placed in command of such a willing and dedicated group.

Sergeant Denise English listens to a Mali army platoon commander
Sergeant Denise English of the Irish Defence Force listens to a Mali army platoon commander before a lesson on patrolling [Picture: Corporal Lu Scott, Crown copyright]

The UK is also providing troops to the EU Training Mission, which aims to improve the capability of the Malian Army and enable them to take on the insurgents.

Mr Hammond visited the Royal Marines and soldiers from 1st Battalion The Royal Irish Regiment who are based at Koulikoro, outside Mali’s capital, Bamako.

The units deployed at the end of March 2013 alongside soldiers from the Irish Defence Force, and the first Mali army battalion to enter the training package is currently 4 weeks away from completing the course.

Lieutenant William Coulson briefs Mali army soldiers
Lieutenant William Coulson of 1st Battalion The Royal Irish Regiment briefs Mali army soldiers after a day of training [Picture: Corporal Lu Scott, Crown copyright]

Colonel Christophe Paczka, the French Training Commander in Koulikoro, said:

The training package being delivered by the men and officers of the Royal Irish Regiment and Royal Marines is making an important contribution to the training of the first Malian battle group.

The Brits’ previous operational and training experience is clear to see and I very much value their contribution as do the men and officers of the Malian battalion.

The British approach to operations is very similar to the French and has made for a seamless integration into this French-led mission. Moreover, it has been another example of the strength of UK- French relations and the affiliation between the Royal Marines and the French 9e brigade d’infanterie de marine.

British support to international stabilisation efforts in Mali has included C-17 transport aircraft in support of both the French and African nations, which concluded operations on 21 April 2013, Sentinel surveillance aircraft, and the transportation of French military supplies on a roll-on, roll-off ferry.

Partager cet article
Repost0
22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 12:55
Discours de M. Le Drian devant la Carnegie Endowment for International Peace à Washington, vendredi 17 mai 2013

 

 

17/05/2013 Discours de M. Le Drian devant la Carnegie Endowment for International Peace

 

Mesdames et Messieurs,

 

Chers amis,

 

Permettez-moi tout d’abord de dire le plaisir et l’honneur que je ressens d’être aujourd’hui l’invité de la Carnegie et du CSIS. L'influence de vos institutions sur la scène internationale a toujours suscité admiration et envie en France. Je n’en mesure que davantage le degré d’attente et d’exigence de votre assemblée. Au moment même où nos alliés américains s’inquiètent du peu d’intérêt des Européens pour leur défense, je souhaite saisir l’opportunité de cette tribune pour évoquer avec vous nos choix et nos ambitions en matière de défense, ainsi que trois dossiers sur lesquels cette nouvelle politique de défense française trouve à s’incarner, et pour lesquels le partenariat franco-américain me paraît plus essentiel que jamais : le Mali, la Syrie et l’Iran.

 

[Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013]

 

Je m’adresse à vous alors que viennent de se conclure les travaux de notre nouveau livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. C’est désormais pour la France un exercice régulier, initié en 1972, afin d’adapter sa politique de défense et de sécurité à l’état du monde. Le dernier livre blanc datait de 2008. Un réexamen s’imposait pour définir un nouveau projet : les évolutions de notre environnement stratégique, autant que les tensions qui pesaient sur le modèle d’armée défini en 2008, rendaient nécessaire un exercice de vérité et d’ambitions renouvelées.

 

L’enjeu était politique, car il fallait concilier deux impératifs de souveraineté : notre souveraineté budgétaire, alors que la crise financière a fragilisé nos finances publiques et impose une maîtrise sévère des dépenses publiques à laquelle personne n’échappe, pas même les Etats-Unis ; et la souveraineté de notre autonomie stratégique, alors que le niveau d’incertitude et de menaces n’a pas faibli depuis 2008. Nous devions préserver et pérenniser un outil de défense qui pouvait être menacé, pour continuer d’avoir des Armées performantes, toujours adaptées aux enjeux de sécurité comme aux responsabilités internationales de la France. Ce défi, nous l’avons relevé, et je voudrais vous en convaincre en faisant quatre remarques.

 

a) Nous avons voulu actualiser notre analyse des menaces de façon réaliste et sans complaisance, dans un contexte marqué pour nous par plusieurs grandes évolutions depuis 2008. J’en citerai trois en particulier : la crise des dettes souveraines et les crises financières ; la réorientation des politiques de défense américaines ; les changements au sein du monde arabe, qui est entré dans une nouvelle phase, porteuse d’espoirs mais aussi – hélas –, à court terme, de risques et de tragédies comme nous le rappelle tous les jours le théâtre syrien et, dans une moindre mesure, la Libye. 

Nous avons fondé notre analyse du contexte stratégique à l’horizon des 10 prochaines années sur trois phénomènes.

- Ce que nous appelons les menaces de la force restent pleinement présentes et le risque de résurgence de conflits entre Etats demeure plausible à l’horizon 2025. Quelques facteurs simplement pour étayer ce constat : les budgets asiatiques de défense ne cessent de croître ; certains Etats poursuivent des politiques de puissance, comme la Russie ou la Chine ; les risques de déstabilisation régionale au Moyen Orient demeurent dans un contexte de prolifération ; les attaques informatiques émanant d’Etats se multiplient.

- Les risques de la faiblesse, liés à la défaillance de certains Etats qui ne peuvent plus exercer leurs responsabilités, deviennent un phénomène stratégique d’une ampleur nouvelle, comme nous l’avons constaté au Sahel.

- Enfin, des menaces et des risques continuent d’être amplifiés par la mondialisation : terrorisme,  prolifération nucléaire, développement du crime organisé ou menaces pesant sur les « global commons » que sont le cyber, l’espace ou les espaces maritimes.

Le constat que nous faisions en 2008, dans notre dernier livre blanc, d’un monde toujours plus complexe et plus imprévisible, s’est vérifié. Les menaces ne diminuent pas, le risque de surprise stratégique non plus.

 

b) Cette situation ne nous prend pas par surprise ou par défaut. L’histoire de la France, comme celle des Etats-Unis, n’a jamais cessé d’être mêlée à celle du monde. Plus que jamais, la France entend agir en concertation étroite avec ses partenaires européens comme avec ses alliés. Mais elle entend aussi garder une capacité d’initiative propre, cette capacité qui l’a fait intervenir seule sur le terrain, au Mali, afin de prévenir l’irréparable.

Le livre blanc qui sera publié dans sa version anglaise dans les jours à venir, met l’accent sur une définition claire des trois priorités de notre stratégie de défense : la protection de la France et des Français, la dissuasion nucléaire, et l’intervention extérieure. Ces priorités ne sont pas dissociables comme l’a rappelé avec force le Président de la République. Elles se renforcent mutuellement.

La protection du territoire et de la population reste première dans notre stratégie, mais elle ne saurait être assurée sans la capacité de dissuasion et d’intervention. Nous devons veiller à protéger nos compatriotes, y compris face aux risques de la cybermenace. Dans ce dernier domaine, un effort significatif sera conduit pour développer nos capacités à détecter les attaques, à en déterminer l’origine, à organiser la résilience de la Nation et à y répondre, y compris par la lutte informatique offensive. C’est là une orientation majeure du Livre blanc de 2013, qui tire toutes les conséquences de ce qui est, pour nous, une nouvelle donne stratégique.

La dissuasion, quant à elle, continue de demeurer la garantie ultime de la sécurité, de la protection et de l’indépendance de la Nation. Elle nous protège de toute agression ou menaces d’agression contre nos intérêts vitaux, d’où qu’elle vienne et qu’elle qu’en soit la forme. Elle écarte toute menace de chantage qui paralyserait notre liberté d’appréciation, de décision et d’action. Tout en veillant à maintenir le niveau de stricte suffisance, constante de notre politique en la matière, nous maintiendrons nos deux composantes, toutes les deux d’ores et déjà confortées par notre programme de simulation.

L’intervention des forces à l’extérieur du territoire national, enfin, confère à la sécurité de la France la profondeur stratégique qui lui est indispensable, bien au-delà de son territoire. Elle conforte par là même la crédibilité de la dissuasion et assure la protection de nos intérêts de sécurité dans le monde. Laissez-moi rappeler que nous n’entendons pas laisser le moindre doute sur notre volonté et notre capacité d’agir, conformément à nos intérêts, dans le respect du droit international.

L’intervention extérieure de nos forces s’inscrit dans un triple objectif : assurer la protection de nos ressortissants à l’étranger, défendre nos intérêts stratégiques, comme ceux de nos partenaires et alliés, et exercer nos responsabilités internationales.

Dans cette logique, la France entend disposer des capacités militaires lui permettant de s’engager dans les zones prioritaires pour sa défense et sa sécurité : la périphérie européenne, le bassin méditerranéen, une partie de l’Afrique – du Sahel à l’Afrique équatoriale -, le Golfe arabo-persique et l’Océan indien. Ces capacités doivent également lui permettre d’apporter sa contribution à la paix et à la sécurité internationales dans d’autres parties du monde et ici, je pense notamment à l’Asie.

 

c) Le livre blanc 2013 a pris en compte l’évolution de nos moyens de défense dans la contrainte budgétaire forte que nous connaissons. La stratégie de défense et de sécurité nationale doit en effet, en 2013, résoudre une contradiction délicate : un niveau de risque et de menaces au moins équivalant à celui qui prévalait en 2008 et des ressources que l’impératif de redressement de nos finances publiques contraint de façon beaucoup plus radicale aujourd’hui. Pour résoudre cette difficulté, trois orientations majeures ont été décidées :

• tout d’abord, le maintien d’un effort de défense significatif :  179,2 milliards d’euros 2013 seront consacrés à la défense entre 2014 et 2019 et 364 milliards entre 2014 et 2025. Le budget de la France restera le deuxième budget militaire de l’Union européenne et devrait représenter, en moyenne, près de 1,8 % du PIB, en normes OTAN d’ici 2020.

• Seconde priorité : la prise en compte de l’impératif industrielqui se traduira par une priorité continue sur la décennie à venir en faveur des dépenses de recherche et de développement, le développement de la base industrielle technologique et de défense européenne ainsi qu’un effort d’équipement de nos forces à l’horizon 2025 ; cet effort d’équipement permettra leur modernisation, à un rythme certes plus lent que ce qui était prévu par la programmation précédente, mais en assurant le renouvellement de toutes les capacités critiques indispensables à nos armées et en respectant les priorités clairement établies en faveur des capacités de dissuasion, de renseignement et de projection de puissance ; car il n’y a pas d’effort de défense dans la durée, et donc de partage de cet effort, sans base industrielle nationale et européenne, nos amis américains doivent toujours le garder en tête. 

• Le livre blanc définit enfin une nouvelle stratégie militaire et un nouveau modèle d’armée qui soit plus efficient, pour faire face aux menaces et aux risques les plus prévisibles ; ce modèle d’armée vise à tirer le meilleur parti de nos capacités militaires, en appliquant quatre principes :

un principe d’autonomie stratégique, pour préserver la capacité de la France à prendre les initiatives nécessaires comme à peser dans les coalitions ;

un principe de cohérence avec la diversité des engagements possibles de nos forces dans divers types de conflits et de crises, y compris de coercition et d’entrée en premier sur un théâtre de guerre ;

un principe de différenciation qui consiste à équiper et entraîner les différentes forces en fonction des exigences propres de leur mission, en concentrant les moyens les plus onéreux là où ils sont indispensables ;

et un principe de mutualisation pour les capacités rares et critiques pouvant être utilisées dans différentes missions (dissuasion, protection ou intervention) ou partagées avec nos principaux partenaires européens (transport, ravitaillement en vol…) ou encore entre services de renseignement.

Sur cette base, les nouveaux contrats opérationnels, au-delà des besoins nécessaires à la protection permanente du territoire, prévoient pour les missions de stabilisation et de gestion des crises internationales, l’engagement d’un total de 7000 hommes, relevables, répartis sur trois théâtres et des unités navales et aériennes. Pour les opérations de coercition majeures, nos armées conserveront la capacité d’entrée en premier dans une opération de coercition majeure impliquant des forces spéciales, deux brigades inter-armes représentant environ 15000 hommes des forces terrestres, 45 avions de combat et un groupe aéronaval.

Ces choix ont des conséquences en termes de nombre ou d’ambition en matière de distance de projection. Mais ils permettent aujourd’hui de marquer notre volonté en faveur de capacités autonomes, bien équipées, bien renseignées. Ces forces devront être en mesure d’avoir un impact décisif dans les zones où les menaces sur nos intérêts et ceux de nos partenaires et alliés sont les plus grandes. Elles démontreront que la France est prête à assumer ses responsabilités comme elle l’a fait en Libye au premier jour et plus encore au Mali, afin de détruire la menace terroriste qui pesait sur le continent africain et au-delà sur notre sécurité à tous.

Le modèle d’armée qui découle de ces contrats opérationnels n’est pas un modèle d’attente ou en retrait. Au contraire, il est tourné vers l’avenir. Il repose sur une stratégie militaire renouvelée. Il incorpore des champs stratégiques nouveaux, comme la cyberdéfense. Il prévoit le renforcement des capacités des forces spéciales. Il fait du renseignement une priorité claire. Il prévoit des investissements dans le domaine spatial mais également le rattrapage en la matière des retards de nos armées, dans des domaines aussi essentiels que les drones ou le ravitaillement en vol.

Certes, le rythme de renouvellement de nos matériels sera ralenti par rapport aux prévisions de 2008 en raison des crises économiques et financières intervenues depuis cette date, mais le Président de la République a tenu à faire de notre politique industrielle une priorité majeure dans la période qui s’ouvre. Nous maintenons donc un volume de crédits significatifs pour les programmes d’armement. Dans le même esprit, nous veillons au maintien de notre effort en matière de recherche, qui est crucial pour l’avenir, comme chacun ici le sait.

 

d) Le livre blanc de 2013 ne manque pas de rappeler l’engagement historique de la France avec ses partenaires européens dans une même communauté de destin. La construction européenne est plus que jamais, malgré ses lenteurs, un axe important de notre stratégie. C’est un enjeu fort pour les opérations, comme vous le voyez aujourd’hui avec le Mali, de même que pour la mutualisation de nos capacités, comme nous entendons le faire dans le domaine du ravitaillement en vol, du transport aérien, des drones ou de l’espace. Il y a là des champs importants de coopérations futures car nous avons tout à gagner des interdépendances librement consenties. 

Il ne s’agit pas de rechercher une quelconque relance idéologique de l’Europe de la Défense, mais au contraire de proposer à nos partenaires une démarche pragmatique fondée sur des projets concrets, capacitaires, opérationnels et industriels, une démarche politique et un souci d’optimisation de nos ressources.

Cet engagement va de pair avec notre engagement dans l’OTAN, qui est notre Alliance. Le livre blanc 2013 tire toutes les conséquences de la mission confiée à Hubert Védrine par le Président de la République. La France continuera à jouer dans l’Alliance le rôle actif qui est le sien, de façon volontariste et décomplexée, par sa contribution à la doctrine, à la planification comme aux opérations, mais aussi par la vision réformatrice exigeante qui est la sienne du rôle et des structures de cette alliance militaire fondamentale.

Dans cet environnement stratégique en mutation, la France, je le redis avec force, préservera son ambition sur la scène internationale et son autonomie stratégique. Le modèle d'armée promu par le Livre Blanc reflète ce projet ainsi que notre volonté de conserver notre autonomie stratégique et notre capacité d'entrée en premier. Il s'agit là d'un signal fort à nos alliés et en particulier à notre partenaire américain dont nous avons toujours partagé les vues et les efforts en faveur d’une responsabilisation des Européens en matière de défense.

Cet objectif, relayé auprès de nos partenaires depuis deux décennies, a été le nôtre, bien avant la formulation du « pivot Asia » qui, je le dis ici, ne suscite de notre part aucun soupçon de désintérêt de l’Amérique pour l’Europe.

 

[Les grands théâtres de crise]

 

Au-delà des mots, nous avons surtout fait la démonstration de cet impératif de responsabilité qui nous incombe : les réussites opérationnelles de l'armée française au Mali, mais également, ne l'oublions pas, en Libye et en Afghanistan sont là pour en attester. Nous continuerons de le faire partout où nous le jugerons nécessaire.

 

Nous restons convaincus que ce n'est qu'à travers l'exercice d'un tel leadership concret, opérationnel – que nous entendons maintenir malgré des ressources en réduction – et le maintien d'une coopération régulière avec les autres Etats engagés dans la sécurité internationale, que nous pourrons relever, ensemble, les nombreux défis sécuritaires auxquels nous sommes confrontés. 

 

A cet effet, je souhaiterais revenir sur quatre d’entre eux : le terrorisme à travers le prisme du sud Sahel, l’Afghanistan, la Syrie et l’Iran. 

 

Nous savions tous depuis des années que le Sahel était en train de devenir l’un des nouveaux sanctuaires du terrorisme international. Le Président de la République en avait averti la Communauté internationale à New York dès septembre dernier. Nous n’avons donc pas hésité lorsqu’il a fallu, le 11 janvier dernier, lancer les forces armées françaises pour stopper l’agression d’éléments terroristes venant du Nord du Mali. L’enjeu n’était pas uniquement local. Il ne concernait pas seulement le Mali ou l’Afrique, mais la sécurité globale.

 

Attendre plus longtemps aurait non seulement constitué une faute stratégique, mais aurait aussi entériné l’abandon total d’un Etat et de ses 14 millions d’habitants à des groupes djihadistes. Nous ne pouvions le tolérer. Quand le Président Traoré a appelé la France à l’aide, nous savions que l’offensive d’Al Qaida et de ses affidés avait pour but d’étendre leur emprise sur l’ensemble du territoire malien. Le Mali était menacé dans son existence même. Mais la menace, c’était aussi la mise en place d’un Etat terroriste à portée de l’Europe.

 

Aujourd’hui, le territoire malien est, dans sa plus grande partie, sous la souveraineté du gouvernement de Bamako. Les groupes terroristes, AQMI, le MUJAO, ont été durement frappés, au cœur de leurs sanctuaires, certains de leurs chefs tués comme Abu Zaïd. Ces mouvements ne sont pas parvenus à leurs fins et n’y parviendront plus. Mais le résultat de nos opérations est éloquent sur ce qu’ils cherchaient à faire : plus de 200 tonnes d’armes retrouvées, une infrastructure terroriste impressionnante démantelée, des terroristes internationaux qui avaient cru que le Nord du Mali deviendrait leur base.

 

Nous avons conduit cette mission avec un mandat clair de la communauté internationale et le soutien actif de nos alliés. Je tiens à cet égard, et à cette tribune, à adresser un message de remerciements chaleureux à nos alliés américains pour leur appui à nos forces sur le terrain, qu’il s’agisse du transport stratégique, du ravitaillement ou du renseignement.  En cela, la crise au Mali a parfaitement révélé ce qu’un partenariat stratégique est capable de réaliser.

 

J’y vois aussi la manifestation concrète de ce partage du fardeau aujourd’hui nécessaire entre Alliés et la traduction de quelques principes simples que nous avons voulu inscrire dans le Livre blanc : capacité d’analyse, de renseignement et de décision autonome (car le Mali a confirmé la priorité absolue que nous devions consacrer à nos moyens de renseignement) ; rapidité de projection de nos forces, facilitée par nos implantations à l’étranger ; soutien de nos Alliés dans des domaines clés et mutualisation capacitaire ; partenariat avec les Africains ; surtout, volonté politique d’agir vite et fort dans le plein respect du droit international, et capacité de l’opinion publique française à accepter et comprendre ce type de risques nécessaires pour notre propre sécurité.

 

Nous sommes rentrés au Mali dans une nouvelle phase, celle de la transition politique et militaire, d’un début d’après-guerre. Mais nous sommes encore loin d’une situation totalement stabilisée au Sahel. Les dernières semaines l’ont rappelé : nos deux pays partagent désormais le triste privilège d’être la cible première des mouvements djihadistes. Sur le terrain nous devons toujours craindre le recours aux modes d’action indirects, même si la comparaison hâtive que certains ont pu faire avec les théâtres irakien ou afghan est à bien des égards dénuée de sens.

 

Notre mission, au travers d’un désengagement progressif et pragmatique, va changer de nature. Nous avons aidé les forces africaines (MISMA) et maliennes à prendre le relais sur le terrain. Demain, nous accompagnerons bien entendu la mission des 12.600 casques bleus, que le Conseil de sécurité vient de créer – dans un esprit d’unanimité suffisamment rare pour être souligné. Nous maintiendrons enfin, par les moyens permanents dont nous disposons dans la zone, une capacité de lutte contre les mouvements terroristes.

 

L’opération militaire ne doit cependant pas rester qu’un instrument de l’urgence et de la crise. Nous n’avons pas vocation à nous substituer aux autorités politiques de ces pays et à leurs organisations régionales, dont le travail doit être salué et soutenu. Il n’est pas de succès militaire durable sans accompagnement politique, selon un nouveau triptyque : élections, réconciliation nationale, retour de l’Etat de droit. L’effort international, auquel les Etats-Unis ont pris part, ne peut et ne doit pas être simplement temporaire ou passager. Les difficultés auxquelles nous sommes maintenant à nouveau confrontés en Libye sont là pour le rappeler.

 

La crise malienne constitue donc le symptôme d’une tendance lourde. La communauté internationale doit désormais prendre en compte des régions entières, d'autant plus affectées par des menaces transfrontalières que certains Etats n'ont pas les moyens (ou la volonté) d'assumer les fonctions régaliennes et sociales qui leur incombent. Les menaces transverses auxquelles nous sommes aujourd'hui confrontés appellent, de notre part, un engagement plus large, une approche globale, sur l'ensemble du spectre ; c'est aussi l'une des conclusions du Livre Blanc.

 

Ce schéma n’est pas sans rappeler le théâtre majeur que demeure l’Afghanistan. La France achèvera prochainement le retrait de ses forces combattantes, conformément aux décisions annoncées par le Président de la République, il y a un an, lors du sommet de Chicago. Dans un mouvement politique général de transition des responsabilités aux forces afghanes dont je constate qu’il est aujourd’hui suivi par tous les Alliés. De la même façon qu’elle n’a pas tourné le dos ces dernières années à ses responsabilités, s’engageant dans la durée dans des zones connues pour leur dangerosité et dans la lutte contre Al Qaeda au prix d’un combat difficile, mon pays entend poursuivre son soutien à l’Afghanistan dans le recouvrement de sa souveraineté et la recherche d’une transition politique réussie. Le passage de témoin aux forces de sécurité afghanes intervient dans un contexte électoral décisif pour l’avenir de ce pays. Il nous revient de l’accompagner pour solidifier un Etat qui soit à la hauteur des attentes de son peuple. L’Afghanistan sait qu’il peut compter non pas sur la lassitude et le désintérêt des Alliés mais au contraire, sur leur soutien et notamment sur celui de la France, avec qui il a conclu un traité d’amitié et de coopération pour vingt ans.

 

Dans ce paysage stratégique général, il y a cependant peu de doutes qu’une partie importante de notre sécurité se joue aux Proche et Moyen Orient. Le Livre blanc le reconnaît explicitement, tandis que les répercussions des révolutions arabes n’ont pas fini d’ébranler la région.

 

C’est particulièrement vrai aujourd’hui en Syrie

 

Il y a peu à ajouter à la frustration que nos gouvernements et chacun d’entre nous ressentons devant le drame qui se déroule depuis plus de deux ans : l’aveuglement du régime et sa fuite dans la stratégie du « toujours plus de violence », fût-ce au prix de la destruction totale de la Syrie ; la tragédie humanitaire qui en découle pour toutes les familles des 100 000 victimes, pour les dizaines de milliers de disparus, pour les 4,5 millions de déplacés et pour le 1,5 million de réfugiés dans les pays voisins ; un enlisement dans les violences qui, tous les jours, favorise la montée en puissance de groupes radicaux et les mauvais conseils du régime iranien ; la pression que fait peser l'afflux des réfugiés sur la Jordanie la Turquie, le Liban… Et cette conviction partagée par tous que, plus la Syrie s'enfonce dans les violences, plus les risques d'un effondrement de l'Etat et de destruction de la société l'emporteront, avec un cortège de conséquences incalculables sur la stabilité des pays voisins. Je pense au Liban, à la Jordanie, à l'Irak, ou encore à l’Etat d’Israël et la Turquie, notre allié au sein de l’Alliance atlantique.

 

La philosophe Hannah Arendt rappelait que le contraire de la violence, ce n’est pas l’absence de violence, c’est le politique. Qu’attendre aujourd’hui du politique ?

 

Tout d’abord, le refus du silence et de la renonciation : plus de deux ans après le déclenchement d'un mouvement de contestation, au départ pacifique et immédiatement réprimé de la manière la plus sauvage qui soit, il en va de notre conception de la démocratie, face au recours aveugle à la violence, de notre refus du fait accompli. Les responsables des atrocités doivent savoir qu’ils rendront tôt ou tard des comptes à la communauté internationale. Et les deux décennies qui viennent de s’écouler ont amplement montré que cette menace n’est pas vaine.

 

Aujourd’hui l’absence d’unanimité empêche le conseil de sécurité de jouer tout  son rôle. Plus que jamais cependant, l’issue de ce conflit, sous peine de chaos généralisé ou de partition - comme le rappelait John Kerry la semaine passée à Moscou - tient dans une solution politique imposée aux protagonistes du conflit.

 

Une solution politique, oui, mais une solution qui réponde aux aspirations de ce peuple, c'est-à-dire une transition où le clan familial au pouvoir à Damas n'aura pas de place. Une solution qui évite l'entrée dans un cycle de guerre civile et la désintégration du pays. Une solution qui porte en germes un projet d'Etat à reconstruire pour tous les Syriens. Il nous faut donc poursuivre sans relâche nos efforts vis-à-vis de nos partenaires du Conseil. A cette fin, nous avions proposé depuis longtemps l’idée d’un Genève II et sommes heureux de voir que l’idée d’une conférence internationale pour la Syrie est à nouveau avancée

 

Parier sur le politique, c’est aussi poursuivre de façon déterminée notre soutien à l’opposition modérée, à la coalition nationale syrienne, l'encourager à s'élargir à toutes les composantes de la société syrienne, à rejeter les groupes extrémistes comme le Jabat al Nusra, et à proposer un véritable projet d'Etat alternatif. Parier sur le politique, c'est aussi assurer le soutien des structures militaires de l'opposition dès lors qu’elles sont clairement identifiées, autour de l’Etat-major conjoint de Salim Idriss. Nous continuerons de le faire de façon déterminée, en lien étroit avec nos partenaires européens.

 

C’est enfin et surtout marquer notre intransigeance vis-à-vis des tentations qui se dessinent à Damas et chez certains de ses alliés de recourir à la terreur par un usage de l’arme chimique. Si la France n’a pas aujourd’hui de preuve formelle à titre national, les indices convergents se sont suffisamment accumulés pour que nous ayons exigé avec nos partenaires Britanniques une enquête robuste des Nations Unies. Le régime de Damas – qui porte la responsabilité de ses stocks d’armes chimiques - doit savoir, là encore, qu’il devra rendre des comptes. 

 

La concertation étroite et permanente avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni sur cette question et les options à notre disposition se poursuit. C’est l’une des raisons de ma visite ici. Car cette crise ne saurait être résolue sans un effort convergent et majeur des deux rives de l’Atlantique.

 

Quelques mots enfin sur l’Iran, dont tout montre qu’il poursuit sa course folle vers l’arme nucléaire. Après l’échec de la séquence Istanbul-Bagdad-Moscou au printemps 2012, les deux réunions d’Almaty en février et en avril n’ont pas davantage vu l’Iran accepter la moindre mesure de confiance. Devant l’inflexibilité des positions iraniennes, la double approche doit nous conduire à renforcer la pression sur l’Iran dans les mois qui viennent car le programme iranien d’enrichissement continue, en parallèle, de s’étendre en quantité et en qualité. Notre responsabilité est plus que jamais de faire échec à cette stratégie de procrastination et de dissimulation afin de garantir la viabilité du régime de non-prolifération.

 

Cette responsabilité justifie l’engagement fort qui est aujourd’hui le nôtre, aux côtés de nos alliés américains et de nos partenaires européens en faveur de la mise en œuvre de sanctions décisives. Il est capital de rester coordonnés pour accroître la pression sur l'Iran à chaque pas supplémentaire qu'il pourrait faire dans la mauvaise direction. Et de rappeler à tous que nous avons des intérêts de sécurité et des engagements de défense dans le Golfe, et que nous les honorerons.

 

Au Mali, comme en Libye ou en Afghanistan, la France a payé le prix du sang au nom de la sécurité collective. Face aux risques et aux menaces qui nous entourent, la première condition du succès demeure plus que jamais la volonté déterminée d’y faire face en consentant l’effort nécessaire.

 

 

Cette volonté, que nous a léguée l’histoire du vingtième siècle, nous la partageons avec les Etats-Unis. Notre relation bilatérale et notre alliance, face à des menaces qui nous visent l’un et l’autre, me paraissent plus que jamais essentielles. Cette volonté que nous partageons, la France entend la maintenir, malgré la contrainte financière qui nous touche durement. Le nouveau livre blanc porte cette ambition : exprimer sans fard, avec lucidité, cet engagement fort, et qui est consubstantiel de la vision que nous avons du rôle de la France dans le monde. C’est cela que je suis venu confirmer, au travers de mes entretiens à la Maison blanche, au Pentagone et au Congrès, au premier de nos alliés.

 

Je vous remercie de votre attention.

 

– Seul le prononcé fait foi – 

 

source carnegieendowment.org

Partager cet article
Repost0
22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 12:45
photo EMA

photo EMA

17/05/2013 Sources : EMA

 

Le caporal-chef Christelle est commando parachutiste de l’air au sein du CPA 20 (commandos parachutistes de l’air) de la base aérienne 102 de Dijon. Elle est en mission à Bamako, depuis le 22 janvier 2013, dans le cadre de l’opération Serval : « L’opération Serval est la plus belle opération extérieure (OPEX) que j’ai pu faire. C’est la deuxième OPEX à laquelle je participe en tant que commando parachutiste de l’air spécialisé. Je suis fière des étapes qui ont jalonné ma progression au sein du CPA 20. »

 

Trois jours après son arrivée sur le théâtre, elle a débuté sa première mission au sein d’un groupe, dont la mission est d’effectuer des patrouilles à l’extérieur des emprises (PATEX) : « Nous devons être en mesure d’empêcher l’infiltration d’un groupe terroriste au sein de la zone. On assure la sécurité lors de posés sensibles d’avions de transport tactique ainsi que l’escorte de convois à l’extérieur de la base. Chaque patrouille se focalise sur la recherche de caches d’armes et d’explosifs, ainsi que la fouille de personnes en s’appuyant sur une équipe cynophile. Nous sommes en perpétuel mouvement afin de créer l’effet de surprise. »

 

Lors d’une autre patrouille, le caporal-chef Christelle a procédé à la collecte de renseignement auprès de la population des villages alentours. Des opérations de fouille ont été effectuées conjointement avec les forces de sécurité maliennes. Ces recherches ont été facilitées par la présence d’une femme au sein de cette unité combattante : « A l’occasion d’échanges avec la population, le chef de groupe dirige l’entretien tandis que je note les réponses. Puis, à tour de rôle, je reprends la main et pose d’autres questions. Tout se fait naturellement, en bonne intelligence. »

photo EMA

photo EMA

« L’opération Serval restera unique à mes yeux  » ajoute le caporal-chef Christelle. « Non seulement nous avons pu entrer en premier sur le théâtre malien, avec tout ce que cela comporte : grande rusticité et soutien logistique progressif les cinq premières semaines. Mais surtout, l’opération Serval marque pour moi la mise en application concrète, sur un théâtre d’opération, de la mission PATEX : un défi que je suis fière d’avoir relevé avec le CPA 20.»

 

Le CV du caporal-chef Christelle témoigne de ses nombreuses de qualifications. Elle a été brevetée moniteur de techniques d’autodéfense (TAD) en 2007, équipière reconnaissance dans la neutralisation, l’enlèvement et la destruction d’engins explosifs (NEDEX) en 2008, puis elle a validé son stage de trois mois au sein du groupement d’entraînement spécialisé (GES) à Djibouti. En 2010, elle est devenue la première femme brevetée commando spécialisé à l’issue du stage organisé par le centre national d’entrainement commando (CNEC) à Montlouis et Collioure.

photo EMA

photo EMA

Elle a aussi validé le stage Atila, organisé par l’escadron de formation des commandos de l’air (EFCA) basé à Dijon, à l’issue duquel elle a été brevetée commando spécialisé, arborant ainsi fièrement sur l’épaule droite de son treillis le patch distinctif « commando parachutiste de l’air ». Le caporal-chef Christelle a également validé le stage de sauvetage au combat de niveau 2 (SAC2) au camp de la Valbonne en 2012. Elle a donc été qualifiée auxiliaire médicale : « Je n’ai jamais voulu de traitement de faveur que ce soit dans mes stages de qualification ou dans mon unité. Je me suis toujours imposée de faire comme les hommes. Je pense même que ce serait une grave erreur de faire une différence entre les hommes et les femmes au sein d’un CPA car, en fin de compte, nous ferons le même boulot sur le terrain. »

Partager cet article
Repost0
22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 12:45
Etude de l'IRSEM n°24-2013 : Les défis stratégiques africains : exploration des racines de la conflictualité en Afrique de l'Est

17/05/2013 IRSEM

 

Sous la direction de Amandine GNANGUÊNON, avec les contributions de Karl SÖRENSON Alain GASCON Jean-Nicolas BACH Christian DELMET Simon IMBERT-VIER Raphaël ROSSIGNOL Patrick FERRAS

 

L'Afrique de l’Est est sans doute une de régions africaines la plus hétérogène de toute l’Afrique, de par sa diversité religieuse et politique, mais aussi de par le fait qu’elle est composée d’une multitude des cultures et des origines ethniques. De même, la région est souvent caractérisée par un enchevêtrement de conflits, parmi les plus complexes au monde. Cette multitude de facteurs d’insécurité mis en relation avec la complexité des rapports de forces régionaux peu apparaître comme un vrai défi pour le monde académique, dans sa tentative de mieux appréhender cette région. Tout l’enjeu de ce Cahier est de mieux en comprendre les tenants et les aboutissants de la conflictualité en Afrique de l’Est.

 

Etude de l'IRSEM n°24-2013

Partager cet article
Repost0
22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 12:45
Côte d’Ivoire : la force Licorne soutient le désengagement de l’opération Serval

21/05/2013 Sources : EMA

 

Les 16 et 17 mai 2013, les premiers véhicules et matériels désengagés de l’opération Serval via Abidjan, en Côte d’Ivoire, ont embarqué à bord du navire affrété Pelican, après leur prise en charge par les militaires de la force Licorne.

 

Sous la conduite du pôle soutien de la force Licorne, renforcé par des éléments de Serval, une première vague d’une centaine de matériels roulants et de près de 200 conteneurs a donc embarqué dans le navire roulier, après avoir été acheminée en trois convois sur les 1200 km séparant Bamako d’Abidjan.

 

Pour assurer cette opération, le Centre de coordination interarmées des transports, transits et mouvements (CCITTM) de Licorne a été renforcé par une section du 519ème Groupe de Transit maritime (GTM). Arrivés quelques jours avant le Pelican, les militaires du GTM avaient au préalable procédé aux différentes opérations d’empotage et de décontamination précédant l’embarquement des matériels par voie maritime.

Côte d’Ivoire : la force Licorne soutient le désengagement de l’opération Serval

Des éléments du 2ème Régiment de Dragons qui arment le peloton blindé de la Force Licorne, sont également venus en renfort. Ils ont déployé deux de leurs véhicules légers de reconnaissance et d’appui (VLRA) spécifiquement configurés pour les opérations de décontamination, afin d’accélérer le traitement chimique des véhicules et des conteneurs.

 

En amont des ces opérations de pré-embarquement, les centres opérationnels (CO) des forces Licorne et Serval avaient planifié et coordonné l’acheminement routier des différents convois de véhicules. De la définition de l’itinéraire et des points de bivouacs à la mise en alerte d’une équipe de dépannage en passant par le pré-positionnement d’un hélicoptère Fennec en configuration sanitaire, les CO auront assuré la sécurité et la conduite des rames de véhicules de leur départ de Bamako dès leur entrée sur le sol ivoirien et ce jusqu’à leur arrivée au camp de Port Bouët.

Côte d’Ivoire : la force Licorne soutient le désengagement de l’opération Serval

Après avoir apporté une contribution opérationnelle et logistique dès les premières heures de l’opération Serval, puis après avoir participé à la formation des éléments ivoiriens du bataillon logistique de la MISMA, la force Licorne assure ainsi depuis le mois de mars  un rôle capital dans les opérations de désengagement des forces françaises au Mali, tout en poursuivant les missions qui lui sont normalement dévolues.

 

La force Licorne comprend 450 hommes qui accompagnent la réforme de l’armée ivoirienne, en soutien de l’ONUCI. Elle organise notamment des formations pour les militaires ivoiriens, des aides à la dépollution ou à la destruction de munitions, ainsi que des actions civilo-militaires.

Partager cet article
Repost0
22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 12:45
Opération Serval : reconstruction d’un pont à Tassiga

21/05/2013 Sources : EMA

 

Du 17 au 20 mai 2013, les militaires de la force Serval ont installé un pont « Bailey » à Tassiga, dans l’Est du pays, situé sur un axe majeur entre le Niger et le Nord Mali. Cette opération permettra de rétablir la circulation et par la même occasion les échanges commerciaux avant le début de la saison des pluies.

 

En février dernier, face à l’avancée des troupes françaises de la force Serval, les groupes terroristes avaient détruit le pont de Tassiga, à 150 km au Sud-Est de Gao. Le 17 mai, une trentaine de sapeurs de la 2ecompagnie du 31e Régiment du génie (31e RG) et les engins du 511e régiment du train (511e RT) sont arrivés à Tassiga. Leur mission a consisté à permettre le rétablissement de la circulation sur cet axe en construisant un pont « Bailey », long de 24 mètres et large de 9 mètres.

Opération Serval : reconstruction d’un pont à Tassiga

Préfabriqué, facile et rapide à monter, le pont « Bailey » permet de remplacer un ouvrage détruit ou fragilisé. Il est adaptable aux besoins de franchissement et à la largeur entre les deux rives. Le pont est composé d’une structure métallique lancée sur des galets de roulement avec un système de contre poids. Capable de supporter une charge de 70 tonnes, chaque pièce de pont pèse 280kg et l’ensemble est assemblé à la main.

 

Le pont a été acheminé fin avril par voie maritime depuis La Rochelle jusqu’à Dakar. Un convoi logistique l’a transféré à Gao le 9 mai avant d’être transporté vers Tassiga le 17 mai. Aux abords du pont, une section de légionnaires du 2e Régiment étranger d’infanterie (2eREI) et une section du bataillon nigérien de la MISMA ont assuré la protection du chantier.

Opération Serval : reconstruction d’un pont à Tassiga

C’est la deuxième fois qu’un tel pont est déployé en opération extérieure. La dernière utilisation opérationnelle remonte à 2006, au Liban.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories