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22 mai 2013 3 22 /05 /mai /2013 12:45
Mali : visite de l’adjoint logistique de l’ONU à Gao

21/05/2013 Sources : EMA

 

Le 19 mai 2013, une délégation de l’ONU conduite par madame Haq, secrétaire générale adjointe à l’appui aux missions, s’est rendue à Gao pour préparer le déploiement de la Mission des Nations unies de stabilisation au Mali (MINUSMA) à compter de l’été 2013.

 

Cette visite avait pour but d’appréhender les réalités concrètes du théâtre malien en rencontrant le personnel de l’ONU déjà présent au Mali en vue de la création d’un poste de commandement de la MINUSMA.

Mali : visite de l’adjoint logistique de l’ONU à Gao

L’adjointe du secrétaire générale de l’ONU, qui est chargée des affaires logistiques, a ainsi pu rencontrer tous les futurs interlocuteurs des équipes qui assureront l’implantation des bataillons de la MINUSMA dans la région de Gao : le gouverneur, les artisans, les commerçants, les habitants et plusieurs représentants d’organisations non gouvernementales. Elle a également pris contact avec la brigade Serval en rendant visite au général Kolodziej sur l’aéroport avant de repartir vers Bamako où elle s’est entretenue avec le général de Saint Quentin, commandant de la force Serval (COMANFOR).

Mali : visite de l’adjoint logistique de l’ONU à Gao

L'adoption de la résolution 2100 permettant la transformation de la MISMA en MINUSMA par le Conseil de sécurité de l’ONU le 25 avril confirme le soutien unanime de la communauté internationale à la stabilisation du Mali ainsi qu'à l’intervention de la France et des États de la région.

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21 mai 2013 2 21 /05 /mai /2013 11:45
source defenseWebc

source defenseWebc

21/05/2013 45eNord.ca (AFP)

 

L’armée nigériane a annoncé lundi avoir repris cinq localités aux islamistes dans l’État de Borno (nord-est) et elle a décidé d’envoyer mille hommes en renfort, au sixième jour de l’offensive contre les insurgés de Boko Haram dans cette région.

 

L’armée a «sécurisé les environs de New Marte, Hausari, Krenoa, Wulgo et Chikun Ngulalo après avoir détruit toutes les bases terroristes situées autour de ces localités (…) et assure la protection et la liberté» des habitants, a déclaré le général Olukolade, porte-parole de l’armée nigériane, dans un communiqué.

Toutes ces localités sont situées à proximité de la frontière camerounaise et étaient considérés comme des fiefs du groupe islamiste.

Des milliers de Nigérians ont fui vers des villages du nord du Cameroun.

«Depuis que le Nigeria a décrété l’état d’urgence, ils viennent ici (…) à la moindre détonation», a affirmé à l’AFP lundi une source sécuritaire camerounaise, soulignant que ce sont «des milliers» de Nigérians qui sont arrivés dans l’arrondissement de Fotokol (nord) depuis la semaine dernière

 

Lorsqu’il a décrété le 14 mai l’état d’urgence dans les États voisins de Borno, Yobe et Adamawa, le président Goodluck Jonathan a reconnu que les insurgés avaient pris le contrôle de certaines zones d’où ils avaient retiré le drapeau nigérian et chassé les représentants de l’État.

Selon les témoignages recueillis précédemment par l’AFP auprès d’habitants, New Marte et Krenoa avaient été les cibles de frappes aériennes par l’armée nigériane, au début de l’offensive la semaine dernière.

Parallèlement, «le siège des armées a approuvé le déploiement de 1 000 soldats supplémentaires dans l’État d’Adamawa et 200 d’entre eux sont déjà arrivés à Yola», la capitale, a déclaré à l’AFP le Lieutenant Ja’Afar Nuhu, porte-parole de l’armée dans cet État.

«Ces soldats supplémentaires vont être déployés dans des zones de tensions dans lesquelles ont eu lieu des attaques terroristes», a-t-il précisé.

L’armée a déclaré dimanche que «les terroristes délogés (étaient) en déroute». Mais une source sécuritaire a confié à l’AFP sous couvert d’anonymat que «l’opération n’est pas aussi facile que prévu».

À Maiduguri, capitale de l’État de Borno et fief historique de Boko Haram, où un couvre-feu permanent est en vigueur dans 12 quartiers, les patrouilles militaires se sont intensifié, lundi, des soldats tiraient en l’air depuis leur véhicule pour libérer le chemin à leur passage, selon des habitants.

L’armée a annoncé lundi y avoir arrêté «environ 120 terroristes alors qu’ils organisaient l’enterrement d’un de leurs commandants» tué la veille.

Les activités commerciales ont presque totalement cessé dans cette ville de plus d’un million d’habitants, a constaté un journaliste de l’AFP, et les gens se sont plaint d’avoir de plus en plus de mal à gagner de quoi vivre.

«Je vends de l’igname, d’habitude je gagne au moins 5 000 nairas (environ 33 $) par jour mais les ventes ont chuté depuis jeudi», s’est inquiété Ba-Kaka Kolo. «Hier, j’en ai vendu à crédit parce qu’un client m’a dit ne plus avoir d’argent».

«On voulait que Boko Haram soit stoppé, mais ce couvre-feu et le blocage des routes affectent notre économie», a-t-il regretté.

Pour couper toute possibilité de ravitaillement des islamistes, l’armée impose un blocus de la région. Conséquence, le prix des denrées grimpe à Maiduguri et dans les localités du nord de Borno, les camions de marchandises ne pouvant circuler librement à l’entrée et à la sortie de la ville.

Jusqu’à présent, l’offensive a fait «quelques dizaines» de morts parmi les insurgés et 3 victimes parmi les soldats, selon l’armée. Il est difficile de vérifier ces informations de source indépendante, et de mesurer l’impact du conflit sur la population civile, car les liaisons téléphoniques sont coupées dans les États de Yobe et Borno.

Les forces de l’ordre nigérianes ont souvent été accusées de violation des droits de l’homme et d’abus envers les civils, au cours de leur répression de l’insurrection islamiste.

Selon l’ONG Human Rights Watch, les attaques de Boko Haram et la répression de l’insurrection par les forces de sécurité ont fait 3 600 morts depuis 2009.

En 2009, l’armée avait pilonné plusieurs quartiers de Maiduguri pendant une vaste opération contre les islamistes, qui avait fait plus de 800 morts dans toute la région.

À lire aussi:

Nigéria: l’ONU s’en mêle et menace Boko Haram de poursuites pour crimes contre l’humanité >>

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 16:45
Le BPC Tonnerre et la frégate Georges Leygues croisent le navire-amiral de l’opération Atalante, la frégate portugaise Alvares Cabral

Le BPC Tonnerre et la frégate Georges Leygues croisent le navire-amiral de l’opération Atalante, la frégate portugaise Alvares Cabral

15 mai 2013 Par Rédacteur en chef. PORTAIL DES SOUS-MARINS

 

Au cours de leur dernière patrouille pour le compte de la mission européenne de lutte contre la piraterie — Opération Atalante, le BPC Tonnerre et la frégate Georges Leygues, ont rencontré en mer le navire-amiral de l’opération, la frégate portugaise Alvares Cabral.

 

En conclusion de ce qui a été une mission réussie de lutte contre la piraterie pour les 2 bâtiments de la marine nationale, le commandant de la force européenne, le Commodore Jorge Novo Palma, voulait effectuer de brèves visites d’adieu pour saluer personnellement leur excellente participation.

 

Au cours de sa visite à bord du Tonnerre, le commandant de celui-ci, le capitaine de vaisseau Jean-François Quérat a indiqué que « au cours de sa participation à l’opération européenne, le groupe amphibie “Jeanne d’Arc”, composé du Tonnerre et du Georges Leygues, ont contrôlé et identifié près de 1.000 navires dans la zone d’opération. »

 

Il a poursuivi en soulignant que « comme nous n’avons pas arrêté de pirate présumé au cours de nos patrouilles, j’y vois une bonne indication de l’efficacité de la mission Atalante. Par la présence et la coopération de chaque unité de la force européenne, la dissuasion a été extrêmement efficace. La sécurité maritime dans la région s’est améliorée, pas seulement par la mission Atalante, mais aussi grâce à EUCAP Nestor, qui est une des missions de l’Union Européenne destinées à promouvoir la stabilité et la sécurité autour de la Corne de l’Afrique. »

 

Le commandant du Georges Leygues, le capitaine de vaisseau Romuald Bomont, a déclaré de son côté que « l’opération Atalante va rester un souvenir remarquable pour tout l’équipage, qui a travaillé extrêmement dur. Le succès commence par le travail d’équipe et le fait que le commandant de la force était présent à bord dans les derniers jours de notre participation, est une réelle marque de respect pour le travail de mon équipage. Elle souligne la cohésion à laquelle le commandant de la force est parvenue avec l’équipe “CTF 465”. »

 

Référence : Etat-major Atalante

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:45
Treuillage en Alouette III sur le patrouilleur yéménite - photo Marine Nationale

Treuillage en Alouette III sur le patrouilleur yéménite - photo Marine Nationale

16/05/2013 Sources : EMA

 

Les 13 et 14 mai 2013, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme, engagé dans l’opération Enduring Freedom (OEF) dont la France assure le commandement depuis le 14 avril 2013, a patrouillé dans le Golfe d’Aden aux côtés d’un patrouilleur yéménite.

 

Cette patrouille avait pour objectif le renforcement de la coopération de la CTF150 avec la marine yéménite pour une meilleure connaissance de la zone et un accroissement de la capacité à agir ensemble contre la menace terroriste dans une zone vitale pour le trafic commercial mondiale. A l’occasion de cette action, et afin de faciliter les échanges avec le centre de commandement de la marine yéménite, deux officiers de liaison yéménites ont été embarqués à bord de la Somme. Durant deux jours, les deux officiers ont ainsi pu apporter à l’état-major de la CTF150 leur connaissance sur les habitudes des boutres et pêcheurs navigant le long de leurs côtes.

L'officier yéménite s'entraîne au tir à bord de la Somme - photo Marine Nationale

L'officier yéménite s'entraîne au tir à bord de la Somme - photo Marine Nationale

Cette patrouille menée aux côtés d’un bâtiment yéménite a été l’occasion de mener divers entraînement comme des tirs d'entraînement sur buts flottants et la mise en œuvre de l’équipe de visite de la Somme à bord du patrouilleur yéménite. La Somme a ravitaillé « à couple » le patrouilleur, confirmant ainsi la possibilité de patrouilles conjointes loin du port base du patrouilleur.

Ravitaillement par la Somme  du patrouilleur yéménite - photo Marine Nationale

Ravitaillement par la Somme du patrouilleur yéménite - photo Marine Nationale

Enfin l’Alouette III a effectué un treuillage sur le bâtiment yéménite. Au terme de ces deux journées, l’interopérabilité du BCR Somme avec la marine yéménite pour la réalisation de missions confiées dans le cadre de la CTF150 a été confirmée.

 

Actuellement, trois bâtiments français sont engagés dans OEF, le BCR Somme, la frégate anti-sous-marine (FASM) Montcalm et le chasseur de mines tripartite (CMT) Pégase. L’action de la CTF 150 s’inscrit dans le cadre des résolutions du conseil de sécurité de l’ONU prises au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Elle entretient une connaissance très précise des mouvements maritimes dans sa zone d’opération, ce qui lui permet de dissuader et de lutter contre le terrorisme et ses réseaux de soutien, principalement les trafics d’armes et de drogue dans le nord de l’océan Indien, de la mer Rouge au détroit d’Ormuz. Cette zone qui couvre les façades maritimes de la corne de l’Afrique et du Moyen-Orient ainsi qu’une partie de l’océan Indien représente un intérêt majeur et voit la majorité du trafic maritime mondial transiter. La présence permanente de bâtiments de la coalition contribue ainsi à la libre navigation des personnes et des biens.

Le CV Martinet et les deux officiers de liaison yéménites - photo Marine Nationale

Le CV Martinet et les deux officiers de liaison yéménites - photo Marine Nationale

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:45
photo Frédéric Lucas - Marine nationale

photo Frédéric Lucas - Marine nationale

16/05/2013 Sources : EMA

 

Le 14 mai 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues ont achevé leur participation à l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante entamée le 12 avril 2013.

 

La frégate de surveillance (FS) Nivôse (engagée depuis le 10 avril), la frégate type la Fayette (FLF) Guépratte (engagée depuis le 10 mai) et un avion de surveillance maritime Falcon 50 (depuis le 13 mai) poursuivent dans cette mission.

 

Durant leur mandat, le Tonnerre et le Georges Leygues, qui forment la mission Jeanne d’Arc, ont patrouillé le long des côtes de la Corne de l’Afrique. A bord du BPC, les officiers élèves ont pu poursuivre leur formation pratique, au plus près des réalités opérationnelles. Pour la durée de sa mission, le Tonnerre a embarqué une équipe de protection embarquée (EPE), constituée d’une dizaine de militaires estoniens. Lors de patrouilles sur la côte est de l’Afrique, la brigade de protection du BPC a contrôlé et visité divers embarcations. Ces friendly approach ont permis de recueillir des éléments d’information importants sur l’activité des pirates le long des côtes somaliennes, mais également de donner des conseils aux équipages pour se protéger des attaques.

photo Frédéric Lucas - Marine nationale

photo Frédéric Lucas - Marine nationale

Lors de son escale à Port-Victoria [lien vers la brève] aux Seychelles, du 22 au 24 avril, le BPC Tonnerre a accueilli à son bord de nombreuses autorités : l’ambassadeur de France  aux Seychelles, le ministre seychellois des Affaires Etrangères, le ministre du Tourisme et de la Culture et le chef de la mission EUCAP Nestor. Le 24 avril, les représentants des deux opérations européennes engagées dans le cadre de la sécurisation des approches maritimes dans la Corne de l’Afrique, l’amiral Dupont, commandant adjoint de la force navale Atalante et l’amiral Launay, commandant la mission de renforcement régional EUCAP Nestor ont été reçus par le président de la République des Seychelles.

photo Frédéric Lucas - Marine nationale

photo Frédéric Lucas - Marine nationale

Le BPC a participé, le 26 avril, à un entraînement de lutte contre la piraterie avec le patrouilleur seychellois Topaz. Cet entraînement avait pour objectif s’entrainer à coordonner une action conjointe de lutte contre la piraterie dans les eaux seychelloises. Il a également permis de mettre au profit des garde-côtes seychellois l’expertise des membres de la mission européenne EUCAP Nestor. Cette mission, lancée par l’Union européenne en 2012, a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région, notamment la république des Seychelles sur des problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie. Elle est implantée aux Seychelles depuis le 24 avril 2013.

 

Le 11 mai 2013, le commodore Jorge Novo Palma, commandant la Task Force 465 (TF 465) à bord de la frégate lance-missiles portugaise Alvarès Cabral, s’est rendu à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et de la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues. Lors de cette rencontre en mer, il a notamment tenu à saluer le travail réalisé par ces deux bâtiments qui forment la mission Jeanne d’Arc. Durant leur participation à l’opération de lutte contre la piraterie Atalante, la FASM Georges Leygues et le BPC Tonnerre ont patrouillé dans l’ensemble de la zone d’opération et identifié près de 1 000 bateaux.

 

L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondiale (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement par un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2) ou de surveillance maritime Falcon 50 ou par un avion E3F.

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:45
Mali: Point de situation sur l'opération Serval

17/05/2013 Sources : EMA

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval depuis le 9 mai 18h jusqu'au 16 mai 18h.

 

Au cours de ces 7 derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 120 sorties, principalement consacrées aux opérations de transport dans le cadre de la relève de la brigade Serval.  Une trentaine de sorties ont été dédiées à l’appui feu des opérations, une soixantaine aux missions de transport, la trentaine de sorties restantes étant consacrées au soutien des opérations (ravitaillement et renseignement).

Mali: Point de situation sur l'opération Serval

Le 11 mai a eu lieu le transfert d’autorité (TOA) entre le général Barrera et le général Kolodziej à la tête de la brigade Serval, déployée sur la plateforme opérationnelle de GAO. La relève des éléments composant le GTIA 2 est en cours à Tessalit et à Gao. Parallèlement à ces mouvements de relèves, le désengagement se poursuit. Un premier convoi de VBCI est arrivé à Bamako le 15 mai. Il repartira prochainement pour Abidjan.

 

Au centre du pays, sur la boucle du Niger, les unités de la force Serval ont poursuivi leurs opérations de sécurisation dans la région de Gao. La plus significative, l’opération Chaillol, conduite les 13 et 14 mai dans les collines de Bargui, avait pour objectif de poursuivre l’action contre les groupes terroristes entre Gao et Bourem. Cette opération n’a pas révélé de présence terroriste mais a permis de saisir et de détruire un important stock de munitions composé de plus de 150 obus de tous calibres, de plusieurs centaines de fusées et d’une dizaine de propulseurs de roquettes.

 

Sur les autres positions françaises, les opérations de patrouille et de reconnaissance se poursuivent sans pour autant donner lieu à des accrochages avec les terroristes.

Mali: Point de situation sur l'opération Serval

Enfin, la montée en puissance de la force africaine continue. Le bataillon logistique de la MISMA, essentiellement armé par des militaires ivoiriens, poursuit sa mise en condition à Bamako avant d’être déployé en soutien des opérations.

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:45
Mali donor conference: €3.25 billion mobilised by international community to rebuild Mali

15/5/2013 EU source: European Commission  - Ref: EC13-088EN

 

Summary: 15 May 2013, Brussels - An international donor conference 'Together for a new Mali', organised by the European Union and France, together with Mali, took place in Brussels today. Represented at the highest levels, the international community has mobilised decisively in support of Mali's development priorities. Donors have made public financial commitments on the basis of the Plan for the Sustainable Recovery of Mali 2013-2014 (PRED) presented by the Malian government. Of the €4.343 billion budget needed to implement the PRED, financial commitments and pledges for a total of €3.25 billion, have been announced by the donors.

 

The President of the European Commission, José Manuel Barroso noted: 'It is crucial that Mali's social and economic development and the consolidation of a stable state built on solid democratic foundations go hand in hand with efforts to stabilise the country. Today marks an important step forward in the social, economic and democratic renewal of Mali. By securing the pledged aid required by the country to achieve its development priorities, the international community has sent a strong signal that, collectively, we can feel proud of. This show of solidarity is crucial for all Malians and the country as a whole, the future of which concerns not only the entire Sahel region but international stability. The European Union is proud to be at the forefront of these efforts.'

 

The French President, François Hollande, said: 'Mali is on the road to recovery. It is recovering its territorial integrity, is actively preparing for the presidential elections in July and, with the International donor conference in Brussels, is making progress in its development.'

 

According to Mali's interim President, Dioncounda Traore: 'Cooperation between Mali and the EU dates back to the earliest days of our country's independence in 1960. These relations have become stronger and more diversified over the years and today the European Union is Mali's leading strategic partner. The holding of this international donor conference to aid Mali's development in Brussels, at the heart of the European Union, is clear proof of the value of this cooperation. In addition to this courageous initiative to raise funds for the reconstruction of Mali, the European Union is strongly committed to the process of helping to bring Mali out of its crisis from both a security and political perspective by providing training for the defence and security forces through the EUTM and support for the elections. The outlook for this cooperation is particularly promising and it will be up and running at normal, even optimal, speed with the implementation of the 10th European Development Fund.'

 

Background

 

The European Union will allocate €1.35 billion to Mali, of which €523.9 million from the European Commission - including €12 million in humanitarian aid to meet the most urgent needs, bringing total humanitarian aid forMalisince early 2012 to €127 million.

 

Mali is at the heart of the security and development crisis affecting the Sahel region. Mali's interim President and transitional government have set themselves two fundamental objectives, namely, the restoration of the country's territorial integrity and the holding of free and transparent elections. The international military intervention in support of the Malian armed forces engaged in the fight against terrorism, the adoption in January 2013 of a transition roadmap by the legitimate authorities of Mali and the process of transforming the African-led International Support Mission to Mali (MISMA) authorised by the UN create a new context in which the objectives of the international community will be:

 

    support for the full restoration of the constitutional order on the basis of the transition roadmap including the holding of peaceful, credible and unconditional presidential and general elections in 2013 and an inclusive national dialogue;

    support for the restoration of the authority of the state and the rule of law throughout the country while upholding the unity, territorial integrity and sovereignty of Mali, and support for the eradication of groups affiliated to criminal and terrorist organisations;

    support for the restoration of all public services, especially basic services;

    support for the return in dignity and in freedom of refugees and displaced persons;

    support for restarting an economic and social development dynamic.

 

For more information

 

Website of the Donor Conference:

http://donor-conference-mali.eu

 

Website of DG Development and Cooperation- EuropeAid

http://ec.europa.eu/europeaid/index_en.htm

 

Website of the European Commissioner for Development, Andris Piebalgs

http://ec.europa.eu/commission_2010-2014/piebalgs/index_en.htm

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 11:45
Crédit BBC Africa

Crédit BBC Africa

16/05/2013 - JDD

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a souligné jeudi à Londres à quel point "la vigilance s'impose" dans la zone sahélienne, "terrain privilégié du djihadisme fondamentaliste", et a fait état de "risques significatifs sur la Libye".

 

L'intervention française au Mali a permis d'éradiquer un risque majeur : "la constitution d'un sanctuaire terroriste dans cette partie du Sahel", a déclaré le ministre. "Il y a une fragilité globale de la zone sahélienne depuis l'extrémité de l'Afrique de l'Ouest, depuis la Guinée Bissau, jusqu'à la Libye, voire la Somalie", a-t-il ajouté.

 

"C'est le terrain privilégié du djihadisme fondamentaliste, et puis c'est en même temps la grande zone de trafic de la drogue, et l'un parfois, s'appuie sur l'autre". "C'est aussi la zone de trafic des armes, donc c'est un itinéraire très préoccupant, qui mérite l'attention de tous, et qui mérite singulièrement l'attention des Européens puisque tout cela se déroule pas loin de l'Europe", a-t-il indiqué. Jean-Yves Le Drian a fait état "de risques significatifs sur la Libye". "Nous sommes préoccupés des potentialités de résurgence des formes de sanctuaires beaucoup plus restreints qu'au Mali, mais qui peuvent devenir dangereux", a-t-il fait valoir.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 18:55
Opération Serval, Mali : installation des équipement de couchage sur le camp de transit à Bamako - Crédits : J-R. Drahi/SIRPA Terre

Opération Serval, Mali : installation des équipement de couchage sur le camp de transit à Bamako - Crédits : J-R. Drahi/SIRPA Terre

16/05/2013 CNE C. Brunetaud/TIM Armée de Terre

 

Épisode 1/3 : l’expédition. Qui prend la décision de projeter équipements et matériel ? Comment se déroulent leur perception en France, leur acheminement et leur distribution une fois arrivés à destination ? Éléments de réponse avec l’ouverture du théâtre malien.

 

11 janvier 2013 : déclenchement de l’opération Serval au Mali. Des raids aériens sont menés par l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) et l’armée de l’Air. Le lendemain, 200 soldats atterrissent à Bamako. Le 14 janvier, le centre d’expertise du soutien du combattant et des forces (CESCOF) ouvre un centre opérations, prêt à organiser l’acheminement de matériel, d’équipements et de vivres.

 

Dans cette ouverture de théâtre, la chaîne du soutien « a paré au plus urgent », explique le commissaire en chef de première classe Éric Neumann, chef de la division opérations au CESCOF. Il s’agissait d’assurer en urgence les besoins vitaux des unités. « Le centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) souhaitait que les combattants arrivent le plus rapidement possible sur zone. Ils ont été projetés avec la dotation minimale prévue. Le CESCOF a ensuite procédé à un premier envoi massif de rations de combat, de compléments de paquetage et d’effets de protection balistique ; en gros ce qu’il faut pour se battre, s’alimenter et s’hydrater. Nous allons mettre en place le train logistique à présent pour livrer des quantités plus importantes et nous inscrire dans la durée. »

 

7 000 rations de combat, 21 modules 150, 4 000 gilets pare-balles

 

« Le CESCOF et les établissements logistiques du commissariat (ÉLOCA) ont fait preuve d'une disponibilité remarquable. Au 21 janvier, 77 000 rations de combat, 21 modules 150, 4 000 gilets pare-balles, entre autres, avaient été livrés pour soutenir nos forces projetées », souligne le commissaire général hors classe Jean-Marc Coffin, directeur central du SCA. Le recensement des besoins opérationnels des unités projetées parvient dans un premier temps au centre interarmées de coordination de la logistique opérationnelle (CICLO). Si les demandes du théâtre sont validées, elles sont traitées par le CESCOF qui débloque des matériels stockés dans les entrepôts des ÉLOCA.

 

Plus de 100 commandes et 3 000 m3 en 3 semaines

 

Les ÉLOCA (composés de 85% de civils) ont été mis en alerte à 2h pour conditionner des conteneurs de matériel. « Nous avons immédiatement activé notre "cellule de réaction rapide", composée de civils et militaires d’astreinte », explique le lieutenant-colonel Joël Mousset, directeur de l’ÉLOCA de Brétigny-sur-Orge. Ici, on assure le soutien des théâtres d’opérations, de toutes les bases de Défense de métropole et des DOM-COM en habillement, campement collectif, effets techniques de protection, matériel de vie en campagne et vivres de combat. « Durant trois semaines, les préparations se sont enchaînées, de jour comme de nuit, 7j/7. Plus d’une centaine de commandes ont été honorées, soit un volume représentant 3 000 m3 », ajoute-t-il. Les ressources sont acheminées par voie routière et ferrée tout d’abord vers la base aérienne 105 d’Évreux et la zone de regroupement et d’attente (ZRA) de Miramas.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:59
Nigeria: l'armée lance son offensive contre les islamistes dans le nord-est

16 mai 2013 13h36 Romandie.com (AFP)

 

KANO (Nigeria) - L'armée nigérianne a commencé son assaut contre des camps d' islamistes de Boko Haram dans un parc naturel du Nord Est, région où elle a déployé 2.000 soldats dans le but de reconquérir des zones tenues par les insurgés, a déclaré jeudi à l'AFP une source militaire.

 

Nos hommes ont mené une offensive contre des camps terroristes dans la réserve de Sambisa (dans l'Etat de Borno), a déclaré une source militaire à l'AFP sous couvert d'anonymat. Pour l'instant 2.000 soldats ont été déployés dans l'Etat de Borno, a-t-il précisé, sans donner de détails sur les effectifs déployés dans les deux autres Etats concernés par cette opération.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 12:40
L'escadre russe de la Méditerranée participera à la lutte contre les pirates

BRUXELLES, 15 mai - RIA Novosti

 

La future escadre russe de la Méditerranée coopérera probablement avec l'OTAN dans la lutte contre les pirates, a déclaré mercredi à Bruxelles le chef-adjoint de l'Etat-major général des Forces armées russes Alexandre Postnikov-Streltsov.

 

"Nos partenaires otaniens nous ont demandé d'intensifier la coopération dans le cadre de l'opération antiterroriste Active Endeavour que l'OTAN mène en Méditerranée. Nous avons répondu que si notre coopération repose sur les mêmes principes que ceux appliqués pour combattre les pirates dans le golfe d'Aden, nous aurons des résultats positifs", a indiqué le général.

 

"La Russie crée une escadre en Méditerranée, cela lui permettra de coopérer avec l'Alliance dans la lutte contre les pirates et les terroristes, si c'est nécessaire, ou même dans le règlement de crises et la réalisation de missions conjointes plus complexes", a-t-il ajouté.

 

Selon le général, la coopération militaire entre la Russie et l'OTAN évolue de manière positive.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 11:45
Le 2e Escadron du 3ème Régiment de Hussards lors de sa projection à Djibouti

16.05.2013 3ème Régiment de Hussards

Photo prises au cours du mandat effectué par le 2ème Escadron du 3ème Régiment de Hussards lors de sa projection à Djibouti. La France est présente à Djibouti dans le cadre du protocole de 1977 fixant les conditions de stationnement des forces françaises, valant accord de défense. Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) constituent actuellement l'un des contingents français les plus importants en Afrique.

 

Le reportage

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 11:45
Togo, Senegal and Libya order French patrol boats

13 May 2013 by defenceWeb

 

The navies of Togo, Senegal and Libya have ordered patrol boats from Raidco Marine and will take delivery in the coming months.

 

Senegal’s 33 metre long RPB 33 offshore patrol vessel will be launched on June 15 and delivered to the Senegalese Navy around August-September, according to the manufacturer. Construction began last year.

 

The RPB 33 was designed for maritime patrol and dealing with things like terrorism, trafficking, illegal fishing and illegal immigration. A notable feature of the RPB 33 is a panoramic bridge allowing 360 degree surveillance. Weapons options include a 20 mm cannon.

 

Senegal has apparently also ordered a Raidco 45 metre long offshore patrol vessel, for delivery in September 2014. This will have an endurance of ten days and a range of 2 000 nautical miles. It will be able to launch two small boats. In October 2012 Senegal ordered four FPB 98 Mk I patrol boats from OCEA.

 

Meanwhile, Togo has ordered two RPB 33s, for delivery in March and July 2014. They will be constructed of glass fibre reinforced composites, with an aluminium superstructure.

 

Another recent Raidco customer from Africa is Libya, which ordered two Raidco Marine RPB 20 boats, which will be delivered to the Navy on April 26. As part of the deal, Raidco is training 32 Libyan sailors (including four officers) as well as maintenance and other personnel in Lorient. They will remain in France for a month before sailing for Libya.

 

The RPB 20 series is 20 metres long, has a top speed of 28 knots (thanks to its double-chine deep-V hull) and can launch a small boat.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 07:45
Djibouti : visite du général américain CJTF-HOA

15/05/2013 Sources : EMA

 

Le 14 mai 2013, le général William Kurtz, commandant les Forces françaises stationnées à Djibouti (COMFOR FFDj) a reçu le général Terry Ferrell, commandant américain du groupe de forces interarmées et interalliées pour la Corne de l’Afrique (CJTF-HOA Combined joint task force – Horn of Africa) depuis le 18 avril dernier.

 

Le COMFOR a présenté les  missions des FFDj au général Ferrell, qui était accompagné d’une délégation du camp américain Lemonnier de Djibouti. Cette présentation s’est poursuivie par une visite du poste de commandement interarmes (PCIA), du centre de commandement des opérations aériennes (CCOA) et de la permanence opérationnelle mise en œuvre par la base aérienne 188 dans le cadre de la mission de défense aérienne de Djibouti. Lors d’un entretien, les deux généraux ont évoqué la situation sécuritaire dans la région de la Corne de l’Afrique.

Djibouti : visite du général américain CJTF-HOA

En juillet 2012, les FFDj et le CJTF-HOA, ont signé un accord permettant l’échange de prestations et de services logistiques dans le domaine du transport aérien de fret et de personnel. Les transports se font à destination ou en provenance des zones opérationnelles ou des aires d’intérêt communes, mais aussi vers l’Europe. Les militaires américains stationnés à Djibouti peuvent également profiter des installations d’entraînement des FFDJ. En effet, les FFDj arment le centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement de Djibouti (CECAD). Ce centre accueille les unités permanentes ou en mission de courte durée des FFDj, les unités ou écoles de métropole, les forces djiboutiennes et étrangères. Du 25 mai au 3 juin, des militaires américains et éthiopiens participeront à un stage d’aguerrissement au CECAD.

 

Cette visite a permis au général CJTF-HOA d’appréhender in situ les missions, les capacités et l’action des FFDj dans la Corne de l’Afrique.

Djibouti : visite du général américain CJTF-HOA

Les forces françaises sont stationnées à Djibouti (FFDJ) dans le cadre des accords de défense entre la République de Djibouti et la France, constituent depuis 2011 la base opérationnelle avancée (BOA) française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDJ participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer de réservoirs de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime, soutien santé), ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 07:42
Chad emerges as African power broker as France steps back

09 May 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Chad's President Idriss Deby, a survivor of countless rebellions, has stepped into a void left by Africa's traditional heavyweights and turned his desert nation into a powerbroker as France disengages from its former colonies.

 

The success of Chad's 2,000 battle-hardened troops in a French-led mission to hunt down al Qaeda fighters in the deserts of northern Mali has marked it out as the only African nation to quickly deploy an effective fighting force.

 

In March, Chadian peacekeepers then played a decisive role in allowing rebels to seize power in Central African Republic, cementing 60-year-old Deby, who seized power in a 1990 coup, as a regional kingmaker, Reuters reports.

 

Some trouble now appears to have arrived closer to home: last week Deby headed off what Chadian officials described as a coup plot. Two senior generals were arrested and four people were killed, although the details remain murky, with opponents calling it a government move to crush dissent.

 

Whatever the circumstances of last week's incident, expressions of alarm from Paris showed Deby's importance to the former colonial power as France seeks to row back from its role as "Africa's policeman".

 

"France wants stability in Chad," said a senior French diplomat. "Chad is an important partner for France in Africa. It is participating in the fight against terrorism in Mali and plays a stabilising role in the region."

 

Chad's military success has handed Deby status among his West African counterparts, who thanked him at a February summit for his decisive intervention in Mali. He seems set to win Chad's first seat on the U.N. Security Council in 2014.

 

It is a remarkable turnaround for Deby, a taciturn French-trained ex-fighter pilot who only survived a rebel attack on his presidential palace in 2008 thanks to support from Paris.

 

Long one of the poorest countries in the world, Chad has started earning hundreds of millions of dollars a year since ExxonMobil began pumping oil in 2003.

 

That has allowed Deby to rearm and slowly position himself as a central African strongman, filling a gap left by traditional regional powers.

 

To the north, the 2011 civil war in neighbouring Libya removed an influential if mercurial player, Muammar Gaddafi, while flooding the Sahara with weapons. In a bid to fill Gaddafi's shoes, Deby revived the overthrown Libyan leader's Community of Sahel Saharan African Countries in January.

 

To the West, Nigeria, West Africa's richest and most populous country, has pulled back from the region as its sparsely-equipped military has been stretched combating the Boko Haram Islamist insurgency at home, which has killed thousands since it flared again in 2009.

 

Nigeria sent 1,200 troops to Mali, but unlike the Chadians they played no part in frontline battles against the Islamists. The Nigerians form the core of an African force playing a policing role well behind the French and Chadian offensive.

 

Chad, by contrast, burnished its reputation in March by announcing the death of the elusive and feared al Qaeda commander, Abdelhamid Abou Zeid. Its claim to have killed Mokhtar Belmokhtar, mastermind of January's mass hostage-taking at the In Amenas gas plant in Algeria, has not been confirmed.

 

"Who would have thought six months ago that we would be paying so much attention to Chad?" said John Campbell, senior fellow for Africa Policy Studies at the Council on Foreign Relations and a former U.S. Ambassador to Nigeria. "Chad has found space because of Nigeria's withdrawal."

 

CHAD THE KING MAKER

 

In Central African Republic, Chad's decisive role in the change of government exposed South Africa's pretension of acting as a continental superpower. Pretoria had sent a contingent of some 400 troops to prop up President Francois Bozize.

 

Deby, who had helped Bozize seize power in a 2003 coup, had tired of Bozize's refusal to share power with the opposition which was stirring up a revolt along Chad's southern border.

 

The final straw came when Bozize disbanded his Chadian bodyguard and turned to South Africa for military aid. Deby ordered Chad's peacekeepers to step aside and Seleka rebel forces stormed the capital, as France made good on its promise not to intervene militarily.

 

South Africa's involvement ended with 13 of its soldiers killed, showing Pretoria lacked the regional knowledge and military resources to play a decisive role in Deby's backyard.

 

"Deby wanted more recognition for what he had done for Bozize," said one close aide to the ousted president. "But Bozize turned to others for help and Deby did not like that."

 

Chad appears set to play a key role in the transition. Two summits in the Chadian capital N'Djamena, attended by a stony-faced South African President Jacob Zuma, confirmed rebel leader Michel Djotodia as CAR's transitional president.

 

Djotodia, who spoke with Deby before the coup, is backed by rebel generals with close ties to Chad: his head of military operations is a former member of Deby's presidential guard.

 

"That the French did not help Bozize contributed to his downfall, but the kingmaker was clearly Chad," said Alex Vines, head of the Africa programme at Britain's Chatham House international affairs think tank.

 

NO FRENCH PROXY

 

In Paris, Deby is regarded as a useful ally as a cash-strapped France reassesses its priorities. Paris is shifting attention towards Asia and ending the post-colonial system of 'francafrique' under which it intervened more than 40 times to prop up African leaders who backed its business interests.

 

President Francois Hollande sent French troops to Mali saying al Qaeda-linked rebels could use a northern enclave to threaten global security. But he has vowed to promote democracy in Africa and end French meddling in purely domestic politics.

 

Deby remains an unpredictable ally. With tax from 120,000 barrels a day of oil production supplying state coffers and investment interest from China, he does not need France for cash. Economic growth hit 7 percent last year, though Chad still ranks near the bottom on indexes of economic development.

 

Vines said Chad cooperated with France in Mali because their goals were aligned but Deby is no "proxy" for French interests: "In Central African Republic, I can't imagine France would want the Seleka rebels in power ... It's highly destabilising."

 

Since seizing power in a 1990 coup, Deby has won a series of elections disputed by international observers and faces allegations of graft and rights abuses. He has weathered at least seven rebellions, mostly from the lawless east.

 

Officials in Paris insist that were Deby to be in trouble again, France would not get involved this time. But they acknowledged that Deby's usefulness is forcing Hollande's government to turn a blind eye to his domestic dealings.

 

"When Deby came to Paris before Mali, we raised the difficult internal questions, but now we have to find the right balance," said one French diplomatic source.

 

THREAT FROM WITHIN

 

The circumstances of what Chadian officials described last week as a bid to "destabilise the Republic" in N'Djamena remain unclear, with opponents accusing Deby of preemptively crushing dissent.

 

With many of his best fighting troops 1,500 miles away, Deby is more exposed that he has been for years. Timan Erdimi, Deby's nephew, vowed last month to revive the UFR rebel movement in eastern Chad, which almost toppled Deby in 2008.

 

Opposition leaders have publicly questioned the wisdom of lavishing money on the mission in Mali - estimated at some 100 million euros - given shortages at home.

 

Despite its oil, landlocked Chad has been rocked by humanitarian crises over the last decade including conflicts in the east and south, drought in the arid Sahel, and flooding. Two journalists who have criticised the government have been jailed in recent weeks.

 

Opposition leaders say many in the military are demoralised by the failure to pay bonuses and the loss of some 36 soldiers - the heaviest of any foreign army - battling Islamists in Mali.

 

"If we tried to destabilise him, we would be categorised as trouble makers, Islamists even," said opposition leader Acheikh ibn Oumar, exiled in Paris. "An attempt to destabilise him is more likely to come from within his own circles in the capital."

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 12:45
photo EUNAVFOR

photo EUNAVFOR

14 / 5 / 2013 EUNAVFOR

 

The Operation Commander of the EU Naval Force, Rear Admiral Bob Tarrant, has issued a renewed warning that Somali pirates are still determined to get out to sea and, if presented with an easy target, will attack.  “I am very concerned that seafarers and nations will lower their guard and support for counter piracy operations in the belief that the piracy threat is over.  It is not; it is merely contained.  We should remember that at its height in January 2011, 32 ships were pirated by Somali pirates and 736 hostages were held.  It is crucial that we remain vigilant or the number of attacks will once again rise.” 

 

The Admiral’s warning comes days after EU Naval Force warship ESPS Rayo located a skiff with six men on board 320 nautical miles off the Somali coast.  It is highly unusual to see these small, open top boats so far out to sea, so a team from Rayo went across to investigate.

 

The 6 men could not explain why they had sailed so far from land, there was no evidence of trade or legal activity and Rayo’s crew found equipment on board that is commonly related to piracy.

 

Whilst there was not enough evidence on this occasion that could have guaranteed a legal prosecution, the decision was taken to return the men to the Somali coast so that they could not pose any potential risk to passing ships.

 

Speaking about the incident EU Naval Force Spokesperson, Lieutenant Commander Jacqueline Sherriff said “Whilst not possible this time, when suspect pirates are apprehended by the EU Naval Force, every effort is made to achieve a prosecution, as demonstrated in recent months by the legal transfers by the European Union of suspect pirates to Mauritius and The Seychelles authorities.”   

 

The Rayo incident comes exactly one year since the last ship, chemical tanker MV Smyrni, was seized by armed pirates off the Somali coast.  Thankfully MV Smyrni and her crew were released 2 months ago, after 10 months in captivity.  However, since May last year, 9 more ships have been attacked and, with 2 ships and 54 hostages still being held and pirates once again issuing death threats to hostages if ransoms are not paid, it is clear that there is no room for complacency.

               

 

EU NAVFOR ATALANTA

EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia - Operation Atalanta is part of the EU's comprehensive approach to tackle symptoms and root causes of piracy off the coast of Somalia and the EU Strategic Framework for the Horn of Africa adopted in November 2011.

 

EU NAVFOR conducts anti-piracy operations off the coast of Somalia and the Indian Ocean and is responsible for the protection of World Food Programme (WFP) shipping carrying humanitarian aid to the people of Somalia and Horn of Africa as well as the logistic shippings supporting the African Union troops conducting Peace Support Operations in Somalia (AMISOM). Additionally, Operation Atalanta contributes to the monitoring of fishing activity off the coast of Somalia.

 

For more information, please visit our website www.eunavfor.eu.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 12:45
Les USA donnent des coups de pouce à l'armée du Niger

14.05.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

J'ai signalé dans un post de lundi que 22 militaires US allaient être déployés au camp de Ouallam (Niger) pendant 40 jours pour une mission d'instruction. Quelques précisions.

A Ouallam, les Américains vont remettre à niveau la relève du bataillon nigérien actuellement au Mali dans le cadre de la Misma. Le nouveau bataillon intégrera les forces onusiennes dont la mise en place doit commencer en juillet.

Par ailleurs, les Américains forment des forces antiterroristes nigériennes dans le secteur d'Arlit et des cadres des forces du Niger sont en formation aux USA.

Enfin, des pilotes et des mécaniciens nigériens sont en cours de formation; ils piloteront et entretiendront les deux Cessna 208 Grand Caravan que Washington a cédés, en mars, aux forces armées du Niger.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 12:45
Présentation de l'opération Serval

14/05/2013 Sources : EMA

 

Le 11 janvier 2013, les autorités maliennes demandent à la France son appui pour arrêter l'avancée de groupes terroristes en direction de Bamako et les repousser vers le Nord. La France lance en quelques heures une opération militaire en appui des forces armées maliennes.

 

Cette opération vise trois objectifs :

 

1. Aider les forces armées Maliennes (FAM) à arrêter la progression des groupes terroristes et à les repousser tout en assurant la sécurité des populations civiles;

 

2. Aider le Mali à recouvrer son intégrité territoriale et sa souveraineté;

 

3. Faciliter la mise en œuvre des décisions internationales en permettant le déploiement rapide de deux missions internationales complémentaires : la mission internationale de soutien au mali (MISMA) et la mission de formation de l'armée malien de l'union Européeenne (EUTM).

 

Pour chasser les terroristes du mali, quelques milliers de militaires français sont aujourd'hui engagés dans l'opération Serval aux côtés de leurs frères d'armés africains. les pays africains de la CEDEAo doivent à terme mettre pied une force constituée de 4 bataillons et du soutien et des appuis nécessaires.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 11:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

13/05/2013 Sources : EMA

 

Le 11 mai 2013, le commodore Jorge Novo Palma, commandant la Task Force 465 (TF 465) s’est rendu à bord du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et de la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues engagés dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante.

 

Lors de cette rencontre en mer, il a notamment tenu à saluer le travail réalisé par ces deux bâtiments qui forment la mission Jeanne d’Arc.

photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Le commodore a rejoint le BPC Tonnerre par hélicoptère Lynx depuis le bâtiment amiral de la TF 465, la frégate lance-missiles portugaise Alvarès Cabral. Il a été accueilli sur le pont d’envol du BPC par son commandant le capitaine de vaisseau Jean-François Quéra. Après avoir rappelé à l’équipage les enjeux de cette opération, il a assisté à un exercice d’évolution tactique avec la frégate portugaise Alvarès Cabral et la FASM Georges Leygues.

 

Le commodore Novo Palma a ensuite rejoint la FASM Georges Leygues au moyen de l’hélicoptère Alouette 3 du BPC Tonnerre pour rencontrer l’équipage.

 

Depuis le début de leur participation à l’opération de lutte contre la piraterie Atalante, le 12 avril 2013, la FASM Georges Leygues et le BPC Tonnerre ont patrouillé dans l’ensemble de la zone d’opération et identifié près de 1 000 bateaux.

 

Jusqu’au 15 mai 2013, quatre bâtiments de la Marine nationale participent à l’opération Atalante : le BPC Tonnerre, la FASM George Leygues, la frégate de surveillance Nivôse et la frégate légère furtive Guépratte. L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondiale (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime, le plus souvent un Atlantique 2 (ATL 2), un Falcon 50 ou un Awacs.

photo Marine Nationale

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 10:55
Défense. Le Drian face à l'inquiétude des soldats

13 mai 2013 LeTelegramme (AFP)

 

Jean-Yves Le Drian a présenté lundi devant l'armée de Terre à Saint-Maixent-L'Ecole (Deux-Sèvres) le modèle d'armée issu du nouveau Livre blanc, qui, selon lui, est "le plus équilibré possible", mais suscite attentes et inquiétudes chez les militaires.

 

S'adressant à quelque 500 élèves de l'Ecole nationale des sous-officiers d'active (Ensoa) pour son premier déplacement auprès des forces depuis la présentation du document, fin avril, le ministre de la Défense a rappelé les grands axes du Livre blanc, qui prévoit notamment 24.000 nouvelles suppressions de postes dans les armées d'ici à 2019.

"Un modèle d'avenir" mais une mise en oeuvre "difficile"
"Il ne s'agit pas d'un modèle d'urgence ou d'attente" lié aux contraintes budgétaires, mais d'"un modèle d'avenir et de long terme", a-t-il assuré. Dans un contexte difficile, c'est "le modèle le plus équilibré possible", a-t-il dit, tout en prévenant que sa mise en oeuvre "sera difficile".
Le Livre blanc définit les priorités stratégiques - Afrique, renseignement, cyberdéfense, Forces spéciales... - que la Loi de programmation militaire traduira en termes budgétaires. La LPM fixera notamment les coupes dans les programmes et répartira les baisses d'effectifs, dont l'armée de Terre devrait absorber la plus grande partie.

"Sévère impact sur le moral" des troupes
Cette nouvelle réduction du format des armées provoque de vives interrogations parmi les militaires, dans l'attente de la LPM qui doit être présentée durant l'été. Invités à échanger avec le ministre, des officiers supérieurs ont exprimé cette inquiétude, en évoquant le "sévère impact sur le moral" des troupes que pourraient avoir les réformes à répétition qui touchent la défense.
Entre 2008 et 2019, ce sont au total près de 80.000 postes qui auront été supprimés dans les armées. Inquiétude également sur la répartition des baisses d'effectifs entre les trois armées. "Concernant le moral, ce qui importe le plus c'est la capacité opérationnelle. Que les soldats aient le bon outil au bon moment pour remplir la mission qui leur est confiée", a fait valoir Jean-Yves Le Drian, en rappelant sa volonté de préserver au maximum les capacités des forces.

Drones et nouveaux hélicoptères
Le ministre a affirmé à ce sujet l'importance des forces terrestres, "bien équipées et bien entraînées", qui fournissent 80% des effectifs déployés en opérations extérieures (Opex). Evoquant le nécessaire remplacement des équipements, notamment des blindés légers et de transport de troupes, les anciens VAB, il a indiqué que le renouvellement prévu dans le cadre du programme Scorpion devra être entrepris pour assurer la continuité des capacités.
Scorpion doit permettre de renforcer la protection des soldats en renouvelant des matériels vétustes, mais son avenir était lié aux conclusions du Livre blanc. Le ministre a également souligné la nécessité de doter l'armée de Terre de nouveaux hélicoptères de manoeuvre et l'obligation pour la France d'acquérir "dans les délais les plus rapides" les drones tactiques qui lui font défaut.

"Pas de déclassement stratégique"
Il a par ailleurs rappelé que les crédits de la Défense seront maintenus à leur niveau de 2013 dans les années qui viennent - soit 31,4 milliards d'euros -, malgré la nécessité de rétablir les finances publiques. "Donc, il n'y a pas, contrairement à ce que je lis ici ou là, de déclassement stratégique", a-t-il insisté. M. Le Drian doit se rendre de mercredi à vendredi à Bruxelles, Londres et Washington, pour présenter le Livre blanc aux partenaires de la France. Considérée comme la "maison mère" de l'armée de Terre, l'Ensoa, qui fête ses 50 ans en 2013, forme environ 1.700 sous-officiers par an.

> 34.000 postes supprimés d'ici 2019
> La "menace" sur les SNLE s'éloigne

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 10:45
photo Marine Nationale

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13/05/2013 Sources : EMA

 

Du 1er au 10 mai 2013, la frégate de surveillance (FS) Nivôse, engagée au sein de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, a escorté de Djibouti à Mombassa au Kenya, un cargo philippin affrété par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), le Yakima Princess.

 

Le 1er mai, la frégate Nivôse a rejoint au large de Djibouti le Yakima Princess, cargo transportant 10 000 tonnes de céréales, pour débuter une escorte de 2 200 nautiques (environ 4000 km) en direction du Kenya. Tout au long du transit, le Nivôse est resté en contact radio permanent avec le navire civil, se tenant prêt à lui porter assistance en cas de problème, notamment technique, qui le rendrait encore plus vulnérable face aux éventuelles attaques de pirates.

photo Marine Nationale

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Le commandant du Nivôse s’est rendu à bord du Yakima Princess pour rencontrer son capitaine. A cette occasion, des marins du Nivôse ont évalué les mesures prises par l’équipage du cargo pour se protéger des assauts des pirates (Best Management Practices-BMP). L’Organisation Maritime Internationale (OMI) recommande entre autres aux navires évoluant au large de la Corne de l’Afrique la pose de barbelés le long du bord, l’obstruction des accès au pont ou encore l’aménagement d’un refuge, la citadelle, pour protéger l’équipage en cas d’attaque et pour attendre l’arrivée de secours.

photo Marine Nationale

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Tout au long de l’escorte, le Nivôse a poursuivi sa mission de surveillance maritime en traquant toute activité suspecte dans de larges zones au moyen de son hélicoptère embarqué Panther.

photo Marine Nationale

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Le 10 mai, à l’issue d’une traversée sans encombre, le navire du PAM a pu décharger son fret humanitaire à Mombassa. Le Nivôse a ensuite repris sa patrouille le long de la côte est de l’Afrique

photo Marine Nationale

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L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du PAM, de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 10:45
Si Kidal est aux mains des rebelles du MNLA, ce sont les Français et les Tchadiens qui assurent la sécurité. ©EMA

Si Kidal est aux mains des rebelles du MNLA, ce sont les Français et les Tchadiens qui assurent la sécurité. ©EMA

13 mai 2013 Romain Mielcarek - actudefense.com

 

L’armée malienne aurait pris la route de Kidal. Bamako espère reprendre le contrôle de cette ville, toujours sous l’autorité du MNLA, afin d’assurer la réunification intégrale du Mali. Les rebelles refusent de déposer les armes.

 

Kidal, ville de l’extrême nord du Mali, reste sous le contrôle des rebelles du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA). Ce mouvement, s’il s’est dissocié de l’action menée par Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et d’Ansar Dine, reste farouchement opposé à l’autorité de Bamako. Alors que la ville est sécurisée par des militaires français et tchadiens, les hommes du MNLA refusent catégoriquement d’ouvrir leurs portes aux forces maliennes.

Les militaires maliens ont pourtant l’intention d’investir Kidal. Au cours de la semaine passée, une colonne de véhicules a quitté Gao pour se diriger vers cette ville. Dimanche, les forces de Bamako prenaient position dans les environs de la cité. Le détail de ces mouvements varie en fonction des sources, annonçant la présence de soldats plus ou moins près de Kidal. Le MNLA, lui, refuse toujours de déposer les armes et promet de défendre la ville contre toute tentative des troupes maliennes d’y entrer.

Kidal est devenue, pour le Mali, le symbole de la difficulté de réunir les différents acteurs autour de la table des négociations. Alors que les élections, prévues pour le mois de juillet, approchent, Bamako veut parvenir à assurer le contrôle du pays dans son intégralité. Reste à trouver comment désamorcer l’opposition catégorique du MNLA sur le sujet. Fin avril, déjà, Jean-Yves Le Drian soulignait l’importance de régler le problème de Kidal. En visite auprès des forces françaises, le ministre de la Défense espérait que cela se fasse au travers d’un dialogue.

Les autres partenaires africains du Mali appellent eux aussi le gouvernement de transition à s’attaquer fermement à cette question. Réunis à Abidjan, en Côte d’Ivoire, la semaine dernière, les chefs d’état-majors des armées d’Afrique de l’ouest appelaient Bamako à décider : le MNLA est-il ou n’est-il pas un ennemi ? L’objectif étant de pouvoir au plus tôt prendre les mesures qui s’imposent.

A Kidal, le MNLA ne fait pas l’unanimité. Début mai, des responsables locaux désignaient un « Haut conseil de l’Azawad » ouvert au dialogue avec Bamako. Dirigé par Mohamed Ag Intalla, un élu de la ville, il espère syndiquer les acteurs de la région. Pour eux, il s’agit de revenir dans le giron d’un Mali unifié, rejetant toute velléité d’indépendance et toute alliance avec les mouvements djihadistes.

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 07:45
photo EMA

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09.05.2013 Propos recueillis par Frédéric Pons - V.A.

 

Entretien exclusif. Le patron de la brigade qui a reconquis le Mali, héritier d’une longue tradition d’officiers “africains” fait le point sur Serval et sur l’ennemi.

 

Pour son anniversaire, le 4 février, ses hommes lui ont offert une canne africaine traditionnelle, symbole du chef : « Elle représente le vieux, le malin, le futé. » Saint-cyrien de la promotion “Général-de-Monsabert” (1982-1985), trois fois projeté en opération en Afrique, patron, depuis 2011, de la 3e brigade mécanisée, à Clermont-Ferrand, dite “brigade Monsabert”, Bernard Barrera, 51 ans, était peut-être prédestiné à assurer le commandement de la brigade Serval, à la mener au feu et au succès, au coeur de l’Afrique (lire notre encadré). Héritière de la 3e division d’infanterie algérienne, créée en 1943 par le général de Monsabert, formée d’engagés métropolitains, de pieds-noirs et d’indigènes, la “3” est la division française la plus décorée de la Seconde Guerre mondiale. Les régiments de la brigade Monsabert chantent toujours les Africains. Ils portent l’insigne choisi par Monsabert : une petite Victoire romaine retrouvée à Constantine (Algérie) et trois croissants symbolisant son recrutement.

 

Officier chaleureux, père de quatre enfants, Bernard Barrera aura pourtant connu, dans les dernières années de la guerre froide, un début de carrière centré sur l’Europe, des camps d’Allemagne à ceux de Champagne. C’est au 92e régiment d’infanterie, déjà à Clermont-Ferrand, aujourd’hui fer de lance de sa brigade Serval, que la chance lui sourit enfin. Il y sert à deux reprises, dans les années 1990, projeté en Bosnie puis au Kosovo. Plus tard, chef de corps du 16e bataillon de chasseurs de Saarburg, en Allemagne, entre 2004 et 2006, il découvre l’Afrique, au Tchad puis en Côte d’Ivoire. Cette expérience opérationnelle lui permettra de décrocher trois citations. De 2009 à 2011, Bernard Barrera occupe un poste de confiance au cabinet militaire de François Fillon, alors premier ministre. Responsable du suivi des opérations extérieures et de la préparation des Conseils de défense, il y découvre les subtils rapports de force politico-militaires des échelons parisiens. Des enseignements qui lui auront été certainement utiles pour conduire au mieux sa chevauchée africaine.

 

Que retenez-vous de cette opération, depuis son déclenchement, le 11 janvier dernier ?

La mission de libération du Mali et de destruction d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a été remplie parce que nous avons mis en application tout ce que nous apprenons dans l’armée de terre, avec de nouveaux matériels, performants, comme le canon Caesar, le blindé d’infanterie VBCI et l’hélicoptère Tigre. Ces capacités et ces connaissances nous ont permis de réussir sur un théâtre bien différent de celui de ces dernières années.

 

Comment l’avez-vous fait ?

En conduisant un combat aéroterrestre, interarmes et interarmées, avec l’armée de l’air, sur deux fronts, dans un tempo rapide et avec une boucle décisionnelle courte, en jouant sur la mobilité, la surprise et la supériorité. Toutes les composantes ont été utiles. Nous y sommes arrivés, avec peu de pertes, grâce à nos vingt ans d’opérations extérieures, nos vingt années de maturité professionnelle.

 

Mais n’est-ce pas une guerre africaine comme les autres ?

C’est une guerre en Afrique, mais pas une guerre africaine. Nous combattons des terroristes, ce qui est très différent.

 

En quoi ?

On a retrouvé le même ennemi qu’en Afghanistan. On connaît bien son savoir-faire terroriste. Cet ennemi pose des bombes, utilise des kamikazes, frappe sur les arrières, recrute des enfants-soldats.

 

Les appuis (canons, avions, hélicoptères) n’ont-ils pas été suremployés ?

On aurait pu ne pas les utiliser. On y serait peut-être arrivé de la même façon, mais ce n’est pas sûr. L’ennemi nous attendait sur un terrain défensif qui nous était très défavorable. L’utilisation de ces appuis a permis de sauver des vies humaines, notamment chez les fantassins et les cavaliers, qui ont dû s’emparer de force des lignes de résistance successives. L’artillerie, les blindés et les hélicoptères de combat, en particulier, ont permis la destruction des défenses terroristes. On a pu franchir ces lignes grâce au travail des sapeurs, qui ont déminé le terrain.

 

La tactique des djihadistes vous a-t-elle surpris ?

Ils ont accepté le combat dans la vallée de l’Amettetaï, dans l’adrar des Ifoghas, alors qu’ils fuyaient depuis un mois, irrattrapables. Leur but était en réalité de nous arrêter et de nous faire subir des pertes importantes sur un terrain qu’ils connaissaient bien, aménagé avec des réserves d’eau et de munitions, alors que nous, nous étions en limite logistique.

 

Que cherchaient-ils ?

Ils voulaient obtenir une victoire médiatique en nous bloquant dans cette vallée. Il était donc indispensable de la prendre en moins d’une semaine pour pouvoir casser Aqmi et ne pas risquer de défaite.

 

L’adrar des Ifoghas est-il sous contrôle ?

À l’heure actuelle, oui. L’ennemi a été détruit. Il n’est plus dans la zone des adrars et des vallées. Il n’y a plus personne. On y retourne régulièrement. On les survole souvent. Cette zone est sous contrôle, d’autant qu’on y mène des actions conjointes avec les forces tchadiennes.

 

Est-ce aussi le cas pour Gao, où le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a régné en maître jusqu’en janvier ?

Nous y avons conduit plusieurs interventions successives et nous continuons à le faire. C’est peut-être moins visible, car c’est un terrain plus dense, avec une population autochtone plus marquée. Le Mujao n’a pas la même physionomie qu’Aqmi.

 

Est-il la principale menace ?

Je ne dirais pas menace. L’ennemi a subi une très forte attrition. On en a détruit une grosse partie. À l’heure actuelle, l’ennemi évite le contact. Il n’y a plus de grosses résistances.

 

La montée en puissance de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (Misma) vous donne-t-elle satisfaction ?

Pour l’instant, cette montée est effective. Nos postes de Ménaka, Tombouctou, Gao ont été confiés aux forces nigériennes, burkinabés et maliennes, bien sûr. Cela nous permet de retirer nos unités des postes pour nous concentrer sur notre propre désengagement et sur la poursuite des opérations dans tout le secteur.

 

 

 

  

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 07:45
photo EMA

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9 Mai 2013 Par Frédéric Pons – V.A.

 

Afrique. L’opération Serval a détruit la forteresse djihadiste dans le Nord. Des cellules terroristes restent actives, notamment dans la région de Gao où nos reporters ont patrouillé avec les “Gaulois” du 92e régiment d’infanterie (Clermont-Ferrand).

 

Les quatre blindés se sont immobilisés, moteur au ralenti. Postés en étoile, ils contrôlent un grand carrefour du quartier 2 de Gao. Les canons de 25 millimètres prennent en enfilade les avenues sableuses bordées de hauts murs en pisé. La section de l’adjudant Benjamin débarque en souplesse. Les gros scarabées blindés nous reprendront en fin d’après-midi, après quatre heures de patrouille à pied dans un univers où la seule ombre est celle de quelques manguiers et de petits acacias épargnés par les chèvres.

La progression dans Gao est souple, patiente, vigilante, malgré la chaleur. Le temps semble s’être figé, dans une chaleur de four. « 50 °C à l’ombre », lâche le caporal-chef qui me précède, le famas prêt à un tir instantané de riposte. « On ne sait jamais… En mars, des mecs en djellaba et à Mobylette ont voulu se faire exploser sur nos postes, avec une ceinture de dynamite sur le ventre. » Prudents, les terroristes n’utilisent plus de 4x4 Toyota, trop repérables. Ils se déplacent à dos de chameaux ou sur les Mobylette “Djakarta” (importées d’Indonésie), plus discrètes.

Les soldats portent 20 à 25 kilos : le Frag (gilet pare-balles) et le casque lourd pour la protection, le famas ou la mitrailleuse Minimi pour le combat, les chargeurs pleins de munitions, le bidon d’eau, la trousse d’urgence. La radio crachote des ordres brefs : « À gauche, la maison au portail rouge cadenassé… Observez… Rendez compte ! ». Elle signale aussi un comportement suspect : « Mef [méfiance] ! Le mec à turban à Mobylette, près du puits »… Ces fantassins du 92e régiment d’infanterie n’en sont pas à leur première mission. Beaucoup de ces “Gaulois”, surnom traditionnel des soldats de Clermont-Ferrand, sont passés par l’Afghanistan.

 

L’adjudant parle avec un couturier sur le seuil de son échoppe. « On donne confiance. On récupère du renseignement. » Il tend le numéro de téléphone de Serval : « Tu appelles si tu vois quelque chose. » L’homme opine, conciliant : « Quand quelqu’un est venu t’aider, c’est normal de l’aider. » Le casque s’est transformé en Cocotte-Minute, l’épais gilet de combat empêche de respirer. La nuque et les épaules commencent à brûler. « Le casque et le Frag sont impératifs, a prévenu le toubib. Au moins cinq ou six soldats leur doivent la vie. N’oubliez pas de boire ! »

L’eau est une arme aussi vitale que le famas. Avec une consommation d’une quinzaine de litres par homme et par jour, la livraison des palettes de bouteilles sur les postes est une priorité. La noria logistique a permis de maintenir le rythme des combats. L’armée de l’air et les hélicoptères ont pris leur part, comme les convois terrestres. Cela n’a pas empêché des cas de déshydratation aiguë, des insolations, des gastro-entérites. Des militaires ont dû être rapatriés vers la France.

Aux carrefours, les soldats se postent et observent. Les intervalles et les distances sont respectés, pour réagir en cas d’incident et se couvrir mutuellement. Les gestes tactiques, précis, sont ceux d’une troupe aguerrie. Les plus jeunes font comme les aînés. C’est le résultat de l’entraînement intensif en France et de vingt années d’opérations extérieures, sur des théâtres aussi différents que l’Afghanistan ou la Côte d’Ivoire, le Liban ou le Kosovo. Vingt ans de culture professionnelle se vérifient dans les rues de Gao.

 

Cette expérience du combat et cette endurance ont permis aux troupes de l’opération Serval de surprendre, de bousculer et de détruire les forces islamistes retranchées à Gao, Tombouctou, Kidal. Les ennemis ont été ensuite détruits dans leur sanctuaire de l’adrar des Ifoghas. Ils l’occupaient depuis dix ans et l’avaient aménagé en forteresse. Ils se croyaient invincibles. Leur propagande se moquait même des “croisés”, réputés couards, trop attachés à la vie pour venir les affronter.

Les combats dans la vallée de l’Amettetaï ont été furieux. Cinq jours terribles. « Nos gars, les plus jeunes, ont morflé, reconnaissent les officiers. Les djihadistes sont allés jusqu’au corps à corps. Sur six kilomètres, entre le point de départ et l’arrivée, on a relevé une centaine de morts. » Les terroristes voulaient retarder les Français, provoquer un enlisement, transformer leur résistance en victoire morale. Ils ont été pris de vitesse. À certains endroits, les troupes d’assaut françaises ont retrouvé un mouton sur la braise, du thé encore chaud.

Le tempo rapide et la puissance de feu imposés dès le départ par Paris, relayés au Mali par les généraux Grégoire de Saint-Quentin, patron des forces françaises, et Bernard Barrera, commandant de la brigade Serval, ont bousculé l’ennemi (lire aussi page 30). « Il fallait créer une dynamique pour stabiliser la boucle du Niger », explique Saint-Quentin. Le général est prudent : « Nous avons désorganisé la menace militaire mais elle reste sous-jacente. On a détruit leurs bases. Il leur reste des caches. »

Cela explique l’approche prudente des avions sur Gao — vols à très basse altitude, changement fréquent des axes d’approche —, les patrouilles permanentes et les épuisantes opérations de recherche de caches terroristes. La dernière opération, baptisée “Gustave”, a duré quatre jours non-stop au nord de Gao, dans une zone islamiste, ancien fief du Mujao. Bilan : 18 tonnes d’armes et de munitions saisies. La plupart sont détruites, sous la surveillance des sapeurs démineurs qui assurent aussi la sécurité des convois contre les IED (engins explosifs improvisés).

Les sapeurs du 31e régiment du génie (Castelsarrasin), dont la moitié des cadres sont passés par l’Afghanistan, sont en permanence sur le qui-vive : « On ne sous-estime pas l’ennemi. Ils ont la compétence. Un quart des terroristes tués portait une ceinture d’explosifs ! » Les capitaines Stéphane Mateos et Jean-Médéric Lenoble confirment : « Les IED sont arrivés très vite sur ce théâtre. On a découvert des ateliers de fabrication dans le Nord. Ici, les pistes sableuses sont favorables aux pièges. »

 

Les ennemis ne peuvent plus concentrer leurs forces mais les militaires restent lucides : « Sur 3 000 combattants, on a compté 400 tués. » Et le reste ? « Une partie a renoncé au combat, une autre s’est dispersée, au Mali ou à l’étranger. » Des djihadistes à bout de force sont retrouvés dans le désert, en Algérie et en Mauritanie. Les écoutes françaises ont aussi localisé des combattants isolés, appelant à l’aide au téléphone. Certains ont été cueillis aux points d’eau, à des passages obligés.

« Les pieds ont une mémoire, confie un officier des forces spéciales. Les vieilles cartes nous sont utiles. On y trouve d’anciennes pistes oubliées, mais connues des trafiquants ou des terroristes. » Nos commandos du désert font la chasse aux djihadistes. C’est au détour d’une de ces pistes perdues que le sergent Stéphane Duval, transmetteur au 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine (Bayonne), est mort pour la France, le lundi 29 avril.

Ancien fief des islamistes du Mujao, Gao et ses environs restent une zone sensible. Le général de Saint-Quentin le reconnaît : « Il reste une menace sous-jacente. » Les ennemis sont toujours là. En février puis en mars, des islamistes équipés de ceintures d’explosifs ont tenté de se faire exploser au milieu des soldats. « Ils arrivent en général à Mobylette. Parfois aussi à dos d’âne, avec une charrette. » Le 4 mai, cinq kamikazes islamistes ont été tués au nord de Gao. Sur l’avenue Mamadou-Konaté, un jeune Noir s’avance, un bâton de bétel entre les dents : « Des armes, il y en a partout. Si la France part, ce sera la merde, comme avant. » Chaque Mobylette suscite le qui-vive.

« Notre but a été d’amener les ennemis à la portée des forces africaines qui nous relèvent, précise le général de Saint-Quentin. On ne partira pas. On sera encore un millier au début de 2014. » Les Français formeront une force de réaction, mobile et dure. En “deuxième rideau”, ils seront l’assurance vie des forces de stabilisation appelées à prendre le relais.

La nouvelle armée malienne sera aussi adossée aux Français. Ses chefs piaffent. Au QG malien de Gao, le colonel Didier Dacko, 45 ans, ancien de l’école du train à Tours et de celle de l’infanterie à Montpellier, veut reprendre le contrôle de Kidal, pour l’instant aux mains des indépendantistes touaregs du MNLA. Dans la villa réquisitionnée qu’il occupe avec son état-major, Dacko prépare son plan d’opérations : « Notre objectif est de contrôler la totalité du territoire malien, jusqu’à la frontière algérienne. On ne veut pas du MNLA. Qu’il désarme et on discute après. »

 

Son adjoint, le colonel Issa, un Touareg au visage de cuivre, approuve : « Le MNLA ne représente pas les Touaregs. Ce sont des bandits en armes rejoints par les islamistes d’Ansar Dine. » Ce seigneur du désert est formel : « Qu’on nous donne quelques véhicules et le temps d’atteindre Kidal », dit-il en grillant des Dunhill à la chaîne.

C’est ce qu’annonce le général Ibrahima Dembele, 46 ans, le chef d’état-major de l’armée malienne. Jovial, ce Malinké natif de Ségou a une confiance totale dans le toubab (“le Blanc”). Il remercie la France. « Mon ministre c’est Le Drian, mon président c’est Hollande, dit-il en riant. Serval a réagi vite et sauvé le Mali. Les Français doivent en être fiers. Notre sentiment de reconnaissance efface tout ce qu’on a raconté sur la colonisation. »

Dembele a passé seize ans à guerroyer dans le nord du pays. Il connaît par coeur les adrars, Kidal, Tessalit. Soldat confirmé et titulaire d’un master en résilience, il commande l’armée depuis mars 2012. Il joue un rôle clé dans la stabilité du pays. « Il faut tout mettre à plat, les trafics d’influence, les armes volatilisées, ceux qui nous ont trahis, à quatre reprises et qu’on a réintégrés en leur donnant de l’argent, des armes, du galon. » Il me tend une liste “confidentiel défense” : « Ce sont nos quarante officiers supérieurs sans emploi. » Parmi eux, quinze généraux.

Son objectif est clair : « Libérer Kidal et le Nord. J’ai des soldats, je veux m’en servir. » Dembele a déjà commandé 10 000 boîtes de rations douncafa (“manger à sa faim”, en bambara) pour la guerre éclair qu’il veut mener aux islamistes et au MNLA. Ses plans sont prêts : « Couper leur route logistique au carrefour d’Anifis, isoler leur zone refuge de Tinzaoutène. On n’a plus de cadeau à leur faire. Ils doivent déposer les armes. » La France se veut neutre. Nos militaires sont partagés : « Ce serait dangereux de réintégrer ces traîtres à répétition dans l’armée malienne. » Il n’est pas question pour l’instant d’opération malienne sur Kidal. Le général Dembele est formel : « Nous irons quand même. J’attendrai le temps qu’il faudra. »

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 07:45
photo EMA

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12 mai, 2013 - Nathalie Magnien, N'Djamena pour BBC Afrique

 

Au Tchad lundi a été déclaré journée chômée et payée pour inciter la population à accueillir plusieurs centaines de soldats de retour du Mali, alors que les auditions se poursuivent cette semaine dans le cadre de l'enquête sur la présumée tentative de complot que les autorités affirment avoir dejoué.

 

Un clip diffusé depuis quelques jours par la télévision publique est accompagné d'images à la gloire des FATIM, les Forces armées tchadiennes au Mali.

Tchad : Cérémonie en hommage aux soldats tchadiens morts au combat - EMA / armée de l'Air - 01 mars 2013

Tchad : Cérémonie en hommage aux soldats tchadiens morts au combat - EMA / armée de l'Air - 01 mars 2013

Trente-sept soldats tchadiens ont été tués dans les combats contre les islamistes.

 

Samedi le président malien par intérim, Diacounda Traoré, leur a rendu hommage en se rendant au cimetière militaire de Farcha.

 

En avril l'Assemblée nationale s'était prononcée pour un retour progressif du contingent déployé dans le nord du Mali.

 

Lundi environ 400 soldats accompagnés de blindés vont défiler place de la Nation.

 

A leur tête le commandant en chef-adjoint des FATIM, le jeune général Mahamat Deby Itno, le fils du président.

 

1 600 soldats restent pour le moment sur le théâtre des opérations au Mali.

 

Le contingent tchadien doit être intégré à la MINUSMA, la Force des Nations unies dont le commandement devrait être confié à un militaire tchadien.

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