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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 10:45
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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:45
Piraterie : entrainement du BPC Tonnerre avec le patrouilleur Topaz

01/05/2013 Sources : EMA

 

Le 26 avril 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, en escale à Port Victoria aux Seychelles, a participé à un entraînement de lutte contre la piraterie avec le patrouilleur des garde-côtes seychellois Topaz.

 

Cet entraînement avait un double-objectif. Le premier visait à ouvrir une coopération entre les garde-côtes seychellois et l’équipage d’un bâtiment de la force Atalante, afin de coordonner une action conjointe de lutte contre la piraterie dans les eaux seychelloises.

 

Le second objectif était de mettre au profit des garde-côtes seychellois l’expertise des membres de la mission européenne EUCAP Nestor. Cette mission, lancée par l’Union européenne en 2012, a pour but d’assister et de conseiller l’ensemble des pays de la région, notamment la république des Seychelles sur des problématiques juridiques, stratégiques et opérationnelles en matière de piraterie. Elle est implantée aux Seychelles depuis le 24 avril 2013.

Piraterie : entrainement du BPC Tonnerre avec le patrouilleur Topaz

Le déroulé de l’entrainement a été le suivant : un bateau de pêche seychellois est attaqué par un skiff présumé pirate dans les eaux territoriales seychelloises. Le skiff étant parvenu à s’échapper, le bateau de pêche alerte les garde-côtes seychellois. Après avoir été informé, le BPC Tonnerre envoie un hélicoptère Alouette III de la Marine nationale pour relocaliser le skiff. Une fois le skiff localisé, le BPC Tonnerre transmet l’information aux garde-côtes seychellois qui envoient deux zodiacs pour l’intercepter. Les présumés pirates sont finalement identifiés puis retenus à bord du patrouilleur Topaz  tandis que les preuves découvertes à bord du skiff sont répertoriées et remises au tribunal de Port Victoria.

Piraterie : entrainement du BPC Tonnerre avec le patrouilleur Topaz

Placée sous le signe de la coopération entre les autorités européennes et seychelloises, cet entrainement a réaffirmé de manière concrète l’engagement de la République des Seychelles, dans son combat contre la piraterie.

 

Le  Tonnerre a rejoint l’opération Atalante de lutte contre la piraterie, au large de la corne de l’Afrique aux côtés du Georges Leygues avec qui il forme le groupe Jeanne d’arc, du Nivôse, et de l’Adroit depuis le 12 avril 2013. L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins un bâtiment de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime, le plus souvent un Atlantique 2 (ATL 2), d’un Falcon 50 ou d’un Awacs.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:45
Interaction entre la fregate la Touche-Tréville et l'équipage du Fennec de la force Licorne

Interaction entre la fregate la Touche-Tréville et l'équipage du Fennec de la force Licorne

01/05/2013 Sources : EMA - Opérations

 

Les 21 et 22 avril 2013, la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville a réalisé des manœuvres aviation (MANAVIA) avec un hélicoptère Fennec de la force Licorne et a conduit, en parallèle, un passing exercice (PASSEX) avec le navire de commandement et de soutien logistique belge Godetia, en mission aux larges des côtes africaines.

 

Le 21 avril, l’hélicoptère de l’armée de l’Air Fennec du dispositif de la force Licorne en République de Côte d’Ivoire (RCI), a mené plusieurs exercices de manœuvre aviation avec la FASM Latouche-Tréville au large de la RCI. L’hélicoptère a effectué des vols d’approche, guidés par le contrôleur tactique du bâtiment (ship control approach – SCA), des vols à vu, des séries d’appontages (Touch and go – TAG) et du transport de charge lourde au moyen d’un élingue (vertical replenishment – VERTREP).

Corymbe : série d'exercices pour le Latouche-Tréville

Ces MANAVIA ont été reconduites le lendemain et ont permis au colonel Vincent Giraud, commandant de la force Licorne (COMANFOR) et chef de corps du 1er régiment de Spahis (1erRS), de venir rencontrer l’équipage de la FASM Latouche-Tréville.

Corymbe : série d'exercices pour le Latouche-Tréville

En parallèle, un PASSEX a été effectué avec le navire de commandement et de soutien logistique belge Godetia.  Les équipes de ravitaillement à la mer (RAM) de la FASM Latouche-Tréville et du Godetia se sont entrainés aux procédures de présentation au ravitaillement (PRERAM) et à des transferts de charges légères (TRALER).

Corymbe : série d'exercices pour le Latouche-Tréville

Le Latouche-Treville est engagé au sein de l’opération Corymbe depuis le 12 avril 2013. Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par au moins un bâtiment de la marine Nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Le dispositif Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération, en cours ou nouvelle comme des opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Corymbe permet également la réalisation de missions de coopération bilatérale avec les pays de la région.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:45
Djibouti : le groupe d’intervention renfort

30/04/2013 Sources : EMA

 

Le 16 avril 2013, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues, qui composent la mission Jeanne d’Arc, ont quitté Djibouti. L’appareillage s’est effectué sous la protection du groupe d’intervention et de renfort (GIR) des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Le GIR, déployé auprès des FFDj depuis le 17 mars dernier pour une mission de courte durée de 4 mois, est composé d’une soixantaine de fusiliers marins (unité de Brest, Toulon, Cherbourg et UNIFUSIL). Leur action est articulée autour de deux missions principales : assurer la protection des bâtiments militaires français en escale au Port Autonome International de Djibouti et participer aux missions de protection des navires déployés dans le cadre national ou celui de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante. Dans le cadre de leur première mission, les fusiliers marins du GIR veillent à préserver les bâtiments contre toutes menaces pouvant provenir de la terre et de la mer. Ils assurent également l’escorte des bâtiments lors de leur entrée et sortie du port afin de les protéger d’une éventuelle attaque asymétrique.

Djibouti : le groupe d’intervention renfort

Dans le cadre de leur action en national ou au profit d’Atalante, les fusiliers marins forment des équipes de protection embarquées (EPE), déployable à tout moment à bord d’un bâtiment français ou européen. Actuellement, le BPC Tonnerre est engagé dans Atalante avec, à son bord une EPE estonienne. Situé à l'entrée du golfe d'Aden et proche des eaux somaliennes, Djibouti est un des acteurs majeurs de la sécurité dans une zone très fréquentée par les navires de commerce.

Djibouti : le groupe d’intervention renfort

Les forces françaises sont stationnées à Djibouti (FFDJ) dans le cadre d’un accord bilatéral et constituent la base opérationnelle avancée (BOA) française sur la côte Est de l’Afrique. Les FFDJ participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer de réservoirs de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Parmi leurs missions, les FFDj apportent un soutien logistique essentiel au profit des bâtiments français et étrangers engagés dans les opérations de lutte contre la piraterie, notamment l’opération Atalante (soutien des bâtiments de guerre et des actions de patrouille maritime, soutien santé), ainsi qu’à la République de Djibouti dans le cadre de sa mobilisation contre la piraterie.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 12:59
29 avril 2013, Nord du Mali, une Gazelle des FS décolle pour appuyer la progression d’unités déployées au sol

06.05.2013 Crédit : EMA / ECPAD


29 avril 2013, 16h35, Tessalit, au Nord du Mali, un hélicoptère Gazelle des forces spéciales décolle pour appuyer la progression d’unités déployées au sol. Dans le nord du pays, les opérations des forces spéciales se poursuivent avec pour objectif de rechercher et de détruire les groupes terroristes qui s’y trouveraient encore.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 12:45
Du 24 au 30 avril 2013, la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville en mission Corymbe a effectué un entrainement conjoint avec la marine beninoise. Au programme : exercices et échanges d’expérience et de savoir-faire au large de Cotonou. - photo Marine Nationale

Du 24 au 30 avril 2013, la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville en mission Corymbe a effectué un entrainement conjoint avec la marine beninoise. Au programme : exercices et échanges d’expérience et de savoir-faire au large de Cotonou. - photo Marine Nationale

03/05/2013 Sources : EMA

 

Du 24 au 30 avril 2013, la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville en mission Corymbe a effectué un entrainement conjoint avec la marine beninoise. Au programme : exercices et échanges d’expérience et de savoir-faire au large de Cotonou.

 

Le 24 avril, la FASM Latouche-Tréville en patrouille dans le Golfe de Guinée, a réalisé un entrainement conjoint avec le patrouilleur Oueme des forces navales béninoises. Durant toute la journée, des ateliers sur l’exploitation des retours radars, la mécanisation de la visite d’un bateau, et la sécurité des exercices de tir se sont déroulées. En fin de journée, près de 10 marins béninois ont embarqué à bord de la FASM Latouche-Tréville pour une période d’instruction à la mer.

Corymbe : interaction avec la marine beninoise

Dès le 25 avril, les exercices se sont enchaînés : sauvetage croisé (un mannequin flottant – Oscar – est jeté à la mer par un bateau et récupéré par l’autre), transfert de courrier, un exercice d’assistance sécurité (SECUREX) et pour terminer un exercice de visite effectué par des fusiliers marins du patrouilleur Oueme à bord du Latouche-Tréville.

Corymbe : interaction avec la marine beninoise

A l’accostage à Cotonou, le 27 avril, les marins béninois ont débarqué mais les périodes d’instruction se sont poursuivies. Elles ont été essentiellement centrées sur la sécurité incendie et la lutte contre les voies d’eau.

Corymbe : interaction avec la marine beninoise

Le Latouche-Treville est engagé au sein de l’opération Corymbe depuis le 12 avril 2013. Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par au moins un bâtiment de la marine Nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Le dispositif Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération, en cours ou nouvelle comme des opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Corymbe permet également la réalisation de missions de coopération bilatérale avec les pays de la région.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 12:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

03/05/2013 Sources : EMA

 

Le 25 avril 2013, les commandos du centre d’entrainement au combat Arta ont effectué un exercice avec la frégate de surveillance Nivôse, en patrouille au large des côtes djiboutiennes, dans le cadre de l’opération Atalante

 

Il est tôt ce 25 avril lorsque trois embarcations rapides sont aperçues par le veilleur. Il s’agit du commando Arta qui a rendez vous avec le Nivôse au large de Djibouti pour un entrainement à l’assaut en mer. Appuyés par des tireurs d’élite embarqués sur l’hélicoptère Panther du Nivôse, les commandos marine prennent d’assaut la frégate de surveillance. Abordage, accrochage d’une échelle déployable, progression tactique sur les extérieurs. En quelques instants, la passerelle du Nivôse est sous le contrôle des commandos. Une investigation des locaux intérieurs est alors lancée. « Bâtiment sécurisé, équipage libéré de la citadelle dans laquelle il s’était réfugié, tous les pirates sont sous contrôle » rend compte le chef du commando.

photo Marine Nationale

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Les entrainements entre les bâtiments déployées en Atalante et les forces françaises stationnés à Djibouti sont essentiels au maintien des savoir faire opérationnels susceptibles d’être mis en œuvre, notamment dans le cadre de la lutte contre la piraterie.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:45
photo EMA

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02/05/2013 20:12 Sources : EMA Opérations

 

Point de situation sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 25 avril à 18h00 jusqu’au 2 mai 2013 (18h00).

 

Ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de cent vingt sorties, principalement dans le nord du pays et dans le centre le long de la boucle du Niger, de Gao à Tombouctou. Une trentaine de sorties a été dédiée à l’appui feu des opérations terrestres, un peu plus d’une cinquantaine au transport de nos forces et de nos matériels et le reste a été consacré au soutien des opérations (ravitaillement et renseignement).

photo EMA

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Conformément aux décisions du Président de la République, le désengagement et l’adaptation du format de la force se poursuit avec cette semaine le désengagement complet du GTIA 3 et la réduction du groupement aéromobile avec le départ de six hélicoptères. Parallèlement, les opérations de sécurisation se poursuivent dans le pays.

Serval: point de situation du 2 mai 2013

Le 29 avril 2013, lors d’une opération des forces spéciales visant à poursuivre l’affaiblissement des groupes terroristes et à traquer ceux qui pourraient encore se cacher dans les environs de Tin Zaoueten, un véhicule léger a sauté sur un engin explosif. Le caporal-chef Stéphane Duval, du 1erRPIMa est décédé. Deux de ses camarades ont été blessés puis évacués par hélicoptères vers l’ACA de Tessalit, puis Bamako. Ils ont rejoint la France. Leurs jours ne sont pas danger.

photo EMA

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Au centre, du 25 avril au 02 mai, les éléments français du GTIA 2 ont conduit une opération d’envergure dans la région de Telatai à 150 kilomètres au nord de Gao. L’opération Akello, a engagée plus de 500 militaires français et maliens. Elle avait pour objectif de reconnaître sur près de 450 kilomètres les différents Oueds du grand Gao afin de poursuivre l’affaiblissement des groupes terroristes. Cette opération n’a donné lieu a aucun contact avec l’ennemi mais a permis la découverte de deux caches d’armes (plus de 110 obus, près de 5000 munitions de petit calibre et un pick uparmé) et la relève de deux engins explosifs improvisés (IED).

 

Simultanément, le dernier élément de l’escadron d’aide à l’engagement (EAE) a quitté Tombouctou, désormais sous la responsabilité du contingent Burkinabé pour se reployer à Gao où se concentre désormais la majorité du dispositif français au Mali.

phoyo EMA

phoyo EMA

A Gao toujours, la population s’est rassemblée le 25 avril pour célébrer l’inauguration du marché couvert et du marché des femmes. Ils avaient été détruits par les combats et l’incendie du 21 février dernier et ont été rebâtis avec l’aide des éléments français. Sur demande des autorités locales, le marché couvert a été baptisé « lieutenant Boiteux », en mémoire du premier soldat français mort au combat sur le sol malien.

 

Dans la nuit du 28 au 29 avril, au Nord de Tombouctou, un détachement de forces spéciales a capturé un terroriste de nationalité française. Il doit être remis prochainement aux autorités maliennes.

photo EMA

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Enfin, cette semaine a été marquée par plusieurs visites d’autorité comme celle du ministre de la Défense, de la commission de la Défense Nationale le 27 avril ou l’inspecteur des armées le 28 avril. Ces visites ont été l’occasion de faire un point sur les opérations menées ou en cours comme de présenter l’état d’avancement du désengagement et de l’adaptation de la force en vue des prochaines échéances.

 

Aujourd’hui, un peu moins de 3850 soldats français restent engagés au Mali.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:45
photo EMA

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05/05/2013 Sources : EMA Opérations

 

Le 26 avril 2013, une délégation de l’inspection des armées (IDA) conduite  par le général de corps aérien Patrick Rousseau, Général inspecteur des armées (GIdA), est arrivé à Abidjan afin d’inspecter l’action de la force Licorne dans le cadre du soutien au redéploiement de l’opération Serval.

 

Après un rappel sur les différentes missions incombant à Licorne, le COMANFOR a porté son attention sur le concours de la force aux opérations au Mali. Les inspecteurs ont ainsi pu mesurer ses capacités à intervenir directement ou indirectement en soutien d’un théâtre d’opération si besoin. Ainsi, un détachement Licorne était projeté au Mali dès le 14 janvier 2013, quelques heures seulement après le déclenchement de l’opération Serval. Le camp de base de la force est également rapidement devenu base opérationnelle avancée (BOA) (en tant que base de soutien logistique ou base de soutien au profit des éléments aéroportés)  au profit du théâtre malien.

 

Leur attention s’est ensuite portée sur le dispositif mis en œuvre par la force Licorne pour accueillir les éléments désengagés de Serval, dispositif qui comprend notamment le suivi des convois de leur passage de la frontière jusqu’à Abidjan, le déploiement d’un soutien sanitaire héliporté dédié et l’accueil du personnel et véhicules sur le camp de Port Bouët.

photo EMA

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La journée s’est achevée par une visite du camp militaire français au cours de laquelle la délégation de l’IdA a pu apprécier ce désengagement en direct puisqu’un convoi, composé des éléments du GTIA 3, franchissait le portail nord de la base.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 11:45
Le 26 avril 2013, conformément aux décisions du Président de la république, le désengagement et l’adaptation du format de la force Serval se poursuivent avec le départ des premiers hélicoptères du groupement aéromobile (GAM). Ce sont 3 hélicoptères Tigre et 3 hélicoptères Puma qui ont été conditionnés et embarqués à bord d’un Antonov 124 pour rejoindre la France. - photo EMA

Le 26 avril 2013, conformément aux décisions du Président de la république, le désengagement et l’adaptation du format de la force Serval se poursuivent avec le départ des premiers hélicoptères du groupement aéromobile (GAM). Ce sont 3 hélicoptères Tigre et 3 hélicoptères Puma qui ont été conditionnés et embarqués à bord d’un Antonov 124 pour rejoindre la France. - photo EMA

03/05/2013 Sources : EMA - Opérations

 

Le 26 avril 2013, conformément aux décisions du Président de la république, le désengagement et l’adaptation du format de la force Serval se poursuivent avec le départ des premiers hélicoptères du groupement aéromobile (GAM).

photo EMA

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Ce sont 3 hélicoptères Tigre et 3 hélicoptères Puma qui ont été conditionnés et embarqués à bord d’un Antonov 124 pour rejoindre la France.

photo EMA

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Le GAM compte désormais une quinzaine de machines de l’armée de Terre et de l’armée de l’air. Il poursuit ses missions au profit des troupes au sol, toujours engagées dans des missions de sécurisation. Depuis quelques semaines, le GAM est armé par le 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg.

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 07:45
photo EMA Marine Nationale

photo EMA Marine Nationale

05/05/2013 Sources : EMA

 

Les 29 et 30 avril,  le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre a conduit deux friendly approach (approches amicales) sur des boutres au large des côtes somaliennes.

 

Les friendly approach ont pour objectif de rassurer les équipages qui transitent au large de la Corne de l’Afrique et de démontrer que les bâtiments impliqués dans l’opération de lutte contre la piraterie Atalante sont là pour dissuader toute tentative d’activité pirate dans la zone.

 

Le BPC Tonnerreen a réalisé à deux reprises ces derniers jours : une première avec un boutre émirien transportant du riz et du sucre en direction de Mogadiscio, en Somalie. Son capitaine a alors invité les embarcations rapides du BPC Tonnerre à se rapprocher et les équipes de visite à monter à bord.

 

Ce fut l’occasion pour l’équipe de visite du Tonnerre de remettre plusieurs brochures expliquant la mission Atalante et donner des consignes sur la conduite à tenir en cas d’attaque de pirates. Ils ont également proposé des best management practices (BMP) dont l’objectif est de présenter les différentes mesures qui leur permettront de diminuer le risque d’être piraté tels que la mise en place de barbelés, lances à eau, mannequins veilleurs ou encore de caméras.

photo EMA Marine Nationale

photo EMA Marine Nationale

La seconde  friendly approach a eu lieu avec un bateau de pêche iranien. Les membres de l’équipage, bien informés sur la mission Atalante, ont été rassurés de savoir que la force Française sécurisait la zone. Ils ont ainsi remercié l’ensemble de l’équipage du BPC Tonnerre pour son action.

 

Le  Tonnerre a rejoint l’opération Atalante de lutte contre la piraterie, au large de la corne de l’Afrique aux côtés du Georges Leygues (avec qui il forme le groupe Jeanne d’Arc), du Nivôse, et de l’Adroit depuis le 12 avril 2013. L’opération Atalante a pour mission d’escorter les navires du Programme alimentaire mondial (PAM), de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins un bâtiment de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime, le plus souvent un Atlantique 2 (ATL 2), d’un Falcon 50 ou d’un Awacs.

photo EMA Marine Nationale

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 11:45
Mali : Forward To The Past

 

April 26, 2013: Strategy Page

 

The cause of the rebellion in northern Mali (corrupt southern officials running the north in a corrupt and inept fashion) has not been dealt with. The Tuareg rebels still want autonomy (self-rule) and the black African majority (90 percent of the population) in the south does not want to allow it. But the Mali Army, dominated by black Africans, is still a corrupt bunch of ill-trained poorly equipped and ineptly led gunmen who tend to serve whoever pays them. This army is still incapable of defeating the MNLA (Tuareg rebels) and not sure if they can persuade the peacekeepers to do it for them.  The MNLA expects the July elections (the 7 th for the president the 21 st for parliament) to bring another group of corrupt southerners to power.

 

Fixing the corruption in the Mali government and military is seen as the solution to the problems with the Tuareg north. But that corruption, fueled by tribal ties and tradition, has proved extremely difficult to eliminate or even just tone down. One thing there is no shortage of in Mali is challenges.

 

Speaking of corruption, the decision by Chad to withdraw its 2,250 troops from Mali was, as many expected, just a negotiating ploy. Chad leaders want more money and no criticism if a lot of it disappears into their pockets.

 

In Europe, Africa and the Middle East police are detecting, and increasingly arresting, Islamic terrorists who have fled Mali. Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) had members from all over North Africa, but mostly from Algeria and while defeated in Mali it was not destroyed there. Hundreds of experienced Islamic terrorists have scattered and are reorganizing via email, cell phones and hand-carried documents. Recruiting has taken a hit, as the operations in Mali this year showed once more that Islamic radicals cannot stand up to professional soldiers and their governing methods tend to turn the population against them. This caused over a thousand AQIM members to desert, while nearly 500 were killed in the Mali fighting. Hundreds of local Islamic terrorists (Tuaregs and black Africans from countries in the region) have stayed in northern Mali and are carrying out a terrorism campaign. There are a few larger groups of these Islamic terrorists still wandering around the far north but they are being hunted by French aircraft and hit with smart bombs. Some of these Islamic terrorists have renounced their alliance with al Qaeda and are trying to evade attack by just being another group of Tuareg separatists.

 

French troops continue to search for and attack Islamic terrorist groups in the north. French intelligence has identified dozens of camps and equipment storage sites al Qaeda constructed in the north during the last year and, in the far northern mountains near the Algerian border, over the last decade. France is using its warplanes and smart bombs to attack these bases and supply dumps. Sending in ground troops is a less attractive option because of the al Qaeda use of landmines and the possibility of ambush by nearby terrorists. The French troops can go in on foot, but there are more targets to be hit than there are infantry to hit all of them. It takes time and manpower to clear the mines.

 

April 25, 2013:  The UN approved a Mali peacekeeping force of 12,600 soldiers and police. Most of the troops would be from Africa and include the 6,000 African peacekeepers already in Mali and at least a thousand French troops.

 

April 24, 2013: The MNLA means (in French) “Liberation Army of Azawad” and the Mali government is upset that MNLA men control most of the rural (and very thinly populated) areas in the north. These rebels like to approve documents (like passes) with rubber stamps that say “State of Azawad”. That is the Tuareg term for their homeland in northern Mali. MNLA refuses to disarm but is willing to negotiate their role in the north. After invading in January France tolerated the MNLA as long as the rebels cooperated and did not fight the Mali army or government officials. Several hundred Tuareg Malian soldiers work directly for the French as scouts and translators. These men help the French determine which Tuareg rebels can be trusted and which are Islamic terrorists (usually members of MUJAO or Ansar Dine.)

 

April 23, 2013: The French transferred responsibility for security to a battalion (650 troops) of peacekeepers from Burkina Faso.

 

April 22, 2013:  France officially agreed to keep 2,000 troops in Mali through July and at least a thousand by the end of the year.

 

April 21, 2013: MNLA (Tuareg rebels) took control of Ber, a town of 9,000 some 50 kilometers east of Timbuktu. The town had been taken over by an Islamic radical group that had arrived to protect Arabs living there. The Tuareg and Arabs are ethnically similar and sometimes unite against the black Africans who live in the north. But after months of harsh rule by Islamic terrorists, even the Tuareg are hostile to “Arabs” and locals will still try and drive them out. The only defenders of the local Arabs (who have often been there for generations) are the remaining Islamic radicals or the French troops. Local leaders in Ber called on the MNLA for help in keeping the peace.

 

April 18, 2013: Mauritania has agreed to send 1,800 peacekeepers to Mali. Mauritanian troops are particularly valuable because they have years of experience chasing down Islamic terrorists and bandits in the desert. Mauritania borders Mali and sees this peacekeeping duty as self-defense. One of the groups Mauritanian troops will be fighting is MOJWA (Movement for Oneness and Jihad in West Africa, largely composed of black African Islamic radicals and led by Mauritanians). MOJWA is unique among Islamic terrorist groups because its leadership is black African. Mauritanian security forces have made it very difficult for MOJWA to operate in Mauritania and that’s why so many MOJWA members moved to Mali in the last year. Many are still there and not looking forward to the arrival of Mauritanian troops.

 

April 16, 2013: Algerian soldiers and police continue to intercept arms smugglers from Libya trying to get to northern Mali. It’s unclear if these weapons were headed for the Islamic terrorists still operating their or tribesmen. Both are regular customers for weapons dealers.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 11:45
Sous-marin classe Kilo à la sortie de l'Amirauté d'Alger  photo Cohen Mashaoul

Sous-marin classe Kilo à la sortie de l'Amirauté d'Alger photo Cohen Mashaoul

 

le 25.04.13 Naima Benouaret - elwatan.com

 

Sa place en tant que première force sous-marine en Afrique déjà établie, la Marine nationale algérienne s’apprête à acquérir deux nouveaux sous-marins, dont la commande devrait être incessamment passée.

 

Les deux sous-marins russes de la classe Kilo (code de l’OTAN) déjà réceptionnés, ces trois dernières années, les deux autres fraîchement modernisés en Russie auxquels s’ajoutent les deux unités devant être prochainement commandées devraient permettre à la Marine nationale d’être confortée dans son ambition de rejoindre le club des puissances européennes.

 

C’est ce qu’il faut retenir de l’état des lieux des différentes forces navales à travers le monde que vient de dresser le site Mer et Marine, qui s’occupe de tout ce qui se rapporte au monde maritime civil et militaire. Face à une concurrence marocaine peu redoutable malgré les acquisitions importantes – de grands et puissants bâtiments, des sous-marins allemands type 209/1200 ou russo-italien type S1000 évoqués –, ses voisines libyenne, tunisienne et égyptienne sensiblement affaiblies, les événements du Printemps arabe ayant freiné l’évolution de la situation de leurs forces navales respectives – la Marine nationale semble voir de plus en plus grand. Ainsi, outre les trois remorqueurs d’assistance et de sauvetage du type UT 515 qu’elle s’est offerts auprès de la Norvège, deux frégates lance-missiles de type Meko A200 ont été commandés en 2011 et 2012 à l’Allemagne puis deux autres à la Chine, indique la même source.

BDSL crédits ORIZZONTE SISTEMI NAVALI

BDSL crédits ORIZZONTE SISTEMI NAVALI

Autres commandes, autres dimensions et autres enjeux. Après de longues et pointilleuses négociations avec le ministère de la Défense, l’italien Orizzonte Sistemi Navali (société commune des groupes italiens Finmeccanica et Fincantieri) a fini par décrocher le premier contrat à l’export de sa toute dernière version de bâtiments amphibies. Le nouveau bâtiment de débarquement et de soutien logistique (BDSL) commandé par la Marine nationale et dont la construction a été entamée début 2012 par les ingénieurs du chantier naval Fincantieri, sera, en effet, le premier bâtiment de projection à être équipé de puissants systèmes électroniques de défense aérienne et antinavire de dernière génération. Outre le radar tridimensionnel destiné à la détection aérienne à grande portée ainsi que la conduite de tir appelé à y être installés, le futur bâtiment de la Marine nationale sera également le premier à mettre en œuvre les Aster 15, la dernière version de missiles antimissiles récemment mise au point par le leader européen des missiles et systèmes de missiles MBDA.

Aster 15

Aster 15

S’agissant des capacités d’accueil, force est de dire que le nouveau bâtiment de projection algérien est une véritable base militaire flottante. En témoignent : un hangar pouvant abriter 5 hélicoptères lourds, un garage pour 15 chars lourds, des logements pour 440 soldats en plus des 150 membres d’équipage, une unité hospitalière de 50 lits dotée de salles d’opération permettant la prise en charge des troupes débarquées ou pouvant être mis au service des populations civiles lors d’opérations humanitaires, selon Mer et Marine.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 11:45
plus de 200 tonnes d’équipements militaires ont été capturées par les forces françaises à ce jour (photo ECPAD)

plus de 200 tonnes d’équipements militaires ont été capturées par les forces françaises à ce jour (photo ECPAD)

 

26.04.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

 Arrivé hier dans la capitale malienne, Jean-Yves Le Drian se rend aujourd’hui à Gao pour y rencontrer les troupes françaises déployées dans le pays. Evoquant ce matin au micro de RMC la décision des Nations Unies de déployer 11200 soldats et 1400 policiers à partir du premier juillet prochain, avec l’appui d’un contingent français, le ministre de la Défense a pu se féliciter d’une « belle victoire diplomatique pour la France (…) qui permettra d’avoir le relai nécessaire pour stabiliser la paix ».

 

Le conseil de sécurité des Nation Unies devra toutefois déterminer dans les jours à venir si les conditions de sécurité sur le terrain permettront véritablement le déploiement de cette « Mission Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali » (Minusma), qui prendra le relais de la Misma (force panafricaine) pour une période initiale de douze mois.

 

« Nous sommes en train de gagner la guerre, il faut maintenant gagner la paix » a ajouté le ministre sur RMC, précisant que l’intégralité du territoire a pu être « libéré et fouillé ». « Nos forces ont fait un travail remarquable, dans des conditions climatiques difficiles. Mais il reste des risques dans la région de Tombouctou et de Gao. La vigilance s’impose ».

 

Les forces françaises ont découvert à ce jour plus de 200 tonnes d’armes et de munitions et de nouvelles caches continuent d’être mises au jour au gré des opérations de fouille. Jean-Yves Le Drian s’est également félicité du vote unanime au Parlement pour la prolongation de l’opération Serval : les députés se sont prononcés par 342 voix pour, zéro contre et l’abstention des élus du Front de Gauche. Les sénateurs se sont également prononcés en faveur de l’opération par 326 voix pour et zéro contre.

 

Le contingent français au Mali, 3 850 soldats aujourd’hui, doit être ramené à 2 000 en juillet et à un millier à la fin de 2013. Au plus fort de l’opération « Serval », lancée le 11 janvier, il comptait près de 4 500 hommes.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 10:45
Crédits ECPAD

Crédits ECPAD

 

26.04.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Jean-Yves Le Drian est au Mali (Bamako et Gao) depuis hier soir, avant des étapes au Niger et au Tchad, et un retour dans la nuit de dimanche à lundi. Avant son départ, il m'a accordé un entretien pour faire le point sur l’opération Serval et préciser quel sera le dispositif militaire français à l’avenir. Cette interview est parue dans Ouest-France ce matin.

 

Les objectifs fixés sont en passe d’être d’atteints. Et maintenant ?

 

Nous avons mené les dernières opérations dans le Nord-Ouest ces jours derniers ; il reste quelques poches à surveiller mais le territoire malien a été entièrement fouillé. Nous avons toutes les raisons d’être fiers de l’action menée dont la qualité a permis de renforcer l’influence française dans le monde. Nous pouvons aussi être fiers de la réactivité de nos forces et du commandement, et de leur lucidité tactique. Désormais nous préparons le passage de la force africaine, la Misma, à la future force onusienne, la Munisma dont le siège sera à Gao. Le déploiement de cette force de Casques bleus à partir de juillet, pour qu’elle soit opérationnelle en septembre, permettra au Mali de retrouver son fonctionnement normal.

 

Mille Français à la fin de l’année. Pour quelles missions ?

 

Nous commençons notre retrait ; Il se fait de manière pragmatique et progressive. Il s’adapte aux évolutions de la situation. A la fin de l’année nous maintiendrons un millier de soldats français sur place. 150 hommes affectés la Minusma, soit à l’état-major soit auprès des unités; 150 autres qui travailleront dans la mission européenne de formation de l’armée malienne. Le reste, soit environ 700 militaires, restera sur le territoire malien pour s’assurer que les groupes terroristes ne se reconstituent pas et pour assurer un soutien opérationnel à la force de stabilisation qui pourrait avoir besoin d’une force d’intervention. Les forces prépositionnées à Ouagadougou, Niamey et N’Djamena pourront aussi contribuer à cette dernière mission et contribuer au renseignement et à l’aéromobilité.

 

Après le temps du combat, qu’est-ce qui va démarrer?

 

Le temps est venu de la démocratie et de la reconstitution d’un État fiable. Ceci passe par d’une élection présidentielle qui aura lieu en juillet, c’est indispensable. Le Mali a besoin d’un président élu, qui soit complètement légitimé. Cela passe aussi par la réconciliation, par la mise en place d’une Commission du dialogue et de la réconciliation, pour que le Mali retrouve l’espoir d’un avenir serein. Nous passons désormais d’une action purement militaire à une action triple : militaire, diplomatique et politique. L’après-guerre a bien commencé.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 07:55
Mali : l'opération a coûté 200 millions d'euros

 

25/04/2013 JDD

 

L'opération militaire française au Mali a coûté plus de 200 millions d'euros depuis son lancement, le 11 janvier, a indiqué jeudi le ministère de la Défense. Le surcoût de l'opération Serval pour le budget de l'Etat est estimé à 91 millions d'euros pour le transport stratégique, notamment l'acheminement d'environ 4.500 soldats français dans le pays. S'y ajoutent 55 millions d'euros pour le paiement des soldes des militaires au titre des opérations extérieures (Opex) et 59 millions de dépenses de fonctionnement, de munitions ou de carburants. Soit un total "de l'ordre de 200 millions d'euros", a souligné le porte-parole adjoint de la Défense, le général Martin Klotz

 

Les frais liés au transport stratégique ont été les plus importants durant les premières semaines de l'opération et se sont stabilisés ensuite, a-t-il précisé. De même, le coût lié aux soldes des militaires est appelé à diminuer avec la réduction amorcée des effectifs. Le nombre de militaires français actuellement au Mali est d'environ 3.850.

 

Contrairement à d'autres nations, la France calcule le "surcoût" de ses opérations extérieures pour le budget de l'Etat. C'est-à-dire ce que les opérations ont coûté, en soldes ou en heures de vol des appareils, par rapport au budget prévu si ces opérations n'avaient pas eu lieu. Des crédits - d'un montant de 630 millions d'euros pour 2013 - sont prévus dans le budget de la Défense pour financer les opérations extérieures. Si le surcoût dépasse cette somme, le gouvernement débloque des crédits supplémentaires.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 07:45
Mali's Tuareg rebels reject elections, disarming before talks

 

25 April 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Mali's Tuareg separatist rebels dismissed French calls to disarm ahead of July elections on Wednesday saying they would fight to the death if Malian troops entered areas under its control, underscoring the challenge of unifying the West African state.

 

Mahamadou Djeri Maiga, the group's vice-president and chief negotiator, said Paris had a moral obligation to force the interim Malian government to the negotiating table to flesh out a deal that would create a framework for autonomy in the north and provide international guarantees.

 

"Have you ever seen a group disarm before negotiations take place?" Maiga told Reuters.

 

The restless Tuaregs have launched successive revolts since Mali gained independence from France in 1960, alleging neglect and mistreatment by the black-led central government in Bamako.

 

Despite French pressure, there are no signs in Bamako of talks starting between the government and the MNLA separatists, made up primarily of Tuaregs. Malian officials have said they want to restore their control over the northern region.

 

An announced visit to the Tuareg stronghold of Kidal by Mali's Prime Minister Diango Cissoko was this month postponed indefinitely.

 

"Holding elections just when the Malian army is threatening to enter Kidal is not realistic," said Maiga. "It's a war that is imminent not elections. If France allows the Malian army to attack us in Kidal, then we will defend ourselves to the death."

 

The MNLA had seized control of north Mali, which it calls Azawad, in an April 2012 uprising. It was quickly pushed aside by better-armed Islamist rebels, including al Qaeda's North African wing AQIM, sparking fears the region would become a launch pad for attacks on the West.

 

A three-month French-led campaign intervention broke Islamist dominance of northern Mali, sweeping their forces into desert and mountain hideaways, but Paris has now started to withdraw troops as it looks to hand over to U.N. peacekeeping forces by July.

 

French President Francois Hollande has demanded the presidential and legislative elections go ahead as planned. French diplomatic sources say the MNLA must now disarm and become a political party.

 

"France knows our position. We will not accept disarming without a consensus between us and the Malian government. We have to be shown what we will get tomorrow and who will guarantee it," Maiga said in Paris where he was meeting parliamentarians.

 

"France is running Mali," he said. "It must put pressure on Bamako."

 

Analysts have warned that a botched election could sow the seeds of further unrest and north-south conflict in the landlocked former French colony.

 

Hundreds of thousands of Malians have been displaced by the fighting and the north remains vulnerable to guerrilla-style counter attacks, despite the presence of thousands of African troops under the AFISMA banner. This is expected to become the backbone for a proposed 11,000-strong U.N. peacekeeping mission.

 

Highlighting the tensions, a senior government official in Bamako, said he had little faith in the MNLA.

 

"If they don't disarm by the elections then we'll have to go in and sort them out.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 07:45
An M1 Abrams firing during African Lion 2011

An M1 Abrams firing during African Lion 2011

 

25 April 2013 by defenceWeb

 

The United States and Morocco yesterday resumed their annual African Lion military exercise, but on a much smaller scale following its earlier cancellation due to a spat over the disputed territory of Western Sahara.

 

US embassy spokesman Rodney Ford told Agence France Presse that the Moroccan government had asked the United States to resume African Lion. "Most of our forces had already redeployed. But some elements are still on the ground. So we are conducting modified limited military engagements," he said yesterday.

 

Some of the activities taking place as part of African Lion include aerial refuelling, aerial training and various workshops.

 

African Lion was originally scheduled to begin on April 17 and conclude on April 27, but was cancelled on the 16th because of Moroccan anger with the Obama administration over its support for having the United Nations monitor human rights in a territorial dispute over the territory of Western Sahara.

 

“The Moroccan government has deferred the exercise to a later date,” said Tom Saunders, an Africom spokesman, in a statement last week. “The US and Moroccan militaries remain long-standing partners. We hope to continue to build our partnership through future military engagements with the Royal Moroccan Armed Forces, as directed by US Africa Command and the United States Government.”

 

This week the US dropped its demand that rights monitoring be included in the mandate of the UN mission in the Western Sahara, with the resolution merely to encourage stronger efforts on human rights, AFP said.

 

Morocco occupied the desert region in 1976 unleashing a decades-long guerrilla struggle by the indigenous Polisario Front group, which ended with a UN ceasefire agreement in 1991. Since then talks between the two sides have remained stalemated, with Polisario insisting on an independence referendum and Morocco proposing autonomy for the mineral-rich former Spanish colony.

 

African Lion 2013 was set to involve 1 400 US personnel, 900 Moroccan troops and foreign observers. Earlier this month, the US Military Sealift Command’s USNS Dahl, a cargo transport vessel, pulled into a Moroccan port to deliver more than 250 short tons of equipment for the exercise. Marines disembarked everything from 7-ton trucks, Humvees and howitzers to Meals, Ready to Eat. Much of that equipment was reloaded and redeployed.

 

African Lion usually involves live-fire and manoeuvring exercises, amphibious operations and aerial refuelling and low-level flight training.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 07:45
Un général brésilien de l'ONU en RDC

 

25 avril, 2013 – BBC Afrique

 

L’ONU a nommé un général brésilien à la tête de la force de maintien de la paix de l’ONU en République démocratique du Congo, la Monusco.

 

Le général Carlos Alberto dos Santos Cruz, connu pour avoir pacifié un bidonville à Haïti, dirigera une force de 20.000 hommes, dont la nouvelle brigade d’intervention de la Monusco, une force offensive de 2.500 hommes chargée de “neutraliser et desarmer” les groupes armés dans l’est de la RDC.

 

C’est la première fois que l’ONU a accordé un mandat offensif à ses troupes de maintien de la paix. La Monusco avait été largement critiquée pour son inefficacité.

 

La nouvelle brigade offensive de l’ONU en RDC sera composée essentiellement de soldats de Tanzanie, du Malawi, de Mozambique et d’Afrique du Sud, et devrait être déployée en juillet.

 

Le général Santos Cruz a déclaré à la BBC que ses troupes seraient entraînées pour prendre en compte les civils et la propriété privée en RDC.

 

“Je suis prêt à affronter les scénarios les plus difficiles. Le principal objectif est de soulager les souffrances de la population.”

 

Carlos Alberto dos Santos Cruz est l’ancien commandant de la mission de l’ONU à Haïti, qui avait bataillé pendant un an en 2007 pour reprendre le contrôle de l’immense bidonville de la Cité Soleil à Haïti. Ensuite, il avait pris sa retraite.

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 06:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

26.04.2013 par RFI

 

Le ministre français de la Défense a répondu aux questions de Christophe Boisbouvier. L’entretien est à écouter dans son intégralité sur RFI, ce vendredi 26 avril, à 5h30 (TU), 6h30 (TU) et 7h30 (TU), après le journal.Les casques bleus sont-ils capables de prendre la relève des Français dans le nord du Mali ? Quelle sera la place des Tchadiens dans cette force de l'ONU ? Faut-il reporter l’élection présidentielle malienne, prévue au mois de juillet ? Autant de questions auxquelles répond Jean-Yves Le Drian, qui vient d'entamer une tournée dans la région.

 

Le ministre français de la Défense a entamé jeudi à Bamako une tournée au Mali, au Niger et au Tchad. Il a accepté de répondre, pour RFI, aux questions qui se posent à la France dans la sous-région, après l’annonce par les Nations unies de la création de la Minusma, la force de maintien de la paix au Mali, qui sera déployée à partir du mois de juillet.

 

Une intervention française « nécessaire » et « opportune »

Jean-Yves Le Drian a salué l’accord donné jeudi par le Conseil de sécurité de l’ONU à la création de la Minusma : « C’est d’abord une très bonne nouvelle que le Conseil de sécurité adopte cette résolution. Et qu’il l’adopte à l’unanimité, ce qui montre bien que l’intervention française au Mali était nécessaire, opportune et soutenue au niveau international. Maintenant, le rôle de la mission des Nations unies, de permettre le maintien de la stabilisation du Mali, sera mis en œuvre de manière efficace ».

 

Vers la mise en place d'un « groupe du désert »

Le ministre de la Défense a également insisté sur le rôle que la France entend continuer à jouer, sur le plan militaire et de manière directe : « Parallèlement, je pense qu’il faut le dire avec beaucoup de clarté : la France restera militairement présente elle-même au Mali, en gardant un ensemble d’un millier de soldats, permettant d’empêcher la reconstruction des groupes terroristes et éventuellement d’intervenir, s’il y avait des attaques de certains mouvements qui, pour l’instant, sont résiduels, mais dont il faut empêcher la renaissance. Nous mettrons en place, avant la fin de l’année, un millier d’hommes, qui s’appelleront "groupe du désert" et qui auront pour mission d’empêcher la reconstruction de ces groupes ».


 

Cliquez pour accéder à la page de l'émission
© Aurélia Blanc
 

Ecoutez l’intégralité de l’entretien accordé par le ministre français de la Défense à Christophe Boisbouvier sur RFI, ce vendredi 26 avril, à 5h30 (TU), 6h30(TU) et 7h30 (TU), après le journal. L'entretien sera ensuite disponible en podcast sur la page de l'émission.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 22:31
Opération Serval : point de situation sur les opérations du jeudi 25 avril 2013

25.04.2013 Sources : EMA

 

Points sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 18 avril 2013 (18h00) jusqu’au jeudi 25avril (18h00)

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de cent trente sorties, principalement dans la région de l’Adrar des Ifoghas et le long de la boucle du Niger, de Gao à Tombouctou. Une quarantaine de sorties a été réalisée à l’appui CAS des opérations terrestres et aux frappes dans la profondeur, un peu plus d’une cinquantaine dédiée au transport de nos forces et de nos matériels,les autres sorties étant consacrées au soutien des opérations.

 

Le désengagement s’est poursuivi avec la fin du retour vers la métropole du GTIA TAP, l’adaptation du dispositif AIR la semaine passée et le redéploiement des premiers éléments du GTIA 3 vers Bamako puis vers Abidjan. Parallèlement, les premières relèves du dispositif français ont eu lieu, notamment avec l’arrivée des éléments du1er RHC de Phalsbourg en remplacement du 5e RHC de Pau qui armait le groupement aéromobile jusque là.

Opération Serval : point de situation sur les opérations du jeudi 25 avril 2013

Malgré le redéploiement, la Force Serval maintient son rythme opérationnel avec la conduite simultanée de plusieurs opérations combinant des moyens terrestres et aériens, et associant les forces armées maliennes et les forces africaines de la MISMA dans les régions de Tombouctou, de Gao, d’Abeibarra et d’Ametettaï.

 

A Gao, du 16 au 20 avril 2013, près de 700 militaires français et maliens ont conduit  l’opération Obiou au nord-est de Gao, dans la région de SEMIT. Cette opération visait à poursuivre l’affaiblissement des groupes terroristes présents dans la zone en portant un nouveau coup à leur organisation logistique. Elle n’a donné lieu à aucun contact avec l’adversaire mais a permis la découverte de plusieurs caches d’armes et d’un campement.

Opération Serval : point de situation sur les opérations du jeudi 25 avril 2013

Ces caches d’armes abritaient près de 15 000 munitions de petit calibre et plus de 400 obus en tous genres. Elle a également permis la saisie de deux pick-up, d’un groupe électrogène et de conteneurs de stockage. Obiou a permis de mettre en avant la volonté des FAM qui ont conduit des actions de fouilles et de renseignement auprès de la population locale qui s’est avérée être un atout important dans la découverte des caches.

Opération Serval : point de situation sur les opérations du jeudi 25 avril 2013

A Tombouctou, le transfert officiel d’autorité entre les éléments français de l’EAE et le bataillon burkinabè a eu lieu le 23 avril. Il marque un pas supplémentaire dans le transfert progressif de responsabilité aux forces africaines de la MISMA.

Opération Serval : point de situation sur les opérations du jeudi 25 avril 2013

Au Nord, les éléments français du GTIA 2 ont conduit une reconnaissance des entrées Ouest de la vallée d’Ametettaï, y découvrant encore un important stock de munitions qui n’avait probablement pas été trouvé lors des premiers combats dans la région.

Le 25 avril, le ministre de la Défense est arrivé au Mali pour une visite de plusieurs jours, notamment auprès des militaires français déployés au sein de l’opération Serval. Ils sont aujourd’hui près de 3850 à poursuivre les opérations dans le pays.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 18:22
Jean-Yves Le Drian au Mali pour préparer l'après-guerre

 

25/04/2013 MinDefFR

 

Jean-Yves Le Drian est arrivé ce soir au Mali pour préparer l’après-guerre

 

Le territoire malien a été exploré en quasi-totalité par les forces françaises et africaines

 

Le ministre de la Défense est arrivé ce soir dans la capitale malienne. Il entame un déplacement de trois jours au Mali, au Niger et au Tchad. Entretiens politiques et visites aux forces figurent au menu de cette troisième visite en Afrique de Jean-Yves Le Drian, 115 jours après le lancement de l’opération Serval.

 

Ce déplacement du ministre de la Défense vise à préparer l’après-guerre à l’issue des opérations de reconnaissance, de fouille et de destruction des installations terroristes menées sur la quasi-totalité du territoire autrefois contrôlé par les groupes terroristes. Les capacités de ces groupes ont été considérablement réduites : 200 tonnes de munitions et d’armes ont été saisies et leurs bases systématiquement détruites pour mettre un terme à l’impunité dont ils jouissaient. L’État malien pourra désormais recouvrer sa souveraineté sur tout le territoire.

 

Une étape nouvelle s’ouvre aujourd’hui, marquée par le désengagement progressif d’une partie des forces françaises engagées au Mali au profit des institutions maliennes, des forces internationales et africaines (future MINUSMA), et de la Mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali). À la fin de l’année 2013, un millier de militaires français restera engagé au Mali au profit de la stabilité du pays et de la défense de la sécurité de la France.

 

Jean-Yves Le Drian doit adresser un message de confiance aux autorités politiques maliennes afin que les Maliens se saisissent de l’avenir de leur pays. Il doit également féliciter les militaires français pour le travail accompli par eux dans des conditions particulièrement rudes et exigeantes.

 

Programme du déplacement du ministre de la Défense

 

Bamako (Mali), le 25 avril : entretiens politiques.

 

Gao (Mali), PC de la brigade SERVAL, matinée du 26 avril : visite des forces françaises, maliennes et africaines ; adresse aux forces ; point de presse (12h, heure locale).

 

Niamey (Niger), après-midi du 26 avril : visite des forces sur la base aérienne 101 ; adresse aux forces ; entretien avec le Président de la République.

 

N’Djamena (Tchad), matinée du 27 avril : visite des forces sur la base aérienne Kossei ; adresse aux forces ; entretien avec le Président de la République.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 15:41
L'ONU va déployer 12.600 Casques bleus pour stabiliser le nord du Mali

 

25 avril 2013 Romandie.com (AFP)

 

NEW YORK (Nations unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé jeudi la création d'une force de maintien de la paix de 12.600 Casques bleus chargée de stabiliser le nord du Mali après l'intervention française contre les islamistes qui contrôlaient cette région.

 

Cette Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), qui prendra le relais de la Misma (force panafricaine), sera déployée au 1er juillet prochain, si les conditions de sécurité le permettent, et pour une période initiale de 12 mois.

 

Dans les 60 jours à venir, le Conseil devra déterminer si la sécurité sur le terrain est suffisante, indique la résolution, mise au point par la France et adoptée à l'unanimité.

 

La Minusma comprendra au maximum 11.200 soldats et 1.440 policiers, dont des bataillons de reserve capables de se déployer rapidement.

 

Le texte autorise les troupes françaises (...) à intervenir en soutien à des éléments de la Minusma en cas de danger grave et imminent les menaçant et à la demande du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

 

Un millier de soldats français doivent rester au Mali pour contrer une éventuelle guérilla des groupes islamistes armés. L'armée française dispose aussi de bases arrières au Sénégal, en Côte d'Ivoire ou au Tchad.

 

Le contingent français au Mali doit passer de 3.850 soldats aujourd'hui à 2.000 en juillet et un millier fin 2013. Au plus fort de l'opération Serval, lancée le 11 janvier, il comptait près de 4.500 hommes.

 

La Minusma n'aura pas pour mission la lutte antiterroriste mais devra stabiliser les centres urbains essentiels, particulièrement dans le Nord et empêcher un retour d'éléments armés dans ces zones. Les Casques bleus devront aussi protéger les civils et le patrimoine culturel et contrôler le respect des droits de l'Homme.

 

Ils aideront aussi les autorités maliennes à instaurer un dialogue politique national, organiser des élections libres, équitables et transparentes, et promouvoir la réconciliation avec les Touaregs du Nord. Un représentant spécial de l'ONU pour le Mali sera nommé pour diriger la Minusma.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 13:45
Mali: vote à l’ONU

 

25 avril, 2013 BBC Afrique

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit voter jeudi une résolution de la France créant une force dite de stabilisation au nord du Mali.

 

La résolution prévoit qu’une force de 12.600 hommes, essentiellement ouest-africains (11.200 soldats et 1.440 policiers), soit déployée au 1er juillet si les conditions de sécurité le permettent et "pour une période initiale de 12 mois".

 

Les Casques bleus de l’ONU prendraient le relais de la Misma, la force pan-africaine, et des forces françaises, qui ont entamé leur retrait.

 

Le nombre de soldats français au Mali devrait passer à 2.000 en juillet et à 1.000 à la fin de l’année. Au plus fort de l'opération Serval, lancée le 11 janvier contre les jihadistes qui occupaient le nord du Mali, le contigent français comptait 4.500 hommes.

 

Mission risquée

 

La Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, la Minusma, repoussera les limites de la définition du maintien de la paix.

 

Pour la première fois, des Casques bleus seront directement confrontés à des combattants liés à Al-Qaïda. Aucun accord de paix n’a été signé au Mali.

 

La Minusma n'aura pas pour mission la lutte antiterroriste mais devra "stabiliser les centres urbains essentiels" et "empêcher un retour d'éléments armés dans ces zones".

 

Les Casques bleus devront aussi protéger les civils et le patrimoine culturel et contrôler le respect des droits de l'homme.

 

Paris a indiqué qu'un millier de soldats français resterait au Mali pour contrer d'éventuelles actions de guérilla de la part des groupes islamistes armés.

 

Les Casques bleus seront choisis autant que possible dans les effectifs de la Misma, la force conjointe des pays de l'ouest africain. Celle-ci compte aujourd'hui 6.300 hommes venus d'une dizaine de pays membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et du Tchad, déployés à Bamako et dans le nord.

 

"La montée en puissance de la Minusma va prendre des mois", explique un diplomate: les effectifs devraient être d'environ 6.000 hommes au 1er juillet et augmenter parallèlement à la réduction du contingent français au Mali.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 07:45
Attentat à Tripoli: l'enquête se poursuit, la thèse jihadiste prise au sérieux

 

25 avril 2013 Par RFI

 

L'attentat qui a visé l'ambassade de France à Tripoli mardi matin, 23 avril, n'a toujours pas été revendiqué. Les deux gendarmes blessés ont été rapatriés, la jeune Libyenne a été transférée pour être soignée en Tunisie. Une enquête a été ouverte et si, pour l'heure, la police ne dispose d'aucun élément tangible sur les auteurs de l'attentat, la thèse de combattants d'Aqmi n'est pas exclue.

 

Des enquêteurs se sont rendus mercredi matin sur les lieux de l’attentat. La rue de l’ambassade a été fermée temporairement pour leur permettre de procéder à des relevés et de numériser les lieux.

 

Comme l’avait annoncé le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius mardi, une magistrate de la section antiterroriste du parquet de Paris a été dépêchée à Tripoli. Elle s’est également rendue, tôt, mercredi matin, à l'ambassade.

 

Selon un porte-parole du quai d’Orsay, il n’y a pour le moment aucun élément tangible. L’enquête a été ouverte simultanément en France et en Libye.

 

Vidéos de surveillance

 

Selon un diplomate, les auteurs de l’attentat « savaient parfaitement ce qu’ils faisaient ». La police libyenne n’arrive habituellement qu’aux alentours de 8 heures et les rues sont généralement vides à ce moment de la journée. Selon des membres de l’ambassade et certains voisins, on verrait, sur des vidéos de surveillance, un homme garer une voiture devant l’ambassade puis en sortir précipitamment avant, semble-t-il, de faire détoner l’engin.

 

Le personnel de l’ambassade devra trouver de nouveaux locaux, le bâtiment étant absolument inutilisable. Une dizaine de membres du GIGN sont également arrivés dans la nuit de mardi à mercredi, notamment pour sécuriser l’ambassade et la résidence de France. L’école et l’institut culturel français sont fermés pour le moment.

Crédits BBC Africa

Crédits BBC Africa

La piste jihadiste

 

48 heures après, l'attaque n'a donc toujours pas été revendiquée. Jihadistes locaux ou bien, venus du Mali... Difficile de dire qui est à l'origine de cette opération. Mais si l'offensive française au Mali a fortement affaibli les groupes jihadistes, notamment en détruisant le sanctuaire d'Aqmi, cette avancée rapide a également dispersé les combattants dans toute la région et notamment dans le sud de la Libye.

 

Dans le nord du Mali, les militaires français ont fait parler les GPS des 4X4 abandonnés par les jihadistes. Des véhicules souvent puissants qui ont multiplié les allers-retours entre l'Adrar et le sud libyen. « C'est une véritable autoroute, explique un haut gradé français. Depuis des mois, les flux sont très importants. Pour fuir le Mali, les jihadistes empruntent la passe de Salvador, carrefour entre le Niger, l'Algérie et la Libye ».

 

Les combattants passent donc par l'axe déjà utilisé à l'été 2011 dans le sens inverse par les touaregs qui appartenaient à la légion de Kadhafi et rentraient au pays. L'armée française confirme également que des jihadistes blessés au combat sont venus en Libye se faire soigner.

 

« Qui peut faire la différence entre un révolutionnaire et un jihadiste ? »

 

« De fin janvier au mois de mars, on a vu des pick-up arriver du Mali », raconte un touareg de Sebha, la grande ville du sud libyen. Il ajoute : « Les combattants racontaient s'être battus contre la France et qu'ils rentraient chez eux à Benghazi et Derna, deux fiefs jihadistes sur la côte méditerranéenne ». Un commerçant de la ville ajoute : « Personne ne contrôle rien ici. C'est facile de se déplacer, de passer à l'étranger ou de remonter vers Tripoli. Qui peut faire la différence entre un révolutionnaire et un jihadiste ? »

 

Dans des documents récupérés au nord du Mali, l'armée française a également confirmé les liens étroits entre Aqmi et les shebbabs somaliens ainsi qu'entre Aqmi et les combattants nigérians de Boko Haram. Le sud libyen se trouve donc aujourd'hui au coeur des groupes jihadistes de la région.

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