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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 07:45

 

24 Avril 2013 atlasinfo.fr (source Liberation)

 

Les militaires l’appellent «l’effet mercure» : quand on presse une bille de ce métal liquide, elle se scinde en de multiples gouttes qui s’éparpillent sans qu’on puisse jamais les éliminer. Au Nord-Mali, l’armée française a certes frappé les groupes jihadistes au cœur de leur sanctuaire, leur portant un coup majeur. Mais elle reconnaît volontiers qu’un nombre indéterminé d’entre eux - probablement plusieurs centaines - est parvenu à s’enfuir dans les pays voisins.

Le sud de la Libye, nouveau refuge des jihadistes du Mali

Vastes. Malgré l’armada déployée dans le ciel - les drones français et américains, les avions de surveillance ATL2 -, un strict contrôle de l’ensemble des vastes frontières du Mali relève de la mission impossible, même pour la principale armée de la région, celle de l’Algérie. Résultat : depuis l’intervention française, des groupes d’individus soupçonnés d’appartenir à la mouvance salafiste ont été aperçus dans plusieurs villes de la région, notamment à Niamey (Niger) et à Ouagadougou (Burkina Faso). «Les jihadistes n’ont pas attendu l’opération Serval pour circuler dans la région, note Mathieu Pellerin, directeur de Cisca (un centre d’analyse sur l’Afrique). Mais celle-ci a disséminé durablement la menace terroriste, et ce jusque dans des pays comme la Côte d’Ivoire et le Sénégal.»

la passe de Salvador - Google Maps

la passe de Salvador - Google Maps

Mais c’est surtout le sud de la Libye qui est cité comme l’une des principales zones refuges des jihadistes. D’après une source bien informée, certains terroristes blessés au Mali y seraient soignés. «L’autoroute du risque», comme l’appelle un haut gradé, longe le massif de l’Aïr, au Niger, et conduit jusqu’en Libye, via la passe de Salvador. Ironie du sort : à l’été 2011, cette même voie a été empruntée, en sens inverse, par les vétérans touaregs de la légion islamique en route pour le Nord-Mali. Leur arrivée a catalysé les revendications indépendantistes des Touaregs, débouchant sur une déstabilisation majeure du Mali, et de l’ensemble de la région.

 

Alors qu’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) et ses affidés ont encore appelé, vendredi, les musulmans à frapper les Français en représailles à leur engagement militaire au Mali, la surveillance des intérêts hexagonaux dans la zone saharo-sahélienne a été discrètement renforcée depuis plusieurs mois, tout comme celle aux abords des principales plateformes aéroportuaires de la région. La nuit, les passagers sont ainsi fermement appelés à baisser le volet de leur hublot pour masquer la lumière émanant de la cabine lors de la phase d’atterrissage à Bamako. Une mesure de protection qui traduit la hantise - bien réelle - d’un attentat, à l’aide d’un missile sol-air.

 

Au-delà de ces mesures de sécurité et de l’action des services de renseignements, Paris a décidé de maintenir une force de plusieurs centaines d’hommes, en appui à la future opération de maintien de la paix de l’ONU. Cette force dite «parallèle» aura spécifiquement pour but de poursuivre la lutte antiterroriste. En clair, les Casques bleus seront chargés de sécuriser les villes du Nord-Mali, tandis que les Français mèneront, si nécessaire, des actions coups de poing.

Crédits EMA / ECPAD

Crédits EMA / ECPAD

Etoffé. Au fil des ans, Paris a étoffé de manière substantielle son dispositif militaire dans la région. Des unités de formations, composées de forces spéciales et équipées d’hélicoptères, sont habituellement déployées au Burkina Faso et en Mauritanie. Des forces françaises sont installées en permanence à Dakar et à Abidjan. Enfin, plusieurs aéronefs stationnent sur le tarmac de l’aéroport de N’Djamena, au Tchad. Remis lundi prochain au président de la République, le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale devrait entériner le maintien de ces forces prépositionnées dans la bande saharo-sahélienne.

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 07:45
Marines from Task Force African Lion 13 and servicemembers from Joint Task Force-Port Opening, U.S. Transportation Command, begin the offload of vehicles and equipment to support Exercise African Lion 13 in the Port of Agadir, Morocco, on April 6. (Sgt. Tatum Vayavananda / Marine Corps)

Marines from Task Force African Lion 13 and servicemembers from Joint Task Force-Port Opening, U.S. Transportation Command, begin the offload of vehicles and equipment to support Exercise African Lion 13 in the Port of Agadir, Morocco, on April 6. (Sgt. Tatum Vayavananda / Marine Corps)

Apr. 24, 2013 – Defense News (AFP)

 

RABAT — US-Morocco war games, cancelled by Rabat over a Washington-backed plan for the UN's Western Sahara mission, have resumed on a smaller scale after a compromise was reached, the US embassy said Wednesday.

 

"The Moroccan government did ask us (in the past 48 hours) if we could resume African Lion," embassy spokesman Rodney Ford told AFP.

 

"Most of our forces had already redeployed. But some elements are still on the ground. So we are conducting modified limited military engagements," he said.

 

Aerial training, refuelling and workshops were among the resumed activities, he added.

 

The US army was to conduct the "African Lion 2013" joint military exercises with Morocco from April 7-27, involving 1,400 personnel from US Africa Command (AFRICOM) and 900 members of the Moroccan armed forces.

 

But it began withdrawing troops and equipment last week amid disagreement over a plan to broaden the Western Sahara peacekeeping force's mandate to include rights monitoring in the disputed territory and in Sahrawi refugee camps in Algeria.

 

The US proposal triggered a furious lobbying campaign by Morocco, which called off the war games in a clear sign of Rabat's displeasure.

 

Washington this week dropped its demand that rights monitoring be included in the mandate of the UN mission in the Western Sahara, diplomats said, with the resolution merely to encourage stronger efforts on human rights.

 

The Security Council resolution on the UN peacekeeping force is to be voted on Thursday.

 

Giving the force a rights monitoring role is something human rights groups and the pro-independence Polisario Front have been advocating for years in the face of repeated allegations of torture of Sahrawi activists by Moroccan forces.

 

Morocco annexed the former Spanish colony in the 1970s in a move never recognised by the international community, and proposes broad autonomy for the phosphate-rich region under its sovereignty.

 

But this is rejected by the Polisario, which insists on the right of Sahrawis to decide in a UN-monitored referendum whether or not they want independence.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 19:45
Source Elbit Systems Ltd

Source Elbit Systems Ltd

HAIFA, Israel, April 24 (UPI)

 

An unidentified country in Africa has placed a $40 million order with Elbit Systems Ltd. of Israel for its Wise Intelligence Technology System.

 

Elbit says the WiT system for intelligence analysis and cyberdefense and will be integrated with data sources such as the company's open source Intelligence solution and PC surveillance systems for covert intelligence gathering.

 

"We are proud to be selected to supply this unique system, which is already field-proven, fully operational and customizable," said Yehuda Vered, general manager of Elbit Systems Land and C4I.

 

"Elbit Systems is a world leader in the fields of intelligence analysis and cyberdefense, with proven solutions highly suitable for countries, armies and critical infrastructure sites.

 

"We hope that additional customers will follow in selecting our highly advanced and cutting-edge systems in these fields as their preferred solution."

 

WiT supports every stage of the intelligence process -- collection of data from multiple sources, databases and sensors; processing of the information; supporting analysis and evaluation of the information and its dissemination.

 

Elbit said the system will be supplied to the country within two years.

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 17:45
photo ECPAD

photo ECPAD

24/04/2013 Sources : EMA

 

Du 16 au 19 avril 2013, le GTIA 2, en coordination avec les forces armées maliennes (FAM) a conduit l’opération Obiou dans l’Est de Gao. Cette action, engageant près de 700 soldats, avait pour but de sécuriser la région de Semit, de désorganiser et de poursuivre la destruction des groupes terroristes dans la zone.

 

Dès le 1er avril, une compagnie malienne a quitté Gao pour se positionner à hauteur du village de Tagelaten, au Nord de la vallée de Semit, afin de contrôler la zone. De leur côté, les éléments français du GTIA2ont mené une reconnaissance de la zone de Semit. Cette première action de l’opération s’est poursuivie par la fouille, en appui d’une deuxième compagnie de l’armée malienne, du village de Semit. Au bilan, 9 pick up ont été découverts et neutralisés et plus de 1000L de gasoil et d’essence ont été trouvés.

Opération Serval : opération Obiou dans l’Est de Gao

Opération Serval : opération Obiou dans l’Est de Gao

L’opération s’est poursuivie dans l’oued d’In Saloua à la recherche de caches d’armes ; Le GTIA 2 a fouillé les villages d’InZekouan, deTin Echreut et de Teyskot où deux campements de groupes terroriste sont été localisés. Les fouilles réalisées par le GTIA 2 ont permis de découvrir d’importants stocks de munitions comprenant des roquettes de 130 mm et de 107 mm, des caisses d’obus de 23 mm et de 60 mm, 2 fusils mitrailleurs de calibre 7.62 mm, des pièces de mitrailleuses de calibre 12.7 mm, 7 roquettes PG7, 5 armes légères,une pièce d’artillerie, des munitions et des grenades. D’autres matériels tels qu’un groupe électrogène, une bouteille d’oxygène, un fût de 200 litres de gasoil et quelques effets d’habillement ont également découverts.

Cette opération conjointe des forces françaises et maliennes s’inscrit dans le cadre de la nouvelle phase opérationnelle débutée il y a quelques semaines au Mali qui a pour but de sécuriser la zone et de poursuivre les actions d’affaiblissement visant à désorganiser durablement les groupes terroristes.

Opération Serval : opération Obiou dans l’Est de Gao

Opération Serval : opération Obiou dans l’Est de Gao

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:45
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

23/04/2013 Sources : EMA

 

Le 23 avril 2013, dans la cadre du déploiement de la MISMA, le contingent burkinabé s’est vu transférer la responsabilité de la sécurité de la zone de Tombouctou  par les militaires de l’Escadron d’aide à l’engagement (EAE), armé par le 1er régiment d’infanterie de Marine (1er RIMa).

 

Libérée le 28 janvier 2013 par le GTIA 1, des éléments du GTIA TAP et les forces maliennes, la ville de Tombouctou était un des fiefs des terroristes islamistes au Mali. Le 17 février 2013, l’EAE a relevé les éléments du GTIA 1.

 

La mission des éléments français à Tombouctou était de maintenir dans la durée un dispositif de sécurité en coordination avec les forces maliennes. De nombreuses patrouilles diurnes et nocturnes ont eu lieu dans la zone pour marquer la présence des forces armées, faire du renseignement sur la menace des groupes armés et neutraliser les terroristes localisés.

Opération Serval : la MISMA s’installe à Tombouctou

Depuis l’arrivée des premiers éléments du bataillon burkinabé le 10 avril dernier, les militaires français ont procédé à une passation de consignes progressive. Des patrouilles mixtes (français, maliens et burkinabés) ont permis de reconnaître les points clés de la zone dans le centre de la ville et ses environs. Une opération de fouilles et de sensibilisation auprès de la population a été effectuée conjointement avec les militaires maliens et burkinabés le 22 avril, dans la région de Tombouctou. Après le départ des éléments français qui interviendra dans les jours à venir, un détachement de liaison (DLA) français, armé par une trentaine de militaires,  restera déployé auprès du bataillon burkinabé.

Opération Serval : la MISMA s’installe à Tombouctou

La cérémonie de transfert d’autorité s’est déroulée sur l’aéroport de Tombouctou. A cette occasion, de nombreuses autorités civiles et militaires étaient présentes : le gouverneur et le maire de Tombouctou, les chefs d’état-major généraux des armées maliennes et burkinabées, les généraux Dembele et Traoré Honoré, le général nigérian Abdulkhadir, commandant la MISMA et le général de Saint Quentin, commandant la force Serval.

 

Le déploiement de la MISMA à Tombouctou a été facilitée par l’action menée par la brigade Serval depuis le 11 janvier 2013, en étroite coordination avec les FAM. C’est la deuxième relève des troupes françaises, après celle de Ménaka le 22 mars 2013.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 18:54
photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

23/04/2013 Sources : EMA

 

Le 22 avril 2013, les premiers éléments du GTIA 3 ont été désengagés du théâtre malien.

 

Après le départ du GTIA TAP, les premiers éléments du GTIA 3 ont quitté le Mali le 22 avril. Ils rejoindront la France dans quelques jours après un passage au sas de décompression OPEX de Paphos à Chypre.

 

Le GTIA 3, armé par le module en alerte Guépard et engagé dès le début de l’opération Serval,  a été initialement projeté dans le Nord du Mali et engagé dans les opérations aux côtés du GTIA TAP dans le massif de l’Adrar des Ifoghas.

photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

Le GTIA 3 était composé de marsouins du 1er régiment d’infanterie de marine (1er RIMa d’Angoulême), du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa du Mans), des bigors du 11e régiment d’artillerie de marine (11e RAMa de La Lande d’Ouée) et des sapeurs de Marine du 6e régiment du génie (6e RG d’Angers).

photo EMA / ECPAD

photo EMA / ECPAD

Depuis la fin du mois de mars, le dispositif qui s’étendait de Bamako à Tessalit se réarticule et se concentre dans le centre du pays où les opérations visent à sécuriser la zone et à poursuivre la destruction des groupes terroristes.

Parallèlement au désengagement des premiers éléments du GTIA 3, une soixantaine de véhicules blindés a été désengagé par la route en direction de Bamako ; une rame essentiellement composée de chars AMX10 RC et de véhicules légers (PVP).

Plus de 500 soldats français ont déjà quitté le Mali depuis le début du désengagement des forces françaises entamé mi-avril. Le nombre de soldats français encore déployés au Mali s'élève à un peu moins de 4 000.

photo EMA / ECPAD

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 18:00
Crédits ECPAD

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23 Avril 2013 enderi.fr

 

Le 22 avril 2013, le Parlement et le Sénat français ont voté chacun de leur côté le prolongement de l’opération Serval encore en cours au Mali. Ce vote des deux chambres était obligatoire compte tenu du dépassement du délai de trois mois à compter du début des opérations. Bien qu’il y ait eu quelques abstentions, aucune voix ne s’est élevée contre ce prolongement, preuve d’un consensus rare sur une intervention dont commencent à émerger les premiers bilans.

 

Une intervention nécessaire
 
Depuis le début de l’intervention, nombre de voix se sont fait entendre pour dénoncer la rapidité de la décision d’intervention et la légitimité de celle-ci, en dehors d’un cadre européen ou onusien clairement défini au départ. Le soutien à l’Etat malien a été perçu comme risqué, étant donné l’instabilité récurrente de ces régimes et l’arrivée récente aux commandes de l’équipe actuelle, suite à ce qui s’apparente à un coup d’état. Accusée à tort et à travers de tous les maux de son histoire, la France a tenu son rang et ses engagements en intervenant au profit d’un Etat souverain, sur sa demande, pour le protéger d’un risque vital pour ses institutions. Nous n’avions pas d’autre choix à ce moment là, mais nous étions les seuls en Europe à avoir les moyens d’intervenir. Connaissant l’hostilité des divers groupes rebelles sahéliens envers la France et compte tenu de la présence d’otages français dans cette zone, ne pas intervenir eut été dramatiquement irresponsable. De plus, défendre la stabilité politique et la sécurité de cette sous-région n’est en rien incompatible avec la défense d’intérêts politiques et économiques français sur place, sachant qu’on peut sans peine parler d’intérêts vitaux, sur le long terme. Le vote des parlementaires et des sénateurs le 22 avril est venu conforter cette vision des choses.

 

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 16:45
Mali : l'Assemblée nationale et le Sénat autorisent la prolongation de l'intervention

22/04/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord – Défense Globale (avec AFP)

 

Sans surprise, tant le consensus est large, l'Assemblée nationale a voté ce lundi 22 avril la prolongation de l'intervention française au Mali. Les députés ont voté à 342 voix pour, aucune contre. Seuls les députés du Front de gauche ont décidé de s'abstenir. Scénario identique au Sénat avec 326 voix pour et 0 contre. Ce qui s'appelle un soutien plein et massif pour une réussite politique et militaire, selon le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

 

Le Parlement était appelé à se prononcer sur la suite de l'opération en application de l'article 35 de la Constitution, qui prévoit que toute intervention militaire extérieure est soumise au vote des parlementaires au-delà d'une durée de quatre mois.

 

Après le Premier ministre, les principaux orateurs se sont félicités du consensus politique qui s'est fait dès le début sur l'intervention au Mali. Lancée dans l'urgence le 11 janvier, l'opération a permis de démanteler les réseaux jihadistes qui contrôlaient le nord du pays.

 

Plus de 500 militaires français, sur un total de près de 4 500, ont déjà été désengagés. Il y a à ce jour 3 850 soldats français au Mali et leur nombre doit être ramené à 2 000 en juillet, a précisé le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Au-delà, un millier d'hommes devraient rester au Mali pour "lutter contre le terrorisme" en soutien d'une force de l'ONU.

 

Une résolution pour la MINUSMA cette semaine

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait en effet adopter dans les prochains jours une résolution permettant la transformation de la force africaine au Mali, la Misma, en mission de stabilisation de l'ONU, qui pourra alors prendre le relais des forces françaises. "Nous devrions avoir mercredi ou jeudi à l'ONU une adoption à l'unanimité" d'une résolution française en ce sens, s'est félicité le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

 

"Autre rendez-vous majeur" pour le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, il est selon lui essentiel qu'une élection présidentielle se tienne en juillet au Mali pour permettre au pays de se doter d'autorités "à la légitimité renouvelée".

 

Tout en saluant l'engagement des forces françaises, l'opposition s'est inquiétée des difficultés à établir le dialogue entre les autorités maliennes et les populations du nord du pays, sans lequel il ne peut y avoir de sortie de crise. "A qui allons-nous rendre les clés?", s'est interrogé l'UMP Pierre Lellouche, en soulignant qu'il était "hors de question" pour son groupe "de considérer que la France a vocation à rester indéfiniment au Mali".

 

Pour l'ancien ministre de la Défense Hervé Morin (UDI) "partir maintenant serait irresponsable", mais "les forces africaines ne sont pas prêtes à prendre le relais, si tant est qu'elles le soient un jour".

 

Les députés socialistes se sont félicités pour leur part du soutien de la communauté internationale à l'intervention française. Evoquant le coût de l'opération - d'environ 200 millions d'euros -, leur chef de file, Bruno Le Roux, s'est déclaré favorable à ce que ce type d'efforts militaires soit "pris en compte dans le calcul des déficits" des Etats autorisés dans le cadre de l'Union européenne.

 

Plusieurs orateurs ont souligné qu'aucune solution politique ne pouvait être trouvée au Mali sans un dialogue entre Bamako et les touaregs du nord du pays, notamment les partisans du MNLA. "Il faudra que tous les groupes, y compris le MNLA, renoncent à leurs armes" pour restaurer l'intégrité du Mali, a prévenu à ce propos Jean-Marc Ayrault.

 

Tirant les leçons de l'opération, Laurent Fabius a affirmé que "tous les pays d'Afrique ont compris qu'il n'y aurait pas de développement possible si les questions du terrorisme et du narco-terrorisme n'étaient pas maîtrisées". Cette intervention au Mali a renforcé, selon lui, "de façon singulière la puissance d'influence de la France".

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 07:45
Le 8 avril 2013, les premiers soldats de l’opération Serval sont arrivés au sas de décompression OPEX situé à Chypre.  Crédit : EMA / armée de Terre

Le 8 avril 2013, les premiers soldats de l’opération Serval sont arrivés au sas de décompression OPEX situé à Chypre. Crédit : EMA / armée de Terre

 

22 avril 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Plus de 500 soldats français ont déjà quitté le Mali depuis le début du désengagement des forces françaises entamé en avril, a-t-on appris lundi auprès de l'état-major des armées.

 

Le nombre de soldats français encore déployés au Mali s'élève à un peu moins de 4.000, a-t-on précisé de même source. Au plus fort de l'opération Serval contre les groupes islamistes qui occupaient le nord du pays, le contingent français était de près de 4.500 hommes.

 

Un premier groupe d'une centaine de parachutistes est rentré en France le 9 avril. Mardi en fin de journée, un détachement du 17e Régiment du génie parachutiste est attendu à Montauban (sud).

 

L'objectif fixé par le président François Hollande est de ramener le contingent français au Mali à 2.000 hommes en juillet et à un millier fin 2013.

 

Les militaires retirés depuis le début du désengagement ont participé à l'ensemble des opérations aéroportées, qui ont permis aux forces françaises de reprendre le contrôle du nord du Mali, notamment dans les régions de Tombouctou, Gao, Tessalit et Kidal.

 

Lancée dans l'urgence le 11 janvier, l'opération Serval a permis de démanteler les réseaux jihadistes dans le nord du pays, au prix de violents affrontements, notamment dans l'Adrar des Ifoghas, où les combattants d'Al Qaida au Maghreb Islamique s'étaient retranchés. L'armée française poursuit actuellement ses opérations notamment contre de petits groupes de combattants islamistes dans la région de Gao.

 

Sur le terrain, la force des pays de l'ouest africain, la Misma, qui doit prendre le relai des forces françaises, poursuit son déploiement. Le contingent burkinabè, de près de 600 hommes, est au complet dans la région de Tombouctou, où il prend le contrôle de la zone lors de patrouilles communes avec l'armée française, a indiqué la défense. Les soldats burkinabè devront assurer ensuite la sécurisation de la région conjointement avec les forces maliennes.

 

Une vingtaine d'unités de la Misma sont désormais réparties dans les principales villes et points stratégiques du Mali, comme Bamako, Gao, Diabali, Tombouctou, Kidal ou Tessalit. Forte de 6.300 hommes, la Misma regroupe des contingents d'une dizaine de pays. Pour permettre une bonne coordination avec les forces françaises, un détachement de liaison français est déployé à leur côté, comme à Tombouctou ou à Ménaka, près de la frontière nigérienne, où le bataillon nigérien s'est déployé fin mars.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 17:45
Military and political action necessary if Mali elections are to take place in July

22 April 2013 by defenceWeb

 

With elections tentatively set for July in Mali, both the African Union (AU) and the United Nations (UN) have urged all stakeholders to support the transition process both from a political and military point of view.

 

This emerged from last week’s fourth meeting of the AU support and follow-up group on Mali in Addis Ababa.

 

The meeting was also attended by the UN’s top political official, Jeffrey Feltman, who said: “Efforts should be redoubled to ensure the political process, which is key to Mali’s stability in both the short and long term, is not overshadowed by the equally essential military operations currently underway”.

 

He noted the UN Security Council was expected to make decisions “soon” on options presented in the latest report of the secretary-general on Mali. This includes the possible establishment of a UN peacekeeping mission in the country.

 

Feltman, UN under-secretary-general for political affairs, called on the international community to provide “timely financial and logistic support for the elections”. This as the world body was intensifying its efforts in support of preparations for “free, fair, transparent and credible polls” in keeping with international standards.

 

“We hope ongoing security operations as well as well as the appointment of the Commission for Dialogue and Reconciliation will help overcome these challenges and pace the way for inclusive and credible elections.”

 

Presidential elections are tentatively scheduled for July 7 with legislative elections to follow two weeks later on July 21.

 

An AU statement released after the support and follow-up group meeting urged all Malian stakeholders to support the transition process and the country’s interim authorities.

 

The continental body also pointed out the international community’s resolve to take measures “including sanctions against those undermining the transition process”. The UN would be requested to consider sanctions “if the situation warrants”.

 

The AU welcomed the start of military training delivered by the EU Training Mission as part of the important task of training and reforming the Malian Defence and Security Forces (MDSF). “This is part of the total restoration of the Mali chain of command under civilian control,” the AU statement read.

 

Indications are the UN Security Council will approve creation of a 12 600 strong peacekeeping force for Mali in July. The force is expected to be made up of primarily African contingents with Mauritania saying it will contribute 1 800 troops.

 

The UN force will take over peacekeeping duties from France which has indicated it will start scaling down its current 4 000 strong military deployment in Mali to 1 000 by year-end.

 

France, aided by about 2 400 troops from Chad, began a military offensive in January to drive out Islamist fighters, who had hijacked a revolt by Mali's Tuareg rebels and seized two-thirds of the West African country.

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 17:45
ATE set to become part of Paramount Group

22 April 2013 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

The South African defence industry’s best known secret – the takeover of troubled ATE by the Paramount Group - looks set to become reality before mid-year.

 

In June last year Midrand-based ATE issued a statement saying it was back in business after the North Gauteng High Court declared a resolution to commence business rescue proceedings had “lapsed and become a nullity”.

 

At that time ATE said its board of directors was “actively in focused negotiations with a number of highly credible international investors from the aviation industry of significant financial substance, who are acutely interested in making a significant investment in ATE on an urgent basis. Such investment will enable ATE to be restored to full health and make an offer to creditors, suppliers and other stakeholders of ATE which will surpass the offer in the former so called business rescue plan to a significant and material degree”.

 

This has now advanced to the stage where the ATE website carries a 60 page “Business Rescue Plan” compiled by senior business rescue practitioner Gavin Gainsford of KPMG.

 

The plan includes only a proposal from the Paramount Group. With no other white knights on the horizon it seems just about a done deal for Ivor Ichikowitz’ group to cement its position as the largest privately owned defence industry company in South Africa.

 

Details of exactly how and what the merger/take-over will mean in terms of products, support, research and technology will only be announced once the business rescue plan has been signed off by both parties.

 

For Paramount it will be the addition of a specialist aeronautical engineering capability to its already impressive line-up of aerospace, land and maritime-based defence and security products. The ATE unmanned aircraft systems business unit will come into the Paramount stable at a time when these aerial platforms are making their presence felt more and more in military and other security applications such as anti-poaching and maritime patrolling.

 

For the SA Air Force the impending coalition between ATE and Paramount means it will still have a local supplier of the Hawk navigation and weapon system. ATE developed the system which has been certified by both BAE Systems and Armscor.

 

Multi-mission integration kits for helicopters are another speciality ATE brings to the Paramount table as are the manufacture of composite rotor blades.

 

Paramount prides itself on providing integrated turnkey solutions to global defence, peacekeeping and internal security forces. This has seen it develop a range of security vehicles today in service in many countries, with the Brazilian police becoming the newest user.

 

It is also a partner in the development of AHRLAC (Advanced High-Performance Reconnaissance Light Aircraft) with Centurion-based Aerosud. The high-wing, single-engined aircraft is at an advanced stage and work is underway on a full scale prototype following 80 successful flights of a quarter size scale model. September has been set down as a potential date for the first prototype flight.

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 11:24
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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 13:06

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/130301-tchad-ceremonie-en-hommage-aux-soldats-tchadiens-morts-au-combat/photo-6/2208033-1-fre-FR/photo-6.jpg

Le Tchad a payé le plus lourd tribut au Mali - photo EMA

 

15 avril, 2013 BBC Afrique

 

Le chef de l’Etat tchadien, qui a déployé quelque 2000 soldats au Mali, a annoncé que ceux-ci rentreraient progressivement dans leur pays. S’exprimant dimanche dans la presse française, il a déclaré que la confrontation directe avec les djihadistes est terminée.

 

'' L’armée tchadienne n’a pas de compétence pour affronter l’action d’une nébuleuse, du type guérilla, tel que cela est en train de se produire dans le nord du Mali '', a-t-il ajouté.

 

Selon Idriss Deby qui révèle avoir déjà procédé au retrait du bataillon d’appui lourd, ses troupes ont déjà accompli leur mission.

 

Le Président n’a pas donné de calendrier pour le retrait mais a assuré que les troupes tchadiennes seraient disponibles pour prendre part à une force des Nations Unies à déployer une fois les opérations militaires seront terminées.

 

Vendredi matin, un attentat suicide sur un marché de Kidal a provoqué la mort de trois soldats tchadiens.

 

Le Tchad est en première ligne aux côtés de l’armée française dans le massif des Ifoghas, ou se sont retranchés les groupes djihadistes après avoir été dispersés dans des villes comme Gao et Tombouctou.

 

Le Président Déby a déjà appelé les dirigeants ouest-africains à accélérer le déploiement de la force de la Cédéao, la Mission internationale de soutien au Mali ( Misma ) dans le nord du Mali pour combattre avec les soldats français et tchadiens les groupes djihadistes.

 

Dans le cadre d’un sommet des chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le président tchadien avait déclaré que ''l’heure n’est plus aux discours (…) mais plutôt à l’action''.

 

Selon plusieurs experts, en plus d’avoir payé le plus lourd tribut dans les combats au Mali, le Tchad supporte difficilement le coût financier de l’opération.

 

Les autorités de N'Djamena qui jugent le déploiement des troupes africaines lent, tenteraient aussi d’éviter l’enlisement au Mali.

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 11:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130412-mali-arrive-du-contingent-burkinabe-de-la-misma-a-tombouctou/arrivee-misma-tombouctou-1/2266488-1-fre-FR/arrivee-misma-tombouctou-1.jpg

 

12/04/2013 Sources : EMA

 

Le 10 avril 2013, les premiers éléments de la Mission Internationale de Soutien au Mali (MISMA) sont arrivés à Tombouctou.

 

Près de 200 hommes, appartenant à la troisième compagnie d’infanterie motorisée du bataillon burkinabé, ont pris contact avec leurs homologues français de la force Serval sur les rives du fleuve Niger avant d’être aussitôt guidé vers l’aéroport. Le bataillon burkinabé commandé par le colonel Gilles Bationo sera renforcé par d’autres compagnies

 

Une fois au complet, c’est un contingent de près de 600 soldats burkinabés qui seront en mesure de relever les éléments de l’Escadron d’Aide à l’Engagement (EAE) du GTIA2 et de mener conjointement avec les forces armées maliennes (FAM) les missions de sécurisation de Tombouctou et de sa région.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130412-mali-arrive-du-contingent-burkinabe-de-la-misma-a-tombouctou/arrivee-misma-tombouctou-2/2266483-1-fre-FR/arrivee-misma-tombouctou-2.jpg

 

Dorénavant, 18 unités de la MISMA sont reparties dans les villes de Bamako, Gao, Sevare, San, Ménaka, Na Namba, Bandiagara, Banamba, Boro, Asongo, Markala, Diabali, Aguelhok, Kidal, Tessalit et Tombouctou. Les 6300 militaires déployés sont originaires du Nigéria, du Togo, du Niger, du Burkina Faso, du Sénégal, du Bénin, du Guinée Conakry, du Ghana et du Tchad.

 

 Afin de maintenir une bonne coordination, entre les forces françaises et les forces africaines, dans la poursuite des opérations sur ces zones, un détachement de liaison et d’appui sera mis en place auprès des éléments burkinabés à Tombouctou.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130412-mali-arrive-du-contingent-burkinabe-de-la-misma-a-tombouctou/arrivee-misma-tombouctou-3/2266478-1-fre-FR/arrivee-misma-tombouctou-3.jpg

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 10:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130127-operation-serval-point-de-situation-du-27-janvier-2013/point-de-situation-du-27-janvier-2013-du-26-janvier-a-12h-au-27-janvier-a-18h5/2152972-2-fre-FR/point-de-situation-du-27-janvier-2013-du-26-janvier-a-12h-au-27-janvier-a-18h.jpg

Chad's soldiers are respected for their experience in desert warfare - photo EMA

 

15 April 2013 BBC Africa

 

Chad, one of the largest supplier of troops battling Islamists in Mali, has started to pull them out, President Idriss Deby has said.

 

"The Chadian army does not have the skills to fight a shadowy, guerrilla-style war that is taking place in northern Mali," he said.

 

Three Chadian soldiers were killed in a suicide attack in Mali on Friday.

 

Soldiers from Chad, France and other African countries have ousted Islamist militants from northern Mali's towns.

 

But fighting continues in some remote parts of the Sahara Desert.

 

Chad's 2,000 troops were seen as playing a crucial role in the fighting because of their experience in desert warfare.

 

About 30 have been killed - more than any other nationality, reports the Reuters news agency.

 

Three of them died in a suicide attack in Kidal on Friday.

 

Mr Deby told French media that Chad's soldiers had "accomplished their mission".

 

"We have already withdrawn a mechanised battalion," he said.

 

But he said Chad would contribute to a proposed 11,000-strong UN peacekeeping force in Mali.

 

France has also started to withdraw some of its 4,000 soldiers and hopes to have just 1,000 in the country by the end of the year.

 

France led the intervention in January, saying the al-Qaeda-linked militants were threatened to march on the capital, Bamako.

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 10:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130412-operation-serval-mission-de-reconnaissance-au-nord-de-tombouctou/mission-de-reconnaissance-1/2266732-1-fre-FR/mission-de-reconnaissance-1.jpg

 

12/04/2013 Sources : EMA

 

Du 02 au 07 avril 2013, l’Escadron d’Aide à l’Engagement (EAE) du GTIA 2 a effectué une opération de reconnaissance et de présence à 250 km au nord de Tombouctou.

 

L’objectif de cette mission de reconnaissance était de mener une reconnaissance offensive vers Araouane, un village de 300 habitants situé à 250 kilomètres au Nord de Tombouctou. Ce dernier était soupçonné de servir de lieu de ravitaillement aux groupes terroristes.

 

Pour conduire ce raid dans le désert, l’escadron était renforcé par des éléments de l’infanterie et du génie du GTIA 2, appuyé par le Groupement aéromobile (GAM) et soutenu par des patrouilles de Mirages 2000et Rafale.

 

Après 4 jours de traversée du désert dans des conditions particulièrement éprouvantes liées à la chaleur (45°C dans les VAB) et aux tempêtes de sable, la colonne blindée est parvenue aux portes d’Araouane à l’aube du 5 avril.

 

Les éléments français ont ainsi pris position aux différentes entrées du village afin d’appuyer la progression des forces armées maliennes dans Araouane et d’empêcher toute tentative d’exfiltration des groupes terroristes. Accueillis chaleureusement par la population, militaires et chefs de tribus nomades se sont rapidement retrouvés pour faire un point sur la situation dans la région. Les caravaniers, agréablement surpris de revoir des militaires maliens, ont émis le souhait de pouvoir reprendre leur activité commerciale sur Tombouctou rendue impossible durant l’occupation des terroristes.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130412-operation-serval-mission-de-reconnaissance-au-nord-de-tombouctou/mission-de-reconnaissance-2/2266727-1-fre-FR/mission-de-reconnaissance-2.jpg

 

Sur la route ramenant marsouins et maliens vers Tombouctou, la colonne s’est également arrêtée dans le hameau de Douaya afin de prendre contact avec la population et s’enquérir de la présence potentielle de terroristes dans le secteur. Les forces armées maliennes ont procédé à plusieurs perquisitions et auditions de villageois pour évaluer la présence éventuelle de terroristes.

 

L’EAE est armé par le 1errégiment d’infanterie de Marine (1erRIMa). Il est stationné sur l’aéroport de Tombouctou et effectue, à l’instar des autres SGTIA, des opérations visant à sécuriser la zone, à rechercher et démanteler les groupes terroristes.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130412-operation-serval-mission-de-reconnaissance-au-nord-de-tombouctou/mission-de-reconnaissance-3/2266722-1-fre-FR/mission-de-reconnaissance-3.jpg

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 07:46

http://www.eutmmali.eu/wp-content/uploads/2013/04/2013TREN006_044_011.jpg

 

14.04.2013 EUTM Mali

 

Le général Lecointre, commandant la mission EUTM Mali, s’est rendu à Koulikoro, le mercredi 10 avril 2013, pour rencontrer le bataillon WARABA après une semaine de formation.

 

Il s’est tout d’abord adresser aux instructeurs et aux compagnies du bataillon présents dans le camp au cours d’un rassemblement sur la place d’armes. Il leur a dit tout à la fois sa fierté d’être à leur tête, son enthousiasme, qu’il sait partager par l’ensemble des formateurs européens, face à la tâche exaltante qui nous attend, mais également l’obligation de résultats que nous avons tous ensemble.

 

Puis il se déplaça sur le terrain afin de rencontrer les compagnies du bataillon WARABA encadrées par les instructeurs Nordiques et Britannico-Irlandais. Il a ainsi pu confirmer ce que les cadres européens, au contact du bataillon, lui avaient rapporté. Les Warabas ont une réelle volonté d’apprendre. Ils sont à l’écoute de leurs instructeurs, posent des questions pertinentes afin de bien comprendre ce qui leur est enseigné.

 

Tout ceci rend la formation plus facile, plus motivante mais demande une grande exigence et beaucoup d’investissement pour les instructeurs.

 

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 07:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/130414-piraterie-fin-de-mission-pour-le-courbet/fin-de-mission-pour-le-courbet3/2268182-1-fre-FR/fin-de-mission-pour-le-courbet.jpg

 

14/04/2013 Sources : EMA

 

Le 12 avril 2013, à Djibouti, la frégate furtive Courbet a achevé sa participation à l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante entamée le 20 février 2013. Dorénavant, pour le mois à venir, ce sont le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues, la frégate de surveillance (FS) Nivôse et le patrouilleur Adroit qui sont engagés dans cette mission.

 

Durant son mandat, le Courbet a patrouillé dans l’International Recommended Transit Corridor (IRTC), couloir de navigation recommandé à tous les bâtiments souhaitant traverser le golfe d’Aden. Les équipes de la passerelle ont interrogé les bâtiments de commerce rencontrés sur la présence éventuelle de pirates, tout en leur donnant des conseils pour déjouer d’éventuelles attaques.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/130414-piraterie-fin-de-mission-pour-le-courbet/fin-de-mission-pour-le-courbet/2268172-1-fre-FR/fin-de-mission-pour-le-courbet.jpg

 

Plus particulièrement, du 26 février au 5 mars 2013, un navire philippin affrété par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), le Tupi Maiden, a été escorté de Djibouti à Dar es Salam, en Tanzanie. Durant le transit, l’équipe de protection estonienne présente (lien vers la brève)à bord du Courbet a embarqué sur le Tupi Maiden pour assurer sa protection Les vols quotidiens de l’hélicoptère Panther de la flottille 36F ont quant à eux permis d’élargir la surveillance maritime et de dissuader toute action de piraterie.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/130414-piraterie-fin-de-mission-pour-le-courbet/fin-de-mission-pour-le-courbet4/2268187-1-fre-FR/fin-de-mission-pour-le-courbet.jpg

 

Tout au long de la phase de patrouille sur la côte est de l’Afrique, la brigade de protection de la frégate a visité divers embarcations. Ces friendly approach ont permis de recueillir des éléments d’information importants sur l’activité des pirates le long des côtes somaliennes, mais également de donner des conseils pour se protéger des attaques.

 

L’opération Atalantea pour mission d’escorter les navires du PAM, de participer à la sécurité du trafic maritime et de contribuer à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’au moins une frégate de la marine nationale. Le dispositif peut être renforcé ponctuellement d’un avion de patrouille maritime, le plus souvent un Atlantique 2 (ATL 2), d’un Falcon 50 ou d’un Awacs.

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 07:45

http://www.senat.fr/rap/r11-674/r11-67442.gif

source Sénat.fr (Maritimisation : la France face à la nouvelle géopolitique des océans)

 

avr 11, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2 à Abidjan)

 

Piraterie pour Djibouti, Crise en Centrafrique, Crise politique en Côte d’ivoire, avancée rebelle au Mali, les évènements des derniers mois qui se sont succédé ont prouvé l’utilité d’unités prépositionnées. Le réseau des différentes bases françaises (voir ci-dessous) en Afrique particulièrement a prouvé son utilité dans le passé, et tout récemment encore . C’est un fait attesté par tous les observateurs comme les officiers supérieurs français, la force Serval n’aurait pas pu se déclencher aussi rapidement et efficacement sans les forces prépositionnées en Côte ivoire, au Sénégal, au Tchad ou au Gabon. Mais il importe aujourd’hui de préserver son outil … à une heure de restrictions générales.

 

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 20:11

logo Operation Serval

 

11/04/2013 par Gaëtan Barralon - 45enord.ca

 

Au cours d’une visite symbolique dans la ville de Gao, dans le nord du pays, le Premier ministre malien, Diango Cissoko, a incité, ce jeudi, l’armée française à poursuivre son intervention dans les régions meurtries par les groupes islamistes.


«La Nation malienne vous en sera éternellement reconnaissante». Par ces mots, le chef du gouvernement malien a tenu à saluer, ce jeudi, le courage et l’efficacité de l’intervention française au Mali. Engagée depuis trois mois, jour pour jour, au cœur de l’opération «Serval», l’armée tricolore poursuit sa traque des groupes islamistes dans la région de Gao.

 

Premier chef du gouvernement à se déplacer dans cette ville du nord du pays depuis le début de la crise malienne, au printemps 2012, le Premier ministre Cissoko a évoqué sa volonté de voir les forces françaises rester sur le sol malien pour protéger les populations de la région. Assurant que la France devait «continuer dans cette voie», il a ainsi tenu à rappeler que l’intégrité du Mali n’avait pas encore été recouverte.

 

Et pour cause, plusieurs poches de résistance subsistent dans la région de Gao. Depuis dimanche, l’armée française a déclenché l’opération «Gustav», visant à reconquérir la vallée d’Inaïs. Dans cette région semi-désertique, les forces tricolores tentent ainsi de protéger les populations locales face aux menaces des groupes djihadistes, parmi lesquels le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO).

 

NOTRE DOSSIER SUR LA GUERRE AU MALI >>


Mais après trois mois de conflit, Paris a attaqué, ce jeudi, le retrait progressif de ses troupes. Après plusieurs semaines d’intervention, 120 parachutistes ont ainsi atterri sur le sol français. Alors que 4 000 soldats tricolores sont actuellement sur le territoire malien, il ne devrait en rester que 2 000 cet été. Par la suite, ce nombre doit être réduit à 1 000 unités, ces dernières devant alors prendre la forme d’une force française permanente chargée de lutter contre le terrorisme.

 

Elle devrait ainsi épauler, à terme, la mission des Nations unies, envisagée pour cet été, au sein de laquelle plus de 11 000 hommes pourraient être déployés. Cette mission onusienne prendrait ainsi le relai des forces africaines, actuellement présentes sur le sol malien sous l’égide de la MISMA. Cette dernière a été vivement critiqué, ce mercredi, par les États-Unis, le Pentagone qualifiant les troupes africaines envoyées au Mali comme «totalement incapables».

 

Reconstruire à terme l’armée malienne


Par ailleurs, l’Union européenne a d’ores et déjà débuté sa mission de formation (EUTM Mali) en vue de reconstruire l’armée nationale, meurtrie par plusieurs mois d’avancée islamiste avant l’intervention française. Quelques 3 000 soldats maliens doivent ainsi être formés pour pouvoir assurer une certaine autonomie en matière de sécurité intérieure.

 

Guerre au Mali : L’armée malienne prête à prendre la relève ? – 11 avril 2013 (Vidéo: iTélé)


Mais l’appel du Premier ministre Cissoko prouve, une fois de plus, que la reconstruction de l’armée malienne constitue un long processus de formation, cette dernière étant actuellement peu habilitée à agir de façon efficace et autonome. Le soutien international reste donc indispensable pour les autorités maliennes.

 

D’autant plus que des élections générales doivent se tenir dès le mois de juillet afin de rétablir la démocratie dans l’ensemble du pays. Si aucune date n’a, pour l’heure, été fixée, les dirigeants du pays se sont engagés, aux yeux de la communauté internationale, à faire de ce scrutin une priorité.

 

Après avoir annoncé, en mars, la création d’une Commission dialogue et réconciliation (CDR), un décret du président intérimaire, Dioncounda Traoré, a été publié, ce mercredi, annonçant le nom des trente membres qui composeront cette commission. Alors que Mohamed Salia Sokona, ex-ministre et ex-ambassadeur à la retraite, avait été nommé pour diriger la CDR, trois touareg et cinq arabes figurent ainsi parmi les membres de cette dernière, chargée de veiller au processus de réconciliation dans le pays.

 

Un geste fort, rapidement souligné par les autorités françaises. Ce jeudi, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a tenu à saluer ces «actes concrets qui illustrent les progrès réalisés en quelques mois par les autorités maliennes dans la mise en œuvre de la feuille de route». «Ils témoignent de la volonté des autorités maliennes de mener à bien le processus politique, qui doit déboucher sur la tenue des élections en juillet, que la communauté internationale et la France appellent de leurs vœux», a ajouté le chef de la diplomatie française dans un communiqué.

 

La Croix Rouge appelle aux dons


Engageant ainsi sa crédibilité politique et diplomatique, le président intérimaire, Dioncounda Traoré, se doit également d’apporter un soutien conséquent au peuple malien, meurtri par une crise identitaire et militaire depuis plus d’un an. 400 000 personnes ont ainsi fui les combats dans le nord du pays. Une situation aussi déplorable qu’inquiétante, face à laquelle le Comité international de la Croix Rouge a lancé, ce mercredi, un nouvel appel aux pays donateurs.

 

Dans un communiqué, le CICR a ainsi demandé 43 millions $ de dons supplémentaires afin de venir en aide aux populations déplacées par la guerre au Mali, plusieurs milliers étant désormais au Niger. «Les conditions de vie des personnes touchées par le conflit armé depuis 16 mois au nord Mali sont très inquiétantes et les besoins humanitaires sont importants», a déclaré le CICR, ce mercredi. L’ONG internationale a également précisé avoir obtenu l’autorisation des autorités maliennes de visiter des prisonniers détenus depuis le début de l’intervention contre les groupes islamistes.

 

Alors que les combats, affrontements ou autres attaques terroristes se poursuivent dans le nord du pays, le Mali doit faire face à plusieurs défis. Si les opérations militaires se mêlent à une grave situation humanitaire, le processus démocratique et la reconstruction progressive du tissu social apparaissent désormais comme des enjeux primordiaux pour les acteurs de la région.

 

À lire aussi: Au Mali, l’ombre du Mujao plane sur la vallée d’Inaïs >>

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 20:02

IHEDN

 

2013-04-11 apanews.net

 

Abidjan (Côte d’Ivoire) - L'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), de la France a entamé jeudi une visite d’étude en Côte d’Ivoire autour du thème spécifique ‘’le processus de reconstruction et le retour à la sécurité ainsi que le nouveau rôle régional de la Côte d’Ivoire au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)’’, alors que le président Alassane Ouattara sera reçu dans la soirée à l’Elysée par son homologue français, François Hollande.

 

La délégation de l'IHEDN, conduite par son directeur, le Général de corps d'armée Jean-Marc Duquesne a eu une séance de travail avec le premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, entouré de quelques membres de son gouvernement.

 

‘'Le continent africain entre enjeux de développement, défis de sécurité et intérêts français et européens'', tel est le thème général de cette visite.

La Côte d'Ivoire et la France ont signé en janvier 2012, un nouveau traité de partenariat de défense à l'effet de rénover leur coopération militaire.

 

Le Chef du gouvernement ivoirien a prétexté de cette visite pour relever les efforts déployés en vue d'améliorer la situation sécuritaire du pays.

 

‘'Cette rencontre se présente comme une occasion d'enrichissement mutuel, surtout si l'on tient compte de la qualité et de la diversité des spécialités des personnalités qui composent votre délégation'', a déclaré M. Duncan, espérant que cette visite et les échanges permettront de définir des ‘'perspectives de coopération futures'', notamment avec la possibilité de création en Côte d'Ivoire d'un Institut de Réflexion Stratégique s'inspirant du modèle de l'IHEDN.

 

‘'Avec le coup d'Etat de 1999, avec les crises militaro-politiques successives et avec la crise postélectorale sans précédent qui a occasionné plus de 3.000 morts, notre pays a traversé la période la plus tragique de son histoire'', a rappelé le Chef du gouvernement ivoirien.

 

Selon lui, le pays se remet progressivement de la grave crise de plus d'une décennie, qui a sérieusement secoué ses fondations, affecté l'appareil de production et perturbé le fonctionnement de ses institutions.

 

‘'Le pays renoue progressivement avec la paix et la stabilité et amorce le processus de sa reconstruction et sa relance économique'', a-t-il poursuivit, soulignant les défis auxquels le gouvernement ivoirien doit faire face.

 

Il s'agit de la reconstruction de l'armée dont le processus déjà engagé est en cours ainsi que la consolidation de la paix et de la sécurité.

 

La consolidation de l'Etat de Droit, plus protecteur des droits de l'Homme et des libertés individuelles, est au nombre des défis qui concernent également la redynamisation de l'économie, la modernisation de l'agriculture, la réhabilitation et la construction des infrastructures, la création d'emplois en vue de la lutte contre le chômage, l'amélioration du système sanitaire et les efforts d'intégration régionale.

 

‘'Vous le savez comme nous, distingués auditeurs de l'IHEDN, qu'il n'y a pas de développement sans sécurité'', a estimé Daniel Kablan Duncan, insistant qu'il ‘'s'agit donc là d'une priorité majeure de l'action gouvernementale''.

 

A ce sujet, le Chef du gouvernement ivoirien a cité, les manœuvres conjointes de sécurisation de la frontière Ouest entreprises à la fin de l'année 2012, à la fois par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), la Mission des Nations Unies pour le Liberia (MINUL), les Forces Républicaine de Côte d'Ivoire et l'armée Libérienne.

 

Au plan structurel, le président Alassane Ouattara a mis en place le 08 août 2012, le Conseil National de Sécurité (CNS), qui a déjà consenti beaucoup d'efforts financiers à l'équipement des forces (Armée, Gendarmerie et Police) tant en moyens d'interventions qu'en matière de mobilité et de communication, afin de les rendre plus opérationnelles.

 

Il a également contribué à la mise en place récente aux côtés des structures traditionnelles déjà existantes, du Centre de Coordination des Décisions Opérationnelles (CCDO) en vue de contribuer à lutter plus efficacement contre l'insécurité et le grand banditisme.

 

‘'La question de la Sécurité dans le contexte ivoirien de reconstruction post- crise ne peut être abordée, (…), sans qu'un lien soit établi avec la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) et le Processus Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR)'', a estimé le premier ministre ivoirien.

 

Le Gouvernement reste conscient selon M. Duncan, que la réussite et l'accélération de la RSS et du DDR sera, non seulement un facteur de paix et de stabilité, mais également un amplificateur du processus de réconciliation en cours de reconstruction dans toutes ses composantes.

 

En attendant la levée totale de l'embargo, le gouvernement ivoirien s'est engagé à renforcer les capacités techniques et opérationnelles des forces par la formation, l'équipement des troupes et la réhabilitation des infrastructures militaires et policières.

 

‘'Il convient de relever que, pour régler au mieux et en urgence la problématique de la reconversion des 64 500 ex-combattants identifiés, une structure unique a été créée, à savoir l'Autorité pour la Démobilisation, le Désarmement et la Réinsertion (ADDR)'', a poursuivit Daniel Kablan Duncan en ajoutant que ‘' nous ambitionnons de régler cette question d'ici 2015''.

 

Des ex-combattants ont bloqué jeudi le corridor sud de Bouaké (379 km au Nord d'Abidjan) pour réclamer leur réintégration socio-économique.

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 19:27

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/operation-serval-point-de-situation-sur-les-operations-du-jeudi-11-avril-2013/point-de-situation-du-4-au-11-avril-2013-1/2265297-1-fre-FR/point-de-situation-du-4-au-11-avril-2013-1.jpg

 

11/04/2013 19:10 Sources : EMA

 

Points sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 4 avril 2013 (18h00) jusqu’au jeudi 11 avril (18h00)

 

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec plus de cent quarante sorties, principalement dans la région du massif de l’Adrar des Ifoghas et le long de la boucle du Niger. Une quarantaine de sorties a été dédiée à l’appui des troupes au sol, une cinquantaine au transport de nos forces et de nos matériels et le reste des sorties étant consacrées au soutien des opérations (ravitaillement et renseignement).

 

Au sol, Les opérations se poursuivent dans le centre du pays.

 

Ainsi, du 02 au 07 avril 2013, à 250 kilomètres au nord-ouest de Tombouctou, dans la région d’Araouane (CF BREVE) les éléments français de l’EAE du GTIA 2 appuyés par les hélicoptères du GAM et les avions de l’armée de l’air, ont conduit une opération de reconnaissance et de fouille.  Après un raid blindé de plusieurs jours sur les pistes sablonneuses de la zone, l’objectif a été atteint le 05 avril, sans rencontrer d’opposition. La population a réservé un excellent accueil aux militaires français. Au cours d’une réunion de village, les habitants ont fait savoir qu’au vu de l’amélioration de la situation sécuritaire dans la zone, ils envisagent de reprendre les flux commerciaux avec Tombouctou.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/operation-serval-point-de-situation-sur-les-operations-du-jeudi-11-avril-2013/point-de-situation-du-4-au-11-avril-2013-2/2265312-1-fre-FR/point-de-situation-du-4-au-11-avril-2013-2.jpg

 

A Tombouctou toujours, les premiers éléments du contingent burkinabé de la MISMA sont arrivés le 10 avril. Progressivement, une fois l’ensemble de leur effectif rassemblé et après une période de consignes, ils prendront la responsabilité de cette zone d’action, en lieu et place des éléments français du GTIA 2.

 

A Gao, les patrouilles conjointes entre les forces françaises et les forces de sécurité maliennes se poursuivent.

 

Parallèlement et depuis le 06 avril 2013, le GTIA 2 renforcé de deux SGTIA du GTIA 3, appuyé par trois hélicoptères d’attaques (Gazelle et Tigre) et par des patrouilles de M2000D et de Rafale, conduit une opération de reconnaissance et de fouille dans la région d’In Ais à une centaine de kilomètres au nord-est de Gao. Bien que cette opération n’ait donné lieu à aucun contact avec des groupes terroristes, elle a permis de faire des découvertes très significatives et de priver les terroristes de la zone d’un important flux logistique. Ainsi, ce sont plus de 13 tonnes de munitions en tout genres qui ont été découvertes, de l’armement et du matériel de campement qui ont été saisis, grâce notamment au renseignement de la population locale. Cette opération dans la zone d’In Ais engage près d’un millier de soldats français et un détachement malien.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/operation-serval-point-de-situation-sur-les-operations-du-jeudi-11-avril-2013/point-de-situation-du-4-au-11-avril-2013-4/2265302-1-fre-FR/point-de-situation-du-4-au-11-avril-2013-4.jpg

 

Toujours dans la région de Gao et grâce à l’aide de la population, les éléments français en coordination avec les forces armées maliennes ont menés le 10 avril des opérations de fouilles dans la localité d’Almoustarat. Une centaine de fûts d’essence de 200 litres ont été découverts et plusieurs terroristes ont été interpellés par les forces de sécurité maliennes.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/operation-serval-point-de-situation-sur-les-operations-du-jeudi-11-avril-2013/point-de-situation-du-4-au-11-avril-2013-3/2265307-1-fre-FR/point-de-situation-du-4-au-11-avril-2013-3.jpg

 

Enfin, les éléments du GTIA TAP poursuivent leur redéploiement progressif du Mali vers Abidjan afin d’y entamer une phase de remise en condition des matériels. Ils quittent au fur et à mesure la Côte d’Ivoire pour suivre le sas de décompression des opérations extérieures à Paphos (Chypre), avant de regagner la France.

 

Près de 4000 soldats français sont encore présents au Mali, aux côtés des forces armées maliennes et des forces africaines de la MISMA afin d’y mener des opérations de sécurisation visant à permettre au gouvernement malien de recouvrer son intégrité territoriale.

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 17:00

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/dpsd/2013-04-11-serval/2264942-1-fre-FR/2013-04-11-serval_article_pleine_colonne.jpg

 

11/04/2013 DPSD

 

La DPSD était présente sur le sol malien dès les premiers jours de l'opération SERVAL...

 

Le 11 janvier 2013 débutait l'opération SERVAL au Mali.

 

Dès le 21 janvier, la DPSD déployait une équipe d'inspecteurs de sécurité de la défense au plus près des forces armées françaises pour en assurer la protection.

 

Ce dispositif de contre-ingérence a depuis été renforcé à Bamako et à Gao, ainsi qu'au sein de l'EUTM (European Training Mission), dans le cadre de la mission de formation de l'armée malienne.

 

Fort des enseignements acquis en Afghanistan et pour faire face à tout type de menace assymétrique, le service marque aujourd'hui un effort particulier au Mali et sur l'ensemble de la sous-région africaine.

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 16:45

RDC

 

10 April 2013 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

The SANDF is keeping its cards close to the chest regarding its contribution to the United Nations sanctioned intervention brigade for the Democratic Republic of Congo.

 

The official line given by Brigadier General Xolani Mabanga, Director: Corporate Communications states that: “The SANDF will deploy in the DRC as part of the UN resolution wherein all troop contributing countries were requested to assist.

 

“The actual deployment is planned for the end of April and the SANDF will not communicate the strength and equipment thereof as this may compromise security.”

 

International Relations and Co-operation Minister Maite Nkoana-Mashabane told a media briefing earlier this week that decisions as to the actual number of troops and equipment that will go to the DRC as part of the UN intervention brigade would be made by the SANDF and Nosiviwe Mapisa-Nquakula’s Ministry of Defence and Military Veterans.

 

With SAAF assets, including third generation Gripen fighter jets and Rooivalk combat support helicopters, having been spotted in Ndola (Zambia) and Kinshasa (DRC) recently, military watchers and analysts see them potentially being utilised in the new DRC intervention.

 

Previous SAAF Chief, Lieutenant General Carlo Gagiano, is on record as saying the Rooivalk would be his first choice for deployment in continental peacekeeping, peace support or peace enforcement operations. This after the locally designed and manufactured rotary-winged gunship underwent extensive modifications changing it into an effective combat support helicopter. It was originally designed as a tank buster for use during the Bush War.

 

The Gripens seen at Zambia’s Ndola airport were carrying long range tanks and IRIS-T air-to-air missiles.

 

It is believed at least some SANDF soldiers stationed at Goma in the eastern DRC as part of the UN MONUSCO force will join the new intervention brigade. Other South African elements, yet to be announced by the SANDF, are expected to be airlifted to DRC later this month in anticipation of the intervention brigade forming up.

 

There is, as yet, no indication of who will be in charge of the new force but Nkoana-Mashabane said it would be good to have “a local” as commander.

 

Rules of engagement for the new intervention brigade have also not been made public yet but with a mandate apparently meant to seek out and engage the M23 rebel group they should be markedly different from those under which UN mandated forces have operated in Africa to date.

 

Changes to operating orders will not affect the SANDF. Mabanga said South African troops would always “be ready to execute any task assigned to them”.

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 16:45

A-29 Super Tucano

 

Apr 11, 2013 ASDNews Source : Embraer

 

The Senegalese Air Force signed a contract, today, at LAAD Defence & Security, for the acquisition of three A-29 Super Tucano light attack, advanced training turboprops from Embraer Defense & Security. The event was attended by Brazilian Defense Minister Celso Amorim, Senegalese Defense Minister Augustin Tine, Brazilian Air Force Commander, Lieutenant-Brigadier Juniti Saito, and Senegalese Air Force Chief of Staff Ousmane Kane, among other authorities.

 

The order includes logistical support for the operation and the installation of a training system for pilots and mechanics (TOSS) in Senegal, bringing autonomy to that country’s Air Force in preparing qualified personnel. The aircraft will be deployed on border surveillance and internal security missions. With this order, Senegal becomes the fourth Super Tucano customer on the African continent. Financing will be handled by Brazil’s National Economic and Social Development Bank (Banco Nacional de Desenvolvimento Econômico e Social - BNDES).

 

“With this contract, we are adding one more customer from the African continent, where the Super Tucano has stirred great interest,” said Luiz Carlos Aguiar, President of Embraer Defense & Security. “This is a versatile and robust aircraft, with proven combat experience and it will fulfill, with excellence, the missions for which it was chosen.”

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