27 Mars 2013 Par Marine & Océans
Lors du sommet NIMAREX consacré à l'industrie de la mer qui s'est déroulé à Lagos, au Nigéria, du 12 au 14 mars dernier, le consul général américain, Jeffrey Hawkins, a réagi en termes peu diplomatiques à l'une des thématiques de la conférence : « Faire des affaires dans l'industrie maritime nigériane, contraintes et perspectives ». « Le golfe de Guinée, a-t-il déclaré, est devenu un lieu où vous devez préparer vos équipages à être attaqués à n'importe quel moment, un lieu où la sécurité maritime est faible quand elle n'existe tout simplement pas... Nous avons pu recueillir de nombreux témoignages qui accusent les forces de sécurité maritime d'être directement impliquées dans un certain nombre d'activités illégales à proximité des côtes nigérianes... ».
Le consul a fermement dénoncé la dégradation générale de la situation, ces derniers mois, en matière de sécurité maritime, notamment au large du Nigéria. «Rien que pour le mois de février 2013, a-t-il déclaré, nous avons relevé des attaques le 4 au large de Lagos, le 6 le long de la rivière Forcados, le 7 au large de Brass, le 10 et le 11 sur deux navires au large de Bonny, le 17 à Lagos et au large de Brass, le 22 à nouveau à Brass et le 25 dans le canal de Calabar". Le consul a fait remarquer que plusieurs éléments laissaient à penser que des personnels embarqués, (soldats ou marins « loués » par les services de l'Etat), n'étaient pas étrangers à certaines attaques sur des navires croisant dans le Golfe, rendant les eaux territoriales nigérianes particulièrement hostiles et dangereuses pour toute activité commerciale.
M. Hawkins a conclu son intervention en rappelant que seule l'expression d'une véritable volonté politique de changement permettrait d'améliorer "substantiellement et durablement" l'environnement maritime du Nigéria et plus généralement sa sécurité.
M. Dele Ezeoba, responsable de la marine nigériane, n'a fait aucun commentaire à l'issue de ces déclarations, peu habituelles pour un diplomate.
Source : Département veille stratégique Gallice Group
TRIPOLI, Libya, March 26 (UPI)
Libya, still gripped by fierce militia rivalries 18 months after the downfall of Moammar Gadhafi, is reported to be planning to spend some $4.7 billion on upgrading its dilapidated military forces over the next year, including purchases of fighter aircraft and warships.
Libyan officials have disclosed that the procurement program represents at least 10 percent of the national budget approved earlier this month after months of wrangling.
The National, a daily published in the United Arab Emirates, quoted a senior Libyan air force officer, Col. Abdel Nasser Busnina, as saying that the new regime in Tripoli is prepared to allocate the $4.7 billion in energy revenues to acquire advanced weapons systems.
"We have 2,000 kilometers of Mediterranean coastline to defend and six borders with African countries," he said during a recent arms exhibition in Abu Dhabi. "We need to rebuild our armed forces. The equipment we have is old and in need of repair."
Amid the surge of jihadist operations in North Africa, much of it a result of the large amount of arms plundered from Gadhafi's armories during Libya's 2011 civil war, Libya's General National Congress is particularly concerned about its porous desert frontiers with Egypt, Niger, Chad, Sudan, Tunisia and Algeria.
It's not clear whether Tripoli has drawn up a formal program since post-Gadhafi Libya is subject to a U.N. embargo imposed during the country's eight-month civil war in 2011.
But the sanctions were eased two weeks ago to allow the new government to buy non-lethal military equipment to help boost security.
It's understood that could include aircraft, naval vessels and military vehicles provided they remain unarmed.
During Gadhafi's 42-year rule, Libya acquired most of its military hardware from the Soviet Union and much of its current inventory dates from the Cold War era. The Soviet collapse and international sanctions on Libya during the 1980s because of Gadhafi's support for terrorism, choked off military modernization.
The need to upgrade the oil-rich state's military forces is made more acute by the lawlessness and militia violence that persists, particularly over the country's extensive oil and natural gas resources, its economic mainstay.
However, weapons sales to unstable Middle Eastern countries and unsavory regimes have come under increased scrutiny since the wave of pro-democracy uprisings from Tunisia to Yemen began in January 2011.
All arms exports to Libya were halted when the anti-Gadhafi revolution erupted in February 2011.
Indeed, military analysts suspect Middle Eastern and African states may increasingly look to Russia and China for arms, even though these are generally below the standard of Western systems.
"The temptation will be for these governments to look further afield," Oxford Analytica observed in a recent assessment of the global arms market.
"They will want to buy their weapons from states that neither apply caveats to the use of such weapons, nor pull out of deals when ethical questions are raised," it said.
But it concluded this trend will likely not last long, since Middle Eastern and African states produce much of the world's oil, gas and raw materials.
"It is likely that as soon as the furor over regime change in Africa and the Middle East has died down, normal service will be resumed ... The stakes -- in terms of energy resources and even counter-terrorism -- are too high to do otherwise."
Besides, the defense industries of the United States, Europe and Russia depend on foreign sales because of heavy cutbacks in military spending by their governments.
Still, a major shift may be under way: China was listed as the world's fifth largest arms exports this month, elbowing Britain out of that ranking.
For now at least, though, Europe's defense companies are scrambling to re-equip Libya's military.
British Prime Minister David Cameron, who, like traditional rival France, maintained an ambiguous relationship with Gadhafi's rogue regime, recently flew to Tripoli to promote the United Kingdom's weapons systems.
France, whose warplanes like Britain's played a key role in driving Gadhafi from power, is reportedly close to sealing the first significant postwar military contract with Tripoli to train Libyan naval officers.
In February, Italy's Consorzio Iveco-Oto Melura delivered more than 20 Puma armored cars to Libya. Britain's sending a frigate to Tripoli in April to support a "defense and security industry day" in Libya's capital.
DURBAN (Afrique du Sud), 26 mars - RIA Novosti
La Russie et l'Afrique du sud intensifieront leur coopération militaire conformément à une déclaration adoptée mardi par les présidents des deux pays, Vladimir Poutine et Jacob Zuma, à Durban.
Les chefs d'Etat ont souligné la nécessité "d'approfondir la coopération militaire et technique à long terme et les autres types de coopération entre les forces armées des deux pays", est-il indiqué dans la déclaration.
Dans la déclaration bilatérale, les deux pays s'engagent à ne pas participer aux alliances militaires, aux conflits armés visant l'autre pays, et à ne pas rejoindre "les accords ou ententes portant atteinte à l'indépendance, à la souveraineté, à l'intégrité territoriale et aux intérêts de la sécurité nationale de l'autre pays", d'après le document.
Les parties se sont également mises d'accord de coopérer dans la lutte contre le terrorisme international, le séparatisme, le crime organisé et le trafic de drogue.
26.03.2013 EUTM Mali
Le samedi 23 mars 2013, les équipes de formateurs de Koulikoro se sont étoffés. En effet, 12 Suédois, 10 Finlandais et 2 Lituaniens sont arrivés au Mali ce jour-là. Ils ont aussitôt rejoint, par la route, le camp d’entrainement de Koulikoro.
Ils ont entamé dès le lundi 25 mars des activités de cohésion avec les instructeurs français et de mise en place de procédures communes sur des sujets aussi divers que le maniement de l’armement en dotation au Mali, les procédures radio, la conduite de 4*4. Ils auront aussi quelques cours de langue française.
L’objectif demeure pour le moment d’accueillir le bataillon malien à compter du 2 avril 2013 et de démarrer la formation quelques jours plus tard. Les premiers jours étant consacrés à l’installation, l’enregistrement des soldats maliens et l’évaluation de leurs connaissances et savoir-faire.
26 mars 2013 Romandie.com (AFP)
JOHANNESBURG - Le principal parti d'opposition sud-africain, Alliance Démocratique (DA), a exigé une commission d'enquête parlementaire après le décès de 13 militaires en Centrafrique, le plus lourd bilan pour l'armée sud-africaine post-apartheid, qualifié de désastre par la DA.
Des officiers supérieurs ont mis en garde le gouvernement sur la situation précaire régnant en Centrafrique; il n'y avait qu'un médecin pour environ 200 militaires; et les militaires ont été contraints de réclamer des équipements de base aux paras français déployés en Centrafrique, a accusé David Maynier, parlementaire DA, spécialiste des questions de défense.
Il nous faut aller au fond de l'affaire et comprendre pourquoi l'armée sud-africaine (SANDF) était déployée en Centrafrique pour soutenir le président Bozizé, a-t-il ajouté.
L'Afrique du Sud, chantre d'une Afrique réglant ses conflits elle-même sans intervention non-africaine, a essuyé en Centrafrique ses plus lourdes pertes militaires depuis 1994.
L'armée a divulgué les noms des 13 militaires tués, dont les dépouilles ont été rapatriées à 20h00 (18h00 GMT), a indiqué l'armée à l'agence sud-africaine Sapa. Les détails des obsèques doivent être annoncés mercredi, les familles pouvant choisir si elles veulent une cérémonie militaire.
Les treize décédés appartenaient à un bataillon de parachutistes de Bloemfontein (centre).
Un quatorzième homme porté disparu avait été retrouvé vivant, selon un communiqué.
Le brigadier général Xolani Mabanga, porte-parole de l'armée, a indiqué à l'AFP que les 27 blessés, évacués vers l'Afrique du Sud, (étaient) actuellement soignés et que tous (étaient) dans un état stable.
Un peu plus de 200 militaires sud-africains avaient été déployés en janvier pour aider à restaurer la paix en Centrafrique et épauler une vingtaine d'officiers formateurs déjà présents en vertu d'un accord de coopération de 2007, reconduit fin 2012 alors que le président François Bozizé était déjà sous la menace rebelle.
Dimanche, lors de la prise de Bangui par les rebelles du Séléka, la base sud-africaine a été attaquée par plus d'un millier d'hommes et les combats ont duré neuf heures.
Depuis, il n'y a plus eu aucune situation menaçante contre l'armée sud-africaine. Nous ne prenons pas les choses à la légère et prenons toutes les mesures de précaution nécessaires pour nous assurer que les membres des forces armées nationales sont en sécurité sur le terrain, a ajouté l'armée dans son communiqué.
Le quotidien en afrikaans Beeld a affirmé mardi matin qu'il y avait eu encore des combats lundi. Ce journal soutient que le bilan des combats de dimanche a été tronqué, et que six autres Sud-Africains, appartenant aux forces spéciales, ont été tués.
Nous ne pouvons pas commenter des articles de presse basés sur des allégations, a réagi l'armée, dont le commandement est sous le feu des critiques depuis lundi.
27/03/2013 45enord.ca (AFP)
Les Nations unies envisagent de déployer au Mali une mission de maintien de la paix forte de 11 200 hommes au maximum, accompagnée d’une «force parallèle» pour combattre les extrémistes islamistes.
«Etant donné le niveau et la nature de la menace résiduelle, il y aura absolument besoin d’une force parallèle opérant au Mali (et potentiellement dans la sous-région) aux côtés de la mission de l’ONU afin de mener des opérations importantes de combat et de contre-terrorisme», souligne un rapport du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon présenté mardi.
L’exigence d’une «force parallèle», non précisée, semble indiquer que l’ONU souhaite le maintien d’une présence militaire française en appui à sa «mission de stabilisation». La présence de cette force «sera nécessaire pour un certain temps».
Le texte ne fait pas référence explicitement aux troupes françaises et présente ce dispositif comme une des «deux options possibles soumises à l’examen du Conseil de sécurité».
L’autre option consiste à «renforcer la mission politique» de l’ONU au Mali tout en laissant à la Misma, la force panafricaine, le soin d’assurer la sécurité. La Misma serait assistée par «des efforts militaires bilatéraux, en soutien aux forces maliennes». Elle aurait alors un rôle «offensif et de stabilisation centré sur les groupes extrémistes armés».
Dans l’option Casques bleus, la «majeure partie» des troupes qui composent la Misma «seraient transférées dans une mission de stabilisation de l’ONU» qui comprendrait également 1 440 policiers. Elle serait déployée «essentiellement dans le nord, avec pour base logistique possible Gao ou Sevaré».
«Examiner soigneusement les risques»
Les Casques bleus seront juste assez nombreux pour sécuriser «les zones de population considérées comme présentant le plus grand risque», précise le rapport, qui a été soumis aux 15 pays membres du Conseil.
Avant de déployer ces Casques bleus, souligne le texte, il faudra d’abord que «les conditions politiques et de sécurité nécessaires soient en place» et il reviendra au secrétariat général de l’ONU d’en juger.
Sur ces «conditions politiques et de sécurité», Ban Ki-moon se montre très pessimiste dans son rapport.
«Même quand l’intégrité territoriale du Mali aura été pleinement restaurée, de nombreux risques subsisteront», souligne-t-il, citant «les attaques terroristes, la prolifération des armes, le trafic de drogue et d’autres activités criminelles». «Il faudra examiner soigneusement les risques» pour les Casques bleus, note-t-il.
«Le processus politique accuse un retard dangereux», constate aussi le secrétaire général, qui laisse entendre que «les conditions ne sont pas mûres pour la tenue dans le calme d’élections libres et crédibles et paisibles» au Mali.
«En l’absence de réconciliation, il y a peu de place pour un débat politique constructif et les élections pourraient provoquer un regain d’instabilité et même des violences», affirme-t-il.
A l’issue d’une visite d’une semaine au Mali à la mi-mars, Edmond Mulet, sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, avait lui aussi brossé un tableau sombre, estimant «peu probable que les élections puissent se tenir d’ici juillet» comme prévu.
Dans le compte-rendu confidentiel de sa mission, dont l’AFP a eu copie, M. Mulet jugeait que l’influence que continue d’avoir l’ex-putschiste Amadou Sanogo «va rendre plus compliqué de mener des réformes significatives».
Il concluait que l’ONU se prépare à affronter au Mali «des menaces inédites, jamais rencontrées dans un contexte de maintien de la paix».
26/03/2013 par Gaëtan Barralon - 45enord.ca
Si l’Opération Serval se poursuit dans le nord du Mali, les autorités françaises, maliennes et africaines se tournent progressivement vers une transition militaire et démocratique afin d’assurer la reconquête entière du pays et la tenue d’élections au cours de l’été.
«Pour le mois de juillet, on peut estimer qu’il restera à peu près 3 000 hommes de l’armée française au Mali», a ainsi estimé le président du Sénat français, Jean-Pierre Bel. Présent, lundi soir, lors d’une réunion organisée par le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, à propos de l’intervention française au Mali, M. Bel a rappelé que le retrait des forces françaises devrait se faire «de manière échelonnée».
Dans un communiqué publié par le gouvernement français, Jean-Marc Ayrault a précisé que la réunion a permis de faire le point notamment «sur la mission de formation EUTM Mali déployée par l’Union européenne, et sur les perspectives de transformation de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) en Mission internationale des Nations Unies de stabilisation au Mali (MINUSMA)».
NOTRE DOSSIER SUR LE MALI >> |
Cette intervention onusienne devrait prendre forme dès le mois de juillet afin de remplacer progressivement l’intervention française et africaine par une «mission de stabilisation», chapotée par les Nations Unies. Car pour Edmond Mulet, sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, il ne s’agit pas de mettre en place une opération visant à séparer les belligérants d’un conflit. «Les membres du Conseil de sécurité et les Etats membres sont très clairs pour que le Mali étende son autorité sur tout le territoire du Mali. La souveraineté du Mali est l’objectif principal de cet appui international», a-t-il déclaré, lors de son voyage à Bamako, le 17 mars dernier.
La menace islamiste est toujours d’actualité
En attendant de recouvrer l’intégrité du pays, les forces françaises et africaines poursuivent leurs opérations militaires dans le nord du pays. Car la neutralisation des groupes terroristes n’est pas encore aboutie. Si la mort d’Abou Zeïd, l’un des chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a été confirmée, de nouveaux accrochages ont eu lieu, ce week-end dans la ville de Gao. Un militaire malien, quatre islamistes et un civil ont trouvé la mort lors de l’attaque d’un camp de l’armée malienne, revendiquée par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO).
Face à ces menaces répétées, les autorités maliennes tentent d’appréhender l’avenir du pays à l’issue des combats. Parmi ces priorités fixées, la tenue d’un scrutin démocratique se précise pour cet été. «Le gouvernement malien est déterminé à organiser les élections présidentielles et législatives à la période indiquée [juillet] par le président de la République», a ainsi affirmé, ce lundi, le Premier ministre malien, Diango Cissoko.
Il a également précisé qu’«un comité interministériel de suivi de la préparation de ces élections, [qu’il] préside également, vient d’être créé», ainsi qu’un «projet de chronogramme […] élaboré par le Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire».
Pour autant, le chef du gouvernement malien a assuré que «la libération totale des zones occupées et leur sécurisation, dans un délai très court, ainsi que la mobilisation à temps des ressources financières nécessaires à la tenue de ces élections restent des défis majeurs à relever». Une manière de ne pas précipiter la transition militaire, politique et sociale que doit observer le Mali dans les mois et les années à venir.
26 Mars LeMag.ma
Lisbonne : Les frégates marocaines multi-missions Sultan Moulay Ismail et Tariq Ibn Ziyad qui relèvent de l'Ecole Royale Navale effectuent depuis lundi une escale de trois jours à Lisbonne avant de rejoindre le Maroc.
L'escale de ces frégates type Sigma qui font partie des nouveaux bâtiments acquis par la Marine royale marocaine, s'inscrit dans le cadre dune formation au profit dune quarantaine d'élèves officiers, dont une partie est issue de pays africains notamment le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Gabon et la Mauritanie.
L'arrivée à Lisbonne de ces deux frégates, moment fort dune tournée européenne marquée par des escales à Brest et Amsterdam, confirme tout l'intérêt que le Maroc attache à la coopération militaire avec le Portugal, qui relève du partenariat stratégique pour le renforcement duquel œuvrent les deux pays, a affirmé l'ambassadeur du Maroc au Portugal, Mme Karima Benyaich lors dune cérémonie organisée lundi soir à cette occasion à bord de la frégate Sultan Moulay Ismail.
L'escale de ces frégates à Lisbonne rappelle une fois encore cette relation militaire particulière tissée entre le Maroc et le Portugal depuis la signature en 1774 du Traité de Commerce et de Navigation, a souligné la diplomate.
Les frégates Sultan Moulay Ismail et Tarik Ibn Ziyad, portent respectivement les noms d'un grand souverain marocain connu pour avoir consolidé des liens de partenariat historique avec lEurope et dune personnalité historique et grand stratège militaire qui a ouvert la voie à la présence musulmane en Europe, a ajouté Mme Benyaich.
Le groupe d'instruction navale compte une quarantaine d'élèves-officiers de la 2ème année de l'Ecole royale navale dont plusieurs d'entre eux sont originaires de pays africains amis et ce, à la faveur dune coopération Sud-Sud soucieuse de contribuer au renforcement des relations avec les pays africains amis grâce au partage d'expériences, de la formation et du savoir-faire, a encore souligné l'ambassadeur.
La frégate Tarik Ibn Ziyad, équipée de technologies ultra modernes, mesure 105 mètres de longueur pour 13 mètres de largeur. Affichant un déplacement de 2.600 tonnes en charge, ce bâtiment peut accueillir jusquà 110 personnes. La propulsion, assurée par deux moteurs diesel, permet d'atteindre une vitesse de 26 nœuds et de franchir 4.000 nautiques à 18 nœuds.
La frégate baptisée Sultan Moulay Ismail, mesure 97,9 mètres de long et 13 mètres de largeur, pour un déplacement de 2.075 tonnes en charge et peut accueillir jusqu'à 96 personnes.
Ces deux frégates, construites au chantier naval de Damen Schelde Naval Shipbuilding, à Flessingue aux Pays-Bas, ont été livrées à la Marine royale respectivement en 2011 et 2012.
Ont notamment pris part à cette cérémonie, plusieurs ambassadeurs et attachés de défense des pays accrédités à Lisbonne, des personnalités militaires et députés portugais, ainsi que l'attaché militaire du Maroc au Portugal, le Lieutenant-Colonel Habib Akbil.
26 March 2013 by Kim Helfrich - defenceWeb
The Battle for Bangui, which led to rebels overthrowing the Central African Republic (CAR) government, has drawn widespread criticism, with calls ranging from a parliamentary inquiry to a full Presidential explanation why South African soldiers were deployed to the CAR.
Some observers are even calling the fire fight, which saw at least 13 South African soldiers killed, a disaster for foreign policy.
On the other side of the coin the ruling African National Congress (ANC) called the dead “true sons of the continent willing to give up their lives to ensure peace”.
Paul Simon Handy, head of conflict prevention at the Institute for Security Studies, is reported as saying the CAR deployment was a disaster and South African was now “paying a high price for a poorly thought out plan”.
This follows allegations that Defence and Military Veterans Minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula in January recommended withdrawal of SANDF troops in the CAR, and warnings by senior officers that the CAR deployment was “suicidal”.
Opposition Democratic Alliance (DA) party shadow defence and military veterans minister David Maynier has called for a multi-party ad-hoc committee to conduct “a comprehensive inquiry into the SANDF military assistance operation in the CAR”.
“The highly questionable deployment, authorised by President Zuma in January, has been a disaster from the beginning. The official reason, essentially to assist with capacity building of the CAR defence force, was never plausible,” he said, adding there were five major issues to be probed.
These are: whether the President authorised the deployment against the advice of the Minister Mapisa-Nqakula and the Military Command who reportedly recommended the 28 soldiers originally deployed in the CAR should be withdrawn.
Whether the President effectively misled Parliament when he informed members of the Joint Standing Committee on Defence the SANDF was being deployed in the CAR to assist with “capacity building of the CAR defence force” and to assist with the “implementation of the disarmament, demobilisation and re-integration process”.
Why the SANDF was deployed, in terms of a Memorandum of Understanding between South Africa and the CAR, rather than a mandate from the UN or the AU.
Why the defence force was deployed, in the middle of what amounted to a civil war, with so little military support. There were no helicopter gunships to provide air support to SANDF soldiers or transport aircraft to evacuate SANDF soldiers from the CAR. Another issue to be probed is the exact circumstances under which 13 members of the SANDF were killed.
Freedom Front Plus (FF+) party defence spokesman Pieter Groenewald said events in the CAR were another indicator of the increasing ineffectiveness of the SANDF caused primarily by insufficient funding.
“The situation our soldiers found themselves in in the CAR is a direct result of shortfalls in the logistic and air support areas. We believe all South African soldiers should immediately be withdrawn from the area to prevent any further loss of life,” he said, adding it appeared President Zuma had not taken these factors into account when authorising the CAR deployment.
“Military experts have long been warning the SANDF cannot undertake full and proper peacekeeping and peace support missions without the necessary support.
“The events in CAR should serve as a wake-up call that it’s high time the defence budget was given serious attention. Only then will our soldiers be properly trained for the tasks set and have the right equipment for the job,” he said.
Harsher criticism came from the country’s largest military trade union with SANDU (SA National Defence Union) national secretary Pikkie Greeff saying the SANDF will “forever be tainted for dithering in the face of a full-scale crisis”.
He said the CAR situation had “backfired politically” on Zuma.
“He is now obliged to inform Parliament and the nation on the status of the situation. This is not a political secret to keep under the veil of national security. South Africans have the right to know the extent of our troops’ exposure and what steps are being taken to fix what appears to be more and more the result of questionable judgement,” Greeff said.
SANDF Chief General Solly Shoke dismissed SANDU’s comments as those representing “only a small minority of the SANDF” during his official briefing on the CAR situation on Monday.
Institute for Security Studies (ISS) specialist Paul-Simon Handy said South Africa had made a series of mistakes in the CAR.
“Sending troops without sufficient and serious logistical support might have been, in hindsight, a mistake. South Africa also got involved in a region out of Southern African Development Community without the blessing of the regional economic community (Economic Community of Central African States), which it failed to involve in a peace process to resolve the crisis. South Africa should have at least looked for the blessing of the Peace and Security Council of the African Union,” he said.
March 26, 2013: Strategy Page
Al Qaeda is making public appeals via the Internet for supporters to come to Mali and help. That’s pretty desperate and not the first time al Qaeda has put out such a call. Six years ago a similar debacle in Iraq caused a similar panic. Then, as now, al Qaeda can survive in some form. In Iraq al Qaeda continued as a subsidiary of the Iraqi Sunni Arab groups that are trying to terrorize their way back into power. In Mali there are still a lot of northerners (mainly Tuareg tribesmen) willing to risk all (they don’t much to begin with) for the sake of a radical cause. All al Qaeda needs is some foreign volunteers for the really nasty jobs (like suicide bomber) and continued dissatisfaction by some locals. Al Qaeda also needs help in moving the weapons, ammo and other equipment (hidden in the northern mountains) that the French and Chadian troops have not found yet. Those mountains near the Algerian border have been AQIM (al Qaeda's North African wing that contains mainly Arab and non-African Islamic radicals) central for over a decade. AQIM developed relationships with the local Tuareg (jobs and cash gifts in return for cooperation and silence) that can still be exploited. The French are aware of this and are trying to get the UN to establish a competent (meaning some Western special operations troops) peacekeeper force to keep an eye on QAIM efforts to rebuild in the northern Adrar des Ifoghas Mountains.
Two thousand (out of 4,000) French and 2,000 (out of 2,400) Chadian troops have done most of the fighting in the north since January. In that time five French and 30 Chadian troops have been killed, along with several hundred Islamic terrorists. An exact count of the enemy dead is impossible because air strikes killed many of them and no survivors were captured who could provide information on how many people were around when the bombs hit.
An even more difficult problem remains in southern Mali; corruption and army leaders who refuse to obey the elected politicians. In both cases corruption and mismanagement are the main cause of the widespread anger. The immediate cause of the army rebellion a year ago was corrupt politicians (and senior military officers) who looted the defense budget and left the troops fighting Tuareg rebels and Islamic terrorists in the north without weapons, ammo and needed equipment. The troops are still steamed over that and the southern politicians have not cleaned up their act.
France has another problem with the Mali government. As the French moved north they used the many followers (armed and unarmed) as the MNLA (Tuaregs rebels, who comprise most of the northern population) to maintain order in the cities. There simply were not enough soldiers available and the MNLA men were there and had already been negotiating with the Mali government to make peace once the Islamic terrorists were gone. The Mali Army is still not strong enough to drive the MNLA out of the north. This is despite the fact that the north contains only about 12 percent of Mali's 15 million people and is largely barren desert. The MNLA is popular because they are locals, relatively honest and sufficiently well-armed to keep the thieving southern politicians and soldiers away. The Islamic terror groups made themselves unpopular (and made the MNLA look much better by comparison) in the north by forcing everyone to obey strict (no tobacco, alcohol, music, video, shaved men and unveiled women) Islamic lifestyle rules. This ran into a lot of resistance, especially once the Islamic terrorists made it clear that their ultimate goal was turning all of Mali into an Islamic religious dictatorship. MNLA means (in French) “Liberation Army of Azawad” and the Mali government is enraged that some of the MNLA men controlling roads and cities are approving documents (like passes) with rubber stamps that say “State of Azawad”. That is the Tuareg term for their homeland in northern Mali.
March 23, 2013: Several dozen MOJWA (an AQIM splinter group) gunmen entered Gao and a gun battle ensued. Nine were killed (four terrorists, one soldier and four civilians) during 24 hours of skirmishing before the surviving terrorists fled back to the countryside.
AQIM announced a new leader (Djamel Okacha) who would replace Abou Zeid (killed last month in the northern mountains.) At first AQIM insisted Abou Zeid was still alive, but he wasn’t. Also lost last month was another senior AQIM man; Mokhtar Belmokhtar. No replacement for him has been announced. AQIM also reported that it killed (on March 10th) and beheaded one of the French hostages (Philippe Verdon) that it was holding in northern Mali. Verdon was taken 18 months ago and France refused to pay ransom. AQIM and its allies still hold 14 foreign hostages in Africa. Up to half a dozen are still believed to be somewhere in northern Mali.
March 21, 2013: The U.S. declared Ansar Dine (an al Qaeda-linked Islamist group composed of Tuaregs) an international terrorist organization. This makes it difficult for Ansari Dine to raise funds overseas or for its known members to travel abroad.
In Timbuktu French and Mali troops repulsed a night attack by some 30 Islamic terrorists, killing ten of them. Two Mali soldiers were wounded.
March 20, 2013: In Timbuktu a suicide car bomber attacked a checkpoint near the airport, killing a soldier and wounding two others. This was the first Islamic terrorist suicide attack since French troops moved north on January 11th.
25/03/13 - 7sur7.be (belga)
L'avion de transport C-130 "Hercules" que la Belgique affecte à la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco) a franchi le cap des 2.000 vols, a annoncé lundi le ministère de la Défense.
Cet appareil fournit depuis juillet 2009 un appui aérien à l'ensemble de la Monusco, l'une des plus importantes opérations onusiennes de maintien de la paix. Il opère depuis Kisangani, le chef-lieu de la province Orientale (nord-est), mais se rend également régulièrement dans les pays voisins de la RDC, en fonction des besoins exprimés par l'ONU.
Entre le 16 juillet 2009 et le 26 février 2013, le détachement qui le met en oeuvre a effectué un total de 1.998 vols (pour un total de 2.616 heures de vol). L'avion a été utilisé 1.838 fois au profit de l'ONU et 160 fois au profit de la Défense belge. Au total, 15.893 passagers et 5.147 tonnes de fret ont été transportés, a indiqué le ministre de la Défense, Pieter De Crem, sur son site personnel.
La mission de la Monusco consiste notamment à assurer la protection des civils, du personnel humanitaire et du personnel chargé de défendre les droits de l'homme, se trouvant sous la menace imminente de violences physiques. Elle sert aussi à appuyer le gouvernement de la RDC dans ses efforts de stabilisation et de consolidation de la paix.
Ce C-130 est l'un des rares appareils polyvalents - capable de transporter à la fois des passagers et du fret - dont dispose la Mission de l'ONU pour desservir ses cantonnements dispersés sur l'ensemble du territoire congolais et assurer l'acheminement de passagers.
March 25, 2013 Spacewar.com (UPI)
Bamako, Mali - Two months after French forces intervened in Mali, al-Qaida and its allies are under heavy pressure in the country's northern mountains.
One of al-Qaida's top commanders has been killed, another's reported dead and the group is calling for foreign jihadists to come to its aid rather than join Islamists fighting in Syria's civil war.
Al-Qaida in the Islamic Maghreb, the Arab name for North Africa, has been pushed into the Adrar des Ifoghas of northern Mali since the French, later joined by Chadian troops, launched their offensive Jan. 11 to crush the jihadist stronghold in the region.
The Islamist forces have reportedly suffered hundreds of casualties and been forced to engage in a guerilla war of hit-and-run attacks against the 1,200 French and 800 Chadian troops conducting the counterinsurgency Operation Serval (Wildcat) in the forbidding mountain terrain.
AQIM's field commander, Abdelhamid Abou Zeid of Algeria, was reported killed by Chadians Feb. 28 in the Afoghas, a barren region near Mali's border with Algeria, and the French confirmed this Saturday through DNA tests.
Another commander, Mokhtar Belmokhtar, an Algerian veteran of the 1970-89 war in Afghanistan against the invading Russians and Algeria's ferocious civil war in the 1990s, has also been reported killed in combat. But there has been no confirmation from any source that Belmokhtar, a longtime rival of Abou Zeid, is indeed dead.
Jihadist websites said March 3 Belmokhtar was alive but nothing's been heard from him. Algerian and other sources say Belmokhtar was probably killed with Abou Zeid in February.
Algeria's Ennahar TV reported Sunday that AQIM's overall leader, Abdelmalek Droukdel, aka Abu Musab Abdel Wadoud, who is based in the mountains of northern Algeria, had named a new commander to replace Abou Zeid.
He was selected Djamel Okacha, another Algerian veteran, who is reportedly close to Droukdel as both belonged to the Group of Algiers which comprises militants born in the region around the country's capital on the Mediterranean, as al-Qaida's leader in the area.
"Okacha is Droukdel's right-hand man," said an Algerian security source. He observed that Okacha's priority is undoubtedly to reorganize AQIM forces in Mali after losing two experienced combat leaders.
The probable loss of Belmokhtar may well be the more serious, since he was an important link to al-Qaida's roots in that conflict. He was the mastermind of the Jan. 16 attack on the In Amenas natural gas complex in Algeria's southeastern desert near the border with Libya, where he had been based.
His fighters held the installation for four days with scores of foreign hostages until the Algerian army stormed the site, killing most of the 40 attackers. More than 40 foreign captives were slain.
The attack was widely seen at the time as retaliation for the French intervention in Mali but security analysts say that the motivation for the attack, the first against Algeria's all-important energy industry despite the ferocity of the country's civil war, remains poorly understood.
Some suggest Belmokhtar may have been challenging the authority of Droukdel, with whom he had long been quarreling.
Droukdel remains holed up in his redoubt in northern Algeria and may be having difficulties communicating with AQIM forces in northern Mali.
Whatever his relationships with Abou Zeid and Belmokhtar, their loss represents a major setback for the jihadists. The extent of that setback could go some way to explaining AQIM's March 17 appeal to other jihadists to come to its aid.
The Jamestown Foundation, a Washington think tank that monitors global terrorism, said the statement was apparently aimed at North African Islamists.
"The message clearly targeted those North African youths -- mainly Tunisians -- who are flocking to fight in Syria, as they did a few years ago in Iraq," analyst Camille Tawil wrote in the foundation's publication Terrorism Monitor.
The appeal suggests "AQIM may be suffering from battlefield losses and a declining number of recruits, a situation exacerbated by the appeal of Syria to potential jihadists ...
"There are already reports the Tunisian border with Algeria is seeing an increased level of activity by Islamic militants smuggling weapons and men, an indication AQIM is preparing to renew operations in northern Algeria," Tawil observed.
26/03/2013 gouvernement.fr
Le Premier ministre a reçu, le lundi 25 mars à l'hôtel de Matignon, les parlementaires pour les informer sur l’intervention des troupes françaises au Mali. Il a confirmé que la prolongation de cette intervention au-delà du 11 mai 2013 serait soumise au préalable à l’autorisation du Parlement, prévue par l’article 35 de la Constitution.
Le communiqué du Premier ministre
Le Premier ministre a réuni, lundi 25 mars 2013, les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, ainsi que l’ensemble des présidents des groupes parlementaires et des commissions des affaires étrangères et de la défense des deux chambres, pour les informer sur l’intervention des troupes françaises au Mali.
Participaient également à cette réunion M. L. Fabius, ministre des affaires étrangères, M. A. Vidalies, ministre des relations avec le Parlement, ainsi que l’Amiral Guillaud, chef d’état-major des armées, et M. F. Delon, Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale, M. M. Valls, ministre de l’intérieur, et M. J-Y. Le Drian, ministre de la défense, étant représentés par leurs directeurs de cabinet.
Cette réunion a permis d’examiner le bilan et les perspectives des opérations menées par les troupes françaises dans le cadre de l’opération SERVAL, engagée le 11 janvier 2013 en appui des forces maliennes et africaines. Elle a également permis de faire le point sur la montée en puissance de ces dernières, sur la mission de formation EUTM Mali déployée par l’Union européenne, et sur les perspectives de transformation de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) en Mission internationale des Nations Unies de stabilisation au Mali (MINUSMA). Ont été évoquées, enfin, la transition politique et la reprise du processus de développement engagées au Mali.
Le Premier ministre a salué l’esprit de responsabilité de l’ensemble des groupes parlementaires dans le soutien apporté à nos troupes en intervention. Il a confirmé que la prolongation de cette intervention au-delà du 11 mai 2013 serait soumise au préalable à l’autorisation du Parlement, prévue par l’article 35 de la Constitution.
25 mars 2013 22h33 Romandie.com (AFP)
WASHINGTON - Les Etats-Unis ont félicité lundi la France pour le coup important (porté contre) Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), après la mort de l'un de ses principaux chefs, Abou Zeïd, lors de combats menés par l'armée française dans le nord du Mali.
Washington a voulu féliciter (ses) partenaires français pour avoir supprimé ce terroriste du champ de bataille, a déclaré un porte-parole du département d'Etat américain, Patrick Ventrell, lors du point de presse quotidien.
Sa mort marque une importante étape dans le combat contre le terrorisme dans le nord du Mali et au Sahel, a-t-il ajouté.
Le président français François Hollande avait confirmé samedi de manière certaine la mort d'Abdelhamid Abou Zeïd survenue lors des combats menés par l'armée française dans l'Adrar des Ifoghas au nord du Mali, à la fin du mois de février.
Abdelhamid Abou Zeïd, 46 ans, était considéré comme l'un des chefs les plus radicaux d'Aqmi.
Le secrétaire d'Etat John Kerry a par ailleurs annoncé le versement de 51 millions de dollars d'aide supplémentaire aux pays du Sahel, dont le Mali fait partie, portant le total de l'aide à cette région à 520 millions de dollars --sur le budget 2012.
Le Sahel est une des régions les plus pauvres du monde, qui traverse une crise complexe avec la sécheresse, des inondations, des famines, de mauvaises récoltes, et des moyens de subsistance perturbés, le tout exacerbé par le conflit au Mali, a expliqué M. Kerry dans un communiqué.
Notre aide vise à répondre à l'insécurité alimentaire dans la région du Sahel et aux besoins des réfugiés (...) et des personnes déplacées dans la région, a-t-il ajouté.
En 2012, environ 18,7 millions de personnes ont souffert de la famine, dont 1 million d'enfants en état de malnutrition sévère, selon M. Kerry.
Depuis le début de l'insurrection islamiste au Mali en 2012, environ 450.000 Maliens ont été déplacés, soit à l'intérieur du pays, soit hors des frontières en tant que réfugiés.
26 March 2013 at 03:37 GMT BBC Africa
French troops guarding the Central African Republic capital Bangui's international airport have accidentally killed two Indian citizens, the French defence ministry said.
Six others were injured in the incident on Monday, a statement said.
India PM Manmohan Singh has said efforts will be made to ensure the safety of 100 Indian nationals in CAR.
Rebels in the CAR have taken Bangui after President Francois Bozize fled.
President Francois Hollande, who has sent hundreds of troops to Bangui, said the rebel fighters must respect the people.
France doubled its military detachment at the airport to around 600 troops on Saturday in order to protect French citizens as rebels approached Bangui.
A French defence ministry statement said its soldiers shot at three vehicles approaching the airport after firing warning shots and themselves coming under fire, a statement said.
Two Indian nationals and a number of Cameroonians were wounded in the attack.
On Monday, Mr Singh received a letter from President Hollande expressing regret for the incident, reports say.
"While conveying his condolences, President Hollande assured prime minister of his firm determination to investigate the tragic event and assured that the injured were under the care of French medical teams," a statement issued by India's external affairs ministry said.
CAR, which has a population of about 4.5 million, has been hit by a series of rebellions since independence from France in 1960.
La Misma au Mali sera-t-elle transformée en force onusienne ?
26 mars 2013 Par RFI
Les chefs d'état-major de la Misma, force africaine déployée au Mali, sont réunis depuis le 25 mars à Yamoussoukro, capitale politique ivoirienne, pour se pencher sur la crise malienne. L'objectif est de transformer la Misma en mission de paix de l'ONU capable de recourir à la force. Outre les chefs militaires ouest-africains, le commandant de l'opération Serval, et le conseiller militaire du secrétaire général des Nations unies, participent à cette rencontre qui s'achève aujourd'hui.
Ils en parlent depuis plusieurs semaines. Les chefs militaires impliqués dans la guerre au Mali doivent désormais s'accorder sur des recommandations pour garantir le passage de la Misma en une opération onusienne, en définissant par exemple la participation des pays contributeurs de troupes.
Une transformation indispensable aux yeux du général Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major ivoirien et président en exercice du Comité des chefs d'état-major de la Cédéao : « le soutien fait par l’ONU et celui fait par l’Afrique, ce n’est pas pareil. On aura une force beaucoup plus robuste, cela est clair. On aura plus de moyens, et nos hommes pourront exécuter cette mission dans les meilleures conditions ».
L'un des enjeux de la prochaine résolution de l'ONU, c'est aussi le mandat sous lequel les forces devront opérer. Le chapitre 7 paraît indispensable au général Soumaïla Bakayoko: « Le chapitre 7 s’impose. Ce n’est pas une mission de maintien de la paix classique. Non, mais qu’on nous permette cette fois-ci d’utiliser la force réellement quand c’est nécessaire ».
Selon certaines sources, c'est en juillet que les troupes africaines seront complètement opérationnelles au Mali.
photo Afrika Force
25 mars 2013 20h59 Romandie.com (AFP)
PARIS - Deux Indiens ont été tués lundi par erreur par des soldats français chargés de la protection de l'aéroport de Bangui, a annoncé lundi soir le ministère français de la Défense, qui a déploré un drame survenu dans une situation particulièrement confuse.
Un autre Indien et un Tchadien ont également été blessés, a-t-on ajouté.
Les forces françaises sont intervenues dans une situation particulièrement confuse contre trois véhicules qui menaçaient de pénétrer dans l'aéroport alors même qu'elles venaient d'être l'objet de tirs d'origine inconnue, écrit le ministère.
Ces véhicules transportaient notamment des ressortissants tchadiens et indiens. En dépit des tirs de semonce lancés par les militaires gardant le site, les véhicules ont poursuivi à vive allure. Deux ressortissants indiens sont morts. Les blessés indien et tchadien ont été immédiatement pris en charge par les forces françaises et conduits vers une unité de soin, poursuit-il.
Dans ces circonstances tragiques, la France, partenaire et amie de l'Inde, partage la douleur des familles et leur adresse ainsi qu'aux autorités indiennes ses sincères condoléances. Le président de la République a adressé un message de solidarité au Premier ministre indien. Le ministre de la Défense, M. Jean-Yves Le Drian, doit s'entretenir dans les prochaines heures avec son homologue indien, ajoute le ministère de la Défense.
Regrettant profondément ce drame, le ministre de la Défense a demandé le déclenchement d'une enquête visant à en déterminer les circonstances exactes. Toute la lumière sera faite en liaison et en transparence avec les autorités indiennes et tchadiennes, écrit le ministère de la Défense.
Environ 300 soldats français ont été envoyés ce week-end en renfort à Bangui pour assurer la protection des ressortissants français et étrangers présents en Centrafrique, portant à environ 550 hommes la présence française en République Centrafricaine.
Les rebelles de la coalition Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui, demandant aux Forces armées centrafricaines (Faca) de ne pas combattre et au président François Bozizé de quitter le pouvoir.
Prise de consigne entre un soldat français de la force Serval et un militaire nigérien de la MISMA.
25/03/2013 22:11 Sources : EMA Opérations
Depuis le 22 mars au soir, le bataillon nigérien aux ordres du lieutenant-colonel GABRIEL a rejoint Ménaka dans le cadre du déploiement de la MISMA au Mali. Deux compagnies pour un volume de 280 hommes se sont vu transférer la responsabilité de la sécurité par les militaires français de la brigade Serval présents sur zone depuis le 9 février.
La mission des éléments français à Ménaka était de maintenir dans la durée un dispositif de sécurité en coordination avec les forces maliennes. De nombreuses patrouilles diurnes et nocturnes ont eu lieu dans la zone pour marquer la présence des forces armées, faire du renseignement sur la menace des groupes armés et neutraliser les terroristes localisés.
Avec l’arrivée du bataillon nigérien, une période de quelques jours de consignes a débuté. Des patrouilles mixtes (français, maliens et nigériens) ont permis de reconnaître les points stratégiques de la zone dans le centre de la ville et ses environs. L’installation logistique du bataillon nigérien est en cours et devrait s’étendre sur deux sites.
Le 24 mars, le colonel Mistral, adjoint du général Barrera commandant la brigade Serval, s’est rendu à Ménaka dans le cadre de la relève entre les éléments français et la MISMA. Une rencontre avec le lieutenant-colonel Gabriel, le préfet et le sous-préfet a eu lieu ainsi qu’une patrouille mixte sur les points clés identifiés par les forces françaises et maliennes quelques semaines plus tôt.
Ménaka, située à 300 km de Gao et à 1500 km de Bamako, représente un nœud routier important entre Gao, Kidal, l’Algérie et le Niger, et donc un point de passage stratégique. De nombreux signes traduisent le retour « à la vie normale » : la réouverture du marché local, bien achalandé; la réouverture des écoles avec le retour des élèves plus nombreux chaque jour; la reprise d’activité de la mairie et le rétablissement des administrations locales. Même si l’électricité n’est pas revenue à 100% et que le réseau GSM ne fonctionne pas encore, la population reste résolument optimiste.
L’arrivée de la MISMA à Ménaka a été facilitée par l’action menée par la brigade Serval depuis le 11 janvier, en étroite coordination avec les FAMA et la MISMA. Cette première relève des troupes françaises est un symbole fort de la reconquête du territoire malien et, qui traduira, à terme une reprise de la vie économique dans cette ville du nord-est du pays.
Prise de consigne entre un soldat français de la force Serval et un militaire nigérien de la MISMA.
25/03/2013 21:28 Sources : EMA - Opérations
Point de situation depuis le jeudi 21 mars 18h00 jusqu'au 25 mars 18h00
Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec 105 sorties, notamment dans la région du massif des Adrar et dans le centre du pays de Gao à Tombouctou. Une dizaine de sorties a été dédiée à l’appui des troupes au sol, un peu plus d’une trentaine au transport de nos forces et de nos matériels, les autres sorties étant consacrées au soutien des opérations.
Au sol, les opérations se poursuivent.
Au centre, les unités de la force Serval, depuis Gao, Tombouctou et Ménaka poursuivent leurs opérations. A Menaka, le bataillon nigérien de la MISMA est désormais responsable de la sécurité, ce qui marque une belle avancée dans le transfert de responsabilité des zones aux forces africaines.
A Tombouctou, dans la nuit du 20 au 21 mars, un véhicule piégé a explosé contre un check point de l’armée malienne à l’entrée sud de l’aéroport. Plusieurs échanges de tirs ont eu lieu avec des groupes terroristes tentant de s’infiltrer dans la zone de l’aéroport.
Les éléments de l’EAE sont intervenus afin d’appuyer les forces armées maliennes et de neutraliser les infiltrations des groupes terroristes. Parallèlement, une patrouille de Mirage 2000D a appuyé l’action des troupes au sol. Bien que les échanges se soient poursuivis une bonne partie de la nuit, cette action combinée des forces a permis de neutraliser plus d’une dizaine de terroristes. Un soldat malien a été tué et plusieurs autres blessés.
Le 22 mars, afin de sécuriser la zone, l’EAE a réalisé plusieurs reconnaissances sur les rives du fleuve Niger.
A Gao, la situation sécuritaire reste sensible. Les éléments français du GTIA 2, du GAM et les soldats maliens poursuivent donc leur patrouilles de sécurité, notamment dans la région de Djebock.
Le 23 mars, au nord de Gao, le GTIA 2, a appuyé les forces armées maliennes qui ont mené une opération de fouille sur l’île de BERA. Une dizaine de suspects a été arrêtée par les forces armées maliennes. Bien que cette opération n’ait donné lieu a aucun contact avec les éléments terroristes, elle aura permis de marquer la présence et la détermination des forces dans cette zone.
Dans la nuit du 23 au 24 mars, une dizaine de terroristes a lancé une attaque sur un poste de police dans le centre ville de Gao. Une section sur VBCI du GTIA2, qui était en patrouille, a été engagée afin d’appuyer les forces armées maliennes. La brigade Serval a déclenché sa QRF (2 sections sur VBCI) à partir de la plateforme aéroportuaire de la ville.
Au matin du 24 mars, les FAM ont de nouveau été prise à partie dans la zone de l’hôpital. La QRF de la brigade a été de nouveau déclenchée. En fin de journée, la situation était redevenue calme dans la ville. Cette action a permis de neutraliser une demie douzaine de terroristes. Un soldat des FAM a été tué et 4 autres blessés.
Enfin, non loin de la frontière burkinabaise, l’opération GOMOU 2 menée par les FAM, dont l’état major basé à Gossi est soutenu par le détachement de liaison français, s’est déroulée sans incident. Au bilan, les FAM ont découvert un dépôt logistique, 7 fûts, dont 3 remplis de carburant, 3 motos, une foreuse et d’importantes quantités de vivres.
Au Nord, dans le massif de l’Adrar, les GTIA 3 et GTIA TAP ont terminé leurs opérations offensives sans rencontrer d’opposition, mais avec un bilan de saisi de matériels de logistique ennemi conséquent. Le GTIA TAP a regagné Tessalit. Le GTIA 3, appuyé par les GCP (groupe de commandos parachutistes), a rejoint l’Est du massif des ADRAR, pour continuer la fouille de positions identifiées comme ayant été occupées par les terroristes.
Cette action a permis de découvrir des obus de 122 et de 120mm, 4 caisses de fusées PG9, des mortiers de 60mm et quelques mines.
25 March 2013 by Guy Martin - defenceWeb
Megaray, the Johannesburg company which designs and markets long range searchlights systems, is changing the way lighting systems are used in the international private and government defence and security sectors and is selling hundreds of units to global customers.
According to Grant Cornish, International Sales Manager at Megaray, the security and defence sectors are the main focus markets for Megaray. However, Megaray has also been known for its various ventures in the private sector.
Over the past few months Megaray has sold several hundred units to various defence units around the world. “We sell a lot of units to the navy which aids them in search and rescue,” and combatting ship piracy. Cornish also said that, “Megaray has proven itself on the border security front and many other applications.”
Some of Megaray’s customers include Vietnam, the US military, Royal Navy, Taiwanese Navy and South African Army. “While we’re very busy we’re hardly scratching the surface,” he told defence Web.
Megaray was present at the International Defence Exhibition and Conference (IDEX) 2013 in Abu Dhabi last month. The company said that it had received a large number of orders at the show. Megaray has been at several editions of IDEX over the past few years, with great success.
“We are actually very busy. The orders are coming in from all around the world,” said Leonard Friedland, the Managing Director of Megaray. Customers “are starting to understand what light can do. As a non-lethal technology, it’s one of the most useful,” Friedland said, pointing out that if you take away someone’s ability to see, that person becomes useless and is no longer a threat. “A blind soldier is no soldier.” Cornish added that, “We are not there to promote violence – we are there to stop it.”
Megaray specialises in the manufacture of high powered military grade searchlights aimed at defence forces, police services, game rangers, energy companies, bridge inspectors etc. The company has developed three main products, including the 5 km range MR4300 searchlight, the smaller 3 km range MR2175 and compact handheld or tripod mounted 3 km range MR175 M2. Infrared lenses are also incorporated with the units for covert or semi-covert use.
The MR2175 can be mounted on weapons, including .50 calibre guns and mini-guns, while the MR4300 can be remote controlled in conjunction with CCTV surveillance up to 5 km from operator. Megaray’s products are certified for military use with an MSN number and have been tested by Gerotek and SABS in South Africa.
One of the biggest features of Megaray’s products is its strobe system. It has been medically proven that a light strobing at around 8 Hz disorients and disables, as the aroused human brain operates at 8 Hz, causing an oscillating effect and disorientation. Cornish said the company’s products are “soft weapons” and can be used for crowd control, counter-piracy and counter-sniper applications, or search and rescue, for example.
Friedland said that Megaray was founded in 1986. His company initially manufactured night vision equipment but in the 1980s began producing searchlights for Armscor for South African police and military use. The searchlight design was sold to Avitronics but was later bought back by Megaray. The company will shortly release its Megaray 3000 series, designed for vehicle mounts but featuring a clip on handle and all other characteristics of the various models produced by Megaray that include ship and gun mountings, and will include remote control feature as with the MR4300 range, and also covert and semi-covert lenses allowing the unit to be used as a mobile, handheld, weapon-mounted unit.
23 mars 2013 Par STÉPHANE FRACHET - L'Usine Nouvelle n° 3323
Une proue effilée et trois moteurs de 300 chevaux permettent au nouveau bateau du français Sillinger, le 1 200 RIB UM, d’atteindre 40 nœuds dans une mer creusée par des vagues de trois mètres. Pour les marins, la performance n’est pas anodine. Seuls des catamarans de course ou des vedettes lancées à pleine vitesse sont capables du même exploit. Dessinée par l’architecte naval nantais François Lucas, la carène en polyester du RIB UM (pour bateau semi-rigide à usage militaire) transperce les vagues et "ne décolle pas à leur sommet", assure Ivan de Quatrebarbes, le PDG de l’entreprise. Destiné aux forces navales pour la surveillance des zones côtières, ce canot pneumatique de quelque 5,5 tonnes a été présenté lors du dernier salon Euronaval au Bourget, en octobre. L’activité militaire représente 70% des ventes de Sillinger (4 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012).
Grâce à sa rapidité de mise en œuvre, le dernier-né de cette PME, installée à Mer (Loir-et-Cher), a déjà séduit deux marines africaines. L’objectif étant de réagir rapidement contre la piraterie maritime. La Libye vient ainsi d’acheter 50 canots de la marque au requin. Soit un contrat d’une dizaine de millions d’euros et du travail en perspective pour l’usine ligérienne, qui emploie aujourd’hui 34 salariés. Créée par Tibor Sillinger en 1962, la PME a traversé la tempête au tournant des années 2000, avant d’être reprise à la barre du tribunal de commerce de Blois par le groupe Marck. Ce fournisseur d’uniformes et d’accessoires qui, outre les armées, équipe Air France et certaines administrations, affiche un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros. Et emploie près de 500 salariés sur sept sites en France.
photo EMA
25 March 2013 at 13:25 GMT By Thomas Fessy BBC News, northern Mali
They call it "planet Mars." French soldiers have been marching in the Tegharghar mountains of northern Mali for weeks.
The valley of Therz has been bombarded by French Mirage planes over the last month; the hunt is now conducted on foot.
But the sound of jets is constantly echoing over our head and through the valley.
Nearly 2,000 French soldiers are deployed all over the rocky desert, with as many troops from Chad in support.
They are searching for jihadist fighters and their hide-outs in the mountains - part of the Adrar des Ifoghas near the Algerian border.
The terrain is treacherous and unforgiving. The foreign legionnaires who we were embedded with looked exhausted; their noses and lips were sunburnt, they were caked in dust and hadn't showered in days.
Each soldier carries more than 50kg (8 stone) and under their boots, the rocks are as jagged and as sharp as glass.
It is relentless; it is unremitting. There is no respite here, and at 60C, the dark stones become as hot as burning coals.
Cave caches
The French have been advancing through the western entrance of the mountain range while the Chadians entered the eastern point.
Both the French and the Chadians engaged in the fiercest fighting last month, inflicting heavy casualties on the insurgents, including one of the most violent al-Qaeda field commanders, Abou Zeid.
photo EMA
The Chadians then formed a buffer force leaving time for the French to search valley after valley, hill after hill.
"We first used heavy artillery, jets and helicopters to downsize the enemy from a reasonable distance," Col Benoit Desmeulles, Commanding Officer at the Foreign Legion, said.
"We then started to clear all the caves in the valleys, which was down to man-to-man fighting.
"We clear caves with grenades before entering them."
Caches are being found every day, full of weapons, ammunition and food supplies.
After climbing yet another rocky crest, the unit we were following found explosive belts ready for use, mortars and 100kg of nitrate for the manufacture of improvised explosive devices (IEDs).
De-mining engineers immediately destroyed it all in a controlled explosion.
Melting away
In the valley of Ametetai, where the French believe al-Qaeda in the Islamic Maghreb had built its Malian "sanctuary", soldiers uncovered construction trucks that jihadi fighters used to dig trenches and underground caches.
They also found passports and medical supplies.
"We broke al-Qaeda's neck," said Gen Bernard Barrera who commands the French intervention from the nearby town of Tessalit.
"Most of their positions were located around the rare wells so they could be self-sufficient," he said.
The militants had cultivated their own vegetable gardens, stocked bags of rice and drums of oil.
Gen Barrera explained that soldiers had now searched nearly all corners of this area.
But how can one secure such a vast region, such a hostile desert where al-Qaeda and their allies have been operating for years?
The French want to cordon off this mountain range leaving no escape.
But the jihadis are determined; they know this rugged terrain better than anyone and although there is little doubt they have been severely hit, it is also no wonder that some of them are still there, hiding or trying to flee.
"We even found razors with freshly cut hair," Gen Barrera said.
"This shows that they want to shave their beards and melt into the population."
Fresh risks
There is very little human presence over hundreds of square kilometres. Camels and tiny nomad settlements can be seen from the attack helicopter we boarded.
"One night we had a visual for two motorcycles but it was extremely difficult to tell whether the two men riding them were jihadis or civilians," Tiger helicopter pilot Lt Cedric explained.
"We didn't engage them."
French helicopters fly low to surprise the gunmen they have spotted and avoid ground-to-air missiles.
However, the risk is huge: at 10 metres above the ground, they are vulnerable to lighter firearms. A pilot was killed on the first day of this military campaign when he came under fire from AK47s.
This is a war that must be fought rock after rock and France insists African forces must now take over.
To the French on the frontline, it feels like a lonely fight.
France also worries about the plight of seven of its nationals who are believed to be held hostage somewhere here; the search for them continues.
"The hostages are our main concern," Gen Barrera confessed.
But this is the concern of French special forces and we won't be told anything else.
French commanders are convinced that they have cut off the militants' routes of supply and trafficking.
But "this is their backyard", Cpl Philippe, a paratrooper from the Foreign Legion told me.
"We're only here to liberate Mali.
"There are a million ways to get in and there are million ways to get back," he warned.
25/03/2013 Sonia Lyes - tsa-algerie.com
Le général Carter Ham, commandant des forces américaines en Afrique (Africom), a effectué, dimanche 24 mars, une visite au siège du Comité d'état-major opérationnel conjoint (CEMOC) situé dans la 6e région militaire (Tamanrasset), indique ce lundi le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
Carter Ham, dont c’est la cinquième visite en Algérie depuis sa nomination à la tête de l’Africom, était accompagné d’une délégation diplomatique américaine conduite par l’ambassadeur des États-Unis en Algérie, Henry S. Ensher, selon la même source. « Une réunion de travail a été tenue au siège du CEMOC, en présence de représentants des pays membres et de la délégation américaine qui a suivi une présentation sur l'organisation et les missions de cette structure créée en 2009 et regroupant l'Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie dans le cadre du renforcement des relations de coopération et sécuritaires entre ces pays », précise le texte, diffusé via l’agence officielle APS. Aucune précision n’a été fournie ni sur l’objet de la visite ni sur la teneur de la réunion.
Cette visite intervient alors que les opérations militaires se poursuivent au Nord-Mali. En janvier dernier, Carter Ham avait estimé lors d’une conférence à Niamey au Niger « qu’il n’y aura pas de solution satisfaisante au Mali sans l’Algérie ». Le responsable militaire américain avait jugé « encourageant », dans ce cadre, le fait que l'Algérie, le Niger et la Mauritanie soient « en train de renforcer leur sécurité le long de la frontière [du Mali] pour empêcher les terroristes d'entrer sur leur territoire ».
Cette visite intervient également deux mois après l’attaque de Tiguentourine et au lendemain de l’annonce par les médias de la désignation par Aqmi d’un successeur à Abou Zeid tué dans l’Adrar des Ifoghas.