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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 17:04

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8 mars 2013 - les militaires du 2e régiment étranger parachutiste (2e REP) et du 17e régiment du génie parachutiste (17e RGP) progressent en zone désertique hostile avant l'assaut du "camp des rochers".

 

L'album photo

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 16:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/57/SADF-44Parachute-Gecko-001.jpg/800px-SADF-44Parachute-Gecko-001.jpg

 

25 mars 2013 Romandie.com (AFP)

 

PRETORIA - Au moins treize militaires sud-africains déployés en République centrafricaine ont été tués et 27 blessés dans des combats lors de la prise de la capitale Bangui par les rebelles dimanche, a indiqué lundi le président Jacob Zuma, en annonçant le maintien pour l'instant du reste des troupes sur place.

 

Nos soldats ont payé le prix ultime au service de leur pays, l'Afrique, a-t-il dit alors que le commandement sud-africain est sous le feu des critiques.

 

Durant les combats, 13 de nos soldats sont tombés et l'un est porté disparu, a précisé M. Zuma lors d'un point presse initialement dédié à la présentation du sommet des pays émergents (BRICS) à Durban mardi et mercredi.

 

Ces militaires avaient été déployés en janvier en soutien au président François Bozizé et pour tenter de restaurer la paix civile en Centrafrique.

 

Un peu plus de 200 de nos soldats ont combattu des bandits animés de mauvaises intentions, mais leurs agissements ne nous ont pas fait renoncer à notre mission de paix et de sécurité, a ajouté le chef de l'Etat sud-africain, en précisant que les militaires sud-africains étaient dans leur base, qu'ils n'ont attaqué personne et se sont seulement défendus.

 

En tant que membre de l'Union africaine, l'Afrique du Sud rejette toutes les tentatives de prise de pouvoir par la force. Quel que soit l'endroit où nos troupes sont déployées, elles ont le devoir de se défendre et de défendre leur position, a-t-il poursuivi.

 

Nous n'avons pas décidé de nous retirer du Centrafrique, en raison de l'existence d'un accord entre nos pays, a déclaré M. Zuma. Quand la poussière sera retombée, nous évaluerons si notre présence est encore nécessaire, a-t-il ajouté.

 

Le commandement sud-africain est depuis lundi matin accusé de ne pas avoir retiré à temps ses hommes de Centrafrique, alors que le gouvernement sud-africain ne pouvait ignorer que la situation s'y détériorait. M. Bozizé avait été brièvement reçu jeudi par M. Zuma à Pretoria.

 

Nos troupes n'étaient pas équipées et pas censées engager des combat (...) Maintenant nos troupes sont en infériorité numérique, en infériorité en puissance de feu et piégées en République centrafricaine, a critiqué Pikkie Greef, secrétaire national du syndicat militaire Sandu, au micro de la radio 702.

 

Un expert militaire, Helmoet Heitma, a renchéri, sur la même radio, en expliquant: Nous sommes limités en hommes, en équipement et particulièrement limités en avion de transport de troupes. Nous n'avons ni la capacité de faire une exfiltration rapide (de nos troupes) ni de les renforcer.

 

Un autre syndicat de l'armée, Sasfu, a pointé du doigt le commandement de l'armée, estimant qu'il devait rendre des comptes. Il est de son ressort d'évaluer la situation militaire et de fournir le soutien militaire et logistique nécessaire aux troupes. Nous attendons le rapport sur le caractère adéquat des moyens déployés en République centrafricaine, et si quelqu'un a commis des oublis, une mesure sévère doit être prise.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 16:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130323-des-elements-des-ffg-deployes-en-renfort/rca-renfort-ffg-1/2239526-1-fre-FR/rca-renfort-ffg-1.jpg

photo EMA

 

MOSCOU, 25 mars - RIA Novosti

 

Les militaires français dépêchés en République centrafricaine (RCA) suite à la prise de sa capitale Bangui par les rebelles pourraient si nécessaire évacuer les Russes se trouvant dans le pays, rapporte lundi le quotidien Kommersant.

"Paris et Moscou sont déjà parvenus à un accord préliminaire sur l'évacuation des Russes de RCA qui est dans une situation critique", écrit le journal russe.

 

A la fin de la semaine dernière, les rebelles se sont emparés de Bangui, après quoi le président François Bozizé a fui le pays. A présent, les troupes de la coalition rebelle Seleka contrôlent l'ensemble de la capitale centrafricaine.

 

Dans la nuit de samedi à dimanche, la France a dépêché des troupes en RCA pour assurer la sécurité de l'aéroport international de Bangui. Ensuite, décision a été prise de renforcer la présence militaire française dans le pays en vue de protéger les ressortissants français y résidant.

 

A l'heure actuelle, une vingtaine de Russes se trouvent sur le territoire de la mission diplomatique russe à Bangui, a fait savoir au quotidien le conseiller de l'ambassade Oleg Petrenko.

 

Les rebelles centrafricains ont lancé leur marche vers Bangui en décembre dernier. En janvier 2013, les autorités du pays et l'opposition ont convenu d'organiser des élections parlementaires anticipées dans un délai d'un an. Le président Bozizé a alors conservé son poste, tandis que le membre de l'opposition démocratique Nicolas Tiangaye a été nommé premier ministre du pays. En dépit de cette nomination, les opposants ont repris en mars leurs tentatives de s'emparer de Bangui.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 16:45

African Region maps source ISS

 

25 mars 2013 Romandie.com (AFP)

 

ADDIS ABEBA - Le Conseil de Paix et Sécurité de l'Union africaine a suspendu lundi la participation de la Centrafrique à l'organisation et imposé des sanctions à sept responsables de la Séléka, la rébellion qui a pris Bangui et renversé dimanche le président François Bozizé.

 

Le Conseil décide de suspendre immédiatement la participation de la RCA (République centrafricaine) à toutes les activités de l'Union africaine ainsi que d'imposer des sanctions, à savoir des restrictions de voyage et le gel des avoirs des dirigeants de la Séléka, dont son chef Michel Djotodia, a annoncé le Commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, lisant le communiqué final du Conseil.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 16:45

algeria-map-source SPX

 

24/03/2013 Par Mélanie Matarese – LeFigaro.fr

 

Sans refuser leur aide aux Français, les Algériens disent leur préférence pour une solution politique.

 

En ne faisant aucun commentaire, ni sur la mort d'Abou Zeid - pourtant ressortissant algérien - ni sur les combats, Alger reste dans la ligne qu'elle s'est fixée depuis le début de la guerre au Mali, mélange de diplomatie prudente et de coopération technique. «Si aucun responsable ne s'exprime sur le sujet, c'est parce que l'Algérie a choisi de ne pas être partie prenante dans ce conflit» rappelle un proche de la présidence. Sans refuser son aide aux Français (autorisation de survol du territoire par les avions, fermeture de la frontière, échanges de renseignements), les autorités algériennes campent sur leur position en faveur d'une solution politique. «Parce qu'on ne peut pas traiter le terrorisme dans une région de 250.000 kilomètres carrés de grottes et de pierres par l'envoi d'un corps expéditionnaire», martèle Mourad Goumiri, président de l'Association des universitaires algériens pour la promotion des études de sécurité nationale. «Si on décide que l'intérêt du peuple malien est prioritaire, poursuit-il, il faut d'abord travailler à mettre en place un gouvernement multiculturel et multiethnique.»

 

 

Un ancien ministre l'assure: «On aurait tort d'y voir là une Algérie figée sur ses idéaux anti-impérialistes. Sa politique associe doctrine et pragmatisme. Le problème aujourd'hui, c'est qu'on ne sait pas qui décide réellement. Est-ce l'armée? C'est-à-dire l'état-major qui mène officiellement la lutte antiterroriste? Ou est-ce le DRS (service de renseignements)? Les pions bougent sans cesse sur l'échiquier.» L'influence du président Bouteflika sur les Affaires étrangères, qui peut aussi compter sur Gaïd Salah, le chef d'état-major de l'armée, acquis à sa cause, reste incontestable. Mais «depuis la prise d'otages d'In Amenas, relève l'ancien ministre, le DRS, (comprendre la tactique, et non plus la stratégie), a pris le dessus».

Entre doctrine et pragmatisme

Surtout attachées à maintenir la stabilité dans le Sud, les autorités ont décidé cette semaine après les résultats de l'enquête sur l'attaque du site de Tiguentourine pointant les failles dans le dispositif de sécurité, d'envoyer 5.000 soldats en renfort pour sécuriser les installations pétrolières et gazières. Pendant ce temps, appuyé par la très officielle télévision algérienne, où sont diffusés des reportages critiques sur les opérations françaises soulevant l'absence d'images et les violences contre les populations touaregs et arabes, le premier ministre Abdelmalek Sellal a appelé mercredi dernier la communauté internationale «à mettre fin aux exactions» pour «éviter d'éventuelles réactions d'ordre raciste et tribal de nature à compliquer davantage la situation». Et compliquée, celle-ci l'est bien. Alger craint de voir les djihadistes chassés par les Français au nord du Mali passer sa frontière, malgré une surveillance renforcée, et cherche toujours à retrouver sept de ses diplomates enlevés à Gao il y a presque un an (le 5 avril). «Nous œuvrons pour qu'ils reviennent au sein de leur famille dans les plus brefs délais» a récemment déclaré le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci sans se prononcer sur l'exécution du vice-consul, annoncée par les preneurs d'otages.


Le corps d'Abou Zeid devrait être rapatrié en Algérie

 

Le corps d'Abdelhamid Abou Zeid,  dont la mort a été confirmée samedi  par la présidence française, devrait d'ici à quelques jours être évacué vers Debdeb. C'est là, à environ 1.000 km au sud-est d'Alger à la frontière avec la Libye, que vit la famille du leader d'Aqmi, Mohammed Ghadir de son vrai nom. C'est en tout cas l'identité officielle donnée par les autorités algériennes depuis 2011, après une polémique sur l'identité du terroriste, un temps pris pour Abid Hammadou, un autre chef terroriste du même âge, de la région de Toggourt. «L'identification  du corps d'Abou Zeid a été possible  grâce au recoupement d'ADN prélevé  sur le cadavre avec celui de membres  de sa famille et celui enregistré dans  le fichier national, explique une source sécuritaire algérienne. Car après  les attentats de 2007 (devant le siège des Nations unies et le Conseil constitutionnel), Alger a créé un fichier national avec l'ADN de tous les terroristes. Des analyses sont en  cours sur tous les djihadistes d'origine algérienne ou non identifiables tués  au nord du Mali.» Parmi eux: le corps de l'autre chef terroriste, Mokhtar Belmokhtar. D'après le président tchadien, il aurait été tué lors de combats dans la vallée d'Ametettai (Adrar des Iforas), une information démentie par les islamistes

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 16:26

 

25 mars 2013Pascal Dupont


Destination Bangui - RCA - Centrafrique, 22-23 Mars 2013


Arrivée sur l'aéroport de Bangui le 22 mars d'un état-major tactique du 6e bataillon d'infanterie de Marine (6e BIMa) et une compagnie de marsouins du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de Marine (8e RPIMa) en mission de courte durée au Gabon (FFG). Ils ont mis en place depuis Libreville par C160 Transall et par C130.


Ils renforcent les militaires français de l'opération Boali, dont une compagnie du 1er régiment d'infanterie (1er RI) est stationnée sur l'aéroport de Bangui


Ils sont en mesure d'assurer la sécurité des ressortissants et des emprises françaises de la capitale.


Crédit : EMA / armée de l'air
Diffusion : ECPAD
Réalisation : Pascal Dupont.
Crédits musique : SaaKHans http://www.myspace.com/saakhans

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 13:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d0/Central_African_Republic_Map.jpg/573px-Central_African_Republic_Map.jpg

 

25 March 2013 at 10:41 GMT - BBC Africa

 

Thirteen South African soldiers were killed in the Central African Republic as rebels seized the capital over the weekend, President Jacob Zuma has said.

 

Mr Zuma said the South Africans had died in a nine-hour "high-tempo battle" against the "bandits" in Bangui.

 

South Africa had about 200 troops stationed in the city to block Seleka rebels from seizing power.

 

Rebel leader Michel Djotodia said he would uphold a peace accord that promised elections in three years.         

 

He also said the existing power-sharing government would remain in place.

 

"We are not here to carry out a witch-hunt," Mr Djotodia told Radio France Internationale (RFI).

 

Rebel 'surrender'

 

Looters and armed gangs roamed the streets of Bangui after Mr Djotodia's forces captured the presidential palace on Sunday.

 

Ousted President Francois Bozize has fled the capital.

 

He is believed to be in neighbouring Democratic Republic of Congo - although this has been denied by the Congolese government.

 

Mr Zuma said just over 200 South African troops had battled more than 1,000 "bandits".

 

"They fought a high-tempo battle for nine hours defending the South African military base, until the bandits raised a white flag and asked for a ceasefire," he said.

 

"Our soldiers inflicted heavy casualties among the attacking bandit forces."

 

Thirteen South African troops were killed, 27 wounded and one was unaccounted for, Mr Zuma said.

 

"Our soldiers paid the ultimate price in the service of their country and Africa," Mr Zuma said.

 

"The actions of these bandits will not deter us from our responsibility of working for peace and stability in Africa and of supporting the prevention of the military overthrow of constitutionally elected governments and thus subverting democracy."

 

Mr Djotodia told RFI that Seleka would respect the peace deal signed with Mr Bozize in January, AFP reports.

 

Opposition figure Nicolas Tiangaye, who was appointed prime minister of a unity government formed as part of that deal, would remain in the post, he said.

 

"I met Mr Tiangaye. We have spoken with him," Mr Djotodia is quoted as saying.

 

Seleka would also hold free and fair elections within three years, as set out in the deal, he added.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 12:45

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

March 25, 2013: Strategy Page

 

The U.S. believes that Boko Haram is still moving men to and from (mostly from these days) Mali via Niger. The Boko Haram members fleeing Mali are providing trained (in Mali) men for launching more terror attacks. The U.S. is also not keeping quiet about the fact that the chronic corruption in Nigeria is the main reason for the emergence and persistence of Boko Haram. Most Nigerians accept the corruption angle but the Nigerian politicians are less enthusiastic about losing all that illegal income and prosecuting themselves.

 

In northern Borno state, where Boko Haram has been most active, the Islamic terrorists have destroyed all but two of the 52 Catholic churches in the state. Boko Haram has been particularly hostile to non-Moslems and southern politicians are having a difficult time restraining southern Christians from retaliating against Moslems living in the largely Christian south. This is what Boko Haram wants, as they see a general religious war as benefitting them. Most Nigerians don’t see it that way. In response to that Boko Haram is increasingly vocal and specific about its plans to drive all Christians from Nigeria, killing those who resist. Christians are welcome to convert to Islam, but going the other way will get you a death sentence from Boko Haram.

 

March 22, 2013: In the northeast (Adamawa state, on the Cameroon border) a group of gunmen attacked a jail (freeing 127 prisoners), a bank, a police station and several taverns in the town Ganye, killing 25 people in the process. It’s unclear if the attackers were Boko Haram or local gangsters.  Half the population of Adamawa state is Christian and there has not been a lot of Boko Haram activity in the area but Boko Haram is known to be operating across the border in Cameroon.

 

March 21, 2013: Two Boko Haram men were arrested in the southern city of Lagos. Police found the two in possession of explosives. This was followed by a police sweep that arrested over 500 foreigners (most of them from Mali and Chad).

 

March 18, 2013:  Boko Haram released an Internet video in which they demand the release of all Boko Haram prisoners in Nigeria and Cameroon otherwise they will continue holding seven French tourists (including four children) seized in Cameroon.  Boko Haram also promised more attacks in Cameroon.  Northern Cameroon, which is adjacent to parts of Nigeria suffering the most Boko Haram violence, are sparsely populated and there are few police.

 

In the north (Kano state) five bombs went off in a bus station killing 25 people.

 

March 16, 2013: The government insisted that no ransom to Boko Haram to gain the freedom of seven French citizens being held by the terrorists.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 11:45

http://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/883562_509701705742226_29120513_o.jpg

 

23.03.2013 crédits EMA / ECPAD

 

Les GTIA 3 et GTIA TAP sont engagés en coordination avec les forces tchadiennes, et poursuivent leurs opérations dans la vallée de Terz, au sud de la vallée d’Amettetai.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 11:45

operation-serval-4

 

25/03/2013 Le Point.fr (AFP)

 

Des échanges de coups de feu entre l'armée malienne et les combattants islamistes ont fait sept morts dans la grande ville du nord du Mali.

 

Après plusieurs semaines d'accalmie, Gao, la grande ville du nord du Mali, a vécu dimanche de nouveaux accrochages entre l'armée malienne et des combattants islamistes, qui ont fait sept morts selon des sources concordantes. Au même moment, la télévision algérienne Ennahar TV a annoncé que Djamel Okacha a été désigné comme successeur d'Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), dont Paris vient de confirmer la mort au Mali.

 

À Gao, "un militaire malien, quatre islamistes et deux civils ont été tués dimanche au cours des échanges de coups de feu entre l'armée malienne et les islamistes", a déclaré une source sécuritaire africaine présente dans la ville (1 200 km au nord-est de Bamako). La situation est désormais "calme" à Gao, où l'armée malienne, "appuyée par les militaires français et africains, contrôle la situation", a-t-elle affirmé. Une source militaire malienne à Gao a confirmé ce bilan, précisant que trois "terroristes" ont été en outre "gravement blessés". Selon deux habitants, des militaires français et nigériens, qui épaulent l'armée malienne sur place, étaient présents au moment des accrochages avec les jihadistes, survenus dans le nord-ouest de la ville. L'armée malienne avait annoncé auparavant qu'elle procédait à un "ratissage" après un "incident" ayant opposé des militaires maliens et des islamistes infiltrés durant la nuit, qui avaient tiré près d'un camp militaire dans le sud de Gao.

 

Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des groupes islamistes armés ayant occupé le nord du Mali avec Aqmi de la mi-2012 jusqu'à l'opération militaire franco-africaine lancée en janvier, avait revendiqué une "attaque". "Samedi à minuit (heure locale, dimanche à une heure à Paris), neuf moudjahidine sont arrivés à Gao. Ils ont attaqué un camp de l'armée malienne à Gao même. Les moudjahidine vont continuer jusqu'à la victoire finale", a dit Oumar Wahab, membre de l'ex-direction du Mujao à Gao.

Nouvelles menaces sur les otages

Ancien fief de ce mouvement islamiste, Gao a été libérée en janvier, mais a subi en février des attentats-suicides - les premiers de l'histoire du Mali - et a été le théâtre de violents accrochages entre les armées malienne et française, d'un côté, et les jihadistes, de l'autre. Dans les alentours de Gao, des affrontements entre troupes alliées et islamistes ont lieu encore régulièrement. Ce regain de violences dans Gao survient au lendemain de la confirmation par la France de la mort de l'Algérien Abou Zeid, 46 ans, précédemment annoncée par le Tchad.

 

Désigné "il y a quelques jours" comme son successeur, un autre Algérien, Djamel Okacha, 34 ans, doit encore être confirmé dans ses fonctions lors d'une réunion de la direction d'Aqmi, a précisé le patron d'Ennahar TV, Mohamed Mokeddem. Djamel Okacha, dont le pseudonyme est Yahia Aboul Hammam, est un proche du chef d'Aqmi Abdelmalek Droukdel. Selon la présidence française, Abou Zeid a trouvé la mort fin février "lors des combats menés par l'armée française dans l'Adrar des Ifoghas", massif montagneux de l'extrême nord-est du Mali, voisin de l'Algérie, où les soldats français bénéficient de l'appui des troupes tchadiennes. "Je suis heureux de sa mort", a réagi dimanche le chef de la diplomatie malienne, Tiéman Coulibaly, souhaitant que "tous les chefs d'Aqmi et tous les chefs terroristes soient détruits".

 

Dans un communiqué publié par l'Agence Nouakchott Information (ANI), un site mauritanien, Aqmi a menacé de tuer ses otages français. Dans ce message adressé aux familles et au "peuple français", il a appelé les proches des otages à "faire pression" sur le gouvernement français pour qu'il cesse son intervention au Mali. Les hommes d'Abou Zeid détiennent toujours au moins cinq ressortissants français. Un sixième otage, Philippe Verdon, enlevé en novembre 2011 au Mali, a été exécuté le 10 mars par ses ravisseurs, selon un porte-parole d'Aqmi. Sa mort n'a toujours pas été confirmée par Paris. Il s'agirait du premier otage français exécuté depuis le début de l'opération française au Mali.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 11:45

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

25/03/2013 Le Point.fr (AFP)

 

L'Algérien Djamel Okacha a été impliqué dans le nord du Mali depuis 2004 et a progressivement gagné la confiance des chefs d'Aqmi.

 

L'Algérien Djamel Okacha, désigné par al-Qaida pour remplacer Abdelhamid Abou Zeid tué en février au Mali, est un combattant aguerri à la carrière fulgurante qui devrait contribuer à unifier les djihadistes derrière Abdelmalek Droukdel. Âgé de 34 ans, Okacha, alias Yahia Aboul Hammam, est "l'homme de confiance de Droukdel" le chef d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Il a été désigné "il y a quelques jours" comme le nouveau chef d'Aqmi pour la région s'étendant de Ghardaïa (centre-sud de l'Algérie) à l'Azawad (nord du Mali), a déclaré le patron de la chaîne de télévision algérienne Ennahar TV, Mohamed Mokeddem. Il doit encore être confirmé dans ses fonctions par l'ensemble de la direction d'Aqmi, a-t-il précisé. Samedi, le président français François Hollande a confirmé "de manière certaine" la mort de l'Algérien Abdelhamid Abou Zeid, tué par l'armée française dans le massif des Ifoghas dans le nord du Mali. Sa mort avait été annoncée le 1er mars par le président tchadien Idriss Déby, dont les forces combattent notamment les combattants d'Aqmi aux côtés de l'armée française.

 

Okacha n'est pas passé par l'Afghanistan, comme Mokhtar Belmokhtar, l'un des hommes forts d'Aqmi entré en dissidence en octobre 2012 pour fonder son unité combattante, responsable de la prise d'otages sanglante d'In Amenas de janvier dans le Sud algérien. Belmokhtar, qui aurait aussi été tué au Mali, n'appréciait justement pas le fait qu'Okacha n'ait pas eu "le baptême" de l'Asie centrale, selon une source diplomatique. Impliqué en Algérie, puis dans le nord du Mali depuis 2004, Okacha a gagné progressivement du galon et, depuis 2007, la confiance de Droukdel et Abou Zeid, alors que Belmokhtar la perdait en pleines tensions internes. Okacha "a éclipsé Belmokhtar dans sa mission d'unification des katibas (unités combattantes) sahariennes", a ajouté la source diplomatique. En octobre, alors qu'il dirige une brigade d'Aqmi, il succède comme coordonnateur d'Aqmi pour le Sahel à Nabil Makhloufi, alias Nabil Aboul Qama, mort dans "un accident" de voiture au Mali.

 

Pour Mohamed Mokeddem, Okacha "va renforcer Droukdel" et calmer les tensions. Natif de Reghaïa (préfecture d'Alger), il "maîtrise bien la philosophie djihadiste et a des dons de prédicateur" face aux jeunes, dit cet auteur de plusieurs ouvrages de référence. Fort de "bonnes relations" avec les islamistes mauritaniens, Okacha est soupçonné d'implication dans l'assassinat en juin à Nouakchott d'un Américain, Christopher Logest, et dans l'attaque contre l'ambassade de France (deux blessés) en août 2009. Membre du Groupe islamique armé (GIA), il est emprisonné 18 mois en 1995 en Algérie, en pleine décennie noire. Libéré, il rejoint le tout aussi sanguinaire Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC, devenu Aqmi). Actif dans la région kabyle de Tizi Ouzou (nord-est), il est ensuite condamné à mort par contumace. "Sa seule femme, c'est le djihad", selon Mohamed Mokeddem. "Nous reconnaissons tout régime qui accepte la loi de Dieu et sommes prêts à être ses fidèles soldats, déclarait-il en octobre à l'agence mauritanienne ANI. Tout régime opposé à la religion de Dieu et qui cherche à appliquer des lois (terrestres) et tout ce qui en découle n'est pas acceptable pour nous. Nous considérons que les musulmans doivent s'en débarrasser."

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 11:45

http://www.eutmmali.eu/wp-content/uploads/2013/03/Bienvenue-%C3%A0-Bamako.jpg

 

24.03.2013 EUTTM Mali

 

La compagnie de force protection de Koulikoro est arrivée au camp de formation le vendredi 22 mars 2013 en fin d’après-midi. Partie de France, le 17 mars , elle est arrivée à Dakar en fin de journée.

 

Ils ont alors perçu des véhicules de la gamme « Rover » et ont pris la route en direction de Bamako le 19 mars. Un long périple qui les ont amené à traverser le Sénégal et l’ouest du Mali pour atteindre Bamako le 21 mars 2013 en milieu de journée. Ils y ont attendu l’arrivée d’un Antonov affrété par les allemands avant de quitter la capitale et rejoindre Koulikoro.

 

Cette compagnie de protection à un peu plus de 90 personnes est composée de 3 sections. Leurs missions sont essentiellement la garde des infrastructures de EUTM Mali au sein du camp militaire de Koulikoro, la sécurité des séances d’entraînement à l’extérieur (Combat, séances de tirs, manœuvre en véhicules, …) et les escortes des déplacements entre la capitale et le camp. La sécurité à l’intérieur du camp est toujours assuré par les forces maliennes.

 

La force protection pour EUTM Mali est composé d’environ 150 personnes. A Bamako, une (1) section de plus de 30 Tchèques assurent la sécurité du Main HeadQuarters (MHQ), ainsi que l’escorte de véhicules vers Koulikoro. A Koulikoro, la France a donc déployé trois (3) sections d’un peu moins de 30 personnes chacune et un élément de commandement de 10 personnes. Cette compagnie sera complétée par une (1) section Espagnole d’environ 30 personnes. Ils doivent arriver vers le 13 avril 2013.

 

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 20:48

Aeroport GAO source RN

 

24 mars, 2013 - 16:50 GMT BBC Africa

 

De nouveaux accrochages entre l'armée malienne et des combattants islamistes ont fait sept morts à Gao, la principale ville du Nord, après plusieurs semaines d'accalmie. De source sécuritaire africaine à Gao, un militaire malien, quatre islamistes et deux civils ont été tués dimanche au cours des échanges de coups de feu.

 

La situation serait redevenue calme dans la ville à 1.200 km au nord-est de Bamako.

 

Selon deux habitants interrogés par l'AFP, des militaires français et nigériens, qui épaulent l'armée malienne à Gao, étaient présents au moment des accrochages avec les jihadistes, survenus dans le nord-ouest de la ville.

 

L'armée malienne a procédé à un "ratissage" après l'incident.

 

Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des groupes islamistes armés ayant occupé le nord du Mali depuis mi-2012 jusqu'à l'opération militaire franco-africaine lancée en janvier, a revendiqué une attaque contre un camp militaire malien à Gao dans la nuit de samedi à dimanche.

 

Ex-fief de ce mouvement islamiste, Gao a été libérée en janvier mais la ville a été depuis le théâtre de plusieurs attentats-suicides et de violents accrochages entre les armées malienne et française, d'un côté, et les jihadistes armés, de l'autre.

 

Dans la région de Gao, des affrontements entre troupes alliées et islamistes ont lieu encore régulièrement.

 

Ce regain d'insécurité survient au lendemain de la confirmation par la France de la mort de l'Algérien Abou Zeïd, l'un des hauts responsables d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

 

Selon la présidence française, le chef jihadiste a trouvé la mort fin février "lors des combats menés par l'armée française dans l'Adrar des Ifoghas", massif montagneux de l'extrême nord-est du Mali, voisin de l'Algérie, où les soldats français bénéficient de l'appui des troupes tchadiennes.

 

Les hommes d'Abou Zeïd détiennent toujours au moins cinq ressortissants français.

 

Un sixième otage, Philippe Verdon, enlevé en novembre 2011 au Mali, a été exécuté le 10 mars par ses ravisseurs, selon un porte-parole d'Aqmi.

 

Sa mort n'a toujours pas été confirmée par Paris.

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 20:45

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24.03.2013 18h26 Romandie.com (ats)

 

Après plusieurs semaines d'accalmie, Gao, la grande ville du nord du Mali, a vécu dimanche de nouveaux accrochages entre armée malienne et combattants islamistes. Ces heurts ont fait sept morts. L'Algérien Djamel Okacha aurait lui succédé à la tête d'Aqmi à Abdelhamid Abou Zeïd, dont la mort est confirmée par Paris.

 

"Un militaire malien, quatre islamistes et deux civils ont été tués au cours des échanges de coups de feu entre l'armée malienne et les islamistes", a déclaré une source sécuritaire africaine présente à Gao (1200 km au nord-est de Bamako). La situation est désormais "calme" à Gao, où l'armée malienne, "appuyée par les militaires français et africains, contrôle la situation", a-t-elle affirmé.

 

L'armée malienne avait annoncé auparavant qu'elle procédait à un "ratissage" après un "incident" ayant opposé des militaires maliens et des islamistes présumés infiltrés durant la nuit, qui avaient tiré près d'un camp militaire.

 

Le Mujao revendique une attaque

 

Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des groupes islamistes armés ayant occupé le nord du Mali depuis mi-2012 jusqu'à l'opération militaire franco-africaine lancée en janvier, avait lui revendiqué une "attaque" après les événements de la nuit.

 

Ex-fief de ce mouvement islamiste, la ville a été libérée en janvier mais a subi en février des attentats-suicides - les premiers de l'histoire du Mali - et été le théâtre de violents accrochages entre les armées malienne et française, d'un côté, et les jihadistes armés, de l'autre.

 

Djamel Okacha succède à Abou Zeïd

 

Ce regain d'insécurité survient alors que L'Algérien Djamel Okacha a succédé à Abdelhamid Abou Zeïd à la tête de la brigade d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) que dirigeait dans le Sahara son compatriote jusqu'à sa mort, fin février, a rapporté dimanche la chaîne de télévision algérienne Ennahar.

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 20:45

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24 mars 2013 18h48 Romandie.com (AFP)

 

ALGER - L'Algérien Djamel Okacha a été désigné pour succéder à Abdelhamid Abou Zeïd, l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dont Paris vient de confirmer la mort au Mali, a rapporté dimanche la chaîne de télévision algérienne Ennahar TV.

 

Okacha, 34 ans, au pseudonyme de Yahia Aboul Hammam, est un proche du chef d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel. Il a été désigné il y a quelques jours mais doit encore être confirmé dans ses fonctions lors d'une réunion de la direction d'Aqmi, a précisé à l'AFP le patron d'Ennahar TV, Mohamed Mokeddem.

 

Le nouveau chef d'Aqmi pour la région s'étendant de Ghardaïa (centre-sud de l'Algérie) à la région de l'Azawad (Nord du Mali) est considéré comme l'homme de confiance de Droukdel, selon la même source.

 

Samedi, le président français François Hollande a confirmé de manière certaine la mort de l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, tué fin février par l'armée française dans le massif des Ifoghas dans le nord du Mali.

 

Sa mort avait été annoncée le 1er mars par le président tchadien Idriss Déby, dont les forces combattent aux côtés des soldats français dans l'extrême nord du Mali notamment contre les combattants d'Aqmi.

 

Le chef désigné a fait une carrière fulgurante sans passer par l'Afghanistan, comme Mokhtar Belmokhtar, l'un des hommes forts d'Aqmi entré en dissidence en octobre 2012 pour fonder son unité combattante, responsable de la prise d'otages sanglante d'In Aménas de janvier dans le sud algérien.

 

L'une des raisons du départ d'Aqmi de Belmokhtar, qui pourrait avoir aussi été tué au Mali, serait, selon une source diplomatique, justement le fait qu'Okacha n'ait pas mené le jihad dans ce pays d'Asie centrale.

 

Une autre, est qu'il avait eclipsé Belmokhtar dans sa mission d'unification des katibas (unités combattantes) sahariennes, a ajouté cette source.

 

Okacha avait en outre passé 18 mois de prison en 1995 en Algérie, en pleine décennie noire. Passé du Groupe islamique armé (GIA) au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC devenu Aqmi), il a été actif dans le nord de l'Algérie, dans la région kabyle de Tizi Ouzou, selon Mohamed Mokeddem.

 

Natif de Reghaïa, commune de la wilaya d'Alger, il avait ensuite été condamné à mort par contumace par le tribunal criminel de Biskra (sud algérien) pour actes terroristes.

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 20:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/8/8a/SANDF_Army_Flag_Current.gif

 

24 mars 2013 Par RFI Avec correspondante à Johannesburg,

 

Un responsable de l'armée sud-africaine a confirmé, dimanche 24 mars, que plusieurs soldats sud-africains ont été tués dans les affrontements avec les rebelles de la Seleka à Bangui. Il se refuse pour l’instant à donner le nombre de soldats actuellement déployés en Centrafrique.

 

On ne sait pour l’instant pas combien de soldats sud-africains sont morts pendant les affrontements à Bangui.

 

Mais le général Xolani Mabanga, directeur de la communication de l'armée sud-africaine, a confirmé que plusieurs soldats ont été tués ou blessés lors de combats entre les rebelles de la Seleka et les troupes sud-africaines. Des combats qui ont eu lieu notamment samedi dans la banlieue de Bangui. Selon le porte-parole de l’armée sud-africaine, il y a eu des victimes dans les deux camps.

 

En janvier, quatre cents hommes avaient été envoyés

 

Le général Mabanga a également précisé que la situation était calme ce dimanche après-midi à Bangui et que les troupes sud-africaines sont désormais hors de danger.

Il a refusé de préciser combien d'hommes sont déployés en Centrafrique pour des raisons de sécurité.

 

En janvier dernier, au moins 400 soldats sud-africains sont arrivés en Centrafrique pour encadrer et entraîner l'armée du régime de François Bozizé, dans le cadre d'un accord militaire entre les deux pays signé en 2007.

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 20:15

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130323-des-elements-des-ffg-deployes-en-renfort/rca-renfort-ffg-1/2239526-1-fre-FR/rca-renfort-ffg-1.jpg

 

24/03/2013 19:42 Sources : EMA - Opérations

 

Dans la nuit du 22 au 23 mars 2013 et dans la journée du 24 mars, environ 300 militaires français en provenance des Forces Françaises au Gabon (FFG) ont été déployés en République Centrafricaine (RCA) à Bangui, en mesure d’assurer si nécessaire la sécurité des ressortissants et des emprises diplomatiques françaises.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130323-des-elements-des-ffg-deployes-en-renfort/rca-renfort-ffg-2/2239531-1-fre-FR/rca-renfort-ffg-2.jpg

 

Depuis le 22 mars, ce sont les militaires français de l’opération Boali, dont une compagnie du 1er  régiment d’infanterie (1er RI) stationnée sur l’aéroport de Bangui, qui sont en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants et des emprises françaises de la capitale. Cette compagnie a été renforcée le 22 mars par un état-major tactique du 6e bataillon d’infanterie de Marine (6e BIMa) et une compagnie de marsouins du 8e régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (8e RPIMa) en mission de courte durée au Gabon (FFG). Ils ont été mis en place depuis Libreville par C160 Transall et par C130. Ce dispositif a de nouveau été renforcé dans la journée du 24 mars par une compagnie du 3e RIMa également en mission de courte durée au Gabon.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130323-des-elements-des-ffg-deployes-en-renfort/rca-renfort-ffg-3/2239516-1-fre-FR/rca-renfort-ffg-3.jpg

 

La France est présente dans le cadre de l’opération Boali en RCA depuis 2002. Cette opération vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la MICOPAX (Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine). Les militaires français assurent par ailleurs des missions de formation des forces armées centrafricaines (FACA) tout en restant en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français si la situation l’exige.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130323-des-elements-des-ffg-deployes-en-renfort/rca-renfort-ffg-4/2239521-1-fre-FR/rca-renfort-ffg-4.jpg

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 12:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130320-corymbe-exercice-amphibie-avec-les-ffg/exercice-corymbe-ffg-1/2238943-1-fre-FR/exercice-corymbe-ffg-1.jpg

 

22/03/2013 Sources : EMA Opérations

 

Du 4 au 7 mars 2013, dans le cadre de son déploiement en zone Corymbe, un exercice amphibie a été mené par le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, l’aviso Lieutenant de Vaisseau Le Hénaffet les forces françaises au Gabon (FFG).

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130320-corymbe-exercice-amphibie-avec-les-ffg/exercice-corymbe-ffg-2/2238948-1-fre-FR/exercice-corymbe-ffg-2.jpg

 

Le groupe amphibie a rejoint Nyonié, après avoir embarqué au large de Libreville un détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) ainsi que la compagnie motorisée tournante des FFG armée par le 3e régiment d’infanterie de marine (3eRIMa), avec un peloton de chars ERC-90 Sagaieet deux équipes cynophiles.

 

L’objectif consistait à mettre en œuvre un exercice amphibie de niveau « GA1 » (groupe amphibie centré sur un grand bâtiment). Le scenario simulait l’exfiltration de prisonniers détenus en zone de jungle, inaccessible tant par les airs que par une simple manœuvre terrestre. Engagé à partir du BPC, deux cents marsouins et trente véhicules ont été débarqués et rembarqués par les engins la flottille amphibie et les hélicoptères de manœuvre. Le Mistral, avec son état-major embarqué, a assuré le commandement tactique de l’exercice. L’aviso Le Hénaff  avait pour mission de protéger le BPC contre les menaces aérienne et maritimes, jouées dans l’exercice par l’hélicoptère Fennec des FFG et les embarcations rapides du Mistral. Le Hénaff a également simulé un tir contre terre contre une menace terrestre du 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa) de Libreville. Il a par ailleurs discrètement mis à terre des forces avancées. De leur côté, les deux hélicoptères de manœuvre Puma ont infiltré des forces en amont, participé au débarquement principal et conduit une surveillance maritime.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130320-corymbe-exercice-amphibie-avec-les-ffg/exercice-corymbe-ffg-3/2238953-1-fre-FR/exercice-corymbe-ffg-3.jpg

 

L’exercice avait également pour objectif le partage de savoir-faire avec les forces armées des pays riverains : seize militaires gabonais ont été embarqués pour valider in situ un stage d’initiation aux opérations amphibies. Quatre officiers congolais étaient également insérés dans les tours de quart à la machine et en passerelle, afin de partager l’expertise de l’équipage du Mistral.

 

Parallèlement, deux exercices ont été menés. Le premier a simulé la détection et la visite d’un bâtiment suspect joué par Le Hénaff. Le deuxième consistait à rechercher et à transférer à la marine gabonaise un navire de pêche abandonné à la dérive, constituant un danger sérieux pour la navigation.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130320-corymbe-exercice-amphibie-avec-les-ffg/exercice-corymbe-ffg-4/2238958-1-fre-FR/exercice-corymbe-ffg-4.jpg

 

Corymbe est une mission de présence quasi permanente des forces armées françaises dans le golfe de Guinée, en place depuis 1990. Le dispositif est armé par un bâtiment de la marine Nationale qui peut être ponctuellement renforcé par des moyens terrestres et aéromobiles embarqués. Le dispositif Corymbe complète le dispositif français prépositionné en Afrique occidentale, au Gabon et au Sénégal. Il peut soutenir toute opération, en cours comme Licorne en Côte d’Ivoire, ou nouvelle comme des opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Corymbe permet également la réalisation de missions de coopération bilatérale avec les pays de la région.

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 10:14
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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 10:08

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2013/03/130324-EUTM-MALI-642x428.jpg

Belges, allemands et Hongrois arrivent au Mali

(Photo: EUTM Mali)

 

24/03/2013 par Nicolas Laffont - 45enord.ca

 

Devant débutée officiellement le 2 avril, la mission de formation vient de faire un ajout à sa panoplie: un site web (www.eutmmali.eu).


Sur le site, on y apprend par exemple que l’hôpital de campagne de rôle 2 est en place, que le 20 mars les premiers formateurs du 2e RIMa sont arrivés en compagnie de Belges, Allemands, Luxembourgeois, Autrichiens et Hongroises, etc.

 

Arrivée des premiers formateurs au Mali


Les premiers instructeurs d’EUTM Mali sont ainsi arrivés au Mali le 20 mars vers 23h00. Ces formateurs sont de nationalité française et sont au nombre de 34 accompagnés d’un Luxembourgeois.

 

Ce voyage a été, pour eux, un périple au long court. En effet, parti de la ville du Mans dans l’ouest de la France, où est stationné leur régiment, ils ont tout d’abord rejoint l’aéroport de Paris où ils ont embarqués dans un avion militaire français. Ils sont alors partis vers Cologne en Allemagne. Là, 18 membres des équipages belges des deux hélicoptères d’évacuation sanitaire ont embarqué en compagnie de 43 personnes du rôle 2 allemand. Parmi eux se trouvaient 34 allemands, six Autrichiens et trois Hongroises. Ce sont des médecins, des infirmières et des techniciens paramédicaux.

 

Après une nuit à Bamako, les instructeurs et le corps médical ont pris la route vers Koulikoro dès le 21 mars. Les personnels belges qui assureront l’évacuation sanitaire par voie aérienne restent dans la capitale, car les hélicoptères sont basés sur l’aéroport de Bamako.

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 15:05

EUTM Mali

 

23.03.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

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EUTM Mali monte en puissance. La mission de formation est supposée commencer le 2 avril. Nouvel ajout à la panoplie: un site web (cliquer sur la bandeau ci-dessus pour y accéder). Bon courage à l'équipe du colonel Ph. de Cussac. qui pilote ce site.

 

On y apprend par exemple que le 20 mars les premiers formateurs du 2e RIMa sont arrivés en compagnie de Belges, Allemands, Luxembourgeois, Autrichiens et Hongroises, que le rôle 2 est en place etc. Lire ci-dessous l'article consacré à ce rôle 2:

rôle 2.jpg

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 15:01

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/130320_tchad-dernier-traitement-d-images-du-detachement-mirage-f1-cr/tchad-f1cr-images-3/2238907-1-fre-FR/tchad-f1cr-images-3.jpg

 

22.03.2013 Sources : EMA

 

Le 14 mars 2013, les pilotes de Mirage F1 stationnés à N’Djamena ont effectué leur dernier vol de reconnaissance tactique au-dessus du Mali. Ce jour-là, les photographes, spécialisés dans la reconnaissance aérienne, ainsi que les interprétateurs photos (IP) ont également développé et analysé pour la dernière fois leurs prises de vues.

 

Lors de leur dernière mission, la patrouille de deux Mirage F1, était équipée de caméras embarquées, reliées aux systèmes de navigation. Le premier avion était doté de l’Omera 33 et le deuxième du podPresto. La caméra Omera 33, située sous le nez de l’avion, peut réaliser jusqu'à 350 prises de vues. Le pod Presto est une nacelle de 500 kg installée sous le fuselage de l’avion travaillant automatiquement en haute altitude et à des distances latérales de plus de 30 kilomètres.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/130320_tchad-dernier-traitement-d-images-du-detachement-mirage-f1-cr/tchad-f1cr-images-1/2238897-1-fre-FR/tchad-f1cr-images-1.jpg

 

Avant leur départ, les pilotes ont préparé leur mission en tenant compte du type d’information demandé. Une fois en vol, les appareils de capture d’images se sont déclenchés automatiquement dès l’entrée de l’aéronef dans la zone prédéfinie. Les pilotes ont également pris des photos dites « d’opportunité » lorsqu’ils ont jugé la prise de vue pertinente.

 

Dés leur retour à N’Djamena, les photographes ont récupéré les magasins de film de l’Omera33 et du Presto afin de développer les négatifs. Une première analyse a été menée lors de ce développement par le spécialiste avionique. Il s’occupe de tous les systèmes embarqués de l’avion et constitue le lien entre l’avion et la photo. Cette analyse rapide permet de vérifier qu’il n’y a pas de panne à traiter comme un chevauchement de négatif par exemple. Les interprétateurs photos ont ensuite analysé les images et entamé l’interprétation, en lien avec le pilote. Les IP, qui travaillent avec l’officier renseignement de l’escadron, ont trié les objectifs, marqué les négatifs, et les ont transmis aux photographes pour un tirage papier, appelé « mapping photo ». Ce mappingest l’assemblage des photos découpées afin d’en faire une carte de reconnaissance pouvant être utilisée pour les missions suivantes. Ce  mapping peut-être également numérique, permettant ainsi d’agrandir l’image et de l’analyser avec plus de précision.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/130320_tchad-dernier-traitement-d-images-du-detachement-mirage-f1-cr/tchad-f1cr-images-2/2238902-1-fre-FR/tchad-f1cr-images-2.jpg

 

Les informations récoltées ont été ensuite transmises au DAIC (Deployed Air Intelligence Centre). Cette cellule exploite tous les renseignements provenant des capteurs aériens de l’opération Serval, et élabore les dossiers d’objectifs pour les prochaines missions des pilotes.

 

La haute résolution des images et la rapidité avec laquelle elles peuvent être traitées permettent une grande réactivité aux échelons supérieurs de renseignement pour mener d’autres actions. En effet, en 45 minutes, les photographes et les interprétateurs photos ont développé, analysé et transmis le film.

 

Dans le cadre de l’opération Serval, les Mirage F1CR ont été les premiers avions de combat à se poser à Bamako Les pilotes y ont effectué des missions d’appui feu au canon et de reconnaissance.  Le 14 mars 2013, la cérémonie des couleurs de la base aérienne « Kosseï » a salué 30 années de présence et d’engagement des Mirage F1 en Afrique (lien vers la brève). Ils laissent dorénavant leur place aux Rafale au sein de l’opération Epervier.

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 14:56

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130321-operation-serval-visite-du-cemat/visite-cemat-serval-3/2239028-1-fre-FR/visite-cemat-serval-3.jpg

 

 

23/03/2013 Sources : EMA - Opérations

 

Les 20 et 21 mars 2013, le général d’armée Ract Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) s’est rendu auprès des militaires engagés dans l’opération Serval au Mali.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130321-operation-serval-visite-du-cemat/visite-cemat-serval-2/2239018-1-fre-FR/visite-cemat-serval-2.jpg

 

A Bamako, il a été accueilli par le général de Saint-Quentin, commandant des forces françaises de l’opération Serval, au poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT). Il a d’abord présidé la cérémonie de lever de corps du caporal-chef Van Dooren, mort au combat le 16 mars 2013, au côté de l’ambassadeur de France au Mali, du ministre de la défense malien, du chef d’état-major général des armées et du chef d’état-major de l’armée de Terre maliens, des commandants de la mission EUTM Mali et de la MISMA. A l’issue de la cérémonie, le CEMAT s’est entretenu avec le chef d’état-major général des armées (CEMGA) malien et s’est ensuite rendu à l’état-major de l’EUTM.

 

Le 21 mars, le CEMAT a rejoint Tessalit où il a rencontré le commandant de la brigade Serval, le général Barrera, et les troupes déployées dans la zone. Il a ensuite rejoint au plus près, par hélicoptère, les militaires au contact des groupes terroristes dans la vallée de Terz. De retour à Tessalit, il a partagé un repas avec les troupes avant de rejoindre Gao. Au cours de sa visite, il a rencontré les unités du GTIA 2 engagées dans l’opération Doro, s’est rendu auprès des militaires du groupement aéromobile (GAM) et a visité l’antenne chirurgicale avancée (ACA).

 

Avant de quitter le théâtre malien pour la France, le CEMAT s’est entretenu avec les autorités militaires maliennes et de la MISMA.

 

La France est engagée dans l’opération Serval depuis le 11 janvier 2013. Ce sont près de 4000 soldats français qui opèrent quotidiennement au Mali.

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 14:50

http://www.lefigaro.fr/medias/2013/03/01/d1e9a328-8285-11e2-b974-495523176f9b-493x328.jpg

Crédits photo : saharamedias.net

 

23/03/2013 à 14:19 LeFigaro.fr (Reuters)

 

La France a confirmé aujourd'hui la mort d'Abdelhamid Abou Zeid, l'un des principaux chefs d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), tué dans des opérations militaires menées par l'armée française dans le nord du Mali à la fin du mois de février.

Cette information avait été dans un premier temps communiquée ce matin par le journal Le Monde.

La mort du dirigeant islamiste algérien, annoncée le 1er mars par le président tchadien Idriss Déby, n'avait jusqu'à présent pas été confirmée par les autorités françaises.

"Le président de la République confirme de manière certaine la mort d'Abdelhamid Abou Zeïd survenue lors des combats menés par l'armée française dans l'Adrar des Ifoghas au Nord du Mali, à la fin du mois de février", indique l'Elysée dans un communiqué.  "Cette disparition de l'un des principaux chefs d'Aqmi marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel", ajoute la présidence française.

Jugé responsable de la mort de plusieurs otages étrangers

Né en 1965 dans la région de Debdab dans la province algérienne d'Illizi proche de la frontière libyenne, Abou Zeïd avait rejoint le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) durant la guerre civile des années 1990. Le GSPC est ensuite devenu Aqmi.

Après la prise du nord du Mali par des groupes d'islamistes en avril 2012, il avait pris le contrôle de Tombouctou, imposant la charia et détruisant des lieux saints soufis.

Abou Zeïd est jugé responsable de la mort de plusieurs otages étrangers au Sahel ces dernières années, notamment celle du Français Michel Germaneau en 2010.  On lui attribue l'enlèvement d'une vingtaine d'occidentaux dans le Sahara ces cinq dernières années, qui ont rapporté plusieurs millions de dollars de rançon à Aqmi.

LIRE AUSSI: » INFOGRAPHIE - Zeid, l'émir qui voulait faire trembler la France

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 18:45

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22.03.2013 à 11h28 Le Monde.fr avec AFP

 

Le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un des groupes islamistes ayant occupé le nord du Mali en 2012, a revendiqué vendredi 22 mars l'attentat de la veille à Tombouctou.

 

"Au nom de tous les moujahidines, le Mujao revendique l'attentat et l'attaque de Tombouctou, a déclaré Adnan Abou Al-Walid Sahraoui, porte-parole officiel du Mujao, lors d'un bref entretien téléphonique avec un journaliste de l'AFP à Bamako. Nous avons ouvert un autre foyer de conflit à Tombouctou, et nous allons continuer." "Les moujahidines sont à Gao, à Kidal, à Tombouctou", les capitales des trois régions formant le nord du Mali, "et ils vont continuer les combats grâce à Allah", a-t-il affirmé, sans plus de détails. "Les Français sont nos ennemis mais ceux qui travaillent avec eux sont aussi nos ennemis", a-t-il ajouté.

 

LA SITUATION ÉTAIT CALME

 

Comme les autres grands centres du nord du Mali, Tombouctou a été libérée fin janvier par des troupes françaises et maliennes des groupes islamistes armés, dont Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), qui contrôlaient la région depuis 2012, y commettant exactions et destructions de mausolées au nom de la charia (loi islamique).

 

L'attentat de jeudi, le premier dans cette ville historique à plus de 900 kilomètres de Bamako, a fait une dizaine de morts côté islamistes et un côté armée malienne. Une tentative d'incursion d'islamistes à l'aéroport de la cité avait commencé par l'explosion d'une voiture piégée, avec un kamikaze à son bord, vers l'aéroport de Tombouctou. Un militaire malien a été tué, et au moins deux autres blessés, selon une source militaire malienne. "Une dizaine" de combattants d'un commando islamiste ont ensuite été tués par "les forces françaises et maliennes" lors de cette tentative d'intrusion, selon l'état-major de l'armée française. En outre, plusieurs soldats maliens ont été blessés dans les combats par un tir ami de l'armée française.

 

Depuis sa libération fin janvier, la situation était calme à Tombouctou, contrairement à la région de Gao (nord-est), qui a connu des attentats-suicides et où une "quinzaine" de combattants islamistes ont été tués dans des accrochages récents, selon la France. Mais c'est dans le massif des Ifoghas (extrême nord-est) que se concentrent depuis plusieurs semaines les opérations, conduites dans cette zone par des soldats français et tchadiens contre les djihadistes qui s'y sont retranchés.

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