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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 12:45

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13/03/2013 Par Adèle Smith – LeFigaro.fr

La France n'entend pas laisser des troupes dans le pays lorsque la mission de l'ONU sera déployée.

Tout en poursuivant ses opérations militaires contre les islamistes dans le nord du Mali, la France se prépare à passer le relais à l'ONU. Le calendrier déjà établi prévoit que la mission de maintien de la paix qui remplacera les soldats français et les troupes africaines engagées dans la mission de la Misma soit déployée au 1er juillet, avant l'élection présidentielle malienne.

 

«In cha' Allah», si Dieu le veut, glisse un diplomate de l'ONU, reconnaissant que la situation sur place est encore loin de réunir toutes les conditions. Le sous-secrétaire général chargé des Opérations de maintien de la paix, Edmond Mulet, est justement en mission à Bamako pour déterminer les modalités de la transition de la Misma vers une force de Casques bleus. On parle pour l'instant de 10.000 hommes et d'une mission «sous chapitre 7», c'est-à-dire autorisée à utiliser la force. Les négociations au Conseil de sécurité débuteront fin mars, pour une résolution prévue courant avril.

Secteurs militaires

Un point semble désormais arrêté: la France ne restera pas sur place. Les premiers départs de ses soldats sont prévus dès le mois prochain.«Nous ne nous ruons pas vers la sortie, rassure un diplomate, le retrait français se fera parallèlement à l'arrivée des troupes onusiennes.» Après leur retrait, les forces françaises pourront toujours mener des opérations depuis leurs bases au Sénégal et au Tchad, souligne-t-on. «Nous avons prouvé que nous pouvions intervenir rapidement», ajoute le diplomate.

 

À l'ONU, le départ francais est aussi considéré comme inévitable, malgré le risque d'un retour de l'instabilité - la reconstruction de l'armée malienne par les formateurs européens devant prendre environ deux ans. «Les Français ont déjà fait beaucoup et ont remporté de solides victoires avec l'aide des Tchadiens, on ne les pousse certainement pas à rester, commente un diplomate occidental. Nous espérons tous que d'ici à l'arrivée de la mission onusienne, les opérations antiterroristes menées actuellement ne seront plus nécessaires.» Dans le cas contraire, la mission ne serait tout simplement pas déployée. La difficulté sera donc de se mettre d'accord sur l'évaluation du danger posé aux Casques bleus

.

«C'est pourquoi il faudra une mission robuste», souligne une source à l'ONU. La force de réaction rapide que souhaitent les Africains n'est pas jugée souhaitable à New York. «D'un point de vue militaire, elle n'aurait pas de sens dans un pays grand comme le Mali», estime un spécialiste. Une meilleure option, pense-t-on dans certaines capitales, serait de découper le Mali en secteurs militaires où pourraient être déployées des compagnies de réserve, prêtes à réagir rapidement en cas d'attaques islamistes. Le degré de latitude de ces troupes à ouvrir le feu reste à déterminer.

Au-delà de l'aspect militaire, c'est le volet politique de la nouvelle mission qui est, de l'avis général, le plus compliqué.

«L'atmosphère à Bamako est à la revanche», s'inquiète un diplomate. En témoignent les tensions ethniques dénoncées par le Haut Commissariat aux droits de l'homme mercredi. À charge pour les Nations unies de convaincre Bamako de s'engager dans un processus de réconciliation.

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 08:45

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13.03.2013 LE MONDE

 

On ne voudrait pas ajouter au désenchantement européen. En ces temps de grosse déprime continentale, on rechigne à l'idée de mettre une nouvelle fois à nu la vacuité qui caractérise aujourd'hui l'idée européenne. Bref, on hésite avant de jouer encore les esprits chagrins en constatant la désespérante absence de l'Europe au chapitre de la défense et des affaires étrangères.

 

Ce n'est pas un échec - lequel supposerait qu'on ait sincèrement essayé -, c'est une débâcle, une triste pantalonnade. Le Mali en témoigne, magistralement. Et ce fut tout particulièrement le cas lors du conseil des 27 ministres des affaires étrangères réuni lundi 11 mars à Bruxelles. La France s'y est sentie plus seule que jamais depuis le début des opérations militaires au Sahel.

 

Avec la fermeté courtoise, un tantinet distante, qui est sa marque, Laurent Fabius en fut réduit à quémander 30 soldats pour le Mali auprès de la Belgique et de l'Espagne. Pas 300, 30 ! Pourquoi ? Parce qu'il en manque encore 90 pour protéger les 500 instructeurs que l'Union européenne a dépêchés à Bamako pour former l'armée malienne.

 

Ces 90 soldats, il faut les "arracher" un par un aux 27 pays de la riche Europe, celle qui se targue volontiers d'être l'une des toutes premières puissances économiques mondiales. Disons les choses comme elles sont : les réticences belges ou espagnoles ne sont pas d'ordre politique ni même financier. C'est bien plus simple : Bruxelles et Madrid se fichent éperdument de ce qui peut bien se passer dans les sables du Sahel.

 

L'hypocrisie triomphe. Sur le papier, les Vingt-Sept sont d'accord. La stabilité de l'Afrique dépend très largement de l'extinction du foyer djihadiste qui se propage au Sahel, disent les Européens ; il en va aussi de la sécurité de l'Europe, si proche et si vulnérable, au terrorisme islamiste, ajoutent-ils.

 

Mais ce ne sont que des mots. Quand il faut agir ensemble, il n'y a plus personne ou presque. Certes, Paris a eu le tort, au départ, de lancer ses troupes sans consultation avec ses partenaires. Mais il eût fallu ensuite une vraie solidarité européenne, l'affichage d'un intérêt commun, défendu ensemble - en somme, un partage du fardeau qui devra être porté à l'avenir. Il eût fallu manifester une présence forte de l'Union dans cette partie du monde, sauf à laisser la Chine, les Etats-Unis ou d'autres devenir les partenaires privilégiés des Africains au XXIe siècle.

 

Hélas, l'Europe n'affiche que désunion pathologique et pingrerie aveugle. Seuls cinq pays sur vingt-sept sont vraiment engagés dans la mission de formation de l'armée malienne. Au-delà des déclarations sentencieuses sur la nécessité d'un "plan de stabilisation politique et économique du Sahel", la réaction à peine voilée de la plupart des 27 aux événements du Mali tient en une phrase : "Que la France se débrouille !" Et tant pis pour la contradiction qu'il y a à soupçonner les Français de velléités postcoloniales et de les laisser en première ligne dans l'Afrique francophone...

 

L'Europe fuit l'Histoire. Elle le paiera, un jour.

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 08:45

Gripen Cape Town Frans Dely 400x300

 

JOHANNESBURG, South Africa, March 13 (UPI)

 

Nearly half of South Africa's fleet of 26 Gripen fighters have been mothballed because of lack of operational funds.

 

The grounding of the jets, manufactured by Saab of Sweden, was disclosed Tuesday by Defense Minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula during questioning in Parliament.

 

"The South African air force has 12 Gripen fighter aircraft placed in long-term storage," Mapisa-Nqakula said. "These aircraft are placed in storage as a planned activity in line with their utilization and the budget expenditure patterns/flow of the SAAF."

 

South African publication Business Day said in its report that the aircraft purchased from Swedish manufacturer Saab had cost the government about $1 billion.

 

Democratic Alliance MP David Maynier, who had questioned Mapisa-Nqakula, said 10 or fewer of the 26 aircraft purchased are operational and that there are only six pilots in the air force qualified to fly the planes.

 

In addition, he said, "there are (only) about 150 flying hours available to the entire squadron for 2013."

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 18:45

Gripen_Cape_Town_Frans_Dely_400x300.jpg

 

13 March 2013 defenceWeb

 

Twelve of the South African Air Force’s 26 Gripen fighter jets are in long-term storage, according to defence minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula, as the Air Force does not have the funding to fly them.

 

This emerged yesterday in reply to a parliamentary question posed by the opposition Democratic Alliance party’s Shadow Minister of Defence and Military Veterans David Maynier.

 

“The South African Air Force (SAAF) has 12 Gripen Fighter Aircraft placed in long-term storage. These aircraft are placed in a storage as a planned activity in line with their utilization and budget expenditure patterns/flow of SAAF,” Mapisa-Nqakula said.

 

“The Gripen fighter jets are supposed to provide the air combat capability for the South African Air Force (SAAF). However, the Gripen fighter jets are effectively grounded because the operating budget has been stripped to the bone and the SAAF cannot afford to operate the ‘Gripen system’,” Maynier said.

 

Already in 2010 there was great concern that a lack of money would ground the Gripen. Then-defence minister Lindiwe Sisulu warned that the Gripens could be mothballed if the military failed to get hold of extra funding. The Department of Defence annual report released in 2010 warned that “Combined with the recent funding cuts for the medium-term expenditure framework period, the air force will only be able to sustain the Hawk system.

 

“Without adequate funding levels being provided, the air force will not be able to meet its mandate in terms of defence or its support of government initiatives in the medium and longer term. The unwanted reality is portions of aircraft fleets may have to be placed in long-term storage, and certain capabilities, units or bases may have to be closed down.”

 

The lack of money for the Gripens has also affected flying hours and pilot training. In April 2011 then-chief of the Air Force Lieutenant General Carlo Gagiano said the Air Force was not going to fly the required number of hours due to a lack of funding and in its 2010/2011 report, the Department of Defence said that due to underfunding, the number of flight hours per Gripen aircrew member was reduced from 224 to 110 per year.

 

At present the SAAF can only muster six qualified Gripen pilots who only have 150 flying hours available across the whole Gripen squadron this year, according to Maynier. The annual target for fighter flying hours was 250 for the 2011/2012 period, according to the Department of Defence’s most recent Annual Report.

 

Chief of the Air Force Lieutenant General Zakes Msimang when asked about Gripen flying hours earlier this year, said that the Air Force had never failed to deliver what was asked of it.

 

Defence analyst Helmoed-Römer Heitman noted the North Atlantic Treaty Organisation (NATO) requires fighter pilots to log at least 20 flight hours per month (240 flight hours per year per fighter pilot) to remain qualified.

 

“One of the biggest scandals of the Arms Deal is that we bought military equipment we could not afford to operate. And there is no better illustration of the point than the Gripen fighter jets in long-term storage,” Maynier said. “It is imperative that the Minister of Defence and Military Veterans, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, reviews the allocation of the operating funding to the “Gripen system” in the SAAF.”

 

In 2007 it emerged that the Gripens cost R19.08 billion, up from the original R17.8 billion estimate for both 26 Gripens and 24 Hawks.

 

It is unlikely that the Gripen situation will improve anytime soon, as the defence budget for the 2013/14 financial year stands at R40.2 billion, just R1.8 billion more than the previous year’s.

 

South Africa bought 26 Gripens (17 single-seat Gripen Cs and nine two-seat Gripen Ds) as part of the Strategic Defence Procurement Package (in 2005 reduced to 26), becoming the Gripen’s first export customer. Deliveries concluded in September last year. The Gripens replaced the Cheetah fleet, which was withdrawn four years early due to funding constraints.

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 18:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6f/Flag_of_the_Central_African_Republic.svg/450px-Flag_of_the_Central_African_Republic.svg.png

 

13 March 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

defenceWeb is proud to announce the latest addition to our new portal on African Militaries: a profile of the Central African Armed Forces.

 

Click here to access the military analysis of the Central African Republic.

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 17:45

SAAF Gripens 400x300

 

March 13, 2013 defense-aerospace.com

(Source: Business Day; published March 13, 2013)

 

Almost Half of SA’s Gripens ‘in Storage’

 

Defence Minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula has conceded that almost half of the air force’s state-of-the-art Gripen jet fighters have been placed in long-term storage.

 

Twenty-six Gripen fighters were purchased as part of the controversial arms deal at a cost of more than R10bn, but there has long been speculation that some or all of them would have to be mothballed due to lack of funds to keep them flying operationally.

 

The fighters, as well as Hawk trainers, played a critical role in securing South Africa’s air space during the 2010 soccer World Cup.

 

When it was first mooted that some of the Gripens be placed in storage in 2010, questions were raised about South Africa’s air defence capability and the legacy of the multibillion-rand arms deal.

 

At the time, local defence expert and Jane’s Defence Weekly correspondent Helmoed Heitman said the decision would leave South Africa "vulnerable" should there be an incident. It would leave the air force unable to enforce a no-fly zone, as has been mooted for Sudan’s Darfur region.

 

On Tuesday, in response to a parliamentary question by Democratic Alliance MP David Maynier, Ms Mapisa-Nqakula acknowledged that almost half of the Gripens bought were in storage.

 

"The South African Air Force (SAAF) has 12 Gripen fighter aircraft placed in long-term storage," Ms Mapisa-Nqakula said.

 

"These aircraft are placed in a storage as a planned activity in line with their utilisation and the budget expenditure patterns/flow of the SAAF."

 

Mr Maynier responded that "the 12 Gripen fighters in long-term storage are presumably vacuum-packed like frozen chickens, in a hangar somewhere in South Africa", and that they had effectively been grounded because the operating budget had been stripped to the bone and the air force could not fly them.

 

"The sad facts of the Gripen system are as follows: 26 Gripen fighter jets were delivered; 10 or fewer are operational; 12 are in long-term storage; there are six qualified pilots; there are about 150 flying hours available to the entire squadron for 2013."

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 16:45

africa sahara trafficking routes source BBCAfrica

crédits : BBC Africa

 

13 March 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Residents who slipped into a non-descript mud-brick house after Islamist fighters fled Mali's desert town of Timbuktu uncovered a trove of arms, ammunition and documents - the workings of the local al Qaeda recruitment office.

 

"We found lots of IDs, passports and birth certificates," said El Hadj Garaba, who searched through the house with neighbors before French intelligence officers arrived.

 

The documents - from Mali, nearby African nations and distant countries like Saudi Arabia and Britain - suggest the Islamist groups used their 10-month occupation of northern Mali to stretch their tentacles across West Africa and beyond, Reuters reports.

 

Their recruitment drive suggests the French-led war against al Qaeda and its allies could drag on long after France starts withdrawing from Mali next month, spilling across borders and destabilizing the broader region as Islamist groups fragment.

 

Two months in, the offensive has wrested northern Mali from Islamist occupation, killed scores of fighters and driven survivors into mountain caves and desert hideaways stockpiled with arms and supplies.

 

But the documents - alongside interviews with residents of liberated towns - show that Islamist ranks, previously dominated by North Africans led by veterans of Algeria's civil war, have been swelled by hundreds of fighters from Mali and neighboring countries - brought together by opportunity as well as ideology.

 

Garaba listed Mauritania, Niger and Nigeria amongst nationalities represented. "But there were lots from Mali - including from the south," he added, picking through a courtyard still scattered with ammunition cases but now occupied by goats.

 

When France launched airstrikes in Mali on January 11, it billed its dramatic intervention as a bid to prevent Islamists seizing control of the whole of the landlocked nation of 16 million people and using it as a base to launch attacks on neighboring African countries and the West.

 

The French-led campaign has dealt the Islamists a heavy blow, killing many of their leaders. The reported death of Abdelhamid Abou Zeid, one al Qaeda's top regional commanders, in the Amettetai Valley would be a major scalp, if confirmed.

 

But the risk remains of the Islamists, particularly their new West African recruits, melting away into neighboring countries and regrouping once offensive operations ease up.

 

"Abou Zeid's death will decapitate them but they'll find new leaders," an ex-senior Malian intelligence official said. "Their ideas have spread. They'll probably split into smaller factions."

 

YEARS OF DOCTRINATION

 

Algerian-born Abou Zeid and Mokhtar Belmokhtar, another top Islamist whose death was claimed but not confirmed, led the two southern units of al Qaeda's North African wing, AQIM.

 

Operating across the Sahara, south of the main body of fighters in Algeria, their bands found wealth and notoriety by kidnapping Westerners for ransom and exploiting smuggling networks criss-crossing the vast stretches of desert dunes.

 

In the process of exchanging goods and services with remote Malian communities abandoned by the state, they forged personal and ideological ties that would prove crucial to their takeover of the country's desert north - an area the size of Texas.

 

"What you had was a slow indoctrination of their beliefs. It wasn't just a 10-month brainwashing -- it had been going on for years," said Rudy Atallah, a former senior U.S. counter terrorism official focused on Africa. "It wasn't the bulk of the population but they reached out to some people, no doubt."

 

Fighting alongside and then hijacking a Tuareg separatist rebellion launched early last year, the Islamists stitched together a patchwork of groups mixing ideology and criminality that then carved up northern Mali.

 

France's liberation of Timbuktu and Gao in late January was greeted with jubilation by flag-waving residents, who had been forced to endure months of strict sharia Islamic law, including whippings and amputations of limbs for certain crimes.

 

Residents are now enthusiastically helping security forces identify fighters and collaborators. But elders in Timbuktu and Gao paint a more complex picture of life under the Islamists.

 

Arab communities in both towns, who had a history of collaborating with AQIM, helped to engineer the Islamist takeover and backed the occupation, partly in order to protect their own interests.

 

When Islamists seized power, sidelining the unpopular and ill-disciplined Tuareg separatists who had looted and pillaged, they also enjoyed a degree of popularity with the broader black African population that channeled in recruits.

 

Abdelmalek Droukdel, the Algerian emir of AQIM, urged his fighters last year to integrate with local tribes and cautioned against imposing sharia too abruptly. For a while, it seems, they followed his advice.

 

Mahamane Qoye Tandina, a senior member of Timbuktu's crisis committee that met regularly with Abou Zeid, said Islamists successfully played on conservative strains in society.

 

"Some people appreciated that they wanted to change girls' behavior and cut back on alcohol and tobacco," he said. "But when they started to chop off hands, they went too far."

 

In Gao, Soumeylou Maiga, head of programming at Radio Aadar Koima, said the Islamists tricked residents, promising to replace a distant government that had abandoned them and to respect their moderate form of Islam.

 

"This helped them get recruits. They went to the madarassas and recruited people without jobs. They took aid and got recruits in return," he added. "For some it was about religion. For others, it was about the money."

 

New York-based Human Rights Watch documented the recruitment of hundreds of children in the Gao and Timbuktu region.

 

A young recruit could earn about $300 per month, residents said, a huge sum for the desert north's stagnant economy.

 

In both towns, Islamists made locals the face of the occupation -- though foreign fighters retained leadership.

 

In Timbuktu, it was Sandou Ould Boumana, a Malian Arab from the trading town. Although an established member of AQIM, he spoke in the name of Ansar Dine, a Malian Islamist group.

 

In Gao, Aliou Toure, a Songhai, went from trading animal skins in the towns market to head the feared Islamic police.

 

MUJWA

 

One of the starkest changes was the rise of MUJWA, whose name - the Movement for Unity and Jihad in West Africa - reflected its aim of breaking with AQIM leadership dominated by veterans of the Algerian civil war.

 

The mix of black Africans from Mali and neighboring countries recruited in the MUJWA's fiefdom of Gao pointed to a degree of success.

 

A Malian intelligence officer said Islamists' identity cards seized in Gao came from countries including Togo, Tunisia, Burkina Faso, Algeria and Niger.

 

Seid Abdoulaye Toure, a senior local imam in Gao, said the MUJWA cleverly targeted the region's poor who had been exposed to some Islamic education in Koranic schools but lacked the ability to question the form of Islam being imposed.

 

"The reality of the problem is here. We should not look too far," he said.

 

Many in Gao look just across slow-moving, brown waters of the Niger River to a small town called Kadji.

 

The village contains one of the pockets of ultra conservative Wahhabist Islam that have existed in Mali for decades, fed by an influx of foreign preachers.

 

"All the youth from there were with MUJWA," said Zouhairou Kowa, a Kadji resident, referring to the Dar es Salaam neighborhood. "They took them into the hills, they trained them and they came back."

 

GROWING REACH

 

Before the offensive, which Paris says has killed hundreds of rebels, it was estimated there were 2,500-3,000 Islamist fighters in Mali. The U.S. military estimated 800-1,200 of these were hardcore jihadist.

 

Prisoners captured during the French-led offensive highlight the increasingly broad make-up of the Islamist ranks. A Reuters reporter travelling with Chadian forces in Tessalit earlier this month saw eight captured Islamist fighters from Morocco, Tunisia, Burkina Faso and Nigeria.

 

For years, intelligence sources have said militants from Nigeria's Boko Haram have linked up with Islamists in Mali for training, though the group has remained largely focused on its fight to impose sharia law in northern Nigeria.

 

In recent weeks, however, Boko Haram statements point to some factions becoming more ideologically aligned with international jihadists.

 

Gunmen claiming to be from Boko Haram cited France's military offensive in Mali as justification for their kidnapping of a French family of seven in Cameroon last month.

 

Ansaru, a Boko Haram splinter group which said it executed 7 hostages last weekend, has also directly allied itself with international jihad.

 

January's mass hostage taking at Algeria's In Amenas gas plant, masterminded by Belmokhtar, showed the ease with which militants can glide across regional borders.

 

Andrew Lebovich, a Sahel analyst, said the make-up of Belmokhtar's group and the routes used in the attack pointed to cooperation between militants in Mali and Libya.

 

This challenges the perception of Mali's conflict as principally threatening the Sahel - a 5,400-km band running east-west across Africa, south of the Sahara desert.

 

Islamist activities fanning north and south from Mali to Nigeria, Algeria and Libya have raised concern among British officials. "We don't see it as a threat to London or Birmingham but we have a lot of interests in that region," said one.

 

For now, France and its African allies are still finding out if the Islamists' new recruits and foreign links will allow them to survive the unprecedented offensive on their positions.

 

"Will they have had the time to become hardliners? I don't know," said one senior West African official, who has had direct contact with the armed groups in recent years.

 

For now, the battle appears far from over.

 

"If the Islamists are able to keep moving, hiding, it will be endless war - like Afghanistan," said one Western security official with years of experience in the region.

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 16:00

French Mali

 

13 March 2013 defenceWeb (Reuters)

 

France and its African allies want a heavily-armed force able to counter any resurgent Islamist threat in Mali as part of a United Nations peacekeeping mission, diplomats said.

 

The United Nations is considering setting up a 10,000-strong force in the former French colony before presidential and legislative elections in July, a deadline a European diplomat described on Tuesday as "a race against time".

 

U.N. deputy peacekeeping chief Edmond Mulet is in the Malian capital Bamako this week to assess options for a peacekeeping mission once a French-led military intervention is completed, reuters reports.

 

France launched a ground and air operation in January to break Islamist rebels' hold on northern Mali, saying militants posed a risk to the security of West Africa and Europe.

 

In a reminder of the resistance still faced, Chad said on Tuesday one soldier had been killed and another injured, bringing to 29 the number of Chadian troops lost in battle. Six Islamists had been killed and five captured, the army said.

 

The proposed heavily armed rapid-reaction force, similar to the unit proposed for a U.N. mission in the Democratic Republic of Congo, would be a departure from its typically more passive peacekeeper operations.

 

In practical terms, U.N. diplomats say, troops in the rapid-response force would have more freedom to open fire without being required to wait until they are attacked first, a limitation usually placed on U.N. peacekeepers around the world.

 

U.N. Secretary General Ban Ki-moon is due to deliver a report to the Security Council with peacekeeping recommendations for Mali by the end of the month, and diplomats hope a vote can take place by mid-April.

 

CONSENSUS

 

"The discussion so far in the council shows that a consensus is there (for a peacekeeping mission)," said a senior U.N. official, speaking on condition of anonymity.

 

Diplomats said the vote hinged on the security situation.

 

French and Chadian troops have been engaged in heavy fighting in northeast Mali, where Islamist militants took refuge, and hope to secure the region by the end of the month.

 

France's defense ministry said on Tuesday mopping-up operations had been completed in the Adrar des Ifoghas area but they were still searching for remaining Islamist hideouts.

 

Paris is keen to start, as soon as next month, pulling out some of its 4,000 troops with a view to handing over to the African force, AFISMA, that would later fall under the U.N. mandate.

 

African leaders say they recognize there will be a French withdrawal but have stressed the need for it to be gradual.

 

"France will leave once it is possible," Mali's President Dioncounda Traore said during a visit to Senegal. "It is clear that France has pledged to accompany us as long as necessary."

 

AFISMA comprises about 6,000 troops, mainly from West Africa, including more than 2,000 Chadians. Other than Chad's contingent, most African elements remain in the south of Mali away from the fighting.

 

"We'd like to see the non-Chadians go north to Gao and Timbuktu so that the focus can be on the final phase in the extreme north," the European diplomat said.

 

"After that, we're talking about a peacekeeping force of 10,000 soldiers."

 

RAPID INTERVENTION FORCE

 

However, there are fears that militants could launch a guerrilla-style insurgency marked by suicide attacks and hit-and-run raids on towns, leaving the U.N. force exposed.

 

Romano Prodi, the U.N.'s special envoy to the region, said Mali's neighbors also feared contagion.

 

A rapid-reaction force to counter this threat in Mali could retain battle-hardened Chadian troops, but also include elements from new forces such as Burundi, which has played a key role in fighting Islamists in Somalia.

 

France's role in that framework has yet to be defined, but diplomats say talks center on French elements being based either in Mali or elsewhere in the region and intervening if needed.

 

"It would be under French control, but approved by the United Nations," said the European diplomat.

 

Financing is also an issue with $450 million pledged last month to fund African and Malian operations yet to materialize, leaving a burden on AFISMA countries, diplomats said.

 

A U.N. official said Security Council authorization of the deployment would take at least two months.

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 14:52

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/actualites/diaporama/montee-en-puissance-de-la-misma/montee-en-puissance-de-la-misma-3/2222675-1-fre-FR/montee-en-puissance-de-la-misma-3.jpg

 

13/03/2013 Ministère de la Défense

 

Arrivés mi-janvier au Mali, les premiers éléments de la MISMA, force africaine de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont été renforcés par de nombreux bataillons au cours des dernières semaines. Commandées par le général nigérian, US Abdul Kadir, l’objectif des forces de la MISMA est de contribuer à mettre fin à la crise politique et sécuritaire du Mali. Leurs missions : contrôler les zones et sécuriser les villes aux côtés des soldats maliens et tchadiens. La MISMA devrait atteindre un effectif total d’environ 8 000 soldats.

 

Montée en puissance de la Misma (Diaporama)

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 13:45

MISMA

 

13 mars 2013 Par RFI

 

Pas de troupes rwandaises, mais un soutien politique. Alors que les modalités de la transformation de la Misma, Mission internationale de soutien au Mali, en une opération de maintien de la paix des Nations unies est en train d’être examinée, Tiéman Coulibaly, le ministre des Affaires étrangères malien, a rendu visite à son homologue rwandaise, Louise Mushikiwabo, dont le pays, membre non-permanent du Conseil de sécurité, doit en assurer sa présidence tournante le 1er avril prochain.

 

Si le ministre des Affaires étrangères malien a laissé libre choix au Rwanda de participer ou non à la Misma, Tiéman Coulibaly a surtout évoqué l’importance de l’appui de Kigali au Conseil de sécurité des Nations unies.

 

« Le Rwanda décidera de ce qu’il doit faire, a affirmé Tiéman Coulibaly, mais je pense qu’aujourd’hui sur le plan politique, l’apport du Rwanda est extrêmement important. La Misma compte déjà près de 6 300 hommes. Donc je crois qu’il y a déjà des moyens à trouver pour pérenniser cette force, et c’est pour cela qu’il est urgent qu’un mandat robuste et clair soit décidé aux Nations unies pour que cette force puisse s’adosser aux moyens qui sont disponibles à ce niveau là. »

 

Louise Mushikiwabo a quant à elle été claire, pas de troupes rwandaises sur le sol malien pour l’instant. Elle s’en est expliquée, mais a assuré son homologue de son soutien. « On est déjà très engagés au Soudan ainsi qu’au Soudan du Sud, a déclaré la ministre, et dans plusieurs autres pays. Et donc, il y aussi une question de ressources humaines qui nous limite. C’est peut-être plus au niveau politique que le Rwanda peut contribuer. Dans les discussions sur le mandat, le Rwanda veut être la voix du Mali au Conseil de sécurité. » Louise Mushikiwabo a également ajouté que le Rwanda était prêt à partager son expérience, notamment en matière de réconciliation nationale et de réintégration des combattants.

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 13:45

http://www.meretmarine.com/sites/default/files/new_objets_drupal/20130219222141_maroc.jpg

FREMM française et Sigma marocaines

crédits : MARINE NATIONALE

 

 

13.03.2013 Mer et Marine

 

Deux des trois marines nord-africaines progressent très sensiblement. Redoutant l’expansion de sa voisine algérienne la marine marocaine va, non seulement se moderniser, mais également se renforcer avec l’acquisition de grands et puissants bâtiments : ainsi la mise en service en 2013 de la frégate Mohammed VI du type FREMM français lui conférera une puissance de feu dont elle ne disposait pas jusqu’à maintenant (cette frégate sera cependant dépourvue de missiles de croisière) ; il en est de même avec la livraison par les chantiers néerlandais des 3 corvettes du type Sigma intervenue en 2011 et 2012. Par ailleurs elle fait procéder à une remise à niveau de la plupart de ses patrouilleurs, tout en incorporant de nouveaux bâtiments tel le Bir Anzarane construit en France et qui pourrait être suivi par 5 autres unités. L’acquisition de sous-marins serait par ailleurs envisagée. On évoque le type 209/1200 allemand, ou le type S1000 russo-italien.

 

 

Frégate du type FREMM (© : MICHEL FLOCH)

 

Corvette marocaine du type Sigma (© : DAMEN)

 

Le patrouilleur Bir Anzarane (© : MICHEL FLOCH)

 

 

La marine algérienne monte effectivement en puissance puisque ces 3 dernières années elle a réceptionné 2 nouveaux sous-marins du type Kilo (2 autres devant être prochainement commandés) ce qui, s’ajoutant aux 2 Kilo récemment modernisés en Russie, donnera à l’Algérie une force sous-marine égale ou supérieure à celles de l’Italie, de l’Espagne, des Pays-Bas et de l’Allemagne). Trois remorqueurs d’assistance et de sauvetage du type UT 515 ont également été livrés par les chantiers norvégiens. L'Algérie a, de plus, commandé en 2011 et 2012 pas moins de 2 frégates lance-missiles du type Meko A200 à l’Allemagne puis 2 autres à la Chine, ainsi qu’un porte-hélicoptères d’assaut (BDSL) doté de capacités de défense aérienne à l’Italie.

 

 

Sous-marin algérien du type Kilo (© : MARINE NATIONALE)

 

Remorqueur algérien du type UT 515 (© : GED.SMUGMUG.COM)

 

Frégate du type Meko A200, ici sud-africaine (© : SAN)

 

 

Le futur BDSL algérien (© : ORIZZONTE SISTEMI NAVALI)

 

 

Les évènements du « printemps arabe » n’ont en revanche pas permis à la Tunisie, la Libye et l’Egypte d’améliorer la situation de leurs forces navales respectives.

La marine tunisienne n’a pas vu sa situation évoluer, seule la garde nationale ayant pris livraison, le 28 décembre 2012, des 2 premiers d'une série de 6 patrouilleurs de 35 mètres et 140 tonnes commandés en Italie.

 

Suite à la guerre civile et l’intervention occidentale du printemps et de l’été 2011, son homologue libyenne a, pour sa part, été, si ce n’est anéantie, du moins en majeure partie détruite. Ayant notamment perdu une frégate, 2 corvettes lance-missiles et 5 patrouilleurs lance-missiles, elle doit maintenant se reconstituer.

 

Quant à la marine égyptienne, elle a dû renoncer à l’acquisition auprès de la Norvège de 6 patrouilleurs lance-missiles de seconde main et d’un bâtiment de soutien, envisagée avant la chute du régime Moubarak. Elle va cependant recevoir en 2013 et 2014 les 4 patrouilleurs lance-missiles du type Ambassador commandés aux Etats-Unis en 2008 et 2010 (le premier, le Solomin Ezzat, est en essais). L'Egypte souhaite également faire construire 2 sous-marins du type 209 en Allemagne. Malgré l’hostilité à ce projet manifestée ostensiblement par Israël, les négociations seraient selon certaines sources toujours d’actualité.

 

 

Patrouilleur du type Ambassador (© : EGYPT-MILITARY PICTURES)

 

 

Quant aux marines de la façade atlantique de l’Afrique sub-saharienne, elles se renforcent pour protéger les ressources pétrolières et/ou halieutiques nationales, souvent avec l’aide (très peu désintéressée) de la Chine qui avec ses livraisons de patrouilleurs océaniques ou côtiers bon marché s’est littéralement substituée à l’URSS des années 70 et 80. Ont ou vont ainsi bénéficier de la manne chinoise les marines du Ghana, du Nigeria, du Congo, de l’Angola et de la Namibie. Les autres marines du continent se tournent vers leurs fournisseurs de vedettes occidentaux habituels (Sénégal, Guinée, Bénin, Gabon, Cameroun). L’Espagne a par ailleurs transféré quelques surplus à la Mauritanie, au Sénégal et au Mozambique, à savoir ses patrouilleurs du type Conejera, tout comme la France qui a transféré 2 patrouilleurs au Cameroun (Grèbe) et au Kenya (La Rieuse) et 2 engins de débarquement au Sénégal (Sabre) et à Djibouti (Dague). La Mauritanie s’est, en outre, dotée d’un patrouilleur de 60 mètres, l’Awkar, construit en Chine et livré en décembre 2012.

 

 

Patrouilleur livré en 2012 par Ocea au Bénin (© : BERNARD PREZELIN)

 

Patrouilleur commandé à Raidco Marine par le Sénégal (© : RAIDCO MARINE)

 

L'ex-Sabre a été transféré au Sénégal (© : MER ET MARINE - JEAN-LOUIS VENNE)

 

 

Le cas de la Guinée Equatoriale mérite d’être signalé puisque ce pays a acquis au cours des 5 dernières années pas moins 6 bâtiments neufs, dont une corvette (auprès de la Bulgarie), 2 patrouilleurs océaniques (auprès d’Israël), 2 patrouilleurs et un grand bâtiment de débarquement et de soutien (auprès de l’Ukraine).

Quant à la marine nigériane, outre l’acquisition prochaine des 2 corvettes du type P18N commandées à la Chine évoquée ci-dessus et dont la première a été mise sur cale en octobre 2012 (et de 2 autres qui auraient été commandées l’an dernier à l’Inde), elle a reçu un grand bâtiment océanique, l’ex-cotre de l’US Coast Guard Chase du type Hamilton, ainsi qu’un certain nombre de petits patrouilleurs ou vedettes en provenance de France, Israël, Malaisie, Singapour et même de ses propres chantiers.

La marine namibienne a pris possession en 2012 de son plus grand bâtiment l’Elephant construit en Chine ; il a remplacé une ancienne corvette transférée par le Brésil qui a par ailleurs livré récemment à cette marine un patrouilleur et 2 vedettes.

 

 

L'ex-cotre américain Chase, repris par le Nigéria (© : USCG)

 

L'Elephant, de la marine namibienne (© : DROITS RESERVES)

 

 

Ayant en grande partie renouvelé sa flotte entre 2005 et 2008 avec l’acquisition auprès de l’Allemagne de 3 sous-marins du type 209/1400 et de 4 frégates du type Meko A200, la marine sud-africaine doit maintenant remplacer ses patrouilleurs dans le cadre du projet Biro. Mais les moyens budgétaires lui font actuellement défaut et elle est donc contrainte de prolonger ses 3 derniers patrouilleurs du type Reshef quelques années encore et va les moderniser succinctement. Elle a de même dû retarder son projet d’acquisition d’un grand bâtiment amphibie et d’un nouveau pétrolier-ravitailleur. Par ailleurs, les patrouilleurs océaniques des garde-côtes (le Sarah Baartman et les 3 unités du type Stan Patrol 4708), dont l’armement était confié à un opérateur civil et qui avaient été transférés à la marine, ont versés en février 2013 au ministère de l’Agriculture, des Forêts et des Pêches.

 

 

Frégate du type Meko A200 (© : SAN)

 

Sous-marin sud-africain du type 209 (© : SAN)

 

 

Le patrouilleur Sarah Baartman (© : M. NITZ - COLLECTION FLOTTES DE COMBAT)

 

Patrouilleur du type Stan Patrol 4708 (© : M. NITZ - COLLECTION FDC)

 

 

Pour ce qui concerne la côte est de l’Afrique, le seul fait à mentionner concerne la Marine kényane qui a fini par accepter le patrouilleur Jasiri après 7 années de contentieux avec le chantier constructeur espagnol ; elle a également acquis l’ex-patrouilleur français La Rieuse et a réceptionné ses 2 patrouilleurs du type Nyayo après modernisation en Italie.

 

 

L'ex-Rieuse, acquise par le Kenya (© : MARINE NATIONALE)

 

 

 

Article de Bernard Prézelin, auteur de Flottes de Combat

 

 

 

Flottes de Combat, l'ouvrage de référence des forces navales (© : MARINES EDITIONS)

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 13:45

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13/03/2013 LaLibre.be (Belga)

 

C'est du moins la proposition du ministre de la Défense, Pieter De Crem.

 

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, a indiqué mercredi qu'il proposerait au Conseil ministériel restreint l'envoi d'un contingent d'une cinquantaine de militaires au Mali pour assurer la protection des instructeurs européens de la mission de formation et de conseil à l'armée malienne (EUTM) que l'Union européenne vient de lancer, mais "à partir de juin, juillet".

 

Cette proposition porte sur l'envoi d'un peloton pour contribuer à la "protection des militaires français" - qui composent une bonne partie de l'UETM -, a-t-il affirmé à son arrivée au Lambermont, la résidence de fonction du Premier ministre, pour cette réunion du comité ministériel restreint.

 

Les militaires belges ne participeront donc pas aux quatre premiers mois de la mission.

 

Les conditions de sécurité ne sont actuellement pas garanties, a expliqué M. De Crem pour expliquer le délai dans l'engagement belge dans cette mission, lors d'une "deuxième rotation".

 

"On va réagir de manière positive" à la demande française de contribuer à l'EUTM, formellement frormulée lundi par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, à son homologue belge, Didier Reynders.

 

Lors d'une visite au Mali à la fin du mois de février, M. De Crem - devenu entre-temps vice-Premier ministre CD&V dans l'équipe Di Rupo - avait déjà estimé que les conditions minimales de sécurité dans le camp de l'académie militaire Koulikoro, à une soixantaine de kilomètres de Bamako, qui doit accueillir une partie des instructeurs de la mission de l'UE de conseil à la formation de l'armée malienne (EUTM Mali), n'étaient pas remplies.

 

Ce camp n'est en effet fermé que sur sa face avant, face au fleuve Niger, alors que l'accès à l'arrière est libre et qu'un des côtés est surmonté de rochers, peu propices à la défense d'une telle installation.

 

La Belgique s'était déjà engagée à apporter à l'EUTM deux hélicoptères Agusta A109 pour des tâches d'évacuation médicale. Ils devraient déménager vers la fin du mois de Gao (nord-est du Mali), où ils participent à l'opération française Serval contre les groupes islamistes, vers Bamako, à près de 1.200 km de distance.

 

L'UETM doit former au total quatre bataillons - soit quelque 2.500 soldats, "la moitié de l'armée malienne" - par tranche de deux mois et demi environ au cours de cette mission officiellement lancée en février pour une durée initiale de quinze mois.

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 03:42

Tessalit and the Adrar des Ifoghas mountains source BBC

 

13.03.2013 à 00h05 Le Monde.fr avec AFP

 

De violents combats ont eu lieu, mardi 12 mars, dans le massif des Ifoghas, situé dans le nord du Mali, faisant un mort du côté de l'armée tchadienne et six du côté des jihadistes.

 

"Les forces tchadiennes en intervention au Mali au cours de leur ratissage ont eu un accrochage avec des jihadistes (...) dans le massif des Ifoghas (...) L'armée tchadienne déplore un mort et un blessé. Six jihadistes ont été tués et cinq capturés", a annoncé l'état-major tchadien dans un communiqué. Ce nouveau décès porte officiellement à trente le nombre de soldats tchadiens tués dans cette région du Mali.

 

Depuis le début de l'opération française le 11 janvier, en appui à l'armée malienne, le Tchad a déployé rapidement environ 2 000 hommes sur le terrain, et a payé le plus lourd tribut, avec notamment la perte de 26 hommes le 22 février dans le massif des Ifoghas. Mobilisé dès le début du conflit, le contingent tchadien, qui est le plus nombreux et considéré comme le plus aguerri de toutes les troupes africaines déployées au Mali, a officiellement intégré la mission africaine dans ce pays, la Misma, a-t-on appris samedi de source officielle. La Misma, qui déploie désormais au Mali environ 6 300 soldats, est censée prendre à terme le relais de l'armée française pour sécuriser le Nord du Mali avec l'armée malienne.

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 21:45

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12/03/2013 par Gaëtan Barralon - 45enord.ca

 

De l’opération Serval aux Casques bleus. Selon le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, une opération de maintien de la paix sous tutelle des Nations unies pourrait être mise en place dès le mois de juin.


«Nous allons passer du cadre actuel [...] à un nouveau dispositif diplomatique, une opération de maintien de la paix, qui devrait probablement être votée au mois d’avril et appliquée deux mois plus tard, et qui sera chapeautée par l’ONU et financée par les Nations unies», a ainsi déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

 

Interrogé, ce mardi, devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, l’ancien Premier ministre a donc poursuivi la ligne directrice du président de la République française, François Hollande. «Les troupes françaises n’ont pas pour vocation de rester éternellement au Mali», a notamment déclaré M. Fabius.

 

NOTRE DOSSIER SUR LE MALI >>


Toujours ferme sur le sujet, le chef de la diplomatie française avait d’ores et déjà déclaré que les forces déployées depuis le 11 janvier dernier dans le cadre de l’opération Serval se retireront progressivement du pays dès le mois d’avril.

 

La mise en place d’une opération de maintien de la paix au Mali permettrait ainsi d’épauler la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), jusqu’alors composée de 6 300 soldats du Tchad et d’Afrique de l’Ouest. «Cette force de sécurisation reprendra la MISMA et pourra être étendue à d’autres», a ajouté M. Fabius.

 

Permettant notamment de palier aux contraintes financières actuelles de la Mission africaine, cette nouvelle opération onusienne pourrait mobiliser au total jusqu’à 10 000 hommes, selon le chef de la diplomatie française.

 

Le Burundi se joint à la MISMA


Par ailleurs, le Burundi devrait se joindre à la MISMA en envoyant des troupes dans les prochains jours. Une information saluée par le président français, François Hollande, qui recevait son homologue burundais, Pierre Nkurunziza, ce mardi, à Paris.

 

«Le chef de l’État a remercié M. Nkurunziza pour sa volonté de contribuer en troupes à la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), nouvelle illustration de l’engagement du Burundi pour la sécurité du continent africain», a précisé la présidence française dans un communiqué.

 

François Hollande a également tenu à rappeler les engagements de la France au Mali. Si l’opération Serval avance à pas comptés dans le nord du pays, le président français n’est pas sans rappeler l’importance de la présence tricolore sur le sol malien.

 

«Nous sommes sur le point d’atteindre la dernière phase de notre opération et de laisser les Africains et ceux qui les soutiennent, au nom de la communauté internationale, prendre le relai dans le cadre d’opération de maintien de la paix. Là encore, si nous sommes dans cette région, ce n’est pas pour le seul Mali, c’est pour la sécurité de l’ensemble de l’Afrique et aussi de l’Europe. J’espère que chacun le comprend», a-t-il déclaré à l’issue d’une rencontre avec le président israélien, Shimon Peres, à Paris.

 

La question du développement au cœur de la reconstruction


Des déclarations qui font écho à celles de Laurent Fabius, ce lundi, sur les antennes de CNN. Après avoir évoqué l’efficacité militaire de l’opération Serval, le chef de la diplomatie française a noté l’ensemble des efforts à accomplir pour restaurer l’intégrité du Mali.

 

«Nous devons aussi faire des progrès sur le plan de la démocratie, et cela dépend de l’État malien qui doit déterminer un dialogue entre le nord et le sud. Et en même temps, le troisième aspect sur lequel nous devons insister, c’est la question du développement. Ce qui a été fait jusqu’à présent au Mali est du très bon travail», s’est-il félicité.

 

Intervenue il y a désormais plus de deux mois, la France tente donc de s’organiser pour passer progressivement le témoin aux autorités africaines et internationales. Quelque peu esseulée lors du lancement de l’opération Serval, l’armée française s’approche désormais d’une transition nécessaire pour le maintien de la paix et la reconstruction du pays.

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 19:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/cote-d-ivoire/130312-cote-d-ivoire-entrainement-grandeur-nature-pour-la-force-licorne/1/2222309-1-fre-FR/1.jpg

 

12/03/2013 Sources : EMA

 

Du 2 au 5 mars 2013, la force Licorne a conduit deux exercices visant à mettre en œuvre le plan de défense de ses emprises et à tester la procédure d’évacuation sanitaire par un aéronef de l’ONUCI.

 

Samedi 2 mars, 7h15 : la sirène du camp de Port Bouët retentit et déclenche le début de l’exercice Vauban. Aussitôt, deux sections armées par la compagnie de commandement et de logistique interarmées (CCLIA) relèvent les spahis de l’escadron blindé et la section génie qui assuraient jusqu’à présent la défense du camp de Port Bouët. Les éléments de la CCLIA s’équipent et se déploient dans les différents postes de défense entourant le camp pendant que la compagnie Bravo et l’escadron Alpha se préparent pour se déployer sur l’aéroport Félix Houphouët Boigny. Ils auraient pour mission, en cas de dégradation sécuritaire réelle, d’accueillir les renforts venant des autres théâtres et d’appuyer une éventuelle évacuation de ressortissants. Un troisième détachement rejoint de son côté l’emprise du détachement d’intervention lagunaire, sur les rives de la lagune Ebrié, au cœur d’Abidjan. Quelques heures seulement ont été nécessaires aux différentes unités pour assurer la défense du camp de port Bouët et des emprises nécessaires. Simultanément, une évacuation sanitaire à partir d’un poste de combat situé en hauteur a également est déclenchée et permet aux équipes de protection de dispenser les gestes de premiers secours puis au rôle 1 d’évacuer le blessé.

 

Deux jours plus tard, le 5 mars, la force Licorne a éprouvait la réactivité de la chaîne d’évacuation sanitaire de l’Organisation des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) lors d’un exercice d’évacuation sanitaire baptisé Vulcain.

 

L’alerte MEDEVAC est donnée suite à un accident de circulation fictif survenu à Motobé, au nord-est d’Abidjan. Trois blessés très graves doivent être évacués au plus vite.  Le centre opérations de la force Licorne sollicite le centre opérations de l’ONUCI afin qu’il déclenche une mission d’intervention héliportée. Une équipe d’évacuation sanitaire (EVS) de Licorne rejoint l’aéroport d’Abidjan et embarque à bord d’un hélicoptère MI-8 médicalisé. Les médecins français peuvent ainsi intervenir dès leur poser sur la zone de l’accident. Héliportés jusqu’à Port Bouët, les blessés sont ensuite transférés à bord des ambulances de Licorne vers l’antenne médicale du camp de Port-Bouët où ils ont pu être pris en charge.

 

Réactivité, coordination et vigilance ont été nécessaires aux participants pour remplir les objectifs demandés. Ces exercices sont régulièrement conduits par les éléments de la force Licorne dans le but de maintenir à un niveau optimal leurs savoir-faire opérationnels pour faire face à toute éventualité.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/cote-d-ivoire/130312-cote-d-ivoire-entrainement-grandeur-nature-pour-la-force-licorne/20130305_exercice_vulcain-2/2222304-1-fre-FR/20130305_exercice_vulcain-2.jpg

 

Dans le cadre de la normalisation de la situation dans le pays et de l’accord de partenariat qui lie la France à la Côte d’Ivoire, les militaires de Licorne ont pour mission d’accompagner la réforme de l’armée ivoirienne et, par le maintien d’une présence militaire à Abidjan, d’assurer la protection des ressortissants. Depuis le 20 février 2013, la force Licorne est sous le commandement du colonel Vincent Giraud, chef de corps du 1er régiment de Spahis.

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 19:45

MISMA

 

12 mars 2013 18h37 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a annoncé mardi le vote probablement en avril d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur une opération de maintien de la paix (OMP) au Mali, pour une mise en place en juin.

 

Nous allons passer du cadre actuel (...) à un nouveau dispositif diplomatique, une opération de maintien de la paix, qui devrait probablement être votée au mois d'avril et appliquée deux mois plus tard, et qui sera chapeautée par l'ONU et financée par les Nations unies, a déclaré M. Fabius devant la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.

 

Cette force de sécurisation reprendra la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) et pourra être étendue à d'autres, a-t-il ajouté.

 

Aux forces africaines actuellement dans la Misma, qui inclut depuis peu le contingent tchadien, pourraient s'ajouter d'autres unités africaines, notamment burundaises et mauritaniennes, selon un diplomate européen.

 

Selon lui, la nouvelle opération onusienne de maintien de la paix pourrait mobiliser au total jusqu'à 10.000 hommes. Le passage à une force de paix de l'ONU au Mali est notamment motivé par des considérations financières.

 

Jusqu'à présent, la France est très isolée dans son engagement militaire dans la guerre au Mali et en supporte l'ensemble des frais. Paris assure aussi la majeure partie du financement du déploiement des troupes tchadiennes - quelque 2.000 hommes - au Mali, selon des sources diplomatiques.

 

Les troupes françaises n'ont pas vocation à rester éternellement au Mali, a redit M. Fabius, selon lequel la France continuera à être présente à l'avenir d'une manière ou d'une autre au Mali.

 

Après avoir évoqué la possibilité du maintien sur le sol malien d'une force de réaction rapide pour seconder les troupes africaines, les responsables français parlant sous couvert d'anonymat évoquent de plus en plus ces derniers temps l'existence d'une telle force mais plutôt dans un pays proche. La France dispose de forces militaires permanentes au Sénégal.

 

La Misma déploie actuellement au Mali environ 6.300 soldats (d'Afrique de l'Ouest et du Tchad) et est censée prendre à terme le relais de l'armée française au Mali, afin de soutenir l'armée malienne.

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 18:31

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12 mars 2013 18h08 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a annoncé mardi le vote probablement en avril d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur une opération de maintien de la paix au Mali, qui pourrait être mise en place en juin.

 

Nous allons passer du cadre actuel (...) à un nouveau dispositif diplomatique, une opération de maintien de la paix, qui devrait probablement être votée au mois d'avril et appliquée deux mois plus tard, et qui sera chapeautée par l'ONU et financée par les Nations unies, a déclaré M. Fabius devant la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 17:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/85/Africom_emblem_2.svg/463px-Africom_emblem_2.svg.png

 

12 March 2013 by defenceWeb/Africom

 

US Army Africa Contingency Command Post soldiers last month hosted a familiarisation visit for six South African National Defence Force (SANDF) soldiers as part of preparation for Shared Accord 13 (SA13), a joint peacekeeping and humanitarian exercise scheduled for July.

 

The visit to Vicenza, Italy, part of a contingency command post (CCP) command post exercise (CPX), was the first time US Army Africa (USARAF) incorporated a partner nation in an exercise prior to going to Africa, which participants saw as beneficial.

 

Colonel Vuka Sean Mahlasela, 44 Parachute Regiment Commander, said the exercise helped both forces learn to co-operate with each other and improved the relationship between the US and South Africa.

 

“Joint and multi-national operations have become the norm. National defence forces play a significant role to be able to operate with regional, international and multi-national forces to test tactics and share skills and knowledge as well as learn from each other,” Mahlasela said.

 

Some of the training in which SANDF participated included basic command and control of a multi-national exercise; intricacies of joint task force operations; requirements of different logistical infrastructures and proposed ways on how to run meetings, which the US military calls “Seven-Minute Drills”.

 

Lieutenant Colonel Kevin Saatkamp, CCP executive officer, said key tasks for the CPX were to familiarise the SANDF with combined joint task force headquarters capabilities and battle rhythms; rehearse combined command post structure incorporating both countries and rehearse command and control procedures in a non-secure network environment.

 

Saatkamp said some training the SANDF participated in was based on the scenario written by SANDF exercise directors for Shared Accord 13.

 

“Anytime you open a dialogue with someone from a different culture and it's a positive one based on mutual experience being in the military, you start to build trust. That trust leads to capacity building capabilities between two countries,” Saatkamp said.

 

SANDF Lieutenant Colonel Gus Claassens, scenario drafter and exercise concept designer for Shared Accord 13, agreed that mutual trust was crucial in these types of exercises, and explained why the CPX is important for American and South African soldiers.

 

“It is important on two levels: first, to develop skills of own soldiers, compared with a first-world country, for our own purposes. Secondly, to enable international co-operation because the world is shrinking and the Army is busy getting more involved in Africa, so at one point in time we’ll end up working shoulder-to-shoulder. Commonality is important,” he said.

 

Major Ivan Palacios, CCP CPX planner, said the overall objective of the CPX is for USARAF and SANDF soldiers to establish a clear understanding of roles and responsibilities for the CJTF (Combined Joint Task Force) during SA 13. In the end both forces were able to take away valuable knowledge and experience from the CPX.

 

“The SANDF will take back to their leadership how to better synchronise and collaborate with the US. This is the success achieved and will set us up for long-term success during Shared Accord in July,” he said.

 

“Our soldiers are taking away that the military decision making process is important going into any operation and they have learned to ask thought provoking questions prior to execution,” Palacios said.

 

Mahlasela agreed the CPX was mutually beneficial for both parties. “We learned from each other our different ways of completing the mission. We now know when challenges occur, we will learn how to mitigate circumstances and it will create platforms to know each other on an individual basis and provide opportunities to share the different skills each force possesses,” he said.

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 17:45

FS France source OBergervdn

 

12/03 LesEchos.fr (AFP)

 

Les députés ont observé une minute de silence mardi à l'ouverture de la séance de questions au gouvernement. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est ensuite revenu sur son déplacement au Mali le week-end dernier.

 

Jean-Yves Le Drian a estimé mardi « qu'il y aura sûrement encore d'autres combats » au Mali, où les forces françaises poursuivent leurs opérations contre les groupes islamistes armés qui occupaient le nord du pays.

 

De retour d'une visite ce week-end auprès des troupes françaises au Mali, il s'est déclaré frappé par leur détermination et aussi « par l'intelligence tactique initiée par leurs chefs », lors de la séance des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.

 

Deux « secteurs majeurs d'intervention » demeurent, a-t-il souligné. L'Adrar des Ifoghas (nord-est), « où nous avons découvert des tonnes d'armements », et la région de Gao (nord), où les combats sont « plus asymétriques ».

« Il y aura sûrement encore d'autres combats d'ici la fin de cette mission, car la mission c'est de libérer l'ensemble du territoire malien », a souligné le ministre. Il a affirmé revenir de son déplacement au Mali « avec beaucoup de conviction et d'espoir ».

 

Après avoir nettoyé au prix de violents combats le massif des Ifoghas, les Français poursuivent leurs opérations pour tenter de débusquer les combattants islamistes à proximité de la frontière algérienne . Quatre soldats français ont été tués depuis le début de l'intervention française au Mali, le 11 janvier.

Minute de silence à l'Assemblée

A l'ouverture de la traditionnelle séance de questions au gouvernement, les députés ont observé une minute de silence en hommage aux soldats français morts au Mali .

 

« Depuis notre dernière séance, l'armée française a de nouveau été endeuillée par la mort au Mali de deux de nos soldats » les 2 et 6 mars, a déclaré le président PS de l'Assemblée nationale Claude Bartolone.

 

« Je rends hommage à leur courage et j'adresse en votre nom à leur famille, à leurs proches et à leurs camarades les condoléances de l'Assemblée nationale », a-t-il ajouté.

 

Bruno Le Roux, président des députés PS, a fait part ensuite de son « émotion » et estimé que « chacun d(evait) éprouver de la reconnaissance pour l'engagement de nos soldats », à l'occasion d'une question au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur l'opération militaire française au Mali, Serval.

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 16:45

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12/03/2013 à 15:40 Par Vincent Hugeux – LExpress.fr

 

Un an après le putsch fatal à la présidence d'"ATT", deux mois après le lancement de l'Opération Serval, la France affronte en solitaire ou peu s'en faut les écueils de la guerre comme ceux de l'après-guerre. Acrobatique.

 

Deux mois après le déclenchement de l'Opération Serval au Mali, la France combat sur deux fronts: le théâtre militaire et l'échiquier politique. Rien d'inattendu en l'occurrence. Reste qu'en dépit de l'âpreté de la traque aux djihadistes dans le massif des Ifoghas, à l'extrême-nord-est du Mali, le champ de bataille le plus piégeux n'est pas nécessairement celui qu'on croit. Tandis que les hypothèques budgétaires obscurcissent l'horizon. Or, le nerf de la guerre est aussi le carburant de la paix. 

Le pari des élections en juillet

Colossal, le chantier institutionnel et électoral progresse moins vite que les forces spéciales franco-tchadiennes. D'autant que l'échéance présidentielle a été imprudemment fixée au moins de juillet prochain. Non que les écueils techniques s'avèrent rédhibitoires. "En secouant la cocotier, avance un diplomate, on peut y arriver". Pari pascalien, qui suppose de constituer en moins de quatre mois un fichier électoral fiable de 7 millions de noms, de financer l'exercice -on est loin du compte-, de sécuriser intégralement les deux-tiers nord du pays et de régulariser le statut des 500 000 citoyens maliens exilés en Côte d'Ivoire lors de convulsions antérieures comme des 400 000 réfugiés et déplacés nordistes de l'annus horribilis 2012.  

 

A Paris comme à Bamako, chacun sait en outre que malgré la création récente d'une Commission de dialogue et de réconciliation, purement virtuelle à ce stade, la climat ne sera pas assaini avant la date-butoir du 31 juillet, à l'évidence prématurée. Il ne suffit pas de répéter, à l'unisson des "Africains" du Quai d'Orsay, que "le drapeau malien doit flotter sur tout le territoire, y compris à Kidal et au-delà" pour panser les blessures, plus béantes que jamais, d'une société enfiévrée par la polarisation communautaire. "Mais voilà, admet-on dans l'entourage de Laurent Fabius: si on ne pousse pas, rien ne se passe; et si on pousse trop, on encourt un procès en ingérence". Dilemme classique. 

 

La France officielle doit se délester d'un autre fardeau: la présomption de mansuétude, sinon de complaisance, envers le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), cette rébellion touarègue exécrée par l'écrasante majorité des "sudistes" pour avoir hâté, au printemps dernier et via un pacte faustien, la marche triomphale des fantassins du djihad. Un MNLA au demeurant fragmenté, dont les offres de services à l'armée française relèvent avant tout de l'instinct de survie. En l'espèce, tout indique que l'harmattan, vent du désert, a tourné. "Ce mouvement, c'est un peu tout et n'importe quoi, tranche un expert hexagonal irrité par 'l'opportunisme' de certains de ses membres. D'ailleurs, nous avons singulièrement pris nos distances avec lui". "Le MNLA n'est pas notre ennemi, confie en écho un analyste familier des intrigues sahéliennes; mais il n'est pas non plus notre ami". Il n'empêche: toute issue politique durable suppose la réintégration, dans l'arène bamakoise, d'une mouvance touarègue qui aurait clairement renoncé à la chimère indépendantiste. 

"Affaire de gros sous"

Pour illustrer le voeu de Paris, ce diplomate chevronné recourt à une métaphore rugbystique: "Nous sommes dans la position du demi de mêlée qui cherche à passer la balle à un partenaire, que celui-ci porte les couleurs de l'Union africaine, de la Cédéao [Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest] ou des Nations unies". En fait de ballon ovale, une patate chaude. La France préconise la mutation, "dès que possible", de la force interafricaine baptisée Misma, en OMP. En clair, en Opération de maintien de la paix sous étendard onusien. "Mais pour ce faire, concède un avocat de la formule, encore faut-il une paix à maintenir. Et pas mal de pognon. L'Union européenne a englouti 450 millions d'euros en Somalie et n'en promet que 50 au Mali. Pas suffisant."  

 

Autre "affaire de gros sous", le déploiement des 6000 hommes de la Misma jusque dans les villes-clés des boucles du Niger, Gao et Tombouctou. Point d'angélisme là encore: s'il convient, pour des raisons politico-symboliques, d'exalter les mérites d'un contingent panafricain embryonnaire ou d'un armée malienne résiduelle, les stratèges tricolores envisagent la formation à terme d'un noyau dur constitué par les acteurs régionaux les plus déterminés -Tchad, Niger, Burundi-, qu'épaulerait en tant que de besoin un avatar du dispositif Serval, fut-il stationné hors du Mali. 

 

Comme si la complexité du bourbier politique bamakois, peuplé de chevaux de retour amplement discrédités, ne suffisait pas, un trublion galonné persiste à brouiller les écrans radars: le capitaine Amadou Sanogo, "cerveau" du putsch fatal, voilà un an, au second mandat finissant du président Amadou Toumani Touré. "Il faut encore se méfier de lui et de sa capacité de nuisance, admet un initié. D'autant qu'il contrôle pour l'essentiel les services de renseignement maliens." Cela posé, il y a du mieux. Voilà peu, le président par intérim Dioncounda Traoré, terrorisé, s'abstenait de citer le nom de Sanogo lors de ses échanges téléphoniques, car il se savait sur écoute. Tel ne serait plus le cas...

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 12:45

Tessalit and the Adrar des Ifoghas mountains source BBC

 

March 12, 2013: Strategy Page

 

When a French led offensive liberated the major towns and cities of northern Mali recently they captured a large quantity of al Qaeda documents, which provided insight into what the al Qaeda leadership was planning to do with northern Mali. In short, the al Qaeda plan was to quietly create an Islamic state in northern Mali and do whatever possible to keep it going as long as possible. To that end the terrorist leadership advised their followers to treat the people well and not give the foreign media a lot to complain about. The plan did not work because too many of their followers were undisciplined and, it turned out, some were quite vicious. The French were shocked to discover how brutal the brief occupation had been. There was a lot more going on than what made the headlines (like destroying Islamic holy places al Qaeda deemed not holy enough). The Islamic terrorists were particularly brutal towards black African women. This should not be surprising because the lighter skinned Tuareg, Arabs, and Berbers have long considered the black Africans as inferior. Even after many black Africans converted to Islam, the common religion did not lead to much more respect. In northern Mali that led to rape and slavery by the holy warriors during their eight month occupation.

 

Although the al Qaeda leadership tried to handle protests by the locals with tact and not much force, too many Islamic radicals were inclined to brutality. These young guys had been inspired by calls to become Holy Warriors. Since they were on a Mission From God, there was a tendency to justify the most brutal tactics as God’s Will. This not only angered the locals, but also caused a split with the Tuareg tribal rebels who had invited al Qaeda in to assist in conquering northern Mali. Tuareg rebels had been trying to do this for decades, and failed against the more numerous black African troops from the south. Some 90 percent of Malians live in the south, where there is much more water than in the largely desert north.

 

Some of the Tuareg rebels that had been defeated in the 1990s reorganized as Islamic radicals. This attracted al Qaeda, who proved to be more fanatic and brutal than the Tuareg Islamic radicals. The majority of Tuareg rebels were not Islamic radicals and they split with the Islamic rebels a few months after northern Mail was conquered in early 2012. The Tuareg are now cooperating with the French to drive al Qaeda out of the region.

 

It’s a common pattern for al Qaeda to anger the people they are trying to liberate. This has happened time and again in the last two decades in Algeria, Egypt, Iraq, Yemen and Afghanistan. Al Qaeda leaders have recognized this for nearly a decade now but have proved unable to control the fanatical warriors they have created. This has long been a problem with Islamic radicalism and the inability to control these fanatics has regularly led to the downfall of Islamic radical movements for over a thousand years.

 

The captured documents also reminded everyone that al Qaeda, and any other terrorist organization, runs on money. The North African al Qaeda has been so active because over the last few years they have taken in over a hundred million dollars from kidnapping Europeans found in the area, and providing security for drug shipments to the Mediterranean coast (where it is taken to Europe). The mass media tends to miss how important this income is for the terrorists, but the captured documents made it clear that the money is power if y0u are an Islamic radical.

 

While there is public pressure in Europe to pay ransoms, the governments have generally agreed that they should not because they now recognize that the money supports Islamic terrorism and encourages more kidnappings. The African governments oppose paying big ransoms as well, because the terrorists do most of their damage locally. To make matters worse, there are multiple Islamic terrorist groups competing to see who can raise the most cash from European captives. Too often, the European nations pay, because of the intense political and media pressure to "do something" to rescue the widely publicized captives. This is nothing new in Europe, especially the south, where there have often been informal deals with Islamic terrorists to provide sanctuary or lenient prosecution and early release in return for immunity from terrorist attacks.

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 08:45

T-90C Main Battle Tank

 

ALGIERS, Algeria, March 11 (UPI)

 

Algeria's powerful armed forces, which operate Africa's largest defense budget, are seeking a 14 percent hike in defense spending as they awaits delivery of two German A200 frigates and 19 Russian T-90 tanks.

 

The Defense Ministry has requested a $10.3 billion budget for 2013 that reflects the country's military modernization drive and the widening security challenges it faces.

 

These have been dramatically heightened by the wave of pro-democracy uprisings across the Arab world in which three North African dictators have been toppled since 2011.

 

So far, this phenomenon has passed Algeria by but the military-backed regime in Algiers remains concerned as the turmoil drags on into its third year with domestic discontent still simmering.

 

The political upheaval was intensified with the 2012 seizure of northern Mali by Algerian-led jihadists, raising fears they would use that remote sanctuary for transnational terrorism.

 

French military intervention in Mali Jan. 11, and the seizure five days later of a major natural gas complex in the southeastern desert by Islamist diehards commanded by veteran Algerian jihadist Mokhtar Belmokhtar, deepened Algerian security concerns.

 

Despite the increased dangers for Algeria's oil and natural gas industry, its economic backbone, "thanks to oil and gas revenues, the Algerian state has gone from an international financial basket case in the 1990s, to one of the richest in the world, with as much as $200 billion in reserves," the Financial Times observed.

 

Algeria has North Africa's second largest military. Jane's information group says Algeria was arguably the biggest military spender in Africa in 2009 and is the ninth largest arms importer in the world.

 

After its 1954-62 independence war with France, Algeria became a major buyer of Soviet arms. Since the collapse of communism, it has remained a client of Moscow.

 

In 2006, it signed a $7.5 billion deal with Moscow during a visit to Algiers by Vladimir Putin in March 2006 during his first term as Russia's president.

 

That package included MiG-29SMT and Sukhoi Su-30 attack jets, Yakovlev Yak-130 training aircraft, AT-13 Metis-M and AT-14 anti-tank missiles, T-90 main battle tanks and Mil Mi-24 attack helicopters.

 

Delivery of the Su-30MKA aircraft, worth $1 billion, should have been completed at the end of 2012 by Rosoboronexport, Russia's state arms exporter.

 

Delivery of the last of 120 T-90 tanks under a $470 million 2006 contract is still under way. Delivery of 180 T-90s under an earlier contract was completed in 2009.

 

Algiers is also looking for two Project 636 advanced variants of the SSK Type 877EKM Kilo class submarines. These diesel-electric boats are stealthier than the Algerian navy's four Kilos delivered in 1988 and 2010.

 

In 2011, Algeria signed a contract with Russia's United Shipbuilding Corp. and Rosoboronexport for two Project 20382 Tiger class corvettes, the export model of Russia's Stergushchy class ships, the latest corvette class ship in the Russian navy.

 

In March 2012, Algeria's Defense Ministry ordered two Meko A2000 frigates from ThyssenKrupp Marine Systems, along with six AgustaWestland Super Lynx anti-submarine helicopters, altogether worth $2.77 billion.

 

In 2011, the Algerian navy signed a contract with Italy's Orizzonte Sistemi Navali for a landing and logistical support vessel based on the San Giorgio class deployed by the Italian navy. Delivery is scheduled for 2015.

 

It will be able to accommodate three Landing Craft Mechanized, three small Landing Craft Vehicle Personnel and one large Landing Craft.

 

The San Giorgio class amphibious ship can carry a battalion of troops as well as up to 30 tanks or 36 armored vehicles, as well as several helicopters operating from a flight deck.

 

The Asian Defense website says Algiers has also signed a contract with China Shipbuilding Trading Co. for three light 2,800-ton frigates that will be built either at Guangzhou or the Shanghai Huangpu Shipyards.

 

Rheinmetall one of Germany's leading defense companies, plans to produce 1,200 Fuchs armored personnel carriers in Algeria over the next decade.

 

They will be assembled from kits as part of a move to develop Algeria's nascent domestic defense industry, which produces assault rifles and rocket-propelled grenades under license from Russia and China.

 

In 2011, Berlin authorized the delivery of 54 Fuchs APCs worth $254 million to Algeria as well as other military vehicles worth $372.8 million.

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 08:45

Opération Serval

 

11 mars 2013 Par RFI

 

Cela fait aujourd’hui deux mois, jour pour jour, que l'armée française est à l'œuvre au Mali. L'opération Serval a été lancée le 11 janvier pour repousser la progression des jihadistes vers le sud du Mali et, désormais, pour les combattre dans le nord du pays, dans l'Adrar des Ifoghas. Une opération commencée par une intervention aérienne qui s'est ensuite muée en intervention massive au sol, avec 4 000 soldats français actuellement engagés.

 

On se souvient, le 11 janvier, de l'annonce du président français François Hollande sur l'intervention aérienne d'hélicoptères de combats à Konna, au nord de Mopti. Des hélicoptères sensés stopper la progression des jihadistes vers l'aéroport stratégique de Sévaré. En quelques jours les français ont aidé les militaires maliens à repousser les islamistes au nord d'une ligne Diabali - Konna. 


Dés la fin janvier, après des raids aériens soutenus, les Français et les Maliens rentrent à Gao. Des troupes tchadiennes et nigériennes arrivent pour sécuriser la ville dans la foulée, Tombouctou est reprise, sans combat. Tombouctou, où le président français se rend en personne le 2 février pour réaffirmer que la France « restera le temps qu'il faudra », soulignant que le terrorisme « n'a pas encore été vaincu. »

 

Mais les Français ne s'arrêtent pas là : ils arrivent à Kidal, fin janvier, où ils sécurisent l'aéroport. Le MNLA assure alors contrôler la ville. Les combattants touaregs refusent de voir l'armée malienne rentrer dans Kidal, mais acceptent la présence des 1 800 soldats Tchadiens venus prêter main forte aux Français.

 

Début février : la seconde phase de l’opération Serval


Un soldat français devant les restes de véhicules calcinés, à Diabaly, dans le centre du Mali, le 21 janvier 2013.
04/02/2013 - Mali

D'une part, les islamistes qui, jusque-là, ont refusé le contact avec l'armée française en se repliant plus au nord, se lancent dans la guérilla. A Gao, deux islamistes kamikazes se font exploser à un barrage à l'entrée de la ville. C'est une première au Mali.

 

Des islamistes s'infiltrent ensuite à Gao où ils seront réprimés par les soldats français, aidés des Nigériens et des Maliens.

 

Dans le même temps, on assiste à la seconde phase de Serval. L’objectif est désormais de déloger les jihadistes de leur sanctuaire dans les montagnes du Tararghar, au nord de Kidal. Les combats sont violents entre soldats français et tchadiens d'un côté et jihadistes de l'autre.

 

Les bilans des combats sont de quatre soldats français et vingt-sept soldats tchadiens tués. L'armée française parle de plusieurs centaines de combattants islamistes tués.


Le président tchadien affirme, quant à lui, que plusieurs chefs d'Aqmi ont été tués, dont Abou Zeïd et Mokhtar Belmokhtar.

Il ya quelques jours, le président français a confirmé que 4 000 soldats français étaient déployés au Mali, et qu'ils doivent amorcer leur retrait au mois d'avril. Mais en attendant, les combats contre les jihadistes se poursuivent.

Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, a expliqué la semaine dernière lors d’une visite au Mali, que l'on était dans la dernière phase, la plus difficile avec des combats au sol extrêmement durs.

 

Le ministre a expliqué que les Français et les Tchadiens avaient en partie détruit les caches des terroristes, évoquant alors un système d'industrialisation du terrorisme. Les islamistes résistent toujours, et certains experts estiment que des jihadistes vont forcément réussir à s'enfuir. Le repli des Français ne pourra avoir lieu que lorsqu'un relai efficace de forces étrangères sera en place.

 

Autre phénomène important, les combats font toujours de nombreuses victimes collatérales. Des centaines de civils continuent à prendre la route de l'exil vers des camps de réfugiés, à l’intérieur ou à l’extérieur du Mali. Ils fuient les combats, mais aussi les craintes d'exactions de la part de l'armée malienne, accusée d'actes de vengeance et de répression sur les populations arabes et touaregs, particulièrement dans la région de Tombouctou.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 21:45

http://www.jeuneafrique.com/images/cartes_pays/Soudan.jpg

source jeuneafrique.com

 

11 mars 2013 Romandie.com (AFP)

 

JUBA - Les armées du Soudan et du Soudan du Sud ont annoncé le retrait de leurs troupes de plusieurs zones contestées à la frontière entre les deux pays, dans une nouvelle tentative pour mettre en place une zone tampon après une année d'affrontements meurtriers.

 

Vendredi, les ministres de la Défense des deux pays avaient annoncé de nouvelles mesures pour mettre en place cette zone démilitarisée, décidée en septembre 2012 mais restée lettre-morte depuis.

 

Les troupes doivent commencer à se retirer vers les zones choisies, à 10 km de la zone tampon, a indiqué à la presse à Juba le porte-parole de l'armée du Soudan du Sud, Philip Aguer, citant les ordres de son chef d'état-major.

 

Ce retrait devrait prendre près de deux semaines, a précisé M. Aguer.

 

A Khartoum, le ministre de la Défense Abdelrahim Mohammed Hussein a indiqué pour sa part qu'en vertu de l'accord signé vendredi à Addis Abeba (Ethiopie) sous les auspices de l'Union africaine (UA), les forces soudanaises avaient commencé à se retirer dimanche de la zone tampon, selon un communiqué officiel.

 

En septembre 2012, après des affrontements meurtriers en mars et avril entre les deux armées, les présidents soudanais Omar al-Bashir et du Soudan du Sud Salva Kiir s'étaient engagés à mettre en place immédiatement une zone démilitarisée.

 

Cette décision n'avait jamais été appliquée, ainsi que d'autres mesures, comme la réouverture pour les personnes et marchandises de plusieurs points de passage frontaliers, et la reprise de l'exportation vers le Soudan du pétrole extrait au Soudan du Sud.

 

Khartoum et Juba s'accusent mutuellement de soutenir des groupes rebelles de part et d'autre de leur frontière commune.

 

Ce retrait des deux armées et la mise en place d'une zone démilitarisée, qui doit être suivie par des observateurs des deux pays et étrangers, est très difficile à vérifier, a commenté à l'AFP un expert politique régionale, se disant sceptique sur son application effective.

 

En 2005, le Nord et le Sud du Soudan avaient signé un accord de paix mettant fin à des décennies de guerre civile, ouvrant la voie à la partition du pays six ans plus tard. Mais aujourd'hui encore, de nombreux différends continuent d'opposer Juba et Khartoum, notamment autour de la délimitation de leur frontière et de la production pétrolière.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 21:06

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11/03/13 7sur7.be (belga.be / reuters)

 

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a formellement demandé lundi à son homologue belge Didier Reynders l'envoi de trente militaires de plus au Mali pour la mission d'entraînement européenne destinée à aider l'armée malienne à se réorganiser et à instruire ses soldats.

 

Cette mission européenne est encore à la recherche de quatre-vingts à nonante militaires.

 

La Belgique est active depuis quelques semaines au Mali. Elle soutient l'opération militaire française Serval en lui détachant deux avions-transporteurs C 130, deux hélicoptères A109 pour les évacuations médicales et 75 militaires accompagnateurs.

 

La France souhaite l'envoi de troupes complémentaires, plus précisément pour protéger la mission d'entraînement européenne EUTM qui doit débuter en avril.

 

Au cours du Conseil des ministres des Affaires étrangères, il est apparu clairement qu'il manquait encore 80 militaires pour ce volet de protection. Laurent Fabius a demandé à ses homologues belge et espagnol le détachement de trente militaires supplémentaires pour chacun de leurs pays. Les vingt militaires restants proviendraient de l'armée française.

 

Didier Reynders a répondu au ministre français que les pays européens se devaient de répartir équitablement les tâches à effectuer au Mali, mais qu'"il allait soumettre la demande de Laurent Fabius à ses collègue du Comité ministériel restreint dont fait à présent partie le ministre de la Défense, Pieter De Crem, devenu vice-Premier ministre pour le CD&V.

 

Le demande de Laurent Fabius sera doublée de l'envoi d'un courrier dans le même sens, du président de la République française François Hollande au Premier ministre belge Elio Di Rupo.

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