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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 20:46

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130311-mali-point-de-situation-du-lundi-11-mars-2013/2013ecpa006a044_007/2220615-1-fre-FR/2013ecpa006a044_007.jpg

 

11/03/2013 20:17 Sources : EMA

 

Point de situation sur l'opération Serval depuis le jeudi 7 mars 17h00 jusqu'au lundi 11 mars 2013, 17h00

 

Les opérations aériennes se sont poursuivies principalement dans la région de l’Adrar avec près de 120 sorties. Une trentaine d’entre elles a été dédiée aux frappes et à l’appui des troupes au sol. Un pick-up a notamment été détruit par un Tigre.

 

Plus d’une quarantaine de sorties a été consacrée au transport aérien, permettant à la fois le ravitaillement logistique de nos éléments dans le nord du pays et le rapatriement de plusieurs soldats légèrement blessés vers Bamako puis la France.

 

 

Dans la région de l’Adrar des Ifoghas, les opérations de fouilles sont désormais terminées pour le GTIA 3 et le GTIA TAP qui poursuivent néanmoins leurs investigations pour localiser d’éventuelles zones refuge. Depuis le 7 mars, plusieurs positions ennemies aménagées pour durer mais désertées par les combattants terroristes ont été reconnues et nettoyées dans la vallée de l’Ametettaï et plus au sud. Ces opérations de ratissage ont donné lieu à la neutralisation d’une dizaine d’ennemis et permis de mettre la main sur d’importants stocks d’armes et de munitions qui sont progressivement détruits sur place ou acheminés jusqu’à Tessalit.

 

Parallèlement, une opération est conduite depuis le 7 mars dans le nord-est du massif des Ifoghas. Engageant un escadron blindé sur AMX 10RC appuyé par des avions de chasse, elle vise à déstabiliser les sanctuaires terroristes qui auraient pu s’implanter plus au nord-est vers la frontière algérienne par une action de reconnaissance offensive jusqu’aux localités de Boughessa et Tin Zaouatene. C’est au cours de cette mission de reconnaissance  qu’un blindé AMX 10RC a été endommagé par une mine ancienne abandonnée, sans causer de blessés parmi les militaires. Après avoir établi le contact avec la population de Tin Zaouatene le 10 mars et y avoir rencontré les responsables locaux d’ONG, le détachement poursuit sa mission dans le nord-est du massif.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130311-mali-point-de-situation-du-lundi-11-mars-2013/2013ecpa006l084_003/2220630-1-fre-FR/2013ecpa006l084_003.jpg

 

Dans la région de Gao, les patrouilles conjointes des forces françaises, maliennes et nigériennes se poursuivent pour contribuer à sécuriser cette ville et ses alentours. Ces patrouilles ont permis la découverte puis la destruction d’un IED et de roquettes de 122mm pouvant constituer une menace pour la ville.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130311-mali-point-de-situation-du-lundi-11-mars-2013/2013ecpa006l083_001/2220625-1-fre-FR/2013ecpa006l083_001.jpg

 

Plus à l’est, à Ménaka et à Kidal, les patrouilles de sécurité se poursuivent dans les villes et leurs abords afin de renforcer le contrôle de zone.

 

Enfin, à Tombouctou, une opération de reconnaissance offensive en coordination avec les forces maliennes a été conduite le long de la rive nord du fleuve Niger jusqu’à la localité de Gourma Rharous pour localiser et détruire d’éventuels groupes terroristes. Après avoir contrôlé méthodiquement les villages et points de franchissement sur le fleuve, l’escadron a rejoint Tombouctou et repris ses missions de contrôle de zone.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130311-mali-point-de-situation-du-lundi-11-mars-2013/2013ecpa006g016_591/2220620-1-fre-FR/2013ecpa006g016_591.jpg

 

Au bilan, ce sont près de 4000 militaires français qui sont déployés au Mali aux côtés de 6300 soldats africains.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 18:49

http://www.mali-cikan.fr/wp-content/uploads/2013/03/2013TMTZ01_004_056_0041-300x199.jpg

 

11.03.2013 mali-cikan.fr

 

Le général de division Mamadou SOW, chef d’état-major général des armées sénégalaises (CEMGA), est venu rendre visite à ses troupes déployées à Sévaré, le samedi 9 mars 2013. Il a ainsi pu s’entretenir avec ceux qui contribueront à la Force de Réaction Rapide au profit des unités de la MISMA.

 

Le CEMGA est venu au contact de ses troupes s’enquérir de l’avancée de leur déploiement. Le bataillon sénégalais de la MISMA, fort d’environ 500 hommes, est en effet réparti entre les villes de San et Sévaré. Leur mission, en tant que force de réaction rapide, consiste à renforcer toute unité de la MISMA. En outre, deux compagnies – l’une guinéenne et l’autre béninoise – opèrent sous commandement sénégalais à San.

 

Au cours de la présentation du dispositif sénégalais, le CEMGA a relevé les conditions rustiques dans lesquelles évoluaient ses troupes. Le général SOW a d’ailleurs insisté sur l’environnement désertique dans lequel les Sénégalais auraient l’honneur de combattre avec « leurs frères d’armes maliens et les camarades français ». Le CEMGA a ajouté que « tous travaillaient pour un même objectif et qu’il fallait cultiver cette solidarité, pilier de la réussite de la mission. »


Interview du CEMGA Sénégalais

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 18:47

http://i1.createsend1.com/ei/r/A0/88F/A3A/csimport/FOTOSMDNSMYRNI1103132.170734.jpg

 

11.03.2013 EUNAVFOR

 

It has been a busy couple of days for EU Naval Force (EU NAVFOR) flagship ESPS Méndez Núnez. The Spanish warship, which is conducting EU counter piracy patrols off the Somali coast, was once again able to provide much needed protection, this time to super tanker MV Smyrni, after the vessel was released from Somali pirate control.

 

MV Smyrni, with a crew of 26, was carrying 135,000 tonnes of crude oil when she was hijacked on 11 May 2012.  After ten months of being held in a pirate anchorage off the Somali coast, it is understood that a ransom was paid for the vessel, and on Sunday 10 March 2013, she was released by her armed pirate captors.

 

After being informed of the release, and fresh from providing assistance to chemical tanker MV Royal Grace, ESPS Mendez Nunez was tasked to closely monitor MV Smyrni as she moved away from the pirate anchorage.  EU NAVFOR German and Spanish P-3 maritime patrol aircraft also provided reconnaissance support overhead. 

 

Early this morning Monday 11 March, a private security team was tasked by the ship’s owner to protect the vessel as she proceeded north to Salalah. 

 

ESPS Mendez Nunez has resumed her EU counter piracy patrols.

 

Speaking about the assistance given to MV Smyrni, Rear Admiral Pedro García de Paredes, who is the force commander of the EU counter-piracy task force said: “I am relieved that MV Smyrni has been released.  Her crew is now safe and they will shortly be reunited with their families, after what has been a very difficult 10 months.  We must remember that 2 ships are still being held by pirates and 60 men are still being held hostage against their will.  Recent disruptions by EU Naval Force warships show that pirates are still intent on getting out to sea to attack ships.  We must remain vigilant, any complacency by ships transiting the Indian Ocean and Gulf of Aden will be seized on by pirates.  The pirates’ business model is fractured, but it is not broken.  The threat remains.”

 


EU NAVFOR ATALANTA
EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia - Operation Atalanta is part of the EU's comprehensive approach to tackle symptoms and root causes of piracy off the coast of Somalia and the EU Strategic Framework for the Horn of Africa adopted in November 2011.

EU NAVFOR conducts anti-piracy operations off the coast of Somalia and the Indian Ocean and is responsible for the protection of World Food Programme (WFP) shipping carrying humanitarian aid to the people of Somalia and Horn of Africa as well as the logistic shippings supporting the African Union troops conducting Peace Support Operations in Somalia (AMISOM). Additionally, Operation Atalanta contributes to the monitoring of fishing activity off the coast of Somalia.

For more information, please visit our website www.eunavfor.eu.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 18:45

Engagement d’un escadron blindé AMX 10RC de Niamey à Ga

 

11 March 2013 defenceWeb (Reuters)

 

French and Chadian forces expect to have secured the northeast region of Mali that is the stronghold of Islamist militants by end-March, French Defence Minister Jean-Yves Le Drian told French media.

 

Le Drian said that while the results of DNA tests were still being awaited, it seemed likely that top al Qaeda leaders in the region had been killed in recent fighting and that is was now a matter of flushing out foot soldiers.

 

His view on the timetable was in line with France's goal to start winding down its eight-week-old military intervention in Mali in April and handing over to African forces, Reuters reports.

 

"We are taking back this territory almost meter by meter. There will doubtless be other violent battles. Three weeks from now, if all goes as planned, we will have covered all of this territory," Le Drian told Le Monde in an interview published Monday.

 

Asked whether that meant the rebels' sanctuary around the Ifoghas mountains would be safe, even if some Islamist militants were still hiding out there, Le Drian said: "Overall security will have been restored in this space. I am not going to tell you that we are going to hunt them down to the last man."

 

Le Drian said on Friday at the end of a brief visit to Mali that French forces were now deep in the Islamists' stronghold in the remote valleys of northern Mali and had uncovered big caches of weapons stockpiled by the al-Qaeda-linked fighters.

 

Chad has said its soldiers killed al Qaeda's two top leaders in the region, Abdelhamid Abou Zeid and Mokhtar Belmokhtar. If true, that would be a major coup, but Le Drian cautioned that hundreds of lower level militants had been found in the area.

 

"We have clearly killed leaders and lower-level chiefs. Even if it still needs to be confirmed, it's likely that Abou Zeid is gone. That does not solve everything," he told Le Monde.

 

He said the fact that neighboring countries had shut their borders with Mali made it harder to hunt down fighters, including mercenaries, who had fled abroad.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 18:45

http://www.defenceweb.co.za/images/stories/MUGSHOTS/MUGSHOTS_NEW/Shoke-csandf.jpg

 

11 March 2013 by defenceWeb

 

The Chief of the South African National Defence Force General Solly Shoke is in Russia as head of a delegation of both military and defence industry representatives ahead of the month-end BRICS Summit in Durban.

 

Shoke arrived in Moscow today and follows on the heels of Defence and Military Veterans Minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula, who visited the country last month. She met with the Russian Deputy Prime Minister and the Deputy Defence Minister as a precursor to the Durban BRICS (Brazil, Russia, India, China and South Africa) gathering. Indications are she will also visit India before the Summit starts.

 

Shoke’s visit will explore military to military technical co-operation, including the exchange of students and instructors, as well as military courses and information. This follows an undertaking by the Minister that defence training between the two countries would enjoy a higher level of priority in future.

 

While Shoke and uniformed members of the South African delegation met with their Russian counterparts, the defence industry delegation was looking at more collaboration with the Russian defence manufacturing sector.

 

State-owned defence industry conglomerate Denel is the first South African company to become actively involved with the Russian defence sector. At last year’s Aerospace Africa and Defence (AAD) exhibition at AFB Waterkloof it announced maintenance, repair and overhaul agreements with Russian Helicopters and aircraft manufacturer Antonov.

 

SANDF communications head Siphiwe Dlamini said the Russian visit and its “important talks” are expected to be followed by a defence seminar on the side of the March 26 and 27 BRICS Summit in Durban. Indications are a number of local defence companies will exhibit products and services at the Durban International Convention Centre as part of the defence seminar.

 

Earlier this month another South African delegation, this one led by SA Air Force Chief Lieutenant General Zakes Msimang, was in Brazil strengthening the BRICS agenda as well as increasing co-operation between the two countries’ militaries. Local defence industry representatives on that delegation also met with their Brazilian counterparts to find potential areas of co-operation.

 

Brazil and South Africa are jointly developing the A-Darter fifth generation short-range infrared guided air-to-air missile. This will enter production next year and be integrated onto Brazilian and South African aircraft, including the Hawk, Gripen and F-5.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 18:45

http://www.defenceweb.co.za/images/stories/AIR/CN235_400x300.jpg

 

11 March 2013 by defenceWeb

 

The small Congolese Air Force is set to receive an ex-Botswana Defence Force (BDF) CASA CN235 transport aircraft.

 

CN235M-10 (cn C009, TN-228) was spotted undergoing a test flight at Lanseria International Airport earlier this year, according to the March edition of Air International magazine, which adds that the aircraft will soon be delivered to the Force Aérienne Congolaise (Congolese Air Force).

 

This is one of two ex-Botswana Defence Force Air Wing CN235s, which were retired after being replaced by new production CN235M-300s from December 2009. Botswana was the second African customer for the CN235 and received its two examples in 1987-88. The older aircraft were subsequently placed in storage at Lanseria. The other aircraft (cn C008, 5V-MBM) was spotted last year in Togolese Air Force markings.

 

Both CN235s are registered with Fayard Enterprises of Wake Forest, North Carolina. This company primarily provides skydiving operations with aircraft and aircraft maintenance services.

 

The CN235 is able to carry up to six tonnes of payload. Its two General Electric GE CT7-9C3 turboprop engines, each delivering 1 870 shp, give it a maximum cruise speed of 240 kt (450 km/h). Nearly 280 CN235s have been built for 43 operators in 28 countries around the world. CN235s have accumulated more than a million flight hours.

 

Congo-Brazzaville has a very small air force geared towards providing transport, especially to the president and government ministers, according to Jane’s Sentinel Security Assessment. Janes adds that since 1997, the air force has “effectively ceased to exist as a viable and effective military organisation. Even before the civil war, most types had been withdrawn from service.”

 

The Congolese Air Force’s only combat capable aircraft are two ex-South African Air Force Mirage F1s acquired several years ago after being refurbished by the Paramount Group (the Air Force’s dozen MiG-21s are all grounded).

 

The Congolese Air Force has a motley collection of transport aircraft and helicopters. These include an An-12, five An-24s, one An-26, a Boeing 727, one Fokker F-28 and an N-2501 Noratlas, according to the IISS’s The Military Balance.

 

Only a few helicopters are in flying condition, including a Mi-26, AS 365 Dauphin, SA 316 Alouette III and SA 318 Alouette II. Other aircraft in the Congo’s inventory include four L-39 Albatros jets. A number of Mi-8/17s may also be in service.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 16:49

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

11 mars 2013 10h29 Romandie.com (AFP)

 

ALGER - Les services algériens de sécurité ont démantelé samedi une cellule terroriste liée à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et ont arrêté sept personnes dont deux ressortissants maliens dans le sud de l'Algérie, a rapporté lundi le quotidien arabophone Echorouk.

 

Les autorités ont saisi des téléphones satellitaires, deux véhicules tout-terrain, et des documents dans les caches de ces islamistes dans les régions de Tamanrasset et de Bordj Badji Mokhtar, près de la frontière avec le Mali, a précisé le journal. Un huitième suspect à réussi à prendre la fuite vers le Mali.

 

Cette cellule avait pour objectif notamment d'aider les jihadistes fuyant la guerre au Mali à s'infiltrer en Algérie, selon le journal.

 

Les sept suspects ont été inculpés de soutien à une organisation terroriste opérant à l'intérieur et à l'extérieur du pays, en référence à Aqmi, a ajouté Echorouk.

 

Début février, deux membres d'Aqmi, un Algérien et un Malien, avaient été interceptés à Tinzaouatin, à la frontière algéro-malienne, à bord d'un véhicule tout-terrain, chargé de munitions et d'explosifs, par une unité de l'armée spécialisée dans la lutte contre le terrorisme.

 

L'armée algérienne a renforcé sa présence à la frontière avec le Mali, fermée depuis le 14 janvier, afin d'éviter les incursions des islamistes armés venus du nord.

 

L'Algérie, initialement réticente à une intervention militaire dans le conflit malien, a autorisé par la suite le survol de son territoire par l'aviation française.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 16:48

Opération Serval

 

11.03.2013 par Nathalie Guibert - Bamako, envoyée spéciale -  Le Monde.fr

 

ENTRETIEN. Deux mois après le début de l'intervention française au Mali, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, analyse la situation dans le pays.

 

Quel bilan tirez-vous de l'opération "Serval", après les actions de traque d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) menées ces deux dernières semaines dans la vallée d'Amettetaï, dans le nord du Mali ?


Jean-Yves Le Drian. Les opérations se déroulent conformément à l'agenda que nous nous étions fixé. Il fallait d'abord reprendre les villes pour permettre la reprise de l'activité civile, dissiper la peur des populations, ensuite s'organiser pour s'attaquer au sanctuaire historique d'Al-Qaida, les Ifoghas et Timetrine, au nord-est du Mali. Avec l'appui des Tchadiens, nous avons pris en tenaille cet espace très difficile et nous avons commencé à pénétrer toutes les vallées.

 

Comme nous le pensions, il s'agissait bien du sanctuaire majeur d'AQMI, qui nous oppose une résistance très violente. Là se trouvent les armes, les chefs, les combattants. Nous poursuivons la libération de ce territoire quasiment mètre par mètre. Il y aura sûrement d'autres combats violents. D'ici trois semaines, si tout se passe comme prévu, ce territoire sera complètement visité.

 

Cela veut signifie que d'ici trois semaines, on considérera avoir suffisamment réduit la menace AQMI, même s'il reste quelques combattants dans des grottes ?


La sécurité globale sur cet espace aura été retrouvée. Je ne vais pas vous dire qu'on va les traquer jusqu'au dernier. L'objectif donné par le président de la République est bien la libération du territoire du Mali pour lui permettre de recouvrer sa souveraineté. Nous n'y sommes pas encore.

 

S'agit-il de débuter une autre bataille : pourchasser les terroristes dans l'ensemble du Sahel, avec l'aide des Américains, pendant les dix ans qui viennent ?


Je ne vous dirai rien de plus, sauf que nous avons une bonne collaboration avec les Américains, notamment en matière de renseignement. Nos objectifs de guerre n'ont pas changé d'une virgule : bloquer l'offensive djihadiste, libérer le territoire, permettre l'application des résolutions internationales, c'est-à-dire le relais par les forces africaines et maliennes.

 

On a évidemment neutralisé des chefs et des sous-chefs. Même s'il faut encore la confirmer, la disparition d'Abou Zeid est probable. Cela ne réglera pas tout. AQMI est un tout. C'est l'ensemble de la structure qu'il faut mettre à bas et non pas tel ou tel leader. Parmi les combattants de départ, très nombreux (plus de 3 000), certains mercenaires se sont éparpillés ; d'autres ont rejoint l'étranger, mais c'est devenu plus difficile, car les pays voisins ont fermé leur frontière ; d'autres ont été neutralisés ; d'autres, enfin, se sont regroupés dans l'adrar des Ifoghas où nous avons trouvé beaucoup de terroristes, autour de cinq cents.

 

Les soldats ont capturé un djihadiste franco-algérien. Existe-t-il une filière ?


Une filière internationale, oui. Une filière française, non. Si on avait laissé la situation en l'état, il y aurait eu un creuset, comme en Afghanistan, avec des djihadistes venant de partout. Ce ne sera pas le cas.

 

Mais on ne mène pas une campagne antiterroriste dans une situation de vide politique ?


Bien sûr. La fin de notre mission doit coïncider avec la solution politique au Mali. Elle passe par deux éléments incontournables.Organiser au plus vite une élection présidentielle, en juillet, le président Traoré me l'a réaffirmé avec force. Ce calendrier est incontournable, car la future autorité politique du Mali a besoin d'une légitimité nationale et internationale. Le deuxième est l'organisation de la commission de dialogue et de réconciliation conformément à la feuille de route. Il faut qu'elle fonctionne le plus vite possible. Le président malien m'a assuré que ses membres seraient connus d'ici une dizaine de jours.

 

>> Lire l'intégralité de l'entretien en édition abonnés

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 13:45

mali army

 

11.03.2013 ActuDéfense

 

Au Mali, les forces nationales sont directement impliquées dans les actions dans le nord du pays. Si elles n’interviennent pas aux côtés des Français et des Tchadiens dans les zones les plus montagneuses, elles sont notamment chargées de la surveillance et de la protection des villes et axes logistiques libérés au préalable. Mais en sont-elles capables ?


Les inquiétudes quant à la fragilité des troupes maliennes est justifiée, comme le prouve un nouvel incident ce week-end. C’est l’AFP qui le rapporte, mais Philippe Chapleau y fait aussi allusion : des militaires ont quitté leur poste à Diabaly, une localité libérée précédemment par les Français. Les Maliens voulaient ainsi manifester leur désaccord avec leur solde et exigeaient une « prime de champs d’opération ». Ils ont tiré en l’air afin de signaler leur colère.

« Notre prime de champ d’opération, c’est un droit. C’est pour ça que nous avons abandonné la position. Maintenant, c’est réglé et nous sommes revenus à Diabaly », a expliqué un soldat sous couvert de l’anonymat, confirmant que « des militaires en colère ont tiré en l’air » mais « pas beaucoup de coups de feu ».

Cet incident, à priori résolu, n’est pas sans rappeler d’autres tensions au sein même des forces maliennes. Ainsi à Bamako, les oppositions frôlant parfois la violence physique entre les militaires de deux formations différentes, baptisées « bérets rouges » et « bérets verts ». Autant de problématiques organisationnelles au sein de l’armée malienne que les instructeurs européens devront prendre en compte au cours de leurs instructions.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 13:32

Opération Serval

 

11 mars 2013 13h23 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, estime que les opérations pour rétablir la sécurité globale dans le nord-est du Mali devraient se poursuivre pendant environ trois semaines et n'exclut pas d'autres combats violents dans cette zone où les soldats français traquent les jihadistes.

 

Comme nous le pensions, les massifs des Ifoghas et Timetrine étaient bien le sanctuaire majeur d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui nous oppose une résistance très violente, déclare-t-il dans une interview au quotidien Le Monde daté de mardi.

 

Nous poursuivons la libération de ce territoire mètre par mètre. Il y aura sûrement d'autres combats violents, poursuit le ministre selon qui, d'ici trois semaines, si tout se passe comme prévu, ce territoire sera complètement visité. A cette date, la sécurité globale sur cet espace aura été retrouvée, prévoit-il.

 

Le ministre, qui s'est rendu en fin de semaine auprès des troupes françaises au Mali, estime à son tour probable la mort du chef d'Aqmi Abou Zeid, même s'il faut encore la confirmer. Aqmi est un tout. C'est l'ensemble de la structure qu'il faut mettre à bas et non pas tel ou tel leader, souligne-t-il. Le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud, a déjà jugé probable la mort d'Abou Zeid la semaine dernière.

 

Interrogé sur la situation dans la région de Gao, plus au sud, où les accrochages se poursuivent entre les forces françaises et maliennes d'une part et les islamistes du Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest), le ministre souligne que la zone est historiquement le théâtre de tensions entre diverses communautés maliennes.

 

C'est depuis longtemps une zone de trafic d'armes et de drogue, souligne-t-il également. Selon lui, il n'est pas certain pour autant que les opérations durent plus longtemps que dans les Ifoghas.

 

La fin de notre mission doit coïncider avec la solution politique au Mali, affirme par ailleurs le ministre ajoutant qu'elle passe par deux éléments incontournables : l'organisation en juillet de l'élection présidentielle et l'organisation de la commission de dialogue et de réconciliation selon la feuille de route. Celle-ci, dit-il, doit fonctionner le plus vite possible.

 

Interrogé sur les difficultés de mise en place de la Misma, la force des pays de l'Afrique de l'Ouest qui doit prendre le relais des forces françaises au côté de l'armée malienne, M. Le Drian se déclare plus optimiste après avoir vu ses responsables lors de sa visite au Mali jeudi et vendredi. J'ai vu la volonté d'agir vite pour que les forces commencent à aller vers le nord. A la fin mars, ce sera engagé, prédit-il.

 

Il est, selon lui, essentiel que la résolution du Conseil de sécurité qui doit transformer la Misma en une mission de stabilisation de l'ONU intervienne le plus rapidement possible. J'ai bon espoir que cela aboutisse début avril, poursuit-il.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 13:08

 

11.03.2013 EU NAVFOR Public Information Office

 

The European Union Naval Force (EU NAVFOR) Somalia Operation Atalanta today launched its Facebook Page.  The page will provide up to date information on Operation Atalanta and the piracy situation off the Horn of Africa.

Posts on Facebook will cover Operation Atalanta activities and provide an insight in the life of women and men on board EU Naval Force units as well as updates on the piracy situation off the Horn of Africa

EU NAVFOR invites you to join our Facebook page, to get involved and show your support for EU NAVFOR and the many people serving at sea to keep the seas off the coast of Somalia safer for seafarers.

We hope you will find your visit on our Facebook Page and website an interesting and informative experience.

 


EU NAVFOR ATALANTA
EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia - Operation Atalanta is part of the EU's comprehensive approach to tackle symptoms and root causes of piracy off the coast of Somalia and the EU Strategic Framework for the Horn of Africa adopted in November 2011.

EU NAVFOR conducts anti-piracy operations off the coast of Somalia and the Indian Ocean and is responsible for the protection of World Food Programme (WFP) shipping carrying humanitarian aid to the people of Somalia and Horn of Africa as well as the logistic shippings supporting the African Union troops conducting Peace Support Operations in Somalia (AMISOM). Additionally, Operation Atalanta contributes to the monitoring of fishing activity off the coast of Somalia.

For more information, please visit our website www.eunavfor.eu.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 08:50

Germany Nato

 

07/03 Par Thibaut Madelin Correspondant à Berlin - lesechos.fr

 

Alors que le Bundestag vient d'approuver l'envoi de militaires au Mali, l'Allemagne demeure tiraillée entre sa sensibilité pacifiste et sa volonté d'assumer plus de responsabilités internationales.

 

Les dizaines de chars Léopard sont à l'arrêt. Dans le froid et la neige, les soldats en tenue camouflée profitent de ce temps mort pour inspecter leur matériel. D'ici peu, ils vont reprendre le combat, tâcher d'éviter les mines antipersonnel et les tirs d'artillerie. « Ils doivent faire toutes les erreurs possibles, jusqu'à ce que ça rentre, dit l'adjudant-chef Marco Weiss, qui surveille leurs moindres mouvements par GPS depuis son ordinateur. Ici, nous simulons, mais en intervention, les erreurs sont fatales », ajoute ce vétéran de l'Afghanistan… Bienvenue au centre d'entraînement au combat de l'Altmark, le terrain de manoeuvre de l'armée allemande, la Bundeswehr.

 

Situé en Saxe-Anhalt, dans l'est de l'Allemagne, ce champ de bataille de 30 kilomètres de long sur 12 de large est un héritage d'Hitler, qui l'a construit en 1934 pour remilitariser la Wehrmacht. Quatre-vingts ans plus tard, c'est un des centres d'entraînement les plus modernes d'Europe. L'armée allemande y a investi 1 milliard d'euros depuis 1993 et va dépenser plus de 100 millions d'euros supplémentaires pour y construire une ville fantôme. Tout est prévu : métro, fleuve, ministères, gratte-ciel… « On doit se préparer aux opérations de guérilla urbaine », explique le capitaine Thomas Herzog. Lesquelles ? C'est toute la question…

 

Soixante-dix ans après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne reste tiraillée entre le sentiment de culpabilité qui lui interdit toute légèreté avec la chose militaire et le poids politique qu'elle revendique sur la scène internationale. « Elle souffre du syndrome de Peter Pan, juge un général français. C'est la nation qui ne voulait pas grandir. » Et pourtant, comme l'illustre le centre d'entraînement de l'Altmark, le pays ne manque pas de ressources. Certes, les dépenses militaires représentent 1,3 % du PIB, contre 2,2 % pour la France. Mais hors pensions et nucléaire, les budgets de la défense des deux pays sont égaux, à 28 milliards d'euros.

 

Alors que le Bundestag vient d'approuver l'envoi de 330 militaires pour une mission de formation et de logistique au Mali, le rôle de la Bundeswehr reste un sujet de tension latente entre la France et l'Allemagne. Officiellement, Paris se réjouit du soutien allemand à l'opération Serval. « L'Allemagne fait ce qu'elle peut », expliquait en janvier un conseiller de François Hollande. Mais les critiques ne manquent pas non plus. « Vu sa puissance économique, on pourrait attendre de l'Allemagne qu'elle prenne plus de responsabilités, estime par exemple Hubert Védrine. En 2012, le pays n'a plus de raison d'avoir peur de son passé. »

 

Ambiguïtés

 

Dans son rapport remis en novembre au président de la République, l'ancien ministre des Affaires étrangères n'a pas hésité à parler « d'ambiguïtés allemandes », suscitant des grincements de dents outre-Rhin. De son point de vue, l'Allemagne a reculé en termes militaires depuis son intervention historique au Kosovo, en 1999. A Berlin aussi, ce débat existe. « Notre premier réflexe pour le Mali a été d'exclure toute intervention, constate Christian Mölling, chercheur à l'Institut allemand pour les questions internationales et de sécurité (SWP). Finalement, nous avons apporté notre aide, mais plutôt par mauvaise conscience. Au fond, nous ne savons pas quoi faire de la Bundeswehr. »

 

Pour le gouvernement, ces critiques sont infondées. « L'Allemagne assume pleinement ses responsabilités », insiste-t-on dans l'entourage de la chancelière Angela Merkel. Témoin, l'aide apportée au Mali, mais, surtout, la mobilisation en Afghanistan de 4.300 soldats, dont le Bundestag vient de prolonger le mandat, alors que la France et les Etats-Unis préparent leur retrait. Ou encore la présence des soldats allemands au Kosovo, où ils représentent la plus grosse force internationale. Sans compter d'autres missions, au Liban ou dans la Corne de l'Afrique. Au total, 6.200 soldats allemands sont mobilisés à l'étranger.

 

« La Bundeswehr joue presque un rôle global sans que cela fasse de remous en Allemagne, insiste Eberhard Sandschneider, directeur de l'institut allemand de politique étrangère (DGAP). Cela aurait été impensable il y a vingt-trois ans ! » De fait, si l'on tient compte du profond antimilitarisme de la société allemande, le chemin parcouru est spectaculaire depuis la chute du mur. Avec la réunification, la Bundeswehr a perdu sa fonction originelle : protéger l'Allemagne de l'Ouest contre une invasion du pacte de Varsovie. Et jusqu'au milieu des années 1990, le chancelier Helmut Kohl martelait qu'elle ne pouvait pas intervenir là où la Wehrmacht l'avait fait.

 

Le basculement a eu lieu en 1999, avec la décision très controversée du chancelier Gerhard Schröder et de son ministre des Affaires étrangères Verts, Joschka Fischer, d'intervenir au Kosovo dans le cadre de la KFOR, la force de maintien de la paix de l'Otan. L'argument était devenu inverse : parce que l'Allemagne avait occupé cette région, elle avait un devoir, une vocation disent certains, à y oeuvrer en faveur de la paix. Quitte à briser un tabou en intervenant sans mandat des Nations unies. Depuis, « il y a un grand consensus en Allemagne à la fois pour les interventions à l'étranger et pour notre rôle pacifique », note un haut fonctionnaire sans masquer la contradiction.

 

Cette philosophie domine aussi dans les rangs militaires. « La Seconde Guerre mondiale est une partie de notre histoire, mais nous devons aussi nous projeter vers l'avenir, estime l'adjudant-chef Clemens Niebuhr, formateur au centre d'entraînement de l'Altmark. Nous sommes une armée pacifique dans un pays ouvert sur le monde et n'avons pas besoin de nous cacher. » Une confiance en soi qui n'est pas sans rappeler la flamboyance de l'ancien ministre de la Défense Karl-Theodor zu Guttenberg, qui a réformé la Bundeswehr en supprimant la conscription et en en faisant une armée de métier, en 2010.

 

L'évolution se voit aussi dans la définition du débat sur l'intérêt national, notion elle aussi très sensible depuis la guerre. En mai 2010, le président de la République Horst Köhler démissionnait après avoir suscité une polémique en estimant que la Bundeswehr était là, aussi, « pour protéger les intérêts économiques de l'Allemagne ». Un an plus tard, le gouvernement publiait ses principes directeurs en matière de politique de défense. Parmi les intérêts nationaux : la liberté des voies commerciales… « La prospérité contraint à la responsabilité et cela vaut aussi pour la politique de sécurité allemande », avait alors déclaré le ministre de la Défense Thomas de Maizière.

 

Malgré ces avancées, qui traduisent une forme de normalité nouvelle pour l'Allemagne, ses alliés attendent plus d'elle. « J'ai moins peur de la puissance allemande que de l'inaction allemande », avait déclaré le ministre des Affaires étrangères polonais Radek Sikorski fin 2011. Quelques mois plus tôt, l'Allemagne avait choqué ses partenaires en refusant l'intervention en Libye, aux côtés de la Russie et la Chine. « Depuis l'abstention allemande sur la résolution de l'ONU concernant l'intervention militaire en Libye, certains de nos partenaires de l'Otan et d'Europe doutent de pouvoir compter sur l'Allemagne en cas de conflits chauds », reconnaissent les députés chrétiens-démocrates (CDU) Andreas Schockenhoff et Roderich Kiesewetter.

 

Le traumatisme de l'Afghanistan explique en partie cette décision, qui a laissé des traces. L'Allemagne y a envoyé ses troupes en 2001 par solidarité vis-à-vis des Etats-Unis. Douze ans plus tard, elle a l'impression d'être enfermée dans un bourbier. « Cette guerre n'a pas de sens, juge l'adjudant-chef Marco Weiss, qui y a passé six mois en 2006. Nous sommes venus pour aider un Etat qui, de fait, n'existe pas. » Il dit tout haut ce que les politiques pensent tout bas. Par ailleurs, en 2011, il n'était pas question pour la chancelière de prêter le flanc à la critique à quelques jours d'élections dans le Bade-Wurtemberg, où le parti pacifiste des Verts s'apprêtait à faire une percée historique.

 

Une politique européenne de sécurité et de défense

 

La décision à propos de la Libye reflète aussi la prudence allemande vis-à-vis de l'action militaire, qui doit rester un « ultima ratio » et n'intervenir que lorsque toutes les solutions politiques ont été épuisées. Le tout dans le cadre d'une approche globale civilo-militaire. Cette réserve est particulièrement défendue par le ministre des Affaires étrangères allemand, Guido Westerwelle. Mais elle aurait sans doute été mise en avant par les députés allemands, sans lesquels une intervention militaire ne peut être conduite. Car c'est aussi la particularité de la Bundeswehr : contrairement à l'armée française, qui peut intervenir sur ordre du président de la République, elle dépend du Bundestag, le Parlement.

 

Au sein de la coalition au pouvoir, certains réfléchissent à l'assouplissement de ce dispositif pour faire de l'Allemagne un partenaire plus fiable. Mais la députée des Verts Katja Keul met en garde. « Jamais une opération militaire n'a échoué à cause du Bundestag, dit-elle. Au contraire, cela peut créer du soutien pour les interventions. » Alors que les Français attendent des signaux clairs de l'Allemagne en faveur d'une réelle politique européenne de sécurité et de défense, par exemple au travers d'une coopération industrielle, cette spécialiste des questions d'armement reste sceptique. « Lorsqu'il a été question de réarmer l'Allemagne, en 1954, c'est la France qui a le plus craint de voir notre pays redevenir une puissance militaire », rappelle-t-elle.

 


Le chiffre : 202.000 soldats
Le nombre de soldats au sein de l'armée allemande. 6.200 d'entre eux sont actuellement mobilisés à l'étranger.

 


Les points à retenir

Soixante-dix ans après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne continue à s'interroger sur le rôle qui doit être dévolu à son armée.


En 1999, Berlin a brisé un tabou en acceptant d'intervenir au Kosovo. Depuis, des militaires allemands ont été dépêchés dans d'autres régions du monde, en particulier en Afghanistan, où 4.300 d'entre eux sont mobilisés.
Contrairement à l'armée française, qui intervient sur ordre du président de la République, la Bundeswehr ne peut entrer en action que si le Parlement l'y autorise.

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 08:45

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08/03/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord -- Défense globale

 

Parmi les cinq insurgés faits prisonniers (ou qui se sont rendus...) lors des combats dans la vallée d'Ametettai dans l'extrême nord-est du Mali, il y a un Français. On ne connaît pas son identité pour le moment.

 

Ce vendredi, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian (photo AFP, en visite aux troupes françaises le 7 mars dans le massif des Ifoghas), a annoncé sur Europe 1 qu'il allait être extradé vers la France " dans les moments qui viennent ". Ce qui paraît intriguant sur le plan juridique...

 

Certes, il est français et a été appréhendé par des militaires français mais a priori, sur le plan juridique, le prisonnier a dû être remis aux autorités maliennes. L'infraction, qui sera déterminée après enquête, est commise au Mali ; le droit commun du Mali doit s'appliquer. Même s'il a la double nationalité, c'est la loi du territoire qui entre en vigueur. Il n'est pas non plus un prisonnier de guerre au sens de la Convention de Genève puisque la France n'a déclaré la guerre à personne (normalement, un Etat).

 

Pour extrader un individu, il faudrait aussi qu'il soit poursuivie par une enquête judiciaire en France. On se demande donc sur quelle base juridique une extradition est-elle possible seulement quelques jours après son arrestation ?

 

La prévôté, assurée par des gendarmes français accompagnant l'opération Serval, n'est concernée que par des infractions commises par des soldats français sur le sol malien. Un Status of forces agreement (SOFA), signé entre le pays hôte et celui qui amène des troupes, ne gère aussi que ce type de problèmes. Jamais celui de prisonniers.

 

En tout cas, le ministre a rappelé que le nombre de Français était réduit à ce stade de l'opération Serval : deux si l'on compte le cas de celui qui avait été arrêté par les autorités maliennes début novembre (lire ici une précédente note). Il a été expulsé mardi par le Mali. Entendu par la DCRI, il a violé son contrôle judiciaire et devrait être mis en examen pour " association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ". Dans ce cas précis, il existe une justification juridique pour l'expulsion.

 

Jean-Yves Le Drian ne néglige pas l'aspect international du jihad au Sahel : " Cela montre qu'il y avait là constitution d'une espèce de lieu, d'une filière terroriste de guerre (sic), qui pouvait accueillir certains jeunes en quête d'un destin radical, comme certains ont pu le faire en Afghanistan ou en Syrie. " A suivre.

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 21:01

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130307-serval-point-de-situation-au-7-mars-2013/2013ecpa006l083_008/2215485-1-fre-FR/2013ecpa006l083_008.jpg

photo EMA

 

10 mars 2013 Alexandre Duyck, envoyé spécial au Mali - Le Journal du Dimanche

 

Les forces françaises, sont surprises de la résistance de nombreux Maliens. Elles estiment pourtant avoir fait 70 % du chemin.

 

Les combats entre les forces françaises et africaines et les islamistes se poursuivent dans deux régions du Mali. D'abord dans le Nord-Est, notamment dans la vallée d'Ametetai où de très violents combats se sont déroulés ces derniers jours. C'est dans cette partie du pays que Français et Tchadiens traquent les derniers islamistes. De source militaire française, on affirme avoir saisi depuis le début de la guerre 16 tonnes d'armement terroriste et tué 52 ennemis en une seule opération en milieu de semaine, puis 8 autres encore jeudi.

 

Des bombardements de Mirage 2000

 

Le bilan avoisinerait donc désormais les 500 morts parmi les djihadistes, pour un "noyau dur" de 1.200 à 1.500 combattants, contre 4 morts côté français et 30 parmi les Tchadiens. Vendredi, deux Mirage 2000 ont encore décollé de Bamako en début de soirée, le ventre chargé de bombes. Toujours dans le Nord, 4 civils ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi par des terroristes dans la région de Tombouctou.

 

De nouvelles attaques-suicides redoutées


Mais les affrontements se poursuivent aussi dans l'Est, où les djihadistes harcèlent l'armée malienne et les soldats français. À Gao, où sévissent les hommes du Mujao, les militaires français redoutent de nouvelles attaques-suicides et relèvent que les islamistes et les trafiquants en tout genre (armes, drogue, argent…), parmi lesquels figurent des Algériens, des Libyens mais d'abord de nombreux Maliens, opposent une résistance sous-estimée lors du déclenchement des opérations par Paris.

 

Ce qui fait dire au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian : "Le chef d'état-major des armées malien disait jeudi que nous avions fait 70 % du chemin. C'est à peu près le cas, mais il faudra faire 100% et aboutir à la libération de l'ensemble du territoire malien. Il y aura donc d'autres combats. Mais on progresse tous les jours : ce qui a été accompli en moins de deux mois est tout à fait remarquable."

 

Lire aussi : Le Drian au Mali : "Il y aura d'autres combats"

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 20:50

http://fr.rian.ru/images/19775/59/197755941.jpg

Terroristes du groupe Ansaru

 

ROME, 10 mars - RIA Novosti

 

La mort de sept otages étrangers dont un Italien Silvano Trevisan annoncée samedi par le groupe islamiste nigérian Ansaru "semble fondée", a annoncé dimanche le ministère italien des Affaires étrangères dans un communiqué.

 

"Les vérifications effectuées en coordination avec les autres pays intéressés nous entraînent à retenir fondée l'information sur le meurtre des otages enlevés le mois dernier au Nigeria. Il s'agit d'un acte de terrorisme atroce", indique le communiqué qui ajoute que "le gouvernement exprime sa plus ferme condamnation" de ces meurtres et dénonce "une violence barbare et aveugle".

 

Le 16 février, le groupe Ansaru a annoncé avoir pris en otages un Britannique, un Grec, trois Libanais, un Italien  et un Philippin qui travaillaient pour la société libanaise de construction Setraco.

 

Les terroristes du groupe Ansaru agissent dans le nord-est du Nigéria. Le groupe fait partie de l'organisation terroriste Boko Haram, responsable de la majorité d'attentats perpétrés régulièrement dans le pays.

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 19:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/31/Flag_of_Burkina_Faso.svg/800px-Flag_of_Burkina_Faso.svg.png

 

2013-03-10 xinhua

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, en visite au Burkina Faso, a discuté de la crise malienne samedi à Ouagadougou avec le président burkinabé Blaise Compaoré. médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne.

 

M. Le Drian a profité de cette occasion pour remercier le président Compaoré pour les facilités logistiques mises à la disposition de la France au début de l'opération "Serval".

 

Selon le ministre français, cet appui logistique a été "très significatif dans la réussite de l'opération en cours et la participation du Burkina à la force africaine au Mali est très déterminante pour un retour de la paix au Mali".

 

"Le Burkina Faso a fourni, dès le départ, des forces militaires significatives qui contribuent à la stabilisation de ce pays", a-t- il précisé.

 

Sur le volet politique de la crise malienne, M. Le Drian a confirmé la tenue de l'élection présidentielle malienne en juillet prochain.

 

La visite du ministre français de la Défense est venu du Mali où il avait rendu visite aux forces françaises au nord du pays et a rencontré le président intérimaire Dioncounda Traoré et son Premier ministre Dinago Cissoko.

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 18:45

MISMA

 

10 mars 2013 Par RFI

 

Le contingent tchadien de quelque 2 000 hommes envoyé au Mali, où il combat avec les troupes françaises les groupes jihadistes dans l'extrême nord, fait désormais partie de la mission africaine dans ce pays, la Misma. C’est ce qu’a annoncé samedi devant la presse le chef d'état-major ivoirien, le général Soumaïla Bakayoko, dont le pays préside actuellement la Cédéao. Annonce faite à la fin, ce samedi à Bamako, de la réunion du comité des chefs d'état-major des pays de la Cédeao sur la crise malienne. L'une des principales décisions, c'est donc l'intégration des troupes tchadiennes au sein de la Misma.

 

Le Tchad ne fait plus bande à part, son contingent dans le nord du Mali intègre la Misma. Et dans le dispositif de commandement de ces deux forces, le pays du président Idriss Déby prend du poids. Le second poste de commandement adjoint de la Misma créé sera confié à un général tchadien. Les Tchadiens qui ne veulent plus être seuls sur le terrain surtout dans le grand Nord. Et pour les rejoindre, les pays qui ont déjà des militaires au Mali enverront à priori avant la fin du mois le reste de leurs troupes annoncées. Il reste encore plus d’un millier de soldats africains attendus et à part des pays comme le Burkina Faso, les retardataires sont nombreux.

 

Quel sera l’avenir des forces africaines ? La Cédéao souhaite la transformation de la Misma en mission de l’ONU avec la participation de pays comme la Mauritanie, pays voisin du Mali. Sous ce manteau des Nations unies il y aura plusieurs avantages. L’ONU, par exemple, a de grands moyens, surtout en ce qui concerne l’équipement militaire. Ensuite, si la force africaine devient onusienne, il devrait y avoir une meilleure coordination des actions sur le terrain.

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 18:45

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March 09, 2013 Spacewar.com (AFP)

 

Bamako - Chad's 2,000-strong contingent in Mali, which has played a leading part in the fight against jihadist militants, on Saturday officially joined the regional African force deployed there.

 

"As of today, our Chadian brothers who are fighting to liberate Mali are joining AFISMA," Ivorian army chief Soumaila Bakayoko, whose country currently chairs the regional bloc ECOWAS, told reporters.

 

"This is good news, it will strengthen cohesion," he said after meeting his counterparts in Dakar.

 

He said a Chadian general would take one of the two vice presidencies of the African-led force for Mali known as AFISMA.

 

French forces launched a surprise intervention on January 11 in a bid to stop Al Qaeda-linked fighters who had controlled northern Mali since April 2012 from moving southward and threatening the capital Bamako.

 

Islamist groups have largely been forced out of the main cities in the north and are now waging a guerrilla war against French, Malian and other troops seeking to help the government assert its control over the entire territory.

 

The Economic Community of West African States secured pledges for thousands of troops from its member countries but AFISMA forces have been slow in backing French efforts to retake control of northern Mali.

 

However Chad, which is not an ECOWAS member, has some of the best trained desert fighters on the continent and has scored major victories after entering northern Mali directly from its northeastern border with Niger.

 

The Chadian forces were not initially fighting under direct AFISMA command.

 

Chadian President Idriss Deby Itno has claimed that his troops killed the region's two leading jihadist figures, Abdelhamid Abou Zeid and Mokhtar Belmokhtar, during intense battles that also left 27 Chadian soldiers dead.

 

AFISMA now comprises around 6,300 troops and is supposed to take over from France, which has said it would start scaling back its operations next month, and help Malian forces secure the north of the country.

 

Also Saturday, a Tuareg separatist group in the north, the Azawad National Liberation Movement (MNLA), "categorically rejected" an ECOWAS demand for rebels to disarm as a pre-condition for talks with the Malian government, the MNLA said in a statement.

 

The ethnic Tuareg group, which abandoned its drive for independence in favour of helping France push out Islamist radicals, also pressed for a UN peacekeeping mission to be dispatched to help bring calm to the north.

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 18:31

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/espace-collaboratif/redaction-dicod/general-de-brigade-francois-lecointre-commandant-de-l-eutm-mali/2212828-1-fre-FR/general-de-brigade-francois-lecointre-commandant-de-l-eutm-mali.jpg

 

09/03/2013 ASP Margaux Thuriot

 

La mission de formation de l’Union européenne (EUTM Mali), officiellement déclenchée le 18 février dernier, est actuellement en cours de déploiement. Elle est dotée d’un mandat de formation et d’expertise. Son commandant, le général de brigade français François Lecointre, évoque les enjeux, les moyens et les objectifs de cette mission européenne.


Quel est l’objectif de cette mission de  l’Union européenne (UE) au Mali ?


L’UE est directement concernée par la situation au Sahel. Cette région entre dans sa zone d’intérêts, et l’Union s’intéresse à ce qui contrevient à sa sécurité. De plus, le conflit malien n’est pas uniquement un problème français. L’UE a toute légitimité à s’engager en tant que telle. Elle le fait à l’invitation des autorités maliennes et en conformité avec la résolution 2071 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

 

Le but de cette mission est de répondre aux besoins opérationnels de l’armée malienne, en vertu d’un mandat de formation et d’expertise. L’EUTM Mali est une mission militaire, mais sa portée va au-delà. L’aide à la reconstruction de l’armée malienne sous le contrôle des autorités civiles légitimes représente un pilier de la reconstruction étatique et participe de l’Etat de droit. En cela, elle s’inscrit pleinement dans la stratégie européenne de restauration de l’ordre constitutionnel et démocratique au Mali.

 

Comment s’organise la mission EUTM Mali ?


L’EUTM Mali se décline en deux volets. Le premier sera, après une phase d’audit en cours depuis le 8 février, de l’expertise et du conseil au profit des autorités militaires maliennes. Une vingtaine d’officiers européens sont à Bamako. Leur objectif est de dresser, en étroite collaboration avec l’état-major malien, un état des lieux des besoins de l’armée malienne. Ils sont chargés d’élaborer un document de réorganisation, qui devrait être finalisé à la fin mars. Ce-dernier permettra d’avoir une vision globale du travail à accomplir et de démarrer la dimension conseil.

 

Le second volet de la mission EUTM Mali, c’est l’instruction à proprement parler. L’EUTM Mali va former quatre bataillons maliens, soit environ la moitié des forces opérationnelles maliennes. Pour cela, nous avons besoin d’un camp d’entraînement, d’instructeurs, de moyens médicaux et d’une force de protection. L’identification et le déploiement de ces éléments sont en cours et nous envisageons de pouvoir débuter la formation du premier bataillon dès le début d'avril. L’instruction de chaque bataillon devrait durer en moyenne dix semaines, et nous pouvons penser que les premiers bataillons formés puissent être engagés sur le terrain au mois de juillet.

 

C’est un calendrier indicatif bien sûr, mais déjà, nous pouvons nous féliciter de la rapidité de réponse de l’UE. En moins de quatre mois, nous avons pris la décision de lancer une mission, l’avons élaborée, et avons commencé à déployer nos éléments, et tout cela, malgré le défi que représente la multi nationalité dans la prise de décision. Je tiens à le souligner car c’est un record !

 

L’EUTM Mali a une forte composante française, avec environ 200 personnels, mais de nombreux pays européens y participent. De combien d'hommes et de femmes disposera la mission au total ?


L’EUTM Mali a effectivement une dimension multinationale importante, 22 nationalités européennes y sont représentées. Parmi les officiers « d’audit » actuellement sur le terrain, nous comptons des Suédois, des Espagnols ou encore des Britanniques. Mais il est essentiel d’avoir des composantes francophones dans la mission EUTM Mali, en particulier pour les contacts avec l’armée malienne, et pour l’échange d’expertise. Dans son ensemble, la mission comptera 550 hommes, dont 200 formateurs, une compagnie de force de protection, soit 150 hommes, et 200 personnels pour les états-majors (Bamako et Koulikoro), la logistique et le soutien médical.

 

Avez-vous identifié en amont des aspects du contenu de la formation ?


Nous aurons une idée plus précise des points qu’il faudra développer à l’issue de la première phase de la mission, mais nous savons déjà qu’il y aura un gros travail de structuration de l’armée malienne et de sa chaîne d’autorité.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/espace-collaboratif/redaction-dicod/conference-de-presse-du-commandant-de-l-eutm-mali-a-bruxelles-marid-5-mars-2013/2212848-1-fre-FR/conference-de-presse-du-commandant-de-l-eutm-mali-a-bruxelles-marid-5-mars-2013.jpg

 

De façon générale, nous allons travailler la capacité à délivrer des feux, à  manœuvrer, à conduire une action coordonnée. L’idée qui sous-tend tout cela et la clé de cette mission de formation, c’est la restauration de la force morale. Cette-dernière repose sur un lien hiérarchique basé sur la confiance, le respect mutuel et le sentiment d’appartenance collective. Le mandat de l’EUTM Mali a été fixé à quinze mois, et nous adapterons son format en fonction des domaines que nous jugerons essentiels d'approfondir.

 

Comment l’EUTM Mali va-t-elle s’inscrire dans le contexte régional où de nombreux acteurs sont présents ?


L’EUTM-Mali travaillera en collaboration avec les autres opérations déployées dans le pays. Toutefois, je tiens à souligner qu’elle n’a pas de composante opérationnelle. Nous ne serons pas engagés dans des actions de combat. Néanmoins, nous auro ns des officiers de liaison avec l’opération Serval, et avec la MISMA. Nous allons être en proche coordination avec les différentes forces engagées. C’est essentiel car nous devrons voir comment se conjugueront les engagements de l’armée française et de ceux de la MISMA, avec la montée en puissance de l’armée malienne.

 

Par ailleurs, des liens sont en train de s’établir entre les différentes composantes civiles de la stratégie de l’UE au Sahel. Nous travaillons en relation directe avec la dé légation de l’Union européenne à Bamako, dirigée par l’ambassadeur de l’UE Richard Zink, ainsi qu’avec l’officier de liaison d’EUCAP Sahel-Niger, mission civile européenne qui vise à combattre le crime organisé et le terrorisme. Nous sommes en coordination constante avec les différents acteurs de l’Union Européenne présents dans la région.

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 17:45

africa sahara trafficking routes source BBCAfrica

 

10/03/2013 Par LEXPRESS.fr (avec AFP)

 

Depuis une dizaine d'années, l'Afrique de l'Ouest est l'une des plaques tournantes du trafic de cocaïne latino-américaine vers l'Europe. Le conflit au Mali a perturbé cet axe d'acheminement, mais pour combien de temps?

 

 

Le conflit au Mali a des répercutions sur le trafic de cocaïne. Il perturbe l'une des grandes voies d'acheminement qui traverse le Sahel vers l'Europe. Mais les trafiquants se seraient déjà adaptés en modifiant leurs trajets. 

 

Depuis une dizaine d'années, l'Afrique de l'Ouest est devenue une des plaques tournantes du trafic de cocaïne latino-américaine vers l'Europe, profitant de la pauvreté et de la faiblesse étatique des pays de la région. La drogue arrive par bateau dans le golfe de Guinée ou par avion par des vols directs Venezuela-Mauritanie ou Mali, avant d'être stockée puis redistribuée, par la route, notamment via le Sahel, vers les rives sud de la Méditerranée. 

 

"Autoroute A-10" : c'est le surnom donné par les spécialistes à la plus importante voie d'acheminement de la drogue, le long du 10è parallèle, avant de remonter à travers le désert vers l'Europe. Un rapport de 2009 de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) évaluait à quelque 250 tonnes la quantité de cocaïne qui avait déjà transité par cette voie. 

10% de la cocaïne arrivant en Europe passerait par l'Afrique

Selon Alain Rodier, directeur de recherches au Centre français de recherches sur le renseignement (CF2R), 10% de la cocaïne arrivant en Europe passe par l'Afrique. Cet ancien officier de renseignement ajoute que les révolutions arabes en Tunisie et en Libye, puis le conflit au Mali, ont déstabilisé les routes de la cocaïne mais que les trafiquants, "démontrant leur capacité d'anticipation, continuent à faire leur business en passant par d'autres routes". 

 

Pour Mathieu Guidère, universitaire et islamologue, l'intervention militaire française au Mali a été un "coup de pied dans la fourmilière qui a totalement perturbé les trafics de drogue, d'armes et d'immigration clandestine dans la région, faisant éclater tous les réseaux qui passaient par le nord du Mali". 

10% pour les mouvements islamistes

Tous les trafiquants payaient aux mouvements islamistes un droit de passage de 10% calculé sur la valeur globale de la cargaison, "certains groupes armés assurant en plus - contre rémunération - une protection du convoi", explique ce chercheur. 

 

Dans la région, poursuit Mathieu Guidère, "tout le monde a fichu le camp mais chacun essaie de reconstituer ses filières d'acheminement de drogue ou d'armes". 

 

>>> Lire aussi l'interview de Jean-François Bayart, spécialiste de l'Afrique, qui pointe le risque d'une "mexicanisation" de l'Afrique de l'Ouest .

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10 mars 2013 7 10 /03 /mars /2013 16:45

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/01/551508213.jpg

 

10.03.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Voilà une info de l'AFP qui a de quoi inquiéter. Des soldats maliens (on parle de plusieurs dizaines) ont temporairement abandonné cette semaine leurs positions dans la localité de Diabaly (où a été prise la photo ci-dessus, il y a quelques semaines), au nord de Ségou, et tiré en l'air pour réclamer le versement d'une prime de champ d'opération, avant d'obtenir satisfaction.

 

"Notre prime de champ d'opération, c'est un droit. C'est pour ça que nous avons abandonné la position. Maintenant, c'est réglé et nous sommes revenus à Diabaly", a expliqué un soldat sous couvert de l'anonymat, confirmant que "des militaires en colère ont tiré en l'air" mais "pas beaucoup de coups de feu".

 

"Tout est rentré dans l'ordre. L'effectif est reparti à Diabaly, mais des meneurs ont été sanctionnés à Ségou", chef-lieu de la région, a indiqué un officier malien.

 

"Green on red" (bérets verts contre bérets rouges) il y a quelques semaines, et maintenant des soldats au bord de la mutinerie... Il ne manquerait plus qu'un nouveau putsch.

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 20:45

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09/03/2013 Par Jean-Marc Leclerc – LeFigaro.fr

Le Sahel est devenu une destination clé pour les islamistes radicaux français en mal de djihad.

Les extraditions vers Paris des islamistes radicaux de nationalité française arrêtés par les militaires ou la police locale dans les zones de conflit au Mali se poursuivent. Vendredi, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en visite dans la région, l'a confirmé: «Nous avons fait un prisonnier français qui va être extradé vers la France dans les moments qui viennent», a-t-il déclaré. L'homme a été fait prisonnier ces derniers jours dans la vallée de l'Ametettaï au Mali, où les forces franco-tchadiennes ont combattu des groupes armés.

 

Selon le ministre, «cela montre qu'il y avait là la constitution d'une espèce de filière terroriste de guerre qui pouvait accueillir certains jeunes en quête d'un destin radical, comme certains ont pu aller auparavant en Afghanistan ou en Syrie». Le ministre a par ailleurs précisé que l'homme en voie d'extradition était «recherché par les services de police» et qu'il avait été «retrouvé par la police malienne».

 

Selon des informations recueillies par Le Figaro, le djihadiste français fait prisonnier au Mali est un homme de 37 ans d'origine algérienne, résidant dans un département alpin, la Haute-Savoie. Il avait quitté la France pour le Mali en novembre dernier, indique-t-on de source proche du dossier.

 

Son profil intéresse au plus haut point les services de l'antiterrorisme, qui l'ont repéré via ses activités sur Internet et les fréquentations djihadistes qu'il entretenait. Il se serait radicalisé dès 2008.

 

Mardi, déjà, un islamiste radical bien connu des services avait été expulsé du Mali vers la France. Il a été mis en examen samedi et placé en détention provisoire. Ce Franco-Malien de 25 ans né à Aubervilliers, Ibrahim Aziz Ouattara, voulait rejoindre les zones de combat pour mourir en martyr. Arrêté en novembre dernier dans le centre du Mali, il circulait grâce au passeport falsifié de l'une de ses connaissances, Khalifa Dramé, lui aussi interrogé par la DCRI cette semaine pour s'expliquer sur son rôle.

Un projet d'attentat en 2010

Ouattara n'aurait jamais dû quitter la France, puisqu'il se trouvait sous le coup d'un contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire. Il était, en effet, poursuivi pour un projet d'attentat en 2010 contre le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur. Une affaire toujours en instance de jugement. Ouattara avait été incarcéré préventivement pour ces faits en 2010, avant de ressortir en juillet 2012.

 

Parmi les trois complices censés répondre à ses côtés de ses projets d'actions violentes figurait un certain Yamad Bilel Benouahab. Ce salafiste de 23 ans, sorte de sergent recruteur de la filière Ouattara, a lui aussi été remis dehors en juillet 2012. Les deux hommes s'étaient rencontrés en 2007 et fréquentaient notamment la mosquée de la rue Myrah, dans le XVIIIe arrondissement de Paris.

 

Après l'Afghanistan, puis la Tchétchénie, l'Irak et la Libye, le Mali est donc devenu l'une des destinations clés pour les islamistes radicaux français en mal de djihad. Début février, la constitution d'une autre filière malienne avait justifié la mise en examen, en France, de quatre hommes, dont deux avaient été placés en détention provisoire. Cette enquête avait été ouverte après l'interpellation en août à Niamey, au Niger, d'un Français, Cédric Lobo.

 

Le juge antiterroriste parisien Marc Trévidic, expert du dossier islamiste, avait révélé, dès l'été dernier, que «dix à quinze Français ou résidents français» étaient partis dans le nord du Mali dans le but de rejoindre les moudjahidins liés à al-Qaida. L'opération militaire française dans la région doit aider à neutraliser ces djihadistes. Mais «pour l'instant, nous n'en avons identifié que deux», nuance Jean-Yves Le Drian.

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 12:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130308-mali-les-c-17-americains-rapatrient-les-vehicules-de-la-force-epervier/c17-americains-epervier-1/2217917-1-fre-FR/c17-americains-epervier-1.jpg

 

08/03/2013 Sources : EMA

 

A partir du 2 mars 2013, des avions C 17 américains ont rapatrié de Bamako à N’Djamena une quarantaine de véhicules du détachement Terre de la force Epervier.  Une dizaine de rotations ont été nécessaires pour le retour de ces véhicules qui ont été engagés sur le sol malien dès les premiers jours du conflit.

 

Un détachement de la force Épervier s’était rendu à Bamako le 20 février dernier afin de procéder à la reprise en compte des matériels déployés et préparer leurs retours. (lien vers la brève). Pour le rapatriement des véhicules à N’Djamena, l’US Air Force a engagé plusieurs C17, un avion capable d’emporter 77 tonnes sur une distance de 4500 km. En neuf rotations, les C 17 ont permis de ramener huit VAB (Véhicules de l’avant-blindé), six VLRA, douze P4, six ERC-90 SAGAIE, dix véhicules cargo tout terrains (GBC),  un camion citerne polyvalent (CCP), quatre mortiers 120mm, deux postes de tir Milan et cinq postes de tir Eryx.  Une fois arrivés sur le sol tchadien, les véhicules ont été pris en compte par le sous-groupement de maintenance adapté au théâtre (SGMAT) qui procède à la remise en condition opérationnelle de ces matériels.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130308-mali-les-c-17-americains-rapatrient-les-vehicules-de-la-force-epervier/c17-americains-epervier-2/2217922-1-fre-FR/c17-americains-epervier-2.jpg

 

Une dizaine de nations alliées de la France soutiennent le déploiement des forces françaises au Mali en mettant à disposition leurs avions de transport. Ces gros porteurs assurent des missions d’aérotransport stratégique de troupes et de matériels dans le cadre du conflit malien. Trois C17 ont été mis à disposition par les États-Unis et deux autres par la Grande-Bretagne et le Canada. L’Allemagne a fourni un Airbus A 310 apte au transport de passager et au ravitaillement en  vol. Sur le terrain, les avions tactiques français, les Hercule C 130 et Transall C 160 sont complétés par deux C 130 belges, un danois, un espagnol et deux C 160 allemands.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130308-mali-les-c-17-americains-rapatrient-les-vehicules-de-la-force-epervier/c17-americains-epervier-3/2217927-1-fre-FR/c17-americains-epervier-3.jpg

 

Le 110ème RI arme depuis le 15 février 2013 l’état-major du groupement Terre ainsi que la compagnie motorisée (COMOTO) ; le 3e régiment de Hussards (3e RH) de Metz arme l’escadron blindé et le 8e  régiment d’artillerie (8e RA) de Commercy constitue l’unité élémentaire de protection terrestre détachée à Abéché.

 

Le groupement Terre est compte environ 350 militaires et 70 véhicules (14 véhicules blindés légers, 23 véhicules d’avant-blindés et divers véhicules légers). Il assure essentiellement des missions de surveillance, de protection et de reconnaissance. Les missions de reconnaissance s’effectuent lors des opérations de nomadisation conduites dans les diverses régions du Tchad avec le concours des forces tchadiennes. Les militaires des différentes unités du groupement participent également à l’animation de la plupart des DIO (détachement d’instruction opérationnelle) organisés par la force Épervier au profit des FADS (forces armées et de sécurité) tchadiennes. Ils réalisent aussi de nombreuses actions civilo-militaires à l’occasion de leurs déplacements sur le terrain.

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 13:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130307-operation-serval-le-commandant-de-la-force-serval-a-gao/dscn0571/2216292-1-fre-FR/dscn0571.jpg

 

08/03/2013 12:18 Sources : EMA

 

Le 3 mars 2013, le général Grégoire de Saint-Quentin, commandant la force Serval (COMANFOR), a rencontré l’état-major de la 3e brigade Serval, armé par la 3e brigade mécanisée (3e BM) et les militaires du GTIA 2 déployés à Gao. Cette visite a permis de dresser un point de situation sur l’opération Doro réalisée du 27 février au 2 mars. Depuis les incidents du 21 au 22 février à Gao, les forces françaises et maliennes conduisent des opérations quotidiennes de fouille et de reconnaissance dans cette région.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130307-operation-serval-le-commandant-de-la-force-serval-a-gao/dscn0636_deux/2216282-1-fre-FR/dscn0636_deux.jpg

 

Au cours de cette journée, le COMANFOR s’est entretenu avec les soldats du 92e régiment d’infanterie pour les féliciter de leur engagement sur l’île de Khadji. En effet, des éléments du GTIA 2 et du groupement aéromobile (GAM) ont apporté leur soutien à une opération de sécurisation sur l’île de Khadji menée par les forces de sécurité maliennes (militaires et gendarmes). Il s’est ensuite rendu sur l’île où un détachement de l’armée malienne continue d’assurer la sécurisation de cette zone, véritable verrou stratégique du fleuve Niger.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130307-operation-serval-le-commandant-de-la-force-serval-a-gao/imag0326_une/2216287-1-fre-FR/imag0326_une.jpg

 

Pendant que les actions des militaires français continuent dans le nord du Mali, le message du COMANFOR est resté le même au terme de cette visite de commandement. La force Serval poursuivra ses missions aux côtés des Forces armées maliennes et de la MISMA à travers le pays encore plusieurs semaines.

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 12:24

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130307-serval-point-de-situation-au-7-mars-2013/2013ecpa006a040_019/2215480-1-fre-FR/2013ecpa006a040_019.jpg

 

07/03/2013 20:53 Sources : EMA

 

Les opérations aériennes se sont poursuivies avec près de 90 sorties principalement dans la région de TESSALIT, d’IMENAS et de TIN KERATEN. Environ 30 sorties ont été dédiées aux frappes aériennes permettant la neutralisation de groupes terroristes, la destruction de plusieurs postes de combat et d’un plot logistique. Un peu plus d’une trentaine d’autres sorties a été consacrée au transport de nos forces et de nos matériels. Les sorties restantes ont été dédiées au soutien des opérations.

 

Le dispositif air de l’opération Serval se renforce sur Bamako avec l’arrivée de 4 C160 aux côtés des 6 Mirage 2000D et 2 C135 déjà présents. A N’djamena, 2 Rafale sont arrivés aux EFT. Ils doivent remplacer les 2 Mirage F1 CR actuellement présents sur le sol tchadien.

 

Au sol, ces derniers jours ont été marqué par la poursuite des opérations de fouilles méthodiques dans la vallée d’Amettetai et par des combats entre les forces françaises, les forces armées maliennes et les groupes terroristes dans la région de Gao.

 

Dans la vallée d’Amettetai, le GTIA 3 et le GTIA TAP poursuivent les opérations de fouilles dans le sanctuaire terroriste. A ce jour, les soldats français ont découvert plus d’un millier de roquettes et de grenades, plus de 60 000 munitions en tout genre, près de 1500 obus de tout type et une vingtaine d’armements lourds (canon 122D30, BM21, …).

 

Depuis le début des opérations dans cette zone, ce sont un peu plus d’une centaine de terroristes qui ont été neutralisés.

 

A Gao, depuis les incidents du 21 et 22 février, les éléments du GTIA 2, les forces africaines et maliennes conduisent quotidiennement des opérations de reconnaissance et de fouille dans cette région.

 

Le 06 mars, en début de matinée, le brigadier chef Pingaud, qui appartenait au détachement de liaison français auprès du bataillon malien a trouvé dans la mort au cours d’un échange de tir entre les éléments maliens et des groupes terroristes dans la région de Tin Keraten.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130307-serval-point-de-situation-au-7-mars-2013/20130206_tchad_52_opfevrier_0048/2215475-1-fre-FR/20130206_tchad_52_opfevrier_0048.jpg

 

Les éléments maliens renforcés par les éléments du GTIA 2 et appuyé par une patrouille de Mirage 2000D ont nettoyé la zone et ont neutralisé une dizaine de terroristes.

 

A Menaka et Tombouctou, les opérations de contrôle de zone se poursuivent afin de maintenir la sécurité de ces régions.

 

La journée du 7 mars a été marquée par la visite du ministre de la défense qui s’est rendu dans la vallée d’Amettetai, à Gao ainsi qu’à Bamako afin d’apporter son soutien aux soldats français déployés dans l’opération Serval. Il leur a adressé un message de fierté et d’encouragement à l’égard de la mission qu’ils effectuent contre les groupes terroristes.

 

Le ministre de la Défense a rendu hommage aux quatre militaires morts pour la France au Mali : le commandant Damien Boiteux, l’adjudant Harold Vormezeele, le caporal Cédric Charenton et le brigadier-chef Wilfried Pingaud.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130307-serval-point-de-situation-au-7-mars-2013/2013ecpa006l083_008/2215485-1-fre-FR/2013ecpa006l083_008.jpg

 

Ce sont près de 4000 militaires français qui sont déployés au Mali aux côtés de 6300 soldats africains de la MISMA et du Tchad.

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