Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 17:45

http://assets.digital.cabinet-office.gov.uk/government/uploads/system/uploads/image_data/file/6717/s300_HMS_Argyll_Lisbon_counter-drugs_briefing_feb_2013.JPG

HMS Argyll alongside in Lisbon, Portugal

Picture: Leading Airman Pepe Hogan, Crown copyright

 

26 February 2013 Ministry of Defence

 

HMS Argyll has stopped at Lisbon to be briefed on the illegal drugs trade off west Africa in preparation for her Atlantic deployment.

 

The Plymouth-based frigate arrived in Portugal after leaving the UK a week ago for a 7-month deployment so that the ship’s crew could be briefed on their impending mission by leaders in the fight against the illegal narcotics trade.

Lisbon is home to the Maritime Analysis and Operations Centre - Narcotics, an international crime-fighting organisation of European nations, including the UK, responsible for tackling drug-trafficking from the Cape of Good Hope in South Africa to the North Cape in Norway.

 

Experts from the centre joined representatives of the African Maritime Law Enforcement Partnership on board HMS Argyll to offer advice on her impending operations in west African waters.

HMS Argyll alongside in Lisbon
HMS Argyll alongside in Lisbon, Portugal [Picture: Leading Airman (Photographer) Pepe Hogan, Crown copyright]

Commander Tim Neild, HMS Argyll’s commanding officer, said:

As we prepare for operations, it is vital that my team are fully briefed and up-to-date on the illicit activity off the west African coast and the operations centre in Portugal is the centre of excellence in this field.

 

With their advice my team is now fully equipped and ready to join in the global fight against narcotics and I am confident that we will deliver success in all that is asked of us.

On completion of her tasking in the Atlantic the ship will undertake a number of high-profile regional engagement visits before returning to Her Majesty’s Naval Base Devonport, Plymouth, at the end of the summer.

Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 17:45

nimr II

 

27 February 2013 by Oscar Nkala - defenceWeb

 

The Libyan Army has taken delivery of 69 armoured vehicles, with the first batch of 20 Puma armoured fighting vehicles coming as a donation from Italy a while a further 49 Jordanian-made Nimr vehicles were donated by the United Arab Emirates (UAE).

 

The Puma vehicles were manufactured by Iveco Italia and supplied to Libya in terms of a bilateral defence co-operation agreement, which has also seen thousands of Libyan Army specialists and officers being trained in Italy. They were handed over to the Libyan defence minister General Mohammed Al-Bargoti in Tripoli by Italian defence minister Giampaolo Di Paola.

 

Speaking during the handover of the vehicles in Tripoli mid-month, Di Paola said the donation is testimony of the stronger, closer military and security ties between the two countries since the fall of former Libyan ruler Colonel Muammar Gaddafi in October 2011. He said Italy is prepared to help train and arm the navy, the army and the police forces to strengthen border and national security.

 

“We are prepared to help the new Libyan government by providing vehicles, training and a border control system. Libya is strategically important to Italy. We want the country to be stable and secure. We were among the first to come here immediately after the liberation to reaffirm our friendly ties. There are several agreements for cooperation projects that have already been signed, such as the one on integrated surveillance of Libyan borders,” Di Paolla told the Libyan Herald.

 

General Al Bargoti praised Italy for the support saying the donation and the fact that 3 000 members of the Libyan Army are currently being trained as military specialists and officers in Italy.

 

“Italy is a technologically advanced country and we will give it priority status for new armaments acquisitions. There will be more Italian arms deals,” Al Bargouti said.

 

The delivery of the 49 Nimr vehicles from the UAE is a boost to the 120 Nimrs already in service with the Libyan Army. Libyan Army spokesman Ali Al Sheiki said the armoured personnel carriers were supplied to Libya as part of a bi-lateral defence co-operation agreement signed between the two countries last year.

 

He said the new vehicles will be deployed to border security and surveillance duties in the eastern region which covers the general Benghazi area, which has evolved into a hotbed of jihadist militancy and a haven for armed criminal gangs.

 

The Nimr has a composite ceramic armour cover and a central tyre inflation system. All models are powered by a Cummins engines developing 146 kW of power, which provides a top road speed of 140 km/h and a cruising range of 700 km. The vehicle has a seating capacity for up to 6 passengers. More than 500 NIMR variants have been sold and are used widely in the UAE, Jordan, Libya, Algeria and Lebanon.

Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 17:45

C130 Hercules ISAF Credits Belgium Army - DG Com

 

27/02/13 - 16h48  7sur7.be (belga)

 

Mali La France a demandé à la Belgique de prolonger d'un mois l'engagement de ses deux avions de transport C-130 "Hercules" au sein de l'opération Serval au Mali, a-t-on appris mercredi de bonnes sources.

 

Ces avions, basés à Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire, opèrent depuis la mi-janvier sous commandement français.

 

Leur mission devait se terminer à la fin du mois de février mais Paris a sollicité la Belgique pour prolonger cette présence d'un mois, alors que ces avions doivent de toute manière rester dans la région pour assurer le transport du matériel des hélicoptères Agusta A109 belges qui vont déménager de Gao (nord-est du Mali) à Koulikoro, près de Bamako, à près de 1.200 km de distance, a-t-on expliqué de mêmes sources.

Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 16:13

MISMA

 

27 février 2013 15h28 Romandie.com (AFP)

 

YAMOUSSOUKRO (Côte d'Ivoire) - Le président tchadien Idriss Deby Itno a appelé mercredi la force ouest-africaine et l'armée malienne à accélérer leur déploiement dans le nord du Mali pour combattre avec les soldats français et tchadiens les groupes jihadistes.

 

L'heure n'est plus aux discours (...) mais plutôt à l'action, l'ennemi n'attend pas, a-t-il dit à l'ouverture d'un sommet de chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) à Yamoussoukro.

 

Nous appelons l'état-major de la Cédéao à plus de célérité en accélérant l'envoi des troupes dans la zone libérée, a-t-il déclaré.

 

A l'intention des soldats maliens, M. Deby a lancé: votre place est au front, nous vous attendons dans le nord à la lisière de la frontière de l'Algérie.

 

Le chef de l'Etat tchadien a précisé que son pays a envoyé au-delà de 2.000 hommes au Mali - le plus fort contingent africain - et déplore dans les rangs de son armée 27 morts et 50 blessés.

 

Le Tchad est en première ligne aux côtés de l'armée française dans le massif des Ifoghas, dans l'extrême nord du Mali, où se sont retranchés les groupes jihadistes après avoir été chassés des grandes villes du Nord qu'ils occupaient depuis l'an dernier.

 

Le déploiement de la force de la Cédéao, la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), à laquelle n'appartient pas le Tchad, est en revanche jugé lent.

 

Le président en exercice de la Cédéao, le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, a confirmé que la Misma devait compter à terme 8.000 hommes, affirmant que les trois quarts de ces effectifs étaient déjà présents au Mali.

 

M. Ouattara a lancé un appel à la mobilisation des fonds promis lors d'une conférence internationale à Addis Abeba fin janvier, mais aussi de ressources complémentaires.

 

La concrétisation de ces promesses de fonds consitue une priorité, a-t-il souligné, souhaitant l'engagement de la communauté internationale afin de mobiliser les ressources additionnelles indispensables au plein déploiement de la Misma.

 

Alors que la communauté internationale s'est engagée fin janvier sur une enveloppe financière de plus de 455 millions de dollars (338 M EUR), destinée à la Misma, à l'armée malienne et à l'aide humanitaire, la Côte d'Ivoire a affirmé lundi que les besoins globaux se montaient à 950 millions de dollars (715 M EUR), soit plus du double.

Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 15:59

MQ-9 Reaper

 

26 février 2013 Par Nathalie Guibert, Le Monde

 

Les Etats-Unis parsèment l’Afrique de mini-bases adaptées à la lutte contre le terrorisme La Maison-Blanche vient d’annoncer le déploiement de cent militaires au Niger, chargés d’appuyer l’intervention française au Mali

 

En rendant officielle la création d’une base américaine de drones de surveillance au Niger, la Maison-Blanche a confirmé qu’un nouveau front était ouvert dans la durée contre Al-Qaida, au Sahel. Le déploiement de cent militaires de l’US Air Force au Niger permettra «de fournir un soutien en termes de collecte et de partage de renseignement avec les forces françaises menant des opérations au Mali», a justifié le président Barack Obama dans sa lettre au Congrès, vendredi dernier.

 

«Depuis le début de l’opération Serval, nous coopérons très bien avec les Américains: nous avons les mêmes objectifs et les mêmes cibles», précise-t-on à Paris. «Tout ce qui peut permettre de sécuriser le Sahel est à prendre», avait commenté le président nigérien, Mahamadou Issoufou, début février, après avoir signé un accord stratégique avec Washington.

 

U-28 source LdDef

 

Près de 300 hommes pourraient être déployés à terme au Niger, ont indiqué des sources militaires à la presse américaine. Le projet serait d’installer la base à Agadez, d’où décollent déjà de petits avions espions U28 des forces spéciales, mais les conditions logistiques ne le permettent pas pour l’heure. La question d’armer les drones est écartée officiellement.

 

Les Etats-Unis sont l’un des plus importants donateurs d’aide bilatérale au Mali, pays qui, depuis 2002, est l’un des partenaires du plan américain de contre-terrorisme au Sahara, rappelle Maya Kandel, de l’Institut d’études stratégiques de l’Ecole militaire à Paris. Evoquée il y a quelques mois par le Washington Post, «une réunion «secrète» a eu lieu à la Maison-Blanche à l’automne 2012, pour envisager des frappes contre AQMI au nord du Mali, alors qu’au même moment, Susan Rice qualifiait de crap («naze») les propositions françaises pour le Mali à l’ONU», souligne cette chercheuse dans une note récente.

 

«Changement d’époque»

 

Les Etats-Unis déploient, selon les experts, environ 5000 hommes en Afrique, principalement à Djibouti, devenue une base de drones majeure. Mais d’autres points d’appui ont été mis en place, notamment à Ouagadougou, où les forces spéciales américaines et françaises cohabitent. Le programme de partenariat antiterroriste de Washington couvre une dizaine de pays du Maghreb et du Sahara. «Le continent africain est parsemé de mini-bases, en particulier dans la zone qui va du golfe de Guinée à la Corne de l’Afrique», explique Maya Kandel. Baptisées lily pads («nénuphars»), elles sont, selon cette analyste, «emblématiques du changement d’époque, d’adversaire et de conflit que nous vivons actuellement, elles se résument le plus souvent à un hangar, une poignée de soldats et une flotte d’avions de tourisme truffés d’électronique».

 

Face aux djihadistes, l’opération au Mali mobilise désormais tous les moyens de renseignements possibles, du sol aux airs. Les moyens américains (drone Global Hawk, avion Jstars, drones Predator) vont compléter la panoplie française avec un objectif précis: raccourcir la «boucle du renseignement», afin de réagir dès qu’un mouvement sera détecté chez les terroristes, éparpillés autour des villes du nord du pays et prêts à y mener raids ou attentats. Désorganisés par les frappes aériennes, ils sont aussi contraints de limiter leurs communications.

Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 15:26

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/arrivee-du-bataillon-helicoptere-a-l-aeroport-de-sevare-le-23-janvier-2013/2203467-1-fre-FR/arrivee-du-bataillon-helicoptere-a-l-aeroport-de-sevare-le-23-janvier-2013.jpg

Arrivée du bataillon hélicoptère à l'aéroport de Sévaré le 23 janvier 2013

Crédits : SM J. Lempin/ECPAD

 

27/02/2013 14:18 Sources : CNE C. Brunetaud/TIM - Armée de Terre

 

Avec ses aéronefs Gazelle Hot Viviane, PC6 Pilatus, Tigre et Puma, le groupement aéromobile (GAM) est un élément indispensable et redoutable de la force Serval. Au total, 311 soldats dont 46 aviateurs le composent.

 

Le GAM a été mis en alerte le 11 janvier 2013 et est arrivé à Bamako 5 jours plus tard. Placé sous les ordres du colonel Frédéric Gout, le GAM Hombori est un pion de manœuvre et d’appui au profit de la brigade à la tête de la composante terrestre de la force Serval.

 

Il peut mener des missions de renseignement ou escorter et appuyer par le feu les groupements tactiques interarmes (GTIA). Lors de la prise de Tombouctou, les aéronefs ont escorté le raid offensif du GTIA 1 et tenu tous les axes. Ils ont renseigné et appuyé l’opération aéroportée du 2e régiment étranger parachutiste (2e REP) de Calvi. Mais, les équipages ont aussi la capacité de mener des actions autonomes avec leurs propres moyens, comme des opérations de destruction dans la profondeur.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/credits-sirpa-terre73/183647-1-fre-FR/credits-sirpa-terre.jpg

 

Depuis son arrivée sur le territoire malien, le GAM Hombori a réalisé 23 opérations et 6 évacuations médicales (MEDEVAC). Malgré l’éloignement entre les différentes zones d’action de la force, la manœuvre du GAM ne s’est jamais arrêtée. Le 26 janvier, il était engagé à Sévaré pour mener les opérations de Tombouctou. Depuis le 6 février, il est stationné à Gao pour appuyer la brigade dans son déploiement. Comme le souligne le colonel Gout, c’est un véritable raid moderne.

 

La force serval a agi très vite, avec le GAM comme pion clé de la manœuvre.

Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 15:17

CEDEAO

 

27 février, 2013 - 12:18 GMT BBC Africa

 

Les chefs d'Etat de la communauté des Etats de l'Afrique de l'ouest sont réunis ce Mercredi en sommet à Yamoussoukro, la capitale politique de la Côte d'Ivoire. Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara est le président en exercice de la CEDEAO.

 

La situation au Mali est le principal enjeu de ce sommet qui se tient plusieurs semaines après le début de l’offensive militaire contre les islamistes dans le nord du pays.

 

Il est vrai que les villes jadis sous contrôle rebelles ont été libérées grâce à l’armée française mais la situation dans le nord reste toujours préoccupante en raison des attentats et de la dissémination des mines dans la région.

 

C’est probablement pour cette raison aussi que le budget de la Mission internationale de soutien au Mali, la MISMA va être revu à la hausse, de 455 millions de dollars, il va passer à 950 millions.

 

Ce budget est destiné à soutenir les armées africaines engagées au Mali aux côtés des forces françaises, qui devraient entamer ce mois de mars leur retrait progressif du Mali. De même les effectifs de la MISMA, la mission internationale au Mali devrait passer de 3300 à 8000 soldats.

 

Au cours du sommet de Yamoussoukro, il est probable que le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara soit reconduit comme président en exercice de la CEDEAO.

Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 13:49

Opération Serval

 

26.02.2013 Boursier.com

 

L'intervention militaire française au Mali, Serval, qui a débuté à la mi-janvier a déjà coûté "un peu plus de 100 millions d'euros", a fait savoir le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, ce mardi matin sur RTL.

 

Un budget de 630 millions pour les opérations extérieures

 

"Il y a dans le budget de la Défense tous les ans, une ligne budgétaire qui s'appelle Opex (opérations extérieures) et qui est de 630 millions d'euros (...) Les 100 millions d'euros dont je parle sont tirés de cette ligne budgétaire là", a précisé le ministre. A titre de comparaison, l'opération menée en 2011 en Libye et qui a duré sept mois, avait coûté à la France environ 300 millions d'euros. Jean-Yves Le Drian espère un départ du Mali "avant la fin du mois de mars", "si les choses évoluent normalement"...

 

Des surcoûts fréquents

 

Les 630 millions d'euros cités par Jean-Yves Le Drian "se sont toutefois avérés insuffisants pour financer la totalité du surcoût des OPEX" au cours des années précédentes, souligne le projet de loi de finances de cette année. L'opération en Libye a d'ailleurs "porté le montant des dépenses d'opérations extérieures à un niveau sans précédent pour la France en temps de paix, soit 1,25 milliard d'euros", peut on encore lire dans le PLF.

 

Pour 2012, selon les données communiquées par le ministère de la Défense, un besoin de financement complémentaire à la loi de finances initiale de 242,9 millions d'euros devrait ainsi être nécessaire. ..

 

Cette année, si la France a engagé une intervention au Mali, elle s'est parallèlement retirée d'Afghanistan (492,9 millions d'euros en 2012), ce qui pourrait permettre un rééquilibrage du coût global des OPEX.

Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 12:45

carte-du-conflit-au-mali-a-la-fin-fevrier-2013-source-LeFig.png

 

27/02/2013 à 09:10 Par David Baché Envoyé spécial à Gao – LeFigaro.fr

 

REPORTAGE - Dans la ville de Gao, frappée la semaine dernière par des combats et des attaques kamikazes, la vie reprend doucement. Les habitants osent enfin sortir de chez eux pour constater les dégâts. Du poumon de la ville, il ne reste rien.

 

Un tas d'ordure brûle et exhale une odeur fétide. Le feu n'a pas vraiment quitté le marché central de Gao, dévasté, méconnaissable. Quelques dizaines de femmes et d'enfants balaient les cendres du pied, sans vraiment savoir ce qu'ils espèrent trouver… Quoi que soit qui n'ait pas été détruit, et dont tirer profit.

 

La vie reprend peu à peu dans la ville. En fin de semaine dernière, une attaque de djihadistes du Mujao (Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'ouest) infiltrés dans la ville a fait au moins deux morts. Au-delà du bilan des victimes, c'est la durée et l'intensité des combats qui a traumatisé la population: plus de six heures d'échanges de tirs, en plein centre ville. C'est un bombardement effectué par l'aviation française qui a mis un terme aux combats. Mais il coûté à Gao le poumon de son activité: son marché central.

 

http://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/857721_498160666896330_1235073062_o.jpg

photo EMA

 

Tout le week-end, les habitants sont restés terrés chez eux, de crainte de nouvelles attaques. Pour la première fois, en ce début de semaine, les habitants de Gao osent enfin sortir, pour constater les dégâts. «Je suis venu regarder, explique une mère de famille, escortée de plusieurs de ses filles et d'un bébé. Jusqu'ici, on restait à la maison. Vraiment, on ne voulait pas sortir, insiste-t-elle. Nous sommes venues aujourd'hui seulement». Mais cette première balade dans le centre-ville n'est pas un réconfort. Le retour à la vie est synonyme d'amertume. «Le marché est gâté (endommagé, NDLR), Ca me fait tellement mal au cœur! Tout est détruit!»

 

«Je ne sais pas comment nous allons vivre»

 

Tous ressentent la même tristesse, le même écœurement. Juchée sur un monceau de détritus, une jeune femme reste immobile. Son long voile jaune lui recouvre parfaitement les cheveux, mais laisse voir à tous ses grands yeux noirs qui regardent au loin, comme perdus. «Je suis trop touchée, je ne sais pas quoi dire, soupire-t-elle, ça me dépasse.» En un tour de tête son regard revient au monde et embrasse les débris alentours. «Tout est cassé, tout est détruit. Il ne reste rien. J'avais entendu que le marché avait brûlé, mais je n'imaginais pas que c'était à ce point». Elle habite loin du centre-ville, n'a pas voulu revenir plus tôt. «On disait que c'était dangereux, qu'ils étaient peut-être encore là, explique-t-elle, en parlant des combattants islamistes infiltrés au sein de la population.» À nouveau, son regard se perd. «Je ne sais pas comment nous allons faire, je ne sais pas comment les habitants de Gao vont vivre.»

 

Pourtant, les habitants de Gao sont bien décidés à reprendre une vie normale. Comme ce commerçant, de l'autre côté du marché, dont la boutique a été épargnée. «Je viens de rouvrir. Il n'y a personne». Un double constat qui résume parfaitement la situation: difficile, mais il faut bien aller de l'avant. Le commerçant reste assis devant sa porte, parce que c'est tout ce qu'il peut faire. À quelques mètres, un confrère patiente aussi. Les pinasses, sorte de pirogues locales, restent amarrées au bord du fleuve. Un peu plus loin, un ouvrier de l'EDM (Électricité du Mali), répare une ligne électrique. «Elle a été endommagée par les tirs de la semaine dernière, raconte-t-il, et depuis tout ce bloc de maisons est privé d'électricité.»

 

Sur les murs, les impacts de balle résonnent encore, comme une menace… Ici, tout le monde craint de nouveaux affrontements. Mais veut croire qu'il n'y en aura plus.

Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 12:45

http://www.afriquinfos.com/fotografias/fotosnoticias/2011/7/25/int-18017.jpg

 

27 février 2013 Par RFI

 

Le rapt d'une famille française au Cameroun a été revendiquée par un groupe se présentant comme Boko Haram. Elle a été enlevée au nord du Cameroun, à moins de 200 mètres de la frontière avec le Nigeria. Une zone où les incursions de la secte islamique et d'autres groupes se réclamant du jihadisme sont fréquentes. Depuis l'enlèvement, l'armée camerounaise tente de sécuriser le secteur.

 

A bord d’un pick-up, les éléments du BIR, le bataillon d’intervention rapide, tout de noir vêtus et armés de fusils-mitrailleurs, patrouillent sous une chaleur écrasante. Nous sommes à Amchidé, à la frontière avec le Nigeria. Depuis l’enlèvement des sept otages français, l’armée est plus vigilante dans cette zone poreuse où les attaques de Boko Haram sont légion côté nigérian. « Quand il y a des problèmes d’armes de feu, on intervient », explique l’adjudant-chef qui dirige la patrouille.

 

Sur le terrain, le BIR n’est pas seul. Pour séparer la frontière – une simple barrière qui coupe le village en deux –, douanes et police veillent également. Au check-point, une voiture calcinée témoigne de la dernière attaque de Boko Haram contre le poste de douanes nigérian.

 

L’insécurité et le manque d’effectifs sont autant de difficultés pour les douaniers. « Ca nous pose beaucoup de problèmes de contrôle, la maîtrise même du terrain. Il faut courir de gauche à droite après ceux qui contournent les services de douane », se désole l’un d’eux.

 

Malgré les efforts déployés par les forces de sécurité, Amchidé reste une véritable passoire, à l’image de la frontière sahélienne que le Cameroun partage avec le Nigeria sur plusieurs centaines de kilomètres.

Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 11:57

Assemblée nationale française.svg

 

 

27 février 2013 par Henri Weill -  Ainsi va le monde !

 

Un débat sur l’avenir du Mali se déroulera aujourd’hui, à partir de 16h30, à l’assemblée nationale, à la demande de la commission des affaires étrangères. Débat qui ne fait pas l’unanimité : « Cette question est-elle d’actualité alors que la situation n’est pas stabilisée sur le terrain ? » s’interrogent certaines voix de la commission de la défense. Le président de l’assemblée nationale malienne Younoussi Traoré, en visite en France, sera présent dans l’hémicycle.

 

Tessalit and the Adrar des Ifoghas mountains source BBC

 

Sur le terrain, un "attentat-suicide" à la voiture piégée aurait fait, hier soir, sept morts à Kidal (1500 kms de Bamako),dont le kamikaze. Cette région abrite le massif des Ifoghas où sont retranchés depuis plusieurs semaines des islamistes.

Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 11:46

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/02/4250387518.jpg

 

27.02.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Après le retrait du Dash 8 des gardes côtes suèdois, le 15 février, ce sont de nouveau les Luxembourgeois qui vont déployer des MPRA, les Maritime Patrol and Reconnaissance Aircrafts, au profit de l'opération Atalante. Les Suédois avaient déployé leur appareil en octobre dernier.

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/01/3620542108.jpg

 

Les Merlin IIIC (photos eunavfor) qui ont déjà effectué 775 missions depuis l'automne 2009 (soit 4 500 heures de vol) vont reprendre leurs activités de surveillance et d'escorte au-dessus de l'océan Indien. Ce deux appareils appartiennent à CAE Aviation Luxembourg.

Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 08:45

zone action-1024x716

 

25/02/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale

 

" L'impression qu'on a, c'est qu'eux et nous avons quasiment les mêmes armes, sauf la troisième dimension, l'aviation, qu'ils n'ont pas. " Ce constat fait dimanche par le colonel Didier Dako, commandant opérationnel de la zone de Gao de l'armée malienne, ne surprend guère. Des stocks d'armes et de munitions modernes et diverses, pris aux djihadistes, ont été montrés dimanche à Gao .

 

Les insurgés sont équipés, organisés, militairement et politiquement. Des documents, retrouvés par l'agence AP, RFI et Libération dans les locaux de la Radio télévision nationale ORTM à Tombouctou, démontrent un projet bâti et réfléchi soigneusement par AQMI et ses affidés...

 

Dimanche à l'aéroport de Gao, l'armée malienne, avec l'aide des Français, a présenté le fruit des investigations dans la zone. Le nettoyage de caches des insurgés permet d'aligner des obus, des lance-roquettes et leurs munitions russes ou chinoises, des fusils de précision Dragunov de fabrication tchèque, des fusils d'assaut M16 américains, des explosifs et des détonateurs... Des uniformes aussi des Forces armées maliennes, des pompiers ou de la protection civile.

 

Un arsenal complet, récupéré tous azimuths, dans les casernes maliennes, mais aussi en Libye, au Niger, en Mauritanie. L'internationale djihadiste a eu largement le temps ces dernières années de s'organiser, collecter, se préparer. A quelques moyens technologiques près : missiles délicats à entretenir et mettre en œuvre, engins blindés " qu'ils ne savaient pas utiliser ou réparer ".

 

Le constat des officiers de l'armée malienne est un brin désabusé. " Ça nous donne une idée d'une armée, en fait des organisations qui ont les capacités d'une armée, la capacité de destruction d'une armée ", décrit le colonel Laurent Mariko, commandant de la zone de Gao.

 

Feuille de route d'AQMI pour l'Azawad


Sur le plan politique, un document de 79 pages daté du 20 juillet 2012, déniché à Tombouctou par RFI et Libération, indique un projet cohérent et intitulé : " Feuille de route afférente au Jihad islamique dans l'Azawad. " Ce texte serait rédigé par l'émir d'AQMI, Abou Moussab Abdelwadoud, alias Abdel Malek Droukdel.

 

Il condamne la destruction des mausolées et les lapidations : " La population risque de se retourner contre nous et nous ne pouvons combattre tout un peuple. " On dirait un petit manuel de contre-insurrection rapporté à l'établissement de la charia, gagner la bataille des esprits et des cœurs chère à notre armée française... Etonnant, non ?

 

" Il faut éviter de mettre en œuvre des solutions globales sans tenir compte de l'environnement local ", poursuit Droukdel. " La charia prévoit le recours au fouet pour punir l'adultère mais il nous faut d'abord commencer par sensibiliser la communauté et l'éduquer à l'Islam, alors seulement, nous pourrons envisager les punitions. "

 

L'émir d'AQMI envisage d'ailleurs une alliance avec les Touaregs du MNLA (trop tard aujourd'hui) et promet alors le poste de chef du gouvernement de transition au chef d'Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali. " Les alliances sont essentielles ", conclut-il.

 

Des terroristes et des fous de Dieu certes, mais dotés d'une vraie stratégie pour imposer leurs idées. Enfin, c'était avant l'irruption des groupes insurgés dans le centre du pays et le lancement de l'opération Serval. Une erreur tactique assurément.

Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 08:45

Europe Flag

 

26/2/2013 EU source: European Union - Ref: EU13-075EN

 

Summary: 26 February 2013, Brussels - Today Commissioner for Development Andris Piebalgs hosted a coordination meeting of EU development ministers to reinforce the European Union's common response to Mali's development challenges.

 

This meeting with Mr Tieman Hubert Coulibaly, the Malian Minister of Foreign Affairs and with Mr Tienan Coulibaly, the Malian Minister of Economy and Finances, is an illustration of EU's commitment for increasing development effectiveness through joint-programming.

 

Commissioner Piebalgs stated: "Responding to the development needs in Mali requires both a critical mass in funding and excellent coordination. Today, we have taken a significant step towards designing a common, coherent and comprehensive European response. This joint approach will be presented at an international donors' conference which France and the European Union will host in May."

 

Commissioner Piebalgs added: "Our strategy will be tailor made to the various development needs of the country, while also enabling us to implement the projects gradually; in a way that reflects the Malian authorities' concrete progress in putting in place the transition roadmap and full restoration of the rule of law. On top of assisting the country in restoring democracy and peace, we will focus primarily on social services, governance, decentralisation and supporting the economy."

 

One of the priorities will be to catch up on under-investments in the education and health sectors. This will allow for the resumption of large-scale immunisation programmes. The agricultural sector will also be supported by providing seeds and fertilisers to farmers to prevent future food crises. Resuming maintenance and constructing roads, as well as other deteriorated infrastructure, will create jobs (around 20,000 jobs envisaged) and support economic activity.

Additional programs will be implemented; covering governance (technical assistance for public finance management, audit etc.), the judicial system (training, rehabilitation of buildings…), the peace dialogue and human rights. Previous programs in sectors like water and sanitation, as well as in infrastructure (rehabilitation of roads, for example) will also be restarted.

 

Background


Between 28 January and 2 February, the EU carried out an in-depth needs assessment mission on the ground; the findings of which are laying the foundations of the new programmes that will be launched in Mali. The focus will be primarily on reconciliation, conflict prevention and supporting the electoral process, as well as providing basic services (health services, access to water and sanitation), strengthening food security and relaunching the economy.

 

Following the coup d'état of March 2012, the European Commission had adopted precautionary measures limiting aid programmes to direct support to the local population and to assisting the transition to democracy and to humanitarian aid. As announced by Commissioner Piebalgs at the informal EU development ministers meeting in Dublin on the 14th of February, the adoption of a "Roadmap for Transition" by the National Assembly of Mali on 29 January 2013 paved the way for the gradual resumption of development aid. Some €250 million may be mobilised for this purpose.

 

On the 29 January, at a donor conference onMalihosted by the African Union inAddis Ababa, Commissioner for development, Andris Piebalgs, representing the European Union, confirmed the contribution of €50 million from the European Union to support the African-led International Support Mission to Mali (AFISMA).

 

On the 15 February 2013, the EU adopted an additional stabilisation support package worth €20 million under the Instrument for Stability (IfS) to provide immediate support to Mali's law enforcement and justice services, the Malian local authorities, dialogue and reconciliation initiatives at local level, and the first phases of the upcoming electoral process. This decision followed-up on the commitments agreed by the extraordinary Foreign Affairs Council of 17 January.

 

For more information


Website of EuropeAid Development and Cooperation DG:

http://ec.europa.eu/europeaid/index_en.htm

 

Website of the European Commissioner for Development, Andris Piebalgs:

http://ec.europa.eu/commission_2010-2014/piebalgs/index_en.htmc

Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 08:45

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2013/02/130226-boko-haram-642x360.jpg

Les affrontements entre l'armée nigériane et les islamistes du groupe Boko Haram sont

récurrents dans l'Etat de Borno, au Nord-Est du Nigéria (Photo: Gabonews)

 

26/02/2013 par Gaëtan Barralon - 45enord.ca

 

Un commandant présumé de Boko Haram et trois de ses lieutenants ont été tués, ce lundi, par l’armée nigériane lors d’affrontements dans la ville de Maiduguri, dans le Nord-Est du Nigéria.

 

Dans un communiqué, le porte-parole de la Joint Task Force (JTF, force conjointe armée police), le lieutenant-colonel Sagir Musa, a affirmé que «le commandant [de Boko Haram] et ses trois lieutenants ont été tués dans un échange de tirs».

 

Il a également précisé que ces affrontements ont eu lieu ce lundi, dans la ville de Maiduguri, capitale de l’État de Borno, chef-lieu du groupe islamiste Boko Haram. Aucun militaire ni aucun civil n’ont été blessés dans ces heurts.

 

Ces derniers surviennent alors que la JTF menait des opérations de recherche du commandant et de ses hommes au cœur de la ville de Maiduguri, suite à de récentes attaques menées par le groupe Boko Haram. Ce même groupe qui a revendiqué l’enlèvement des sept otages français au Cameroun, dans une vidéo publiée, ce lundi, sur Internet.

 

Parmi ces attaques, l’explosion d’un engin explosif improvisé a coûté la vie à deux civils et au poseur de bombe, le 20 février dernier, dans la ville de Maiduguri.

 

Le 1er février, l’armée nigériane a affirmé avoir tué dix-sept membres de Boko Haram lors de raids menés contre deux camps de du groupe islamiste. A l’issue de coups de feu «très violents», le lieutenant-colonel Musa a annoncé que ces camps avaient été «détruits».

 

3 000 morts depuis 2009

 

Les affrontements entre le groupe islamiste et les forces de l’ordre n’en finissent plus. Depuis 2009, plus de 3 000 personnes ont trouvé la mort dans des violences liées à Boko Haram et à la répression menée par la JTF.

 

Fondé en 2002 dans l’état de Borno, le groupe Boko Haram, signifiant «l’éducation occidentale est un péché» en langue haoussa, prône l’instauration d’un émirat islamique au Nord du Nigeria, avec une stricte application de la charia.

 

Face aux différentes attaques menées à l’encontre des forces de police, la JTF a, par la suite, violemment réprimé les opérations menées par les islamistes. Une politique répressive qui a inquiété les populations locales. Car la police et l’armée ont toutes deux été accusées d’avoir commis des exactions en grand nombre, parmi lesquelles des exécutions sommaires au cours de ces opérations.

 

Une application stricte de la charia

 

Au cœur du pays le plus peuplé d’Afrique, Boko Haram tente d’imposer le respect de la charia dans le Nord du pays, à majorité musulmane, alors que le Sud reste à majorité chrétienne. Jusqu’à présent, ce groupe islamiste, aux liens étroits avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), s’attaquait aux «mauvais» musulmans, c’est-à-dire à toute personne n’appliquant pas la charia.

 

Leur mode d’opération se limitait alors à l’utilisation d’engins explosifs et de kamikazes. Mais, la publication, ce lundi, d’une vidéo sur Internet montrant les sept otages français apporte une nouvelle tournure aux évènements.

 

Pour la première fois, le groupe Boko Haram a revendiqué l’enlèvement d’otages occidentaux. Une stratégie que menait jusqu’alors l’une de ses mouvances dissidentes, Ansaru. Ce dernier «s’avère en réalité un groupe plus modéré que Boko Haram», selon Mathieu Guidère, professeur d’islamologie à l’université Toulouse II, dans un entretien accordé au quotidien Le Monde.

 

«Ansaru refuse les attentats-suicides et la pose de bombes dans les lieux publics», ses membres ayant «plutôt opté pour la stratégie des kidnappings d’Occidentaux, qui leur permet de médiatiser leur action sur la scène internationale», ajoute-t-il.

 

La France «ne négocie pas sur ces bases-là»

 

De son côté, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a affirmé, ce mardi, la fermeté de la France à l’égard des revendications du groupe Boko Haram. «On ne négocie pas sur ces bases-là avec ces groupes-là. On ne joue pas à ce jeu de surenchère!, a-t-il déclaré sur les antennes de RTL.

 

En attendant, les islamistes de Boko Haram continuent de semer le trouble au cœur de l’État de Borno. Face à l’instabilité chronique de la région, les forces de l’ordre tentent de réprimer le désordre. En vain.

 

Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 08:45

operation-serval-4

 

27 février 2013 Par RFI

 

Neuf prisonniers soupçonnés d’appartenance au groupe armé islamiste Mujao ont été transférés, ce mardi 26 février, vers Bamako, après avoir été arrêtés à Gao, dans le nord du Mali, la semaine dernière. En France, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Philippe Lalliot, a déclaré qu’il n’était « pas question pour les troupes françaises de partir du Mali de manière précipitée ». L’opération militaire française se poursuit et a déjà coûté « plus de 100 millions d’euros », a pour sa part déclaré le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Les neuf prisonniers sont accusés de « rébellion », « association de malfaiteurs », « meurtre » ou « assassinat » à Gao et ses environs. Parmi eux figure un Mauritanien soupçonné d’avoir participé à l’opération du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), le 21 février, contre la mairie de Gao, qui avait été suivie de violents combats.

 

La plupart de ces détenus sont soupçonnés d’appartenir au Mujao. C’est le cas également de Mohamed ag Idoual, qui nie les accusations faisant de lui le « commandant de cercle » du Mujao, à Ansongo, et celui qui « convoquait et ordonnait les sanctions comme les flagellations ou encore les amputations », selon les témoignages recueillis par l’armée malienne.

 

Transférés à Bamako, ces premiers prisonniers de guerre conduits du nord du Mali à Bamako seront présentés à un juge sans que l’on sache toutefois quand ils seront jugés.

 

Pas de départ précipité des troupes françaises

 

Vu l’impréparation des contingents africains - appelés à prendre la relève des troupes françaises au Mali -, et vu le contexte de guérilla qui sévit dans le nord du pays, la France n’envisage pas de faire partir ses 4 000 soldats présents sur le terrain « de manière précipitée » a déclaré, ce mardi 26 février, le porte-parole du Quai d’Orsay Philippe Lalliot.

 

En début de ce mois de février, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait déclaré que le contingent français devrait commencer à diminuer « à partir du mois de mars, si tout se passe comme prévu ». Un mois après, le porte-parole du Quai d’Orsay revient sur ces déclarations et précise que « les Français ne plient pas armes et bagages, à partir de mars, en quittant le Mali aussi vite qu’ils y sont arrivés », même si « l’objectif est bien que la Misma (la force ouest-africaine mandatée par l’Onu, Ndlr.) prenne le relais », a-t-il ajouté.

 

Invité de Christophe Boisbouvier sur RFI ce mercredi 27 février, Pierre Buyoya, représentant spécial de la Commission de l’Union africaine au Mali, par ailleurs chef de la Misma (la Mission internationale d’appui au Mali), envisage un délai pouvant aller d'un à trois mois pour que l’armée française se retire.

Pierre Buyoya
(00:58)

Représentant spécial de la Commission de l’Union africaine au Mali, et chef de la Mission internationale d’appui au Mali (Misma).

« Plus de 100 millions de d’euros »

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué, ce mardi 26 février, que les combats se poursuivaient entre les forces françaises et les islamistes armés et faisaient « beaucoup, beaucoup de morts jihadistes » dans le massif des Ifoghas, dans le nord du Mali. Il a jugé « difficile » de donner un calendrier précis concernant le début du retrait des forces françaises. Pour l’heure, celles-ci continuent de cibler des dépôts logistiques et des centres d'entraînement de jihadistes.

 

Jean-Yves Le Drian a également indiqué que le début de l'opération militaire au Mali, l'opération Serval, est évalué à plus de 100 millions d'euros.

 

100 millions d'euros pour 45 jours de guerre. A titre de comparaison, l'opération en Libye avait couté près de 300 millions d'euros. Il s'agissait cependant d'une guerre aérienne alors qu'au Mali, dès le début de l'opération, la France a dû déployer des milliers d'hommes sur le terrain.

 

A 30 000 euros l'heure de vol, pour un avion cargo affrété Antonov 124, c'est la mise en place de Serval qui aura coûté le plus cher. A partir de maintenant, les coûts liés à la logistique devraient proportionnellement baisser. Mais en revanche, ce sont les coûts liés aux opérations qui pourraient augmenter, surtout si elles durent. Une bombe de précision GBU 12 coûte près de 20 000 dollars pièce. Depuis le début des combats, près de 200 bombes ont été tirées sur des objectifs au Mali.

 

Au sol, à moyen terme, il faudra compter aussi l'usure prématurée des matériels terrestres. Une partie de ces équipements - les plus anciens - devrait d'ailleurs être cédée au Mali - ou détruite - quand la mission sera terminée.

 

Pour 2013, 630 millions d'euros sont provisionnés pour financer les surcoûts des opérations extérieures de la France. Si ce montant est dépassé, il faudra aller piocher dans un fond de précaution interministériel... Autrement dit, tout le monde payera la facture.

 

Aide budgétaire européenne destinée au Mali

 

Les ministres européens en charge du développement et des membres du gouvernement malien se sont rencontrés, ce mardi 26 février, à Bruxelles. Ensemble, ils ont fait le point sur les priorités, pour le Mali, en matière de développement, notamment en ce qui concerne le rétablissement des services de base.

 

L'aide publique au développement européenne a repris officiellement depuis le début du mois de février. Le budget de 240 millions d'euros - prévu pour des grands travaux d'infrastructures - va de nouveau être accordé à certains projets, en fonction de critères que nous explique Pascal Canfin, ministre français en charge du Développement.

Pascal Canfin
(01:11)

Ministre français en charge du Développement.


Note RP Defense : contrairement à certains média, RP Defense applique les règles des Conventions de Genève - pas de photos de prisonniers de guerre sur le blog.
Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 02:21

zone action-1024x716

 

27 février 2013 00h00 Romandie.com (AFP)

 

GAO (Mali) - Un attentat-suicide à la voiture piégée a secoué mardi soir à Kidal, ville de l'extrême nord-est du Mali où sont présentes des troupes françaises, selon plusieurs sources concordantes dont une source hospitalière qui a affirmé avoir compté sept morts, dont le kamikaze.

 

Un véhicule piégé a explosé à 19H30 (locales et GMT). L'attentat-suicide a été perpétré contre le check-point de la partie est de Kidal, tenu par le MNLA, le Mouvement national de libération de l'Azawad (rébellion touareg), a déclaré une source militaire jointe depuis Gao (environ 350 km au sud de Kidal).

 

C'était un kamikaze en pick-up. L'attaque ne visait pas directement les Français, parce que l'attaque était dirigée vers l'extérieur (de la ville) et non vers l'aéroport tenu par les Français, a indiqué la même source, sans fournir de bilan.

 

Les forces françaises avaient repris fin janvier le contrôle de l'aéroport de Kidal, ancien bastion islamiste, et quelque 1.800 soldats tchadiens sont arrivés depuis pour sécuriser la ville où étaient déjà présents des islamistes armés et le MNLA, qui affirment collaborer avec les Français dans la traque des jihadistes en cours depuis janvier au Mali.

 

Jointe depuis Bamako, une source hospitalière a déclaré à l'AFP: Lors de l'attentat à la voiture piégée de mardi soir à Kidal, nous avons compté sept morts et onze blessés. Le kamikaze est mort ainsi que six combattants.

 

L'attentat a aussi été annoncé à l'AFP par le chef du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), le groupe armé présent dans la ville avec le MNLA, ainsi que par un responsable du gouvernorat, tous deux joints au téléphone depuis Bamako.

 

Une explosion à une barrière militaire tenue à Kidal par le MIA a fait quatre à six morts dans nos rangs, a déclaré Alghabass Ag Intalla, chef de ce groupe qui se dit islamiste modéré et est une scission d'Ansar Dine.

 

Il s'agissait d'un véhicule piégé qui a explosé sur une des positions du MIA à la sortie de Kidal. (...) Ce sont les kamikazes qui ont fait le coup. Ils sont contre nous, contre les Français, a-t-il dit.

 

Selon le responsable du gouvernorat de Kidal, l'explosion de la voiture piégée s'est déroulée au sud de Kidal, vers la route qui conduit à Ménaka.

 

Il y a eu au moins quatre morts. (...) La voiture piégée est venue de l'intérieur de la ville de Kidal. Ca fait peur. On ne sait pas si d'autres voitures piégées s'y trouvent, a-t-il ajouté.

 

Dans un premier temps, une source militaire française jointe depuis Gao avait parlé à l'AFP d'une explosion due à une destruction de munitions.

 

La ville de Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, est la capitale de la région du même nom abritant le massif des Ifoghas où sont retranchés des combattants islamistes puissamment armés liés à Al-Qaïda, que les soldats français et tchadiens traquent depuis plusieurs semaines dans des opérations aériennes et terrestres.

 

La semaine dernière, des combats entre soldats tchadiens et jihadistes ont fait 116 morts, selon l'état-major tchadien: 23 parmi les militaires tchadiens, et 93 dans le camp des islamistes armés. Il s'agit des pertes connues les plus lourdes subies par les forces soutenant le Mali.

 

Le 21 février, le camp militaire français a été visé par une attaque d'un kamikaze à bord d'un véhicule qui a explosé près du site. Le conducteur a été tué sur le coup, selon des sources concordantes.

 

Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un des groupes armés dont les hommes sont traqués, a revendiqué cette attaque et annoncé d'autres attentats-suicide au Mali, sans plus de détails.

 

Le Mujao a aussi affirmé être derrière un attentat commis le 22 février à l'aide de deux voitures piégées à Tessalit (environ 170 km au nord de Kidal), proche de la frontière algérienne, contre des rebelles touareg du MNLA. Selon des sources concordantes, il y a eu au moins cinq morts, dont les deux kamikazes.

 

Mardi, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian que les combats, violents, se poursuivaient dans le massif des Ifoghas, avec beaucoup de pertes dans les rangs des islamistes armés. Il y a des morts tous les jours mais les forces françaises font très peu de prisonniers, a dit M. Le Drian.

Partager cet article
Repost0
27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 02:02

zone action-1024x716

 

27 February 2013 at 00:44 GMT BBC Africa

 

A car bomb has exploded in the northern Mali town of Kidal, killing seven people, reports say.

 

The attack is thought to have targeted a checkpoint manned by a Tuareg group which has come out in support of France's military intervention.

 

Islamist militants were driven out of Kidal and other strongholds but have continued to stage raids and bombings.

 

A senior UN humanitarian official has said hundreds of thousands of displaced Malians are too afraid to return home.

 

More than 430,000 people who fled the militant takeover of northern Mali last year did not feel confident enough to return to their homes despite the security situation improving, said John Ging, from the UN Office for the Co-ordination of Humanitarian Affairs.

 

Those who had stayed feared the conflict was not yet behind them, he added, amid reports of amputations and rape carried out by militants against women and children.

 

There were also fears among ethnic Tuaregs of reprisal attacks by Malian security forces, because Tuareg rebels took part in last year's rebellion before it was hijacked by Islamist militants, the UN official said.

 

The army has been accused of carrying out extra-judicial killings in areas where it has regained control.

 

Mr Ging said he had told Mali's government it should show it could protect civilians and secure cities in order for people to feel safe enough to come back.

 

'Wrong policies'

 

Tuesday's powerful car bomb exploded at a checkpoint in Kidal belonging to the secular Tuareg MNLA.

 

A statement from the group said seven MNLA fighters had been killed as well as a suicide bomber.

 

The MNLA was originally allied with Mali's militant Islamist groups when they seized control of northern Mali in April 20123 but it later fell out with them and backed the French-led offensive to drive them out.

 

When French troops seized Kidal's airport a month ago, the MNLA took control of the town itself. Chadian troops have also moved into the area.

 

Two people died in car bomb attacks in Kidal last week. The town is close to the Ifoghas mountains, where members of al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) are thought to be hiding.

 

Clashes in the area, close to the Algerian border, led to the deaths of 13 Chadian soldiers and dozens of militants at the end of last week, the Chadian army said.

 

In a separate development, a document left by AQIM in northern Mali has indicated that disagreements between the Islamists may have led to their defeat.

 

The document, found by journalists in Timbuktu and published by a French newspaper, is said to contain advice by the head of al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM), Abdel Malek Droukdel.

 

In it, the AQIM leader criticised the Mali militants for implementing Islamic law too quickly and predicted France's intervention.

 

France - the former colonial power in Mali* - launched a military operation last month after the militants appeared to be threatening the south.

 

 


* Note RP Defense : astonishing the way BBC Africa treat Mali, as a former colony. Just keep in mind this is Mali's President who requested France's help... Do BBC news treat India or other UK former colonies the same way they treat Mali ?

Partager cet article
Repost0
26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 23:49

operation-serval-4

 

26 février 2013 23h27 Romandie.com (AFP)

 

GAO (Mali) - Un véhicule piégé a explosé mardi soir à Kidal (extrême nord-est du Mali), ville où des troupes françaises sont présentes, selon une source militaire française, ce qu'ont confirmé des habitants et le responsable d'un groupe armé en faisant état d'au moins quatre morts.

 

Un véhicule piégé a explosé à 19H30 (locales et GMT). L'attentat suicide a été perpétré contre le check-point de la partie est de Kidal, tenu par le MNLA, le Mouvement national de libération de l'Azawad (rébellion touareg), a déclaré une source militaire jointe depuis Gao (environ 350 km au sud de Kidal).

 

C'était un kamikaze en pick-up. L'attaque ne visait pas directement les Français, parce que l'attaque était dirigée vers l'extérieur (de la ville) et non vers l'aéroport tenu par les Français, a indiqué la même source, sans fournir de bilan.

 

L'attentat a également été annoncé à l'AFP par le chef du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, groupe armé) présent dans la ville avec le MNLA, ainsi que par un responsable du gouvernement, tous deux joints au téléphone depuis Bamako.

 

Une explosion à une barrière militaire tenue à Kidal par le MIA a fait quatre à six morts dans nos rangs, a déclaré Alghabass Ag Intalla, chef de ce groupe qui se dit islamiste modéré et est une scission d'Ansar Dine.

 

Il s'agissait d'un véhicule piégé qui a explosé sur une des positions du MIA à la sortie de Kidal. (...) Ce sont les kamikazes qui ont fait le coup. Ils sont contre nous, contre les Français, a-t-il dit.

 

Selon le responsable du gouvernorat de Kidal, l'explosion de la voiture piégée s'est déroulée au sud de Kidal, vers la route qui conduit à Ménaka.

 

Il y a eu au moins quatre morts. (...) Tout le monde a peur ici à Kidal. La voiture piégée est venue de l'intérieur de la ville de Kidal. Cela fait peur, on ne sait pas si d'autres voitures piégées s'y trouvent, a-t-il ajouté.

 

Dans un premier temps, une source militaire française jointe depuis Gao avait parlé à l'AFP d'une explosion due à une destruction de munitions.

 

La ville de Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, est la capitale de la région du même nom abritant le massif des Ifoghas où sont retranchés des combattants islamistes puissamment armés, que les soldats français et tchadiens traquent depuis plusieurs semaines dans des opérations aériennes et terrestres.

 

Le 21 février, le camp militaire français a été visé par une attaque d'un kamikaze à bord d'un véhicule qui a explosé près du site. Le conducteur a été tué sur le coup, selon des sources concordantes.

 

Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), groupe islamiste armé qui a occupé pendant plus de neuf mois de grandes villes du Nord malien, a revendiqué cette attaque et annoncé d'autres attentats suicide au Mali, sans plus de détails.

 

Les forces françaises avaient repris fin janvier le contrôle de l'aéroport de Kidal, ancien bastion islamiste, et quelque 1.800 soldats tchadiens sont arrivés depuis pour sécuriser la ville où étaient déjà présents le MIA et le MNLA qui affirment collaborer avec les Français dans la traque des islamistes armés.

Partager cet article
Repost0
26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 23:13

operation-serval-4

 

26.02.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

France. Deux tués du côté français:

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/deces-militaires-et-honneurs/lieutenant-damien-boiteux/2134423-1-fre-FR/lieutenant-damien-boiteux.jpg

un pilote de Gazelle, Damien Boiteux, tué le 11 janvier,

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/actualites/images-actu/adjudant-vormezeele/2198867-1-fre-FR/adjudant-vormezeele.jpg

et un sous-officier du 2e REP, Harold Vormezeele, tué le 19 février près de Tessalit.

 

Mali. Selon la Direction de l’information et des relations publiques de l’Armée (DIRPA) malienne, depuis le début de l’offensive militaire lancée le 11 janvier 2013 contre les islamistes, le bilan humain est de 37 soldats maliens tués et 138 blessés, sur l’ensemble des théâtres d’opération.

 

Tchad. 24 soldats ont trouvé la mort lors des affrontements de vendredi dernier dans l'Adrar des Ifoghas, et 68 ont été blessés selon des sources françaises.

Partager cet article
Repost0
26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 22:32

Opération Serval

 

26 février 2013 21h54 Romandie.com (AFP)

 

GAO (Mali) - La forte explosion entendue mardi à Kidal (extrême nord-est du Mali) près du camp où sont basés des militaires français n'a rien d'anormal car il s'agissait d'une destruction de munitions du génie, a affirmé à l'AFP une source militaire française jointe depuis Gao (nord-est).

 

Peu auparavant, un élu et un responsable du gouvernorat de Kidal (1.500 km de Bamako) habitant dans la ville avaient rapporté à l'AFP avoir entendu mardi en début de soirée une forte explosion près du camp des militaires français, sans pouvoir en identifier l'origine.

 

Il s'agit d'une destruction de munitions du génie. Rien d'anormal, a dit la source militaire.

 

La ville de Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, est la capitale de la région du même nom abritant le massif des Ifoghas où sont retranchés des combattants islamistes puissamment armés, que les soldats français et tchadiens traquent depuis plusieurs semaines, par des opérations aériennes et terrestres.

 

Le 21 février, le camp militaire français a été visé par une attaque d'un kamikaze à bord d'un véhicule, qui a explosé près du site. Le conducteur a été tué sur le coup, selon des sources concordantes.

 

Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), groupe islamiste armé qui a occupé pendant plus de neuf mois de grandes villes du Nord malien, a revendiqué cette attaque et annoncé d'autres attentats-suicide au Mali, sans plus de détails.

Partager cet article
Repost0
26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 22:06

Opération Serval

 

26/02/2013 à 21:44 Par LEXPRESS.fr (AFP)

 

Une explosion a été ressentie à proximité du camp où sont basés des soldats français. Il s'agit d'une "destruction" de diverses munitions, selon une source militaire française. L'endroit avait été visé, jeudi, par une attaque kamikaze.

 

Une forte explosion a été entendue ce mardi soir à Kidal près du camp où sont basés des militaires français au Mali, lors d'une "destruction de munitions", selon une source militaire. L'armée comme le gouvernement n'ont pour l'instant pas encore communiqué offciellement sur le sujet.

 

Le 21 février dernier, ce camp avait été visé par une attaque d'un kamikaze à bord d'un véhicule, qui a explosé près du site.

 

Deux habitants de Kidal, ville du nord-est du Mali, un élu et un responsable administratif, ont affirmé mardi soir avoir entendu cette forte explosion. Le responsable au gouvernorat de la ville a déclaré: "Les vitres de ma maison ont tremblé. On ne sait pas encore ce qui a explosé. Ca s'est passé non loin du camp militaire des Français. Ca a fait un grand bruit".

 

"Mardi, à 19h30 (locales et GMT), il y a [eu] une très forte explosion à Kidal, non loin du camp militaire des Français", a dit l'élu qui habite près des lieux. 

 

La ville de Kidal, 1500 km au nord-est de Bamako, est la capitale de la région du même nom abritant le massif des Ifoghas, où sont retranchés des combattants islamistes puissamment armés. Ce sont eux que les soldats français et tchadiens traquent depuis plusieurs semaines, par des opérations aériennes et terrestres.

Partager cet article
Repost0
26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 21:57

operation-serval-4

 

26 février 2013 21h31 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Une forte explosion près du camp où sont basés des militaires français dans la ville de Kidal (extrême nord-est du Mali),a été entendue par deux habitants, un élu et un responsable administratif, qui n'ont pu en identifier l'origine.

 

Mardi, à 19h30 (locales et GMT), il y a (eu) une très forte explosion à Kidal, non loin du camp militaire des Français, a dit à l'AFP l'élu qui habite près des lieux, où sont aussi basés des militaires tchadiens.

 

Les vitres de ma maison ont tremblé. On ne sait pas encore ce qui a explosé. Ca s'est passé non loin du camp militaire des Français. Ca a fait un grand bruit, a de son côté déclaré le responsable au gouvernorat de la ville.

 

Aucune information supplémentaire n'a pu être obtenue d'autre source.

 

La ville de Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, est la capitale de la région du même nom abritant le massif des Ifoghas où sont retranchés des combattants islamistes puissamment armés, que les soldats français et tchadiens traquent depuis plusieurs semaines, par des opérations aériennes et terrestres.

 

Le 21 février, le camp militaire français a été visé par une attaque d'un kamikaze à bord d'un véhicule, qui a explosé près du site. Le conducteur a été tué sur le coup, selon des sources concordantes.

 

Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), groupe islamiste armé qui a occupé pendant plus de neuf mois de grandes villes du Nord malien, a revendiqué cette attaque et annoncé d'autres attentats-suicide au Mali, sans plus de détails.

 

Les forces françaises avaient repris fin janvier le contrôle de l'aéroport de Kidal, ancien bastion islamiste, et quelque 1.800 soldats tchadiens sont arrivés depuis pour sécuriser la ville, où étaient déjà présents des islamistes se disant modérés et des hommes se réclamant du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg).

Partager cet article
Repost0
26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 21:50

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/130226-le-courbet-s-entraine-avec-les-ffdj/flf-courbet-ffdj-1/2202591-1-fre-FR/flf-courbet-ffdj-1.jpg

 

26/02/2013 Sources : EMA

 

Le 20 février 2013, après avoir relevé la frégate légère furtive (FLF) Surcouf, la FLF Courbeta quitté le port de Djibouti pour rejoindre l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante. A cette occasion, elle a mené une succession d’exercices en mer avec toutes les composantes des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Une quinzaine de commandos marine du camp d’Arta ont travaillé leurs procédures d’assaut et de reprise de vive force d’un navire pris en otage, simulé par le Courbet. A 8h30, un premier groupe a abordé la frégate depuis la mer, embarqué sur des embarcations rapides (EDO et ETRACO). Un hélicoptère Gazelle du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) des FFDj a couvert l’assaut avec un tireur d’élite embarqué. Un second groupe, accompagné d’un chien d’intervention, a été simultanément déposé par corde lisse depuis un hélicoptère Puma du DETALAT. A 10h30, une fois le bâtiment sécurisé et les faux pirates arrêtés, les commandos ont quitté le bord. Fin de la phase de reprise de vive force.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/130226-le-courbet-s-entraine-avec-les-ffdj/flf-courbet-ffdj-2/2202596-1-fre-FR/flf-courbet-ffdj-2.jpg

 

A 11h30, nouvelle menace. L’alerte aérienne a été déclenchée à bord du Courbet, deux chasseurs ont été détectés en approche à grande vitesse du bâtiment. Deux Mirage 2000D de l’escadron de chasse 3/11 Corse,stationnés sur la base aérienne de Djibouti (BA 188), ont effectué plusieurs passages, en alternant basse et haute altitude, pour rentrer dans la zone de défense aérienne du bâtiment et simuler une attaque.

 

A 12h45, deux hélicoptères Puma du DETALAT se sont entrainés à effectuer des manœuvres de Touch And Go (TAG) en multipliant les appontages-décollages sur la plateforme du Courbet. Près de 15 TAG ont été effectués en une heure.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/130226-le-courbet-s-entraine-avec-les-ffdj/flf-courbet-ffdj-3/2202601-1-fre-FR/flf-courbet-ffdj-3.jpg

 

A 14 heures, la mission d’aide à l’entraînement est remplie. La frégate Courbet a repris sa route vers le Golfe d’Aden pour commencer sa patrouille dans le cadre de l’opération Atalante de lutte contre la piraterie. La frégate Courbetest engagée dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie au large de l’océan Indien. L’opération Atalante contribue à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes.

Partager cet article
Repost0
26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 20:45

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/01/4130775119.jpg

 

26.02.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Les hélicoptères belges A-109 Medevac ont quitté Sévaré pour Gao, vendredi dernier. Ils y ont rejoint la vingtaines d'hélicoptères du GAM français qui opère au nord.

 

Ce mardi, le détachement belge recevra la visite du ministre belge de la Défense, Pieter De Crem.

 

De Crem, après un crochet par Abidjan où sont basés les deux C-130 belges effectuant depuis le 18 janvier des missions de transport au profit des troupes françaises, sera donc à Gao où il rencontrera la trentaine de soldats belges désormais présents. Des soldats qui changeront bientôt de "casquette" pour se coiffer de celle de l'UE puisque les deux hélicoptères vont être affectés à EUTM Mali.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories