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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 20:45

Forces armees belgique source mil.be

 

26 février 2013 lavenir.net (Belga)

 

Pieter De Crem est en Afrique de l’Ouest. Au Cameroun d’abord avant de s’envoler au Mali pour rencontrer le détachement des hélicos médicalisés.

 

La Belgique va-t-elle accroître sa présence militaire au Mali, comme le lui demande l’Europe dans le cadre d’un programme de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) après la fin de l’opération française Serval?

 

La décision ne devrait sans doute pas être prise avant la fin de semaine au plus tôt. Mais la présence de Pieter De Crem en Afrique de l’Ouest depuis dimanche et jusqu’à jeudi est-elle une indication que la réponse sera positive?

 

La position officielle du gouvernement n’a pas varié : d’accord pour un engagement dans une force de protection des formateurs, mais selon un effort proportionnel à celui fourni par les autres pays des 27. Et justement, une quinzaine de pays se sont déjà manifestés pour participer à cette mission. Et dans le milieu des militaires belges on ne cache pas qu’il est temps que la Belgique se décide aussi. «Sinon, on n’aura plus que des missions de m…», glisse un militaire.

 

Le ministre de la Défense en tout cas y sera ce mardi au Mali. Mais avant cela, il rendait visite à l’équipage du Godetia à Douala, au Cameroun.

 

Le navire de soutien logistique participe depuis le 5 février à une campagne African Partnership Station, menée par les États-Unis et qui vise à améliorer la sécurité maritime au large de l’Afrique de l’Ouest (lutte contre la piraterie, la pêche illégale, le trafic d’armes et de drogues…). L’équipage belge se charge notamment de la formation des marines et garde-côtes des pays d’Afrique de l’Ouest.

 

Les hélicoptères belges plus près des combats

 

Mais la destination finale du périple africain de Pieter De Crem est bien le Mali. Après un crochet par Abidjan où sont basés les deux C-130 où ils opèrent depuis le 18 janvier des transports stratégiques au profit des troupes françaises, notamment vers Bamako et Sevare.

 

C’est à bord d’un de ces C-130 Hercules que le ministre de la Défense se rendra au Mali. Il s’agit de visiter le détachement belge qui s’occupe des deux hélicoptères Agusta que la Belgique a mis à la disposition de la France pour son opération Serval. Et qui poursuivront par la suite cette mission sous la coupole européenne.

 

Les deux hélicos étaient initialement basés à Sévaré, proche de la ville de Mopti. Mais on a appris dimanche que leur point de base avait été déplacé depuis vendredi à Gao, à 500 km plus au nord-est. Une ville nettement plus proche de la zone des combats qui opposent les forces maliennes et françaises aux groupes islamistes armés. C’est donc là que la trentaine de militaires belges poursuit sa mission d’évacuation médicale. Une mission qui se poursuivra d’ailleurs même après la fin de l’opération française, dans le cadre européen cette fois.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 20:07

Opération Serval

 

26/02/2013 LeFigaro.fr (AFP)

 

L'intervention militaire française au Mali a déjà coûté "un peu plus de 100 millions d'euros" depuis la mi-janvier, vient d'annoncer le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. "Aujourd'hui, on peut estimer qu'on est à un peu plus de cent millions d'euros depuis la mi-janvier", a-t-il déclaré sur RTL, en soulignant que "tous ces chiffres seront publiés devant la Commission des finances de l'Assemblée nationale, qui est tenue informée toutes les semaines" de l'évolution du conflit.

 

Le ministre a aussi affirmé que les combats au Mali entre les forces françaises et les groupes islamistes armés font "beaucoup, beaucoup de morts jihadistes". Il s'est refusé à tenir "une comptabilité" plus précise des victimes, soulignant simplement que leur nombre était "significatif".

 

Il y a des morts "tous les jours" mais les forces françaises font en revanche "très peu de prisonniers", a-t-il précisé. "On est en train de toucher au dur", a poursuivi M. Le Drian, interrogé sur l'opération en cours dans ce massif de moyenne montagne à l'extrême nord du Mali près de la frontière algérienne.

 

"C'est un secteur où nous pensions que les groupes terroristes les plus radicaux s'étaient réfugiés. Nous n'en étions pas sûrs. Maintenant nous en sommes certains", a-t-il ajouté. "Nous sommes chez eux, nous sommes rentrés dans leur maison".

 

"Là c'est plus compliqué, il faut passer au sol, au peigne fin, doucement mètre après mètre sur un territoire qui est quand même assez vaste, mais c'est là que se trouve le réduit des terroristes", a insisté M. Le Drian.

 

L'intervention française durera jusqu'à ce que "l'ensemble de ce secteur-là (soit) libéré complètement", selon lui. La présente dans cette zone de huit otages français enlevés dans le Sahel est une "hypothèse de travail", a ajouté le ministre sans autre précision.

 

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 19:58

http://www.ecpad.fr/wp-content/gallery/combats_gao_92eme_ri/2013ECPA006L074_043.jpg

 

26.02.2013 ECPAD

 

Le 21 février 2013, le GTIA 2 (Groupement tactique interarmes armé par le 92ème RI) est intervenu en appui des forces armées maliennes qui étaient au contact avec des groupes terroristes infiltrés dans la ville de Gao.

 

En fin de matinée, une trentaine de terroristes s’est infiltrée en ville. Immédiatement les forces maliennes du Colonel Major DACKO, les forces de gendarmerie et la Garde Nationale bouclent les abords de l’îlot administratif, cœur de la ville où se sont rassemblés les terroristes. Après quelques échanges de tirs et une explosion, les groupes terroristes se retranchent dans la mairie.

 

La QRF du GTIA 2 composée d’une section de VAB, de trois compagnies VBCI et de deux hélicoptères gazelle du groupement aéromobile est mise en alerte, aux ordres du colonel BERT, chef du GTIA 2.

 

A la demande des autorités maliennes, la QRF s’engage et se positionne aux abords de la mairie. La compagnie VBCI est engagée et ouvre le feu avec tous ses armements : canon 25mm, AT4, ALI, Eryx, et appuyée par 2 gazelles du groupement aéromobile, qui tirent un missile HOT sur une position terroriste.

 

Pris sous les feux maliens et français, quelques terroristes tentent de s’exfiltrer par les berges du NIGER. Le bouclage de la zone le long du fleuve Niger a été mené conjointement par les français et les maliens et a permis de neutraliser une dizaine de terroristes.

 

Dans la Mairie, les forces armées maliennes neutralisent le dernier bastion  de terroristes portant des ceintures explosives. Un élément du génie français est intervenu afin de désamorcer les charges explosives. Au cours de cette action, deux soldats français ont été très légèrement blessés.

 

 Parallèlement, au cours de la journée, le check point aux sorties Nord de la ville de Gao a été défendu par des éléments nigériens alors qu’ils étaient harcelés par des tirs sporadiques de groupes terroristes tentant de s’infiltrer. Une compagnie sur VBCI appartenant au GTIA 2 et une patrouille Gazelle du Groupement aéromobile (GAM) qui a délivré un appui feu missile ont appuyé cette action. Deux terroristes ont été tués.

 

En fin d’après-midi la situation était redevenue calme dans la ville de Gao. La QRF du GTIA 2 a regagné l’aéroport.

Au bilan, cette opération aura permis aux forces armées maliennes de montrer leur détermination, si besoin était, à protéger la ville et sa population des groupes terroristes. Elle démontre également la volonté de l’ensemble des acteurs présents sur le sol malien à démanteler les groupes terroristes. Cette action a permis la neutralisation de plus d’une quinzaine de terroristes. Quatre soldats maliens auraient été blessés.

 

 FAM : Forces armées maliennes

QRF : Force de réaction rapide

GTIA : Groupement tactique interarmes

VBCI : Véhicule blindé de combat d’infanterie

 

Plus de photo : cliquer ci-dessous 

 

http://www.ecpad.fr/wp-content/gallery/combats_gao_92eme_ri/2013ECPA006L074_044.jpg

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 18:45

CEDEAO

 

26 février 2013 Par RFI

 

Le financement de la guerre au Mali ainsi que le renforcement des troupes africaines sur le terrain ont été au cœur de la réunion de ce lundi 25 février, à Abidjan, des ministres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), actuellement présidée par la Côte d’Ivoire. Un sommet des chefs d’Etat de la Cédéao, centré sur le Mali, doit se tenir mercredi et jeudi prochains à Yamassoukro, capitale politique ivoirienne.

 

La Cédéao réclame plus d’argent pour financer la guerre au Mali. Ce lundi 25 février, les pays de l'Afrique de l'Ouest ont demandé 950 millions de dollars, soit le double de ce qui a été promis par la communauté internationale. La demande a été faite par le ministre ivoirien des Affaires étrangères à l’ouverture de la réunion ministérielle.

 

Lors d’une conférence à Addis-Abeba fin janvier, la communauté internationale avait promis le versement de plus de 455 millions de dollars destinés à la force africaine au Mali (la Misma), ainsi qu'à l’armée malienne et à l’aide humanitaire.

 

Aujourd’hui, la Cédéao a demandé deux fois plus que promis car la guerre s’annonce difficile. « Nous devons pouvoir répondre à une guerre asymétrique ou d’usure », a déclaré à Abidjan le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Charles Koffi Diby, qui a par ailleurs souligné que « le relèvement des effectifs africains s’impose comme une priorité ».

 

Les troupes africaines appelées à relayer l’armée française

 

Ainsi, la Cédéao a revu ses besoins à la hausse. Car à terme, au moins 8 000 soldats au lieu des 3 300 initialement prévus pourraient être déployés, ce qui coûte deux fois plus cher que ce qui avait été planifié. La semaine dernière, le ministre malien de la Défense affirmait que près de 6 000 hommes de la Misma étaient « en train d’être déployés progressivement sur tout l’ensemble du territoire ».

 

Viennent s’ajouter aux soldats de la Misma les 2 000 soldats tchadiens promis par Ndjamena. Ces derniers ne font pas partie de la force africaine au Mali, mais travaillent en coordination avec elle aux côtés des troupes françaises. Pour l’instant, seuls les 1 800 soldats du Tchad et les 500 soldats du Niger sont engagés sur les points les plus sensibles, dans le nord du Mali.

 

La France, de son côté, envisage de réduire ses effectifs et les troupes africaines sont censées prendre le relais de l’armée française.

 

Un contexte de guérilla

 

La nouvelle demande de la Cédéao sur le financement et le renforcement des troupes au Mali intervient au moment où les jihadistes, après avoir fui les villes qu’ils occupaient, ont opté pour des attaques suicide et de violents accrochages, dont les derniers ont eu lieu à Gao et dans l’extrême nord du Mali.

 

Vendredi dernier, dans le massif des Ifoghas, ce sont de lourdes pertes qui ont été infligées à l’armée tchadienne. Des combats y ont fait 116 morts, selon l’état-major tchadien, dont 23 dans les rangs de l’armée tchadienne et 93 dans le camp des islamistes armés.

 

Et ce week-end, ce sont de violents affrontements qui ont eu lieu entre les Touaregs du MNLA et des Arabes du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) à In-Khalil, à la frontière avec l'Algérie.

 

Le MAA dit avoir attaqué le MNLA à In-Khalil en représailles à des violences contre des commerçants arabes dans la zone. Pour sa part, le MNLA affirme que le MAA était accompagné par des islamistes du Mujao.

 

Ces affrontements entre Arabes et Touaregs suscitent des inquiétudes au sein des communautés du Nord. Certains craignent que ce soit le début de violences plus étendues entre les deux communautés qui cohabitent au nord du Mali.

 

Joint par RFI, Moulaye Ali Haïdara, chef communautaire arabe de la région de Tombouctou, estime que ces affrontements entre MAA et MNLA ne doivent pas dégénérer et appelle tout le monde à la raison.

 

Moulaye Ali Haïdara
(00:54)

Chef communautaire Arabe de la région de Tombouctou.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 17:48

Opération Serval

 

26 février 2013 15h27 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Les troupes françaises, au nombre de 4.000 hommes au Mali, ne partiront pas de manière précipitée, a souligné mardi le ministère français des Affaires étrangères, soulignant que le départ de troupes envisagé à partir de mars dépendrait de la situation sur le terrain.

 

Il n'est pas question pour nous de partir de manière précipitée. Tout cela se fera de manière ordonnée, a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Philippe Lalliot.

 

Les Français ne plient pas armes et bagages à partir de mars en quittant le Mali aussi vite qu'ils y sont arrivés, a-t-il insisté, répétant que tout départ se ferait en coordination avec les Maliens et les troupes africaines qui sont en cours de déploiement sur le terrain.

 

Début février, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait déclaré que le nombre de soldats français au Mali, engagés depuis le 11 janvier pour lutter contre les groupes islamistes armés qui occupaient le nord du territoire, devrait commencer à diminuer à partir de mars, si tout se passe comme prévu.

 

Le contingent français a atteint son maximum avec 4.000 hommes déployés sur le terrain. L'objectif est bien que la Misma (la force ouest-africaine mandatée par l'Onu, ndlr), prenne le relais, a ajouté M. Lalliot.

 

Près de 6.000 hommes de la Misma sont en train d'être déployés progressivement sur tout l'ensemble du territoire, assurait en fin de semaine dernière le ministère malien de la Défense.

 

Deux mille militaires tchadiens, qui ne font pas partie de la Misma, sont aussi présents au Mali, en particulier dans les zones stratégiques de Kidal et de Tessalit, dans l'extrême nord du pays.

 

Deux sénateurs américains de retour d'une tournée au Mali ont appelé lundi la France à rester engagée militairement au-delà de mars, vu l'impréparation des contingents africains appelés à prendre la relève.

 

Je suis inquiet des déclarations publiques optimistes des Français, selon lesquelles ils ont réussi à disperser les extrémistes, a dit à des journalistes Christopher Coons, spécialiste de l'Afrique à la commission des Affaires étrangères.

 

La stabilisation de la situation pourrait requérir une présence militaire française plus durable, a dit l'élu démocrate.

 

Interrogé sur les 950 millions de dollars (715 millions d'euros) réclamés lundi par l'Afrique de l'ouest pour financer la guerre au Mali, M. Lalliot a estimé qu'il fallait que les contributions déjà promises soit décaissées.

 

Avant de commenter ces chiffres, commençons déjà par remplir les engagements pris, a-t-il dit, rappelant que la communauté internationale avait promis fin janvier, au cours d'une conférence à Addis Abeba, une enveloppe financière de plus de 455 millions de dollars (338 M EUR) pour le Mali, destinée à la Misma, à l'armée malienne, ainsi qu'à de l'aide humanitaire.

 

Aucun point global n'a été fait jusqu'à présent sur les sommes effectivement décaissées.

 

Ce qui est important maintenant, c'est que ces annonces soient rapidement suivies de paiements effectifs. Avant d'évoquer d'autres chiffres, les contributions doivent être décaissées, a-t-il dit.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 17:45

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2013/02/130219-crhis-coons-e1361245079225-642x560.jpg

Le sénateur du Delaware et président de la sous-commission des Affaires étrangères du

sénat américain pour l Afrique, Christopher Coons Photo: US Senate)

 

26/02/2013 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

Le sénateur Christopher Coons, président de la sous-commission américaine des Affaires étrangères pour l’Afrique, de retour d’une visite au Mali, appelle la France lundi la France à rester engagée militairement au Mali bien au-delà de mars, vu l’impréparation des contingents africains appelés à prendre la relève.

 

« Je suis inquiet des déclarations publiques optimistes des Français, selon lesquelles ils ont réussi à disperser les extrémistes », a dit le sénateur démocrate du Delaware, ajoutant que la stabilisation de la situation pourrait exiger une présence militaire française plus longue, a dit l’élu démocrate au retour d’une tournée africaine.

 

Sans le soutien de la France pour assurer les évacuations médicales, le transport aérien, la surveillance et la logistique, les villes du nord redeviendront vulnérables et risquent fort être reprises par les islamistes, estime le sénateur Coons.

 

La France est engagée depuis le 11 janvier dans l’opération Serval contre les djihadistes qui occupaient la moitié nord du Mali depuis l’an dernier et menaçaient même du sud du pays.

 

Avec les forces africaines qui n’avaient pas encore été suffisammant formées et entraînées et les islamistes qui menaçaient de conquérir tout le pays, la France avait dû intervenir militairement au Mali…avant qu’il n’y ait plus de Mali.

 

Paris envisage maintenant de réduire ses effectifs dès le mois mars, mais l’évolution de la situation sur le terrain, la guérilla menés par les djihadiste et les récentes attaques suicide, montrent la nécesité de maitenir la présence militaire française au Mali, alors que, ni les forces africaines, ni les forces maliennes ne sont prêtes à prendre la relève.

 

Encore vendredi dernier, 22 février, par exemple, l’armée malienne a tiré à l’arme lourde sur la mairie de Gao pour tenter de déloger les islamistes qui s’y étaient retranchés. Les forces frnaçaise avaient alors, pour tester leurs capacités, laissé les forces maliennes tenter de reprendre le contrôle de la mairie, mais les Français, devant l’incapacité des Maliens, avaient dû se résoudre à intervenir eux-mêmes, ceci n’étant qu’un exemple parmi des dizaines de l’impréparation des forces maliennes.

 

La Mission internationale de soutien au Mali (Misma) a annoncé pour sa part vouloir déployer 6.000 hommes, et envisage l’envoi de 2.000 autres éléments. Une mission de l’Union européenne, arrivée au mali en février, doit d’ailleurs former à partir d’avril plus de 2 500 soldats maliens, mai l’armée malienne semble avoir besoin d’une « refondation totale. ».

 

Le sénateur républicain Johnny Isakson, qui accompagnait le sénateur démocrate au Mali, a exprimé lui aussi les mêmes inquiétudes et invité les Français à ne surtout pas hâter leur départ. « Nous savons tous qu’Al-Qaïda a ses yeux rivés sur [...] tout ce qui est à l’ouest de l’Egypte en Afrique du Nord », a-t-il déclaré.

 

C’est, on le sait, la France qui mène depuis le 11 janvier avec l’armée malienne et les forces africaines l’intervention militaire qui a permis de reconquérir le nord malien.

 

Les États-Unis, pour leur part, n’ont jusqu’à maintenant fourni qu’un soutien en matière de renseignement et un soutien logistique (vols d’avions de transport C-17 et missions de ravitaillement en vol), mais n’ont pu offrir de soutien plus direct à l’intervention militaire compte tenu de la situation politique à Bamako.

 

Les Américains, en effet, refusent de coopérer directement avec l’armée malienne tant qu’un gouvernement démocratiquement élu n’aura pas remplacé les dirigeants actuels, parvenus au pouvoir à la suite du putsch de mars 2012 qui a renversé le président Touré, a souligné le sénateur Coons.

 

Mais les Américains vont probablement jouer un rôle militaire plus actif au Mali quand, après les élections dans ce pays, ils pourront traiter avec un gouvernement légitime et démocratiquement élu, avait déclaré lundi 18 février à Bamako Chris Coons.

 

Déjà, dans le nord du Mali, la traque des djihadistes dans le massif des Ifoghas, se poursuit désormais avec l’appui des redoutables drones américains Predators, qui sont entrés en action le samedi 23 février.

 

À lire aussi:

 

L’aide militaire américaine au Mali conditionnelle à des élections démocratiques >>

 

Les drones Predators américains sont arrivés au Mali >>

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 17:45

RDC

 

26 February 2013 defenceWevb (Reuters)

 

U.N. chief Ban Ki-moon will urge the Security Council to approve a force to fight rebels in the Democratic Republic of Congo, according to a draft report seen which also applauded suspension of aid to Rwanda over claims it backs the insurgents.

 

In the draft of a special report to the 15-member council, Ban said a brigade of several thousand soldiers should be created within the existing U.N. peacekeeping force in Congo, known as MONUSCO, and be deployed initially for one year.

 

"The intervention brigade would carry out targeted offensive operations, either on its own or jointly with the FARDC (Congolese army), in a robust, highly mobile and versatile manner," Ban said in a copy of the draft obtained by Reuters.

 

He added that the intervention brigade would focus on preventing the expansion of armed groups, "neutralizing" and disarming them. Such peace enforcement missions allow the use of lethal force in serious combat situations.

 

In practical terms, U.N. diplomats say, troops in the brigade will have more freedom to open fire without having to wait until they are attacked first, a limitation that is standard for U.N. peacekeepers deployed around the world.

 

Ban warned that ongoing support to armed groups in Congo by "neighboring countries continued to be a source of serious instability, and should have tangible consequences for perpetrators." He did not name any countries in the draft.

 

Some sections of the draft report could be changed before it is approved by Ban's office and given to the Security Council. He is due to brief the council on his proposals next week.

 

African leaders signed a U.N.-mediated deal on Sunday aimed at ending two decades of conflict in Congo's east and paving the way for the intervention brigade. The 15-member U.N. Security Council will now need to pass a new resolution authorizing the force and diplomats have said it will likely be supported.

 

The U.N. Security Council's Group of Experts, which monitors compliance with sanctions and an arms embargo on Congo, said in a report last year that Rwanda's defense minister was commanding the M23 revolt in Congo and that Rwanda was arming the rebels and supporting them with troops.

 

Rwanda - now a member of the Security Council - has strongly denied involvement.

 

The United States, Sweden, the Netherlands, Britain and the European Union reacted to the experts' accusations by suspending some aid to Rwanda, which relies on donors for about 40 percent of its budget.

 

"Actions taken by some bilateral donors to suspend aid and funds to those countries reportedly supporting in particular the M23 send a strong message that such practices must cease immediately," Ban said.

 

M23 began taking parts of eastern Congo early last year, accusing the government of failing to honor a 2009 peace deal. That deal ended a previous rebellion and led to the rebels' integration into the army. They have since deserted the army.

 

REDUCE THREAT

 

Ban said that attempts to integrate rebels too quickly into the army as part of peace settlements had destabilized its command and control structures.

 

He said reform of the Congolese army was critical to building a professional force and that Congolese President Joseph Kabila had committed to make this a priority in 2013. Ban encouraged Kinshasa to focus first on creating a rapid reaction force of about five brigades to take on emerging threats.

 

He said the key priority for U.N. peacekeepers would be to reduce the threat of armed groups to a level that can be managed by Congolese security forces.

 

Ban said that the regional deal signed on Sunday included a commitment by the countries "not to interfere in the internal affairs of neighboring countries; to neither tolerate nor provide assistance or support of any kind to armed groups."

 

He said the intervention brigade would be made up of three battalions - two new battalions and one taken from the existing peacekeeping force - along with an artillery battery, a special forces company, a signals unit and support components.

 

The additional troops would not increase the total MONUSCO force beyond its authorized mandate of about 22,000. Diplomats say South Africa, Tanzania and Mozambique are the most likely candidates to supply the troops for the intervention unit.

 

Ban said the intervention would be under the direct operational command of the MONUSCO force commander. The force will be aided by three surveillance drones, which U.N. peacekeeping chief Herve Ladsous has said he hopes will be deployed by the summer.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 17:45

Ammunition belts 400x300

 

26 February 2013 defenceWevb (Reuters)

 

Fifteen Russian sailors charged with illegally bringing weapons into Nigeria last year were granted bail and released until a hearing in early April, a Lagos court ruled.

 

Nigerian authorities intercepted a ship and arrested its Russian crew on October 23 after they found several guns and around 8,500 rounds of ammunition aboard.

 

The Russian sailors have pleaded not guilty and the Moran Security Group, the Russian company that owns the confiscated vessel, has said the ship had permission to carry arms, calling the accusations "groundless".

 

"I'm glad that everybody - the court, the prosecution - they saw the need that the accused persons be granted bail. They've been in detention for months," defense lawyer Chukwuwike Okafor told Reuters after the hearing, Reuters reports.

 

He said that, under the terms of the $500,000 bail, the sailors were not allowed to leave Nigeria and were under the care of the Russian ambassador, who must ensure they return for the hearing in April.

 

Russia's Foreign Ministry, which has spoken out strongly against the charges, on Monday welcomed the ruling, calling it "the first positive turn in developments surrounding the Russian sailors", according to the RIA news agency.

 

It said Nigeria's Foreign Minister, Olugbenga Ashiru, had promised his Russian counterpart Sergei Lavrov that the sailors would be given "a chance to return to their homeland" so as not to upset ties with Moscow.

 

Arms smuggling to and through Nigeria is rife. Demand for weapons is great because of an Islamist rebellion in the north, armed robbery and kidnapping by gangs in the south and oil theft and piracy in the southeast.

 

The country is also sometimes used as a conduit for shipping arms to other conflict-ridden parts of West Africa.

 

In 2010, a consignment of rocket launchers, grenades and other explosives from Iran was seized in Lagos, causing a diplomatic row between Nigeria and Iran. It also strained ties between Iran and Senegal, which accused Iranian security forces of trying to supply weapons to its Casamance rebels.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 17:45

Paramount-Mirage-F1.JPG

 

26 February 2013 by Guy Martin - defenceWevb

 

The Paramount Pilot Training Academy is currently geared to providing pilot training to air forces that buy its refurbished Mirages but this is set to change as the Academy moves towards training pilots for any entity that requires such skilled manpower.

 

John Craig, Chief Executive Officer of the Paramount Group, told defenceWeb that the Paramount Pilot Training Academy is part of Paramount’s broader Aerospace offering and complements its equipment and support packages. He said that most refurbished Mirage F1 clients require pilot training.

 

The Academy starts with English language conversion, moves on to ab ignition training, introduces pilots to jets with the Impala trainer and culminates in conversion onto the Mirage F1.

 

Craig said Paramount is looking to expand the flight school. “We’ve had a lot of demand from the market for flight training,” he told defenceWeb. “We’re now focused on training for Paramount aircraft but we’re looking at just flight training where training per se is a service.”

 

In 2003 the South African Air Force put 21 Mirage F1 aircraft up for disposal by way of Armscor. Paramount purchased the entire Mirage F1 package, including airframes, spares and support equipment in 2006 and is marketing it together with Aerosud. Two were sold to Congo Brazzaville and six to Gabon.

 

Craig said that there are Mirage F1 customers in the pipeline. Paramount has a limited number of ex-South African Air Force F1s but Craig said that a number of F1 users are talking about selling their aircraft to Paramount. He said it doesn’t make sense to halt the refurbishment of F1s and lose expertise when the SAAF airframes are sold.

 

“We have an ambition to grow our competence in aerospace,” Craig said. This includes the pilot training academy, F1 project and AHRLAC (Advanced High-Performance Reconnaissance Light Aircraft). Craig noted that the AHRLAC is the precursor to many other programmes.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 17:07

photo-officielle-jean-yves-le-drian

 

26 February 2013 defenceWevb (Reuters)

 

France will not negotiate with gunmen claiming to be from Nigerian Islamist group Boko Haram who have taken a French family of seven hostage, Defence Minister Jean-Yves Le Drian said.

 

In a video posted online on Monday, the gunmen threatened to kill the three adults and four children unless authorities in Nigeria and Cameroon released Muslim militants held there, Reuters reports.

 

"We do not negotiate on that kind of basis, with these kind of groups," Le Drian told RTL radio. "We will use all (other) possible means to ensure that these and other (French) hostages are freed."

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 13:48

Predator over Afghanistan photo USAF

Les Predators déployés au Niger seront pour l’instant

non armés.

 

25 février 2013 par Romain Mielcarek - ActuDéfense

 

Des drones pour le Mali, enfin. Les Américains ont déployé un petit groupe de Predator non armés à Niamey. Un détachement dont le potentiel, la taille et le rôle pourraient être amenés à évoluer.

 

Le Niger avait donné son aval aux Etats-Unis fin janvier, ils sont maintenant arrivés : un escadron de drones Predator américains est installé dans la capitale, à Niamey. Barack Obama a annoncé vendredi dans un courrier aux parlementaires l’envoi d’une centaine de soldats sur place. Le Président a précisé que ce petit contingent serait consacré à des missions de renseignement au profit des troupes franco-africaines au Mali voisin.

 

Les Predators en question ne sont – pour l’instant – pas armés. Mais ils pourraient facilement le devenir en cas d’évolution de la position américaine vers un investissement plus offensif au Mali. Si la présence militaire américaine en Afrique reste moins importantes (environ 5000 hommes, à comparer aux 60 000 toujours présents rien qu’en Afghanistan par exemple) que dans les autres régions du globe, Washington est conscient de la menace djihadiste dans cette partie du monde. La présence de ces drones au Niger permet de s’intéresser aussi bien aux combattants d’AQMI et à leurs alliés dans le Sahel qu’à ceux de Boko Haram, au sud-est, au Nigéria.


L’effort de renseignement américain dans la région n’est pas tout à fait nouveau. Quelques avions PC-12, dédiés à la surveillance et à l’observation, opéraient déjà depuis Niamey, Nouakchott en Mauritanie ou encore Ouagadougou, au Burkina Fasso. Ces appareils étaient et sont toujours utilisés pour repérer les mouvements des groupes armés dans tout le Sahara, qu’il s’agisse de terroristes ou de narco-trafiquants. En tout, les Etats-Unis ont ouvert une douzaine de mini-bases dans toute la moitié nord du continent afin de permettre à l’armée et à la CIA de déployer différents types d’aéronefs (on trouve quelques drones Reaper en Ethiopie). Côté militaire, ce sont principalement des unités des forces spéciales qui sont à l’oeuvre.

 

Le nombre de drones présent à Niamey n’a pas été officiellement communiqué. Quelques responsables américains ont cependant commencé à laisser fuiter dans la presse des projets de montée en puissance de ce détachement. Le New York Times évoque ainsi la possibilité de monter à 300 hommes, incluant des contractants privés. Un déménagement plus au nord du Niger et donc plus prêt du Mali, serait aussi à l’étude : le général Carter F. Ham, patron du commandement africain de l’armée américaine (AFRICOM), a visité le mois dernier la base d’Agadez, réfléchissant à la possibilité de réduire les distances de vols des drones.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 07:09

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25/02/2013 21:02 Sources : EMA

 

Point de situation sur l'opération Serval du jeudi 21 février 18h00 au lundi 25 février 2013 18h00

 

 

Les opérations aériennes se sont poursuivies, notamment dans la région de Tessalit avec près d’une centaine de sorties. Une quarantaine de sorties a été dédiée aux frappes aériennes permettant la destruction d’une dizaine de dépôts logistiques et d’une dizaine de véhicules. Le reste des missions s’est répartie entre le soutien des opérations et le transport de nos forces et de nos matériels.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130225-operation-serval-point-de-situation-du-jeudi-21-fevrier/2/2201315-1-fre-FR/2.jpg

 

Deux avions ravitailleurs C135 français sont désormais déployés sur l’aéroport de Bamako permettant de faciliter le soutien des opérations aériennes.

 

A Dakar, l’EIDER a effectué une nouvelle rotation. Il est arrivé en fin de semaine dernière avec son bord du fret au profit des forces déployées dans l’opération Serval. Il est le troisième navire affrété à accoster sur les côtes sénégalaises depuis le 11 janvier 2013. Ces affrétés ont été escortés par des bâtiments de la Marine Nationale, qui depuis le départ fourni un appui important à l’opération malienne.

 

Au sol et depuis le 18 février les forces françaises, maliennes et tchadiennes sont engagées dans la région de Tessalit où elles poursuivent leurs opérations offensives qui visent à désorganiser les groupes terroristes et à démanteler leurs sanctuaires.

 

L’engagement combiné de nos forces a permis de détruire trois véhicules et de neutraliser une vingtaine de terroristes.

 

Parallèlement, le 22 février, les éléments tchadiens ont pris à parti des groupes terroristes. Immédiatement, ils ont reçu l’appui des aéronefs français sur leur zone d’opération. Pendant plus de 24 heures, les avions de chasse français se sont relayés afin d’appuyer l’avancée des troupes au sol.

 

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Les tchadiens ont annoncé avoir neutralisé plus de 90 terroristes lors de cette action offensive très déterminée. Ils ont également annoncé avoir perdu 23 des leurs. Plusieurs de leurs blessés ont été évacués par les hélicoptères du GAM vers l’antenne chirurgicale avancée de Gao pour y être soignés.

 

Dans la région de Gao, après les échanges nourris du 20 février et quelques actions de harcèlement les 21 et 22 février de la part des groupes terroristes, la situation reste sous contrôle grâce à l’action combinée et coordonnée des forces armées maliennes, des forces africaines de la zone (nigériennes) et des français. En présence du CICR et de médecins du monde, les forces armées maliennes ont remis à l’hôpital de Gao les 3m3 de médicaments repris aux groupes terroristes au cours des opérations de la semaine passée.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130225-operation-serval-point-de-situation-du-jeudi-21-fevrier/1/2201325-1-fre-FR/1.png

 

Le 22 février, après des tirs de 3 roquettes de type BM21 depuis la périphérie de Gao, les forces armées maliennes appuyées par des éléments français ont reconnu et nettoyé la zone périphérique, ainsi que celle du centre ville.

 

Le 25 février, à Gao, des reconnaissances au nord de la ville par le GTIA 2 ont permis la découverte d’une trentaine de roquettes de 122 mm et des grenades à main de différents types dont une était piégée.

 

Enfin, les forces armées maliennes se dotent d’une capacité fluviale, avec l’arrivée de deux vedettes rapides permettant la navigation sur le fleuve Niger, et la sécurisation des berges.

 

Ce sont près de 4000 militaires français qui sont déployés au Mali. A leurs côtés, près de 5800 soldats des forces africaines (MISMA et tchadiens) et les forces armées maliennes complètent ce dispositif afin de permettre au gouvernement de recouvrer son intégrité territoriale, de désorganiser les groupes terroristes et démanteler leurs sanctuaires.

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 17:45

mali army

 

25 February 2013 09:38 defenceWeb (Reuters)

 

Russia expressed concern about the spread of militant Islam and growing tension in Mali on Friday as it sent humanitarian aid to the West African country.

 

The dispatch of the aid signaled Moscow's growing unease about the situation in Africa since the Arab Spring popular revolts, which Russian officials have long warned may strengthen the hand of radical Islamists and fuel violence.

 

The Emergencies Ministry said a transport plane had left for Mali with 36 tonnes of food and household items, blankets and tents, Reuters reports.

 

The Foreign Ministry warned about growing tensions in the region following talks on Thursday between Russian Foreign Minister Sergei Lavrov and Romano Prodi, the United Nations envoy to the Sahel region of Africa.

 

"The sides paid particular attention to the situation in the Republic of Mali. They expressed particular concern about the activity of terrorist organizations in the north of the country which represents a threat to regional peace and security," the ministry said in a statement on its website.

 

"The sides agreed the uncontrolled proliferation of arms in the region after the conflict in Libya creates grounds for an escalation of tension throughout the Sahel," the ministry said in a statement on its website.

 

The statement underlined the need to resolve the situation through the United Nations Security Council.

 

The ministry released the statement before a trip to Russia next Thursday by French President Francois Hollande, whose country has sent troops to its former colony Mali.

 

An Islamist alliance of al Qaeda's North African wing AQIM and home-grown Malian groups captured northern Mali last year, armed with weapons seized from Libya after the fall of Muammar Gaddafi.

 

The aim of the foreign intervention is to prevent northern Mali from becoming a launchpad for international attacks by al Qaeda and its allies.

 

Russia backed a U.N. Security Council resolution authorising military intervention in Mali but Lavrov told a news conference last month that the rebels fighting French and African troops were the same fighters the West had armed against Gaddafi.

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 17:45

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

25 February 2013 09:47 defenceWeb (Reuters)

 

Iran denied Nigerian allegations that it had trained militants arrested in Nigeria on charges of planning attacks on U.S. and Israeli targets there.

 

Deputy Foreign Minister Hossein Amir-Abdollahian said such allegations were "made up as the result of the ill will of the enemies of the two countries' good relations", Iranian state television reported.

 

"Iran and Nigeria have friendly and close relations and despite the vast efforts of the two countries' enemies in recent years relations and cooperations have always improved," he said.

 

Nigeria's secret service said on Thursday it had arrested Abdullahi Mustapha Berende and two other Nigerians in December after Berende made several suspicious trips to Iran, where he interacted with Iranians in a "high-profile terrorist network".

 

It said Berende and his Iranian handlers were involved in "grievous crimes" against Nigeria's national security, Reuters reports.

 

Berende, who will now be charged in court, told reporters at the Nigerian secret service's headquarters on Wednesday that he had carried out surveillance for the Iranians.

 

In 2004, Israeli sources said an Iranian diplomat was arrested on suspicion of spying on the Israeli embassy in Nigeria's capital Abuja. Tehran denied any arrest.

 

In 2010, authorities at a Lagos port found a hidden shipment of rockets, rifle rounds and other weapons from Iran, supposedly bound for Gambia. A Nigerian and an Iranian face criminal charges over the shipment.

 

Iran accuses Israeli and Western agents of sabotaging its disputed nuclear program and assassinating several of its scientists. Tehran has resisted Western pressure to curb its uranium enrichment activities, but is due to hold more talks on the issue with major powers in Kazakhstan on February 26.

 

Nigeria's 160 million people are split roughly equally between a mostly Muslim north and a largely Christian south.

 

Islamist groups in the north have become the biggest threat to stability in Africa's top oil producer. Western governments are increasingly concerned they are linking up with militants outside Nigeria, including al Qaeda's north African wing.

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 17:45

Cessna_185.jpg

 

25 February 2013 by Guy Martin - defenceWeb

 

State armaments company Armscor is internationally marketing surplus Cessna 185 light aircraft, PC-7 trainers and Samil trucks. The corporation has nine Cessna 185s and nearly a dozen PC-7s on offer, together with a substantial amount of Samils.

 

Thati Phalatse, Manager: Sales, Defence Materiel Disposal at Armscor, told defenceWeb at the International Defence Exhibition and Conference (IDEX) in Abu Dhabi last week that Armscor is progressing with the Cessna 185 disposal project and will soon release a tender for the purchase of the aircraft.

 

The South African Air Force purchased numerous Cessna 185 light observation and utility aircraft from 1965. These were progressively withdrawn, until approximately ten of the type remained in service in 2006. However, an electrical fire in the system managers' office at AFB Waterkloof in 2006 resulted in the destruction of all the maintenance records. Unable to recompile the records, the SAAF withdrew all the remaining aircraft from service.

 

Phalatse said the Air Force has the Cessna 185 record books but Armscor is yet to receive them. Armscor last year confirmed that they have received all the necessary approvals to dispose of the Cessnas. However, without a full paper trail, the Civil Aviation Authority may only permit them to be registered in the restricted category.

 

Regarding the Pilatus PC-7 Mk II Astras, Armscor is still working on the paperwork and will check with Pilatus to see if they are willing to let Armscor dispose of the aircraft. Phalatse said that disposing of the PC-7s will take longer than selling the Cessnas – he estimated it would be a minimum of six months before everything is in order for a sale to occur. He confirmed that there has been interest in the PC-7s.

 

“As soon as the paperwork is done, we will go for an open tender,” Phalatse said. However, he noted that a single country may decide to buy the entire fleet. He said that 99% of the interest in the PC-7 has come from private people.

 

The SAAF purchased 60 PC-7 Mk IIs in 1993. As the aircraft were fitted with a South African developed avionics suite, they received the local name of Pilatus Astra. The locally-developed avionics degraded over the years and the original avionic manufacturer was no longer in business. This resulted in the Astra no longer being allowed to fly in Instrument Meteorological Conditions (IMC).

 

Pilatus Aircraft Ltd was awarded a contract in October 2008 to upgrade the avionics suites of 35 Astras. It is believed that the remaining aircraft will have to be upgraded, as the original avionic system will not be supported. defenceWeb has also reliably learnt that the single Pratt &Whitney Canada PT6A-25C turboprop engine fitted to each surplus Astra is time expired and in need of a major overhaul before it can be used again.

 

In addition to aircraft, Armscor has a “substantial” amount of Samil trucks to dispose of. Phalatse said that these are various ex-South African Army models (Samil 20/50/100). In the past Armscor has sold many Samils to local companies. As they feature a convoy light, they are classified as controlled items and thus have their convoy lights removed before being sold.

 

Phalatse said that Armscor has recently sold 90 mm ammunition to African countries and also sells general scrap. He noted that Armscor does not deal in the disposal of small arms under 12.7 mm calibre due to strict arms control laws.

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 16:45

MISMA

 

22 February 2013 08:52 defenceWeb (Reuters)

 

French and African forces aim to hunt down and eradicate Islamist rebels in northern Mali, not contain them, the African contingent commander said.

 

The African military force (AFISMA) drawn mainly from Mali's neighbors is accelerating deployment in support of around 4,000 French soldiers already on the ground in the Sahel nation, said its commander Nigerian Major General Shehu Abdul-Kadir.

 

"This is not a containment mission, this is an eradication mission," Abdul-Kadir told Reuters in an interview in Bamako, Reuters reports.

 

With the Malian army, the French are battling al Qaeda-allied insurgents who have withdrawn from northern towns.

 

Some 70 percent of the African troops, expected to number more than 8,000 at full strength, have deployed to Mali, according to figures provided by the force. But African units mostly remain in the south, meaning French and Malian troops are bearing the brunt of responsibility for security in the north.

 

Paris hopes to start pulling some of its forces next month.

 

As the Nigerian general spoke, French-backed Malian forces were trying to flush out rebel infiltrators fighting a rearguard guerrilla action in the northern town of Gao.

 

Abdul-Kadir said this showed the kind of asymmetrical war that Mali and its French and African allies were facing.

 

"You know how the terrorists operate ... they are with us, they are around us and they are far away from us," the general said, wearing light desert camouflage.

 

He added the French and Malians, and AFISMA, were employing counter-insurgency tactics such as gathering information from the local population, setting up checkpoints to block access to roads and towns, and cordon-and-search operations.

 

Abdul-Kadir said France's military intervention since January 11, which has involved hundreds of air strikes, special forces parachute drops and fast-moving advances by armored columns, had "depleted" the rebels.

 

"WE'LL HUNT THEM"

 

"You can see that by the way they operate. They operate in pockets, and that tells you that their center of gravity is hit and hit badly and that's why they've retired to the mountains and the forest," he said.

 

"If they surrender, they're welcome, but if they don't, we'll hunt them," Abdul-Kadir added, saying French operations in Mali's remote northeast desert and mountains were aimed at showing the Islamists they could be reached "wherever they are".

 

Nigeria, Burkina Faso, Chad and Niger are among the most important troop contributors to the African force.

 

The general's nation, Nigeria, is fighting an insurgency in its own north against Islamist sect Boko Haram, which intelligence officials say has links with jihadists in Mali.

 

The AFISMA commander said that despite the damage and casualties the Islamist insurgents were thought to have suffered, he believed they still retained some heavy weapons capabilities, such as possibly some multiple rocket-launch vehicles, cannon, and even perhaps surface to air missiles.

 

Abdul-Kadir said a suspect linked to insurgent groups had recently been arrested in Mauritania with equipment related to surface to air missile "capabilities". He did not elaborate.

 

One strategic consideration was the need to make progress before the onset in March/April of the annual season of dust-storms and rains, the general added. But he did not see the weather as a major impediment.

 

AFISMA was also waging an information campaign in Malian media to appeal to the public to denounce rebel suspects, reveal arms caches, and in general welcome the foreign troops.

 

The idea was "to get the Malians to understand that we're part of the peaceful process, we're not here to add to the problem, we're here to reduce the problem," the general said.

 

The African contingent has had airlift and logistics support from Europe and the United States. Washington has also assisted the French-led campaign with intelligence and surveillance.

 

Abdul-Kadir said the African force still needed strike helicopters and medical evacuation helicopters.

 

"The international cooperation is good, but, like Oliver Twist, we wouldn't say no to more!" he added with a smile

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 16:45

Tuareg Rebels

 

25 February 2013 09:24 defenceWeb (Reuters)

 

Five people were killed in a remote Malian town in car bomb attacks by Islamists on Tuareg MNLA rebels with close links to French forces, a spokesman for the Tuareg fighters said.

 

Violence in northern Mali underscores the risk of French and African forces becoming entangled in a messy guerrilla war as they try to help Mali's weak army counter bombings and raids by al Qaeda-linked Islamist militants.

 

Friday's car bomb attacks in In Khalil, 1,700 km (1,000 miles) northeast of the capital Bamako, came a day after a car bomb killed two people in the northern city of Kidal and French and Malian troops killed 15 Islamists on the streets of the city of Gao, Reuters reports.

 

 

Sporadic gunfire was also heard in Gao on Friday, and a Malian officer said an Islamist fighter was still holed up near the banks of the Niger River.

 

Moussa Ag Assarid, a Paris-based representative of the pro-autonomy MNLA Tuareg fighters, said suspected Islamists had first tried to drive into a building in In Khalil, but the car was destroyed by fighters ahead of impact.

 

A second car then drove into the group's local operations center and exploded.

 

Aside from the two bombers, Ag Assarid said three MNLA fighters were killed and three others wounded. It was not possible to independently verify the report.

 

The MNLA swept across northern Mali in April, taking advantage of a power vacuum left by a coup in Bamako. But its revolt was eclipsed by a loose alliance of Islamist jihadists, including al Qaeda's North African wing, AQIM.

 

France is six weeks into an offensive to clear Islamist fighters from Mali's north, which Paris said was in danger of becoming a springboard for attacks on the region and the West.

 

In the meantime, the MNLA says it has retaken control of Kidal and towns around the Adrar des Ifoghas mountains, where Islamists are believed to be hiding near the Algerian border.

 

FRENCH WITHDRAWAL PLAN

 

France has established close links with Tuareg rebels on the ground and has set up a base at Kidal's airport but has kept a low profile in the town.

 

In Gao, the hub for French and Malian military operations in Mali's north, Malian government troops were carrying out house-to-house searches on Friday after a day of fighting.

 

"The buildings must be filled with dead enemy who still have unexploded grenades, guns and Kalashnikovs in their hands," Colonel Massaoule Samake told Reuters TV.

 

French army chief Admiral Edouard Guillaud, visiting Ottawa, told Reuters he was not surprised by the latest attacks and said he expected more to come.

 

"It's simply the continuation of attacks by MUJWA, which will probably want to try more attacks in the coming days. It was sadly predictable and the next attacks will fail just like they did yesterday."

 

MUJWA is a splinter faction of al Qaeda's North African wing AQIM which, in loose alliance with the home-grown Malian Islamist group Ansar Dine, held Mali's main northern urban areas for 10 months until the French offensive drove them out.

 

Paris has said it plans to start withdrawing some of its 4,000 troops from Mali next month. But rebels have fought back against Mali's weak and divided army, and African forces due to take over the French role are not yet in place.

 

Asked whether France still planned to start withdrawing troops in March, Guillaud replied: "This is obviously conditions-based, that's obvious. But ... I don't see any reason not to begin some drawdown."

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 16:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130125-c135-citerne-volante/c135-02/2157877-1-fre-FR/c135-02.jpg

photo EMA

 

25.02.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le week-end dernier, deux C-135 ont quitté N'Djamena (Tchad) pour Bamako (Mali) où ils seront désormais basés. Le gain de temps sera notable pour les C-135 qui ravitaillent les chasseurs français au-dessus du nord malien.

 

Au cours de la première semaine d’intervention au Mali, jusqu’à cinq Boeing C-135 étaient stationnés sur la base de N’Djamena… On lira à ce sujet l'article publié sur le Boeing C 135, « Citerne volante »

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 16:20

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25 February 2013 09:14 defenceWeb (Reuters)

 

The Pentagon has deployed about 100 troops to the West African nation of Niger to conduct unmanned reconnaissance flights over Mali and share intelligence with French forces fighting al Qaeda-affiliated militants, President Barack Obama told Congress.

 

Obama, in a letter to congressional leaders, said the last 40 of the approximately 100 military personnel had arrived in Niger on Wednesday and were "deployed with weapons for the purpose of providing their own force protection and security."

 

"This deployment will provide support for intelligence collection and will also facilitate intelligence sharing with French forces conducting operations in Mali, and with other partners in the region," the president said.

 

The United States and Niger signed a Status of Forces Agreement last month that governs the presence of American troops in the country, paving the way for sending unarmed drones and military personnel, Reuters reports.

 

A Pentagon official said U.S. Africa Command, which handles military ties with Africa, had sent the unmanned planes to Niger "to support a range of regional security missions and engagements with partner nations."

 

"This effort is designed to promote regional stability in support of U.S. diplomacy and national security and to strengthen relationships with regional leaders committed to security and prosperity," the official said on condition of anonymity.

 

France intervened in Mali, which borders Niger, last month as Islamist forces, who seized control of the north in the confusion following a military coup in March 2012, pushed towards the capital Bamako.

 

That lifted Mali to the forefront of U.S. and European security concerns, with fears the Islamists would turn the country into a base for international attacks.

 

The United States already has drones and surveillance aircraft stationed at several points around Africa. Its only permanent military base is in the small country of Djibouti in the Horn of Africa, more than 3,000 miles from Mali.

 

Niger gave permission for U.S. surveillance drones to be stationed on its territory to improve intelligence on al Qaeda-linked Islamist fighters in northern Mali and the wider Sahara, a senior Niger government source said in January.

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 16:06

Tessalit and the Adrar des Ifoghas mountains source BBC

 

25 February 2013 08:50 defenceWeb (Reuters)

 

Ten Chadian soldiers were killed in combat in northern Mali's mountainous border with Algeria where Islamist rebels regrouped after losing urban areas to a French-led offensive, Chad's army said.

 

The latest Chadian fatalities came in an area of the Adrar des Ifoghas mountains where 13 Chadian soldiers were killed in clashes on Friday that centered around what one senior commander said was a rebel base of "significant importance". At least 93 rebels have been killed in fighting in the area so far, Chad's army said.

 

The casualties, the heaviest by African troops since a campaign against al Qaeda-linked Islamist rebels began six weeks ago, highlight risks that the French-led coalition becomes entangled by guerrilla war as it helps Mali's weak army, Reuters reports.

 

"In the course of the clean-up operations, the bodies of 28 other terrorists were found in the combat zone ... Ten more of our soldiers fell," said a statement from the army general staff read on state radio.

 

"The final toll from the clashes ... and clean-up that followed is as follows: 93 terrorists ... on the side of the enemy. We deplore the deaths of 23 soldiers and 30 wounded," the statement said.

 

France intervened in its former West African colony last month to stop a southward offensive by Islamist fighters who seized control of the north last April.

 

After quickly driving the rebels out of major urban areas, France and its African allies have focused on the remote northeast mountains and desert - an area the size of France - that includes networks of caves, passes and porous borders.

 

They believe some of eight French hostages held by al Qaeda-linked groups are being kept in the area.

 

Rebels have continued to stage bombings and raids mainly targeting Mali's poorly trained and equipped army in northern cities - including their former strongholds of Gao and Kidal.

 

In Gao, which has seen a series of attacks over two weeks, French and Malian forces showed journalists arms and ammunition seized since the start of operations to retake the north.

 

Laid in blazing sun at Gao's airport, now a base for the French, were hundreds of weapons and thousands of rounds of ammunition, from old Russian rockets to shiny Chinese bullets.

 

"This is a campaign to finish off the jihadists once and for all"," the head of Malian forces Colonel Didier Dacko said. "It's when the shooting ends, when the population is no longer reporting movements by the jihadists, those will be the signs that the situation has improved"

 

Troops from neighboring African nations, including 2,000 Chadians, have deployed to Mali and are meant to take over leadership of the operation when France begins to withdraw forces next month.

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 12:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130222-serval-a-gao-les-fam-repoussent-les-attaques-terroristes/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-3/2198832-1-fre-FR/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-3.jpg

photo EMA

 

24 février 2013 Antoine Malo et François Clemenceau - Le Journal du Dimanche

 

Après les violents combats qui ont causé la mort d'un sous-officier du 2e REP mardi, les forces spéciales sont convaincues d'avoir atteint leur cœur de cible dans le massif des Ifoghas.

 

Pour la première fois depuis le début de l'opération Serval, les forces françaises engagées au Nord-Mali ont affronté une résistance digne de ce nom. Après un pilonnage aérien d'une zone suspecte au nord-ouest du massif des Ifoghas, les unités d'écoute et de surveillance ont détecté en début de semaine une intense activité électromagnétique signalant un regroupement des forces ennemies. Les trois jours de combats diurnes qui s'en sont suivis ont permis de mieux cerner l'état des forces. "On est loin de quelques gars en tongs qui courent dans le désert", raconte une source officielle. Caches souterraines, tranchées, utilisation de mortiers, de mitrailleuses avec également des tirs très précis à l'arme légère : les forces françaises pensent que le niveau de la riposte correspond au "cœur de cible" recherché, autrement dit au noyau dur d'Aqmi. "S'ils se battent si fort, c'est qu'ils ont quelque chose à défendre", précise la source. Les forces françaises et tchadiennes (qui ont perdu une vingtaine d'hommes dans les combats) devraient en apprendre davantage auprès de deux djihadistes capturés au cours de cette opération. Des renseignements sur l'activité des djihadistes dans cette région montagneuse sont également collectés depuis quelques jours des drones de l'armée américaine stationné sur une base au nord du Niger.

 

Une vaste opération dans les prochaines heures

 

Dans la région de Gao, 350 km au sud-ouest de Kidal, le calme semble être revenu hier, après deux jours d'affrontements entre des éléments de Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest) et des soldats des armées malienne, française et nigérienne. Selon un résident, une bonne partie des assaillants qui se sont infiltrés jeudi jusqu'au centre-ville de Gao provenaient de trois villages situés sur la rive opposée du fleuve Niger et étaient acquis depuis de longues années à l'islam wahhabite saoudien. Ce que confirmait hier Hamza, un combattant du Mujao originaire du bourg de Kadji, que le JDD a pu joindre par téléphone. "Nous ne sommes qu'à une trentaine de kilomètres de Gao et nous sommes prêts à l'attaquer de nouveau", ajoute ce jeune de 21 ans.

 

Selon nos informations, une vaste opération de nettoyage de la zone pourrait être lancée dans les prochaines heures par les forces françaises et africaines. Le combattant du Mujao dit s'y préparer : "Nous avons tous été entraînés pour ça il y a plusieurs mois dans des camps des Ifoghas. Nous combattons au nom de Dieu, nous n'avons peur de personne, pas même de la mort." Un porte-parole du mouvement a par ailleurs menacé de perpétrer des attentats à Bamako, Ouagadougou (Burkina Faso) et Niamey (Niger).

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 12:45

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25 février 2013 Par RFI

 

l’Etat-major tchadien a donné le 24 février le bilan définitif des affrontements qui ont opposé vendredi ses troupes engagées au nord du Mali aux jihadistes près de la frontière algérienne. Un bilan lourd -il s'est alourdi de 13 à 23 morts, que le Tchad qui se prépare à enterrer avec les honneurs. Côté jihadistes, l'état-major tchadien avance plus de 90 morts.

 

Vendredi soir pendant qu'il annonçait le bilan des premiers combats auxquels ont pris part les forces tchadiennes engagées au Mali, le général Zakaria adjoint au chef d'état-major de l'armée de terre, a indiqué que le ratissage de la zone se poursuivait. C'est seulement le 24 février que le bilan définitif a été établi :

 

« Au cours des ratissages, 28 autres corps des terroristes ont été découverts dans la zone des combats et un véhiule ennemi détruit. Quant au côté ami, 10 de nos vaillants soldats sont encore tombés au champ d'honneur . Le bilan définitif de l'accrochage du 22 février 2013 et le ratissage qui s'en est suivi, s'établit  comme suit : côté ennemi, 93 terroristes tués et 6 véhicules détruits. Nous déplorons la mort de 23 soldats et 30 blessés ».

 

Dès samedi, ici et là, à N'Djamena, des familles de soldats morts au front, prévenues par téléphone, ont commencé à organiser des retraits de deuil. Mais l'état-major dans son communiqué dimanche, indique que des préparatifs de funérailles officielles sont en cours. Funérailles auxquelles, le Tchad rendra hommage à ses premiers martyrs dans le combat contre le terrorisme

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 11:45

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photo EMA

 

25 février 2013 Par RFI

 

Au Mali, sur le front, de nouveaux bombardements français ont eu lieu ce dimanche 24 février non loin de In-Khalil où des affrontements ont eu lieu tout au long du week-end. Le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA, autonomiste) avait affirmé avoir lancé une attaque en représailles à des violences contre des Arabes dans la zone. Le MNLA, lui, assurait que les assaillants sont des « terroristes » menés entre autres par des chefs du Mujao. La tension reste vive donc dans le secteur et à Bamako, ce qui inquiète de plus en plus.

 

In-Farah est une localité malienne située à équidistance de la frontière algérienne et de In-Khalil, une autre localité malienne. Le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), un groupe armé malien composé essentiellement d’Arabes, a toujours affirmé que In-Farah était sa base. C’est ce lieu qui a été bombardé à plusieurs reprises ce dimanche par l’aviation française. « Pourquoi les Français nous bombardent ? Pourquoi prennent-ils parti pour le MNLA ? », s’interroge Boubacar Taleb, l’un des responsables du MAA.

 

Vive tension dans le secteur

 

Depuis 48 heures maintenant, la tension reste vive dans le secteur pour « récupérer des biens volés ». Des hommes armés se présentant sous l’étiquette du MAA ont dans un premier temps attaqué les positions des Touaregs du MNLA (Mouvement national pour la libération de l'Azawad), alliés des Français notamment dans la localité de In-Khalil.

 

Le MNLA, de son côté, affirme que ses adversaires sont plutôt les jihadistes. En attendant d’y voir plus clair, la situation suscite des inquiétudes à Bamako. Le principal risque est de voir un conflit tribal s’ajouter dans le nord du Mali à la guerre qui oppose jihadistes et troupes franco-africaines.

 


Situation humanitaire alarmante à Tinzaoutène

 

 

Les événements de ce vendredi à Gao et In-Khalil le prouvent, la situation est loin d'être stabilisée et empêche le retour des populations chez elles, déplore le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). A Tinzaoutène, à la frontière algérienne, on dénombre 6 600 déplacés, selon les dernières estimations. La plupart sont originaires de Menaka et de Gao. Loin de tout, ils viennent enfin de recevoir cette fin semaine de l'aide alimentaire acheminée par le CICR. Mais leurs conditions de vie restent préoccupantes.

 

Le convoi attendu depuis des semaines est arrivé jeudi. La distribution des 160 tonnes de nourriture a tout de suite commencé. « Les vivres que nous distribuons actuellement sont constituées de riz, de semoule, d’huile d’arachides et de sel iodé, liste Valéry Mbaoh Nanah, porte-parole du CICR pour le Mali. Une autre équipe travaille de manière à permettre aux populations d’avoir accès à de l’eau ».

 

Car l'eau, dans cette zone désertique, reste l’un des plus gros problèmes. « Quelques puits ont été réhabilités ou sont en cours de réhabilitation sur Tinzaoutène. Mais on est loin de satisfaire tous les besoins des familles qui sont sur place, déplore Frank Abeille, chef de mission de l'ONG Solidarités. On estime à 1 100 le nombre de personnes sur le site ».

 

Toutes ces personnes doivent être aidées en urgence, explique le maire, Tiglia Ag Sidi, car des premiers cas de maladies ont été signalés. Le maire de Tinzaoutène demande aussi que des abris adaptés aux fortes chaleurs soient fournis en remplacement des bâches en plastique qui ont été distribués à certaines familles.

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 11:45

EUTM Mali

 

24 février 2013 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - L'Espagne va débloquer sa coopération bilatérale avec le Mali, qui était suspendue à la suite du coup d'Etat de mars 2012, a annoncé dimanche le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Garcia-Margallo, au cours d'une visite officielle à Bamako.

 

On n'a jamais suspendu l'aide humanitaire. (...) On va débloquer la coopération puisque la feuille de route politique dont le Mali s'est doté fin janvier est une condition suffisante pour cette décision, a déclaré le ministre espagnol à l'antenne de la télévision publique malienne ORTM.

 

M. Garcia-Margallo, qui était arrivé samedi à Bamako pour une visite de 24 heures, s'exprimait après avoir rencontré son homologue malien Tièman Hubert Coulibaly et le président malien par intérim Dioncounda Traoré dimanche.

 

L'Espagne évalue la situation au Mali, les besoins du gouvernement et ses possibilités d'aider Bamako pour arrêter les terroristes en premier lieu, de mettre en place le CDM, un comité de dialogue et de médiation, qui serait inclusif, a-t-il expliqué.

 

Il a aussi évoqué les élections, prévues à une date non fixée par la feuille de route politique votée fin janvier dernier par l'Assemblée nationale malienne.

 

Ces élections - une présidentielle et des législatives - devraient mettre fin à la transition entamée à la suite du coup d'Etat militaire du 22 mars 2012 contre le régime d'Amadou Toumani Touré.

 

Le putsch avait précipité la chute du nord du Mali aux mains des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, qui y ont commis pendant dix mois de nombreuses exactions. Depuis janvier, des opérations militaires sont menées par le Mali, appuyé par la France et plusieurs Etats africains, pour chasser ces groupes du territoire malien.

 

Le ministre espagnol a par ailleurs discuté avec ses interlocuteurs maliens des besoins pour la Mission de formation de l'Union européenne (EUTM) à laquelle participent plusieurs pays européens dont l'Espagne.

 

L'EUTM doit former à partir d'avril plus de 2.500 militaires maliens. Elle comporte un volet de conseil et d'assistance en matière de commandement et de logistique ainsi qu'un volet de formation, essentiellement militaire, mais aussi en matière de droit humanitaire international, avait expliqué son commandant, le général français François Lecointre, à la presse à Bamako le 20 février.

 

D'après l'ORTM, le Mali était la deuxième étape d'une tournée au Sahel de José Manuel Garcia-Margallo entamée au Niger et qu'il doit conclure en Mauritanie.

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 11:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/gabon/121130-gabon-cote-d-ivoire-corymbe-exercice-akwaba-3/akwaba-3-4/2091897-1-fre-FR/akwaba-3-4.jpg

 

22 fevrier 2013 Olivier Dion- L’intelligent d’Abidjan

 

Le colonel François-Xavier Mabin, patron de la force Licorne basée en Côte d’Ivoire, est en fin de mission après quatre (4) mois de présence en terre ivoirienne. Avant de rejoindre son régiment d’origine (il est le chef de corps, colonel-commandant le 3ème régiment de parachutistes de Carcassonne, en France), l’officier supérieur a fait le point de sa collaboration avec les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).

 

Invité du journal de la radio onusienne, le jeudi 21 février 2013, le colonel François-Xavier Mabin a fait savoir que l’un des volets de la Licorne prend de plus en plus de l’ampleur, celui du renouveau des FRCI. «Nous avons commencé notre mission en préparant conjointement et en conduisant un exercice de grande ampleur, l’opération «Akwaba» qui s’est déroulée en novembre, dans la région de Bouaké. Cet exercice nous a permis de mieux nous connaître et de nous entraîner ensemble. Je pars en toute tranquillité, parce que la Côte d’Ivoire est sur la voie de la normalisation et de la stabilisation. Il reste du chemin à faire au sein des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, qui n’ont pas encore terminé leur mue. Mais, je pense qu’ils ont progressé pour atteindre le niveau qui doit être le leur, c’est-à-dire celui d’une armée qui vit en symbiose avec les populations, qui travaille pour elles et pour le fonctionnement de l’Etat», a indiqué le colonel Mabin. L’officier français s’est réjoui de l’amélioration de la sécurité et a prodigué des conseils à son successeur. «Il faut continuer de travailler inlassablement au côté des FRCI, de les aider à aller dans la bonne direction», a insisté le colonel Mabin qui, dans le cadre de la libération du Nord-Mali, a déployé une unité de la Licorne à Tombouctou et à Gao.

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