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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 11:45

Predator over Afghanistan photo USAF

 

22 February 2013 BBC Africa

 

The US has deployed 100 troops to Niger to assist French forces in neighbouring Mali, the US president has said.

 

The armed troops will provide intelligence support, President Barack Obama informed Congress on Friday.

 

France deployed troops to Mali in January to counter al-Qaeda-linked Islamist militants.

 

The US and Niger signed a status of forces agreement last month, and the US is weighing a base for surveillance drones there, US media have reported.

 

A senior Niger official said in January that US Ambassador Bisa Williams requested permission to establish a drone base in a meeting with Niger President Mahamadou Issoufou, the Reuters news agency reported.

 

Last month, the US and Niger struck an agreement on the status of US forces as the two nations "define precisely what kind of military presence we may have in Niger in the future", a spokeswoman for the US state department said.

 

The new deployment of US forces are stationed in Niger with the government's consent, Mr Obama said in his letter to Congress.

 

Their mission will focus on "intelligence sharing", the president said. They will be armed for their own protection, he said.

 

Thousands of troops from France and African nations have been sent to Mali to oust Islamist militants.

 

They have recaptured the major towns in northern Mali.

 

Map
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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 11:45

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/00/1208152830.jpg

 

25.02.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le président Obama a déclaré dans un courrier au Congrès que les forces américaines déployées au Niger comptait une centaine d'hommes. Précision ultérieure d'une source militaire US: cette centaine de "pax" rassemblerait des logisticiens, des analystes er du personnel chargé de la sécurité au sol.

 

Le chiffre semble surprendre. Des spécialistes américains de la "dronerie" rappelle que l'US Air Force a estimé qu'il lui fallait "168" personnes pour préparer et faire voler un Predator pendant 24 heures et que chaque mission nécessitait l'intervention d'une centaine de personnes (techniciens au sol, pilotes, transmetteurs, analystes etc).

 

Si ces sources disent vrai, on peut penser que le président américain n'a cité que ceux qu'il était politiquement correct de citer: les militaires US et pas les contractors civils qui sont de tous les déploiements de drones (armés ou pas).

 

En outre, le nombre de drones basés au Niger n'a pas été précisé par le Pentagone; il s'avère donc difficile d'annoncer les effectifs US au Niger. Seule certitude: ils sont bien au-delà de la "centaine" présidentielle.

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 11:45

zone action-1024x716

 

MOSCOU, 21 février - RIA Novosti

 

La Russie a effectivement reçu des propositions, notamment de la part de l'Union européenne, concernant une participation à l'opération au Mali, a confirmé jeudi devant les journalistes une source au sein du ministère russe des Affaires étrangères.

 

"Il y a eu, en effet, différentes propositions, y compris de la part de l'UE. Pour régler le problème, nous accordons une assistance à titre bilatéral, notamment aux autorités maliennes", a déclaré le diplomate, en commentant certaines publications selon lesquelles Moscou aurait refusé de participer à l'opération au Mali, faute d'accord approprié.

 

Et d'ajouter que la Russie jugeait important de se concentrer plutôt sur le volet politique du règlement de la situation au Mali.

 

"Nous voudrions que la communauté internationale s'en occupe, en privilégiant surtout l'aspect politique", a-t-il indiqué.

Selon le diplomate, Moscou souhaite que la présence militaire française au Mali soit limitée.

 

"Nous estimons que la coopération russo-européenne en matière de maintien de la paix doit se faire sur un pied d'égalité. Nous avons proposé de signer un document-cadre. L'UE n'écoute pas toujours nos arguments, ce qui ne nous empêche pas de coopérer là où les circonstances l'imposent (…), notamment dans la lutte contre les pirates", a-t-il rappelé. 

 

La situation au Mali s'est considérablement dégradée suite aux attaques lancées par les islamistes contre les troupes gouvernementales dans les régions centrales du Mali. Le 10 janvier 2013, un contingent français est arrivé à Bamako pour appuyer l'armée malienne dans sa lutte contre les islamistes. Depuis, les effectifs français au Mali ont été portés à plus de 4.000 personnes. L'opération baptisée Serval réunit également les militaires des pays membres de la Communauté économique de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO).

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 11:45

MISMA

 

22 février, 2013 - 05:06 GMT BBC Africa

 

Les forces africaines au Mali pourraient finalement atteindre 10.000 hommes au lieu de 3.300 initialement prévus.

 

C'est l'une des recommandations issues de la réunion extraordinaire du comité des chefs d'état major de la CEDEAO, jeudi à Bamako.

 

Plus d'un mois après s'être engagée sur le terrain, la MISMA pourrait également se retrouver sous mandat de l'ONU.

 

Pour Pierre Buyoya, ancien président du Burundi, représentant de l'Union Africaine au Mali et dans le Sahel, l'évolution des données sur le terrain exige des réponses nouvelles.

 

En particulier, les moyens humains et matériels doivent augmenter en fonction des besoins.

 

Il faut trouver des fonds substantiels pour le succès de la mission, dit-il.

 

Jeudi, des affrontements se sont produits dans les villes de Gao et de Kidal dans le Nord du pays.

 

Ils opposaient les armées françaises et maliennes à des rebelles islamistes présumés.

 

Des coups de feu ont été échangés, il y a eu des explosions.

 

D'après le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, 5 islamistes présumés ont été tués.

 

Il s'agirait de combattants du Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).

 

D'après des spécialistes, les groupes islamistes ont changé de tactique et mènent désormais une forme de guerilla.

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 08:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130222-serval-a-gao-les-fam-repoussent-les-attaques-terroristes/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao/2198837-1-fre-FR/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao.jpg

 

22/02/2013 Sources : EMA - International

 

Le 21 février 2013, le GTIA 2 (Groupement tactique interarmes armé par le 92e RI) est intervenu en appui des forces armées maliennes qui étaient au contact avec des groupes terroristes infiltrés dans la ville de Gao.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130222-serval-a-gao-les-fam-repoussent-les-attaques-terroristes/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-5/2198862-1-fre-FR/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-5.jpg

 

En fin de matinée, une trentaine de terroristes s’est infiltrée en ville. Immédiatement les forces maliennes du Colonel Major Dacko, les forces de gendarmerie et la Garde Nationale bouclent les abords de l’îlot administratif, cœur de la ville où se sont rassemblés les terroristes. Après quelques échanges de tirs et une explosion, les groupes terroristes se retranchent dans la mairie.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130222-serval-a-gao-les-fam-repoussent-les-attaques-terroristes/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-1/2198857-1-fre-FR/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-1.jpg

 

La QRF du GTIA 2 composée d’une section de VAB, de trois compagnies VBCI et de deux hélicoptères gazelle du groupement aéromobile est mise en alerte, aux ordres du colonel Bert, chef du GTIA 2.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130222-serval-a-gao-les-fam-repoussent-les-attaques-terroristes/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-6/2198852-1-fre-FR/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-6.jpg

 

En coordination avec les autorités maliennes, la QRF s’engage et se positionne aux abords de la mairie. La compagnie VBCI est engagée et ouvre le feu avec tous ses armements : canon 25mm, AT4, ALI, Eryx, et appuyée par 2 Gazelle du groupement aéromobile, qui tirent un missile HOT sur une position terroriste.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130222-serval-a-gao-les-fam-repoussent-les-attaques-terroristes/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-3/2198832-1-fre-FR/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-3.jpg

 

Pris sous les feux maliens et français, quelques terroristes tentent de s’exfiltrer par les berges du Niger. Le bouclage de la zone le long du fleuve Niger a été mené conjointement par les français et les maliens et a permis de neutraliser une dizaine de terroristes.

 

Dans la Mairie, les forces armées maliennes neutralisent le dernier bastion  de terroristes portant des ceintures explosives. Un élément du génie français est intervenu afin de désamorcer les charges explosives. Au cours de cette action, deux soldats français ont été très légèrement blessés.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130222-serval-a-gao-les-fam-repoussent-les-attaques-terroristes/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-4/2198842-1-fre-FR/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-4.jpg

 

Parallèlement, au cours de la journée, le check point aux sorties Nord de la ville de Gao a été défendu par des éléments nigériens alors qu’ils étaient harcelés par des tirs sporadiques de groupes terroristes tentant de s’infiltrer. Une compagnie sur VBCI appartenant au GTIA 2 et une patrouille Gazelle du Groupement aéromobile (GAM) qui a délivré un appui feu missile ont appuyé cette action. Deux terroristes ont été tués.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130222-serval-a-gao-les-fam-repoussent-les-attaques-terroristes/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-2/2198847-1-fre-FR/les-soldats-francais-appuient-les-fam-a-gao-2.jpg

 

En fin d’après-midi la situation était redevenue calme dans la ville de Gao. La QRF du GTIA 2 a regagné l’aéroport.

 

Au bilan, cette opération aura permis aux forces armées maliennes de montrer leur détermination, si besoin était, à protéger la ville et sa population des groupes terroristes. Elle démontre également la volonté de l’ensemble des acteurs présents sur le sol malien à démanteler les groupes terroristes. Cette action a permis la neutralisation de plus d’une quinzaine de terroristes. Quatre soldats maliens auraient été blessés.

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 14:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/espace-collaboratif/redaction-dicod/capitaine-franck-b/2194558-1-fre-FR/capitaine-franck-b.jpg

Le capitaine Franck B. intervient auprès des forces sénégalaises comme officier formateur

 

22/02/2013 DICOD

 

Arrivé à Dakar en juillet 2012 au sein de l’unité de coopération régionale (UCR) des  éléments français au Sénégal(EFS), le capitaine Franck B. intervient auprès des forces sénégalaises comme officier formateur. Depuis le déclenchement de l’opération Serval, le capitaine B. assiste, à Bamako, le bataillon sénégalais.

 

 « A Dakar, le détachement d’instruction opérationnelle avait la responsabilité de la formation d’une compagnie d’infanterie, d’une batterie d’artillerie, de la formation de l’état-major et du centre opérations  du bataillon sénégalais commandé par le colonel N’Diaye. » dit le capitaine B. Du fait de cette coopération efficace, des forces sénégalaises étaient opérationnelles dès le 11 janvier.

 

Lorsque l’opération Serval a été déclenchée, un détachement précurseur du centre opérations et des éléments de protection sénégalais se sont mis en place sur Bamako, rejoint début février par le reste du bataillon sénégalais. Au Mali, le capitaine Franck B. est le « trait d’union » entre les français et les sénégalais. Il coordonne en particulier leur arrivée sur Bamako, avant le départ des troupes sénégalaises en opération au sein de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma).

 

 « Ce sont des soldats rigoureux. Mon rôle est de les assister à  tous les niveaux ainsi que d’assurer la coordination avec les forces françaises. Parallèlement nous poursuivons leur instruction. »

 

Pour l’instructeur français, avoir la possibilité de vivre le déploiement au Mali des unités qu’il a contribué à former est une vraie chance : « Je peux voir concrètement le résultat de cette formation dans le cadre d’une opération. Je me sens utile ! »

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 13:56

Tessalit and the Adrar des Ifoghas mountains source BBC

 

February 22, 2013: Strategy Page

 

France wants to kill or capture as many Islamic terrorists as possible in the Adrar des Ifoghas mountains near the Algerian border before the enemy scatters to more distant refuges (Algeria, Libya, Sudan, Niger, Nigeria and even farther). This is an opportunity to do a lot of damage to several Islamic terror groups that have been rebuilding their strength (via kidnapping ransoms and drug smuggling) throughout northern Africa for most of the last decade. Local government was not able to do much about this and Western nations with effective counter-terrorism capabilities were reluctant to get too involved. They still are, but what happened in northern Mali was too dangerous to ignore. Liberated Malians in the region were universally grateful for being rescued from an increasingly dire situation. France still plans to pull its troops out within a month and leave things to a 6,000 strong African peacekeeping operation. But without all the Western aircraft (for finding and tracking terrorists and delivering smart bombs and missiles) the Islamic terrorists will be able to maintain camps in remote areas (plenty of that in the north) and make the roads dangerous to use while carrying out terror attacks in the cities. For that reason the Western air power and some special operations troops may remain. That is still being negotiated. The Europeans want the Americans to help with this because the U.S. is best equipped to do so. The United States is reluctant to get involved. The Americans are trying to talk the French into sticking around. After all this area was once part of the French colonial empire in Africa and France has maintained economic and cultural relations with their former African colonies. The U.S. is offering to provide cash and technical assistance if the French stay and use their special operations troops and warplanes to find and destroy any remaining terrorist camps in the north.

 

Then there is MNLA, a local Tuareg group that seized control of northern Mali last April and was supposed to run northern Mali after the takeover. But their more radical foreign allies (MOJWA and AQIM) brought in more foreign gunmen who turned out to be more effective than the Tuareg fighters. This led to Tuareg fighters being forced out of northern cities and towns after the resisting al Qaeda insistence that a foreign (Saudi Arabian) form of Islamic conservatism be imposed on the population. The MNLA was not destroyed, but fled to the countryside and into Niger, regrouped and were waging a guerilla war against the al Qaeda fighters when the French burst upon the scene. The Tuaregs now regret their alliance with the Islamic terror groups, but still insist on some autonomy after the terrorists are driven out.

 

The Tuareg rebels in the north (mainly the MNLA) have been largely left alone by the French forces and were allowed, after consulting the French, to “liberate” Kidal (although 1,800 Chadian peacekeepers were also sent in). The French want the cooperation of the MNLA, because this group contains hundreds of combat experienced (because of recent service in Libya fighting for the deceased dictator Kaddafi) and separatist minded tribesmen. Many Tuareg want more autonomy, or even independence, for northern Mali. But the Tuareg also want the Islamic terrorists gone. This means MOJWA (Movement for Oneness and Jihad in West Africa, largely composed of black African Islamic radicals and led by Mauritanians) and AQIM (al Qaeda's North African wing that contains mainly Arab and non-African Islamic radicals.) MOJWA is unique because its leadership is black African. There has long been a lot of tension between Arabs and black Africans. The Arabs disdain the blacks and that causes a lot of tension and resentment. While still allied with AQIM MOJWA has been striving to show they can be more extreme and effective than the Arab dominated al Qaeda. For example the move into southern Mali that triggered the French intervention was the work of MOJWA, which was seeking to gain more black African subjects to dominate. MOJWA claims inspiration by 19th century West African Moslem leaders, who fought European colonial powers.  The appearance of MOJWA has always presented the possibility of a war among Islamic radical groups. So far there has been some tension, but not an outright break.

 

Then there is Ansar Dine, an al Qaeda-linked Islamist group composed of Tuaregs. Both Tuareg groups (MNLA and Ansari Dine) made it clear late last year that they wanted al Qaeda out of northern Mali and don’t consider any of that negotiable. Meanwhile MOJWA and AQIM threaten “another Iraq” (in terms of terror attacks) in northern Mali. Before the French moved north MNLA and Ansar Dine offered to work with the Mali government to destroy al Qaeda control of the north in return for autonomy for the Tuareg tribes that predominate up there and the continued use of Sharia (Islamic) law. The southerners were willing to discuss the former but are hostile to the latter. Meanwhile MNLA and Ansari Dine discovered they lacked the firepower to defeat AQIM and MOJWA. With these two groups on the run, the various Tuareg factions are keeping quiet and debating what, if anything, they should unite and do next. This debate is being influenced by the return of the Mali Army, which is looking for revenge over the way they were chased out of the north a year ago. The French and the AU (African Union) peacekeepers are trying to persuade the Malian troops to behave, but without a lot of success. The French believe that treating the defeated Tuareg decently is essential to keeping the Islamic terrorists out of northern Mali. If there are enough hostile Tuaregs in the north, the Islamic terrorists (especially the Tuareg Ansari Dine) will have a population to hide among. AQIM have a harder time because the Arab population in northern Mali is much smaller and concentrated in a few cities and large towns.

 

Captured terrorist documents reveal a somewhat delusional perspective. The Islamic terrorist leaders, especially al Qaeda (dominated by Algerians) saw themselves finally on their way towards creating an Islamic empire in North Africa. With Islamic radicals free to operate in Libya (despite official government police against such activity) and now controlling northern Mali, there seemed to be nothing that could stop them. AQIM believed the West had been forced by the indomitable will of Islamic radicalism to back off and not intervene. Islamic radicals were growing stronger in northern Nigeria. With all this in mind the Islamic terrorist leaders backed an advance into southern Mali in early January. That gave France sufficient political incentive to intervene. There is not a lot of political incentive to do a lot more of that. Other captured documents revealed tensions within terrorist groups, with more radical leaders wanting to impose strict lifestyle rules quickly, while more experienced tried, without much success, to warn every one about how moving fast with “Islamization” usually backfires.

 

With the terrorists gone, over 200,000 refugees are returning and aid groups can operate without interference from terrorists. The region has always been poor and a year of civil war and occupation by rebels and Islamic terrorists has made it worse.

 

The EU (European Union) is providing 500 military trainers and support staff to improve the skills and combat capabilities of the Malian army. That will cost about $17 million for a 15 month effort. This will begin on April 2nd and will involve 2,500 Malian troops. Money is also being sought to buy new equipment for the force. Decades of poverty and corruption have left the Malian Army a small force (7,000 troops) that was primarily a source of plunder for corrupt politicians. The army was there to serve political interests and not defend the country. The only combat the army saw was fighting Tuareg rebels in the north and they finally lost that war last year. Survivors of that rout are eager for revenge and French troops have not been able to stop that. Black Africans in the north will point out “light skins” (Arab or Tuareg) neighbors who seemed too friendly with the occupiers. Malians troops have arrested hundreds of these collaborators, who are usually eager to cooperate. But some of the “lights” have been tortured and at least a few killed. The soldiers say they are punishing murderers and rapists.

 

This sort of animosity between dark skinned Africans and lighter skinned people from the north has been around as long as the two groups have been in contact. Arabs first moved south of the Sahara in large numbers over a thousand years ago and often came as conquerors and slavers. Although many of the black Africans were converted to Islam, the lighter skinned Arabs (including the Tuareg and Berbers of North Africa) considered themselves superior. This racist attitude has persisted and the black Africans often reciprocate. This is one reason why the largely Tuareg of northern Mali constantly rebel. Not only is the Mali government corrupt, but it is dominated by black Africans, which is what 90 percent of Malians are. Officially, Islam and most African governments deny that such ethnic tensions exist. This in itself is progress, but the animosities remain and often become quite deadly. The slaving also continues, and often gets into the news. This most recently occurred in Sudan where the government encouraged Arabized tribes to raid non-Moslem black African tribes and take slaves. Retreating al Qaeda men sometimes took newly enslaved blacks with them. Many old customs die hard in this part of the world. Yet there is also a tradition of tolerance between the blacks and the lights but the corruption of the black dominated elected government has caused growing resentment from the Tuaregs of the north. Al Qaeda does not openly preach racism, but it implies that Arabs and other “lights” will prevail over blacks in areas where the two groups are present. In all black countries like Nigeria, all black Islamic terror groups like Boko Haram promise that Moslems will dominate non-Moslems.

 

The Islamic terrorists can still operate in populated areas of the north because most of the population is Tuareg and Arab. The Tuaregs predominate but to the blacks the Tuaregs and Arabs are both “lights” and potential enemies. The Tuaregs have actually been in northern Mali longer than the blacks and feel the region belongs to them. But 19th century borders drawn by European colonial governments are considered sacrosanct in Africa, which had few permanent borders before the Europeans arrived two centuries ago (and largely departed fifty years ago). Most Tuaregs didn’t like the Islamic radicals, but if some move into your neighborhood and threaten to kill anyone who talks to the military, it will be hard to tell the bad guys from the other Tuareg civilians.

 

February 21, 2013: In Kidal, town north of Gao, a car exploded in a garage, killing the driver and a nearby security guard. The garage was 800 meters from a French base but it is unknown if this was a failed suicide bombing or what.

 

In the Adrar des Ifoghas mountains a French helicopter gunship attacked a truck carrying Islamic terrorists and killed ten of them.

 

February 20, 2013: In the Adrar des Ifoghas mountains a force of fifty French troops was ambushed by at least 30 Islamic terrorists. One French soldier was killed along with at least twenty terrorists.

 

Outside Gao, a few dozen Islamic terrorists shot their way past a check point and drove into the center of town where French troops arrived, killed five of the rebels and forced the others to scatter.

 

February 17, 2013: French and Malian troops have taken the town of Bourem, which is on the Niger River 95 kilometers north of Gao. Several hundred Islamic terrorists had fled to there from Gao and all of them have been forced to flee farther north. Before leaving the terrorists launched two suicide bomb attacks on Mali Army checkpoints on the road north from Gao.

 

February 14, 2013: The government has agreed to hold presidential elections on July 7th. If needed (to get someone with more than half the vote) another election will be held on July 21st. Left unsettled is the issue of the army officers who have taken upon themselves veto power over any president of Mali. Western donors have insisted that these officers back off. The officers have not agreed to do so.

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 13:45

crédits : MARINE NATIONALE.

 

Alors que les attaques de navires prennent des proportions alarmantes en Afrique de l’ouest, la situation s’est grandement améliorée au large de la Somalie. En 2008, quelques détournements retentissants, comme celui du voilier de croisière français Le Ponant, avaient mis en lumière l’explosion de la piraterie au large de la corne d’Afrique. Et la prise de conscience que la montée en puissance de ce phénomène menaçait directement l’économie mondiale, un flot considérable de biens (matières premières, produits manufacturés…) devant les côtes somaliennes. Pétrole et gaz sortant du golfe Persique, porte-conteneurs, vraquiers et rouliers assurant les liaisons Asie-Europe, pêcheurs travaillant en océan Indien… L’Europe, notamment, jouait là la sécurité de ses approvisionnements, 30% du pétrole qu’elle consomme passant par exemple dans cette zone.

 

C’est pourquoi, à l’initiative de la France, l’ONU a adopté des résolutions afin d’offrir un cadre légal permettant de lutter efficacement contre la piraterie. L’Europe a répondu à ce défi en créant l’opération Atalante. Un état-major stratégique et opératif, composé de 120 personnes provenant des 27 pays européens (ainsi que des pays invités), est installé à Northwood, au Royaume-Uni. Son bras armé  est une force aéronavale (EU-NAVFOR ou Task Force 465) déployée au large de la Somalie avec un commandement tactique tournant (actuellement l’Espagne, qui a succédé à l’Italie et passera le relais, en avril, au Portugal). Cette force, dont la marine française est la première contributrice en terme de jours de mer (devant l’Allemagne et l’Espagne), est chargée de prévenir les actes de piraterie, sécuriser le trafic commercial dans le golfe d’Aden (reliant l’océan Indien à la mer Rouge) et protéger les convois du Programme Alimentaire Mondial (PAM) acheminant l’aide humanitaire en Somalie, mais aussi de la Mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM).

 

Protection d'un cargo de l'AMISOM (© MARINE NATIONALE)

 

Contribution des pays en jours de mer (© EU-NAVFOR)

 

Zone d'opération d'Atalante (© EU-NAVFOR)

 

 Actes de piraterie recensés en 2012 (© EU-NAVFOR)

 

Une armada internationale veille sur l’océan indien

 

Dans le sillage d’Atalante, l’OTAN a activé l’opération Ocean Shield, alors que les Américains et leurs alliés, dans le cadre de la force navale internationale chargée de la lutte contre le terrorisme et les trafics illicites (Task Force 150) en mer Rouge et océan Indien, décidaient de détacher une partie de ces moyens au sein d’une nouvelle structure, la TF 151, dédiée à la lutte contre la piraterie. En parallèle, certains pays, de manière indépendante, on également déployé dans ce but des forces navales, comme la Russie, l’Inde, le Japon, la Chine et la Corée du sud. Car la sécurisation de la zone est une affaire mondiale, puisque de celle-ci dépend la stabilité de la région et la libre circulation des marchandises, le trafic maritime étant l’épine dorsale du commerce international (90% des marchandises passent à un moment ou un autre par la mer). Ainsi, des dizaines de milliers de navires transitent chaque année dans le golfe d’Aden, dont le franchissement a été sécurisé par la mise en place d’un corridor de navigation protégé, l’IRTC (International Recommended Transit Corridor). 

 

Frégate française escortant un cargo (© MARINE NATIONALE)

 

C’est donc une véritable armada, avec plusieurs dizaines de bâtiments sur zone, soutenus par d’importants moyens aériens, qui s’est mise en place au large des côtes somaliennes. A cela se sont ajoutées des équipes de protection embarquée, positionnées directement sur des navires de commerce ou des bateaux de pêche pour assurer leur sécurité dans les zones à risques. A de nombreuses reprises, ces EPE ont permis de repousser des attaques, devenant un élément extrêmement dissuasif pour les pirates et un gage de sécurité pour les armateurs, notamment à la pêche.

 

Des structures juridiques et carcérales pour traiter les pirates

 

Dans le même temps, le cadre juridique a évolué et différents accords ont été conclus avec des pays riverains afin de traduire devant la justice les pirates appréhendés par les militaires. Cette particularité de la force navale européenne, comparée aux autres forces navales, lui confère une remarquable efficacité. Auparavant et sauf poursuites nationales, les pirates étaient presque systématiquement  relâchés, faute de structures pour les juger et les emprisonner. Des accords ont, ainsi, été signés avec le Kenya, les Seychelles, l’île Maurice  ou encore Djibouti. Mais certains pays n’ont désormais plus de capacités carcérales pour prendre en charge les pirates et refusent de traiter de nouvelles affaires. Des aides, notamment européennes, sont donc apportées, alors qu’un programme de construction de prisons est en cours en Somalie afin, à terme, de permettre que les pirates appréhendés au large soient jugés et emprisonnés dans leur pays d’origine, tout en transférant ceux incarcérés ailleurs.

 

Pirates appréhendés par les marins français (© MARINE NATIONALE)

 

Armes saisies sur un bateau pirate (© MARINE NATIONALE)

 

Formalité de transfert à Maurice de pirates appréhendés (© MARINE NATIONALE)

 

 

La généralisation des bonnes pratiques maritimes comme facteur de succès

 

 

Un peu plus de quatre ans après le début de la mobilisation internationale, les résultats sont édifiants. Alors qu’au plus fort des actions de piraterie, jusqu’à 50 navires de commerce et un millier de marins étaient retenus en otage le long des côtes somaliennes, en janvier 2011, on ne comptait plus que 36 bateaux et 720 membres d’équipage. Un chiffre qui est tombé, le mois dernier, à 4 navires et 108 marins. « Nous avons assisté à une chute vertigineuse de la piraterie dans la région », se félicite le contre-amiral français Eric Dupont, Deputy Commander, c'est-à-dire numéro 2 de l’état-major de l’EU-NAVFOR à Northwood. Les bons résultats obtenus sont à mettre au crédit des efforts considérables faits par les pays engagés dans la lutte contre la piraterie pour mobiliser d’importants moyens aéronavals sur zone.

 

Le contre-amiral Eric Dupont (© EU-NAVFOR)

 

Mais aussi, et peut être surtout, à la généralisation des « Best Maritime Practices », une série de bonnes pratiques mises en œuvre par la Marine marchande. Contourner si possible les zones dangereuses, transiter dans les secteurs sensibles à pleine vitesse, installer des barbelés autour du bateau pour rendre plus difficile un abordage, effectuer des manœuvres d’évitement durant les attaques, aménager à bord une citadelle où l’équipage peut se réfugier et demeurer hors d’atteinte des pirates si le bateau est pris, se faire connaître auprès des autorités et signaler régulièrement de sa position… « La raison de la chute du nombre de détournements est directement liée à la généralisation des bonnes pratiques », estime l’amiral Dupont.

 

Navire civil équipé de barbelés (© MARINE NATIONALE)

 

Pour autant, celles-ci sont indissociables de la présence sur place des marines. Car, pour de nombreuses attaques, elles ne servent qu’à retarder l’abordage. Le temps que l’équipage prévienne les militaires et se réfugient dans la citadelle, d’où les marins peuvent, la plupart du temps, conserver le contrôle du bateau. Les pirates, même s’ils parviennent à monter à bord, n’ont alors pas la possibilité de manœuvrer le navire ni de faire rapidement des otages avant que le bâtiment de guerre le plus proche arrive pour les intercepter. C’est pourquoi, la plupart du temps, ils abandonnent le bateau et tentent de s’échapper sur leurs embarcations, mais sont poursuivis par les militaires, qui peuvent dès alors, sans risque pour les équipages, interpeller les fuyards.

On notera que la surveillance du trafic maritime dans la région s’améliore aussi grâce à la mise en place d’un centre auprès duquel les navires s’enregistrent (identité, cargaison, route suivie) avant de passer dans la zone. Désormais, 4000 bateaux se font ainsi connaître chaque mois auprès du MCHOA (Maritime Security Center – Horn of Africa), permettant de mettre en œuvre un embryon de contrôle naval volontaire et, ainsi, de mieux coordonner la protection de cette flotte marchande.

 

Avion de patrouille maritime (© MARINE NATIONALE)

 

La problématique des EPE

 

Complémentaires de la mise en œuvre des bonnes pratiques, le recours à des équipes de protection embarquée est aussi l’une des raisons du succès de la lutte contre la piraterie. Ces EPE ont d’abord été exclusivement militaires, la marine française s’illustrant notamment en déployant sur les navires de commerce et les bateaux de pêche battant pavillon tricolore des unités provenant de la force des fusiliers-marins et commandos, renforcées au fil du temps par des marins issus d’autres spécialités et spécialement formés à cet effet. En dehors des grandes marines disposant de cette capacité, certains pays, qui ne bénéficient pas de moyens navals adéquats, participent aussi à l’effort anti-piraterie en déployant des équipes de militaires formés aux missions d’EPE. Ce fut par exemple le cas de l’Estonie et peut être bientôt  de la Serbie.

 

 

Navire civil bénéfiant de la protection d'une EPE (© MARINE NATIONALE)

 

Mais, pour les Etats, les EPE représentent un investissement humain et financier très lourd. Malgré une participation pécuniaire des armements, les effectifs sont limités et l’embarquement d’EPE étatiques ne solutionne pas le problème des navires immatriculés dans des pays étrangers. Or, l’essentiel de la flotte contrôlée par les armateurs ne bat pas pavillon national. De plus, des impératifs opérationnels, tant pour les compagnies que pour les militaires, empêchent parfois l’embarquement des militaires. Dans ces conditions, des sociétés de protection privées fleurissent et proposent leurs services aux armateurs, qui y recourent désormais massivement. Souvent formées par d’anciens militaires, les EPE privées concourent à la chute de la piraterie, aucun navire pourvu de ce type de protection embarquée n’ayant été détourné en 2012.

 

Equipe de protection privée  (© EU-NAVFOR)

 

Mais le recours à des gardes privés pose d’importants soucis juridiques et, si de nombreuses sociétés sont réputées comme sérieuses, d’autres le sont sans doute moins. Avec évidemment un risque de bavures dont la gestion légale pose problème. Pour l’heure, aucun cas avéré n’a été révélé mais le bruit court sur d’éventuels accrochages meurtriers. Des rumeurs impossibles à vérifier puisque la mer a cette faculté d’effacer rapidement toute trace d’un drame. Toujours est-il que la question de l’encadrement des EPE privées, qui paraissent désormais aussi incontournables qu’indispensables, est clairement posée. « La présence d’EPE à bord des navires est l’une des raisons du succès de la lutte contre la piraterie. On constate en effet que les navires ayant à leur bord une équipe de protection ne sont pas piratés, même s’ils sont attaqués. A l’inverse, les navires capturés n’embarquaient pas d’EPE. L’EU-NAVFOR promeut l’accompagnement du mouvement de recours aux équipes de protection privées par les armateurs. Mais il faut encadrer ce mouvement pour mieux le maitriser. L’idée, à terme, serait de mettre en place une sorte de certification », explique l’amiral Dupont.

 

Frégate française avec son hélicoptère et son embarcation rapide (© EMA)

 

Escorte d'un navire marchand (© MARINE NATIONALE)

 

 

Le maintien de puissants moyens navals essentiel

 

Malgré tout, l’observation des bonnes pratiques maritimes et la présence d’EPE ne sont pas suffisantes. Il faut aussi, pour que le dispositif soit efficace, maintenir sur zone d’importants moyens aéronavals. C’est la combinaison de ces trois facteurs qui constitue la clé des résultats obtenus. Alors que les aéronefs de surveillance et de patrouille maritime ratissent l’océan à la recherche des pirates et guident les moyens de surface, les hélicoptères embarqués sur les frégates et autres bâtiments gris permettent d’intervenir loin et très vite en cas d’attaque. Emportant généralement un tireur d’élite, ils peuvent intercepter directement les embarcations, notamment en détruisant leurs moteurs si elles ne répondent pas aux injonctions de stopper, ou tout simplement, par leur simple présence, signifier aux pirates, lorsqu’ils sont parvenus à  monter à bord d’un navire civil ou s’apprêtent à le faire, qu’un bâtiment de guerre est en approche, provoquant ainsi leur fuite. Sans cette présence militaire, les pirates auraient donc tout le temps de prendre le contrôle des bateaux abordés, par exemple en s’introduisant dans les citadelles au moyen de chalumeaux, opération qui nécessite du temps. Idem pour les navires dotés d’EPE, face auxquels les pirates renoncent non seulement par peur de riposte, mais aussi, et peut être surtout, parce qu’ils savent que l’assaut va durer, ce qui laisse là encore du temps aux flottes militaires pour intervenir. Sans elles, on peut facilement imaginer que les assaillants pourraient opter pour des tactiques de harcèlement afin d’épuiser ou prendre par surprise les quelques gardes chargés de la protection des cargos et autres pétroliers. La présence des forces navales crédibilise donc les actions préventives de l’industrie maritime et permet de limiter le niveau de violence des attaques.

 

 

Tireur d'élite à bord d'un Panther (© MARINE NATIONALE)

 

Interception de pirates par les marins français (© MARINE NATIONALE)

 

Or, dans le contexte actuel de difficultés budgétaires pour de nombreuses marines et alors que les détournements au large de la Somalie connaissent une chute impressionnante, certains pays pourraient être tentés de réduire leurs efforts en faveur de la lutte contre la piraterie. « La tentative peut être grande pour les Etats d’envoyer leurs bateaux ailleurs mais il ne faut pas baisser la garde. Il faut des bâtiments sur zone car cette présence constitue une cavalerie prête à intervenir et dissuade les pirates d’attaquer ou de pousser leurs actions. Car les bonnes pratiques, comme les EPE,  n’ont qu’un effet retardateur », estime l’amiral Dupont.

 

Un phénomène contenu mais toujours aussi dangereux

 

Malgré les multiples interceptions et arrestations, accompagnées de la saisie ou de la destruction du matériel d’abordage (grappins, armes, carburant, esquifs…), la piraterie n’est en rien neutralisée. Certes, les attaques au large de la Corne d’Afrique ont significativement diminué (29 en 2012 contre 151 en 2011) et le nombre de bateaux pris en otage a été divisé par deux sur cette période (5 en 2012 contre 29 en 2011) selon les chiffres collectés par l’EU-NAVFOR. De même, les gains liés aux rançons se seraient effondrés (34 millions de dollars en 2009, 80 millions en 2010, 147 millions en 2011 et seulement 36 millions en 2012. Mais les pirates sont toujours là, leur activité ne nécessite qu’un investissement léger et les candidats prêts à tenter leur chance au large nombreux. Car la Somalie, où règnent l’insécurité et la famine, constitue un vivier de recrutement quasiment intarissable. « La menace et les capacités d’intervention des pirates somaliens, lourdement armés, restent très fortes. La présence continue des marines militaires dans la zone est vitale pour garantir que la piraterie somalienne continue à baisser. Ce mouvement positif serait inversé si les bâtiments militaires devaient quitter le golfe d’Aden et les côtes somaliennes », estime le Bureau Maritime International.

 

Evolution des attaques et détournements (© EU-NAVFOR)

 

Le rayon d'action des pirates augmente (© EU-NAVFOR)

 

Chasse aux bateaux-mère et actions à terre

 

En outre, les pirates s’adaptent aux moyens de lutte et, grâce à l’utilisation de bateaux-mères (embarcations ou navires servant de bases logistiques à des esquifs rapides utilisés pour les attaques) opèrent de plus en plus loin. Cantonné initialement au golfe d’Aden et aux approches de la côte Est somalienne, la piraterie s’est propagée à une grande partie de l’océan Indien. Ainsi, des attaques ont été constatées à plus de 1200 milles des côtes somaliennes, jusque dans le détroit du Mozambique et à l’ouest de l’Inde, sans oublier des incursions récentes dans le golfe d’Oman. Face à cela, les marines ne peuvent contrôler chaque kilomètre carré d’une zone énorme, dont la surface est cinq fois plus importante que la Méditerranée. La chasse aux bateaux-mères (qui peuvent être de grosses embarcations ou des boutres, mais aussi des navires détournés, comme des remorqueurs, des bateaux de pêche ou des navires de commerce) a donc été lancée. Mais elle est complexe et délicate. Il faut un important travail de renseignement pour identifier et localiser les suspects au milieu d’un important trafic maritime, alors que dans le cas des navires détournés, les équipages sont souvent retenus en otage.

 

 

Destruction d'un bateau-mère pirate (© EU-NAVFOR)

 

Les capacités d’action de l’EU-NAVFOR se sont également renforcée l’an dernier lorsque le Conseil européen, au moment de prolonger l’opération Atalante jusqu’au 12 décembre 2014, a décidé le 23 mars 2012 d’y ajouter un volet d’action à objectifs terrestres. Suivant un accord conclu le même mois entre l’Union européenne et le gouvernement fédéral de transition (GFT) somalien, les militaires européens peuvent désormais lancer des actions depuis la mer vers le  territoire somalien afin de détruire les moyens matériels des pirates. Le premier raid de ce genre a été mené à bien en mai 2012 par un hélicoptère de l’EU-NAFOR. Au cours d’une opération nocturne, l'appareil, parti d’une frégate postée au large, a visé des esquifs pirates ainsi que des bateaux-mères dans la région de Galmudug, sur la côte orientale de la Somalie.

 

Une approche globale avec pour finalité de reconstruire la Somalie

 

Pour l’amiral Dupont, le succès des actions de lutte contre la piraterie est indéniable, mais la bataille n’est pas encore gagnée. « Nous ne devons pas être victime de notre succès, qui peut être réversible si nous baissons la garde. L’effet est à maintenir et il ne faut pas perdre de vue que des missions comme Atalante ne s’attaquent qu’aux symptômes. Pour résoudre le problème, il faudra traiter les causes de la piraterie, qui se trouvent à terre ». Ces causes se résument, bien évidemment, à la situation politique en Somalie, un pays dévasté depuis la guerre civile de 1991. Si un Etat central a été restauré dans la capitale, Mogadiscio, il reste fragile car  le pays est encore largement divisé et fait face aux velléités autonomistes de plusieurs régions, tenues par des chefs de guerre. Malgré l’aide internationale, la situation humanitaire demeure catastrophique, avec plus d’un million d’habitants déplacés sur le territoire et un autre million ayant fui dans les pays voisins, soit plus de deux millions de réfugiés pour une population totale de 10 millions d’habitants. Une crise humanitaire majeure qui a donné naissance à différents trafics et à la piraterie. « On ne pourra s’en sortir qu’avec la reconstruction de la Somalie, qui fait d’ailleurs partie d’une approche globale menée par la communauté internationale et plus particulièrement l’Union européenne ».

 

(© MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES)

 

D’importants moyens sont d’ailleurs investis dans la restauration d’un Etat de droit en Somalie. Alors que les convois humanitaires du PAM permettent de nourrir une partie importante de la population, les troupes africaines de l’AMISOM, créée en 2007, sont chargées de soutenir le gouvernement fédéral de transition (GTF) en œuvrant à la mise en œuvre d’une stratégie de sécurité permettant notamment de veiller à la bonne distribution de l’aide humanitaire. L’AMISOM est également en charge d’un important volet de formation des policiers somaliens. L’Europe, de son côté, a lancé en avril 2010 une mission de formation (EUTM) des forces de sécurité somaliennes, afin de créer le noyau d’une nouvelle armée nationale et, ainsi, appuyer le GTF. En juillet 2012, le Conseil européen a, de plus, approuvé le lancement d’une mission civile destinée à soutenir la mise en place de capacités maritimes régionales dans les Etats de la Corne d’Afrique et, pour la Somalie, assurer la formation d’une force de police côtière. EUCAP Nestor vise, ainsi, à faire en sorte que les pays puissent eux mêmes sécuriser leurs eaux territoriales et, ainsi, aider à lutter contre la piraterie. Les forces navales engagées au sein de l’EU-NAVFOR contribuent aussi à ces efforts, par des actions de formation auprès des marines et garde-côtes des pays riverains.

 

Actions de coopération et de formation dans les pays riverains (© EMA)

 

Actions de coopération et de formation dans les pays riverains (© EMA)

 

Développer les ports somaliens et créer des débouchés économiques

 

Dans le même temps, la communauté internationale souhaite soutenir, grâce à l’amélioration des conditions de sécurité, le redressement économique de la Somalie. En cela, la restauration du commerce maritime et de l’activité portuaire est fondamentale. C’est pourquoi l’objectif est de s’appuyer sur les grands ports somaliens (Berbera et Boosaaso dans le golfe d’Aden, Mogadiscio et Kismaayo en océan Indien) pour relancer depuis la mer une activité économique qui, progressivement, irriguera l’intérieur des terres, produira de la richesse, engendrera  la création d’entreprises et donc d’emplois, avec pour finalité de  permettre aux populations de retrouver un cadre de vie normal dans un climat apaisé. « Il faut s’appuyer sur les quatre grands ports somaliens pour relancer l’économie. Il y aura d’ailleurs, dans ce cadre,  probablement de belles opportunités de développement pour les entreprises européennes », souligne l’amiral Dupont.

 

Dans le même esprit, la force navale européenne ne se contente plus de chasser les pirates et d’escorter les convois humanitaires. Elle soutient également la surveillance des zones de pêche somaliennes, qui ont trop longtemps été impunément écumées faute de moyens étatiques pour assurer la souveraineté des eaux territoriales. Un pillage qui fut, d’ailleurs, l’une des racines de la résurgence de la piraterie, les pêcheurs somaliens s’en prenant à l’origine aux bateaux étrangers puisant dans leurs ressources halieutiques. En contribuant à la surveillance des eaux somaliennes et en déployant des missions d’assistance à terre, les Européens entendent, ainsi, montrer qu’ils sont aussi là pour aider la Somalie et ses habitants, à se reconstruire pour recouvrer leur autonomie.

Une action fondamentale dont la réussite, notamment conditionnée par l’adhésion de la population, est indispensable pour espérer, au fil des années, mettre un terme à la piraterie dans cette zone.

 

(© EU-NAVFOR)

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 13:00

MISMA

 

22 février, 2013 - 05:06 GMT BBC Afrique

 

Les forces africaines au Mali pourraient finalement atteindre 10.000 hommes au lieu de 3.300 initialement prévus.

 

C'est l'une des recommandations issues de la réunion extraordinaire du comité des chefs d'état major de la CEDEAO, jeudi à Bamako.

 

Plus d'un mois après s'être engagée sur le terrain, la MISMA pourrait également se retrouver sous mandat de l'ONU.

 

Pour Pierre Buyoya, ancien président du Burundi, représentant de l'Union Africaine au Mali et dans le Sahel, l'évolution des données sur le terrain exige des réponses nouvelles.

 

En particulier, les moyens humains et matériels doivent augmenter en fonction des besoins.

 

Il faut trouver des fonds substantiels pour le succès de la mission, dit-il.

 

Jeudi, des affrontements se sont produits dans les villes de Gao et de Kidal dans le Nord du pays.

 

Ils opposaient les armées françaises et maliennes à des rebelles islamistes présumés.

 

Des coups de feu ont été échangés, il y a eu des explosions.

 

D'après le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, 5 islamistes présumés ont été tués.

 

Il s'agirait de combattants du Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).

 

D'après des spécialistes, les groupes islamistes ont changé de tactique et mènent désormais une forme de guerilla.

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 12:59

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22 février 2013 11h04 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Un attentat à la voiture piégée visant des rebelles touareg et des civils a été commis vendredi matin à Inhalil, près de Tessalit, dans le nord-est du Mali, faisant au moins cinq morts dont deux kamikazes, a appris l'AFP de sources sécuritaires et de rebelles touareg.

 

A Inhalil ce vendredi matin, vers 06H00 (locales et GMT), deux véhicules kamikazes ont explosé visant des civils et des combattants du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg). Il y a eu trois morts, et plusieurs blessés dans les rangs du MNLA et parmi les civils, selon une source sécuritaire malienne. L'information a été confirmée par le MNLA à Ouagadougou.

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 12:57

Opération Serval

 

22 février 2013 10h25 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Entre quinze et vingt islamistes ont été tués, deux soldats français très légèrement blessés et quatre soldats maliens auraient été blessés au cours des combats au Mali, à Gao, jeudi, selon un bilan de l'état-major de l'armée française.

 

Les forces armées maliennes appuyées par la QFR (ndlr: force de réaction rapide française, avec notamment deux hélicoptères Gazelle) du Groupement tactique interarmes 2 sont parvenues à neutraliser une quinzaine de terroristes à Gao, a écrit l'état-major sur le site internet du ministère français de la Défense dans un point de situation.

 

Un élément du génie est intervenu afin de neutraliser des charges explosives. Deux soldats français ont été très légèrement blessés au cours de cette action, a-t-il poursuivi.

 

En fin d'après-midi, la situation était redevenue calme dans la ville de Gao. Les forces armées maliennes ont repris leur dispositif de sécurité. Quatre soldats maliens auraient été blessés au cours de l'opération, selon l'état-major, alors qu'un des responsables de la communication de l'armée malienne annonçait jeudi soir cinq blessés.

 

Vendredi matin, des tirs sporadiques étaient entendus à Gao, au lendemain des violents combats de jeudi, a constaté une journaliste de l'AFP.

 

L'état-major français a précisé que jeudi le check-point aux sorties nord de Gao a été défendu par des éléments nigériens alors qu'il était harcelé sporadiquement par des groupes terroristes et que deux terroristes ont été tués.

 

L'armée a rappelé le déroulement des évènements: à Gao, en fin de matinée, des échanges de tir ont eu lieu en ville entre les forces armées maliennes et des groupes terroristes infiltrés. Ces derniers se sont retranchés dans l'hôtel administratif de la mairie et du palais de justice, avant d'être délogés par les forces maliennes appuyées par l'armée française venue à la rescousse.

 

Le Mujao a affirmé à l'AFP avoir envoyé des hommes dans cette ville, sans en préciser le nombre, en assurant que la bataille ne faisait que commencer pour reconquérir le vaste Nord malien, en majorité désertique, incluant la mythique cité de Tombouctou (nord-ouest).

 

Par ailleurs, jeudi à Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, un véhicule s'est élancé dans la cour d'une maison transformée en dépôt de carburant civil et située à proximité de l'aéroport, a confirmé l'état-major.

 

Ce véhicule a provoqué une explosion et causé la mort du gardien de la maison et du terroriste à son bord. Aucun civil ou soldat français n'a été blessé, a-t-on précisé.

 

Un élu de Kidal a déclaré à l'AFP que deux civils ont été blessés et étaient à l'hôpital, une information confirmée de source sécuritaire malienne à Bamako.

 

Selon un fonctionnaire de Kidal, l'explosion a eu lieu à moins d'un kilomètre du camp occupé par les Tchadiens et les Français

 

Il s'agissait d'un attentat planifié par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), a affirmé jeudi soir à l'AFP ce groupe islamiste armé qui a occupé pendant plus de neuf mois de grandes villes du Nord malien, dont Gao (au sud de Kidal et à 1.200 km de Bamako).

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 10:45

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22 février 2013 Par RFI

 

Les islamistes du Mujao ont revendiqué l’explosion d’une voiture piégée à Kidal, jeudi 21 février, à quelques centaines de mètres du campement de l’armée française. Deux kamikazes et deux passants ont été tués, selon un notable local. C'est une nouvelle illustration de la stratégie des jihadistes dans le nord du Mali. Ils comptent multiplier les opérations de guérilla contre les militaires, comme ils l’ont fait à Gao en prenant le contrôle, pendant plusieurs heures, de la mairie et de la résidence du gouverneur, dont ils n'ont été délogés qu’après de très violents combats.

Trois régions, trois stratégies. Entre la localité de Douentza située plus au sud et la région de Gao, les jihadistes posent ou tentent toujours de poser des mines. Conséquence : très peu de monde ose s’aventurer sur la route nationale qui relie le sud au nord.

 

Autre région où les jihadistes sont toujours présents : la région de Gao. Ils ont notamment trouvé refuge à une dizaine de kilomètres de Gao, dans la localité de Kadji, plus précisément sur une île. De cet endroit, ils regagnent facilement par pirogue la ville de Gao.

 

Un peu plus au nord, vers la localité de Bourem, les combattants islamistes sont également présents.Le porte-parole du Mujao par exemple, Walid Abou Sahraoui, envoie toujours des messages grâce à un téléphone portable, donc il n’est pas loin d’une des principales localités de la région.

 

Guerre asymétrique


Guérilla, embuscades, attentats… La technique de combattants des jihadistes est asymétrique. Ils viennent encore une fois de le montrer jeudi 21 février, en pleine ville de Kidal, où un véhicule a explosé.

 

D’autres troupes d’Aqmi, du Mujao et d’Ansar Dine sont retranchées toujours au nord-est du Mali. Pour les déloger de là, les troupes franco-africaines seront obligées de retrousser davantage leurs manches.

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 09:45

Aeroport GAO source RN

 

21/02/2013 à 19:40 Par Thierry Oberlé – LeFigaro.fr

 

Les islamistes du Mujao, qui ont engagé une stratégie de guérilla, promettent de «revenir jusqu'à la libération» de la ville.

 

Le scénario tant redouté depuis l'attaque islamiste contre le commissariat de Gao, le 10 février dernier, s'est vérifié jeudi dans la capitale du nord du Mali. Des islamistes armés, infiltrés la nuit précédente, ont mené une attaque d'envergure contre des bâtiments publics. L'assaut confirme que le conflit dans cette partie du pays a basculé dans une guérilla urbaine.

 

Les affrontements ont débuté après le franchissement en pirogue du fleuve Niger par des rebelles venus de villages voisins. Ponctués par des tirs à l'arme lourde, ils ont éclaté vers 23 heures, mercredi soir, aux entrées nord et sud de Gao. Les islamistes armés sont parvenus malgré les tirs de barrage à investir le centre-ville. «Nos troupes ont reçu l'ordre d'attaquer. Si l'ennemi est plus fort, nous allons reculer pour mieux revenir, jusqu'à la libération de Gao», a assuré à l'AFP Abu Walid Sahraoui, porte parole du Mouvement pour l'unicité pour le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). «Nous allons libérer la ville de tous les mécréants. Nous avons le plan de leurs domiciles, de leur lieu de cachette, de leurs complices».

 

Le tribunal en feu

 

Selon une source militaire malienne, une quarantaine de djihadistes particulièrement déterminés ont convergé jeudi à 7 heures du matin vers la place de la charia, la grande place de Gao baptisée ainsi durant les neuf mois de règne du Mujao. Certains étaient déguisés en femme. Ils ont incendié le palais de justice ainsi qu'une importante station d'essence. Le feu s'est propagé au marché central, dont une partie des stands a été détruite. Les rebelles ont en outre tenté de s'emparer de la mairie. L'immeuble des impôts et celui de l'assemblée régionale ont également été touchés par les combats.

 

«Ca n'arrête pas de tirer depuis plusieurs heures. Il y a une épaisse fumée au-dessus des maisons. Les rues sont désertes, les gens sont terrés chez eux», témoignait au téléphone un habitant. Des militaires français basés à l'aéroport international qui sert de quartier général à la base avancée de l'opération Serval ont été dépêchés sur place. «Nos soldats participent aux combats mais des forces sont également positionnées dans divers secteurs dans le cadre d'un dispositif plus large. Deux hélicoptères Tigre survolent les lieux», précisait un officier français.

 

Les soldats français et maliens ont ouvert le feu à la mitrailleuse sur l'hôtel de ville pour déloger les combattants du Mujao. Six pick-ups de l'armée malienne, équipés de mitrailleuses lourdes, sont également intervenus. Dans une rue voisine, un véhicule des forces maliennes a été touché par un engin explosif. Les tirs très nourris témoignaient de l'intensité des combats mais aussi, semble-t-il, comme le 10 février, des difficultés des soldats maliens à toucher les cibles visées. Ces derniers ont en tout cas cessé de reculer face aux islamistes lors des engagements.

 

La bataille a duré près de huit heures puis a baissé d'un cran. Des tirs se faisaient toujours entendre à la tombée du jour. Le bilan provisoire était d'au moins huit morts du côté des djihadistes. On dénombrait de nombreux blessés dans les rangs de l'armée malienne et parmi les civils atteints par des balles perdues.

 

Long ratissage

 

Les djihadistes qui ont quitté Gao sans combat voici plus d'un mois juste avant l'arrivée des forces franco-maliennes ont opté pour la stratégie du harcèlement. Leur parfaite connaissance du terrain leur permet de circuler clandestinement d'un point à un autre. Les islamistes sont dispersés par petits groupes dans les localités des environs et dans des «poches» situées à une centaine de kilomètres autour de la route menant de Gao à Tombouctou. Les armées française et malienne ont commencé à avancer dans cette direction. Elles se sont emparées le week-end dernier de Bourem et tentent de contrôler peu à peu la région. Bourem est un carrefour de routes dont l'une mène plus au nord vers Kidal et le massif de l'Adrar des Igoghas. Le ratissage des zones parcourues par les djihadistes autour des grandes villes du nord s'annonce long et difficile. Il devrait se poursuivre pendant plus semaines. D'ici là, de nouveaux raids de rebelles contre Gao sont à prévoir.

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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 08:45

African Region maps source ISS

 

21.02.2013 de Irsem publication

 


Retrouvez en suivant ce lien l'interface de notre  Lettre n°1 - 2013


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22 février 2013 5 22 /02 /février /2013 08:10

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130221-operation-serval-point-de-situation-du-21-fevrier-2013/operation-serval-pt-situ-du-21-fevrier-2013-8/2197204-1-fre-FR/operation-serval-pt-situ-du-21-fevrier-2013-8.png

 

21/02/2013 20:45 Sources EMA - International

 

Point de situation sur les opérations depuis le lundi 18 février 2013 jusqu'à ce jour 18 heures.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130221-operation-serval-point-de-situation-du-21-fevrier-2013/operation-serval-pt-situ-du-21-fevrier-2013-4/2197209-1-fre-FR/operation-serval-pt-situ-du-21-fevrier-2013-4.jpg

 

Les opérations aériennes se sont poursuivies, notamment dans les régions de Bourem et du massif de l’Adrar avec près de 80 sorties. Une vingtaine a été dédiée aux frappes aériennes et a permis la neutralisation de groupes terroristes et la destruction de plusieurs dépôts de munitions. Un peu plus d’une trentaine de sorties a été consacrée au transport de nos forces et de nos matériels. Le reste au soutien des opérations.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130221-operation-serval-point-de-situation-du-21-fevrier-2013/operation-serval-pt-situ-du-21-fevrier-2013-3/2197227-1-fre-FR/operation-serval-pt-situ-du-21-fevrier-2013-3.jpg

 

Une relève de 3 des 6 Mirage 2000D présents à Bamako a été effectuée le 20 février avec à des aéronefs venus de France.

 

Au sol, l’opération Serval poursuit sa phase offensive qui vise à désorganiser les groupes terroristes et à les déloger de leurs sanctuaires.

 

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Ainsi, l’ opération sur Bourem s’est poursuivie toute la journée du 19 avec des reconnaissances sur les rives du Niger et dans les villages jouxtant l’axe Bourem-Gao. Au bilan, cette opération aura permis la découverte de 3 m3 de médicaments volés par les groupes terroristes à l’hôpital de Gao, de plusieurs caches d’armes et la capture de trois BM 21, d’un 122D30 et la destruction de plusieurs munitions.

 

Au Nord du pays et depuis le 18 février, les soldats français et maliens ont débuté leurs actions offensives dans le massif de l’Adrar avec l’opération Panthère.

 

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Le 19 février 2013, les éléments français constitués d’une section de commandos parachutistes, renforcée d’un contrôleur aérien avancé et d’une patrouille blindée, en mission de reconnaissance dans le massif de l’Adrar à une cinquantaine de kms au sud de Tessalit ont essuyé des feux nourris de la part de l’ennemi.

 

Ces éléments ont immédiatement riposté au canon de 105mm, appuyés par une patrouille de Mirage 2000D. Deux nids de mitrailleuses lourdes et plus d’une vingtaine de terroristes ont été neutralisés. Durant cette action,  le sergent-chef Harold Vormezeele a été tué ; il appartenait à la section de commandos parachutistes du 2e Régiment étranger de parachutistes de Calvi.

 

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Le 20 février, en début d’après-midi, un nouvel engagement a eu lieu avec les éléments français dans la poursuite de cette opération engagés dans l’Adrar permettant la neutralisation d’une dizaine de terroristes grâce à l’engagement combiné des troupes au sol et des hélicoptères Tigre du groupement aéromobile de la force Serval.

 

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Le 21 février en début de matinée, un véhicule s’est élancé dans la cour d’une maison transformée en dépôt de carburant civil et située à proximité de l’aéroport de Kidal. Ce véhicule a provoqué une explosion et a causé la mort du gardien de la maison et du terroriste à son bord. Aucun civil ou soldat français n’a été blessé.

 

A Gao, en fin de matinée, des échanges de tirs ont eu lieu en ville entre les forces armées maliennes et des groupes terroristes infiltrés. Ces derniers, se sont retranchés dans l’ilôt administratif de la mairie et du palais de justice. Les forces armées maliennes appuyées par la QRF (1 section de VAB, une compagnie de VBCI et 2 hélicoptères Gazelle du GAM) du GTIA 2 sont parvenues à neutraliser une quinzaine de terroristes. Un élément du génie est intervenu afin de neutraliser des charges explosives. Deux soldats français ont été très légèrement blessés au cours de cette action. En fin d’après-midi la situation était redevenue calme dans la ville de Gao. Les forces armées maliennes ont repris leur dispositif de sécurité. Quatre soldats maliens auraient été blessés au cours de cette opération.

 

Par ailleurs, au cours de la journée, le check point aux sorties nord de Gao a été défendu par des éléments nigériens alors qu’il était harcelé sporadiquement par des groupes terroristes. Deux d’entre eux ont été tués.

 

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A Ménaka et à Tombouctou, les patrouilles de sécurité se poursuivent dans les villes et leurs abords afin de renforcer le contrôle de zone.

 

Aujourd’hui, s’est tenue à Bamako, une réunion extraordinaire du Comité restreint des chefs d’Etat-major de la CEDEAO dans la cadre de la montée en puissance de la MISMA. Les contingents togolais et sénégalais ont rejoint respectivement Sevare et San.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130221-operation-serval-point-de-situation-du-21-fevrier-2013/operation-serval-pt-situ-du-21-fevrier-2013-2/2197222-1-fre-FR/operation-serval-pt-situ-du-21-fevrier-2013-2.jpg

 

Ce sont près de 4000 militaires français qui sont déployés au Mali. A leurs côtés, près de 5400 soldats des forces africaines (MISMA et tchadiens) et les forces armées maliennes complètent ce dispositif afin de permettre au gouvernement de recouvrer son intégrité territoriale et de désorganiser les groupes terroristes et démanteler leurs sanctuaires.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 17:45

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21 Février 2013 Par Marine & Océans En collaboration avec Gallice Group

 

Au dernier bilan de l’opération européenne anti-piraterie Eunavfor Atalanta en Somalie, quatre navires et cent-huit otages étaient aux mains des pirates contre plus de sept-cents il y a deux ans. Pour la communauté internationale, c’est un net succès dans la lutte contre la piraterie dans l’Océan Indien. Les raisons de la diminution des activités pirates sont multiples, et plus complexes qu’il n’y paraît. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte : le déploiement de la force Atalante, l’emploi d’Equipes de protection embarquées armées (EPE), la mise en place du protocole BMP4 et les actions menées à terre. En 2010 et 2011, avec un dispositif Atalante quasiment identique à ce qu’il est aujourd’hui, seize bateaux étaient aux mains des pirates. Le montant total des rançons atteignait 160 millions de dollars. Le déploiement des forces maritimes n’est donc pas le seul facteur de la baisse des activités pirates. Comment pourrait-il l’être avec plus de 75 000 000 km2 d’océan à surveiller ? La généralisation des Equipes de protection embarquées armées (EPE) à bord des navires marchands a porté un premier coup fatal aux organisations criminelles agissant dans cette zone.

 

De fait, à ce jour, aucun navire protégé par une EPE n’a été pris en otage. La prise de contrôle des bases-arrières des groupes pirates par l’AMISON et la perte des ports de Harardheere et Hobyo au mois d’octobre 2012, ont achevé de désorganiser les groupes pirates. Les résultats sont encourageants, mais l’industrie maritime devra conserver la plupart des mesures prises en 2012. La capacité d’adaptation de ces groupes est importante (l’apparition récente de navires-sonnette le prouve). Malgré des contraintes budgétaires fortes pour les armateurs, il est indispensable que les effectifs et le niveau de qualification des EPE soient maintenus en 2013.

 

La situation dans le golfe de Guinée

 

La région connaît une augmentation constante des attaques. Depuis juillet 2011, cinquante-quatre attaques de navires ont été comptabilisées. Deux tankers français, l’Itri et le Gascogne, ont été attaqués début février 2012 et leur cargaison saisie ; quatre marins de la marine nigériane ont été tués en janvier. La piraterie est devenue l’une des préoccupations majeures des pays limitrophes du golfe de Guinée. Ce qui est appelé « piraterie » dans cette zone est cependant très différent des pratiques mises en œuvre au large de la Somalie. Sur l’ensemble des attaques signalées à l’OMI ces dix dernières années, cent-huit seulement ont eu lieu dans les eaux internationales. Cent-soixante-dix ont été menées dans les eaux territoriales et deux-cent-soixante-dix à l’intérieur même des ports. Le secteur pétrolier est la cible principale des pirates de la région. De véritables réseaux structurés sont à l’œuvre, dont l’objectif majeur est la saisie des cargaisons de pétrole brut, ensuite raffiné et vendu localement. 5 % de la consommation locale de carburant proviendrait de la contrebande. Cette problématique ne trouvera une issue satisfaisante que dans une approche intelligente et pragmatique impliquant le déploiement de solutions mixtes (privées et étatiques) respectueuses des exigences de souveraineté des pays du Golfe de Guinée. La reprise en main par les autorités politiques des zones côtières d'où partent les pirates est indispensable pour garantir une approche globale et cohérente. Pour l’instant, la protection immédiate des navires au moyen d’EPE adaptables et réactives demeure un maillon incontournable de la chaine sûreté.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 15:59

Mali slodiers 400x300

 

21 February 2013 14h26 BBC Africa

 

Malian troops are battling Islamist fighters near the town hall in Gao, the main city in northern Mali, an army spokesman has told the BBC.

 

The fighting has left the town's main courthouse in flames, according to reports.

 

It is not the first time a group of militants have infiltrated Gao since French troops recaptured it last month.

 

There are also reports of a car bomb near a French military camp in Kidal, the most northerly town in Mali.

 

France intervened last month to help the Malian army oust Islamist militants who seized the north of Mali last year.

Thousands of soldiers from African countries have also been deploying since then.

 

'Ordered to attack'

Heavy gunfire was heard overnight in Gao - and the fighting has reportedly left the streets largely deserted.

Six Malian military pickup trucks have been deployed in the city's Independence Square and had opened fire with the heavy machineguns, Reuters new agency reports.

 

Gao's mayor Sadou Harouna Diallo told the BBC he was hiding inside the town hall and could hear the shooting outside at around midday.

 

Malian army spokesman Diaran Kone told the BBC between 20 and 40 militants had infiltrated the city on Wednesday night between 23:00 and midnight.

 

Three of the rebels were killed overnight by members of the African intervention force in Gao, he said.

 

The BBC's Maud Jullien in the capital, Bamako, says the courthouse was the headquarters for the Mujao Islamist group when it was in control of Gao.

 

A Mujao spokesman, Abu Walid Sahraoui, told AFP its fighters had entered Gao on Wednesday.

 

"Our troops have been ordered to attack. If the enemy is stronger, we'll pull back only to return stronger, until we liberate Gao," he said.

 

Our correspondent says it is difficult to get information from Kidal.

 

But early reports suggest a black car drove up to a private residence about 500m (1,640ft) from camp where French and Chadian soldiers are based and exploded, killing one person and injuring two others, she says.

 

Earlier this month, two suicide attacks in Gao - the first in Mali's history - followed by fierce fighting in the town have led to fears it may be a long battle to bring security to the vast desert region.

 

France has said wants to start withdrawing its 4,000 soldiers from its former colony next month - and would like the African-led mission to become a UN peacekeeping operation.

 

Map
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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 15:18

Aeroport GAO source RN

 

21 février 2013 14h46 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Un groupe islamiste armé, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), a affirmé avoir envoyé des combattants à Gao, plus grande ville du nord du Mali où des combats opposaient jeudi des jihadistes à des soldats maliens.

 

Nos combattants sont entrés mercredi à Gao, a déclaré jeudi à l'AFP Abu Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao. Nos troupes ont reçu l'ordre d'attaquer. Si l'ennemi est plus fort, nous allons reculer pour mieux revenir, jusqu'à la libération de Gao, a-t-il ajouté, sans préciser le nombre de jihadistes envoyés.

 

Une source militaire malienne à Gao a évoqué une quarantaine d'islamistes présents dans la ville où des combats, entamés dans la nuit de mercredi à jeudi avec des soldats nigériens, se poursuivaient jeudi dans la journée avec des soldats maliens appuyés par l'armée française.

 

Nous allons libérer la ville de tous les mécréants et c'est une bataille qui ne fait que commencer, a dit le porte-parole du Mujao, ajoutant: Nous allons attaquer tous les ennemis, nous avons le plan de leurs domiciles, de leur lieu de cachette, de leurs complices.

 

Il a par ailleurs affirmé qu'à compter de ce jour, il n'y a plus de Mujao, d'Ansar Dine, de Boko Haram, mais des moujahidine qui vont frapper à Gao, à Tombouctou, et à Kidal, les trois grandes villes du nord du Mali.

 

Le Mujao, Ansar Dine (Défenseurs de l'silam) et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) sont les trois groupes islamistes armés qui ont occupé pendant plus de neuf mois en 2012 le nord du Mali, y commettant de nombreuses exactions.

 

Ils ont des liens avérés avec la secte islamiste radicale du Nigeria Boko Haram, selon des témoins et des sources sécuritaires régionales.

 

Le Mujao occupait totalment Gao depuis fin juin 2012 avant d'en être chassé temporairement lors de l'entrée des soldats français et maliens dans la ville le 26 janvier.

 

Les 8 et 9 février, Gao, située à 1.200 km au nord-est de Bamako, a été le théâtre des deux premiers attentats-suicides de l'histoire du Mali, commis par deux kamikazes morts en se faisant exploser contre un poste de contrôle de l'armée malienne.

 

Le lendemain, de violents combats de rue ont eu lieu dans le centre de la ville entre des soldats français et maliens et des combattants jihadistes infiltrés dans la ville, qui ont fait au moins cinq morts et 17 blessés.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 15:13

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Mis à jour le 21.02.2013 à 14h41 Le Monde.fr avec AFP

 

Les combats qui ont impliqué dans la nuit de mercredi à jeudi des islamistes armés infiltrés à des soldats africains, se poursuivaient jeudi à la mi-journée dans le centre de Gao, dans le nord du Mali, tandis qu'un attentat à la voiture piégée près d'un camp militaire français était signalée à Kidal.

 

Gao. Un groupe islamiste armé, le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), a affirmé avoir envoyé des combattants à Gao, plus grande ville du nord du Mali, où des combats opposaient jeudi des djihadistes à des soldats maliens.

 

"Nos combattants sont entrés mercredi à Gao", a déclaré jeudi à l'AFP Abu Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao. "Nos troupes ont reçu l'ordre d'attaquer. Si l'ennemi est plus fort, nous allons reculer pour mieux revenir, jusqu'à la libération de Gao", a-t-il ajouté, sans préciser le nombre de djihadistes envoyés.

 

Le palais de justice était en flammes jeudi, a constaté une correspondante de l'AFP. Après avoir impliqué dans la nuit des soldats nigériens, les combats de la mi-journée opposaient des soldats maliens à "une quarantaine d'islamistes" venus de villages proches, selon une source militaire malienne. Ils ont lieu près de la mairie et du palais de justice, mais également aux entrées nord et sud de la ville.

 

Des tirs à l'arme lourde avaient été entendus pendant plusieurs heures dans la nuit de mercredi à jeudi à Gao, aux entrées nord et sud de la ville. Trois islamistes ont été tués pendant ces combats avec les soldats nigériens, selon la source militaire malienne de Gao.

 

Gao, située à 1 200 km au nord-est de Bamako, a été reprise aux islamistes armés liés à Al-Qaida le 26 janvier par les soldats français et maliens. Les 8 et 9 février, Gao a connu les deux premiers attentats-suicides de l'histoire du Mali commis par deux kamikazes morts en se faisant exploser contre un poste de contrôle de l'armée malienne. Le lendemain, de violents combats de rue ont eu lieu dans le centre de la ville entre des soldats français et maliens et des combattants djihadistes infiltrés dans la ville, qui ont fait au moins cinq morts et dix-sept blessés.

 

Kidal. Au moins un civil a été tué jeudi dans l'explosion d'un véhicule piégé près du camp où sont stationnés des militaires français et tchadiens à Kidal, dans le nord-est du Mali. "Le véhicule est arrivé en filant vers le sud-ouest de Kidal. Il a explosé à environ 500 mètres du camp occupé par les Français et les Tchadiens. Deux civils ont été blessés, ils sont à l'hôpital. Personne n'a encore approché le véhicule pour savoir si le conducteur vivait toujours", a déclaré par téléphone un élu de Kidal, information confirmée de source sécuritaire malienne à Bamako.

 

Un fonctionnaire du gouvernorat de Kidal a de son côté précisé que le conducteur du véhicule était sans doute "un kamikaze" qui "visait le camp". "Mais il est allé exploser avec sa voiture noire dans une cour. Il y a eu un grand bruit."

 

Les forces françaises ont repris dans la nuit du 29 au 30 janvier le contrôle de l'aéroport de Kidal, à 1 500 km au nord-est de Bamako, ancien bastion islamiste, où quelque 1 800 soldats tchadiens sont entrés depuis pour sécuriser la ville. Mais, avant même l'arrivée des soldats français, Kidal était passée sous le contrôle du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, groupe islamiste dissident) et du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg). Ces deux groupes ont assuré la France de leur soutien, mais ont exigé qu'aucun soldat malien, ni ouest-africain, ne soit déployé à Kidal, berceau traditionnel des rébellions touareg contre le pouvoir de Bamako, craignant notamment des exactions visant les communautés arabe et touareg.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 14:48

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21 février 2013 Par RFI

 

Un véhicule piégé a explosé près d'un camp militaire français, jeudi matin, 21 février, à Kidal, dans le nord du Mali. A Gao, à la mi-journée, les combats se poursuivaient. Les forces maliennes tentent de déloger des jihadistes armés infiltrés parmi des soldats africains depuis cette nuit. Ce jeudi, le palais de justice était en flammes.

 

Une toyota wagon - c'est-à-dire fermée à l'arrière -, aurait explosé ce jeudi matin vers 8h30 dans le quartier de Tazara à la sortie de Kidal. L'explosion a eu lieu au moment où le voiture entrait dans un garage, tout près d'un forage où les éleveurs viennent s'approvisionner mais aussi les militaires tchadiens qui sécurisent la zone.

 

Selon un notable de la ville joint par RFI, il y aurait deux morts : le kamikaze et un civil. Selon des témoins, le kamikaze était de peau noire et n'était pas originaire de la région.

 

L'explosion a eu lieu a 500 mètres du camp 2 occupé par les militaires français. Ce camp était-il la cible ? Peut-être, mais difficile de le confirmer puisque la voiture a explosé avant.

 

A Kidal, certains habitants ne sont en tout cas pas étonnés de ce qui vient de se passer. Plusieurs d'entre eux confirment qu'il restait encore des membres d'Aqmi et d'Ansar Dine dans la ville et aux alentours.

 

Tirs à l'arme lourde à Gao

 

En début d'après-midi, des combats opposaient toujours des jihadistes aux forces maliennes. Des tirs à l'arme lourde nourris ont été entendus.

 

Selon des témoins, des dizaines de terroristes se sont infiltrés depuis hier dans la ville et ont investi la mairie ce jeudi matin. Le palais de justice aussi a été incendié. Deux blessés légers seraient arrivés à l'hôpital. Les gens sont terrés chez eux.

 

Il faut préciser que la situation à Gao n'a jamais été stabilisée depuis l'entrée des Français dans la ville, fin janvier. Il y a notamment déjà eu deux attentats kamikazes dans la ville.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 13:47

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/la-reunion-mayotte/130221-dio-malgache/dio-1er-rfi-5/2195970-1-fre-FR/dio-1er-rfi-5.jpg

 

21/02/2013 Sources : EMA

 

Le 2e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (2e RPIMa) a accueilli au mois de janvier 2013 une délégation d’une quarantaine de militaires malgaches du 1er Régiment de Force d'Intervention (RFI) dans le cadre d'un détachement d'instruction opérationnelle (DIO). D'une durée de 3 semaines, il visait deux objectifs : le perfectionnement des missions d’infanterie et la formation parachutiste.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/la-reunion-mayotte/130221-dio-malgache/dio-1er-rfi-1/2195975-1-fre-FR/dio-1er-rfi-1.jpg

 

La formation infanterie (combat au niveau groupe), encadrée par un détachement de la 1ère compagnie, s'est déroulée du 14 au 18 janvier au Camp Lieutenant Paoli, dans la Plaine des Cafres. La formation au brevet parachutiste s’est quant à elle déroulée du 21 au 30 janvier avec une phase d’instruction au sol à la caserne Chef de bataillon (CBA) Dupuis, suivie de cinq sauts sur la zone de Golf à l’Etang-Salé. L’implication et la motivation des stagiaires associée au savoir-faire des instructeurs du 2e RPIMa a permis de breveter l’ensemble de la promotion. La cérémonie de remise des brevets a eu lieu dans le quartier CBA Dupuis à Pierrefonds le mercredi 30 janvier à l’issue de cinq sauts à ouverture automatique. La cérémonie était présidée par le chef de corps du 2e RPIMa, le colonel Vincent Alexandre et le commandant en second du 1er RFI.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/la-reunion-mayotte/130221-dio-malgache/dio-1er-rfi-2/2195980-1-fre-FR/dio-1er-rfi-2.jpg

 

La formation constitue l’un des principaux volets de la coopération militaire mise en œuvre par les FAZSOI. Elle constitue un appui important au développement des capacités opérationnelles malgaches. Elle vise notamment à aider les forces armées malgaches à s’engager dans des opérations de maintien de la paix  sur sollicitation de l’Union africaine et de l’ONU. A ce titre, les FAZSOI conduisent régulièrement des détachements d’instruction opérationnelle au profit du 2e RFI de Diégo Suarez.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 13:45

Tessalit and the Adrar des Ifoghas mountains source BBC

 

21/02/2013 à 13:02 Par David Baché  à Bamako – LeFigaro.fr

 

L'armée française a officiellement lancé mardi, après la mort d'un soldat du 2e REP, l'opération Panthère IV pour traquer les djihadistes dans les montagnes au nord est du Mali.

 

«On cherche à démanteler le sanctuaire des islamistes.» Ce militaire français gradé, à Bamako, est on ne peut plus clair sur l'objectif de l'opération Panthère IV: aller chercher l'ennemi où il se cache pour l'éliminer. Et, éventuellement, arrêter les chefs. Il s'agit de «fouiller, rechercher le contact, fixer l'ennemi et le neutraliser», dit encore le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'armée française.

 

Après la mort, mardi, d'un soldat français dans l'extrême Nord du pays, on commence à en savoir un peu plus sur cette opération menée par les militaires français dans la région désormais fameuse de l'Adrar des Iforhas, un massif montagneux situé aux confins du nord-est malien. L'opération Panthère IV s'inscrit dans le cadre de l'intervention française au Mali, l'opération Serval. Elle a officiellement commencé mardi, le jour de la mort du soldat Harold Vormezeele, tué au combat à 50 kilomètres de la ville de Tessalit.

Des combats «très violents»

Selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian, l'Adrar des Iforhas constituerait le dernier «réduit de djihadistes et de toutes les bandes qui sont dans le secteur». «On va aller au plus loin, au plus profond,» précise le gradé français à Bamako. Au plus dur aussi, avec des combats qualifiés de «très violents.» Un mort, côté français, au moins 25 côté islamiste, selon Paris. Au deuxième jour, seulement, de l'opération.

 

L'armée ne précise pas le nombre de combattants auquel elle fait face, mais ils pourraient être, selon diverses estimations, plusieurs centaines. Au moins 150 soldats français et maliens ont participé, selon l'état-major français, au «lancement de l'opération», mais on n'en sait pas davantage sur l'effectif total mobilisé. Il s'agit là d'informations sensibles, qui peuvent influer sur le déroulement des opérations.

 

Des combattants tchadiens sont présents aux côtés de l'armée française dans cette région, notamment dans la ville de Kidal. Le génie civil et les moyens aériens de l'armée française sont évidemment mobilisés, notamment sa flotte de Mirage 2000D et ses hélicoptères, qui constituent non seulement une efficace force de frappe, mais aussi un outil précieux de renseignement pour détecter les positions ennemies et suivre les déplacements au sol.

«Il faut du temps»

Le président français, François Hollande, a affirmé que l'opération Panthère IV constituait la «dernière phase» de l'intervention française au Mali. «Tout ça se met en branle, tempère le militaire français de Bamako. Un massif comme l'Adrar, ça ne se fait pas en deux jours. Ce sont des reliefs très accidentés, très escarpés, il faut prendre du temps et des précautions».

 

«On avance lentement,» explique un autre officier français à Bamako. La progression des troupes dans cette zone montagneuse est évidemment compliquée, chaque avancée étant préparée par une inspection minutieuse des lieux: rien de plus facile que de cacher des bombes dans les aspérités des parois escarpées de l'Adrar. L'opération pourrait donc durer au moins plusieurs semaines. «On ne s'est pas fixé de limite, tranche net ce militaire, le but est de nettoyer la zone.»

 

Quant à la possible présence dans cette région d'une partie des otages français retenus au Sahel, il explique qu'il s'agit là de «deux enjeux différents»: «les organisations terroristes, c'est ce qui relève de nos forces. Les otages, c'est éminemment politique.»

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 13:45

Aeroport GAO source RN

 

21 février 2013 13h12 Romandie.com (AFP)

 

GAO (Mali) - Les combats qui ont impliqué dans la nuit de mercredi à jeudi des islamistes armés infiltrés à des soldats africains, se poursuivaient jeudi à la mi-journée dans le centre de Gao (nord-est du Mali) où le palais de justice était en flammes, a constaté une correspondante de l'AFP.

 

Après avoir impliqué dans la nuit des soldats nigériens, les combats de la mi-journée opposaient des soldats maliens à une quarantaine d'islamistes venus de villages proches de Gao, selon une source militaire malienne à Gao. Ils ont lieu près de la mairie et du palais de justice, selon la correspondante de l'AFP, mais également aux entrées Nord et Sud de la ville.

 

Le marché principal a été fermé et les rues étaient désertées par les habitants, a-t-elle constaté.

 

Nos troupes font face actuellement aux jihadistes vers la mairie de Gao. Ils ont infiltré la ville, nous ripostons actuellement, a déclaré le capitaine Amadou Diarra de l'armée malienne, interrogé par l'AFP depuis Bamako.

 

Des tirs à l'arme lourde avaient été entendus pendant plusieurs heures dans la nuit de mercredi à jeudi à Gao, aux entrées Nord et Sud de la ville.

 

Trois islamistes ont été tués pendant ces combats avec les soldats nigériens, selon la source militaire malienne de Gao.

 

Gao, située à 1.200 km au nord-est de Bamako, a été reprise aux islamistes armés liés à Al-Qaïda le 26 janvier par les soldats français et maliens.

 

Les 8 et 9 février, la ville a été le théâtre des deux premiers attentats-suicides de l'histoire du Mali, commis par deux kamikazes morts en se faisant exploser contre un poste de contrôle de l'armée malienne.

 

Le lendemain, de violents combats de rue ont eu lieu dans le centre de la ville entre des soldats français et maliens et des combattants jihadistes infiltrés dans la ville, qui ont fait au moins cinq morts et 17 blessés.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 13:45

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21 février 2013 11h24 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Au moins deux civils ont été blessés jeudi dans l'explosion d'un véhicule apparemment piégé près du camp où sont stationnés des militaires français et tchadiens à Kidal, dans le nord-est du Mali, a appris l'AFP de sources concordantes.

 

Le véhicule est arrivé en filant vers le sud-ouest de Kidal. Il a explosé à environ 500 m du camp occupé par les Français et les Tchadiens. Deux civils ont été blessés, ils sont à l'hôpital. Personne n'a encore approché le véhicule pour savoir si le conducteur vivait toujours, a déclaré par téléphone un élu de Kidal, information confirmée de source sécuritaire malienne à Bamako.

 

Un fonctionnaire du gouvernorat de Kidal a de son côté précisé que l'explosion du véhicule avait eu lieu à moins d'un kilomètre du camp occupé par les Tchadiens et les Français. Selon lui, le conducteur du véhicule était sans doute un kamikaze qui visait le camp. Mais il est allé exploser avec sa voiture noire dans une cour. Il y a eu un grand bruit.

 

Les forces françaises ont repris dans la nuit du 29 au 30 janvier le contrôle de l'aéroport de Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, ancien bastion islamiste, où quelque 1.800 soldats tchadiens sont entrés depuis pour sécuriser la ville.

 

Mais, avant même l'arrivée des soldats français, Kidal était passée sous le contrôle du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, groupe islamiste dissident) et du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg).

 

Ces deux groupes ont assuré la France de leur soutien, mais ont exigé qu'aucun soldat malien, ni ouest-africain, ne soit déployé à Kidal, berceau traditionnel des rébellions touareg contre le pouvoir de Bamako, craignant notamment des exactions visant les communautés arabe et touareg.

 

Au nord de Kidal se trouve le massif des Ifoghas où sont retranchés des combattants islamistes liés à Al-Qaïda et puissamment armés, que les soldats français traquent depuis plusieurs semaines.

 

Un soldat français a été tué mardi lors d'un violent accrochage dans les Ifoghas, au cours duquel une vingtaine d'islamistes ont également trouvé la mort.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 12:45

Hungwe UAV

 

21 February 2013 defenceWeb (Reuters)

 

Global demand for drone aircraft is especially strong in Gulf Arab states worried about regional instability, industry executives said as a big U.S. manufacturer unveiled the first sale of an unarmed Predator to the Middle East.

 

Controversy over the legality of attacks by missile-firing drones will not dampen the volatile region's enthusiasm for the technology, in part because export curbs mean most equipment sold will be for use only in reconnaissance, experts say.

 

Sello Ntsihlele, executive manager for UAVs at Denel Dynamics, a division of state-owned Denel, South Africa's biggest maker of defense equipment, told Reuters this was "the best time" for unmanned aerial vehicle (UAV) sales, Reuters reports.

 

"Demand is growing fast in developing countries, in the Middle East, the Far East and Africa. The Gulf is critical in all this," he said on the sidelines of the biennial International Defence Exhibition and Conference (IDEX) in Abu Dhabi, capital of the United Arab Emirates (UAE).

 

"I can't be specific but all countries in the Arabian Gulf are talking to us," he said, adding that Denel's UAV sales had risen around 20 percent in the last four years, driven mostly by the Middle East.

 

UAE DEAL

 

The company had received up to double the number of inquiries from prospective clients than at the same conference two years ago, Ntsihlele said.

 

At IDEX on Monday, the United Arab Emirates announced a deal to buy an unspecified number of Predator drones from the privately-owned U.S. firm General Atomics in a deal worth 722 million dirhams ($196.57 million).

 

Also on Monday, Abu Dhabi Autonomous Systems Investments (ADASI), a subsidiary of state-owned investment firm Tawazun Holding, said it had signed an agreement with Boeing Co for ADASI to "provide training, support and marketing services" for Boeing unmanned aircraft systems in the UAE.

 

Frank Pace, president at General Atomics Aeronautical, said his firm's sales had risen by about 120 percent over the last five years, though until now it had not been able to sell to the Middle East due to tight export restrictions.

 

The UAE and Saudi Arabia are among several states, according to diplomatic cables released by WikiLeaks, that have asked U.S. officials to buy armed drones but which have been rebuffed.

 

Washington says its commitments to the Missile Technology Control Regime (MTCR), a non-binding international agreement designed to limit the spread of long-range precision weaponry, restrict drone exports.

 

Thomas Kelly, principal deputy assistant secretary at the U.S. State Department's Bureau of Political-Military Affairs, told reporters at IDEX that "caution" was Washington's point of departure on drone sales.

 

"We're not pushing armed systems right now to other countries. We understand there's a lot of interest in UAVs internationally ... (but) in terms of armed UAVs I think the administration is going to take its time to make sure that we have a policy that we're comfortable with."

 

General Atomics' export-variant Predator will have no "hard points" to attach missiles and would be deliberately engineered to make adding new weaponry impossible, the firm said last year.

 

Pace said he hoped the company would get approval to sell to more countries, especially in the Middle Eastern market, where he saw great potential. "We are talking to all of the Gulf (Arab) countries," he said.

 

KEEPING TABS "VERY IMPORTANT"

 

Sales are growing in the Middle East because having developed surveillance systems is fast becoming a requirement for all states, said Theodore Karasik, director of research at the Institute for Near East and Gulf Military Analysis.

 

"The region is still unstable, there are state actors and non-state actors that want to cause trouble, and being able to keep tabs on what's happening is very important."

 

The oil-rich, sparsely-populated Gulf Arab states are alarmed at the civil war in Syria, and want to ensure that popular uprisings in North Africa do not stir dissent at home.

 

The intentions of regional rival Iran, locked in a dispute with major powers over its nuclear program, are a perennial concern for the Gulf region's hereditary ruling families.

 

Controversy over the legality of drone strikes would have little impact on global appetite for UAVs, Karasik said.

 

"Don't forget the debate over UAVs is concentrated in the United States. Countries that want that capabililty over here will make their own decisions," he added.

 

The U.S. government has dramatically increased its use of drone aircraft abroad in recent years to target al Qaeda figures in far-flung places from Pakistan to Yemen. Britain and Israel have also carried out such attacks, and dozens more states are believed to possess the technology.

 

Targeted killings carried out by remotely piloted unmanned aircraft are controversial because of the risks to nearby civilians and because of their increasing frequency.

 

General Atomics' Pace said, however, that he didn't expect the controversy to have much impact on sales.

 

Missiles are "not a significant function of the aircraft and most of the people that are buying (are buying) for ISR and are going to keep buying," he said, referring to intelligence, surveillance and reconnaissance.

 

The surge in drone use has stirred debate in the United States about the transparency of lethal strikes and the powers of the president to order attacks on U.S. citizens overseas. A 2011 strike killed U.S.-born Anwar al-Awlaki, a recruiter and propagandist for al Qaeda's Yemen-based affiliate.

 

Pace said unmanned aircraft would have to be used responsibly, but that ultimately they would help to save lives compared to some of the older systems.

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