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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 13:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2b/05678_Sanok_29.04_Feast_of_the_Union_of_Soldiers_of_the_Polish_Army_in_Sanok.jpg

 

VARSOVIE, 18 février - RIA Novosti

 

Vingt formateurs militaires polonais se rendront le 15 mars à Bamako, dans le cadre de la mission européenne de formation de l'armée malienne (EUTM Mali), pour entraîner sapeurs, logisticiens et soldats d'unités spéciales, a annoncé lundi Tomasz Siemoniak, ministre polonais de la Défense.

 

"Nos formateurs vont travailler dans les casernes et les centres d'entraînement de l'armée malienne. Ils formeront des soldats, essentiellement dans le domaine de la logistique, des sapeurs et des combattants de troupes spéciales. Nous avons de très bons spécialistes en la matière", a déclaré le ministre dans une interview à la radio nationale.

 

Selon le ministère polonais de la Défense, la participation des formateurs polonais à la mission de l'UE au Mali jusqu'à la fin de l'année en cours coûtera aux contribuables polonais quelque 6 millions de zlotys (près de 1,4 million d'euros).

 

M.Siemoniak a rappelé que la décision d'envoyer des formateurs au Mali en proie à la guerre civile émanait du gouvernement et avait été approuvée par le président Bronislaw Komorowski. Le premier ministre Donald Tusk a annoncé la participation polonaise à la mission européenne lors de sa visite à Paris.

 

"La France ne peut rester seule avec son effort dans cette opération qui est une opération globale", a-t-il déclaré à l'époque après sa rencontre avec le président François Hollande.

 

La France intervient militairement au Mali depuis la mi-janvier, à la demande des autorités de ce pays, pour contrer l'avancée des insurgés islamistes qui occupent le nord depuis mi-2012.

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 13:45

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L’UE a donné le feu vert à sa mission de formation au Mali

(Photo: Sergent Jean-François d’Arcangues/ECPAD)

 

19/02/2013 par Nicolas Laffont - 45enord.ca

 

À l’occasion de leur réunion mensuelle à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont adopté, sans débat, la décision de lancement de la mission EUTM Mali, la mission de formation de l’armée malienne.

 

Plusieurs formateurs sont arrivé à Bamako le 8 février et ont commencé à s’acquitter des tâches d’expertise et de conseil dans les jours. Les instructeurs militaires devraient être déployés avant la fin du mois de mars.

 

Le budget de la mission est de 16 millions $ et l’objectif est de former environ 650 soldats maliens avec l’aide de 450 soldats européens dont 200 formateurs.

 

Cette opération se fait dans le cadre de la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle vise à améliorer la capacité militaire des forces armées maliennes, dans le but de leur permettre de rétablir l’intégrité territoriale du pays.

 

Catherine Ashton, la Haute Représentante de l’Union, a dit remercier les «États membres et les pays partenaires qui apportent leur contribution; leur action énergique a permis que la mission soit déployée. EUTM (EU training mission) Mali oeuvrera en faveur de la stabilité au Mali et dans la région du Sahel, aujourd’hui et pour l’avenir. Le respect des droits de l’homme et la protection des civils constitueront un volet important du programme de formation.»

 

Les formateurs donneront des conseils et une formation militaire aux forces armées maliennes, y compris en matière de commandement et de contrôle, de logistique et de ressources humaines, ainsi que dans le domaine du droit humanitaire international, de la protection des civils et des droits de l’homme.

 

Les 450 soldats de la mission ne participeront pas à des opérations de combat.

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 13:45

http://assets.digital.cabinet-office.gov.uk/government/uploads/system/uploads/image_data/file/6563/s300_MNT-20130211-019-Unclass-073.jpg

Troops from Ghana prepare to fly into Mali on a

99 Squadron C-17 - Picture ABIPP RAF, MOD 2013

 

18 February 2013 Ministry of Defence

 

The UK will contribute 40 people to the European Union Training Mission in Mali, the Defence Secretary has announced.

 

The objective of the EU Training Mission is to enable the Malian authorities to restore democratic order, re-establish the state’s authority and neutralise organised crime and the terrorist threat.

 

An infantry training team and a mortar and artillery training team will deploy to Mali to work with Malian Armed Forces personnel currently fighting violent extremists in the African country.

 

The UK will not be providing troops in a combat role or force protection for the mission - that role is being carried out by French and Czech personnel - but will provide 4 headquarters staff and 3 civilians under the Foreign & Commonwealth Office’s ‘Preventing sexual violence initiative’ who will be responsible for human rights and gender awareness training.

Twenty-one troops from 1st Battalion The Royal Irish Regiment will carry out the infantry training and 12 personnel the mortar and artillery training.

 

Defence Secretary Philip Hammond said:

British personnel will play an important role in the EU Training Mission, enabling the Malian authorities to restore order and deny a safe haven to terrorists.

 

This mission is a further demonstration of our commitment to tackle violent extremism and the threat that it poses to our national interests.

The EU Training Mission is being launched in Brussels today and marks a significant partnership between the UK and the Republic of Ireland. Ireland will contribute 6 infantry training personnel to augment the UK infantry training team.

Mr Hammond continued:

We welcome the Irish contribution which will help develop further working relations between our 2 countries.

Last month 2 RAF C-17 aircraft were deployed in a logistical role to support the French intervention, delivering troops and equipment, and a Sentinel aircraft has been providing intelligence and surveillance support.

 

And since then, as well as offering the 40 personnel confirmed by the EU mission launch today, the UK is offering up to 200 training personnel to English-speaking nations neighbouring Mali. While these negotiations are ongoing, an RAF C-17 aircraft has been used at Ghana’s request to deliver around 120 Ghanaian engineering troops to Mali to support African-led training.

 

An advance party of the EU Training Mission has deployed and the main contingent is due to deploy later in the spring.

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 12:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/convoi-gao/2191071-1-fre-FR/convoi-gao.jpg

Arrivée à Gao, au Mali, du 92e régiment d’infanterie

Crédits : ADC J-R. Drahi/SIRPA Terre

 

19/02/2013 12:05 Sources : CNE C. Brunetaud/TIM

 

Le 16 février 2013, en début de soirée, les fantassins de la 1re compagnie du 92e régiment d’infanterie (92e RI) de Clermont-Ferrand sont arrivés à Gao.

 

Partis de Bamako le 13 février, les « grognards de la Vieille Garde » ont gagné Gao : plus de 1 200 km en 4 jours ! Ce convoi, formé des fantassins de la 1re compagnie et de leurs véhicules blindés de combat de l’infanterie (VBCI), comptait en tout 85 véhicules (engins blindés et vecteurs logistiques).

 

Chaleur accablante et fatigue étaient rapidement oubliées par les équipages à la traversée des villages. La population locale en liesse les accueillait sous les cris de joie et les applaudissements.

 

À Gao, les « grognards » vont renforcer le groupement tactique interarmes (GTIA) n°2 Auvergne, placé sous le commandement du colonel Bert.

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 10:46

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130219-operation-serval-point-de-situation-du-14-fevrier-18h-au-18-fevrier-18h/2/2190030-1-fre-FR/2.jpg

 

19/02/2013 10:46 Sources : EMA International

 

Les opérations aériennes se sont poursuivies en particulier dans la région de Bourem avec près de 85 sorties. Une quinzaine a été dédiée aux frappes aériennes et a permis la destruction, entre autres, de plusieurs dépôts de munitions des groupes terroristes. Un peu plus d’une trentaine a été consacrée au transport stratégique de nos forces et nos matériels, et le reste au soutien des opérations.

 

Pour rappel, le dispositif air de l’opération Serval comprend 6 Rafale, 6 Mirage 2000D, 2 Mirage F1CR, 4 avions ravitailleurs, des drones Harfang, des C160, C130 et CN235 qui opèrent depuis Bamako, Ndjamena, Niamey, Dakar ou encore Abidjan.

 

Au sol, l’opération Serval poursuit sa phase de sécurisation tout en mettant en œuvre des opérations visant à désorganiser les groupes terroristes. Ainsi, après la prise de Tessalit la semaine dernière, les soldats français en soutien des forces armées maliennes et en collaboration avec les militaires nigériens des forces africaines ont atteint la ville de BOUREM.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130219-operation-serval-point-de-situation-du-14-fevrier-18h-au-18-fevrier-18h/1/2190057-1-fre-FR/1.jpg

 

Entre le 14 et le 18 février, le GTIA 2 (92ème RI), appuyé par le GAM et en soutien des FAM a lancé un raid blindé à partir vers Gao vers la ville d’Almoustarat au nord, avant de rejoindre la région de Bourem plus au sud. La reconnaissance de cette zone a permis la fouille de plusieurs villages situés sur ces axes par les forces armées maliennes.

 

Cette étroite coordination a notamment permis la récupération puis la neutralisation de 3 BM21 et un canon laissés par les groupes terroristes.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130219-operation-serval-point-de-situation-du-14-fevrier-18h-au-18-fevrier-18h/3/2190035-1-fre-FR/3.png

 

Simultanément, des soldats français, maliens et nigériens ont sécurisé l’accès à la ville de Gao, face au nord, afin d’éviter de nouvelles infiltrations mais aussi des exfiltrations des groupes terroristes depuis la région de Bourem. 

 

Le 16 février en début d’après-midi, l’ensemble des éléments s’est déployé à hauteur de Bourem. Le GTIA 2 s’est déployé aux abords de la ville afin d’en sécuriser les accès alors que les forces armées maliennes ont repris le contrôle de la localité. Leur arrivée a été saluée par la population.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130219-operation-serval-point-de-situation-du-14-fevrier-18h-au-18-fevrier-18h/5/2190025-1-fre-FR/5.jpg

 

Près de 150 soldats maliens sont désormais installés dans la ville de Bourem. Le 17 février 2013, les éléments ont repris leur progression en direction de Gao. A plusieurs reprises des éléments ennemis ont été aperçus mais ils n’ont pas engagés le combat.

 

Parallèlement, les forces africaines poursuivent leur montée en puissance avec désormais près de 5250 soldats sur le sol Malien. Les contingents togolais, sénégalais, béninois, ghanéen et tchadiens ont vu leurs effectifs accroitre ces derniers jours et devraient poursuivre leur déploiement sur le terrain.

 

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Enfin, le 18 février 2013, le Conseil de l’Union Européenne a officiellement lancé la mission EUTM MALI visant à apporter un soutien à la formation et à la réorganisation des forces armées maliennes.

 

Un élément précurseur, sous les ordres du colonel Heluin, est arrivé à Bamako le 8 février et commencera à s'acquitter des tâches d'expertise et de conseil dans les jours qui viennent.  Les instructeurs militaires devraient être déployés avant la fin du mois de mars.

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 10:45

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19 février 2013 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Les Etats-Unis vont probablement jouer un rôle militaire plus actif au Mali, où l'armée française combat les groupes islamistes armés, mais seulement après la tenue d'élections dans ce pays, a déclaré lundi à Bamako Chris Coons, un sénateur américain.

 

Les Etats-Unis ont fourni à la France, engagée militairement au Mali depuis le 11 janvier, un soutien en matière de renseignement, ainsi que des moyens aériens, vols d'avions de transport C-17 et missions de ravitaillement en vol.

 

Mais ils ne peuvent pas coopérer directement avec l'armée malienne tant qu'un gouvernement démocratiquement élu n'aura pas remplacé les dirigeants actuels, qui ont accédé au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat, a souligné M. Coons, président de la sous-commission des Affaires étrangères du Sénat pour l'Afrique.

 

On peut espérer une aide supplémentaire des Etats-Unis dans cette région et d'autres, mais (...) la loi américaine interdit une assistance directe à l'armée malienne après le putsch, a déclaré le sénateur à la presse à Bamako.

 

Après une pleine restauration de la démocratie, il me semble probable que nous reprendrons notre aide directe à l'armée malienne, a ajouté le sénateur.

 

M. Coons se trouve au Mali à la tête d'une délégation du Congrès américain composée de Républicains et de Démocrates pour rencontrer le président intérimaire Dioncounda Traoré et des responsables militaires français et africains.

 

Avant le coup d'Etat militaire de mars 2012, l'aide américaine consistait principalement en des missions d'entrainement et la fourniture de matériel comme des véhicules.

 

L'assistance militaire reprendrait évidemment d'une manière appropriée aux besoins actuels. Les priorités auront beaucoup changé, a relevé le sénateur.

 

La perspective d'une aide militaire américaine accrue après les élections complique encore plus la donne pour ce qui concerne la fixation d'une date.

 

Le président Traore avait indiqué qu'il espérait pourvoir organiser des élections d'ici le 31 juillet, mais cette date a été jugée prématurée par certains, compte tenu des problèmes auxquels est confronté le Mali: poursuite des attaques des insurgés, armée profondément divisée, des centaines de milliers de déplacés.

 

Le ministre malien de l'Administration territoriale (Intérieur) Moussa Sinko Coulibaly, chargé des élections, a indiqué vendredi que le délai de juillet peut être révisé si nécessaire.

 

La France est intervenue militairement au Mali le 11 janvier face à l'avancée vers Bamako des insurgés islamistes qui occupaient le nord depuis dix mois. Elle est le seul pays occidental à avoir engagé des troupes au sol au Mali. Des forces ouest-africaines - la force internationale de soutien au Mali (Misma) - ainsi que des forces tchadiennes devraient prendre le relais avec le déploiement progressif de 6.000 hommes.

 

Le putsch militaire et le trouble qui s'en était suivi avait facilité la chute du Nord du Mali aux mains des groupes islamistes.

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 09:45

EUTM Mali

 

19 février 2013 Par RFI

 

Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont formellement approuvé lundi 18 février le lancement de la mission de formation de l'armée malienne, dont les premiers experts sont déjà à pied d'œuvre à Bamako. Avec un budget de 12 millions d’euros, l'objectif de former environ 650 soldats maliens.

 

A l'occasion de leur réunion mensuelle à Bruxelles, les responsables européens ont adopté, sans débat, la décision de lancement de la mission EUTM Mali, cet accord marque la fin du processus de création de cette mission, approuvée en décembre, dont la préparation avait été accélérée au lendemain de l'intervention militaire française le 11 janvier.

 

UETM mali, comptera à terme plus de 450 soldats européens dont 200 formateurs. L’objectif est de remettre à niveau l'armée malienne. « La mission de formation devrait commencer à partir du mois d’avril, affirme le colonel Thierry Marchand, conseillé militaire au cabinet du ministre de la Défense, de façon à pouvoir avoir déjà un premier groupe de bataillons de l’ordre de quatre ou cinq bataillons qui seront formés à échéance de la fin de l’année 2013. »

 

La mission sera placée sous commandement français, mais 16 pays européens ont annoncé leur participation, avant tout pour fournir des formateurs, mais très peu de contributeurs se sont déclarés pour envoyer des combattants afin de sécuriser les sites d'instruction. Une partie de cette mission reviendra donc à la France, qui fournira le gros des troupes. La Grande Bretagne a promis d'envoyer une quarantaine de militaires. L’Allemagne s'est engagée sur 40 formateurs et 40 secouristes, la République tchèque sur une cinquantaine de soldats. Mais c'est l'aide de la Belgique qui était la plus attendue, le seul pays à avoir finalement accepté d'envoyer deux hélicoptères d'évacuation sanitaire, indispensables en cas d’accident sur les sites d’instruction.

 

La mission disposera d'un budget de 12 millions d'euros. La semaine dernière, la Commission européenne avait décidé de débloquer une première enveloppe de 20 millions d'euros pour la stabilisation du Mali.

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 09:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/85/Africom_emblem_2.svg/463px-Africom_emblem_2.svg.png

 

19 février 2013 Par RFI

 

L'état-major mauritanien a annoncé lundi lors d'une conférence de presse le début de l'exercice militaire international Flintlock 2013 en Mauritanie. Cet exercice annuel est organisé par l'état-major des opérations spéciales de l'Africom, le commandement des Etats-Unis pour l'Afrique. Les manœuvres, qui dureront trois semaines, auront lieu à l'est de la Mauritanie et regrouperont une vingtaine de pays.

Exercice militaire international Flintlock
(01:14)
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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 08:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130218-focus-sur-le-detachement-chasse-de-bamako/detchasse-bamako-1/2188530-1-fre-FR/detchasse-bamako-1.jpg

 

18/02/2013 Sources : EMA

 

Dès l’ouverture du théâtre malien, la composante air a joué un rôle crucial avec l’appui aérien apporté par les mirages 2000 D et F1 lors des opérations terrestres menées par les troupes françaises aux côtés des forces maliennes. Aux côtés des pilotes, les mécaniciens œuvrent jour et nuit pour que l’ensemble des aéronefs puissent remplir leurs missions.

 

Actuellement, au détachement air de Bamako (DETAIR), 6 mirages 2000 D sont alignés, armés et prêts à décoller. Pour mener les missions programmées ou déclenchées sur alerte, les 10 équipages et les 80 mécaniciens sont à pied d’œuvre 24h/24.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130218-focus-sur-le-detachement-chasse-de-bamako/detchasse-bamako-2/2188520-1-fre-FR/detchasse-bamako-2.jpg

 

Sous la chaleur écrasante d’un après-midi à Bamako, dans la zone militaire de l’aéroport, les mécaniciens du détachement chasse (DETCHASSE) s’affairent autour des deux mirages déclenchés pour une alerte. Après un briefing en salle d’opérations, les deux équipages rejoignent leurs avions, effectuent les dernières vérifications de l’appareil avant le vol. Quelques instants plus tard, la mise en route, le roulage puis le décollage dans un bruit assourdissant marquent le début de cette mission.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130218-focus-sur-le-detachement-chasse-de-bamako/detchasse-bamako-4/2188540-1-fre-FR/detchasse-bamako-4.jpg

 

Dès le retour des avions, les mécaniciens prennent en charge les appareils pour les préparer à leur prochaine mission. Les équipages regagnent la salle d’opérations pour débriefer cette mission et faire les comptes rendus à temps. Quelques heures plus tard, ce sera au tour d’un nouvel équipage.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130218-focus-sur-le-detachement-chasse-de-bamako/detchasse-bamako-6/2188569-1-fre-FR/detchasse-bamako-6.jpg

 

Initialement, l’engagement des mirages 2000 D a permis d’arrêter la progression des groupes terroristes vers le Sud du Mali. Désormais les interventions aériennes menées dans la profondeur permettent, notamment, la destruction des bases arrières empêchant tout repli et toute réorganisation des groupes terroristes repoussés par les unités au sol. Leur déploiement permet également l’acquisition du renseignement et la définition de la situation tactique ainsi que l’appui des troupes au sol.

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 12:45

Somalian Piracy Threat source oil-electric.com

 

2013-02-17 — china-defense-mashup.com

 

The 14th naval squad, sent by the Chinese People’s Liberation Army (PLA) Navy, departed Saturday from China to the Gulf of Aden and Somali waters for escort missions.

 

The squad, which set sail from a port in Qingdao of east China’s Shandong Province, will succeed the 13th escort fleet currently conducting missions in Somali waters.

 

The 14th convoy fleet comprises three ships — the missile destroyer Harbin, the frigate Mianyang and the supply ship Weishanhu — carrying two helicopters and a 730-strong troop, all from the North China Sea Fleet under the PLA Navy.

 

It is the first time the destroyer and the frigate are conducting escort missions.

 

Since December 2008, authorized by the United Nations, the Chinese navy has organized 14 fleets to the waters of the Gulf of Aden and Somali waters to escort 5,046 Chinese and foreign ships. More than 50 Chinese and foreign ships have been rescued or assisted during the missions.

 

At Saturday’s farewell ceremony, Ding Yiping, deputy commander of the PLA Navy, said it will be more challenging for the Chinese and foreign navies to track pirates and rescue kidnapped hostages as activities in the Gulf of Aden and Somali waters become more deceptive and violent.

 

Ding urged the squad, with Yuan Yubai, chief of staff of the PLA Navy’s North China Sea Fleet as commander, to draw on the experience from previous missions to enhance its capability and effectiveness during the escort mission.

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 08:45

RDC

 

17 février 2013 Romandie.com (AFP)

 

NEW YORK (Nations unies) - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon se rendra le 24 février à Addis Abeba pour la signature de l'accord-cadre régional qui doit permettre de pacifier l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué dimanche l'ONU.

 

M. Ban a envoyé vendredi les invitations à la cérémonie de signature de cet accord conclu sous l'égide de l'ONU, a indiqué à l'AFP son porte-parole Martin Nesirky. M. Ban a l'intention de participer à cet événement le 24 février à Addis Abeba, a-t-il précisé. Tous les présidents invités se sont engagés à être présents ou à donner pouvoir à leur représentant pour signer l'accord.

 

Cet accord-cadre doit être signé par la RDC, le Rwanda, l'Ouganda, le Burundi, l'Angola, le Congo, l'Afrique du Sud et la Tanzanie.

 

Ce plan régional de paix avait été présenté le 28 janvier au sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, mais les huit dirigeants africains ne l'avaient pas signé. L'ONU avait indiqué alors qu'il s'agissait d'un problème de procédure et pas de divergences de fond sur le contenu de l'accord.

 

L'est de la RDC, riche en minerai, est soumis à l'activité de groupes armés locaux et étrangers. Depuis mai, l'armée combat le Mouvement du 23 mars, une rébellion que l'ONU dit soutenue par le Rwanda et l'Ouganda --ce que ces deux pays démentent formellement.

 

L'accord, qui vise selon l'ONU à remédier aux causes profondes des violences récurrentes en RDC, prévoit notamment un renforcement des capacités de la Mission de l'ONU dans le pays (Monusco) et un engagement des Etats de la région à ne soutenir, financer ou abriter aucun groupe armé ou individu contribuant à déstabiliser l'est du pays.

 

Parallèlement à ses efforts diplomatiques, l'ONU souhaite renforcer sa mission en RDC avec une brigade d'intervention forte de 2.500 hommes pour s'attaquer au M23 et aux autres groupes rebelles présents dans la région, selon des responsables de l'ONU.

 

La création de cette nouvelle brigade doit encore être entérinée par le Conseil de sécurité de l'ONU. Celui-ci a d'ores et déjà autorisé le déploiement de drones de surveillance en RDC pour contrôler notamment les éventuels mouvements d'armes et de combattants aux frontières.

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 06:45

http://cdn-lejdd.ladmedia.fr/var/lejdd/storage/images/media/images/maliarmes32/8792693-1-fre-FR/MALIARMES3.jpg

 

17 février 2013 JDD

 

Le JDD publie les photos de l'important stock d'armes des forces narco-djihadistes, récupéré par l'armée française au Mali.

 

Des obus, des produits chimiques ou encore des engins explosifs. Voilà un aperçu de l'arsenal de guerre que les combattants islamistes s'étaient constitué au Mali. Les photos de ces matériels, récupéré depuis par les troupes françaises, sont publiées en exclusivité dans le Journal du dimanche. Les clichés pris dans les villes de Konna, au centre du pays, et à Gao, au nord, donnent un aperçu des actions que préparaient les narco-djihadistes.

 

Suite de l’article

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 23:57

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17 février 2013 à 14:17 Guysen International News

 

Des soldats français, maliens et nigériens sont entrés ce matin dans la ville de Bourem, située entre Gao et Kidal, dans le nord du Mali. Bourem se trouve sur la route de Kidal, située à quelque 150 km au nord-est, et constitue aussi un point de passage pour se rendre à Kidal depuis Tombouctou (nord-ouest). Les militaires ont été chaleureusement accueillis par la population de Bourem qui brandissait des petits drapeaux français et maliens.

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 22:13

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130217-operation-serval-les-commandos-parachutistes-de-l-air-du-cpa-20-au-caeur-du-gtia-1/cpa-20-serval-1/2186558-1-fre-FR/cpa-20-serval-1.jpg

 

17/02/2013 Sources : EMA

 

Depuis leur départ de Bamako le 24 janvier 2012, les hommes du CPA 20 (commandos parachutistes de l’air) de la base aérienne 102 de Dijon, insérés au sein du GTIA 1 (Groupement Tactique Interarmes), coordonnent l’appui aérien au profit de leur unité et, assurent le marquage des zones de largage et des zones de posers sur l’aéroport de Tombouctou.

 

Le 24 janvier 2012, lorsque le GTIA 1 s’est élancé depuis Bamako pour un raid blindé sur Tombouctou de près de 1000 kilomètres en 4 jours, 11 militaires de l’armée de l’air les accompagnaient : un pilote de chasse et 10 commandos parachutistes de l’air. Ces hommes ont armé deux structures, une équipe de contrôle tactique air (CTA) et une équipe d’appui aérien (TACP - tactical air control party).

 

L’équipe CTA, dirigée par un contrôleur tactique air, remplit deux missions. La première, consiste à coordonner les actions aéroterrestres dans la zone de responsabilité du GTIA. La deuxième, consiste à attribuer, en conduite, les moyens aériens déployés aux TACP et à coordonner les actions de ceux-ci.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130217-operation-serval-les-commandos-parachutistes-de-l-air-du-cpa-20-au-caeur-du-gtia-1/cpa-20-serval-2/2186563-1-fre-FR/cpa-20-serval-2.jpg

 

Les TACP, ont la responsabilité de diriger les avions ou hélicoptères opérant dans leur zone (niveau tactique). Leurs missions consistent à faire comprendre aux équipes d’aéronefs arrivant dans la zone la situation tactique locale, à leur transmettre les éléments nécessaires pour identifier les objectifs, à guider les munitions le cas échéant et à évaluer les résultats. Cette équipe, commandée par un contrôleur aérien avancé (FAC - forward air controler), est constituée de spécialistes réalisant l’extraction de coordonnées, la désignation d’objectifs, la communication et l’autoprotection du détachement.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130217-operation-serval-les-commandos-parachutistes-de-l-air-du-cpa-20-au-caeur-du-gtia-1/cpa-20-serval-3/2186553-1-fre-FR/cpa-20-serval-3.jpg

 

Durant la progression du GTIA 1, les villes de Niono et Léré ont été rapidement libérées et le 27 janvier la colonne a atteint l’aérodrome de Goundam. Après la réouverture de la piste, les hommes du CPA 20 ont guidé le poser d’un C160 Transall transportant des munitions et du carburant pour le ravitaillement du groupement aéromobile (GAM) qui se préparait à prendre la ville de Tombouctou. Dans la nuit du 27 au 28 janvier, le FAC du CTA a guidé les avions Rafale et le drone Harfang qui ont appuyé l’opération aéroportée du 2ème régiment étranger parachutiste (2ème REP) au nord de l’aéroport de Tombouctou. Ils ont également effectué le marquage des zones pour le largage des véhicules et des munitions.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130217-operation-serval-les-commandos-parachutistes-de-l-air-du-cpa-20-au-caeur-du-gtia-1/cpa-20-serval-4/2186568-1-fre-FR/cpa-20-serval-4.jpg

 

Le 28 janvier, alors que l’aéroport est sous le contrôle des forces françaises et africaines, mais rendu indisponible par des obstacles, les hommes du CPA 20 ont à nouveau préparé des zones de largage permettant, dès le lendemain, aux sapeurs du 17ème RGP (régiment du génie parachutiste) d’être parachutés avec leurs véhicules lourds (tractopelle et bulldozer). Une fois au sol, ils ont immédiatement entamé le rétablissement de la piste de l’aéroport.

 

Le 31 janvier, le CPA 20 a assuré le premier poser d’un avion Hercules C130 de la composante aérienne de l’opération Serval sur l’aéroport de Tombouctou. Depuis, le CTA assure la coordination des mouvements de tous les avions de transport tactique (ATT) et d’assaut (ATA) de jour comme de nuit, permettant ainsi de maintenir une liaison avec les hommes du GTIA 1 stationnés aux confins du Sahel.

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 22:11

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/terre/terre-images/images-articles/en-direct-des-pistes-reliant-bamako-a-gao/2184605-1-fre-FR/en-direct-des-pistes-reliant-bamako-a-gao.jpg

 

15/02/2013 CNE C. Brunetaud/TIM - Armée de Terre

 

En direct des pistes reliant Bamako à Gao, les 189 Gaulois de la 1re compagnie progressent, jour après jour, vers le nord pour rejoindre la 2e  compagnie du 92e RI. Le groupement tactique interarmes 2 sera ainsi au complet avec 2 sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA) du 92e régiment d’infanterie, un SGTIA blindé du régiment d’infanterie de chars de marine ( RICM) et 1 SGTIA du 1errégiment d’infanterie de marine.

 

Mardi 12 février, minuit : Partis de Dakar où ils avaient été acheminés par mer depuis la France, et après quatre jours pour franchir plus de 1000 kilomètres de route, les engins blindés et les véhicules logistiques pénètrent à Bamako. Sur la longue avenue déserte qui  mène à la zone de transit de l’aéroport, c’est le défilé du convoi : 16 VBCI, un véhicule poste de commandement et 66 fantassins de la 1re compagnie du 92e régiment d’infanterie.

 

Convoi attendu avec impatience par leurs camarades installés sur le bivouac de transit : « une fois qu’ils seront là, l’équipage sera au complet et on pourra continuer notre progression ». Réactivité, signe distinctif de de notre armée professionnelle, comme le souligne le capitaine, commandant la 1re compagnie du 92e régiment d’infanterie : « Même si elle n’était pas prévue d’être projetée au départ, en cinq jours une deuxième compagnie VBCI était en mesure d’être engagée. Nous avons perçu les VBCI au parc d’alerte de Carpiagne .»

 

La Vieille Garde est désormais pleinement opérationnelle pour prendre la route vers le nord. Objectif ? rejoindre la 2e compagnie du 92eRI à Gao : 1222 kilomètres de pistes à parcourir. Dans les véhicules la température dépasse les 50 degrés au plus fort de la journée. Pour les équipages la concentration est de rigueur sur ces pistes de latérite, croisant des camions surchargés de marchandises, les cars bondés de grappes humaines. La traversée des villages se déroule sous les applaudissements des adultes qui brandissent des drapeaux maliens et français. Au passage du convoi retentissent des cris de joie, des « merci ! vive la France » et hier un automobiliste a, en croisant le convoi, lancé « Que Dieu bénisse la France !

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 20:03

 

17 févr. 2013 FORCESFRANCAISES 


Investigation de Tessalit par les FS - arrivée du 1er RCP - patrouille du sous-groupement blindé 3

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 09:36

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130217-operation-serval-implantation-des-composantes-air/implantation-des-composantes-air-1/2186431-1-fre-FR/implantation-des-composantes-air-1.jpg

 

17/02/2013 EMA Ministère de la Défense

 

Dés le début de l’opération Serval, les militaires du 25ème régiment du génie de l’Air (25ème RGA) et du groupement aérien d’appui aux opérations (GAAO) ont été déployés à Bamako, puis au fil de l’avancée des troupes françaises et maliennes, à Mopti, Sévaré puis Gao. Leur mission, aménager les structures aéronautiques nécessaires pour le détachement air.

 

Les hommes du 25èmeRGA et du GAAO sont chefs de travaux, conducteurs d’engins, maçons, électriciens ou encore menuisiers. Ils sont projetés sur un théâtre d’opération dès son ouverture lorsqu’il faut y déployer des zones de vie et de travail. Au Mali, les deux entités ont réalisé en synergie les aménagements nécessaires pour que les avions puissent se poser et les hommes s’installer. Le génie se consacre aux travaux d’infrastructures « horizontales » tels que la préparation des pistes de terrain. Le personnel du groupement aérien d’appui des opérations, constitué de spécialistes du bâtiment, des énergies ou du traitement de l’eau, prend en charge les infrastructures dites « verticales ».

 

 

Ainsi, sur un chantier au profit de la base de Bamako, le génie de l’Air a récemment renforcé le dispositif de sécurité de l’entrée de l’aéroport militaire. L’objectif est d’éviter l’infiltration ou l’attaque directe d’ennemis grâce à une infrastructure performante et un service de sécurité infaillible. Les éléments du 25ème RGA, soutenus par des entreprises locales, ont rapidement entamé les travaux de terrassement de la zone qui sera constituée plus tard de bastions walls (système de fortification cellulaire modulaire) et d’un poste de sécurité.

 

De son côté, le GAAO a procédé à la construction de blocs sanitaires au profit du détachement air à Bamako. Outre sa capacité à installer un camp pour 1400 personnes et à baliser des pistes de campagne, cette unité travaille au quotidien à l’amélioration des conditions de vie de son détachement et de la force en général. Les maçons ont dressé des blocs sanitaires qui serviront à l’armée française puis à l’armée de l’air malienne qui stationne sur cette base. Un moyen de mettre à profit les compétences de l’unité et de les partager.

 

 

Les élongations importantes de l’opération Serval sur le territoire malien ont nécessité l’intervention du 25ème RGA et du GAAO dans plusieurs villes (Gao, Mopti…) avec une phase de reconnaissance d’expertise, puis une phase d’engagement des travaux. Dès le début des opérations, ils sont les garants des capacités de déploiement de la composante air. Ils participent à la manœuvre globale de l’opération en travaillant en étroite collaboration avec les autres entités du théâtre et les forces locales.

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 08:45

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16 février 2013 Par RFI

 

La situation à Kidal est au coeur du Forum de Bamako qui se déroule cette semaine dans la capitale malienne. Les forces françaises et tchadiennes sont sur place, mais le MNLA continue à s'opposer au déploiement de l'armée malienne. Pour les participants au Forum, le fait que Kidal continue à échapper à l'autorité de l'Etat malien constitue un obstacle à la réconciliation et au processus de sortie de crise.

 

La situation à Kidal n’est pas tenable, elle présente même de nombreux risques. « Le seul obstacle reste la situation du MNLA. S’il veut rester dans le processus politique, il faut qu’il se désarme. L’autre risque, c’est que le MNLA peut recycler en son sein des éléments venus des autres mouvements et qui ne seront pas plus fréquentables parce qu’ils auront changé d’étiquette », affirme Soumeylou Boubèye Maïga, ancien ministre des Affaires étrangères du Mali.

 

Autre risque : l’amalgame que la population pourrait faire entre Touaregs, MNLA et terroristes, et les exactions auxquelles elle pourrait se livrer, pointe le chercheur au CNRS André Bourgeot. Pour lui, il ne peut y avoir d’exception Kidal : « Le peuple malien ne peut pas l’accepter. Si on va dans le sens d’une restauration de l’intégrité territoriale, ça ne peut pas se faire dans un premier temps sur des bases particulières. Kidal appartient au Mali. Ce qui est un petit peu gênant dans la politique actuelle, c’est qu’on sent qu’il y a quelque chose de spécifique à Kidal ».

 

Le MNLA se maintient à Kidal car il est soutenu par la France, affirme Sidi Mohamed Hashrash, le coordinateur du collectif des ressortissants de Kidal. Selon lui, si le mouvement touareg refuse de déposer les armes, il ne devrait pas bénéficier d’un traitement de faveur : « Il faut peut-être les contraindre à quitter les villes, de la même manière qu’on a contraint les islamistes à quitter les villes ».

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 08:45

 

16 févr. 2013 FORCESFRANCAISES


11 février 2013, lors d'une patrouille dans la ville de Tessalit.
Crédit : EMA / ECPAD

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 08:45

http://www.africaefuture.org/images/synapostel/cen-sad.jpg

 

17/02/2013 par Jacques N. Godbout  - 45enord.ca

 

Pendant que l’opération Serval se poursuit, les dirigeants des pays sahélo-sahariens réunis samedi16 février à N’Djaména ont appelé à poursuivre les efforts visant à soutenir « le processus politique, diplomatique et militaire » pour « parvenir à une stabilité définitive au Mali », en guerre contre des groupes islamistes armés, rapporte l’AFP.

 

La Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) est une organisation internationale regroupant 28 États africains qui avait été a créée le 4 février 1998 à Tripoli (Libye) à l’initiative de Mouammar Kadhafi, et qui était en sommeil depuis la mort du leader libyen.

 

Les chefs d’État et de gouvernement de la CEN-SAD, qui, pour ainsi dire, renaît de ses cendres, ont convenu à cette réunion d’apporter leur appui au processus politique, diplomatique et militaire en cours en vue de parvenir à une stabilité définitive au Mali.

 

Au terme de ce sommet extraordinaire de la CEN-SAD, les pays sahélo-sahariens ont aussi annoncé une contribution de 500 millions de Francs CFA (760.000 euros) à la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), la force ouest-africaine mandatée par l’ONU pour aider les Maliens à reprendre le contrôle de leur territoire.

 

Dix chefs d’Etat participaient à cette rencontre, parmi lesquels le Malien Dioncounda Traoré, l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Burkinabè Blaise Compaoré et le Soudanais Omar el-Béchir.

 

La Cour pénale internationale, qui recherche Béchir pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide au Darfour (ouest du Soudan), a lancé samedi un appel au Tchad pour faire arrêter le président soudanais, mais, depuis le rapprochement politique amorcé en janvier 2010 entre le Tchad et le Soudan, N’Djamena a régulièrement ignore les appels de la CPI en vue de l’arrestation d’Omar el-Béchir, qui s’était notamment rendu au Tchad pour le précédent sommet de la CEN-SAD en 2010.

 

Les participants ont, à l’occasion de ce  sommet extraordinaire, exprimé leur grande préoccupation sur la question du terrorisme qui menace tout l’espace CEN-SAD. « Le cas malien doit nous interpeller tous et nous inciter à accélérer les mesures qui s’imposent pour l’avenir, c’est-à-dire l’activation des forces africaines en attente », a indiqué le président Idriss Déby.

 

Le Tchad, qui ne fait pas partie de la Misma, la mission internationale de soutien au Mali, mais combat aux côtés des forces françaises et maliennes, a promis l’envoi au Mali de 2.000 soldats.

 

Pendant ce temps, la menace jihadiste reste toujours présente dans le nord du Mali notamment à Gao, ville reprise aux islamistes le 26 janvier mais qui est devenue depuis le théâtre des premiers attentats suicides de l’histoire du Mali et de violents affrontements avec des combattants jihadistes infiltrés dans la ville.

 

Pendant ce temps, comme l’opération Serval se poursuit, 45eNord vous amène, grâce à la page officielle de l’Armée française, en mission au-dessus du Mali à bord d’un Rafale, au départ de N’djamena, au Tchad, où avait lieu ce samedi la réunion des États sahélo-sahariens.. Bon vol!

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 08:45

berets-rouge

 

16 février, 2013 – BBC Afrique

 

Au Mali, le premier ministre Diango Cissoko a annoncé des mesures destinées à mettre fin à la rivalité qui oppose les Bérets rouges, ex-fidèles à Amadou Toumani Touré, et les Bérets verts proches du capitaine Amadou Haya Sanogo.

 

Conformément au souhait de la hiérarchie militaire, des éléments du 33e régiment des commandos parachutistes, les bérets rouges seront mutés, et le régiment sera restructuré.

 

Ces décisions de mutation constituaient la pomme de discorde entre une partie des Bérets rouges qui ne voulaient pas rejoindre d’autres unités et le commandement militaire qui y tenait beaucoup.

 

Les Bérets rouges craignaient surtout la dissolution de leur régiment mais les autorités ont décidé de le maintenir.

 

Il sera réorganisé en 3 compagnies dont une située a Bamako et les autres à Tombouctou et Gao.

 

Ces décisions doivent entrées en application d’ici au 1er mars et les Bérets rouges contactés par la BBC se sont dits confiants et satisfaits.

 

Pour parvenir à ces résultats, le premier ministre Diango Cissoko a mené pendant une semaine des discussions avec des représentants des forces vives, de la hiérarchie militaire, et une délégation du commando parachutiste.

 

Il ya un peu plus d’une semaine, des tirs dans le camp des Bérets rouges avaient fait des victimes, la tension entre les deux groupes de militaires était monté d’un cran entre les deux groupes.

 

Le président malien de transition Dioncounda Traoré avait appelé au calme et demandé à son premier ministre de s’investir pour résoudre la crise.

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 08:17

http://postmediaottawacitizen.files.wordpress.com/2013/02/1vbci-bamako-3.jpg?w=960&h=638

 

February 17, 2013. David Pugliese -Defence Watch

 

 The French Army has deployed the VBCI to Mali to take part in Operation Serval.

 

The wheeled armoured vehicles have already been used in Afghanistan, where they were well thought of because of their armour protection.

 

Nexter, the French defence company which builds the VBCI, points out that the vehicle is capable of speeds over 100 km per hour. The VBCI has a one man turret with a 25 mm NATO standard gun, a 7.62 co-axial machine gun and grenade launchers. With a range of 750 km, it can sustain an infantry section on operations for three days, the firm adds. Nexter has already delivered over 400 of a total of 630 vehicles ordered by the French Army.

 

As Defence Watch readers know, the VBCI is a contender in DND’s Close Combat Vehicle project. DND wants to buy 108 of the Close Combat Vehicles. There would be an option for the purchase of up to 30 additional vehicles. The army has argued that the Close Combat Vehicles, which would accompany its Leopard tanks into battle, are a priority for future missions.

 

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 23:10

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/english/gao-patrouille.png

 

16.02.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

The first front has proved to be successful and is advancing fast, very fast actually. The French army has shown that they have ensured the means to retake possession of the country through a rapid and massive deployment (4,000 soldiers, 600 vehicles, 280 armoured vehicles deployed in three weeks). It is now just about completed. The town of Tessalit, 500 km north-east of Gao and close to the Algerian border, has been under French control since the weekend following an aerborne operation undertaken by the Special Forces. From the 11th January to the 9th February resistance was weak due to the swift action which routed the insurgents. The primary objective of Operation Serval: Not to allow the jihadists time to take pause, recover and reorganise. This tactic has worked for a few weeks. However, an evolution in the situation has shown that a second front has opened up away from the northern advance; an internal front where the initiative seems to have temporarily slipped from France and her African allies.

 

Although the first front, the recapture in the north, has proved successful, the second front with its suicide attacks and the jihadist offensive of this last weekend in the Gao province is of a different nature. This is a phase of action against the acts of terrorists, an asymmetrical conflict of improvised mines (IEDs), bombing and hostile acts taking place far from the advancing French forces in the north.  However, the targets of the insurgents, far from the French forces, are ‘softer’, less protected but nonetheless more destabilising in that they directly attack the Malian army and police whose strength underpins the success of the operation.

 

These terrorist acts should remain confined to the north for one simple reason; support (from at least part) of the local population is necessary for the jihadists, together with a geophysical terrain that is favourable to them probably with multiple ‘small’ arms caches scattered over this area.

 

This second front that is opening up is far more complicated to contain as there is a need to control the terrain. Whereas the success of the primary recapture phase mainly relied on the action of the Special Forces, this second front, scattered and unpredictable, requires a larger military ground force. Here it is the regular army units on the front line, reinforced by the African armies, and despite the constraints, that are required to occupy and hold the ‘Niger Loop’ and its two support points; Gao and Timbuktu. The question remains, will they be enough?

 

Concerning the first front in the north, the French should continue their assault on any lurking forces. They will need to track down the enemy concealed in inhospitable terrain, an area the insurgents know only too well. Not an easy task, but not an impossible one either. The means of obtaining information are there, through the human forces, the 13th RDP parachute regiment who hold the primary mission. There is however a limit; the Special Forces who bear the weight of the military engagement (we refer to no less than three 400 Special Force armies) could falter. Heavily used in this campaign they have been remarkable but there is a limit, their low numbers do not allow relief forces…. They will find the situation difficult to hold over a long period of time.

 

And yet, they play a vital role relative to the information necessary for air strikes. As the ‘planned’ targets have already been more or less completely destroyed (arms caches, command centre, training camps…) only ‘targets of opportunity’ remain possible such as jihadist gatherings and reserves.

 

The army now possesses heavy equipment on the terrain; a company of VBCI has been deployed of major firepower with a squadron of AMX10R (fitted with 105mm cannons) as well as artillery. Integrated into an S/GTIA via the Niamey road, two automatic 155mm Caesar cannons are now based in Gao. Offering a reach of 40 km and high mobility these are now the most reactive means for attacking targets of opportunity.

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 21:53

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

16 février 2013 Par RFI (AFP)

 

Un  document signé du chef d'Aqmi, Abdel Malek Droukdel a été retrouvé à Tombouctou dans les décombres d'un local occupé par les islamistes par des journalistes de médias anglophones. Dans ce document dactylographié en arabe et authentifié par des islamologues, on découvre, noir sur blanc, les grandes lignes de la stratégie d'Aqmi au Mali. Sous forme de correspondance avec les chefs locaux d'Aqmi, Abdel Malek Droukdel recommande à ses lieutenants une application plus souple de la charia, en s'appuyant sur les groupes locaux.

 

Le document est daté du mois de mars 2012, juste avant la prise des trois principales villes du Nord par Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique, et ses alliés Ansar Dine et le Mujao,  Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest. Un document sous forme de recommandations :

 

Droukdel reproche à ses lieutenants de ne pas prendre suffisamment de précautions : « Nous devons prendre en compte l'environnement local qui rejette un islam trop rigoureux », explique le chef d'Aqmi qui cite deux applications problématiques de la charia : la destruction des mausolées de Tombouctou et la lapidation en cas d'adultère. Il dénonce une application trop radicale de la charia par le Mujao à Gao.

 

Le chef algérien d'Aqmi appelle ses hommes à privilégier les alliances avec les groupes locaux. Il estime que la décision d'Ansar Dine d'entrer en guerre contre le MNLA, Mouvement national de libération de l'Azawad, est une erreur majeure. Pour lui, Aqmi ne doit pas monopoliser la scène politique et militaire locale et doit se faire discret.

 

« Mieux vaut apparaître, dit il, comme un mouvement local avec ses propres causes et ses préoccupations. Nous n'avons aucune raison de mettre en avant notre projet jihadiste et expansionniste ». « ll nous faut, dit Droukdel, planter juste quelques graines dans un sol fertile qui, grâce à des engrais, deviendront un arbre stable et vigoureux ». Une doctrine de la patience bien loin de son application sur le terrain au nord du Mali.

 

 


Mathieu Guidère, islamologue, a authentifié et analysé ces documents qu'il estime, rares et précieux.

 

Ces documents montrent des divergences entre le commandement central qui a appelé, paradoxalement, à une application progressive de la charia, en s'appuyant sur les populations locales. Des recommandations, manifestement, non suivies d'effet sur le terrain.

Mathieu Guidere
(01:02)

Islamologue

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 20:48

berets-rouge

 

16.02.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Vendredi soir, le gouvernement malien a annoncé la restructuration du 33ème RCP. Ce régiment para chargé de la garde présidentielle de l'ex-président Amadou Toumani Touré, était resté fidèle à ATT; il avait même tenté un contre-putsch puis fait le coup de feu, il y a tout juste une semaine, contre le forces loyalistes maliennes.

 

Les 1 200 éléments (sur le papier. Ils seraient à peine 900 selon le ministre de la Défense malien) vont être répartis en trois compagnies, l'une, chargée de l'instruction et du commandement, basée à Bamako, et les deux autres déployées dans le Nord (l'une à Tombouctou, l'autre à Gao).

 

Précision du Premier ministre malien: "Les éléments des deux compagnies de Gao et Tombouctou seront déployés à Ségou (ouest) et Sévaré (centre) pour leur mise en condition avant leur engagement dans les opérations".

 

Cité par l'AFP, un certain adjudant-chef Bouaré affirme: "On attend nos nouvelles affectations, et on est prêts pour aller combattre. Le plus tôt possible !".

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