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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 17:45

Olifant_MBT_Seboka_2012.JPG

 

12 February 2013 by Kim Helfrich - defenceWeb

 

Following a period of stagnation there again appears to be some forward movement regarding the Defence Review.

 

Review Committee chairman Roelf Meyer said a meeting with Defence and Military Veterans Minister Nosiviwe Mapisa-Nqakula was scheduled for this Friday.

 

This follows two meetings with her in October and November last year where she requested some “technical changes” to the 420 plus page document prepared by Meyer and his committee members. At that time Review Committee spokesman Captain (SAN) Jaco Theunissen said the document would probably make it to Parliament by March.

 

The Review was called for by previous Minister Lindiwe Sisulu in July 2011. She indicated she wanted to table the document in Parliament last October after extensive consultation. This saw Review Committee members travel widely across the country interacting with the public as well as representatives of non-government organisations, community-based organisations, the defence industry and senior command of the South African National Defence Force and its four arms of service.

 

A Cabinet reshuffle saw Sisulu moved from the defence portfolio to Public Administration in the middle of last year. The new Minister spent time getting to grips with the ins and outs of defence which saw Sisulu’s deadline pass and as yet there has been no update from Mapisa-Nqakula’s office on when it is likely the draft document will find its way to Cape Town.

 

Meyer’s six member committee, assisted by a similar number of people in its resource group, were tasked by Sisulu to review and update the existing Defence Review and White Paper on Defence. This, she said, was because existing policy documents primarily provided for transformation in the South African National Defence Force (SANDF) but this has been achieved and now changes in government policy, particularly regarding foreign policy and international relations, also meant changes in the use of the military as an instrument of government.

 

Overall Meyer and his team were tasked to produce a draft blueprint with a short and long term focus on the SANDF and the local defence industry.

 

This part of the work has been completed and the Meyer team now awaits further instructions from Mapisa-Nqakula.

 

One aspect of the voluminous document that is sure to attract attention from the defence sector is the recommendation to disband procurement agency Armscor. Its functions will be taken over by a new agency/office working under the direction of Defence Secretary Dr Sam Gulube.

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 17:45

Opération Serval

 

12 February 2013 defenceWeb (Reuters)

 

The Yemen-based offshoot of Al Qaeda urged Muslims to sacrifice themselves and their money to help fend off what it called the "Crusader war" in Mali, according to a statement posted online.

 

France intervened in Mali last month to check a push south towards the capital Bamako by Islamist forces who seized control of the north of the country in the confusion that followed a military coup in March 2012.

 

Their surprise advance pushed Mali to the forefront of U.S. and European security concerns, with fears the Islamists would turn the country into a base for international attacks, Reuters reports.

 

Al Qaeda in the Arabian Peninsula (AQAP) compared the French intervention to what it called the "Zionist occupation of Palestine".

 

The group said supporting Muslims in Mali was "a duty for every able Muslim, to offer himself or his money, each according to his ability."

 

Formed in 2009, AQAP has carried suicide attacks on Yemeni government installations and military targets in Yemen. It was also behind a December 2009 plot to blow up a US airliner as it approached Detroit and a 2010 plan to send bombs hidden in computer printers on two cargo aircraft.

 

Former CIA director David Petraeus has described AQAP as the "most dangerous regional node in the global jihad".

 

The Mali offensive by French troops, which began last month, has pushed Islamist insurgents out of their strongholds in the north. But the militants launched a surprise raid in the heart of the Malian town of Gao on Sunday.

 

The brazenness of the rebel raid, which followed successive blasts by two suicide bombers at a northern checkpoint, was a surprise to the French-led military operation, which had so far faced little real resistance from the Islamists.

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 17:45

zone action-1024x716

 

12/02/2013 par Catherine Gouëset – Lexpress.fr

 

A Gao, la plus grande ville du nord du Mali, soldats maliens et français sont confrontés à des combattants djihadistes. La France a-t-elle tiré les leçons de l'Afghanistan? L'analyse du général Desportes, ancien directeur de l'Ecole de guerre.

 

Deux attentats suicides et des attaques répétées de djihadistes ont eu lieu ces derniers jours au Mali, notamment à Gao où un commando a affronté dimanche des soldats maliens. La France a déjà été confrontée a ce type d'attaques en Afghanistan. Quelles leçons en a-t-elle tiré? L'Express a interrogé le général Vincent Desportes, ancien directeur de l'Ecole de guerre, professeur à Sciences Po.

 

Les attaques des groupes armés se multiplient depuis quelques jours. Les difficultés commencent pour l'armée française?

 

Nous ne devons pas en être surpris. L'adversaire avait compris qu'il ne pouvait pas affronter l'armée française frontalement. Il a adopté une stratégie d'évitement. Celle-ci a permis à l'armée de remonter très rapidement de Bamako jusqu'à Tessalit. Mais les djihadistes ont laissé des cellules capables de harceler les militaires. 

 

Nous ne sommes pas en mesure de sécuriser une zone qui s'étend sur 1500 km. L'armée française a bien sûr fait évoluer ses techniques de renseignement et de protection pour limiter les risques. Mais il est presque impossible d'empêcher des attentats suicide. Les terroristes ont toujours l'avantage de la surprise; et ce type d'attaque est très peu coûteux pour eux. Pour les actions menées à Gao ces derniers jours, il est difficile de savoir si elles représentent le chant du cygne des groupes armés ou le début de quelque chose de nouveau. 

 

Quelles sont les différences avec l'intervention en Afghanistan?

 

La principale différence tient au fait que les Talibans en Afghanistan étaient à 100% des Afghans, alors que la plupart des djihadistes d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) ne sont pas des Maliens. Ils bénéficient donc moins du soutien des populations locales. 

 

Par ailleurs, la géographie n'est pas du tout la même. Alors qu'en Afghanistan, le relief est très montagneux, facilitant les embuscades, le Mali est un espace ouvert et vaste. Il faut utiliser des véhicules pour s'y déplacer et il est beaucoup plus délicat de le faire discrètement. Les groupes armés sont donc plus facilement repérables. En dehors des villes, il leur est difficile de mener des opérations majeures. 

 

Sécuriser complètement Gao, une ville de 100.000 habitants, demanderait le déploiement de milliers de soldats. Ce n'est pas à la portée de la France. Et même si on y parvenait, cela ne suffirait pas. La guerre d'Algérie a montré qu'on peut gagner une bataille -comme celle d'Alger- et perdre la guerre.

 

Quelles leçons a-t-on tiré de l'expérience en Afghanistan?

 

L'enseignement majeur de onze ans de guerre en Afghanistan est que les dépenses sécuritaires ne suffisent pas. Ce genre de conflit ne se règle pas par la voie militaire mais par la voie politique. On a réuni dans ce pays l'équivalent des deux tiers des budgets militaires du monde... sans parvenir à défaire les Talibans. Au Mali, non plus, on ne l'emportera pas si on ne s'attaque aux racines de la crise.

 

Un autre enseignement à retenir de la crise afghane, sur le plan politique cette fois, est qu'on ne doit pas faire abstraction d'une partie de la population. Quand on a organisé, en 2001, la conférence de Bonn destinée à préparer la transition après avoir chassé les Talibans du pouvoir, on a fait une conférence des vainqueurs. les Pashtouns, qui constituent pourtant la plus importante minorité du pays, ont été laissés de côté. Il ne faut pas reproduire cette erreur. Il faut permettre le dialogue de toutes les composantes de la société malienne, et tout particulièrement inclure les Touaregs. 

 

Il faut aussi très rapidement rétablir l'unité de l'armée malienne, en proie à de graves luttes intestines actuellement. Le nouveau pouvoir doit être doté d'une vrai légitimité pour sortir de cette crise. 

 

L'armée française est-elle au Mali pour longtemps?

 

Oui, l'armée française est là pour très longtemps. Dès lors qu'elle s'est engagée, la France est responsable de ce qui se passe dans ce pays. Si elle part trop tôt et que, dans la foulée, la situation se dégrade, Paris en portera la responsabilité. 

 

La France a fait une erreur stratégique en Libye qu'elle ne doit pas répéter au Mali. Quand on fait le choix de déclencher une guerre, il faut pousser jusqu'au bout la logique impliquée par cet engagement. En Libye, il aurait fallu soit s'en tenir à la mission initiale prévue par la résolution de l'ONU, c'est à dire protéger la ville de Benghazi face aux menaces de l'armée libyenne, soit s'engager au sol et désarmer les milices. L'entre-deux adopté par la France a détruit le pouvoir politique et ne l'a remplacé par rien. On en paie maintenant les conséquences au Sahel.  

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 13:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/visite-chef-d-etat-major-des-armees-de-cote-d-ivoire-06-fevrier-2013-13/2177163-1-fre-FR/visite-chef-d-etat-major-des-armees-de-cote-d-ivoire-06-fevrier-2013-13.jpg

 

12/02/2013 Sources EMA

 

Le 6 février 2013, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des Armées, a reçu le général Soumaïla Bakayoko, son homologue ivoirien et actuel président du comité des chefs d’état-major de la Communauté des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

 

Au cours de leur entretien, les deux CEMA ont abordé la question du Mali, en faisant un point sur la situation actuelle et sur les perspectives opérationnelles et logistiques de la mission internationale de soutien au Mali (MISMA). L’amiral Edouard Guillaud a félicité le général Bakayoko pour son action dans le contexte du déploiement des forces africaines au Mali. En qualité de président des CEMA de la CEDEAO, le général Bakayoko a en effet favorisé la synergie au sein des armées des Etats de l’Afrique de l’ouest impliquées dans la montée en puissance de la MISMA, et avec le Tchad. Trois semaines après le début de l’opération SERVAL et l’arrivée des premiers contingents africains, plus de 4 000 militaires africains ont, en effet, rejoint le Mali.

 

Les deux autorités se sont également entretenues sur l’avancée de la réforme des forces de sécurité ivoiriennes, en particulier au travers des nombreuses actions de formations réalisées par les militaires de la force Licorneau profit de l’armée ivoirienne. Ces formations sont actuellement réalisées dans le cadre de la préparation des contingents ivoiriens destinés à rejoindre la MISMA. A ce titre, Licorne apporte son soutien à la montée en puissance du bataillon logistique de la MISMA par la formation de l’état-major et d’une partie du personnel qui les compose.

 

Déployée en Côte d’Ivoire depuis septembre 2002, la force Licorneparticipe de façon significative, depuis la fin de la crise postélectorale de 2011, à la reconstruction des capacités des forces armées ivoiriennes.  Un partenariat est ainsi mis en œuvre avec quatre bataillons de combat et un bataillon de soutien à Abidjan. Cela se matérialise par l’organisation régulière de détachements d’instruction opérationnels au combat (DIO), d’actions de formation ou d’assistance technique, ainsi que d’actions civilo-militaire et de soutien logistique.  

 

Depuis le 26 janvier 2012, la coopération militaire entre la France et la Côte d’Ivoire est encadrée par un nouvel accord de partenariat de défense. Cet accord approfondit la coopération entre les forces armées ivoiriennes et les forces armées françaises dans le domaine de la formation et de l’équipement avec, notamment la mise à disposition de coopérants militaires.

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 13:45

French Mali

 

12 février 2013 par Michel Goya - ActuDéfense

 

Afghanistan et Mali n’ont pas grand chose à voir. Pourtant, dans le déroulement de certaines parties de ces différentes opérations, des leçons peuvent être tirées de l’engagement en Afghanistan pour éviter certaines erreurs au Mali.

 

Le voyage du président de la République au Mali, le 2 février, a marqué symboliquement la fin de la fin de la phase de reconquête des villes du fleuve Niger et la scission de l’opération française en deux directions nettement séparées : stabilisation et, faute de meilleur qualitatif, contre-terrorisme, dans deux cadres géographiques séparés. Ces deux nouvelles opérations comportent des risques spécifiques et des logiques différentes qui peuvent par ailleurs se contredire.

 

Plus qu’avec les expériences en Bosnie et au Kosovo, où une longue phase de stabilisation sans ennemi succédait à une courte phase de combat, la situation ressemble plus à celle de l’Afghanistan au début de 2002 lorsque les Américains, et quelques troupes alliées, poursuivaient le combat le long de la frontière avec le Pakistan tandis que se constituait à Kaboul la Force internationale d’assistance et de sécurité. La situation apparaissait alors également comme une belle victoire américaine, au moins partielle, et l’avenir s’annonçait favorable jusqu’à ce que plusieurs erreurs stratégiques soient commises.

 

La première fut d’avoir confondu l’hôte et le parasite, c’est à dire les talibans et Al Qaïda, et d’avoir continué à combattre les premiers tandis que les seconds avaient quitté le pays et continuaient à agir en réseau transnational. L’organisation tellurique des talibans, renforcée par le Pakistan et la présence même de la Coalition, s’est finalement réimplantée dans les provinces pachtounes jusqu’à engluer les forces étrangères. La seconde fut d’avoir engagé un projet très ambitieux de transformation du pays tout en le faisant reposer sur des bases fragiles comme l’alliance initiale avec les seigneurs de guerre ou la mise en place d’une constitution à l’américaine paralysante. L’aide économique, à la fois massive et dispersée, a ensuite autant permis le développement de la corruption (et donc rendue encore plus séduisants l’offre administrative talibane « honnête ») que de celui des services sociaux ou éducatifs. La compensation de ces erreurs initiales a alors imposé un engagement croissant de ressources afin de tenter de dépasser les effets négatifs que cette même fuite en avant engendrait. Cette spirale afghane est actuellement dans l’esprit de tous même si personne ne l’évoque ouvertement pour le Mali.

 

Le scénario prévu au Mali est celui d’une relève rapide des forces françaises par les quatre bataillons de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) afin d’assurer la sécurité des villes le long du fleuve Niger au moins jusqu’à la tenue des élections prévue en juillet prochain, première étape vers une normalisation politique. Ce scénario présente de nombreuses inconnues comme les délais de mise en place et l’efficacité de la MISMA puis de l’armée malienne, la capacité locale à mettre en place des institutions et une culture politique stables ou encore la possibilité d’une paix durable avec les Touaregs. Ce processus est également à considérer dans un ensemble régional tourmenté par des lignes de fracture anciennes mais aussi les effets de la mondialisation (affaiblissement des Etats et des services publics), des évolutions climatiques (désertification) et politico-idéologiques du monde arabe ou l’importance croissante du commerce de la drogue. La stabilisation du Mali et plus largement du Sahel est une œuvre de longue haleine, peut-être même une œuvre de Sisyphe.

 

Dans ce processus, plusieurs types d’adversaires armés peuvent apparaître. Face aux forces françaises ou à des forces africaines cohérentes, c’est-à-dire probablement aidées par les Français, les organisations djihadistes peuvent difficilement mener des attaques classiques sans être détruits. Elles peuvent en revanche pratiquer une stratégie de harcèlement contre des objectifs militaires ou civils, à l’aide de procédés asymétriques classiques comme les attaques suicides, les engins explosifs, le sniping ou les tirs de roquettes ou autres à inventer. A plus long terme, la persistance simultanée de de la présence française et du désordre peut engendrer des anticorps nationalistes comme le toujours influent capitaine Sanogo, organisateur du coup d’état du 22 mars, et opposant à la fois à la présence française et à une classe politique locale parmi les plus corrompus d’Afrique. On ne peut exclure non plus que les djhadistes ou radicaux islamiques locaux ne trouvent des soutiens dans les protestataires « à peaux noires » jusqu’à former de nouvelles organisations armées telluriques. Il ne faut pas oublier enfin les organisations armées touaregs toujours promptes à la rébellion. La réponse française à ces menaces réside sans doute à réduire la prise locale aux différentes sources d’hostilité par une présence réelle mais légère et une organisation en réseau transnational à partir de nos bases et points d’appui régionaux, de nos équipes de conseillers et d’éléments d’intervention de forme et de taille variable, civils et militaires.

 

Pendant ce temps la guerre « contre le terrorisme » se poursuit dans l’extrême nord du Mali avec des critères de victoire plus flous que pour la libération des villes de la boucle du Niger. Le combat s’arrêtera-t-il lorsque les otages seront libérés ? Les mouvements touaregs amenés à la paix ? Les organisations djihadistes détruites ? Rien n’a été précisé et c’est sans doute mieux car ainsi on ne se lie pas à des objectifs ambitieux dont la non-réalisation pourrait passer pour une défaite. Pour autant, à moins de se lancer dans une guerre éternelle, il faudra bien justifier positivement un jour l’arrêt de cette opération.

 

Ces deux opérations sont désormais disjointes mais elles ne peuvent manquer de s’influencer. La stratégie d’étouffement des rebelles dans le Nord s’effectue pour l’instant avec un remarquable « complexe reconnaissance-frappe » frappant les indispensables nœuds logistiques (les dépôts de carburant) et les transmissions tout en empêchant tout mouvement important. Cette paralysie par le ciel doit cependant s’accompagner d’un étouffement par le sol, notamment en cloisonnant les massifs de Timetrine, très isolé, et surtout du nord des Ifoghas face au Hoggar algérien, par l’occupation des vallées de l’Azawak et du Tilemsi. C’est sans doute, aidés de conseilleurs et de forces légères françaises, le rôle prévu pour les 1 800 soldats tchadiens arrivés à Kidal mais la vraie interrogation est celle de l’alliance avec les Touaregs.

 

L’intérêt opérationnel de cette alliance est évident puisqu’en ne confondant pas l’hôte et la parasite, on ne se lancerait pas dans une guerre difficile. Elle permettrait aussi d’isoler encore plus AQMI et le MUJAO et de disposer d’auxiliaires très précieux pour barrer la frontière et aider à aller chercher les djihadistes dans les vallées encaissées et les grottes. Ce serait cependant remettre en selle ceux-là même qui ont déclenché la crise du début de 2012 et accepté la présence des djihadistes au Mali. Bien entendu une telle alliance avec les « hommes bleus », et l’exclusion de l’armée malienne de la région Nord ne peut que susciter de fortes réticences de la part de tout gouvernement malien et d’une bonne partie des populations locales et nourrir le ressentiment.

 

Les deux opérations menées en parallèle sont condamnées à la réussite, et à la réussite rapide si possible. Que l’une d’elle échoue ou tarde à produire des résultats et c’est l’ensemble qui risque d’en pâtir. La victoire au Mali se joue dans les mois qui viennent.

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 12:45

Opération Serval

 

11 février 2013 19h18 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - François Hollande a assuré lundi que la France était entrée dans une phase de sécurisation au Mali et qu'elle irait jusqu'au bout pour ne pas laisser un seul espace de ce pays sous le contrôle des terroristes.

 

Un mois jour pour jour après le lancement de l'opération Serval, l'essentiel du territoire malien a été libéré, aucune ville n'est occupée par un groupe terroriste, aucun des réseaux ou groupes qui jusque-là mettaient en péril la vie des Maliens n'est capable de mener une véritable offensive, a déclaré M. Hollande lors d'une conférence de presse aux côtés du président nigérian Goodluck Ebele Jonathan, dont le pays assure le commandement de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali).

 

Il y a, a-t-il assuré, aujourd'hui plus de soldats africains (hors contingent malien) que de soldats français au Mali.

 

Ainsi, nos deux objectifs : la libération totale du territoire malien et le relais par la Misma, sont en voie d'être atteints, a-t-il dit. Donc nous devons poursuivre non plus la libération d'un territoire mais (sa) sécurisation, a-t-il expliqué.

 

Le devoir de la France est d'aller jusqu'au bout de son opération pour ne pas laisser un seul espace territorial du Mali sous le contrôle des terroristes, a encore souligné François Hollande, alors que Gao, la plus grande ville du nord du Mali, a été dimanche le théâtre de combats de rue entre soldats maliens et français et des combattants jihadistes qui y ont aussi commis les premiers attentats suicides.

 

Les deux dirigeants ont également affirmé leur volonté commune de lutter contre les groupes islamistes armés qui ont pu se réfugier ailleurs qu'au Mali. Nous travaillons très dur avec le soutien du gouvernement français pour nettoyer ces régions dans le monde où la terreur sévit, a assuré M. Jonathan qui fait face dans son pays au groupe islamiste extrémiste Boko Haram.

 

Le président nigérian a, par ailleurs, insisté sur la nécessité d'organiser des élections au Mali, théâtre d'un coup d'Etat le 22 mars 2012.

 

Le gouvernement malien n'est pas un gouvernement élu, l'Etat est faible, des questions se posent au sein de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest), nous n'accepterons qu'un gouvernement élu par le peuple, a-t-il dit, souhaitant l'aide de la France pour l'organisation de ce scrutin.

 

Nous devons tout faire pour que l'objectif d'élection présidentielle au mois de juillet puisse être atteint, a dit M. Hollande, alors que le président par intérim Dioncounda Traoré s'est prononcé pour un scrutin avant le 31 juillet.

 

Quant à l'otage français, Francis Collomp, un ingénieur de 63 ans enlevé fin décembre dans le nord du Nigéria, M. Hollande a remercié son hôte de son aide pour obtenir, dans les meilleures conditions et le plus vite possible sa libération. Nous travaillons très dur à sa libération, a assuré son homologue.

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 12:45

Gao 10.02.2013 LeFigaro.fr

LeFigaro.fr 10 fev. 2013

 

February 12, 2013 by WOTN

 

French and Malian soldiers are on high alert in the northern town of Gao, a day after Islamist terrorists launched an assault to retake the city they were forced out of two weeks ago.

 

Residents who hid in their homes during the hours-long attack Sunday, cautiously entered the streets still littered with corpses.

 

Authorities report the crossfire killed three civilians and wounded at least 10 others, but it is still unclear how many soldiers or militants died.

 

Heavy gunfire and explosions resounded Sunday through the Saharan town, the largest in northern Mali, as the combined government force, complete with French helicopter gunships, fought the al-Qaeda affiliated "Movement for Oneness and Jihad in West Africa."

 

Clashes were ongoing for days in areas just outside the city.  On Saturday and Friday, suicide bombers attacked an army checkpoint near the entrance to Gao.  The two suicide blasts were the first reported in Mali.

 

The Malian military said the bomber in Saturday's attack was a young Arab man and the "Movement for Oneness and Jihad in West Africa" claimed responsibility.

 

The terrorist group seized control of Gao in April and had ruled the city until the arrival of French and Malian forces last month.  Military officials have said some elements of the group remain in the Gao area, and other terrorists are hiding in the surrounding desert.

 

The group is a faction of al-Qaida's North African wing which, in loose alliance with the home-grown Malian Islamist group Ansar Dine, held Mali's main northern towns of Timbuktu and Gao for 10 months until the French-led offensive drove them out. VoA.

 

Islamist terrorists flooded into Mali from Libya, following the fall of Qaddaffi.

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 12:45

Sénat RF

 

12 février 2013 comptes-publics.fr

 

Mardi 12 février 2013, la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat auditionne des ministres libyens des affaires étrangères et de la défense (16h30).

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 12:45

islamist rebel source BBC Africa

 

12.02.2013 Romandie.com (ats)

 

La branche d'Al-Qaïda basée au Yémen a appelé au djihad (guerre sainte) contre l'intervention française au Mali, a rapporté mardi le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE. Elle a qualifié l'opération française de "déclaration de guerre contre l'islam et les musulmans".

 

"La croisade contre l'islam" menée par la France au Mali "n'est en aucun cas justifiée", affirme dans un communiqué Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa). Basée au Yémen, l'Aqpa est issue d'une fusion des branches saoudienne et yéménite du réseau.

 

"Soutenir les musulmans au Mali est un devoir pour tout musulman capable de le faire", affirme le communiqué, précisant que les musulmans peuvent "payer de leur vie ou contribuer financièrement" au djihad.

 

Le communiqué, publié par le comité de la Charia (loi islamique) d'Aqpa, estime cependant que "le djihad est plus obligatoire pour les musulmans les plus proches" du théâtre des combats, "pour ceux dont la France a utilisé le territoire pour lancer" son opération, et "pour les musulmans vivant dans les pays qui aident la France dans cette croisade".

 

Fuite dans le désert

 

Entamée le 11 janvier pour stopper une offensive jihadiste vers le Sud et la capitale malienne, Bamako, l'opération de l'armée française, en appui de l'armée malienne, a permis en deux semaines de reprendre Gao, Tombouctou et Kidal, les grandes villes occupées pendant près de dix mois par les groupes liés à Al-Qaïda.

 

L'avancée des soldats français et maliens s'est faite sans presque aucune résistance, les djihadistes semblant avoir fui pour se retrancher dans des zones désertiques, notamment dans le massif des Ifoghas, dans la région de Kidal, à 1500 km au nord-est de Bamako, près de l'Algérie.

 

Mais depuis quelques jours, les islamistes ont montré qu'ils n'avaient pas tous fui et ont prouvé leur capacité de résistance à Gao, reprise le 26 janvier par les soldats français et maliens, ce qui semble marquer un tournant dans leur stratégie.

 

Au total quelque 4000 soldats français et 2000 tchadiens sont déployés au Mali.

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 12:45

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fév 12, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

L’avion de transport KDC-10 a effectué vendredi son premier vol. Il a décollé vendredi, de la base aérienne d’Eindhoven, pour se rendre en France embarquer du matériel, avant d’atteindre sa destination finale : N’Djamena au Tchad, où a été installée base logistique de l’opération française. L’avion n’a pas volé jusqu’à Bamako. Raison : la situation sécuritaire actuelle au Mali. Le gouvernement néerlandais a, en effet, décidé de limiter initialement l’opération du KDC-10 vers les pays voisins du Mali. « Lorsque la situation le permettra, l’avion volera aussi des missions à Bamako, capitale du Mali » précise-t-on à la défense néerlandaise.

 

Suite de larticle

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 12:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/lcmb-seychelles-3/2177487-1-fre-FR/lcmb-seychelles-3.jpg

 

12/02/2013 Sources EMA

 

Du 4 au 7 février 2013, lors de son escale aux Seychelles, la frégate légère furtive (FLF) Surcouf a conduit des actions de formation (Local Capability Maritime Building - LCMB) dans le cadre de la coopération en matière de lutte contre la piraterie entre les Seychelles et la force européenne Atalante.

 

 

Ce programme de coopération est supervisé par l’état-major de la force européenne Atalante et se déroule principalement lors des escales de ses bâtiments. Les Seychelles sont tout particulièrement concernées par la lutte anti-piraterie, car elles disposent d’une grande zone économique exclusive (ZEE) située au sud du bassin somalien où les pirates opèrent. Depuis le lancement de l’opération européenne en décembre 2008, le pays est l’un des principaux acteurs régionaux. Il accueille les bâtiments escale et des détachements d’avions ou d’hélicoptères de patrouille maritime.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/lcmb-seychelles-1/2177449-1-fre-FR/lcmb-seychelles-1.jpg

 

Pendant trois jours, les marins du Surcouf ont délivré aux forces spéciales et aux gardes-côtes seychellois divers formations à bord de la frégate française. Elles ont regroupé des cours et des travaux pratiques de secourisme de combat, de techniques d’interventions opérationnelles rapprochées (TIOR ou combat au corps à corps) ou encore de progression tactique dans les locaux d’un bâtiment. Enfin, à l’appareillage de la frégate, et afin de mettre en pratique tous leurs acquis, les forces spéciales seychelloises ont conduit un assaut de vive force sur le Surcouf à partir de leurs embarcations.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/lcmb-seychelles-2/2177467-1-fre-FR/lcmb-seychelles-2.jpg

 

Le principal objectif de ces formations est d’aider les marines et gardes-côtes des pays de la région à développer des capacités maritimes propres, tout en permettant aux bâtiments de la force européenne de profiter de leur expérience et de leur connaissance de la zone. Ces rencontres facilitent par ailleurs les futures coopérations lors d’éventuelles opérations où une collaboration étroite pourrait être nécessaire.

 

Lors de cette escale, l’équipage du Surcouf a accueilli à son bord l’ambassadeur de France, Madame Geneviève Iancu, et lui a présenté les missions de l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante. Elle a pu découvrir l’organisation, le rôle et les missions d’une frégate de la Marine nationale et s’entretenir avec des membres de l’équipage.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/lcmb-seychelles-4/2177472-1-fre-FR/lcmb-seychelles-4.jpg

 

La frégate Surcouf est engagée depuis le 3 décembre 2012 dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie au large de l’océan Indien. L’opération Atalante contribue à la dissuasion, à la prévention et à la répression des actes de piraterie au large des côtes somaliennes. L’embarquement du détachement britannique de douze militaires et de son hélicoptère Lynx illustre le renforcement de l’interopérabilité et de la coopération des forces britanniques et françaises depuis la signature du Traité de Lancaster House en novembre 2010.

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 08:45

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2012/12/122712-soudanonu2-642x426.jpg

Une attaque d'une milice soutenue par Khartoum aurait

fait 17 morts dans la région du Kordofan du Sud, zone

convoitée par les deux Soudan pour ses ressources

pétrolières, comme ici à Heglig (Photo: ONU)

 

11/02/2013 par Gaëtan Barralon - 45enord.ca

 

Près de deux mois après la signature d’accords entre les deux pays, le Soudan et le Soudan du Sud ne parviennent toujours pas à s’entendre sur le processus de paix dans la région. Des affrontements entre l’armée sud-soudanaise et une milice soutenue Khartoum ont éclaté, ce samedi, à la frontière séparant les deux États, faisant au moins 24 morts.

 

L’indépendance du Soudan du Sud, à l’été 2011, a laissé des traces. Après plus de vingt ans de conflit armé, les deux pays frontaliers semblaient prendre le chemin de la paix. Mais l’instabilité continue de régner dans les différentes régions du jeune pays sud-soudanais.

 

Ce vendredi, plus de cent personnes, dont des femmes et des enfants, ont trouvé la mort dans l’attaque d’un troupeau de bétail, dans l’État de Jonglei. Au cœur de cette région sensible, des éleveurs de la ville de Walgak étaient en transhumance vers le nord, «escortés par un peloton de l’armée, lorsqu’ils ont été attaqués par une force puissante utilisant des armes automatiques», comme l’a confié, dimanche, le gouverneur de l’État, Kuol Manyang.

 

14 soldats de l’armée sud-soudanaise font partie des victimes alors que 500 personnes sont toujours portées disparues à la suite de cette attaque. Elle aurait été menée par des civils et des rebelles armés, membres de la communauté Murle, originaire de la région.

 

Alors que près de 3 000 personnes accompagnaient le troupeau, «les assaillants sont partis avec le bétail et des centaines d’enfants et de femmes ne sont pas encore revenus au village», a ajouté le Commissaire du comté d’Akobo dans l’Etat de Jonglei, Goi Jooyul.

 

Le Soudan du Sud, une région instable, secouée par la violence

 

Depuis l’indépendance du pays, la région est régulièrement sujette aux conflits inter-ethniques ou aux affrontements entre rebelles et militaires. Une situation instable qui est devenu incontestablement le défi prioritaire des autorités politiques.

 

Ces tensions et affrontements jaillissent notamment des relations délicates qu’entretiennent le Soudan et le Soudan du sud, héritage des vingt années de guerre civile.

 

Des heurts ont ainsi eu lieu, ce samedi, à la frontière des deux pays, entre miliciens et soldats sud-soudanais, faisant au moins 24 morts. L’armée du Sud (SPLA) aurait ainsi saisi un camion de l’armée du nord utilisé par les miliciens lors d’affrontements à Obed, dans l’État du Haut-Nil, au nord-est du pays.

 

Par ailleurs, un porte-parole de l’armée du Soudan du Sud a indiqué que les soldats ont tué sept activistes d’une milice soutenue par le Soudan après avoir franchi la frontière entre les deux pays.

 

17 morts et 35 civils blessés seraient également à recenser selon les rebelles de Mouvement de libération du peuple du Soudan-Nord (MLSPN), à l’issue d’un conflit survenu dans un village près d’Aboudjibeha, dans l’Etat du Sud-Kordofan, au nord-est du pays.

 

Cette zone frontalière sensible reste donc le théâtre de violences. En jeu, les nombreuses ressources pétrolières dont bénéficie cette région.

 

Le Soudan libère cinq soldats sud-soudanais

 

Dans le même temps, Khartoum tente de calmer le jeu. En signe de «bonne volonté», l’armée soudanaise a remis cinq soldats sud-soudanais prisonniers à la Croix-Rouge, comme le confie un témoin.

 

Le 6 février dernier, l’agence officielle soudanaise Suna affirmait que ces cinq soldats avaient été fait prisonniers dans la zone de Kafindebey, zone clé de la contestation entre les deux pays où la frontière n’est pas encore délimitée.

 

Un signe d’ouverture dans le processus de paix pour le président Omar El-Béchir. Le chef d’État soudanais a assuré, ce dimanche, que les engagements pris en décembre dernier, à Addis-Abeba, étaient irrévocables et doivent être appliqués dans leur intégralité.

 

Aucune application des accords signés en décembre

 

Des accords sur la sécurité et l’économie avaient été signés afin de régulariser les tensions palpables dans les zones contestées entre les deux pays. Pour autant, aucun n’a, pour l’heure, appliqué ces accords, s’accusant mutuellement de soutenir une rébellion chez le voisin.

 

Khartoum regrette notamment que le Soudan du Sud ne fasse pas des accords sur la sécurité une priorité absolue, s’attachant plutôt à la coopération économique.

 

«Nous avons remis au Sud un État totalement souverain et au lieu de se concentrer sur la construction de leur Etat, leur principale activité est de nous créer des problèmes», a déclaré Omar El-Béchir.

 

«La paix ne peut être offerte à n’importe quel prix, nous avons tout offert et n’avons rien de nouveau à offrir», a-t-il conclu.

 

A lire aussi:

 

Soudan: dégradation de la situation au Darfour et dans le Jebel Marra >>

 

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 23:37

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/43/Flag_of_Mauritania.svg/800px-Flag_of_Mauritania.svg.png

 

11 février 2013 22h42 Romandie.com (AFP)

 

NOUAKCHOTT - Le président de l'Assemblée nationale mauritanienne, Messaoud Ould Boulkheir, a appelé lundi soir le gouvernement à soutenir les efforts de la communauté internationale pour aider le Mali à retrouver sa souveraineté.

 

Je demande à la Mauritanie de s'adjoindre aux efforts consentis en commun par les pays de la région, la France et la communauté internationale pour la sauvegarde de l'unité et de la souveraineté de la République du Mali, a déclaré M. Ould Boulkheir dans un discours officiel, sans explicitement appeler à un engagement des soldats mauritaniens sur le territoire malien.

 

Il a tenu ces propos lors de la présentation officielle d'une initiative pour sortir le pays de la crise. Il a aussi souhaité tirer les leçons qui s'imposent des évènements au Mali pour éviter à la Mauritanie de tomber dans le chaos.

 

Soutenue par des partis politiques de l'opposition et de la majorité, des organisations de la société civile et des personnalités influentes, cette initiative vise à préparer le terrain pour des élections transparentes et consensuelles dans un climat apaisé, selon M. Ould Boulkheir.

 

Le président de l'Assemblée appartient à une coalition de partis d'opposition ayant organisé en novembre 2011 un dialogue avec le pouvoir, boycotté par l'opposition radicale.

 

Le chef de file de l'opposition mauritanienne, Ahmed Ould Daddah, avait appelé samedi à constituer un front intérieur uni et fort pour faire face aux conséquences possibles en Mauritanie de la guerre au Mali.

 

M. Ould Daddah avait aussi estimé que le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz aurait dû en référer au Parlement (bi-caméral) avant toute mise à disposition de l'espace aérien et des aéroports mauritaniens, ainsi qu'à l'échange de renseignements, dans le cadre des engagements militaires en cours au Mali.

 

Le président Aziz a exclu de participer à la force africaine en cours de déploiement pour prendre le relais des troupes françaises au Mali, mais il a indiqué que son armée riposterait à toute attaque en Mauritanie.

 

Il a cependant apporté un net soutien à l'intervention militaire française et africaine au Mali dans un discours le 7 février lors du sommet de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).

 

Une telle intervention militaire constitue la première initiative d'envergure, prise par la communauté internationale, en vue de mettre fin à plus d'une décennie de prises d'otages, de violences aveugles, de culture de la haine, au sein d'une population dont les différentes composantes ont cohabité depuis plus d'un millénaire, dans une symbiose exemplaire, avait-il dit.

 

Ancien général putschiste élu en 2009, Mohamed Ould Abdel Aziz mène une politique très active contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), un des groupes qui a contrôlé le nord du Mali. Il avait notamment ordonné des raids contre des bases d'Aqmi au Mali en 2010 et 2011.

 

Le Mauritanie et le Mali ont une frontière commune de plus de 2.000 kilomètres.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 23:03

Opération Serval

 

11 février 2013 à 23:16 Guysen International News

 

François Hollande a assuré que la France était entrée dans une phase de "sécurisation" au Mali et qu'elle irait "jusqu'au bout" pour "ne pas laisser un seul espace" de ce pays "sous le contrôle des terroristes".  Un mois jour pour jour après le lancement de l'opération Serval, "l'essentiel du territoire malien a été libéré, aucune ville n'est occupée par un groupe terroriste, aucun des réseaux ou groupes qui jusque-là mettaient en péril la vie des Maliens n'est capable de mener une véritable offensive", a déclaré François Hollande  "Le devoir de la France est d'aller jusqu'au bout de son opération pour ne pas laisser un seul espace territorial du Mali sous le contrôle des terroristes", a encore souligné François Hollande,

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 23:00

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11.02.2013 20h16 Romandie.com (ats)

 

La tension est restée vive lundi à Gao, dans le nord du Mali. Les militaires français ont déminé les ruines du commissariat et de ses alentours après un bombardement à l'aube pour éliminer les islamistes armés qui s'y étaient retranchés.

 

Les soldats français ont découvert au total quatre mines enfouies dans la cour du bâtiment, ainsi qu'une roquette et deux grenades, a constaté un photographe de l'AFP. Ces engins ont été détruits dans une explosion contrôlée.

 

Dans le même temps, le principal marché de la ville, qui se trouve à proximité du commissariat, a été évacué en début d'après-midi par des soldats français pour faciliter le travail des démineurs.

 

Gao, la plus grande ville du nord du Mali, a été la veille le théâtre de combats de rue entre soldats maliens et français et des combattants jihadistes qui y ont aussi commis les premiers attentats suicides de l'histoire du Mali, marquant une nouvelle étape du conflit.

 

Phase de sécurisation

 

Les combats à Gao, à 1200 km de Bamako, sont le signe d'un regain d'activité des islamistes armés qui avaient dans un premier temps fui les villes reprises par les soldats français et maliens fin janvier.

 

Pour la première fois dans l'histoire du Mali, ils ont commis à Gao en deux jours deux attentats suicides contre un poste de contrôle de l'armée malienne à la sortie nord de la ville. Ces attaques ont été revendiqués par le Mujao.

 

Le président français François Hollande a de son côté assuré lundi que la France était entrée dans une phase de "sécurisation" au Mali et qu'elle irait "jusqu'au bout" pour "ne pas laisser un seul espace" de ce pays "sous le contrôle des terroristes".

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 22:55

Opération Serval

 

11 février 2013 21h28 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le président des Etats-Unis Barack Obama a donné l'ordre d'allouer 50 millions de dollars à une aide militaire d'urgence pour la France et le Tchad dans le cadre du conflit au Mali, a annoncé lundi la Maison Blanche.

 

J'ai déterminé qu'il existait une situation d'urgence imprévue requérant une assistance militaire immédiate au Tchad et à la France dans leurs efforts en cours pour protéger le Mali des terroristes et des extrémistes violents, a affirmé M. Obama dans un mémorandum mentionnant la somme de 50 millions de dollars.

 

M. Obama invoque ainsi une clause prévue par la loi américaine qui dispose qu'une rallonge du budget de la Défense est possible pour aider un pays étranger en cas de situation d'urgence.

 

Les Etats-Unis ont engagé depuis le 21 janvier des ressources de transport aérien pour aider la France dans son engagement militaire au Mali. Selon un responsable du Pentagone, à la date de lundi, les avions-cargo C-17 américains avaient effectué 41 vols au profit de la France et du Tchad.

 

A l'heure actuelle, nous avons transporté environ 1.049 tonnes d'équipement et de fournitures, ainsi que 760 passagers, a expliqué à l'AFP un responsable du Pentagone sous couvert de l'anonymat. Vingt missions de ravitaillement en vol ont également eu lieu depuis le 27 janvier.

 

Washington fournit également depuis le début de l'opération le 11 janvier un soutien en matière de renseignement.

 

Egalement de source militaire, les dépenses jusqu'ici engagées par Washington dans le cadre de ces opérations représentent à peu près 12 millions de dollars.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 22:51

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11/02/2013 à 21:46 Par Thierry Oberlé Envoyé spécial à Gao – LeFigaro.fr

 

L'incursion des combattants islamistes signe l'entrée du conflit malien dans une phase de guérilla urbaine.

 

Feutre noir pour se protéger du soleil, chevalières en or aux doigts pour l'apparat et costume dépareillé à l'élégance toute personnelle, Salou Diallo, le maire de Gao, n'est pas surpris du retour des islamistes armés car ils ne sont, selon lui, jamais vraiment partis. L'élu se veut alarmiste. «La ville est dangereuse car les djihadistes nous ressemblent. Ils ont rasé leur barbe et abandonné leur tenue noire. Maintenant ils portent des turbans comme tout le monde. Ils circulent à moto et peuvent se faire exploser en causant des dégâts», assure-t-il.

 

La tutelle du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) sur la capitale du nord de Mali a laissé des séquelles. Les islamistes armés ont gagner des appuis dans la population. Ils ont acheté des complicités et ont fanatisé des élèves coraniques. «Gao est plein de ces gens. Ils veulent tuer ou enlever des Occidentaux pour faire un coup d'éclat», croit savoir ce maire élu voici trois ans, que son engagement contre les islamistes durant son exil à Bamako a rendu célèbre.

 

Lundi, au lendemain des combats qui ont opposé les forces françaises et maliennes à des assaillants, sa ville est en quasi-état de siège. Des soldats se rendent dans chaque quartier, dans chaque rue, dans chaque maison pour recenser les habitants. Des pick-up gorgés de militaires maliens et nigériens sont sur le qui-vive.

 

Une frappe chirurgicale

 

Dimanche, les affrontements ont commencé lorsque des passants ont signalé un suspect à des gardes. La course-poursuite s'est engagée à pied puis les premiers coups de feu ont éclaté. Très vite la fusillade a enflé. Des djihadistes venaient de se regrouper dans un commissariat. Les RPG répondaient aux grenades. Les fusillades étaient souvent obliques. Des tireurs étaient embusqués sur les toits tandis que les militaires ripostaient depuis les coins de rue. Ce n'est qu'en fin de soirée qu'une frappe chirurgicale contre une maison où s'était retranché un groupe de terroristes a mis fin aux affrontements. Un hélicoptère Tigre a tiré cinq obus de 30 mm dans les pièces pour s'en débarrasser.

 

Des sources militaires estiment à seulement une dizaine le nombre d'islamistes qui sont passés à l'action. Un chiffre surprenant dans la mesure où des tirs intenses ont été échangés avec des armes de gros calibres pendant plus de quatre heures en plusieurs points. Le maire de Gao le juge cependant crédible. «Il y a eu une époque, il suffisait de peu de monde pour s'emparer de la ville», se souvient-il. Si ce n'est que l'armée malienne était cette fois, malgré ses lacunes, bien équipée et encadrée et soutenue par la puissance de feu française.

 

Selon l'armée française, la configuration des lieux explique la durée des combats. Le centre-ville est un écheveau de ruelles, un labyrinthe bien connu des djihadistes. Il a fallu au final employer les grands moyens avec l'intervention des hélicoptères pour abattre certains insurgés et disperser les autres.

 

La journée marque, un mois après le début de l'opération «Serval», l'entrée du conflit dans une phase de guérilla urbaine. Les membres du Mujao avaient jusqu'à présent choisi la stratégie de l'évitement par crainte d'un choc frontal avec l'armée française. Le choix de Gao pour lancer un changement tactique ne doit rien au hasard. Très étendue et située à un croisement de routes, l'agglomération est difficile à boucler. Elle est également proche de zones d'implantations djihadistes. Des voyageurs auraient croisé des éléments du Mujao entre Tombouctou et Gao.

 

Démonstration de force

 

«Il y a des poches résiduelles près de Boulem, notamment. Notre mission à venir est complexe car il va falloir rayonner autour de nos bases. Cette fois on est entré dans le dur», explique un officier français. Très discrète sur ces activités dans le nord, à proximité de la frontière algérienne où elle traque les Touaregs islamistes d'Ansar Dine et al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) de l'émir Abou Zeid, l'armée française a finalement été vue en situation de combat par la presse. Le paradoxe de cette démonstration de force était qu'elle était destinée à évacuer provisoirement, en fin de journée dimanche, une cinquantaine de journalistes étrangers vers le camp militaire français de l'aéroport de Gao.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 22:14

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130211-operation-serval-point-de-situation-du-11-fevrier-2013/point-de-sit-1/2176706-1-fre-FR/point-de-sit-1.jpg

 

11/02/2013 22:09 Sources EMA

 

Les opérations aériennes se sont poursuivies avec plus de 90 sorties dont près d’une trentaine dédiées aux frappes et 35 aux opérations de transport stratégiques au profit de nos forces sur le terrain. Ces opérations ont permis de traiter plusieurs objectifs.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130211-operation-serval-point-de-situation-du-11-fevrier-2013/point-de-sit-3/2176726-1-fre-FR/point-de-sit-3.jpg

 

Le 09 février, 4 véhicules ennemis avec à leur bord des hommes lourdement armés ont été identifiés par une patrouille de Mirage 2000D dans la région de Gourma, entre Gao et Tombouctou. En étroite coordination aérienne avec les Mirage 2000D, deux hélicoptères TIGRE, accompagnés d’un hélicoptère PUMA du groupement aéromobile ont été engagés et ont neutralisé deux des véhicules. Le GAM est présent à Gao depuis le 08 février 2013.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130211-operation-serval-point-de-situation-du-11-fevrier-2013/point-de-sit-6/2176701-1-fre-FR/point-de-sit-6.jpg

 

A Tessalit, après les opérations du 07 et 08 février, une opération aéroportée a été conduite depuis Abidjan pour projeter du matériel de réhabilitation de piste aérienne. 10 sapeurs parachutistes,  un tracto-chargeur (TC910), 1 groupe électrogène et différents petits matériels ont été largués au dessus de l’aéroport de Tessalit. Près de 14 tonnes de matériel avec vivres et eau ont été mises à terre. L’opération a été réalisée grâce à 2 Transall C 160 et un Hercules C130 qui ont décollé d’Abidjan, où sont prépositionnés les éléments parachutistes de la force Serval, en particuliers ceux du 17e RGP et du 1er RTP. Les sapeurs ont rapidement effacé les buttes de terre qui entravaient la piste en plusieurs. La piste en latérite est désormais viable sur toute la longueur pour les avions de transport militaire.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130211-operation-serval-point-de-situation-du-11-fevrier-2013/point-de-sit-2/2176721-1-fre-FR/point-de-sit-2.jpg

 

La sécurisation de la ville de Tessalit et des ses abords est assurée par le SGTIA du 1er RIMA, deux sections du 1er RCP et les forces armées tchadiennes.

 

A Menaka, le SGTIA Blindé Licorne s’est déployé afin de mener en collaboration avec les FAM des opérations de contrôle de zone.

 

Gao, centre de gravité des opérations dans le nord du pays, a été la cible de 3 attaques terroristes pendant le week-end. Ces attaques ont été rapidement contrôlées par les forces armées maliennes. La force Serval a notamment appuyé ces actions de contrôle afin de permettre un retour au calme. La situation est aujourd’hui calme et sous contrôle des FAM et des forces de la MISMA.

 

Par ailleurs, plusieurs actions de dépollution ont été menées par les éléments du génie français afin de neutraliser des bombes dans des dépôts laissés à l’abandon par les groupes terroristes.

 

Bamako reste la porte d’entrée du théâtre de l’opération Serval où se poursuit la consolidation du dispositif logistique et sa projection plus au nord. C’est également le centre névralgique du commandement avec les postes de commandement de l’opération Serval mais également ceux des FAM, de la MISMA et de la mission EUTM dont les premiers précurseurs sont arrivés vendredi dans la journée.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130211-operation-serval-point-de-situation-du-11-fevrier-2013/point-de-sit-4/2176711-1-fre-FR/point-de-sit-4.jpg

 

Les forces armées maliennes alignent 8 sous groupement tactiques interarmes sur le sol malien. Elles sont présentes dans les villes de Gao, Sévaré, Tombouctou, Konna, Douentza, Diabali et Markala.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130211-operation-serval-point-de-situation-du-11-fevrier-2013/point-de-sit-5/2176731-1-fre-FR/point-de-sit-5.jpg

 

De son côté, la MISMA poursuit sa montée en puissance avec l’arrivée des compléments des contingents de la Guinée Conakry (150), Béninois (150) et sénégalais (180). Ainsi, les effectifs des forces africains atteignent donc aujourd’hui près de 4100 soldats dont 1800 des forces armées tchadiennes.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 18:45

French Mali

 

11/02/2013 17:41 par Alexandre Arlot – lexpress.fr

 

L'opération Serval déclenchée par Paris dure depuis maintenant un mois. Le risque d'enlisement de l'armée française au Mali rappelle pour certains la situation vécue face aux Talibans afghans. Un parallèle trompeur sur bien des aspects.

 

La comparaison est tentante. Les risques d'enlisement des forces de l'opération Serval, maintes fois évoqués, ont relancé les spéculations: le Mali sera-t-il le nouvel Afghanistan? Si les deux situations présentent quelques points communs, elles comptent aussi plusieurs différences. 

  • La population malienne soutient l'intervention

"Ca nous change de l'Afghanistan!" Ce constat est celui d'un soldat français rencontré par l'envoyée spéciale de L'Express, qui se souvient que les enfants afghans accueillaient les soldats étrangers à coups de pierres. "Et ils visaient drôlement bien!", s'amuse-t-il. 

A Bamako, l'annonce de l'intervention française pour contrer l'offensive des groupes armés islamistes à été accueilli comme un soulagement. Les forces de l'opération Serval ont bénéficié depuis le début de leur mission d'un soutien quasi-total de la part de la population. L'arrivée des militaires à Tombouctou au milieu de scènes de joie en témoigne: le départ des djihadistes a été vécu par la grande majorité des Maliens comme une délivrance après la rigueur salafiste imposée à la population. 

La situation était bien différente en Afghanistan. Les Talibans, arrivés au pouvoir après une guerre civile, ont mis fin à l'incurie du règne de plusieurs factions de Moudjahidines. Ils profitaient donc du soutien de la population locale, par ailleurs peu encline à voir débarquer des forces militaires occidentales sur son territoire. 

  • Au Mali, le terrain est moins favorable aux djihadistes

Depuis le début du conflit, les rebelles islamistes n'ont pas ou peu recouru aux procédés classiques de la guerre version djihad, contrairement aux Talibans en Afghanistan. Les djihadistes ne peuvent pas non plus compter sur des sanctuaires hors-zone (comme les zones tribales du Pakistan). 

 

Bien que les attentats-suicides survenus en fin de semaine dernière à Gao incitent à la prudence, la question se pose: les groupes armés islamistes du Mali disposent-ils d'une "main-d'oeuvre" prête à mourir en martyr pour les "mécréants", comme en possédaient les Talibans en Afghanistan? 

  • Au Mali, la logistique est compliquée par les distances

"Le ravitaillement est une opération très compliquée", confiait dernièrement à L'Express l'adjudant Emmanuel, chef d'un convoi qui ralliait alors Sévaré à Gao. L'immensité du territoire du Nord-Mali -une fois et demie la superficie de la France- a obligé les responsables de la logistique à préparer les différentes opérations de ravitaillement plus en amont qu'en Afghanistan. Celles-ci nécessitent souvent l'utilisation de dizaines de véhicules, dont des blindés, pour protéger les cargaisons d'eau, de munitions et de carburant. 

 

Cette situation constitue une nouveauté par rapport au conflit afghan. "Là-bas, nous avions besoin d'une journée, aller-retour, pour ravitailler nos bases, expliquait l'adjudant français. Ici, il faut compter huit ou neuf jours."  

Mais ces contraintes logistiques jouent aussi pour les groupes armés, dont les chefs ont trouvé refuge dans le massif montagneux des Ifoghas au nord de Kidal; ils rencontrent eux aussi des difficultés de ravitaillement, en carburant notamment, depuis que les pays voisins assurent un contrôle plus strict de leurs frontières. 

  • Au Sahel, la guerre coûte plus cher

Le Parisien a fait les comptes. Depuis le début du conflit le 11 janvier, la France a déboursé en moyenne près de 2,7 millions d'euros quotidiennement. En Afghanistan, le coût des opérations ne s'élevait "que" à 1,4 millions d'euros par jour. 

 

Pour l'instant, le coût journalier de l'intervention française est donc deux fois plus élevé que celui des opérations lancées en 2001 pour défaire les Talibans. La guerre au Mali est-elle trop onéreuse en ces temps de rigueur budgétaire? Le ministère de la Défense balaye l'argument: "Ce calcul n'est pas pertinent. On ne peut pas comparer des conflits de durée et de nature très différents." En outre, la solitude des forces tricolores dans les sables maliens explique en partie ce coût élevé. 

 


Une guerre sans image

De nombreux journalistes considèrent que le conflit au Mali a été "confisqué" par l'armée française. Les différents reporters et envoyés spéciaux présents sur place ont été le plus souvent "encadrés" par les soldats de l'opération Serval, et la communication a été verrouillée. Martine Laroche-Joubert et Nahida Nakad, toutes deux grands reporters de guerre, ont livré leurs visions concernant le traitement médiatique de ce conflit. Une guerre "sans images et à huis-clos", ont-elles expliqué à L'Express. "Je ne suis pas certaine que ce conflit soit très passionnant à traiter sur le terrain", a notamment confié Martine Laroche-Joubert.  

Jérôme Delay, un photographe français présent au Mali, a lui aussi témoigné dans Télérama de ce "black-out" imposé par Paris et la Grande Muette. "Je n'ai pas vu un barbu. Je n'ai pas entendu un seul coup de feu. C'est mon sixième conflit, et je n'ai jamais vu ça. Même embedded [embarqué par l'armée] avec les Américains en Irak et en Afghanistan, on avait accès aux combats."  

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 18:45

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11.02.2013 par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Un mois jour pour jour après le déclenchement de l'opération Serval, le général (2S) Vincent Desportes répondait ce lundi 11 février à l'invitation de l'association des journalistes de défense à Paris. L'occasion pour cet éminent penseur stratégique, ancien patron de l'école de guerre, désormais prof à Sciences-Po et conseiller du président de Panhard, d'analyser la conduite de l'intervention au Mali, ses conséquences politiques et psychologiques. Sans langue de bois.

 

Pour commencer, le général Desportes attaque avec le Mali, conséquence directe du travail non terminé en Libye...

 

" Le Mali est une conséquence directe de la Libye où nous avons mené une bataille mais pas une guerre. D'abord, nous n'avons parfois pas contrôlé le retour des mercenaires touaregs qui servaient Kadhafi depuis des décennies. Ils sont arrivés avec armes et bagages, ont reconquis l'Azawad avant d'être finalement débordés par les groupes djihadistes. Deuxième facteur, la Libye est devenue un arsenal à ciel ouvert, ce qui a renforcé AQMI et autres MUJAO. Enfin, Kadhafi était l'autorité qui en quelque sorte stabilisait le Sahel. On a cassé un ordre politique qui n'a été remplacé par rien. Le Mali, plus régulé, est tombé. Quand on ne contrôle pas les conséquences d'une guerre, on doit faire face à des dérives. "

 

- Comment faire pour éviter de répéter le scénario libyen ?

 

" La France est entrée au Mali, à la fois de manière légale et légitime. Mais il faut avoir cette fois l'intention de terminer cette guerre sinon la situation sera pareille qu'en Libye. Terminer cette guerre, c'est-à-dire construire un état de paix meilleur qu'avant. La Libye est devenue une poudrière car nous n'avons rien stabilisé au sol. La France est un Etat responsable. Elle est entrée en guerre, ça coûte cher, longtemps. Une intervention a des conséquences extrêmement lourdes. "

 

- Comment jugez-vous l'intervention française ?

 

" Nous avons toujours une armée. Je suis très fier qu'elle ait pu montrer sa très grande réactivité, qu'elle soit engagée quatre ou cinq heures après la décision de projeter des forces. Nous avons encore un bel outil même si je ne suis pas sûr que cela dure très longtemps. Car pour être capable de projeter 4 000 hommes, il faut énormément de réservoir. Attention aux fausses idées. Pour avoir 3 000 forces spéciales, il faut une armée de terre à 100 000 hommes, c'est comme ça.

 

Je suis très frappé par la maîtrise du feu. En Afghanistan, dès 2002, les Américains en avaient fait un emploi inconsidéré. Si bien qu'en 2005-2006, quand on a voulu faire copain-copain avec la population, il était trop tard. On n'a rasé ni Tombouctou ni Gao, l'appui de la population est fondamental et c'est un savoir-faire français. Nous ne sommes pas subordonnés aux Américains, cette fois, nous pouvons utiliser nos propres méthodes. "

 

- Les insurgés ont fui sans combattre. La guerre asymétrique commence...

 

" Il y a eu des combats, notamment à Konna et l'adversaire n'a jamais pu se rétablir. Le rapport de forces était trop dissymétrique pour que l'adversaire s'accroche. Nous avons pu le surclasser en mobilité, grâce à la troisième dimension (le ciel...). C'est un grand classique de la guerre de mouvements. Les manœuvres aéroterrestres, qui sont très compliquées, ont été très bien coordonnées. Nous sommes une bonne armée en terme de savoir-faire. En équipements, c'est autre chose...

 

Il faut aussi compter sur l'intelligence de l'adversaire qui a changé de stratégie, reculé et évité de s'accrocher au vide à Tombouctou, Gao et Kidal. Nous entrons dans cette phase nouvelle qui est une évolution normale du combat. L'ennemi va dans l'asymétrie qui est de contourner la force de l'autre. On ne pouvait qu'en arriver là. L'ennemi n'est pas stupide. Il applique le plan B. "

 

- Pourquoi les forces spéciales sont-elles autant employées ?

 

" Pour moi, il est fait un abus des forces spéciales, toujours devant. Reconquérir Gao et Tombouctou est un savoir-faire des forces conventionnelles. Pourquoi suremployer les forces spéciales ? Mais attention, il peut y avoir un effet pervers. On laisse croire qu'on n'a pas besoin d'autre chose que des forces spéciales. Qu'on peut donc réduire le reste. Mais ce ne sont pas elles qui vont contrôler Gao. "

 

- La France est-elle partie pour rester durablement au Mali contrairement à certaines déclarations politiques ?

 

" Nous sommes désormais dans l'affrontement des volontés et nous allons rester dans cette phase un certain temps. L'ennemi va essayer de faire penser aux Français que nous devons repartir ; il va expliquer par tous les moyens aux populations que nous ne sommes pas capables d'assurer la sécurité. La guerre est toujours psychologique.

 

C'est bien que l'armée française puisse agir seule, redresser la tête, qu'elle ne soit plus une proxy force (une force d'appoint en anglais). Mais la contrepartie, c'est que cela donne des responsabilités pour la suite. C'est une guerre française, pas européenne. La légalité est acquise, la légitimité se construit. La force majoritaire n'est pas responsable de la bataille mais de la guerre. Rétablir l'Etat malien est une chose compliquée. Nous sommes loin d'une situation stabilisée. On ne pourra pas dire fin mars, on se barre. Nous devrons attendre des relais possibles, comme la MISMA mais elle est loin d'être prête. Ne parlons pas des forces maliennes. Un an pour les former, ça paraît un délai raisonnable.

 

L'ONU ne prendra le relais que pour une mission de paix. Donc le relais, ce n'est pas Laurent Fabius qui en décidera, ce sont les circonstances. A la guerre, comme dit Clausewitz, chaque adversaire fait la loi de l'autre. Nos responsabilités sont énormes en décidant d'intervenir. Il faudra aller jusqu'au bout. Nous sommes intervenus au Tchad en 1969, nous y sommes toujours. Je suis fier que nous ayons pris nos responsabilités à hauteur de ce qu'est la France mais il ne faudra pas refaire le coup de la Libye.

 

Après la ligne d'opération sécuritaire, il faudra s'attaquer au plus important, la gouvernance et le développement. Le président de la République s'est engagé fortement dans son discours à Bamako. Il faudra aller au bout avec ce discours du libérateur.

 

Et puis, quoiqu'il arrive, la MISMA et l'armée malienne auront besoin de l'appui de la France au niveau logistique, renseignement et appui-feu. Ils en auront besoin pour très longtemps. Comme pour coordonner et planifier leurs actions. Nous allons probablement nous diriger vers un schéma à l'ivoirienne avec une force d'action rapide française. Et ça, forcément, ça durera des années. "

 

- Est-ce une occasion de porter un coup fatal aux djihadistes d'AQMI ?

 

" Encore faut-il aller au bout. Sinon avec la boule de billard d'AQMI, on ira faire la guerre au Niger, au Sénégal ou un Nigeria un peu plus tard. Je n'aime pas la guerre mais il faut aller au bout de cette affaire-là. "

 

- L'opération au Mali aura-t-elle des conséquences dans le prochain Livre blanc ?

 

" D'abord, heureusement que la France n'est pas allée au bout du Livre blanc de 2008 qui voulait supprimer nos bases en Afrique. C'est bien parce que nous avions des troupes au Sénégal ou au Gabon qu'on a pu intervenir. Ces points d'appui sont une plus-value de la France par rapport à l'Europe. On a des responsabilités en Afrique.

 

Seulement, nous sommes aujourd'hui une armée sans autonomie, sans épaisseur stratégique. Si les Etats-Unis ne veulent pas qu'on fasse la guerre, on ne fait pas la guerre. C'est vrai en matière de renseignement, de ravitaillement en vol, de transport... Nous avons des trous capacitaires énormes. Et de mon point de vue, le nucléaire ne sert à rien si nous n'avons pas d'autonomie défensive. "

 

- Quelles devraient être les priorités du Livre blanc selon vous ?

 

" La nécessité de conserver nos points d'appui, des forces capables de prévenir plutôt que de courir. Deux cents hommes à Bamako nous auraient sans doute évité une guerre qui coûte 2 millions d'euros par jour. Pour ce livre blanc, on ne craint pas trop sur les effectifs. Le gouvernement n'a sans doute pas envie de mettre quelques dizaines de milliers de gens de plus au chômage... On craint beaucoup plus sur les équipements. Il est temps de rénover notre pauvre armée de terre. Nos véhicules tombent en panne sur les pistes et le remplacement de l'armement terrestre n'a toujours pas été signé, notamment le programme Scorpion.

 

Ce qui compte, c'est la cohérence d'ensemble de la force. Peu y réfléchissent. Chacun lutte pour sa paroisse. Attention, car une intervention comme le Mali, dans deux ans, nous ne seront peut-être plus capable de la faire. C'est à la France de choisir la défense qu'elle veut. "

 

- Une fois de plus, l'Europe de la Défense a été mise sur la sellette...

 

" L'Europe de la Défense ne fonctionne pas parce que nous avons des perceptions différentes des menaces. La Pologne a un autre sentiment de la menace... Tant qu'il n'y aura pas d'Europe politique, les nations devront conserver des moyens de défense à mettre en face de ce que chacun considère être une menace. La première mission de l'Etat français, c'est la défense et la sécurité. Faisons attention à ne pas faire des économies sur la mission régalienne par essence de l'Etat. "

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 16:45

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11 February 2013 10:02 defenceWeb (Reuters)

 

The Algerian army captured four heavily armed militants near the borders with Mali and Libya, a security source said underlining international concerns that al Qaeda-linked fighters are moving across porous Saharan frontiers.

 

Western security experts say the lawless desert expanses of southern Algeria, Libya and northern Mali form a corridor for smugglers and Islamist militants travelling across the region.

 

The French and Malian army believe many al Qaeda-linked fighters in Mali have sought to cross the Algerian border after four weeks of a French offensive have driven them from Mali's northern cities, Reuters reports.

 

A Malian and an Algerian man were arrested near Tinzaouatine, near the border with Mali, the Algerian security source, who asked not to be named, told Reuters.

 

Two Libyans were also arrested in the region of In Amenas, which is near Algeria's eastern border with Libya and home to a big gas plant where a group of al Qaeda-linked militants took hundreds of people hostage last month.

 

"We seized two Kalashnikovs, a couple of RPG-7 missiles and some ammunition," the source said of the arrests. He said they had taken place in recent days but declined to give further details.

 

Thirty-seven foreigners were killed at In Amenas after Algerian troops stormed the gas complex.

 

The Mulathameen group, led by al Qaeda-linked Algerian jihadist Mokhtar Belmokhtar, said its raid on the plant was in response to the French-led military campaign against Islamist rebels in northern Mali.

 

Pro-autonomy Tuareg rebels in Mali said they detained two senior Islamist figures this week as they headed for the Algerian border.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 16:45

French Mali

 

11 February 2013 10:02 defenceWeb (Reuters)

 

Malian troops hunted house-to-house in Gao for Islamist insurgents whose surprise attack inside the northern town at the weekend posed a risk of France's forces becoming entangled in a messy guerrilla war in Mali.

 

Sneaking across the Niger River under cover of darkness, the al Qaeda-allied rebels fought Malian and French troops on Sunday in the sandy streets of the ancient Saharan trading town, retaken from the Islamists two weeks ago.

 

Malian Defense Minister Yamoussa Camara said three of the Islamist raiders were killed and 11 taken prisoner, while some Malian soldiers were wounded in the street fighting, Reuters reports.

 

A doctor in Gao's hospital, Noulaye Djiteyi, said three civilians were killed and 11 injured by gunshot wounds. The casualties were hit by stray bullets in the gun battle.

 

The brazenness of the rebel raid, which followed successive blasts by two suicide bombers at a northern checkpoint, came as a surprise to the French-led military operation in Mali which had so far faced little real resistance from the Islamists.

 

It indicated that the French forces, which have 4,000 soldiers on the ground in Mali in an intervention now in its fifth week, were vulnerable to hit-and-run guerrilla attacks by the jihadists to the rear of the French forward lines.

 

French and Malian officials in Gao said the risks of infiltration, shootings and bomb blasts remained high.

 

"The Malians are checking house-by-house, block-by-block," a French officer, who asked not to be named, told reporters.

 

French and Malian soldiers in armored vehicles reinforced key locations and sandbagged road checkpoints at the entrances to the town, alert for further attacks from bands of Islamist insurgents reported hiding in the surrounding desert scrub.

 

French leaders have said they intend to start pulling troops out of Mali in March, and want to hand over security operations to a larger, 8,000-strong African military force currently still being assembled and drawn mostly from West African states.

 

But this African contingent is still struggling to deploy in positions behind the French, raising the risk that Paris' forces could face "mission creep" and be obliged to stay on longer to guarantee security in the face of rebel guerrilla tactics.

 

"There is no doubt that the Islamists will find weak spots," Jakkie Cilliers, executive director of the Pretoria-based Institute for Security Studies, told Reuters.

 

"Now it becomes all complex and messy," he added.

 

MALI "NOT TOTALLY SECURED"

 

On Sunday, French Foreign Minister Laurent Fabius played down the risk of his country getting bogged down in a difficult and longer than anticipated counter-insurgency war in Mali.

 

Citing the lessons of other conflicts such as Afghanistan and Somalia, he said in an interview with French BFMTV that the objectives of the Mali operation launched January 11 should be clear, and also have a clear end date. Malian and African troops would eventually take over from the French, he insisted.

 

"You have to remember that the French force's intervention is only a month long. There has been significant positive advances but things are not totally secured. There are suicide attacks and incidents," he said, referring to the Gao attack.

 

Gao's main market was bustling on Monday but crowds gathered to look at the wrecked police station building where the jihadist raiders, some on motorbikes, firing AK-47s and rocket-propelled grenades, fought French and Malian troops.

 

Witnesses said bodies still lay in the dusty streets, some apparently rebels, others civilians caught by stray bullets.

 

"I passed by the police station and I saw shredded corpses inside. There are three victims from stray bullets," local resident Ibrahim Toure told Reuters.

 

After driving the bulk of the insurgents from major northern towns such as Timbuktu and Gao, France has been focusing its operations on Mali's remote northeast mountains, where French special forces and Chadian troops are hunting rebel bases.

 

They believe the rebels are holding at least seven French hostages, previously seized in the Sahel, in hideouts in the Adrar des Ifoghas range that straddles the Mali-Algeria border.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 16:45

EUTM Mali

 

11 February 2013 16:14 defenceWeb

 

Seventy military instructors have arrived in Mali from the European Union as the first contingent of the European Training Mission (EUTM), designed to transform Mali’s army.

 

The head of the first European contingent Colonel Bruno Heluin told the media after his arrival in the capital Bamako on Friday that the mission will help in "reforming Mali's army so that it can be able to safeguard the country's national territory and respond rapidly when called upon."

 

Fifteen European countries will contribute 200 trainers over a period of 15 months. They will train four Malian battalions. A section of the contingent will remain in Bamako while another section will be deployed to Koulikoro, near Bamako, for training.

 

The 70 instructors from Spain, the UK, Romania, Sweden, Finland and France will set up a base to house the remaining trainers.

 

French General Francois Lecointre, speaking last month after an initial fact-finding trip to Mali, where troops are fighting with French help to push back Islamist rebels who occupied the north of the country, said the army there was in a "very broken-down" state.

 

"It has been under-equipped, badly paid, badly trained and it is an army which has just suffered a full year of successive defeats which has considerably weakened it. There is a true moral strength to be rebuilt," he told reporters in Brussels.

 

French forces intervened last month after Mali appealed to Paris for urgent military aid to halt advances by the Islamists and defuse the risk of Mali being used as a springboard for jihadist attacks in the wider region or Europe.

 

"Recent events have highlighted that what might have seemed at the start like a short-term training mission of the Malian army is really a fundamental, absolutely necessary action for an army which collapsed very quickly in the face of the Tuareg offensive," Lecointre said.

 

Mutinous soldiers seized power from Mali's then president in a coup in March, angry at the government's failure to stamp out what was then a two-month-old separatist rebellion by the Tuaregs and eventually became the Islamist takeover that the army was powerless to halt after civilian rule was restored.

 

France has sent around 3,000 troops to Mali but is anxious not to get bogged down in a messy counter-insurgency war in their former Sahel colony.

 

The French have also made clear that while the first phase of liberating the biggest north Mali towns may be over, a more difficult challenge to flush the Islamist desert insurgents from their isolated rural lairs remains.

 

The crisis led the EU to bring forward its previously planned training mission by a few weeks.

 

The full force of about 250 trainers plus about 200 other soldiers to guard and lead the team will only be ready to start the training around the end of March.

 

Spain, Germany, Britain, Sweden and Ireland are expected to take part in the French-led EU training mission and non-EU members Norway and Canada may also participate, Lecointre said, but he gave no numbers for how many trainers each country would provide.

The EU's plan is to train four battalions of the Malian army, each with about 650 soldiers. Britain said earlier it had offered up to 40 soldiers for the training mission.

 

The Malian army also urgently needs help with equipment, Lecointre said, adding that until a few months ago, not every soldier had a gun.

 

Lecointre said he saw no risk of "rogue attacks" by Malian soldiers on European trainers of the kind that have killed many foreign troops in Afghanistan, noting that the Malian army recruited mainly among the people of southern Mali whereas the Islamists' stronghold is in the north.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 16:45

http://www.aujourdhui-en-guinee.com/images/art12/calb6042calb4371sd_jpg_jpg.jpg

source aujourdhui-en-guinee.com

 

11 February 2013 13:12 defenceWeb (Reuters)

 

The head of Guinea's armed forces and other senior military officials from the West African state were killed today when their aircraft crashed close to the Liberian capital Monrovia, a presidency official in Guinea said.

 

"There was the chief of staff and five other military officials on the plane," said the source in Conakry, who asked not to be identified. "It's clear that everyone on the plane is dead."

 

The Guinean military chief, General Kelefa Diallo, was on a security mission to Liberia, police in Guinea said. Diallo was a close ally of Guinean President Alpha Conde.

 

Security officials in Liberia said earlier that at least four people were killed in the crash, which occurred at Charlesville, some 40 km (25 miles) southeast of Monrovia.

 

"Senior Guinean military and defence officials were on the plane," Liberian Defense Minister Brownie Samukai told Reuters. "An investigation in now underway into why it happened."

 

Liberian President Ellen Johnson Sirleaf called for a moment of silence for those involved. She declared Tuesday a day of mourning in honour of the victims.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 16:45

Pilatus PC-7 Mk II aircraft

 

11 February 2013 defenceWeb

 

Pilatus on Friday formally handed over the Botswana Defence Force Air Wing’s five new PC-7 Mk II Turbo trainer aircraft during a ceremony in Botswana’s capital Gaborone.

 

The ceremony was presided over by President of Botswana and Commander-in-Chief, Lieutenant General Seretse Khama Ian Khama, and hosted by the Botswana Defence Force Commander Lieutenant General Gaolothe Galebotswe.

 

All five aircraft ordered in 2011 to replace the existing PC-7s have now been delivered and have entered service.

 

Botswana’s PC-7 Mk IIs were delivered four months earlier than originally planned at the request of the Botswana Defence Force. All five aircraft were delivered last year, with the first one leaving the factory at Stans-Buochs, Switzerland, on October 3.

 

The five Mk IIs were ordered on April 13, 2011, for $43 million, including includes spares, support equipment and a comprehensive ground based training system that includes computer based training aids and training for pilots and technicians. The new aircraft are based at Thebephatshwa Air Base and are flown by Z7 Squadron.

 

In his handover address on Friday, Pilatus Chairman Oscar J Schwenk noted that the relationship between the Botswana Defence Force and Pilatus dates back to 1989 when the supply contract for seven PC-7 trainer aircraft was signed.

 

The first PC-7 was delivered in 1990 and after two decades of operation with more than 28 000 hours flown and more than 70 000 landings recorded, the ageing PC-7 aircraft reached the end of their operating lives, Pilatus said. In addition, attrition had taken its toll and only three were still flying last year – two were lost in a mid-air collision in October 2011.

 

The older PC-7s have been phased out and from this year all cadets can be trained on the new aircraft. Pilatus said that, as in the past, the new aircraft will be operated and maintained by Botswana Defence Force personnel, supported by Pilatus Switzerland.

 

“With the introduction of the new PC-7 Mk II trainer aircraft which were formally handed over to the Botswana Defence Force we are extremely proud to continue our long standing relationship with Botswana!” Pilatus said in a statement today.

 

Pilatus has sold more than 160 PC-7 Mk II aircraft, most recently to India, which chose the PC-7 over the more advanced PC-21.

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