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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 16:45

Gagiano_Swartkop_400x300.JPG

 

11 February 2013 defenceWeb

 

The hands-on military experience gained during 44 years of service in the South African Air Force (SAAF), including seven years as Chief, will now contribute to driving a major private sector defence industry player.

 

Lieutenant General (ret) Carlo Gagiano has been appointed Group Executive and Special Advisor to Ivor Ichikowitz, Paramount Group Chairman.

 

The Paramount Group is Africa’s largest privately owned defence and aerospace company and Gagiano’s move demonstrates Paramount’s position as one of the fastest growing defence innovators globally, Ichikowitz said.

 

“Gagiano’s decision to join Paramount Group as part of the senior management team complements our growing aviation business and is an important strategic move.

 

“He has had a long and distinguished career in the leadership of the SAAF and brings with him a wealth of knowledge and experience. He shares our vision of developing the defence industry as it becomes an increasingly important part of our knowledge economy, contributes to the development of skills and engineering expertise and helps to grow the industrial base of our country,” Ichikowitz said.

 

Gagiano said his move to Paramount was “an opportunity to be part of a rapidly expanding industrial group that has become a key player in the South African defence industry”.

 

“There are a number of very exciting projects that are currently underway and more in the pipeline. I am encouraged by the prospects and look forward to playing a helpful and constructive role in contributing to developments,” the former jet pilot said.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 13:45

islamist rebel source BBC Africa

 

10 Février 2013 Jean-Dominique Merchet

 

Des mois durant, tous les" experts" le claironnaient : au Sahel, les terroristes disposaient désormais de missiles sol-air portables (Manpads, en anglais) récupérés dans les stocks libyens. On allait voir ce qu'on allait voir... Et que voit-on ? Rien. Une nouvelle fois, les fantasmes ont pris le pas sur l'analyse sérieuse. Au terme de quatre semaines de guerre au Mali, qui ont vu l'emploi d'importants moyens aériens contre les djihadistes, l'état-major des armées reconnait que "à ce stade, il n'y a pas d'indice qui laisse penser que nos appareils ont été engagés" par des Manpads... C'est évidemment une bonne nouvelle pour les opérationnels, mais une nettement moins bonne pour les "experts".

 

Les djihadistes possèdent-ils des systèmes de type Sam-7 ? On l'ignore. Ce que l'on sait en revanche c'est qu'ils n'ont pas tenté de s'en servir alors même qu'ils sont sérieusement frappés depuis les airs...

 

Ces systèmes Manpads sont - les vrais experts de l'artillerie le savent - très fragiles. D'abord, ils ne peuvent fonctionner qu'avec des batteries qui fournissent l'électricité permettant de refroidir les systèmes de visée pour "accrocher" le guidage infrarouge sur la source de chaleur de l'appareil visé. Ensuite, ils demandent à être soigneusement stockés et entretenus : on ne les brinqueballe pas à l'arrière d'une Toyota comme un vulgaire RPG-7, ou, si on le fait, on risque d'avoir une mauvaise surprise au moment du tir.

 

Les aviateurs français prennent néanmoins de vraies précautions, au cas où... Perdre un avion ferait en effet très mauvais effet médiatique. Les appareils volent à distance de sécurité, au dessus de 3000 mètres. Car il faut également éviter les tirs, bien réels ceux là, de la petite artillerie montée sur les 4x4, type mitrailleuse de 14,5 mm. Par ailleurs, les avions sont équipés de leurres thermiques, qui permettent de détourner un missile de sa cible.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 13:45

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/02/3501165323.jpg

 

10.02.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Voici une centaine de pages qui arrivent à point. Le dernier Cahier RETEX du Centre de doctrine et d'emploi des forces vient de paraître. Il est consacré aux rébellions touarègues au Sahel. Il a été écrit par Mériadec Raffray sous la direction de Rémy Porte. L'animateur du blog Guerres-et-conflits et organisateur des Cafés historiques de la Chouette signe d'ailleurs un court texte qu'il titré "L'essentiel pour le lecteur pressé".

 

N'en déplaise à l'excellent Porte, il faut poursuivre la lecture et découvrir le travail non moins excellent de Mériadec Raffray qui aborde sous l'angle historique ces rébellions du Sahel dont le dernier avatar a des relents terroristes.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 12:55

BPC Dixmude 23.01.2013 photo Marine Nationale

 

11/02/2013 Mer et Marine

 

Après avoir projeté un Groupement tactique interarmes (GTIA) destiné à renforcer les moyens militaires français au Mali, le bâtiment de projection et de commandement Dixmude a regagné la base navale de Toulon, où il s’est amarré à côté de l’un de ses sisterships, le Tonnerre. Ayant appareillé de Toulon le 21 janvier, le Dixmude était arrivé au Sénégal une semaine plus tard. Le BPC y avait débarqué les 500 hommes et 140 véhicules (dont des chars AMX 10 RC et des VBCI) du second GTIA, qui a ensuite rejoint le théâtre malien par voie terrestre. Durant son transit, le Dixmude a été escorté successivement par les avisos Enseigne de Vaisseau Jacoubet et Lieutenant de Vaisseau Le Hénaff.

 

En dehors du BPC, l’état-major des armées a également eu recours à des navires rouliers civils affrétés pour acheminer du matériel au profit de l’opération Serval. La projection de ces moyens a été assurée par le 519ème Groupe de Transit Maritime.  

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 12:45

Somalia Kenya map source bbcimg.co.uk

 

11 février 2013 Guysen International News

 

Les islamistes somaliens d'Al Chaabab reçoivent des armes via des réseaux yéménites et iraniens, estiment les experts de l'Onu chargés du contrôle de l'embargo, a-t-on appris de sources diplomatiques. Ces armes arrivent pour l'essentiel par le nord de la Somalie avant d'être convoyées vers le sud, où les miliciens sont les plus nombreux. Le Yémen joue un rôle de premier plan dans l'armement des Chabaab, non seulement parce qu'il alimente le trafic, mais parce qu'il est devenu une plaque tournante des intérêts iraniens en Somalie et ailleurs, explique le rapport.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 08:52

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130209-operation-serval-largage-d-un-element-genie-sur-tessalit/operation-aeroportee-sur-tessalit-1/2174396-1-fre-FR/operation-aeroportee-sur-tessalit-1.png

 

09/02/2013 19:52 Sources EMA

 

Le samedi 9 février 2013, une opération aéroportée a été conduite depuis Abidjan pour projeter du matériel de réhabilitation de piste aérienne sur l’aéroport de Tessalit.

 

Dix jours après la réhabilitation de la piste de l’aéroport de Tombouctou, c’est à Tessalit, la ville conquise dans la nuit du 7 au 8 février par les forces spéciales françaises qu’une nouvelle opération aéroportée a eu lieu.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130209-operation-serval-largage-d-un-element-genie-sur-tessalit/operation-aeroportee-sur-tessalit/2174401-1-fre-FR/operation-aeroportee-sur-tessalit.png

 

Vers 6h ce matin, 10 sapeurs parachutistes, un tracto-chargeur (TC910), 1 groupe électrogène et différents petits matériels ont été largués au dessus de l’aéroport de Tessalit. Près de 14 tonnes de matériel avec vivres et eau ont été mises à terre. L’opération a été réalisée grâce à 2 Transall C 160 et un Hercule C130 qui ont décollé d’Abidjan, où sont prépositionnés les éléments parachutistes de la force Serval, en particuliers ceux du 17e RGP et du 1er RTP.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130209-operation-serval-largage-d-un-element-genie-sur-tessalit/operation-aeroportee-sur-tessalit-2/2174406-1-fre-FR/operation-aeroportee-sur-tessalit-2.jpg

 

Après un saut qui s’est déroulé sans problème, quelques minutes après avoir déconditionné l’engin de terrassement, les sapeurs se sont mis à l’ouvrage pour effacer les buttes de terre qui entravaient la piste en plusieurs endroits.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130209-operation-serval-largage-d-un-element-genie-sur-tessalit/operation-aeroportee-sur-tessalit-3/2174391-1-fre-FR/operation-aeroportee-sur-tessalit-3.jpg

 

La sécurisation de la ville et des abords de Tessalit est assurée par un détachement des forces spéciales, le SGTIA 31 et deux sections du 1er RCP.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 08:40

Gao-10.02.2013-LeFigaro.fr.jpg

 

11/02/2013 à 08:25 Par Thierry Oberlé Envoyé spécial à Gao – LeFigaro.fr

 

INFOGRAPHIE - Après deux attentats suicides, les islamistes ont lancé dimanche un assaut coordonné sur la ville du Nord. Lundi à l'aube une nouvelle explosion a retenti.

 

Le centre de Gao est de nouveau en proie à la guerre. Surgis d'on ne sait où, des combattants islamistes ont lancé dimanche un assaut coordonné en plusieurs points de cette ville importante du Nord, notamment sur la place centrale et contre un commissariat.

 

En début d'après-midi, des tireurs en embuscade sur les toits attaquent un hôtel de police. Les balles fusent dans la rue, mais l'armée tient ses positions. La populatyion affolée prend la fuite. Des tirs nourris d'armes automatiques sont échangés pendant plusieurs heures entre les assaillants et l'armée malienne.

 

Des membres du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) se sont infiltrés en ville pour une attaque coordonnée. Un «taliban» en tenue noire est abattu après une traque. Les combats touchent la place de la Charia, baptisée ainsi par les anciens maîtres de la cité. Ils paraissent plus confus que ceux du quartier du commissariat, mais ils restent intenses.

 

En fin d'après-midi, l'armée française, qui compte 900 hommes et d'importants moyens aériens sur place, fait intervenir une colonne blindée pour exfiltrer une cinquantaine de journalistes coincés au milieu des combats sur la place de la Charia. La colonne est prise à son tour sous les tirs et bloquée de longues minutes. Pour dégager la voie au cortège dans les rues étroites, les soldats français ouvrent le feu. Il y aurait au moins deux blessés, dans les rangs maliens ou français. Jusqu'à la tombée de la nuit des opérations franco-maliennes se déroulent avant que Gao ne plonge dans le noir.

 

«Les terroristes ont faim»

 

Prélude à cette riposte surprise des islamistes, deux attentats suicides ont été perpétrés en moins de 48 heures en périphérie de la ville. Des attaques d'abord perçues comme l'amorce d'une nouvelle stratégie de harcèlement par les djihadistes chassés de Gao le 26 janvier dernier.

 

Dimanche matin, une colonne de blindés français avait «sécurisé» la zone des attentats. Les marsouins de la 1re compagnie du 2e Rima estimaient avoir, en jargon militaire, «dépollué» les lieux. De leur côté, les forces maliennes avaient dressé des barrages dans le centre-ville. «Un terroriste a sauté un muret et s'est précipité vers les soldats en criant “Allaho Akhbar”, racontait un officier malien sur place. Ces gens cherchent à s'infiltrer, mais ils n'y parviennent pas.»

 

À la lumière des événements qui ont suivi, on peut se demander si les anciens «propriétaires» de la ville n'ont pas simplement fait diversion avec ces attentats suicides, pour s'infiltrer dans la ville avant de lancer leur assaut. «Les terroristes tentent d'entrer dans Gao car ils n'ont plus rien à manger quatre semaines après leur départ. Ils ont faim», croyait savoir dimanche un habitant.

 

Chaque jour et chaque nuit, la ville est survolée par les Mirage 2000. L'aéroport accueille sur son tarmac des hélicoptères de combat - des Puma, des Alouette et des Tigre. Gao est la plaque tournante des frappes françaises dans le Nord, où sont retranchés certains éléments du Mujao, d'Ansar Dine et d'Aqmi. Avant l'attaque, des voyageurs affirmaient avoir croisé des combattants entre Tombouctou et Gao, et jusqu'aux portes de Gao. «Il y a des poches résiduelles, près de Bourem notamment. Notre mission à venir est complexe car il va falloir rayonner autour de nos bases. Cette fois on est entré dans le dur», expliquait dimanche un officier français.

 

Les membres du Mujao avaient, depuis le début de l'opération «Serval», choisi la stratégie de l'évitement. C'en est fini, à l'évidence. Une nouvelle phase de la guerre pourrait s'amorcer, où les forces franco-maliennes n'auraient plus toujours l'initiative. En témoignent les restes du kamikaze, qui reposent en vrac sur une brouette, devant un petit pont protégé par des grands sacs de sucre et des branchages.

 

LIRE AUSSI: » La guerre au Mali entre dans une seconde phase

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 06:30

libya

 

10 février 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Une réunion ministérielle pour renforcer la sécurité en Libye dans un contexte régional très troublé se tient mardi à Paris, à la demande des autorités libyennes, en présence d'une quinzaine de pays et d'organisations internationales.

 

Présidée par le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius et son homologue libyen (Coopération internationale) Mohamed Abdelaziz, la réunion sera suivie mercredi par une visite du Premier ministre libyen Ali Zeidan qui s'entretiendra avec le président François Hollande de sécurité régionale, ainsi qu'avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

 

Parallèlement, des ministres libyens (Economie, Pétrole, Télécommunications, Santé) rencontreront dès lundi soir quelque 80 chefs d'entreprises français de tous secteurs, ainsi que la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq pour faire le point sur la coopération économique franco-libyenne.

 

La Libye, explique-t-on côté français, est à une étape décisive de sa transition afin de construire un Etat, inexistant sous Mouammar Kadhafi.

 

La mauvaise nouvelle, c'est qu'il y a de véritables risques de sécurité en Libye, la bonne nouvelle c'est que les Libyens ne sont pas dans le déni. Ils souhaitent qu'on leur propose des solutions, tout en restant maîtres de leurs affaires, dit une source diplomatique.

 

Malgré la bonne volonté et le talent de ses gouvernants, il n'y a pas suffisamment de sécurité en Libye. La réunion de mardi a pour but de les aider à contrôler leurs frontières, à leur donner les moyens d'éviter que les armes partent dans tous les sens, a expliqué dimanche Laurent Fabius sur BFM TV.

 

Lors de sa visite en Libye en novembre, les autorités lui avaient demandé de co-organiser une telle conférence avec les pays partenaires les plus impliqués, ceux qui avaient participé à la coalition internationale intervenue militairement en 2011 pour chasser Mouammar Kadhafi.

 

Sécurité des frontières

 

Depuis la chute de ce dernier, mort en octobre 2011, l'insécurité est persistante dans le pays, particulièrement dans la région de Benghazi, dans l'Est, affectée par une série d'attentats et d'assassinats qui ont conduit les pays occidentaux à évacuer leurs ressortissants de cette ville, fin janvier.

 

Ces violences sont souvent imputées à des islamistes radicaux, pourchassés sous Kadhafi et qui règlent leurs comptes.

 

La sécurité demeure l'apanage de milices dans un nombre de secteurs importants, qu'il faut intégrer dans l'armée ou la police.

 

A cela s'ajoute un contexte régional marqué par des troubles en Tunisie et le conflit au Mali.

 

Nos inquiétudes à Benghazi sont justifiées, de même qu'à Tripoli. On a donné à nos ressortissants des consignes de grande prudence, souligne un diplomate français qui observe encore que la bande armée qui s'est emparée début janvier du site gazier algérien d'In Amenas et a pris des centaines d'otages, est remontée par la frontière de Libye.

 

Il est extrêmement difficile de contrôler l'ensemble des frontières mais il y a quand même des technologies qui permettent de se prémunir, ajoute-t-il.

 

A Paris, il sera donc question de fourniture d'équipements de surveillance, de formation de policiers, de magistrats. En matière de formation, des projets avec la France sont en cours de montage et doivent être finalisés.

 

Un appel doit aussi être lancé pour l'accélération du déploiement d'une mission européenne pour la surveillance des frontières terrestres et maritimes, si possible début juin. Elle comptera entre 50 et 70 formateurs chargés notamment de la formation de garde-côtes libyens.

 

Il s'agit d'écouter les demandes des Libyens, de leur faire des propositions et de nous coordonner entre partenaires, indique-t-on au Quai d'Orsay.

 

Seront présents mardi les ministres des Affaires étrangères britannique, italien, danois, turc et maltais. L'Allemagne, l'Espagne, les Etats-Unis, le Qatar et les Emirats arabes unis ont aussi confirmé leur participation ainsi que la Ligue arabe, l'Union du Maghreb arabe, le Conseil de coopération du Golfe, l'ONU, l'Union européenne et l'Union africaine.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 06:27

Engagement d’un escadron blindé AMX 10RC de Niamey à Ga

 

10 février 2013 21h41 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a écarté dimanche un risque d'enlisement pour l'armée française au Mali, alors qu'après un mois de guerre de rares images de combats dimanche à Gao entre islamistes et militaires ont été diffusées par un média.

 

Interrogé par BFMTV, l'hebdomadaire Le Point et RMC sur une possibilité d'enlisement, le ministre a répondu: Non. J'ai dit qu'il faut être bien sûr pragmatique, mais l'une des leçons que nous tirons de ce qui s'est passé dans toute une série d'autres cas différents, l'Afghanistan, la Somalie, etc, c'est qu'il faut que les buts de l'opération soient clairs et qu'il ne faut pas que la durée soit infinie.

 

Je ne vous dis pas que c'est facile mais le sens de notre démarche c'est: nous sommes intervenus parce que nous seuls pouvions le faire, ça a été efficace et, peu à peu, le relais doit être pris par les troupes maliennes et africaines. Mais nous n'allons pas comme ca subrepticement nous en aller, a toutefois ajouté Laurent Fabius, qui avait récemment annoncé que l'armée française commencerait à se retirer du Mali en mars si tout se passe bien.

 

Un commando d'islamistes a affronté dimanche des soldats maliens en plein centre de Gao, la plus grande ville du Nord du Mali, déjà frappée par deux attentats-suicides en deux jours. Située à 1.200 km de Bamako, Gao avait été reprise le 26 janvier par l'armée française aux groupes islamistes armés.

 

Dimanche soir, la chaîne de télévision France 2 a diffusé des images fortes d'échanges de tirs entre militaires français et des islamistes à Gao. Depuis le début du conflit le 11 janvier, ce genre d'images est extrêmement rare, les médias audiovisuels ayant été souvent interdits de déplacement dans les zones d'affrontements.

 

A propos de ces affrontements à Gao, Laurent Fabius a convenu que la situation n'y était pas totalement sécurisée. Il faut avoir à l'esprit que l'intervention des forces françaises date d'il y a un mois. Il y a eu des avancées positives et considérables mais ce n'est pas totalement sécurisé. Il y a eu deux attentats-suicide et puis des incidents (...) cet après-midi, a dit le ministre.

 

A propos des explosions de mines et d'attentats-suicide qui ont eu lieu cette semaine au Mali, il a préconisé la prudence et la vigilance et n'a pas exclu la possibilité de nouvelles incursions de groupes jihadistes. Il peut y en avoir. On ne prévoit pas qu'il y ait des mouvements massifs de groupes terroristes parce qu'ils ont été frappés durement mais il peut y avoir des éléments individuels. Il faut rester extrêmement vigilants, extrêmement prudents, a-t-il insisté.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 06:24

islamist rebel source BBC Africa

 

10 février 2013 20h43 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Une cinquantaine de journalistes ont été évacués par l'armée française du centre de Gao, dans le Nord du Mali, après l'attaque lancée dimanche par un groupe islamiste, a annoncé à l'AFP le porte-parole de l'état-major, Thierry Burkhard.

 

L'officier n'a pas fait état de blessés parmi ce groupe de journalistes, qui ont été conduits vers l'aéroport.

 

Selon Thierry Burkhard, l'attaque s'est déroulée en début d'après-midi lorsqu'un groupe d'islamistes s'est réfugié dans l'ancien commissariat central de Gao, dans l'ouest de la ville, après avoir été repéré par la population.

 

Un échange de tirs s'est alors engagé avec l'armée et la police maliennes, qui les a encerclés en deux endroits. Les journalistes se trouvaient dans un restaurant et dans un hôtel à proximité immédiate des tirs, selon le récit du porte-parole de l'état-major.

 

Des soldats et des véhicules de l'armée française sont alors arrivés depuis l'aéroport pour extraire les journalistes, dont certains avaient déjà été mis sous la protection des Maliens, a-il poursuivi. Ils ont alors été conduits vers l'aéroport.

 

Un groupe islamiste, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), a revendiqué auprès de l'AFP l'attaque dans cette ville déjà frappée par deux attentats-suicide en deux jours.

 

Beaucoup d'islamistes auraient été tués lors de ces combats, selon un officier de l'armée malienne, mais des journalistes de l'AFP sur place n'étaient pas encore en mesure de vérifier cette affirmation.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 06:22

 

11 Feb 2013 05:04 Source: Al Jazeera and agencies

 

French general says armed rebels used canoes to cross Niger River for surprise strike on Malian army in northern city.

 

An armed rebel group, the Movement for Oneness and Jihad in West Africa, or MUJAO, has claimed responsibility for an attack on the city of Gao in northern Mali and a suicide bombing the day before.

 

Fighters armed with AK-47 automatic rifles sneaked into Gao on Sunday to launch a surprise attack on the Malian army in the most populous city in northern Mali, two weeks after French and Malian troops routed the al-Qaeda-linked fighters.

 

The attackers used canoes to cross the Niger River to penetrate Gao, according to French General Bernard Barera, who cited Malian officials.

 

The combat started at about 2:00pm local time (14:00 GMT) in Gao's commercial hub and the fighting was continuing as night fell.

 

Later, the sound of gunfire was replaced by the clattering of helicopters overhead.

 

On Saturday night, a suicide bomber detonated his explosives at a checkpoint at the entrance to Gao, killing himself and injuring one Malian soldier.

 

Another suicide bomber, on a motorcycle, blew himself up at the same security post on Friday, killing only himself and injuring a Malian lightly.

 

Troops at the checkpoint where both suicide attacks occurred said no one else was wounded in Saturday's blast.

 

MUJAO's claim

 

In a statement to AFP news agency on Sunday, Abou Walid Sahraoui, spokesman for MUJAO, which had already claimed responsibility for Friday's blast, said: "Today God's faithful successfully attacked the Malian army, which let the enemies of Islam come to Gao. MUJAO also claims [Saturday’s] suicide bombing … that made the Malian soldiers flee.

 

"The combat will continue until victory, thanks to God's protection. The mujahedeen are in the city of Gao and will remain there."

 

A witness describing Sunday’s fighting in Gao said the attackers hid in the city's empty central police station, then attacked Malian soldiers when they arrived.

 

When reinforcements came, snipers hidden in surrounding buildings opened fire on them.

 

Fighting also erupted around the governor's offices.

 

Rocket-propelled grenade explosions and fire from heavy machine guns and light weapons could be heard in Gao late in the afternoon.

 

A French Tiger attack helicopter circulated over the neighbourhood and French and Malian forces conducted joint patrols, warning residents that snipers could be hidden in the city.

 

A death toll could not immediately be established. A Malian officer said "many" rebels had been killed, and a witness reported seeing a body that appeared to be a civilian hit by a stray bullet.

 

The fighting appeared to centre near the police headquarters, where Malian soldiers with rocket-propelled grenades traded fire with the MUJAO fighters.

 

Soldiers were positioned at every corner in the neighbourhood of mud-walled buildings.

 

Ongoing clashes

 

Since French forces took Gao on January 26, rebels have clashed with security forces on the city's outskirts.

 

This was the first time they succeeded in entering the strategic city.

 

The al-Qaeda-linked fighters seized the northern half of Mali in April 2012, sending poorly disciplined and equipped Malian forces retreating in disarray.

 

France launched its military intervention in its former colony on January 11 when the fighters, many of whom had fought for ex-Libyan leader Muammar Gaddafi, began encroaching on the south, threatening the capital Bamako, which lies deep in southern Mali, 1,200km from Gao.

 

France has said that it wants to hand over responsibility to the Malian military and other African nations who have contributed troops and has raised with the UN Security Council the possibility of establishing a UN peacekeeping operation in Mali.

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 06:08

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2013/02/130210-soldats-fran%C3%A7ais-et-maliens-gao.jpg

Opération Serval : militaires français de la force Serval et nigériens de la MISMA patrouillent côte-à-côte dans

les rues de Gao (Photo: EMA/ECPAD)

 

11/02/2013 à 0:01 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

Alors que la reconquête s’achève, les islamistes, chassés pourtant de Gao le 26 janvier, au 16e jour de l’intervention militaire française, y ont affronté dimanche 10 février des soldats maliens lors d’une attaque éclair en pleine ville et…en plein jour.

 

L’attaque a été revendiquée par le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) qui, avant d’en être chassé, occupait depuis des mois Gao et le nord du Mali, y multipliant les exactions.

 

Les islamistes armés, qui avaient sagement évité l’affrontement frontal avec les forces françaises et maliennes et avaient quitté presque sans combattre les villes du nord du Mali qu’ils occupaient depuis près de dix mois, multiplient maintenant depuis plusieurs jours les actes de guérilla: attentats suicides, pose de mines le long des routes et même, dorénavant, des opérations armées éclair en pleine ville.

 

Un porte-parole du Mujao, Abou Walid Sahraoui, a déclaré:«Les fidèles de Dieu ont attaqué avec succès aujourd’hui l’armée malienne, qui a laissé venir les ennemis de l’islam à Gao. Les combats vont se continuer jusqu’à la victoire, grâce à la protection de Dieu. Les moujahidines sont dans la ville de Gao et y resteront.» Il a aussi revendiqué l’attentat suicide dans la nuit de samedi à dimanche sur un poste de contrôle de l’armée malienne à l’entrée nord de Gao, qui aurait mis en fuite les militaires maliens et permis l’infiltration des membres du commando qui ont mené l’attaque éclair de dimanche après-midi.

 

Des témoins, cités par les agences de presse occidentales, ont affirmé que les islamistes se sont retranchés dans le commissariat central de Gao et que, quand des soldats maliens sont arrivés en renfort pour les en déloger, les forces maliennes été pris à partie par d’autres islamistes dissimulés dans les bâtiments alentours.

 

VOIR NOTRE DOSSIER SUR LE MALI >>

 

L’armée française serait finalement intervenue et, en milieu d’après-midi, les tirs ont cessé autour du siège de la police islamique dans le centre de Gao, mais ils ont repris ensuite au gouvernorat, à environ 800 mètres plus au sud-est, vers le fleuve Niger.

 

Des détonations d’armes légère, de mitrailleuses lourdes et l’explosion de roquettes se sont faites entendre au centre-ville  et n’ont pas cessé avant que la ville, privée d’électricité, soit plongée dans le noir.

 

Les militaires français patrouillent maintenant au côté de soldats et gendarmes maliens et mettent les habitants en garde les habitants contre la présence de tireurs embusqués, tandis qu’un hélicoptère français d’attaque Tigre survole la zone.

 

C’était la première fois que les islamistes organisaient une pareille attaque qui après l’attentat suicide dans la nuit de samedi à dimanche sur un poste de contrôle à l’entrée nord de Gao, le deuxième attentat du genre en deux jours, alors que le Mali n’avait jamais encore auparavant été frappé par des attentats suicides.

 

Par ailleurs, des mines antipersonnel ont aussi été découvertes dans la zone de Gao et des sources concordantes laissent croire que plusieurs des villages entourant la ville sont acquis à la cause des islamistes. Deux jeunes portant des ceintures bourrées d’explosifs ont d’ailleurs aussi été arrêtés samedi matin à 20 kilomètres au nord de Gao.

 

La crainte des exactions et des représailles de la part des soldats maliens contres les «peau clair» n’aident certainement pas à pacifier la zone.

 

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 06:07

operation-serval-4

 

11 février 2013 05h39 Romandie.com (AFP)

 

GAO (Mali) - Une explosion a retenti vers 04h00 locales et GMT lundi à Gao, la grande ville du nord du Mali, cible d'attaques répétées des islamistes depuis vendredi, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

L'explosion a été confirmée au reporter par des soldats maliens qui ont estimé qu'elle semblait venir du nord de la ville, peut-être du check-point sur la route de Bouren qui avait été attaqué vendredi matin par un kamikaze islamiste, puis de nouveau samedi soir, également par un kamikaze.

 

Par ailleurs, des combats ayant duré plusieurs heures dimanche se sont interrompus à la tombée de la nuit, les forces françaises et maliennes ayant a priori éliminé le groupe islamiste qui les harcelait dans le centre de Gao.

 

Des sources françaises et maliennes ont toutefois confié leur crainte de la poursuite de la présence de francs-tireurs dans la ville.

 

Les échanges de tirs entre soldats maliens et islamistes avaient éclaté en début d'après-midi dimanche au coeur de Gao, près du commissariat central, qui était le siège de la police islamique quand les jihadistes occupaient Gao.

 

Après des échanges de tirs nourris, l'armée française est intervenue, a-t-il ajouté, affirmant avoir vu un cadavre, probablement un civil tué par une balle perdue.

 

Une source de sécurité a évalué à plusieurs dizaines le nombre d'assaillants, et selon un officier de l'armée malienne, beaucoup d'islamistes auraient été tués lors de ces combats, mais des journalistes de l'AFP sur place n'étaient pas encore en mesure de vérifier cette information.

 

L'attaque a été revendiquée par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des groupes armés qui occupait depuis des mois Gao et le nord du Mali, y multipliant les exactions.

 

Les islamistes armés, pilonnés par des frappes aériennes françaises, chassés quasiment sans combats des villes du nord du Mali qu'ils occupaient depuis près de dix mois, multiplient depuis plusieurs jours les actions: attentats suicides, pose de mines le long des routes et désormais opérations armées en pleine ville.

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 13:04

EUTM Mali

 

8/2/2013 EU source: Council Ref: CL13-500EN

 

Summary: 8 February 2013, Brussels - An advance party of the mission EUTM Mali has arrived today in Bamako, ahead of the launch of the mission planned in mid-February. The team of about 70 personnel will finalise with the Malian authorities the system for providing advice to the chain of command, and prepare in Bamako the setting-up of the headquarters and the arrival of the trainers for the mission. The date of the mission launch will mark the beginning of the advice component to the Malian army, while the beginning of the training for soldiers is scheduled for early April.

 

In parallel, the process of force generation continues with the aim of providing the final staff and equipment which are needed. A number of Member States have already offered contributions, thus allowing the fulfilment of most of the needs. It is now for the Member States to continue their discussions and make necessary adjustments as soon as possible to allow the launch of EUTM Mali.

 

Audiovisual material available soon on TV Newsroom.


For more information: FACTSHEET - EU Training Mission in Mali (EUTM Mali) 

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 13:00

French Mali

 

 

08.02.2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord - Défense globale

 

Après la reconquête éclair (photo AFP, un bâtiment du Mujao à Gao touché par un raid aérien français), en même temps que la chasse aux insurgés au nord-est du Mali dans l'Adrar des Ifoghas, l'opération Serval bascule progressivement dans la contre-insurrection.

 

Rien de surprenant, la guerre asymétrique est la tactique des plus faibles avec les mines, les IED (engins explosifs improvisés), les kamikazes (premier cas à Gao ce matin, à proximité de soldats maliens, un blessé léger)...

 

Il faut rester mesuré mais on ne peut s'empêcher de faire un rapprochement avec l'Afghanistan ou l'Irak... Leçons et enseignements tactiques ont-ils été retenus ? Et jusqu'à quel point peut-on comparer ?

 

Un kamikaze s'est fait exploser ce vendredi matin 8 février à Gao, dans le nord-est du Mali. Il est mort sur le coup à proximité de soldats maliens, dont l'un a été légèrement blessé. Il semble que ce soit le premier cas de bombe humaine relevé depuis le début de l'opération Serval.

 

" Il est arrivé à notre niveau à moto, c'était un Tamashek (un Touareg) et le temps de l'approcher, il a fait exploser sa ceinture. Il est mort sur le coup et chez nous, il y a un blessé léger ", rapporte à l'AFP un adjudant des forces régulières maliennes.

 

Après la fuite face au déferlement français, la résistance des groupes islamistes va logiquement prendre les formes de la contre-insurrection, la guérilla, la guerre irrégulière. Comme vous préférez.

 

Mercredi, quatre civils maliens, revenant d'un marché en voiture, ont été tués lors de l'explosion d'une mine sur la route menant de Douentza à Gao. Le Mujao (mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest) a revendiqué l'attaque. Contre des civils. Dans un communiqué, le Mujao appelle toutefois " les citoyens à ne pas se déplacer sur les routes nationales parce qu'il y a danger de champ de mines ". Des accrochages ont lieu autour de Gao, des tentatives d'attaques de convois militaires. Le Mujao appelle ça " une nouvelle zone de conflit ". Le 31 janvier, deux soldats maliens avaient été tués dans une explosion similaire, sur la même route.

 

Un autre travail commence donc pour l'armée française, moins glorieux mais extrêmement utile, pointu et compliqué sur le terrain. Comme en Afghanistan, les convois et les patrouilles vont d'abord devoir compter sur le génie pour ouvrir les itinéraires. L'expérience afghane sera précieuse. Il s'agit aujourd'hui de gagner le nord, Gao, puis sans doute Kidal par des pistes et des routes incertaines.

 

Souvim source LdDef

 

L'armée française compte des véhicules adaptés (des Buffalo américains et des Aravis surélevés avec bras télescopique, des SOUVIM ou système d'ouverture d'itinéraire miné), avec des brouilleurs d'ondes mais aussi avec des soldats à pied spécialisés dans la neutralisation, l'enlèvement et la destruction des IED (équipes NEDEX)... C'est indispensable mais cela ralentit une armée conventionnelle.

 

Dans la guerre asymétrique, le faible essaie de contourner la puissance du fort. Il compte en général sur un sanctuaire pour se replier et se ravitailler : l'Adrar des Ifoghas dans le cas précis et plus au nord, l'Algérie pour le ravitaillement en carburant. D'où l'ascension vers le nord, Kidal, Aguelhok, Tessalit, de troupes françaises et tchadiennes. D'où les bombardements aériens constants dans la région ces derniers jours. Aucun répit ne doit être laissé à l'insurgé. Pour le fort, il s'agit aussi de couper les insurgés des populations civiles, de quadriller le terrain (impossible sur un territoire deux fois plus grand que la France) et de partir à la pêche au renseignement. Mais tout cela, c'est bien joli. C'est de la théorie.

 

Aujourd'hui, il reste avant tout à déterminer la capacité de nuisance des insurgés et leur niveau de soutien par la population. Qu'ils soient djihadistes et/ou Touaregs. Au nord, c'est une certitude, la France, les forces africaines et même (surtout) l'armée régulière malienne ne seront pas accueillies en libératrices partout...

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 12:29

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10 février 2013 11h12 Romandie.com (AFP)

 

GAO (Mali) - L'explosion qui a secoué dans la nuit de samedi à dimanche la ville de Gao, dans le nord du Mali, a été provoquée par un nouvel attentat suicide, le second en deux jours, a-t-on appris de source militaire.

 

C'est un kamikaze qui s'est fait exploser, a déclaré un soldat malien sur les lieux de l'attentat, à proximité d'un poste de contrôle à l'entrée nord de Gao, déjà visé par un attentat suicide vendredi.

 

La tête de l'auteur de l'attentat, un homme arabe ou touareg, gisait encore sur le sol dimanche matin, a constaté un journaliste de l'AFP. La détonation, sourde et lointaine, avait retenti samedi soir vers 23H00, GMT et locale.

 

Aucun militaire malien n'a été atteint dans l'explosion, selon les soldats sur place. Mais la route menant vers le nord et les villes de Bourem et Kidal a été fermée et aucun véhicule n'était autorisé à l'emprunter.

 

Des témoins ont aussi fait état d'échanges de tirs entre les soldats maliens et des combattants islamistes après l'explosion.

 

La sécurité du poste de contrôle avait été fortement renforcée depuis qu'un homme s'était fait exploser vendredi à proximité, blessant légèrement un militaire malien.

 

Les effectifs ont été doublés et le poste est désormais protégé par deux murs de sacs de sable séparés de 300 mètres. Les arbres alentours ont été rasés pour améliorer la visibilité et des mitrailleuses lourdes placées en batterie.

 

L'attentat de vendredi avait été revendiqué par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des groupes armés qui occupait depuis des mois le nord du Mali, y multipliant les exactions.

 

Nous nous engageons à augmenter les attaques contre la France et ses alliés. Nous demandons à la population de se tenir loin des zones militaires pour éviter les explosions, a de nouveau mis en garde samedi le porte-parole du Mujao, Abou Walid Sahraoui.

 

Samedi matin, deux jeunes portant des ceintures bourrées d'explosifs ont aussi été arrêtés à 20 kilomètres au nord de Gao.

 

Plus grande ville du Nord malien, située à 1.200 km de Bamako, Gao avait été reprise le 26 janvier par les armées française et malienne aux groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda. Elle est la clé d'accès aux agglomérations du désert, Kidal et Tessalit, plus au nord, vers la frontière algérienne.

 

Les groupes islamistes armés, qui ont refusé le choc frontal avec les soldats français et maliens, semblent avoir opté pour un recours aux attentats suicides et à la pose de mines sur les routes.

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 12:27

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10/02/2013 à 08:19, à 09:19 Par LEXPRESS.fr (>avec AFP)

 

Depuis la menace du Mujao, un attentat suicide à Gao et l'arrestation dans la région de deux jeunes porteurs de ceintures d'explosifs confirme la nouvelle stratégie adoptée par les groupes armés islamistes dans le Nord du Mali.

 

L'armée malienne est en état d'alerte à Gao: les patrouilles ont été doublées et les contrôles renforcés après l'arrestation de deux jeunes portant des ceintures d'explosifs et au lendemain du premier attentat suicide recensé au Mali. C'est donc bien une nouvelle phase du conflit qui est désormais ouverte.

 

Samedi vers 23h00 locales, une puissante explosion lointaine a été entendue à Gao. Une source militaire française a précisé que l'explosion avait eu lieu "à 10 km du camp" de l'armée française, installée dans l'aéroport de Gao. Cette source a indiqué n'avoir aucune autre précision sur la nature de cette explosion.

 

Les groupes islamistes armés, qui ont refusé le choc frontal avec les soldats français et maliens, semblent avoir opté pour un recours aux attentats suicides et à la pose de mines sur les routes.

 

Deux jeunes portant des ceintures bourrées d'explosifs ont ainsi été arrêtés samedi matin à 20 kilomètres au nord de Gao, au lendemain du premier attentat suicide au Mali, survenu dans cette même ville située à 1.200 km au nord-est de Bamako et récemment reprise aux groupes islamistes armés.

 

Menaces du Mujao

 

"Nous avons arrêté tôt aujourd'hui deux jeunes, un Arabe et un Touareg. Ils avaient une ceinture d'explosifs et ils étaient sur le dos de deux ânes", a déclaré à l'AFP Oumar Maïga, le fils du chef du village local.

 

Les deux jeunes ont été arrêtés sur la route menant à Bourem et à Kidal, à 20 km de l'entrée nord de Gao, où un homme s'est fait exploser vendredi dans un attentat suicide visant des militaires maliens, blessant légèrement l'un d'entre eux. L'attentat a été revendiqué par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des groupes armés qui occupait depuis des mois le nord du Mali, y multipliant les exactions.

 

Jeudi, le Mujao avait dit avoir créé "une nouvelle zone de conflit", promettant d'attaquer des convois, de poser des mines et "d'organiser des kamikazes".

 

Plus grande ville du nord du Mali, Gao a été reprise le 26 janvier par les soldats français et maliens aux islamistes. Mais depuis vendredi, la ville semble en état de siège: aussitôt après l'attentat suicide, soldats et gendarmes maliens se sont affairés à renforcer les postes aux entrées de la ville, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Sacs de sable empilés autour des postes de contrôle, arbres rasés pour améliorer la visibilité, mitrailleuses lourdes en batterie, patrouilles continuelles de soldats nigériens et maliens dans leurs pick-ups camouflés: les mesures traduisent l'inquiétude des militaires, qui prennent très au sérieux les menaces de nouvelles attaques.

 

"Dès qu'on sort de plus de quelques kilomètres de Gao, c'est dangereux, on peut se faire tirer dessus", a confié à l'AFP un officier malien. Selon des sources militaires, française et maliennes, plusieurs des villages entourant Gao sont acquis à la cause des islamistes.

 

Des mines ont été découvertes sur les routes alentours: quatre civils maliens ont été tués mercredi par une mine au passage de leur véhicule entre Douentza (centre) et Gao. Le 31 janvier, deux soldats maliens avaient déjà été tués dans une explosion similaire, sur la même route.

 

Accalmie à Bamako entre soldats maliens

 

Dans la capitale malienne, le calme était revenu samedi après les affrontements survenus la veille dans l'attaque par des militaires du camp d'une ancienne unité d'élite de l'armée malienne, les Bérets rouges, qui ont fait deux morts, des adolescents, et 13 blessés, suscitant la colère du chef d'état malien.

 

Cette attaque, qui illustre les divisions au sein de l'armée malienne laminée par les groupes islamistes armés et les rebelles touareg en 2012, a été motivée par le refus des Bérets rouges de quitter leur camp à Bamako et d'être réaffectés dans d'autres unités pour aller combattre les islamistes dans le Nord.

 

Les commandos parachutistes des Bérets rouges étaient un corps d'élite de l'armée malienne jusqu'au coup d'Etat ayant renversé, le 22 mars 2012, le président Amadou Toumani Touré, un ancien de cette unité.

 

Fin avril 2012, les Bérets rouges avaient vainement tenté de reprendre le pouvoir après le coup d'Etat mené par les hommes du capitaine Amadou Haya Sanogo, membres d'un autre corps d'armée, les Bérets verts.

 

Soupçons de représailles

 

Dans la ville emblématique de Tombouctou (Nord), les corps de plusieurs personnes, dont ceux de trois commerçants arabes récemment arrêtés par l'armée malienne, ont été découverts ensevelis dans le désert, selon l'agence d'informations en ligne mauritanienne ANI. 

 

La découverte macabre a été faite vendredi, à moins de 2 km de l'entrée nord de Tombouctou, à 900 km au nord-est de Bamako, selon ANI, qui cite des témoins oculaires. Il n'était pas possible dans l'immédiat de confirmer cette information sur place, mais des habitants joints par l'AFP ont fait état de rumeurs sur des corps découverts dans le désert.

 

Tombouctou, ville emblématique du Nord du Mali, a été reprise le 28 janvier, sans combats, par les soldats français et maliens à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), qui ont occupé Tombouctou pendant des mois, y commettant de nombreuses exactions.

 

Les islamistes dissidents du Mouvement Islamique de l'Azawad (MIA) ont "fermement condamné" samedi les mandats d'arrêts rendus publics la veille par le parquet de Bamako, qui visent 26 personnes, dont les principaux responsables des groupes islamistes armés et des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), accusés notamment de "terrorisme" et de "sédition".

 

"Bien sûr, nous continuons à privilégier le dialogue et la négociation mais encore faut-il avoir quelqu'un avec qui négocier", a souligné le mouvement, qui assure contrôler avec le MNLA la ville de Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, où des soldats français et tchadiens sont aussi déployés.

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 12:22

Engagement d’un escadron blindé AMX 10RC de Niamey à Ga

 

08.02.2013 par Ares

 

L’action des forces armées françaises au Mali est unanimement saluée. Saluée d’abord pour la cause défendue : la libération d’un territoire que l’obscurantisme religieux porté par un terrorisme prosélyte menaçait de recouvrir entièrement pour le plus grand malheur de la population. Saluée pour la réactivité, la rapidité et l’efficacité dont ont fait preuve les unités engagées au combat: la situation sécuritaire extrêmement alarmante, sinon désespérée début janvier, s’est totalement inversée en moins d’un mois. Saluée enfin pour avoir obtenu la victoire : victoire tactique, contre les terroristes qui n’ont finalement eu d’autre choix que de fuir ; victoire politique en permettant au gouvernement légitime malien de reprendre le contrôle de la partie nord de son propre pays.

 

Cette victoire militaire, dans une guerre dont aujourd’hui le politique n’hésite pas à prononcer le nom, mérite par conséquent d’être soulignée. Elle le mérite d’autant plus qu’à l’annonce du retrait d’Afghanistan, d’aucuns – sensibles aux habituels chants de sirène sur « la guerre à distance » et « la guerre zéro mort » – concluaient un peu rapidement à la fin des engagements terrestres. Or l’opération SERVAL, outre la chasse et les forces spéciales, c’est aussi (et d’abord !) 3 000 soldats engagés à terre servant plus de 200 engins de combat, allant de l’hélicoptère TIGRE au char AMX 10 RC, en passant par toute la gamme des équipements blindés à roues. La manœuvre aéroterrestre – sans doute moins connue du grand public et moins télé visuellement spectaculaire  – est au cœur de la victoire qui se construit jour après jour à mesure que les forces amies, malienne et africaines, progressent vers le nord. Cette dimension tellurique en matérialise les effets concrets : foules en liesse pour accueillir les « libérateurs », administrateurs réguliers de l’Etat malien qui reprennent possession de leurs locaux et de leurs prérogatives, réouverture de commerces…. Les unités terrestres, en stigmatisant l’avancée de la force, donnent son goût à la victoire.

 

En effet, si la combinaison intelligente des moyens a permis de prendre l’avantage sur l’adversaire, la conquête au sol, notamment la libération des villes – Gao et Tombouctou pour n’en citer que deux  – s’est faite en occupant physiquement les points clefs du terrain. Voilà tout l’art de la manœuvre qui allie et enchaîne reconnaissance blindée offensive, hélitransport, poser d’assaut ou aérolargage pour contrôler l’espace dans lequel vivent les populations, en l’espèce tenir la boucle du fleuve Niger. Deuxième remarque, l’engagement de l’armée de Terre a drastiquement inversé le rapport de forces au sol ; aussi compétentes soient-elles, les forces spéciales ne peuvent aligner plus d’hommes qu’elles n’en ont par nature : aux petites équipes se sont substituées des compagnies de combat aux effectifs permettant de « saturer » l’adversaire. En conséquence – troisième remarque, libérées des positions initiales sur lesquelles elles étaient fixées, sinon au risque laisser la voie libre vers Bamako, ces équipes ont pu être redéployées et utilisées à remplir les missions « spéciales » qui sont, comme leur nom l’indique, leur seule et unique raison d’être. Enfin, avant toute autre considération, l’opération n’aurait même pas pu être possible sans la réactivité avec laquelle l’armée de Terre s’est engagée: les forces prépositionnées et le dispositif  d’alerte Guépard en métropole ont démontré toute leur pertinence. Sans leur existence, la brèche n’aurait sans doute pas pu être comblée : brèche spatiale, au sens propre, sur le terrain pour tenir dans la durée les accès à la capitale malienne ; brèche temporelle, au sens figuré, entre la détérioration brutale de la situation et l’arrivée des premières unités africaines de la MISMA.

 

L’engagement ne peut-être qu’interarmées : aviateurs, marins (notamment les équipages d’Atlantique 2), soldats du soutien…. tous participent du même combat. L’éclairage médiatique est pourtant parfois sélectif et le champ de la caméra évacue nécessairement une part de réalité en cadrant son sujet : il est juste de rappeler que tous – les forces terrestres en font partie – méritent de goûter au sel de la victoire.

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 17:02

Opération Serval

 

08/02/2013 à 18:51 Par Pierre Prier – LeFigaro.fr

 

INFOGRAPHIE - Un premier attentat suicide perpétré à Gao a été revendiqué par le groupe rebelle Mujao.

 

Le premier attentat suicide de l'histoire du Mali a eu lieu vendredi à Gao, sans faire de victime autre que son auteur. Selon un militaire malien cité par l'AFP, un Touareg vêtu d'un uniforme de gendarme est arrivé à moto à la hauteur d'un point de contrôle dans cette grande ville du Nord, reprise aux islamistes le 26 janvier. L'homme a fait sauter sa ceinture d'explosifs. Il est mort sur le coup, a raconté l'adjudant Mamadou Keita, présent au barrage. Côté militaires, on relève un blessé léger. Un obus placé sur la moto n'a pas explosé.

 

Un porte-parole du Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest), Abou Walid Sahraoui, a revendiqué l'action, perpétrée «contre les militaires maliens qui ont choisi le camp des mécréants, des ennemis de l'islam». Le porte-parole a annoncé la création d'une «nouvelle zone de conflit», des «attaques de convois», le projet de poser des mines et «d'organiser des kamikazes.» Ce passage des djihadistes au terrorisme et à la guérilla, après leur retrait des ­villes, était redouté par les autorités françaises et maliennes.

Les terroristes se replient

La reconquête des centres urbains était en passe de s'achever vendredi avec la prise de contrôle de Tessalit, au nord-est, près de la frontière algérienne, par des mili­taires français et tchadiens, selon l'état-major français. Des éléments français ont été parachutés sur l'aéroport dans la nuit de jeudi à vendredi, et la ville investie dans la journée, sans autres contacts que «visuels» avec les islamistes.

 

Ces derniers se sont probablement enfuis dans les montagnes avoisinantes. C'est là que les terroristes pourraient retenir les sept otages français en leur possession. Selon des témoins, les otages auraient été d'abord détenus à Tombouctou et évacués par les islamistes au dernier moment. À Tessalit, d'après la chaîne France 24, les Français et les Tchadiens étaient accompagnés de militaires maliens, mais appartenant à l'ethnie touarègue, commandés par le colonel Ag Gamou. La France semble vouloir ménager dans cette région les mouvements touaregs récemment ralliés, avec lesquels le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a reconnu des «relations fonctionnelles.»

 

Selon l'agence Reuters, des 4 × 4 du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad, Touaregs «laïques») ont accompagné les Tchadiens dans leur progression. Le porte-parole du MNLA en Europe, Moussa Ag Assarid, confirme au Figaro l'aide apportée par ses membres aux Français et aux Tchadiens «surtout dans le domaine du renseignement». Une coopération qui fait grincer des dents le gouvernement de Bamako, dans la mesure où le MNLA refuse la présence de l'armée malienne sur le territoire qu'il revendique.

 

Une armée dont le délitement a connu vendredi un nouvel épisode avec des affrontements entre militaires dans la capitale. Le jour même où débarquaient les premiers formateurs européens chargés de remettre l'armée sur pied.

 

 

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 16:58

http://fr.rian.ru/images/19029/23/190292379.jpg

 

MOSCOU, 8 février - RIA Novosti

 

Moscou estime que le contrat de formation de militaires libyens en Russie, signé en 2006 entre les ministères de la Défense des deux pays, est toujours en vigueur, a déclaré vendredi à RIA Novosti l'ambassadeur de Russie à Tripoli Ivan Molotkov.

 

"Nous partons du fait que le contrat de 2006 demeure en vigueur", a répondu le diplomate à la question de savoir si Moscou a conclu un accord avec les nouvelles autorités de Tripoli sur la formation de militaires libyens en Russie.

 

Selon l'ambassadeur, une trentaine d'officiers libyens font actuellement leurs études dans des écoles militaires russes. Ils ont tous été admis dans ces établissements avant la révolution en Libye.

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 16:52

operation-serval-4

 

09 février 2013 10h41 Romandie.com (AFP)

 

GAO (Mali) - Deux jeunes portant des ceintures bourrées d'explosifs ont été arrêtés samedi matin à l'entrée de Gao, au lendemain du premier attentat suicide recensé au Mali, dans cette même ville du Nord récemment reprise aux groupes islamistes armés, a-t-on appris auprès d'un témoin.

 

Nous avons arrêté tôt aujourd'hui deux jeunes, un Arabe et un Touareg. Ils avaient une ceinture d'explosifs et ils étaient sur le dos de deux ânes, a déclaré à l'AFP Oumar Maïga, le fils du chef du village local.

 

Les deux jeunes ont été arrêtés sur la route menant à Bourem et à Kidal, à l'entrée nord de la ville de Gao (1.200 km au nord-est de Bamako), là même où un homme s'est fait exploser vendredi dans un attentat suicide visant des militaires maliens, blessant légèrement l'un d'entre eux.

 

L'attentat a été revendiqué par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des groupes armés qui occupait depuis des mois le nord du Mali, y multipliant les exactions.

 

Jeudi, le Mujao avait dit avoir créé une nouvelle zone de conflit, promettant d'attaquer des convois, de poser des mines et d'organiser des kamikazes.

 

Plus grande ville du nord du Mali, Gao a été reprise le 26 janvier par les soldats français et maliens aux islamistes.

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 16:44

http://www.45enord.ca/wp-content/uploads/2013/02/130208-1-million-served-642x428.jpg

Personnel de l'ARC fièrement une bannière annonçant l'avion de transport géant a transporté plus d'un million de livres de l'équipement depuis Air force opérationnelle Mali a commencé à la mi-Janvier (Photo : sergent Matthew McGregor, F.C.)

 

08/02/2013 à 13:33 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

La force opérationnelle aérienne, envoyée par le Canada pour soutenir l’opération Serval du gouvernement français au Mali, a franchi le cap du million de livres (près de 454 000 kg) de matériel transporté lors du 19e jour des opérations souligne l’Aviation royale canadienne dans un article paru sur son site.

 

La Force Mali en est aujourd’hui, vendredi 8 février, à son 23 e jour des opérations.

 

Le CC-177 Globemaster III canadien, mis à la disposition des autorités françaises, est arrivé à la Base aérienne 125 d’Istres-le-Tubé situé en Provence dans le sud de la France le 16 janvier dernier et a débuté les militaires canadiens débutaient leurs opérations de transport vers l’aéroport de Bamako au Mali le 17 janvier.

 

Les chargements, nous rappelle l’article de l’ARC,  » varient selon les besoins de l’armée française allant du matériel médical aux véhicules blindés en passant par le transport des troupes. »

 

Environ 40 membres de l’Aviation royale canadienne composent le contingent qui assure le chargement, l’entretien et les vols et, « avec seulement deux équipages et une équipe au sol qui, ensemble, se relaient 24 heures sur 24 afin de maintenir un pont aérien continu, la force opérationnelle a réalisé plus d’une quinzaine aller-retour en sol malien totalisant environ 180 heures de vol et 134 400 km parcourus »

 

Chaque livraison aérienne nécessite de 16 à 20 heures de travail ce qui inclut le chargement, le parcours de 4 000 km entre la France et le Mali, le déchargement et le vol de retour.

 

Un contingent de C-177 américain, qui s’est joint à la mission, opère aussi à partir de la même base aérienne que le Canada.

 

À la suite de l’annonce du prolongement de la mission canadienne les militaires canadiens continueront d’assurer des vols quotidiens en soutien à l’intervention militaire française au Mali jusqu’au 15 février.

 

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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 16:35

http://www.rg3.terre.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2013/images-fevrier-2013/le-premier-avion-de-transport-tactique-un-c130-hercules-se-pose-a-tombouctou/2172232-1-fre-FR/le-premier-avion-de-transport-tactique-un-c130-hercules-se-pose-a-tombouctou.jpg

 

09/02/2013 09:40 Armée de l'air

 

Dix aviateurs du commando parachutiste de l’air n°20 (CPA n°20) et un pilote de chasse ont participé à un raid blindé dans la nuit du 27 au 28 janvier 2013. Parti de la ville de Bamako, celui-ci est parvenu à reprendre le contrôle de la ville de Tombouctou.

Le premier avion de transport tactique, un C130 Hercules, se pose à Tombouctou

 

Les aviateurs, en collaboration étroite avec l’armée de terre, ont fourni un appui aérien grâce à des équipes TACP (Tactical Air Control Party)  et CTA (contrôleur tactique air). Puis, ils ont participé à la réouverture de l’aéroport de Tombouctou après la remise en état de la piste par le 17e régiment du génie parachutiste.

 

Le CPA n° 20 a également effectué l’ensemble des marquages au sol nécessaires pour les largages, par avion de transport tactique, des parachutistes (l’équipe de réparation de la piste), du matériel, des véhicules ou encore des munitions. Ils ont également contribué aux posés d’assaut de jour comme de nuit dès la réouverture de l’aéroport malien.

 

http://www.rg3.terre.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2013/images-fevrier-2013/largage-du-17e-regiment-du-genie-parachutiste-sur-l-aeroport-de-tombouctou/2172242-1-fre-FR/largage-du-17e-regiment-du-genie-parachutiste-sur-l-aeroport-de-tombouctou.jpg

Largage du 17e régiment du génie parachutiste sur l'aéroport de Tombouctou

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 18:49

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BANGALORE (Inde), 8 février - RIA Novosti

 

La Russie livre des armes d'infanterie au Mali où les troupes gouvernementales font face aux extrémistes, a déclaré vendredi à RIA Novosti Alexandre Fomine, directeur du Service fédéral russe pour la coopération technico-militaire (FSVTS).

 

"Nous livrons au Mali, pour l'armée nationale, des armes d'infanterie, des mitraillettes et des lance-grenades", a indiqué M.Fomine.

 

La situation au Mali s'est dégradée début janvier suite aux attaques lancées par les islamistes contre les troupes gouvernementales dans les régions centrales du pays. Le 10 janvier, un contingent français fort de 1.400 hommes est arrivé à Bamako pour soutenir l'armée malienne. Depuis, les effectifs français au Mali sont passés à 4.000 hommes. L'opération baptisée Serval réunit également les militaires des pays membres de la Communauté économique de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO). Au cours de l'opération, les extrémistes ont été délogés de la plupart des villes dans le nord malien.

 

Les médias ont rapporté par le passé que Moscou aurait proposé à Paris d'acheminer des troupes françaises au Mali. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a toutefois précisé que seules des compagnies russes privées pouvaient acheminer des troupes ou de l'équipement étrangers au Mali dans le cadre de l'opération militaire franco-malienne, et qu'il revenait aux transporteurs eux-mêmes d'en décider.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 18:47

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08/02/2013 à 15:08 Par LEXPRESS.fr

 

Des soldats maliens ont attaqué ce vendredi à Bamako un camp de "Bérets rouges", ces militaires proches de l'ex-président Amadou Toumani Touré, qui refuseraient d'aller combattre les islamistes dans le Nord.

 

MALI - Plusieurs personnes ont été blessées dans l'attaque d'un camp des "Bérets rouges", les proches du président Toumani Touré renversé l'an dernier, par des soldats des autres corps.

 

Des soldats maliens ont attaqué vendredi à Bamako un camp de militaires proches de l'ex-président Amadou Toumani Touré. Plusieurs personnes ont été blessées dans l'attaque de ce centre des "Bérets rouges", les proches du président renversé l'an dernier, par des soldats des autres corps.

 

Cette attaque illustre les profondes divisions au sein de l'armée malienne, laminée par les groupes islamistes armés et les rebelles touareg en 2012. Elle est apparemment motivée par le refus des "Bérets rouges" de quitter leur camp dans la capitale et d'être réaffectés dans d'autres unités pour aller combattre les islamistes dans le Nord.

 

"Depuis 6h (locales et GMT), des militaires lourdement armés, tous corps confondus, ont attaqué le camp. En ce moment même, ils sont en train de tirer sur nos femmes et nos enfants", a déclaré Yaya Bouaré, un "Béret rouge" se trouvant dans le camp attaqué. "Il y a plusieurs blessés dans le camp", a-t-il ajouté.

 

Une unité d'élite toujours pas dissoute

 

En début de semaine, le général Tahirou Dembélé, chef d'état-major, avait déclaré à la télévision nationale vouloir envoyer les "Bérets rouges" combattre aux côtés des soldats français les groupes islamistes armés qui avaient occupé le nord du pays en 2012. Bien que cette unité d'élite n'ait pas été officiellement dissoute, le général Dembélé avait déclaré avoir décidé d'en "réaffecter" ses membres ailleurs au sein de l'armée.

 

Il avait précisé avoir appelé le commandant de la force française au Mali pour "l'informer". "Tous nos partenaires ont trouvé cela très juste car sans discipline il n y pas d'armée. Ils trouvent d'ailleurs qu'on a même mis trop de temps pour gérer cette situation", avait-t-il assuré.

 

Fin avril 2012, les "Bérets rouges" avaient vainement tenté de reprendre le pouvoir après le coup d'Etat du 21 mars contre le président Toumani Touré, mené par les hommes du capitaine Amadou Haya Sanogo, membres d'un autre corps d'armée, "les Bérets verts". Les combats entre les deux unités avaient fait une vingtaine de morts.

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