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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 18:40

EUTM Mali

 

08/02/2013 - 16:08 JDD

 

Le premier contingent de 70 militaires européens qui vont former l'armée malienne est arrivé vendredi à Bamako, afin d'aider le Mali à assurer sa sécurité à long terme, une fois terminées les opérations militaires en cours contre les groupes islamistes armés dans le Nord du pays.

 

"Nous sommes venus pour permettre à l'armée malienne de tenir l'ensemble du territoire national et pour que le Mali dispose d'une bonne armée, apte à s'engager", a déclaré le colonel français Bruno Heluin, qui commandait ce premier contingent. Au total, 500 militaires européens sont attendus dans le cadre de cette mission.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 18:39

islamist rebel source BBC Africa

 

08/02/2013 - 14:35 JDD

 

Un groupe islamiste, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), a revendiqué auprès de l'AFP l'attentat-suicide commis vendredi matin par un kamikaze qui s'est fait exploser à un poste de contrôle de l'armée malienne à Gao, dans le Nord du Mali.

 

"Nous revendiquons l'attentat d'aujourd'hui contre les militaires maliens qui ont choisi le camp des mécréants, des ennemis de l'islam", a déclaré Abou Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao, menaçant de mener d'autres actions du même type.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 18:36

operation-serval-4

 

08.02.2013 17h58 Romandie.com (ats)

 

Alors que le premier contingent de formateurs européens pour l'armée malienne est arrivé à Bamako, des soldats maliens y ont attaqué un camp militaire de l'ex-président Amadou Toumani. Dans la matinée, le premier attentat suicide de l'histoire du pays a été perpétré.

 

Il a coûté la vie à un islamiste. Le kamikaze touareg, revêtu d'un uniforme de la gendarmerie malienne, est arrivé à moto et s'est fait exploser près de soldats maliens basés à Gao. Un soldat a été légèrement blessé. L'attentat a été revendiqué par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Ce groupe armé occupe depuis des mois le nord du Mali et y multiplie les exactions. Gao a été reprise aux islamistes il y a deux semaines.

 

A 1200 kilomètres de là, dans la capitale Bamako, des soldats maliens lourdement armés et appuyés par des blindés ont attaqué une caserne de "Bérets rouges". Elle abrite quelques centaines de parachutistes fidèles à l'ex-président Amadou Toumani Touré déposé en mars dernier par un coup d'Etat.

 

Pris de panique, les habitants du quartier de Djicoroni-Para ont fui aux premiers coups de feu. La fusillade aurait fait au moins un mort, selon les médias, et au moins six blessés. L'attaque a duré plusieurs heures. Elle survient le jour où ont débarqué 70 militaires européens chargés de restructurer l'armée malienne.

 

Islamistes en fuite

 

Dans le nord-est du Mali, fief des groupes islamistes armés, les soldats français et tchadiens ont poursuivi leur progression, épaulés par des hélicoptères et des avions. Ils ont pris le contrôle de la ville de Tessalit, près de la frontière algérienne.

 

Cette avancée a provoqué la fuite de combattants islamistes qui se sont réfugiés, épuisés, au Darfour, a déclaré vendredi un commandant rebelle de cette région de l'ouest du Soudan.

 

Pendant ce temps, l'aide internationale se concrétise. Pour la première fois, le Programme alimentaire mondial (PAM) a pu acheminer de l'aide par bateau de Mopti à Gao, a indiqué vendredi à Genève l'agence de l'ONU. L'axe routier de Mopti vers le nord reste fermé en raison de la présence de groupes armés.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 18:10

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/vlcsnap-2013-02-08-13h17m21s167/2172848-1-fre-FR/vlcsnap-2013-02-08-13h17m21s167.png

 

08/02/2013 13:28 Sources : EMA -  International

 

Dans la nuit du 07 au 08 février 2013, une opération aéroterrestre a été menée dans la zone de Tessalit, au nord du Mali.

 

Des éléments français des forces spéciales ont été parachutés sur l’aéroport de Tessalit afin de sécuriser la piste. Un poser d’assaut est venu renforcer les premiers éléments qui se sont infiltrés en vue de sécuriser l’aéroport. Les renforts d’une cinquantaine de soldats du 1er RCP, initialement basés sur Kidal, ont été acheminés par l’escadron de transport des forces spéciales afin de renforcer ce dispositif et de permettre aux forces spéciales de lancer des patrouilles en vue de s’assurer du contrôle de la ville.

 

Parallèlement, le SGTIA blindé du 1er RIMA, a réalisé un raid blindé de plus de 500 kilomètres à partir de Gao afin de rejoindre dans la matinée du 08 les éléments français dans la zone de Tessalit. De leurs côtés, les éléments des forces armées tchadiennes sont partis de Kidal dans la journée du 07 février afin de rallier ce dispositif.

 

Cette opération, menée en toute discrétion a été exécutée avec l’appui d’hélicoptères et d’appareils de l’armée de l’air qui ont réalisé pour cette seule nuit plus d’une trentaine de sorties dont une douzaine dédiée aux frappes afin de sécuriser la zone.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 18:07

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/sam_0356/2171970-1-fre-FR/sam_0356.jpg

 

08/02/2013 Sources : EMA - Opérations

 

Depuis le mois de janvier, un détachement Harfang est engagé dans l’opération Serval. Il a pour mission d’appuyer les opérations grâce à la mise en œuvre de drones.

 

Les équipages et mécaniciens de l’Escadron de Drones 1/33 « Belfort » qui mettent en œuvre ce drone Harfang, ont réalisé leur première mission opérationnelle au-dessus du Mali dès le 18 janvier 2013.

 

Le Harfang remplit des missions de renseignement et d’appui direct aux forces terrestres engagées au sol. Ainsi, c’est sous l’œil vigilant et protecteur du drone qu’ont été reprises les villes de Douentza et de Gao. Ce fut également le cas lorsque les troupes aéroportées ont sauté sur Tombouctou. Parfaitement intégré dans la manœuvre terrestre et aérienne, le drone coopère également avec les aéronefs de l’Armée de l’air et de la Marine Nationale engagés au-dessus du territoire malien.

 

Drone de type MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance), le Harfang offre une remarquable persistance sur zone, accomplissant des vols de plus de 20 heures, avec même un vol record de plus de 26 heures dans la nuit du 25 au 26 janvier. Outil désormais incontournable des opérations modernes, le drone peut,  grâce à cette persistance et à la qualité de ses capteurs, fournir au commandement comme aux forces terrestres un renseignement de qualité et une vision claire de la situation au cours des combats.

 

Après l’Afghanistan et la Libye, le Sahel est le 3ème théâtre sur lequel sont projetés les équipages et mécaniciens de l’ED 1/33 Belfort qui mettent en œuvre cet outil unique au sein de l’armée française.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 17:56

http://www.ecpad.fr/wp-content/gallery/operation_serval_operation_aerienne/20130203_Tchad_44_OPFevrier_0032.jpg

 

08.02.2013 ECPAD

 

Le 4 février 2013, un Mirage F1CR  armé de 4 missiles MK82 et un Rafale biplace armé de 6 GBU12, se dirigent vers une cible à détruire dans le nord du Mali.

 

http://www.ecpad.fr/wp-content/gallery/operation_serval_operation_aerienne/20130203_Tchad_44_OPFevrier_0069.jpg

 

  La distance entre N’Djamena au Tchad d’où ils sont partis et cette zone d’opération nécessite la présence d’un avion ravitailleur. Ces images sont prises depuis la loge du « boomer », le personnel navigant chargé de mettre en œuvre la manœuvre de ravitaillement en carburant.

 

Reportage photo

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 17:47

 

8 févr. 2013 FORCESFRANCAISES


Opération Serval : Gao le 28 janvier 2013 : présence militaires franco-malienne, surveillance du pont sur le Niger, rencontre avec la population, remise en condition de soldats maliens.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 17:47

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130207-tchad-le-comdaoa-sur-la-base-kossei-de-n-djamena/comdaoa-2/2171878-1-fre-FR/comdaoa-2.jpg

 

08/02/2013 Sources : EMA International

 

Le 5 février 2012, le général de corps aérien Thierry Caspar-Fille-Lambie, commandant la défense aérienne et les opérations aériennes (CDAOA) s’est rendu sur la base Adji Kosseï de N’Djamena. Il est venu rendre visite au personnel de la force Epervier engagé dans l’opération Serval depuis le 11 janvier 2013.

 

Accueilli par le colonel Rataud, commandant de la force Epervier (COMANFOR), le général Caspar-Fille-Lambie, accompagné du général de brigade aérienne Néret, commandant la brigade de l’aviation de chasse, a visité les locaux du JFACC AFCO (Joint Forces Air Component Command de l’Afrique centrale et ouest) implanté à N’Djamena. Réparti sur les sites de Lyon-Mont-Verdun et la capitale tchadienne, le JFACC AFCO permet une coordination et une conduite optimales des opérations aériennes, notamment au profit de l’opération Serval. Actuellement, le détachement du JFACC déployé à N’Djamena regroupe une trentaine de militaires français, mais également des officiers britanniques, belges, allemands et danois qui ont apporté un soutien logistique important avec leurs avions de transport.

 

Dans l’après midi, le COMDAOA s’est rendu au groupement air où il s’est entretenu avec le personnel du détachement chasse, du détachement C 135, du groupement de transport opérationnel (GTO) ainsi que du détachement de l’aviation légère de l’armée de terre (DETALAT). Depuis le déclenchement de l’opération Serval,la configuration du groupement air de la force Epervier a été largement modifiée.

 

Le détachement chasse composé à l’origine de trois Mirage 2000D et de deux Mirage F1 CR, est aujourd’hui armé par six Rafale et deux Mirage F1 CR , ainsi que par six Mirage 2000D redéployés sur Bamako. Le flux des Boeing ravitailleurs C 135 n’a cessé de varier, ils sont actuellement trois à être stationnés sur le tarmac de N’Djamena. Dans les premiers jours de l’opération Serval,  5 C135 y étaient déployés. Le GTO, normalement armé par un Transall C 160 et un Hercules C 130, a vu ses effectifs tripler afin d’assurer les liaisons de transport de fret et de passagers. Les moyens du DETALAT n’ont pas variés et restent donc 4 hélicoptères PUMA.

 

Après avoir chaleureusement félicité le personnel de la Force Epervier engagé depuis le premier jour dans l’opération Serval, le génaral Caspar-Fille-Lambie et sa délégation ont quitté le Tchad en fin de soirée pour rejoindre la métropole.

 

En temps normal, la force Epervier est forte de 950 militaires.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 13:45

EPE source LdDef

 

07/02/2013 Mer et Marine

 

Le phénomène de piraterie dans le golfe de Guinée commence à prendre de l’ampleur. En 2012, 58 incidents, parmi lesquels 10 navires et 207 marins pris en otage. La zone sensible, d’abord cantonnée au delta du Niger, s’étend désormais jusqu’aux eaux ivoiriennes, comme en témoignent les récentes attaques du Gascogne et de l’Itri. Face à cette insécurité croissante et en l’absence de patrouilles militaires suffisantes, certains armateurs réfléchissent à l’emploi de gardes armés à bord de navires. Une idée à manier avec précaution selon l’assureur  North P&I Club, qui a récemment publié un guide à cet usage.  « Les solutions standards et les contrats utilisés pour l’emploi de gardes armés utilisés de l’autre côté de l’Afrique [au large de la Somalie] comme le contrat BIMCO, pourrait se révéler inapproprié dans le golfe de Guinée. Ce contrat a été spécifiquement rédigé pour la situation dans l’océan Indien, et les conditions de l’Afrique de l’Ouest sont très différentes », note l’assurance. La principale différence est que, contrairement à la Somalie, les autorités des pays riverains interdisent la présence des gardes armés dans leurs eaux territoriales et imposent le recours à des forces de sécurité locales. « Et ces lois sont appliquées à la lettre », prévient le P&I. Les assureurs recommandent donc la plus grande vigilance en cas de recrutement d’agents de sécurité, même locaux. « Les armements doivent s’assurer que les agents de sécurité locaux qu’ils emploient font réellement partie des forces militaires ».

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 12:45

Engagement d’un escadron blindé AMX 10RC de Niamey à Ga

 

07/02/2013 Par Jean-Marie Colombani (Slate.fr)

 

Au départ considérée avec une certaine réserve, l'opération au Mali s'est avérée une réussite sur de nombreux points et un tournant majeur pour l'Europe et l'Afrique.

 

Avant que la vie quotidienne ne reprenne ses droits, et principalement la dure actualité sociale, front principal des adversaires de François Hollande se réclamant de la gauche, arrêtons-nous sur le "moment Bamako". Non, il n'était ni trop tôt, ni trop tard, ni, encore moins, inutile d'intervenir ; il n'est pas davantage juste de prétendre que l'opération était mal préparée.

 

Ecoutons plutôt Alain Juppé, a priori circonspect et qui a rendu les armes à la fois sur la nécessité et sur le succès - à ce stade - de l'engagement français au Mali, décidé par François Hollande. Il sera désormais difficile, pour ceux qui battaient la campagne en le proclamant inapte, de prétendre qu'il n'a pas endossé le costume présidentiel. 

 

Contrairement à d'autres opérations militaires décidées par ses prédécesseurs, et dont le point commun est qu'elles leur avaient procuré des embellies dans l'opinion aussi spectaculaires que brèves, celle du Mali est susceptible de marquer davantage, parce que le doute existait et qu'il a été levé de main de maître (il est vrai que les armées effacent, par nature, un des défauts de ce pouvoir exécutif : l'inorganisation). Rapide et efficace : c'est ce que l'on retiendra de l'action du président Hollande au Mali, offrant ainsi un contraste saisissant avec une politique économique, sociale et sociétale qui n'est ni rapide ni rapidement efficace.  

 

Le colonisateur accueilli en libérateur

 

L'essentiel se joue pourtant non pas sur le terrain de la politique intérieure, mais bien dans notre relation à l'Afrique. De ce point de vue, l'intervention militaire puis le discours de Hollande à Bamako ont remis celle-ci à l'endroit. Nous ne sommes plus coupables de vouloir faire perdurer la Françafrique. Et le colonisateur d'hier est accueilli en libérateur.

 

Tout n'allait certes pas de travers pendant le quinquennat précédent. L'opération en Côte d'Ivoire a aidé ce pays à sortir de la guerre civile, et les raids aériens sur la Libye ont permis d'éliminer Kadhafi. Mais la situation dans le nord du Mali est liée à l'inaction au sortir des opérations libyennes. Le précédent du Tchad, en 2009, explique en grande partie la réticence des autres Européens à apporter leur écot au sauvetage du Mali (sous le couvert d'une opération internationale dont l'objectif était le Darfour, Paris avait conforté son allié à N'Djamena). Et les esprits ont été marqués par le funeste discours de Dakar et la place assignée à l'homme noir dans l'Histoire.

 

Bamako incarne donc un tournant salutaire. Il s'agit d'une lutte de toute la communauté internationale contre le terrorisme, de la sauvegarde d'un Etat et de ses populations, et d'une action qui rend justice aux Africains dans notre propre histoire, qui plus est au moment où le monde prend conscience que l'Afrique est la nouvelle frontière du développement. Pour ce qui concerne l'Europe, c'est la promesse et la nécessité d'un pacte de croissance avec elle, constat que la Chine a anticipé, au point d'apparaître ici ou là comme un nouveau colonisateur.

 

Mais la difficulté de toute opération militaire, même réussie, est l'instant où politique et démocratie doivent reprendre leurs droits. Or le Mali est à reconstruire. Et dans toute la zone du Sahel, les groupes terroristes décidés à en découdre (comme l'Algérie vient de l'éprouver) restent présents et solidement armés. Il serait donc illusoire de raisonner en semaines ou en mois. Après tout, nous sommes au Tchad depuis l'indépendance et certainement pas à la veille d'en partir...

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 12:45

Libya defenceWeb

 

Feb. 7, 2013 By RICK MAZE  - Defense News

 

Defense Secretary Leon Panetta defended the military's reaction to last year's attack on diplomats in Benghazi, telling a Senate committee the armed forces “did all that we could do.”

 

“We employed every asset at our disposal that could have helped save the lives of our American colleagues,” Panetta told the Senate Armed Services Committee on Thursday.

 

“Without adequate warning, there was not enough time, given the speed of the attack, for armed military assets to respond,” he said, citing time, distance and surprise. “There were no specific indications of an imminent attack on U.S. facilities in Benghazi.”

 

The Sept. 11 attack at a temporary embassy facility in Libya resulted in the deaths of four Americans, including the U.S. ambassador, and has led to a political firestorm because of confusion about exactly what happened and why the attack was not prevented.

 

Panetta, in what could be his last appearance before Congress as defense secretary, said lessons from the attack are being addressed.

 

The U.S. needs a more clear idea of the host nation's abilities to provide security, and should provide security assistance where capabilities are lacking, he said.

 

Diplomatic security, in general, needs to be improved, Panetta said. A short-term improvement is to add 35 Marine detachments over the next three years, on top of the 152 existing detachments.

 

Improvement also is needed in intelligence-gathering and the ability of the military to respond to attacks, Panetta said.

 

The U.S. military “is not and should not be a global 911 service, capable of arriving on the scene within minutes to every possible contingency around the world,” Panetta said.

 

Within 20 minutes of the assault on the Benghazi mission, the Defense Department redirected a surveillance drone that was on another mission over Libya to monitor events. It arrived on scene in about an hour, said Army Gen. Martin Dempsey, chairman of the Joint Chiefs.

 

Forces in the region were “repositioned,” Dempsey said, with one anti-terrorism team deployed to Tripoli and a second prepared for deployment. Additionally, two special operations units - one based in the U.S. and the other in Europe - were sent to staging areas, Dempsey said. A C-17 also was provided for medical evacuation.

 

“We did what our posture and capabilities allowed,” he said.

 

“As events unfolded, we assessed the situation based on the available intelligence,” Dempsey said.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 12:45

EUTM Mali

 

Fév 8, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

C’était un des derniers pays sur lequel planait une interrogation. Mais la Bulgarie a confirmé qu’elle participerait à la mission de formation de l’armée malienne (EUTM) Mali.

 

Suite de l’article

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 08:55
Mali: «Avoir des forces prépositionnées autour du théâtre d’opération, ça limite les coûts»

 

07 février 2013 Par RFI

 

L’opération Serval au Mali en chiffres, c’est 4 000 soldats français mobilisés et 70 millions d’euros dépensés à ce jour. Un chiffre révélé ce matin, jeudi 7 février, par le quotidien Le Parisien, et qui a été confirmé par le gouvernement français. Peer de Jong est un ancien colonel des troupes de marine, professeur à l’Ecole de guerre économique (EGE) à Paris. Il a fondé Strike Global Services, qui forme des forces africaines. Il répond aux questions de Nicolas Brousse.

 

RFI : Ces 70 millions d’euros, cela couvre quelles dépenses exactement ?

 

Peer de Jong : Cela couvre les dépenses exceptionnelles, c'est-à-dire en dehors des rémunérations des militaires qui sont projetées. Ca concerne la logistique, les carburants et tout le surcoût qui est lié à cette opération.

 

On s’aperçoit qu’il y en a pour 50 millions de frais de transport ? Ca paraît beaucoup par rapport à ces 70 millions...

 

Il faut voir le détail, parce que dans les frais de transport, vous avez bien sûr toute la partie maritime, et tout ce que coûte le carburant des bateaux, etc. C’est assez cher, avec bien sûr l’ensemble de la prestation. Puis il y a un deuxième volet qui est la location des avions de transport. Les Français ont très peu d’avions de transport - on a encore des Transall et quelques avions américains. Et aujourd’hui, dès qu’il y a une très grosse opération, il faut impérativement avoir l’assistance logistique d’autres pays. Ce sont souvent des avions russes d’ailleurs qui nous aident pour transporter les matériels et les personnels. C’est cela que représente cette somme, en gros, de 50 millions d’euros.

 

L’avantage du Mali par rapport à un autre théâtre de conflit comme l’Afghanistan, c’est que c’est relativement proche de la France. C’est un avantage décisif pour les forces françaises ?

 

Il y a deux avantages. Le premier, c’est que les distances ne sont pas très éloignées. Et elles sont en même temps sur le même fuseau horaire. Globalement, on travaille en temps réel. La deuxième chose, c’est l’ensemble des forces prépositionnées qui se trouvent autour du Mali. Avant le début de l’opération, on avait des forces même de niveau faible au Tchad. On en avait un petit peu au Burkina Faso, en RCA, en Côte d’Ivoire et on en a encore un petit peu au Sénégal, des formateurs. En fait, on avait autour du Mali un ensemble de forces disponibles, rapides, instantanément. Donc on a pu les utiliser et bien évidemment, le fait d’avoir des forces prépositionnées autour du théâtre d’opération, ça limite les coûts.

 

Grâce au retrait d’Afghanistan, la France a pu se lancer au Mali. Est-ce qu’on avait suffisamment de soldats, suffisamment de moyens pour être sur plusieurs théâtres d’opérations en même temps ?

 

Oui. 4 000 hommes, ça représente globalement 8 000 hommes. Ca veut dire que vous avez 4 000 hommes sur le terrain, et que vous en avez 4 000 qui se préparent à des relèves. Aujourd’hui, l’armée française est quand même capable d’avoir, même dans le court terme, deux opérations simultanées. En Afghanistan, on avait en gros 4 000 hommes. Mais on aurait pu faire les deux en même temps. Encore une fois, aujourd’hui, le fait qu’on se désengage d’Afghanistan fait qu’on a des forces disponibles, donc ça permet de mettre en place des forces disponibles, préparées, entraînées, sur le Mali. Mais la France est capable d’avoir deux têtes d’opérations à 5 000 hommes dans le monde. C’est quand même une armée de terre qui fait en gros 100 000 hommes. Il y a encore l’armée de l’air et la marine. Encore une fois, deux fois 5 000 hommes, ce n’est pas du tout impensable. D’ailleurs, on verra les conclusions du Livre blanc qui va sortir dans les semaines qui viennent. La demande qui sera faite aux armées dépasse bien évidemment plus de 10 000 hommes instantanément.

 

L’économie française n’est pas au mieux de sa forme. Le ministre du Travail Michel Sapin a parlé le mois dernier d’un « Etat en faillite ». Un avis qui est partagé par 63% des Français, selon un sondage. Mais pour vous, c’était quand même le bon timing pour monter cette opération Serval ?

 

Le timing, ce sont les contraintes politiques et militaires locales qui l'ont imposé. Les Français n’ont pas eu le choix. C’est un choix politique. Et le choix politique est d’engager les troupes françaises. Je rentre d’Afrique où je passe beaucoup de temps. Aujourd’hui, l’impact de la décision de François Hollande d’intervenir en Afrique est très important. Dans tous les pays africains aujourd’hui, on loue le courage, la décision de l’Etat français. Et ça, c’est bon pour nous tous. Quelque part en même temps, ça recrée des liens, ça rassure nos partenaires africains. Et globalement, à la limite, je dirais, c’est un investissement pour le moyen et long terme.

 

Vous dites que c’est bon pour nous tous, que c’est un investissement pour le moyen et long terme. Mais pour l’instant, la communauté internationale ne donne pas trop d’argent. Il y a des promesses mais pour l’instant, c’est la France qui assume l’essentiel des dépenses.

 

Encore un fois, cela reflète le rapport que les autres pays ont à l’Afrique. Nous les Français, on a un rapport à l’Afrique qui est très ancien, qui est historique. On a des relations partenariales avec les Africains, très anciennes. Donc aujourd’hui, on est obligé de le faire. Bien évidemment, on voit bien que pour régler le problème des Maliens, il faut que la communauté internationale prenne en compte ce problème là, qui est le problème de la stabilisation du Sahel et qui dépasse le cadre français et le cadre malien. Mais il faut bien sûr trouver un système international qui stabilise cette région et permette enfin de mettre la paix en place. Aujourd’hui, la France ne peut gérer à elle seule l’ensemble du problème terroriste qui est positionné sur le Sahel. Il faut que la communauté internationale s’intéresse à cela. Et aujourd’hui, l’objectif des Français, c’est d’impliquer davantage de pays, de grands pays, pour financer et pour mettre en place un système qu durera un certain nombre d’années. D’où le besoin qu’ont les Français de demander aux Nations unies d’intervenir. C’est qu’aujourd’hui, vous avez globalement le système purement français, avec la Cédéao [Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, ndlr] qui ne suffit pas en tant que tel.

 

Le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, l’a d’ailleurs confirmé : la France œuvre pour la mise en place d’une opération de l’ONU pour le maintien de la paix, dès avril. Et il le dit lui-même : l’avantage c’est de se mettre sous le chapeau des Nations unies et sous le financement des Nations unies. Est-ce la seule solution pour la suite ?

 

Aujourd’hui, il faut pérenniser l’action des Français. Les Français ne vont pas rester au Mali. Il va rester probablement quelque chose de résiduel dans les mois qui viennent, dans les semaines qui viennent, et on va assister à des engagements progressifs. Le premier point, c'est que ce n’est pas le rôle de la France de stabiliser l’ensemble du Mali et l’ensemble de la zone sahélienne. Le deuxième point, c'est qu'il faut trouver une solution alternative. La Cédéao, avec la Misma [Mission internationale de soutien au Mali, ndlr], peut être cette solution alternative. Mais compte tenu de l’état des financements des pays africains, et compte tenu de l’état des armées africaines, il faut bien sûr les soutenir. Mais aujourd’hui, seules les Nations unies ont l’habitude et sont capables de financer un programme lourd inscrit dans le temps.

 


Une guerre plus chère que la Libye et l’Afghanistan ?

 

70 millions d'euros, c'est le chiffrage lâché, hier mercredi, par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian devant les députés français, lors d'une audition à huis clos. Un chiffre en phase avec ses précédentes déclarations. Lors d'une interview accordée à RFI le 23 janvier dernier, donc deux semaines après le début des opérations, le ministre avait évalué le coût des deux premières semaines à 30 millions d'euros.

 

L'essentiel des dépenses aura été consacré à l'acheminement des militaires français et du matériel vers la zone d'opération : 50 millions d'euros pour le transport des 4 000 soldats actuellement présents sur le terrain. « Nous avons acheminé 10 000 tonnes de matériel en quinze jours. C’est autant que ce que nous avons transporté en un an lors du retrait d’Afghanistan », indique le ministère de la Défense cité par Le Parisien.

 

Outre ces coûts logistiques, il faut inclure le coût de l’utilisation du matériel, plus intensive qu’en période d’entraînement. Sachant qu’une heure de vol pour un mirage 2000 est d'environ 12 000 euros et que pour un Rafale, c'est largement plus : près de 27 000 euros l'heure.

 

A quoi il faut ajouter les primes versées aux hommes engagés sur le terrain, qui sont doublées voire triplées lors des opérations extérieures. Un surcoût qui aurait déjà coûté cinq millions d'euros.

 

2,7 millions d’euros par jour

 

Depuis le début du conflit, l’opération Serval coûte chaque jour en moyenne 2,7 millions d’euros à la France. C’est plus que la guerre en Libye, où la France avait déboursé 1,6 millions d’euros chaque jour et que l’Afghanistan, 1,4 millions d’euros par jour. Mais le ministère de la Défense argue que « ce calcul n'est pas pertinent. On ne peut pas comparer des conflits de durée et de nature très différents ».

 

Cela dit, si l'on en croit les déclarations des ministres français, l'opération ne devrait pas coûter excessivement cher. Le retrait devrait s'amorcer dès mars, a annoncé le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. Avec de nouveaux coûts donc… Mais le coût total pourrait donc être couvert par la ligne budgétaire affectée préventivement aux opérations extérieures, une ligne de 630 millions d'euros.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 08:55

photo-officielle-jean-yves-le-drian

 

07/02/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Entre son bureau de l'hôtel de Brienne au ministère de la Défense et les questions au gouvernement à l'Assemblée nationale voisine, entre une audition à la commission des finances et une entrevue à propos du Livre blanc, Jean-Yves Le Drian a trouvé le temps pour répondre à nos questions ce mercredi 6 février. Evoquer la situation au Mali, son rôle de ministre, de chef et de communicant politique de guerre placé en première ligne, de l'Europe de la Défense (un bon sujet d'agacement)... Tout cela avec un rhume et sous une tension constante depuis près d'un mois.

 

Retrouvez le portrait de Jean-Yves Le Drian dans la version papier de La Voix du Nord du samedi 9 février et par abonnement sur notre site interet.

 

- Vous étiez connu des Lorientais et des Bretons, vous voici en première ligne de la communication en raison de l'intervention au Mali. Comment le vivez-vous ?

 

" Je ne suis pas un accro du micro mais je fais mon travail. Il se trouve qu'en ce moment, mon travail est un peu spectaculaire. J'ai un devoir de pédagogie à l'égard des Françaises et des Français. C'est le travail d'un ministre en charge de cette situation. Dans la communication, il y a une forme d'homogénéité entre le président de la République, Laurent Fabius et moi. Nous décidons qui parle et quand. Et c'est moi qui suis plutôt sur le devant de la scène. "

 

- Par le passé, il est arrivé que des ministres de la Défense ne soient guère appréciés par les militaires. Comment avez-vous fait pour asseoir votre autorité ?

 

" J'ai l'habitude de faire confiance aux gens qui sont sous ma responsabilité. Et j'entends bien que la réciproque soit vraie. C'est comme ça que je conçois mon autorité. Et j'ai le sentiment que c'est le cas. Je ne suis pas là pour être la coqueluche des militaires. Je suis là pour être leur chef. Mais c'est mieux d'être apprécié. "

 

- Votre colère à propos des errements du programme de paiement des soldes Louvois vous a-t-il en quelque sorte aidée ?

 

" Quand j'ai constaté le désastre de gestion, j'aurais pu dire aux chefs " c'est de votre faute et j'en tire les conséquences ". Mon langage a été différent. J'ai préféré dire " c'est inacceptable de traiter les soldats français de cette manière ". Mais il ne faut pas perdre de vue l'objectif. Si on ne règle pas cette affaire, il y aura des coupables. Je conçois l'opération Louvois comme une opération militaire. "

 

- Quand vous avez accepté le poste de ministre de la Défense en mai, pensiez-vous devenir un chef de guerre ?

 

" Pas du tout ! Ma première mission était de sortir d'Afghanistan le mieux possible, ce qui a été réalisé. Mais je me suis rendu compte très, très vite de l'importance de la question malienne. Par nos services secrets et différents rapports. Il fallait agir. Ma prise de conscience sur ce sujet s'est faite pendant l'été. "

 

- Comment vit-on pareille situation, périlleuse en permanence ?

 

" Sous tension, c'est vrai. Je ne dirais pas en permanence puisque je dors. Mais il y a toujours des choix à faire, souvent en urgence. En même temps, il faut garder son calme. Rien ne serait pire que l'énervement. Je m'énerve rarement. Mais ça peut être spectaculaire même si je le fais en petit comité.

 

Et puis, il y a la fatigue. Les dix prochains jour vont être très durs avec beaucoup de déplacements à l'étranger : au Qatar, à Dublin pour une réunion des ministres de la Défense sur le Mali, en Inde avec le président, aux Emirats arabes unis et enfin à l'OTAN à Bruxelles. C'est un peu dur les voyages mais ça ira si je soigne ce rhume... "

 

- Vous avez été longtemps membre de la commission de Défense de l'Assemblée nationale, est-ce très différent d'être le ministre ?

 

" On n'a pas du tout le point de vue d'un député qui a une information à apprivoiser, qui se dote d'une culture sur les questions de défense. Cela n'a rien à voir quand on se confronte aux réalités et aux prises de décision. J'étais jusque-là le président de la région Bretagne. C'était l'objectif de ma vie politique. François Hollande m'a demandé de m'occuper de ces questions dès le début de sa campagne. J'imaginais une suite. J'étais très heureux comme président de la région Bretagne. Alors si j'étais nommé ministre, j'étais content et si pas, j'aurais été content aussi... "

 

Opération Serval

 

- L'opération Serval au Mali compte aujourd'hui 4 000 hommes au Mali. Est-ce un maximum ?

 

French Mali

 

" Oui, c'est un plafond, d'ailleurs les premiers éléments, notamment ceux venus d'Abidjan, commencent à être relevés (notamment le 1er RHP et le 3e RPIMa). On ne peut que redescendre, par sifflets, par couches successives en passant le relais aux forces maliennes et africaines. Les forces françaises, environ deux cents hommes avec les Tchadiens et les forces spéciales, sont désormais à Kidal. "

 

- Comment jugez-vous l'efficacité du déploiement de l'armée française ?

 

" J'ai été extrêmement et heureusement surpris par la réactivité de l'armée de terre. En terme de vélo, qui est une de mes passions, je dirais que je trouve l'armée de terre très affûtée. Elle a vraiment mené ça très vite, en trois semaines avec une gestion intelligente de la situation. En amenant plus de monde et de matériel qu'en Afghanistan. "

 

Vous avez été entendu par la commission des finances de l'Assemblée nationale. Avez-vous pu les rassurer ?

 

" Dans le budget de la Défense, il y a une ligne OPEX pour les opérations extérieures. Son budget est de 630 M€. Aujourd'hui, la dépense pour l'opération Serval est de 70 M€. Nous avons la trésorerie nécessaire. "

 

- La question des finances se pose-t-elle avant d'intervenir ?

 

" Non. L'engagement de la France, c'était de répondre à l'appel à l'aide du Mali. Ou à ce moment-là, on n'y va pas. En même temps, c'est notre sécurité. Aujourd'hui, nos patrouilles avec les forces maliennes permettent de découvrir dans plusieurs endroits des caches d'armes, des laboratoires d'explosifs, des manuels d'usages d'armes, des dispositifs qui auraient abouti à créer un sanctuaire terroriste au Mali. La sécurité du Mali est aussi notre propre sécurité. "

 

- Peut-on déjà envisager un calendrier de retrait du pays ?

 

" C'est toujours très difficile. Nous n'avons pas de réponse dans le temps. Ce que nous savons, c'est que nous avons deux engagements : rétablir l'intégrité du Mali en appui des forces maliennes et affricaines et assurer sa souveraineté, le retour de la démocratie. A nous de mettre les forces africaines en situation. Mais ça n'empêche pas éventuellement de retirer des troupes de temps en temps. "

 

- Jusqu'où situe-t-on l'intégrité territoriale ? L'armée française va-t-elle aller chercher les insurgés dans les montagnes de l'Adrar des Ifoghas ?

 

Tessalit and the Adrar des Ifoghas mountains source BBC

 

" Je ne peux pas répondre à cette question. Vous comprenez que je ne peux pas vous donner des éléments tactiques. "

 

- Etes-vous globalement optimiste sur une sortie de crise ?

 

" Jusqu'ici, il n'y a pas de raison d'être pessimiste. Je vois une détermination, un enthousiasme de nos soldats et une lucidité tactique de leurs chefs. Avec le soutien de la population malienne et l'apport évident des forces maliennes et africaines. Nous allons entrer dans la partie la plus délicate de cette affaire qui n'est pas tant militaire que politique. Le Mali doit donner une réponse politique et militaire, dans le respect des populations du nord malgré un long contentieux qui date de mille ans ! Les frontières sont, certes, tracées au cordeau mais nous n'allons pas les remettre en cause maintenant. Il faut donc un processus politique interne pour que chacun puisse reconnaître chacun. "

 

- En repoussant, les insurgés au nord, la France peut-elle compter sur le soutien des voisins comme l'Algérie et la Mauritanie ?

 

" Le déplacement de François Hollande fin décembre en Algérie a permis de réchauffer les liens. J'avais d'ailleurs rencontré mon collègue. Nous avons une relation de confiance dans ce contexte. L'Algérie a fermé ses frontières. C'est difficile géographiquement mais c'est aussi un principe fort. La frontière est donc fermée et ça peut perturber beaucoup les djihadistes pour leur ravitaillement en carburant et éventuellement en nourriture. La Mauritanie aussi a fermé sa frontière. On peut avoir éventuellement des interrogations sur des fuites vers la Libye. Là, les frontières sont perméables. "

 

- Comment manier de front le sort des otages français au Sahel ?

 

" Sur les otages, je suis muet. Leurs vies étaient en danger hier, le sont aujourd'hui. Elles le seront demain quelle que soit l'évolution des paramètres extérieurs. Les otages, je n'en parle jamais ; j'y pense tout le temps. "

 

- Le prochain Livre blanc, désormais attendu pour début mars, tiendra-t-il compte de cette intervention au Mali ?

 

" Sûrement. Mais le Livre blanc ne doit pas tenir compte que du Mali. Il doit aussi prendre en compte la situation financière du pays. Mais en terme tactique, le Mali fera partie des éléments de réflexion. "

 

Europe Flag

 

On a parlé de la faiblesse du soutien européen au Mali, de l'inefficacité de l'Europe de la Défense, qu'en pensez-vous ?

 

" Le président du Mali nous a appelé à l'aide le 10. La décision d'intervenir a été prise par le président le 11 à 12 h 30, j'y étais. Et nos forces ont commencé à arriver à 17 h. Que vouliez-vous faire ? Consulter les vingt-sept ? Tout cela, c'est du bla-bla, un discours de l'opposition. La vérité, c'est que nous avons la réactivité militaire et le pouvoir de décision. Quand l'Europe de la Défense aura la capacité d'intervenir immédiatement, ce sera dans 150 ans ! Il faudrait que l'Europe ait un gouvernement unifié, une assemblée européenne et une autorité militaire communes. Je ne sais pas si on verra ça.

 

Pour moi, l'Europe de la Défense, c'est la mise en commun de certains moyens de défense, c'est l'industrie de défense, un certain nombre d'actions communes. Comme la formation au Mali qui se met en place ou la protection contre la piraterie Atalante. C'est un progrès. Croyez-moi, l'Europe de la Défense est en progrès. Elle ne se fait pas de manière incantatoire. Le président malien a tout simplement écrit à celui avec qui il a une histoire commune et qui pouvait réagir vite. L'Europe de la Défense, ce n'est pas l'Europe militaire. Il faudrait d'abord une Europe politique, ce qui n'est pas à l'agenda. En tout cas, pour le Mali, les Européens sont là, grâce à leurs moyens logistiques, la formation de l'armée malienne. C'est ce qui compte. "

 

MISMA

 

- Quel serait le rôle de la France si la force africaine MISMA (mission internationale de soutien au Mali) passait sous le mandat des Nations-Unies ? Les soldats français resteraient-ils sur le terrain en nombre ?

 

" Il serait souhaitable que la MISMA passe sous mandat de l'ONU. Nous ne serions plus alors sous l'article 51 de la charte et il faudrait une nouvelle résolution globale. Je constate que Joe Biden, le vice-président américain de visite à Paris, soutient cette proposition française. Cette mission deviendrait alors une opération de maintien de la paix. Il faudrait donc en redéfinir le cadre. Et la France le souhaite... "

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 08:45

operation-serval-4

 

07 février 2013 Par RFI

 

Au Mali, on assiste visiblement à un durcissement de ton du Mujao, l'un des groupes islamistes du Nord. Les islamistes armés - qui ont abandonné presque sans combats les grandes villes du nord du pays face à l'offensive des soldats français et maliens - ont affirmé ce jeudi 7 février avoir ouvert un nouveau front, en posant des mines. Plus question non plus pour le Mujao de discuter de la libération d'un otage français, comme il en avait fait la proposition le mois dernier.

 

Le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) revendique la pose des mines qui ont causé la mort ces derniers jours de plusieurs civils sur le principal axe routier qui mène vers le nord du Mali.

 

Walid Abou Sarraoui, porte-parole du groupe islamiste, ajoute « d’autres mines ont été posées autour des villes du nord du Mali ». Pour lui, dans le Nord, les jihadistes n’ont pas du tout perdu la guerre, ils ont plutôt réussi à créer « une nouvelle zone de conflit ». Il vante également le jihad contre « les régimes fidèles ».

 

Par ailleurs, il y a deux semaines, le Mujao avait affirmé qu’il était disposé à discuter de la libération d’un otage français. Aujourd’hui, le ton change radicalement. Il se durcit même. « Je veux réfuter les informations qui disent que le Mujao veut négocier avec la France et les autorités maliennes », écrit Walid Abou Sarhaoui.

 

Pour écrire son long texte, Abou Walid Sarhaoui a utilisé un téléphone portable local. S’il est toujours sur le territoire malien, cela veut donc dire qu’il est dans une zone de couverture, donc non loin d’une ville. Ce qui confirmerait la présence de plusieurs jihadistes dans la région. Des jihadistes qui ne s’avouent pas du tout vaincus.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 08:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130107-operation-serval-mission-de-securisation-de-tombouctou/mission-de-securisation-de-tombouctou-16/2171536-1-fre-FR/mission-de-securisation-de-tombouctou-16.jpg

 

07.02.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Une mine a été neutralisée, cet après-midi, par une équipe EOD du génie français à 100 km à l’ouest de Gao. Cet engin explosif se trouvait sur la route empruntée par les deux colonnes françaises qui rallient actuellement la ville. L'une de ces colonnes est partie de Tombouctou; l'autre (le GTIA2) de Bamako. Elles rassemblent entre 1 000 et 1 200 hommes.

 

La découverte de cette mine est peut-être anecdotique mais elle fait suite aux menaces du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest. Le Mujao, l’un des groupes islamistes du nord du Mali, a en effet revendiqué la pose de mines, mais aussi promis des attaques de convois militaires et l’utilisation « de kamikazes ».

 

Preuve que la menace n'est pas insignifiante: selon la gendarmerie malienne, quatre civils (et non pas des soldats) maliens ont été tués, mercredi, dans l’explosion d’une mine au passage de leur véhicule entre Douentza et Gao. Le 31 janvier, deux soldats maliens avaient déjà été tués dans une explosion similaire, sur la même route.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 08:45

Rafale point-de-situation-du-15-janvier-2012-1

 

7/02/13 - 19h54 7sur7.be (belga.be)

 

L'aviation française concentre ses frappes contre des groupes islamistes armés dans la région de Kidal et de Tessalit, dans le nord-est du Mali, a indiqué jeudi le ministère de la Défense.

 

"Les opérations aériennes se poursuivent. L'effort de ces frappes se situe essentiellement dans la région nord de Kidal et dans la région de Tessalit", à la frontière avec l'Algérie, a indiqué le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard, au cours du point de presse hebdomadaire.

 

Dans la région de Tombouctou, des éléments des forces terrestres ont conduit des missions de reconnaissance vers le nord et le nord-ouest, a-t-il précisé.

 

Interrogé sur la présence éventuelle de combattants islamistes dans les régions dont les forces françaises et maliennes ont repris le contrôle, il a souligné que vu le type d'actions conduites et l'immensité de la zone de conflit, "il est très probable que cela n'a pas permis de ratisser la totalité du terrain".

 

Quatre soldats maliens ont été tués mercredi dans l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule entre Douentza et Gao, dans le nord du Mali, une zone encore récemment occupée par les groupes islamistes.

 

Les forces françaises ont repris le week-end dernier le contrôle de Kidal, ancien fief des jihadistes dans le nord du Mali, où quelque 1.800 soldats tchadiens sont entrés depuis pour sécuriser la ville.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 08:45

MISMA

 

07/02/2013 - 17:30 lejdd.f

 

Le président béninois Thomas Boni Yayi, président sortant de l'Union africaine (UA), a réclamé jeudi "que l'Onu bouge" sur le dossier malien afin d'accélérer le déploiement de forces africaines au Mali qui seraient à terme des Casques bleus.

 

Dans un premier temps, il s'agit d'"accélérer la mise en place de la Misma (mission d'assistance au Mali)". "Il faut que l'Onu bouge", a déclaré Thomas Boni Yayi, lors d'une conférence de presse à Paris. "L'idée, c'est d'aller vite, donc accélérer la mise en place de la Misma, donc trouver les financements appropriés pour le faire", a estimé le président béninois, rappelant que le "continent africain" était prêt à envoyer jusqu'à 8.000 hommes au Mali.

 

"Ce qui pourrait accélérer les financements, c'est de transformer la Misma en force de Casques bleus, naturellement avec un mandat sous le chapitre VII (avec possibilité d'ouvrir le feu), autrement dit une force capable d'intervenir", a-t-il dit. Avec ce chapitre, "les pays membres de l'Onu sont tenus de verser le plus vite possible leur contribution", a précisé le président.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 07:51

 

7 févr. 2013 Pascal Dupont 


- Destruction d'un stock de munitions par les sapeurs de marine du 6e RG -- Gao, le 5 février 2013
- Soldats tchadiens en opération au Mali - Mission de surveillance à l'extérieur de l'aéroport de Gao - Le 30 janvier 2013
- Présence militaire franco-malienne à Gao/ Surveillance du pont sur le Niger/ Rencontre avec la population/ Remise en condition de soldats maliens -- Gao, le 31 janvier 2013
- Départ en mission de 2 Mirage 2000D et d'un avion ravitailleur-- N'Djamena, le 31 janvier 2013
- Arrivée des troupes tchadiennes à Kidal, récupération en pick up / poser d'assaut et décollage Transall C160 terrain sommaire -- Kidal, le 1er février 2013
- Mission du détachement Atlantique 2 (ATL2) stationné à Dakar

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 07:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130204-operation-serval-point-de-situation-du-4-fevrier-2013/operation-serval-4-fevrier-2013-3/2166693-1-fre-FR/operation-serval-4-fevrier-2013-3.png

photo EMA

 

February 6, 2013: Strategy Page

 

France wants to get its two thousand combat troops out of Mali in the next two months. That depends on African and Malian troops taking control of the north. That will happen quickly if the Mali government can make some kind of deal with the Tuareg tribes, whose rebellion a year ago let the Islamic terrorists in. The Mali government is not sounding very diplomatic at the moment and the Mali Army is demanding revenge. Meanwhile, the Tuareg also want revenge. Nine months ago the more numerous Tuareg rebels were pushed out of the few cities up north by a thousand or so Islamic terrorists (most of them foreigners). The al Qaeda dominated Islamic rebels had more money and more ferocity in combat. Tuareg teenagers were hired to fight with the Islamic radicals and provide security in the cities. While many of these recent hires have quit with the appearance of French and Malian troops, the Tuareg rebels are still there. So are many of the surviving Islamic rebels. About half the foreign terrorists were killed or quickly fled the country but several hundred are still out there, planning a comeback.

 

France is using its air power, and reconnaissance aircraft, including additional ones from Britain and the U.S., to find the fleeing groups of al Qaeda men out in the desert and to hit them with smart bombs. Hiding in the desert used to work but now with photo and electronic reconnaissance aircraft (including UAVs) you can monitor large areas of desert and get a close look at anyone down there. If the Tuareg rebels agree to go after these al Qaeda remnants, that would be the end of the Islamic terrorist threat in northern Mali (not counting the drug smuggling, which will continue). If the Tuareg can be persuaded to make a deal with the government after that, the French will be able to leave. Several thousand Western support troops and trainers will remain for some time. These will help train the African and Malian troops for their peacekeeping duties as well as continuing to monitor northern Mail from the air and deliver smart bombs as needed. The French are also continuing to search for seven French citizens who were kidnapped in the last few years. These victims are believed to be held in al Qaeda camps in the remote mountains near the Algerian border. French warplanes have found and bombed some of these camps, but French commandos are being sent to the area to try and find Western hostages.

 

So far French warplanes have carried out over 150 bombing attacks at about 30 targets. A growing number of American and French UAVs are in action, mainly for surveillance. There are currently about 4,000 French troops in Mali, about half of them special operations and other combat type forces. In most cases the Islamic radicals fled after being hit with smart bombs and before French ground troops arrived. There was some ground fighting in Konna and Gao but it did not last long. Some prisoners were taken, but the senior people died or got away.

 

About half of the 8,000 African peacekeepers have already arrived and about 2,000 (most from Chad) are already in the north providing security in the newly liberated cities. There is already a problem with the Malian troops and the peacekeepers in that the Mali forces want to disarm the Tuareg rebels while the rebels are unwilling to comply but are willing to negotiate. The Mali Army leaders are angry over how the Tuareg rolled over Malian troops last year and are accused of executing some of them. The Malian troops accompanying the French have behaved badly when they encountered Arab and Tuareg civilians in the north, killing, robbing, or otherwise abusing them.

 

Priority is now on restoring the economy and getting over 300,000 refugees back to their homes in the north. A third of these refugees fled the country the rest went to southern Mali.

 

Islamic radical group Ansar Dine has split into at least two factions, with one of them wanting to negotiate a peace deal. This is another reaction to the rapid French advance into the north. Several months ago Ansar Dine agreed to begin peace talks with the Mali government. This did not result in anything of value. There are three different Islamic radical groups in the north. Ansar Dine (which controlled Timbuktu) is from Mali and led by Tuareg Islamic radicals. MUJAO  (Movement for Unity and Jihad in West Africa) controlled Gao and is from neighboring Mauritania. Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM) has members from all over North Africa but mostly from Algeria. MUJAO is basically a Mauritanian faction of AQIM and there is some tension between the two groups. AQIM has the most money and weapons and uses this to exercise some control over the other two radical groups (who outnumber AQIM in Mali). Both these groups are sometimes at odds with Ansar Dine, which feels it should be in charge because it is Malian. Until a few months ago all three groups cooperated in order to maintain their control of the north. Then Ansar Dine began negotiating with the Mali government for a separate peace and some kind of compromise over Tuareg autonomy in the north. In part, this was because MUJAO and AQIM were bringing in reinforcements from Morocco, Western Sahara, Algeria, Pakistan, Egypt, Yemen, Nigeria, and Sudan and threatened to reduce the area Ansar Dine controls. Ansar Dine sees itself as the only Mali group in the Islamic radical government up north and is determined to defend Tuareg interests against the many foreigners in MUJAO (which has many Malian members) and especially AQIM (which wants to run everything). Ansar Dine sees AQIM as a bunch of gangsters, dependent on its relationship with drug gangs (al Qaeda moves the drugs north to the Mediterranean coast) and kidnappers (who hold Europeans for multi-million dollar ransoms). All this cash gives AQIM a lot of power, both to buy weapons and hire locals. With the high unemployment in the north and the image as Islamic warriors, working for AQIM is an attractive prospect for many young men. Most of those new recruits deserted as their employers fled the advancing French. The Tuareg rebels (MUJAO) also want to talk but the Mali government, despite pressure from Western and African allies, is not eager to try that. The Mali Army is still in control of the government. The Mali Army is, and always has been, very corrupt. Troops are hired for their loyalty, not their military aptitude. In combat the Mali troops tend to act more like gangsters than trained soldiers. Corruption and bad behavior has long been a problem with the entire Mali government. That problem is not going to disappear anytime soon.

 

February 4, 2013: Tuareg MNLA rebels seized two Islamic terrorist leaders who were caught trying to get to the Algerian border. One of the men, Mohamed Moussa Ag Mohamed, was in charge of enforcing Sharia (Islamic law) in Timbuktu and one of three top leaders of Ansar Dine. He ordered attacks that caused considerable damage to holy places and ancient artifacts the Islamic radicals considered heretical. The other leader taken was Oumeini Ould Baba Akhmed, who planned and carried out at least one kidnapping operation (to grab Westerners).

 

January 30, 2013: Near Gao four Malian soldiers were killed when their vehicle hit a landmine, apparently planted by retreating Islamic terrorists.

 

January 28, 2013: French troops entered Timbuktu (population 54,000), the oldest city and long the major tourist attraction in the north. Timbuktu is a thousand kilometers north of the capital and long has been the major city in the thinly populated north. Eight months ago Ansar Dine gunmen in Timbuktu began destroying the dozens of ancient tombs of Moslem clerics and scholars worshipped by Sufi Moslems. To conservative Sunni Moslems, Sufis are heretics and their shrines are to be destroyed whenever possible. The destruction of the tombs was condemned by many Moslem leaders worldwide, and the ICC (International Criminal Court) declared it a war crime. This did not discourage Ansar Dine, which went on to destroy dozens of Sufi shrines in Timbuktu. Last June, Ansar Dine declared that it had expelled Tuareg (MNLA) gunmen from Gao, Kidal, and Timbuktu. MNLA admitted they lost control of the three cities but insisted they still controlled 90 percent of northern Mali (which is mostly desert). The fighting between Ansar Dine and the MNLA has been escalating for weeks. The most intense fighting was outside Gao, the largest city (population 86,000) in the north. There were over a hundred casualties, and the MNLA men usually fled when they realized that the Ansar Dine fighters would keep coming no matter what. Now MNLA is back in Gao and has offered its services to the Mali government to hunt down the remaining Islamic radicals in the north.

 

January 27, 2013: Taking advantage of the French offensive, MNLA gunmen entered Kidal, after the Islamic terrorists had fled.

 

Canadian special operations troops are in Mali, to protect Canadian diplomats and other Canadians. Canada is providing support for the military operations and aid for the refugees.

 

January 25, 2013: French troops entered Hombori, a town 920 kilometers northeast of the capital (Bamako, on the southern border of Mali). Troops from Niger and Chad entered Gao.

 

January 24, 2013: In the north, near Gao, Islamic terrorists used explosives to destroy a bridge. This was one of the few combat actions the Islamic terrorists have taken in the face of the two week old French offensive. Most of the time the surviving (after smart bomb attacks) Islamic radicals simply flee.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 07:45

Somalia Kenya map source bbcimg.co.uk

 

February 6, 2013: Strategy Page

 

Over a thousand surviving al Shabaab fighters are trying to rebuild and establish new bases in the north (Somaliland, where AU peacekeepers cannot go) and the south (along the Kenyan border). There are a lot of Somalis living in Kenya, either as citizens along the coast or refugees in the huge Dadaab camp near the Somali border. Al Shabaab men can cross the border and sort of blend in, steal what they need, and hustle on back across the border. But to do any serious damage they need weapons and explosives, and those items are expensive to obtain in Kenya. This is why so much effort has been put into curbing contributions to al Shabaab. These come either from Somalis living in the West or from Arab donors in the Persian Gulf. Al Shabaab also needs some kind of base where the money and new gear can go to. Kenya is determined to wipe out al Shabaab on both sides of the border. But much of that border region is forested and thinly populated. There are lots of places for the bad guys to hide.

 

There are still at least five pirate gangs operating in Puntland. A year ago there were over a dozen of these gangs but income from ransoms has fallen sharply in the last year. One pirate gang has offered to exchange 46 Indian sailors (some of them already had their ransom paid) for 120 Somali pirates who are now on trial in India. The families of the Indian captives back such a deal but the Indian government refuses to give in to threats.

 

February 4, 2013: In Mogadishu a roadside bomb killed an AU peacekeeper.

 

Al Shabaab began using a new Twitter account and criticized Twitter for shutting down al Shabaab’s original (since 2011) account last month. Al Shabaab’s English language Twitter account was shut down January 20 because the Islamic terrorists had used Twitter to make specific threats against several people on the 16th. This is not allowed by the Twitter terms of service. The al Shabaab account had over 20,000 followers.

 

January 31, 2013: Near the Dadaab refugee camp in northern Kenya a roadside bomb wounded three policemen. The camp holds over 400,000 Somali refugees.

 

January 29, 2013: In Mogadishu a suicide bomber killed himself and a soldier outside the Prime Ministers compound.

 

January 28, 2013: In a major breakthrough in the battle against corruption, the government arrested three officials in charge of a scholarship program (with money provided by Turkey). The officials were not picking students who were academically qualified for the scholarships (to study in Turkey) but selected those whose families could pay the largest bribe. The three officials have not actually been prosecuted and sent to jail and that may never happen. Corrupt officials tend to stick together. This outbreak of honesty may just be a reaction to international outrage at the government prosecuting a woman who openly accused soldiers of raping her. Such rapes are common and women are expected to remain silent about it. In response the government promptly prosecuted and convicted the woman of making a false accusation and sentenced her to a jail term.

 

January 26, 2013: Britain has warned its citizens to stay out of Somaliland because of the threat of kidnapping by the growing number of al Shabaab men entering the country and taking up residence near the Somali border. Kidnapping Westerners is currently the preferred way for Islamic terrorists to raise large sums. The Somaliland said the threat was overblown but the British Foreign Office repeated the warnings, which were apparently based on intelligence data recently obtained.

 

January 23, 2013: Al Shabaab demanded that Kenya and Uganda release all Moslems held on terrorism charges or two Kenyans kidnapped a year ago would be killed. The Kenyan government refused to comply.

 

Kenya refuses to rescind its order for 50,000 Somali refugees living in Kenya outside refugee camps to go back to Somalia or to a refugee camp in Kenya. At the same time the Kenyans want over 400,000 Somali refugees to return to Somalia as soon as possible. Foreign aid groups are resisting this this but most Kenyans back the expulsion order. The influx of Somalis over the last decade has led to an increase in crime and a growing number of Somali terror attacks in Kenya. There has been animosity between Somalis and Kenyans for centuries. These attitudes have grown more toxic because of the refugee problem and the terror attacks. As a result, there is more mob violence against Somalis living outside the refugee camps. 

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 01:19

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130207-pont-de-situation-7-fevrier-2013/point-de-situation-serval-du-7-fevrier-1/2171603-1-fre-FR/point-de-situation-serval-du-7-fevrier-1.jpg

 

08 février 2013 00h41 Romandie.com (AFP)

 

GAO (Mali) - Des soldats français et tchadiens sont arrivés jeudi soir à Aguelhok, à 160 km au nord de Kidal, dans l'extrême nord-est du Mali, près de la frontière algérienne, le dernier fief des groupes islamistes armés, a-t-on appris de sources concordantes maliennes.

 

Des militaires français et tchadiens ont quitté Kidal et patrouillent actuellement à Aguelhok, a déclaré à l'AFP le capitaine Aliou Touré, de l'état-major de l'armée malienne, une information confirmée par un fonctionnaire employé au gouvernorat de Kidal.

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 22:01

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130107-operation-serval-mission-de-securisation-de-tombouctou/mission-de-securisation-de-tombouctou-6/2171576-1-fre-FR/mission-de-securisation-de-tombouctou-6.jpg

 

07/02/2013 21:35 Sources EMA Opérations

 

Depuis la reprise de contrôle de la ville de Tombouctou, menée conjointement par les armées françaises et maliennes dans la nuit du 27 au 28 janvier 2013, la mission du GTIA 21e RIMa (groupement tactique interarmes) consiste à contrôler la zone et à la sécuriser en vue d’un passage de relais optimal avec les contingents de la mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA).

 

Le 28 janvier 2013, sous les applaudissements d’une foule en liesse, les armées françaises et maliennes ont repris le contrôle de la ville de Tombouctou. Depuis, la mission du GTIA 21e RIMa commandé par le colonel Gèze, chef de corps du 21eRIMa, consiste à sécuriser la ville et ses abords pour permettre le retour à une activité normale, en coordination avec les forces maliennes.

 

Chaque jour, des patrouilles sont effectuées dans les différents quartiers pour garantir un contrôle efficace de la ville. La grande mosquée, la bibliothèque et de nombreux bâtiments administratifs ont ainsi été sécurisés. Bénéficiant des renseignements de la population, les soldats du GTIA 21e RIMa collectent une importante quantité de documents, de manuels d’instructions ou d’armements dans les lieux occupés pendant près de neuf mois par les groupes terroristes.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130107-operation-serval-mission-de-securisation-de-tombouctou/mission-de-securisation-de-tombouctou-15/2171521-1-fre-FR/mission-de-securisation-de-tombouctou-15.jpg

 

Les sapeurs du 17e régiment du génie parachutiste (17e  RGP) et du 6e régiment du génie (6e RG) contribuent également au retour à la vie normale. Après une prise de contact avec les chefs locaux  et l’identification de la dangerosité de certains sites, les sapeurs sécurisent les lieux par une fouille systématique de chaque pièce. De retour à l’aéroport, ils procèdent à l’inventaire puis à la destruction de tout le matériel sensible.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130107-operation-serval-mission-de-securisation-de-tombouctou/mission-de-securisation-de-tombouctou-16/2171536-1-fre-FR/mission-de-securisation-de-tombouctou-16.jpg

 

En attendant l’arrivée de la MISMA, les patrouilles mixtes avec les forces armées maliennes (FAM), la gendarmerie malienne et l’armée française se poursuivent à Tombouctou.

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 21:43

libya

 

07 février 2013 21h16 Romandie.com (AFP)

 

WASHINGTON - Le patron du Pentagone Leon Panetta a défendu jeudi son administration dans l'affaire de l'attaque contre le consulat de Benghazi en septembre, faisant valoir que l'armée n'était pas un service d'urgence mobilisable via le fameux numéro d'appel 911 aux Etats-Unis.

 

Les forces armées des Etats-Unis ne sont pas et, franchement, ne doivent pas être un service du 911 capable d'arriver sur place en quelques minutes pour tous les évènements imprévus dans le monde, a déclaré le secrétaire à la Défense devant une commission du Sénat sur l'attentat du 11 septembre 2012 à Benghazi (est de la Libye), qui a coûté la vie à l'ambassadeur Christopher Stevens et à trois autres agents américains.

 

L'armée américaine n'a ni les ressources, ni la responsabilité d'entretenir une caserne de pompiers près de chaque établissement américain dans le monde, s'est défendu le chef du Pentagone, qui doit quitter le gouvernement dans quelques jours.

 

M. Panetta était interrogé par des sénateurs, aux côtés du général Martin Dempsey, chef d'état-major des forces armées, sur la réaction du Pentagone après l'attaque aux armes de guerre et aux explosifs par des miliciens islamistes le 11 septembre au soir en Libye contre le consulat de Benghazi.

 

Je crois fermement que le département de la Défense et les forces armées américaines ont fait tout ce qu'ils pouvaient pour répondre à l'attaque de Benghazi, a assuré M. Panetta.

 

Le dirigeant a bâti sa démonstration sur le manque de temps, face à une attaque aussi rapide, pour envoyer sur place des forces militaires, notamment des avions qui auraient mis une dizaine d'heures pour intervenir.

 

D'après M. Panetta, Washington ne disposait pas à l'époque de renseignements spécifiques faisant état d'une menace contre le consulat, le jour anniversaire du 11-Septembre 2001.

 

A quelques jours de son départ, il a aussi mis en garde les élus du Congrès sur les réductions budgétaires qui sont l'un des plus grands risques en termes de sécurité pour la Nation. Faute d'accord au Congrès d'ici au 1er mars, le département de la Défense verra son budget automatiquement amputé de près de 10%. Il lui faudra alors absorber quelque 50 milliards de dollars de coupes entre mars et septembre, à la fin de l'exercice budgétaire.

 

L'attentat terroriste de Benghazi a déclenché une tempête politique aux Etats-Unis, alimentée par l'opposition républicaine contre le gouvernement démocrate du président Barack Obama.

 

Fin janvier, la secrétaire d'Etat de l'époque, Hillary Clinton, avait défendu avec force devant le Congrès sa gestion de cette affaire par son ministère, disant profondément regretter la mort de ses compatriotes mais sans reconnaître la moindre faute personnelle.

 

Un rapport administratif américain en décembre avait brocardé le département d'Etat --tout en épargnant Mme Clinton-- pour ses ratés en matière de sécurité. Le secrétaire d'Etat adjoint William Burns avait reconnu que son administration de 70.000 personnes et de 275 postes dans le monde n'avait pas été à la hauteur.

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 21:27

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07 février 2013 19h29 Romandie.com (AFP)

 

GAO (Mali) - Quatre Maliens ont été tués mercredi dans l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule entre Douentza et Gao, dans le nord du Mali, une zone encore récemment occupée par les groupes islamistes armés, a-t-on appris jeudi auprès de la gendarmerie malienne.

 

Mercredi, un véhicule a sauté sur une mine posée par les criminels islamistes entre Douentza et Gao. Il y a eu quatre morts, a déclaré à l'AFP un officier de la gendarmerie de Douentza, à 800 km au nord-est de Bamako, ce qu'a confirmé une source militaire française.

 

Dans un premier temps, cet officier avait affirmé que les quatre victimes étaient des soldats maliens circulant dans un véhicule militaire.

 

C'étaient des civils qui revenaient d'une foire, sur un marché hebdomadaire dans la région, a ensuite précisé le responsable de la gendarmerie.

 

L'information selon laquelle les victimes sont bien des civils a été confirmée par un membre du syndicat des transporteurs de la localité de Gossi (environ 130 km au sud-ouest de Gao).

 

Nous invitons les populations à faire attention, a mis en garde l'officier malien.

 

Le 31 janvier, deux soldats maliens avaient déjà été tués dans une explosion similaire, sur la même route.

 

Un groupe islamiste du nord du Mali, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) a dans le même temps revendiqué jeudi auprès de l'AFP la pose de mines, mais aussi des attaques de convois militaires et l'utilisation de kamikazes dans cette région.

 

Le Mujao est derrière l'explosion de deux voitures de l'armée malienne entre Gao et Hombori (nord), a affirmé Abu Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao, ajoutant: Nous avons réussi à créer une nouvelle zone de conflit, à organiser des attaques de convois et organiser des kamikazes.

 

Nous appelons les citoyens à ne pas se déplacer sur les routes nationales parce qu'il y a danger de champs de mines, a conseillé Abu Walid Sahraoui.

 

Nous exhortons au jihad (guerre sainte) contre les régimes infidèles et pour établir la charia (loi islamique) et libérer les musulmans, a-t-il ajouté.

 

Les militaires français ont fait part à plusieurs reprises de leur vigilance à l'égard d'éventuelles mines ou bombes artisanales, que les islamistes auraient pu dissimuler avant de prendre la fuite.

 

Le trajet entre Douentza et Gao (environ 400 km) est particulièrement dangereux en raison des mines qui y ont été dissimulées.

 

Douentza avait été reprise le 21 janvier par les soldats français et maliens et Gao, la plus grande ville du Nord du Mali, le 26 janvier, aux groupes islamistes armés qui l'avaient occupée pendant des mois, multipliant les exactions.

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