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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 10:47

 

7 févr. 2013 FORCESFRANCAISES 


Opération Serval : transit de Dakar à Bamako du GTIA 2

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 10:40

 

6 févr. 2013 Pascal Dupont·


- Poser d'un Transall C 160, embarquement de militaires et décollage -- Kidal, le 2 février 2013
- Halte du convoi logistique du GTIA 21e RIMa à Goundam, entre Mopti et Sévaré -- Le 28 janvier 2013
- Transit Dakar-Bamako du GTIA 2 :
- Débarquement du BPC Dixmude à Dakar
- Regroupement sur le camp Bel Air
- Départ de Dakar le 1er février
- Patrouilles mixtes dans les grandes villes du Mali -- Février 2013 :
- Patrouille Franco-Malienne, aéroport de Bamako, 1er Février
- Patrouille Franco-Nigérienne dans Gao, 4 Février 2013
- Patrouille Française aux abords de Tombouctou.
- Arrivée du GTIA 2 à Bamako le 5 février

Crédits images : EMA
Diffusion : ECPAD
Post-production : Pascal Dupont
Crédits musique : Mathieu Gauriat

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 10:02
JPEG - 46.4 ko
© Hawker Beechcraft

 


6 février 2013 Aerobuzz.fr


 


Face à un adversaire mobile se déplaçant à pied ou en véhicule léger, les Mirage 2000D et autre Rafale employés par l’armée française au Mali sont disproportionnés, voire inadaptés. Le Super Tucano A39 d’Embraer ou le T6 Texan 2 de Hawker Beechcraft semblent mieux appropriés à ce type de conflits asymétriques. Avec les réserves d’usage…

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Afghanistan, Mali, même combat ? Dans les deux cas de figure, les combattants connaissent le terrain et s’inscrivent dans la durée ! Ils sont rapides, organisés et fanatiques. Très légers, ces guerriers sans uniforme se déplacent à pied, à dos d’animal et au mieux dans des véhicules légers. Leur armement consiste le plus souvent en des fusils AK47, des mortiers légers portables, des lance-roquettes RPG et parfois des canons de 23mm, mais pas un seul avion !

Pour lutter contre ces bandes organisées mobiles, les occidentaux, USA en tête, tirent parti de ce qu’ils ont, c’est-à-dire des hélicoptères AH64 Apache, des chasseurs bombardiers F15E et F16, tandis que la France au Mali a mis en œuvre des Tigre et Gazelle, des Mirage 2000D, Mirage F1CR et des Rafale. Ces plates-formes sont équipées de bombes guidées laser et GPS, de roquettes et de canons de 30mm.

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Patrouille de deux AT-6 A2A de Hawker Beechcraft © Hawker Beechcraft

Ces appareils très performants capables au cours d’un même vol de détruire plusieurs types de cibles tout en restant à distance de sécurité sont redoutablement efficaces. Alors oui, c’est vrai, les véhicules 4X4 tout terrain des terroristes, une fois bien ciblés ne font pas un pli.

 

Mais ces appareils dont le prix catalogue oscille entre 15 et 100 M$ pièce sont hors de portée économique des pays africains. Et quand bien même les armées africaines pourraient en obtenir à un prix d’ami, leurs coûts de mise en œuvre et d’entretien s’avèrerait vite prohibitif. Il n’est qu’à observer le nombre de MIG-21 et autres MI-35 abandonnés après un an ou deux d’exploitation dans certains pays pour s’en convaincre.

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Embraer remporte des succès commerciaux en Amérique Latine et en Afrique avec son A39 Super Tucano © Embraer

La solution idéale pour contrer des combattants « low cost » est donc une plate-forme économique, polyvalente et endurante, capable de mettre en œuvre des roquettes, des canons et des armements guidés laser. Un besoin bien compris par de nombreux pays qui envisagent de se doter d’avions anti guérilla de type « Coin » (Counter insurgency). Les deux principaux candidats sont l’Embraer Super Tucano A29 et le Hawker Beechcraft AT6 Texan 2, un descendant sur-vitaminé du Pilatus PC9 .

 

L’Embraer Super Tucano est doté d’une turbine PT6 A68C de 1.600 ch. Il file à plus de 500 Km/h. Il peut emporter des armes de 12.7mm, des canons de 20mm, des roquettes et des armes guidées laser (légères) sous ses ailes. Il a été vendu à plus de 160 unités à des pays africains et sud-américains. L’Angola a reçu le premier de ses six A29 pas plus tard que la semaine dernière. Hawker Beechcraft propose de son côté un dérivé du T6 Texan 2, ultime évolution du Pilatus PC9. Sa motorisation repose là encore sur l’inusable turbine PT6.

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AT-6 Texan 2 armé © Hawker Beechcraft

Ces avions présentent de nombreux avantages : vitesse, endurance, puissance de feu et maniabilité hors pair. Les armements qu’ils peuvent mettre en œuvre sont largement suffisants pour mettre en déroute des bandes armées ou des véhicules légers. Mais à la différence d’un F16, ou d’un Rafale, qui tirent leurs armes à plusieurs kilomètres de distance, les avions anti-guérilla imposent d’intervenir à proximité immédiate de l’adversaire car la portée des armements utilisée est limitée.

 

Bien sûr ces warbirds évolués sont le plus souvent proposés avec des kits de blindage et des moyens d’autoprotection contre les fameux « Manpads », à savoir les missiles sol-air légers de type Stinger ou SA7/14/16, mais ils ne peuvent rien contre les redoutables canons de 23mm montés sur véhicule léger. Ce genre d’avions, impose donc de revenir au combat de contact avec pour prix à payer des risques accrus pour les pilotes. Il n’empêche de nombreux pays d’Amérique du sud et d’Afrique ont déjà fait le choix de ces types d’appareils polyvalents, économiques et parfaitement adaptés à leurs besoins. Les USA qui ont fortement encouragé l’Irak à se doter d’AT6 Texan 2 pour 210 M$ se disent qu’après tout, ils en auraient, eux aussi besoin pour gérer les conflits asymétriques à moindre coût.

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A36 Super Tucano © Embraer

Une idée pas vraiment nouvelle chez l’Oncle Sam qui pendant la guerre du Viet Nam a utilisé des Skyraider, des OV10 Bronco et même des Cessna T37 pour des frappes d’opportunité contre des groupes isolés et mobiles. Entre autres !

Pour l’heure Washington qui est embourbé dans des batailles juridiques et des arbitrages financiers complexes n’a pas encore vraiment tranché concernant sa future monture. Au grand désespoir de Hawker Beechcraft, le favori est le Brésilien Embraer avec son A29 pour une commande initiale comprise entre 15 et 50 avions. Et Boeing qui avait un temps envisagé de ressusciter le légendaire OV10 Bronco semble avoir renoncé, pour le moment. Nul doute que Bamako, après le départ des français se penchera sur l’acquisition de ces petits avions qui font « tout comme les grands ».

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 08:49

Engagement d’un escadron blindé AMX 10RC de Niamey à Ga

 

07/02/2013 Par LEXPRESS.fr

 

En moins d'un mois, l'intervention militaire française au Mali a déjà coûté 70 millions d'euros à la France, selon le Parisien/Aujourd'hui-en-France. Soit 2,7 millions d'euros par jour.

 

L'intervention militaire française au Mali qui a commencé le 11 janvier a déjà coûté 70 millions d'euros à la France, selon le Parisien/Aujourd'hui-en-France paraissant jeudi.

 

"Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a fait le point, hier, sur l'aspect financier de l'opération Serval lors d'une audition parlementaire fermée à la presse. Il a, selon nos informations, chiffrés à 70 millions d'euros les sommes déjà déboursées par la France pour financer cette opération," avance le quotidien.

 

Acheminement des troupes et primes de guerre

 

Et le journal d'expliquer : "Ce qui coûte le plus cher, c'est l'acheminement des troupes et de leur matériel sur place: 50 ME ont été dépensés pour transporter les 4.000 soldats et leur équipement en Afrique."

 

"Nous avons acheminé 10.000 tonnes de matériel en quinze jours. C'est autant que ce que nous avons transporté en un an lors du retrait d'Afghanistan", précise le ministère de la Défense au journal.

 

"Autre grande dépense, poursuit le Parisien/Aujourd'hui-en-France, les primes de guerre touchées par les soldats. Lorsqu'ils sont en opération, les militaires doublent, voire triplent leur solde. Résultat: ces rémunérations supplémentaires ont déjà couté 5 ME aux contribuables."

 

Une facture plus élevée que celle de la Libye ou de l'Afghanistan

 

Pour le quotidien, "La France débourse par jour 2,7 ME. Une facture sensiblement plus élevée que celle de la Libye (1,6 ME par jour) ou de l'Afghanistan (1,4 ME)". Mais pour le ministère de la Défense: "Ce calcul n'est pas pertinent. On ne peut pas comparer des conflits de durée et de nature différents", a précisé le ministère au quotidien.

 

Le président François Hollande a confirmé mercredi en Conseil des ministres que les effectifs du contingent français au Mali "devraient diminuer" à partir de mars, a rapporté la porte-parole du gouvernement Najet Vallaud-Belkacem.

 

La veille, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait évoqué cette même échéance.

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 08:45

http://www.45enord.ca/wp-content/themes/city-desk/timthumb.php?src=http%3A%2F%2Fwww.45enord.ca%2Fwp-content%2Fuploads%2F2013%2F02%2F130206-monusco.jpg&q=90&w=634&zc=1

Le représentant du secrétaire général de l'ONU en RDC,

Roger Meece est accueilli à son arrivée à Goma dans le

cadre d une mission d évaluation de la situation sécuritaire,

18 janvier 2013. (Photo: Sylvain Liechti/ MONUSCO)

 

06/02/2013 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

L’ONU en a assez des rebelles du M23 en République Démocratique du Congo. Elle veut  maintenant créer une brigade d’intervention rapide en RDC pour contrer ces rebelles qui s’étaient emparé du Nord-Kivu, passant donc ainsi d’une mission de maintien de la paix à une mission d’imposition de la paix.

 

Près de trois mois ont passé depuis la prise d’assaut des rebelles du mouvement du 23 mars (M23) sur Goma, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), sous le regard impuissant des casques bleus, et l’ONU se dit déterminée à ne plus revivre cet affront. « Nous n’avons pas vocation à combattre et l’entrée dans la ville de ces rebelles armés sous nos yeux a eu un effet désastreux », admet un haut fonctionnaire des Nations-Unies.

 

Les rebelles du mouvement M23 ont modifié leurs positions autour de Goma, ville stratégique de l’est de la République démocratique du Congo qu’ils avaient occupée fin novembre, rapporte l’AFP, s’apuyant sur le témoignage d’un officier des forces rebelles.

 

Les rebelles ont quitté leur poste de Munigi, a dit cet officier à l’agence française, pour se positionner quelques centaines de mètres plus loin, se rapprochant de Goma, le long de la route qui longe l’aéroport. Ils ont également avancé au nord de la ville, près de la frontière rwandaise, jusqu’au cimetière de Kanyamuranga, a précisé l’officier du M23, ajoute la dépêche de l’agence.

 

Par contre, des portes-paroles du M23, quant à eux, ont nié que leurs troupes aient bougé.

 

Le M23 s’était emparé le 20 novembre de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, puis s’en était retiré le 1er décembre après une médiation des États de la région des Grands Lacs. Les pourparlers qui ont ensuite débuté dans la capitale ougandaise, Kampala, entre les rebelles du M23 et le gouvernement de RDC, n’ont pas encore abouti après deux mois de discussions.

 

Selon la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco), malgré ses dénégations, le M23 continue donc de consolider sa présence dans les zones sous son contrôle au Nord de Goma.

 

Quoi qu’il en soit, l’ONU envisage maintenant la mise sur pied d’une brigade d’intervention rapide de 2 000 hommes pour contrer la menace des rebelles.

 

La mission de cette brigade, dont le secrétaire général des nations-Unies, Ban Ki-moon, va recommander la création au Conseil de Sécurité, sera d’empêcher le M23 de gagner du terrain, de venir à bout des rebelles et de les désarmer.en les matant et en les désarmant.

 

Cette unité d’intervention pourrait être déployée sur le terrain dans un délai de trois mois après l’approbation du Conseil de sécurité.La brigade serait intégrée au sein de la Moonusco, l’actuelle mission de stabilisation de l’ONU en RDC.

 

La Tanzanie et l’Afrique du Sud contribueraint à cette unité compléterait le mandat des 17 500 casques bleus de la Monusco, dont le mission est la protection des civils, mais qui n’a pas vocation de combattre et n,a pas pu contrer, en noivembre dernier, l’offensive rebelle sur la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.

 

Par ailleurs, le Conseil de sécurité envisage aussi la possibilité de déployer des drones dans cette région, frontalière du Rwanda et de l’Ouganda, que l’ONU et la RDC accusent, malgré leurs dénégations, de soutenir le M23.

 

L’armée congolaise est aux prises depuis mai avec le M23, un groupe d’ex-rebelles intégrés dans les forces loyalistes après un accord signé en 2009, et dont ils réclament la pleine application.

 

 

Le représentant du secrétaire de l’ONU, Roger Meece, parle de la brigade d’intervention rapide (de 0:47 à 2:09) (source: MONUSCO)

 

À lire aussi:

 

La force de l’ONU en République démocratique du Congo est «une honte» pour Museveni >>

 

RDC: devant la méfiance du M23, les négociations n’ont toujours pas repris >>

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 08:45

Opération Serval

 

7 février 2013 comptes-publics.fr

 

Jeudi 7 février 2013, la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat auditionne Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, et Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, sur la situation au Mali (9h).

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 22:45

EUTM Mali

 

Fév 6, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

La participation tchèque à la mission européenne de formation de l’armée malienne ne sera pas négligeable. Le gouvernement tchèque a autorisé, ce mercredi (6 Février) l’engagement de 50 militaires pour EUTM Mali.

 

Suite de l’article

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 20:13

Engagement-d-un-escadron-blinde-AMX-10RC-de-Niamey-a-Ga.jpg

photo EMA

 

PARIS, 6 février - RIA Novosti

 

Le président de la Douma (chambre basse du parlement russe) Sergueï Narychkine, en visite à Paris, a espéré mercredi que la Russie et la France agiraient de concert au sein du Conseil de sécurité de l'Onu sur le déploiement d'un contingent international au Mali.

 

"J'espère qu'au Conseil de sécurité de l'Onu, nous réussirons à élaborer ensemble des décisions sur le déploiement le plus rapide possible d'une mission internationale de soutien au Mali sous commandement africain", a déclaré M.Narychkine lors d'une rencontre avec des parlementaires français.

 

Et d'ajouter que la Russie appuyait les efforts déployés par la France en vue de sauvegarder l'intégrité territoriale du Mali.

 

"Nous comprenons bien à quel point la situation est dramatique. A une certaine époque, la Russie a été confrontée elle aussi au problème du terrorisme.

 

La situation au Mali s'est brusquement dégradée début janvier suite aux attaques lancées par les islamistes contre les troupes gouvernementales dans les régions centrales du pays. Le 10 janvier, un contingent français fort de 1.400 hommes est arrivé à Bamako pour appuyer l'armée malienne dans sa lutte contre les islamistes. Depuis, les effectifs français au Mali ont été renforcés. L'opération baptisée Serval réunit également les militaires des pays membres de la Communauté économique de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO).

 

Au cours de l'opération, les extrémistes ont été délogés de plusieurs villes dans le nord malien.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 20:09

BPC Mistral photo Marine Nationale

 

06.02.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Le BPC Mistral qui était attendu ce mercredi au Cap est arrivé tard hier. L'information est confirmée par les autorités portuaires sud-africaines. Une arrivée qui ne figure pas sur l'agenda du consulat de France au Cap, alors que celle du Nivôse était annoncée et illustrée par un article.

 

mistral.jpg

 

Le BPC rentre d'opérations dans l'océan Indien. Il va regagner l'Atlanique et reprendre sa place dans le dispositif Corymbe. Le BPC avait quitté Toulon le 5 décembre pour gagner l’Afrique de l’ouest. Le Mistral avait relevé le transport de chalands de débarquement Siroco. En décembre, le BPC avait été détourné de cette mission pour se positionner discrètement au large des côtes somaliennes. Objectif : se préparer à lancer une opération de sauvetage de Denis Allex, agent de la DGSE retenu en otage depuis le 14 juillet 2009.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 19:20

operation-serval-4

 

06/02/201318:59 Par LEXPRESS.fr (AFP)

 

L'ambassadeur français aux Nations unies, Gérard Araud, a demandé ce mercredi au Conseil de sécurité de préparer l'envoi de Casques bleus ainsi que d'accélérer le déploiement d'observateurs des droits de l'homme.

 

Paris veut déjà préparer le passage de relais au Mali. La France a demandé officiellement, ce mercredi au Conseil de sécurité des Nations unies, de réfléchir à l'envoi d'une force de maintien de la paix au Mali et d'observateurs.

 

C'est l'ambassadeur de la France à l'ONU, Gérard Araud, qui a formulé la demande. Il a toutefois rapporté, à l'issue d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité au sujet de la crise dans le pays, qu'il faudrait "plusieurs semaines" avant de pouvoir évaluer si les militaires français, en intervention au Mali, sont en mesure de passer la main à une force de maintien de la paix.

 

"La France a évoqué la perspective de la création d'une opération de maintien de la paix sous casque bleu" au Mali, a-t-il déclaré aux journalistes. Cette force soutiendrait "la stabilisation du pays" après la fin de l'offensive française et elle "aidera les Maliens à refonder le pays".

 

Bamako réticent à l'arrivée de Casques bleus

 

Mais un tel déploiement de Casques bleus devra avoir l'aval des autorités maliennes, jusqu'ici peu enthousiastes. "Il est normal qu'il y ait des questions et des objections à Bamako, nous devons avoir un dialogue avec les autorités maliennes", a précisé Gérard Araud.

 

La France a par ailleurs demandé d'accélérer le déploiement d'observateurs des droits de l'homme au Mali, selon l'ambassadeur, dans les zones reprises aux islamistes, accusés -tout comme les forces gouvernementales maliennes- d'avoir commis des exactions dans le nord du pays.

 

Mardi, Laurent Fabius a évoqué le désengagement des forces françaises. "Je pense qu'à partir de mars, si tout se passe comme prévu, le nombre de troupes françaises devrait diminuer", a indiqué le chef de la diplomatie française. 

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 18:44

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130206-serval-engagement-d-un-escadron-blinde-amx-10rc-de-niamey-a-gao/sgtia-1-rima-1/2169883-1-fre-FR/sgtia-1-rima-1.jpg

 

06/02/2013 17:33 Sources EMA  -International

 

Mis en place à Niamey à partir de la ZRA de Miramas à l’aide de plusieurs vols gros porteurs, un escadron blindé sur AMX 10 RC a été engagé le 31 janvier de Niamey, au Niger, à Gao, au Mali.

 

Ayant quitté Niamey le 31 janvier 2013, il a fallu 24 heures à l’escadron pour reconnaître son itinéraire et rejoindre sa zone d’opérations dans la région de Gao, située à plus de 400 km de Niamey.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130206-serval-engagement-d-un-escadron-blinde-amx-10rc-de-niamey-a-gao/sgtia-1-rima-3/2169878-1-fre-FR/sgtia-1-rima-3.jpg

 

Constitué à partir d’une ossature du 1er RIMa, le sous-groupement à dominante blindés se compose d’AMX 10 RC et est renforcé d’infanterie sur VAB, d’un appui génie et d’un groupe d’artillerie équipé de pièces Caesar.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130206-serval-engagement-d-un-escadron-blinde-amx-10rc-de-niamey-a-gao/sgtia-1-rima-2/2169873-1-fre-FR/sgtia-1-rima-2.jpg

 

Engagé sur la zone d’opérations de Gao, il contribue avec le sous-groupement déjà sur place et les forces maliennes et nigériennes, à sécuriser l’aéroport et le pont sur le Niger, tout en offrant une capacité supplémentaire pour contrôler la zone d’intérêt.

 

Le SGTIA 1er RIMa totalise un effectif de plus de 200 hommes.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 17:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/0a/Flag_of_Benin.svg/800px-Flag_of_Benin.svg.png

 

06 February 2013 by Guy Martin - defenceweb

 

 

defenceWeb is proud to announce the third addition to our new portal on African Militaries: a profile of the Benin Armed Forces.

 

Click here to access the military analysis of Benin.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 17:45

K-8_Karakorum_ZAF_400x300.jpg

 

06 February 2013 by Oscar Nkala- defenceweb

 

A British court has convicted arms dealer Christopher McDowell of illegally brokering a deal between Ghana and China for the supply of K-8 jets. McDowell made more than $4 million from the unlicensed sale.

 

According to a statement issued by Her Majesty's Revenue and Customs Service, McDowell, who is the director of arms brokerage firm Wellfind, appeared at the Guildford Crown Court in Oxfordshire last week charged with selling two of four K-8 trainer/light attack jets to Ghana without a licence from the Department of Trade and Industry (DTI) in violation of Section 9 of the UK's Trade in Goods (Control) Order of 2003.

 

McDowell, as arms broker for aircraft manufacturer China National Aero-Technology Import & Export Corporation (CATIC), entered into an agreement to sell military aircraft to the Ghanaian Air Force in June 2005.

 

However, the jury said McDowell deliberately ignored the legal requirement for him to apply for and possess a valid trading licence - he only applied for a permit in February 2007 when two of the aircraft had already been supplied. In his defence, McDowell said he never intended to commit the crime but only breached the UK's trade controls unknowingly because he did not understand the law which requires him to seek clearance from the DTI prior to trading in controlled goods.

 

He said he got detached after losing control of the K-8 fighter jet deal sometime in 2007 because the Ghanaian government marginalised him and started dealing directly with CATIC – he claimed the first jets were delivered to Ghana without his knowledge. However, Judge Christopher Critchlow said it is clear that McDowell did not take any steps to make enquiries from the DTI or seek legal advice regarding the legal status of his business. He convicted him on two counts of being 'knowingly concerned' in the acquisition, supply, transfer and delivery of controlled trade goods with intent to evade the legal prohibition as stated by the law.

 

McDowell was sentenced to two years in prison. However, the sentence was wholly suspended for two years on condition that he serves the optional sentence of 200 hours of community service. McDowell was arrested by Her Majesty Revenue and Customs Service following the discovery of his involvement in the Ghana arms deal in 2007.

 

As an agent of Russian helicopter manufacturer Kazan Helicopters, McDowell brokered an earlier, legal, arms deal which involved the supply of Russian helicopters to the Ghana Air Force. Four Mi-17 V5 helicopters arrived in Ghana in December 2004. The helicopters were commissioned in January 2005.

 

McDowell was being charged jointly with his business partner John Charlesworth, who was implicated in a deal to supply helicopters and jets to the Sudan People's Liberation Army (SPLA) in violation of an international arms embargo. HMRC investigators accused Charlesworth of working with McDowell in brokering a botched deal to supply ten Mi-17 V5 helicopters to South Sudan.

 

Customs and Revenue investigators produced e-mails showing exchanges between the two arms dealers, business contacts from both CATIC and Kazan Helicopters and South Sudanese vice-president Riek Machar Teny and Major General Dominic Deng of the SPLA discussing the supply of K-8 or F-7 fighter jets to South Sudan.

 

However, evidence and witness testimonies revealed that Charlesworth and McDowell were only involved in a failed deal involving the acquisition and sale of two civilian helicopters to an unnamed minister in Sudan.

 

Charlesworth is the director of JMTC, a specialised supplier of all-terrain vehicles and transportation parts to humanitarian organisations worldwide. He also supplies Toyota Land Cruisers to the US Army.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 17:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9f/Somalia_map_states_regions_districts.png/568px-Somalia_map_states_regions_districts.png

 

06 February 2013 defenceweb (Reuters)

 

The United States is urging fellow members of the U.N. Security Council to agree to demands by the government in Mogadishu to lift the arms embargo on Somalia, which has been in place for the past 21 years, said U.N. diplomats.

 

The U.S. push comes after U.N. Secretary-General Ban Ki-moon said last week that the 15-nation council should consider lifting the arms embargo to help rebuild Somalia's security forces and consolidate military gains against al Qaeda-linked al Shabaab militants.

 

The Security Council imposed the embargo in 1992 to cut the flow of arms to feuding warlords, who a year earlier ousted dictator Mohamed Siad Barre and plunged Somalia into civil war, Reuters reports.

 

"I think we'll come down in terms of having probably a political lift of the arms embargo but retaining some controls," said a senior Western diplomat on condition of anonymity.

 

"What the Somali government partly wants is a political signal that they are now a sovereign government and we're supporting them, rather than a trusteeship," the diplomat said. "They say the bad guys are getting weapons and the good guys are not."

 

A U.S. official said Washington was merely backing a request the Somali government and African nations have been making.

 

"Somalia, countries of the region, and the African Union have asked the Security Council to review the structure of the current arms embargo," the official said. "The United States supports that request."

 

It was not clear what a "political lift" of the embargo would entail, though diplomats said it may involve easing arms import restrictions on Somalia while ensuring that a strict monitoring mechanism remains in place.

 

Diplomats said Britain and France have been reluctant to support ending the arms embargo. The Somalia and Eritrea Monitoring Group, which monitors compliance with the sanctions regime, has also opposed the idea of lifting it, U.N. envoys said.

 

Those who oppose getting rid of the arms embargo say Somalia's security sector still includes elements close to warlords and militants, an allegation the Somali government rejects.

 

"There are no Somali warlords that threaten peace and stability in Somalia," the alternate permanent representative for Somalia, Idd Beddel Mohamed, told Reuters. "They are normal citizens now, members of parliament. The embargo must be lifted."

 

AMENDED REPORT?

 

Somalia wants help strengthening its poorly equipped and ill-disciplined military that is more of a loosely affiliated umbrella group of rival militias than a cohesive fighting force loyal to a single president.

 

There are 17,600 U.N.-mandated African Union peacekeepers helping battle the Islamist rebels in Somalia. The AU mission's mandate is up for renewal in March, which is when the changes under discussion, if approved, would take effect.

 

"There's no guarantee there will be a lifting of the arms embargo but it's something the U.S. wants," an envoy said.

 

Several diplomats noted that Ban's recommendation to end the embargo was so weakly worded it was barely a recommendation at all. The wording was: "the Security Council may wish to consider the repeated request by the (Somali) government for lifting the arms embargo."

 

A diplomatic source said the recommendation did not appear in earlier drafts of Ban's report but was in the final version. It has happened before that secretary-general's reports on various issues have been amended before publication in response to complaints from U.N. member states.

 

Another diplomat said U.S. Ambassador Susan Rice did not ask Ban or any other U.N. official to recommend in his report that the arms embargo be lifted.

 

AU troops from Uganda, Burundi, Kenya and Ethiopia are battling al Shabaab militants on several fronts in Somalia and have forced them to abandon significant territory in southern and central areas of the Horn of Africa country.

 

The militants, who merged with al Qaeda in February last year, launched their campaign against the government in early 2007, seeking to impose sharia, or strict Islamic law, on the entire country.

 

The U.N. Security Council is also considering a call to permit the export of stocks of charcoal from Somalia. It banned the sale abroad of Somali charcoal last February in an attempt to cut off al Shabaab's funding. Diplomats said the charcoal export ban would likely remain in place.

 

The Security Council's Monitoring Group on Somalia and Eritrea, an independent panel that reports on compliance with U.N. sanctions, said charcoal exports from southern Somalia in 2011 generated over $25 million for al Shabaab.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 17:45

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

06 février 2013 16h59 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - La Mauritanie, qui partage quelque 2.000 km de frontières avec le Mali en guerre, est totalement sécurisée et les investisseurs étrangers savent que toutes les dispositions sont prises, a déclaré mercredi le ministre mauritanien du Pétrole, de l'Energie et des Mines.

 

La question de la sécurité est extrêmement importante pour le gouvernement mauritanien, et toutes les dispositions ont été prises pour protéger le territoire, la population et les opérateurs étrangers, a déclaré à des journalistes Taleb Ould Abdi Vall, en marge d'une conférence à Paris sur les ressources naturelles en Mauritanie.

 

Depuis 2009, nous n'avons pas été visés par des groupes terroristes, car nous avons mené une politique très agressive pour améliorer nos systèmes de sécurité et répondre à toute menace potentielle, a-t-il souligné.

 

Jusqu'ici la situation est sous contrôle, notre territoire a été totalement sécurisé, a-t-il dit, même s'il y aura toujours un risque potentiel.

 

Ancien général putschiste élu en 2009, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz mène une politique très active contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), un des groupes qui contrôlait le nord du Mali. Il avait notamment ordonné des raids contre des bases d'Aqmi au Mali en 2010 et 2011.

 

Depuis le déclenchement de l'opération française au Mali il y a plus de trois semaines, l'armée mauritanienne s'est redéployée aux frontières afin d'éviter toute infiltration de groupes terroristes, et des mesures de sécurité ont été prises autour des sites miniers et pétroliers dans le pays, a indiqué le ministre du Pétrole.

 

Toutefois, Nouakchott a refusé de participer à la force africaine en cours de déploiement au Mali.

 

Nous soutenons la volonté du gouvernement de Bamako de retrouver sa souveraineté nationales, nous sommes solidaires et comprenons ses décisions. En sécurisant nos frontières, on aide indirectement les opérations au Mali, c'est une forme d'implication, a estimé M. Ould Abdi Vall.

 

Des dizaines d'opérateurs étrangers sont présents en Mauritanie pour prospecter les ressources minières et les hydrocarbures.

 

Le ministre a insisté sur la stabilité politique et le système de sécurité efficace lors de cette conférence organisée par l'Institut français des relations internationales (IFRI), devant un parterre d'acteurs économiques et de représentants de compagnies pétrolières, dont le français Total qui s'apprête à forer un deuxième puits de 4.000 mètres dans le bassin de Taoudeni (sud).

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 17:20

Opération Serval

 

06 février 2013 13h21 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le président français François Hollande a confirmé mercredi à ses ministres que le contingent français au Mali commencerait à se retirer à partir du mois de mars, a rapporté la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem.

 

Pour ce qui est du Mali, le président de la République a confirmé ce matin que si tout se passe comme prévu, à partir du mois de mars, les troupes (françaises) déployées au Mali devraient diminuer, a-t-elle déclaré devant la presse.

 

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait évoqué cette même échéance dès mardi soir dans une interview au quotidien Metro..

 

L'allègement du dispositif français sera concomitant avec la montée en charge progressive de la Misma et des forces africaines qui sont en train de se déployer de façon assez intéressante, on parle de 4.000 hommes qui seront 7.000 à terme, a-t-elle spécifié.

 

Nous estimons que la France n'a pas à rester durablement au Mali, nous l'avons toujours dit, ce sont les Africains et les Maliens eux-mêmes qui doivent être les garants de la sécurité et de l'intégrité territoriale du Mali, a répété la porte-parole.

 

Mercredi matin, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian s'était montré moins précis, indiquant qu'à partir de quelques semaines, on pourra commencer à diminuer notre format.

 

Nous sommes aujourd'hui au format maximum, nous sommes 4.000, nous n'irons jamais au-delà, avait précisé Jean-Yves Le Drian. On pourra commencer à diminuer dès que le relais se fera, avait-il dit.

 

Le chiffre de 4.000 équivaut au nombre de militaires déployés en Afghanistan à son maximum en 2010.

 

Après avoir évoqué il y a une semaine une bataille qui est en train d'être gagnée au Mali, le président français François Hollande avait affirmé samedi dans ce pays que le combat n'était pas terminé.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 12:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130206-la-force-licorne-en-soutien-de-l-operation-serval/licorne-hub-strategique-4/2168344-1-fre-FR/licorne-hub-strategique-4.jpg

 

06/02/2013 Sources EMA  -International

 

Depuis le 12 janvier 2013, suite au déclenchement de l’opération Serval au Mali, le camp de Port Bouët, camp de la force Licorne, constitue une plate-forme logistique stratégique en Afrique de l’Ouest.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130206-la-force-licorne-en-soutien-de-l-operation-serval/licorne-hub-strategique-2/2168349-1-fre-FR/licorne-hub-strategique-2.jpg

 

Dés le déclenchement de l’intervention française, les autorités françaises ont sollicité les autorités ivoiriennes pour pouvoir bénéficier des facilités logistiques du pays. L’aéroport Félix Houphouët Boigny d’Abidjan a accueilli les premiers aéronefs dédiés au transport stratégique (A340 français, C17 britanniques, Antonov affrétés) ou tactique (jusqu’à une dizaine avions de transport tactique C160 et C130 français et belges). Plusieurs de ces appareils, dont deux C130 belges et deux ravitailleurs C135 français y sont stationnés et opèrent depuis Abidjan. Le rythme s’est accéléré au cours de la deuxième semaine de l’opération, qui a vu 8 rotations d’Antonov AN 124 décharger 120 tonnes de fret. Au total, fin janvier, la force Licorne a traité plus de 50 rotations d’aéronefs chargés de personnel ou de fret, soit environ 700 tonnes.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130206-la-force-licorne-en-soutien-de-l-operation-serval/licorne-hub-strategique-3/2168354-1-fre-FR/licorne-hub-strategique-3.jpg

 

L’excellente collaboration avec le personnel et les autorités de l’aéroport d’Abidjan a permis à la force Licorne d’optimiser l’emploi de cette plateforme au profit de l’opération Serval. L’aéroport et le camp Port Bouët sont devenus un « hub stratégique ». Un poste de commandement « air » a été déployé au cœur des installations de la force Licorne. Alors que plus de 200 militaires de Licorne ont été projetés au Mali depuis le 12 janvier, ceux qui sont restés à Abidjan arment aujourd’hui une base opérationnelle à dominante logistique, dédiée au soutien de Serval.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130206-la-force-licorne-en-soutien-de-l-operation-serval/licorne-hub-strategique-1/2168364-1-fre-FR/licorne-hub-strategique-1.jpg

 

Le camp de Port Bouët accueille depuis le début des opérations entre 500 et 1000 militaires des armées de Terre et de l’Air. Un camp de toile de 500 lits a été monté et l’ordinaire (restauration) a triplé sa capacité. La section ravitaillement transport, le service du commissariat des armées, le détachement du transit interarmées, le détachement du service des essences des armées, ainsi que tous les services administratifs de la force ont multiplié leurs efforts pour assurer ces tâches de soutien tout en participant aux missions de sécurisations du site.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130206-la-force-licorne-en-soutien-de-l-operation-serval/licorne-hub-strategique-5/2168359-1-fre-FR/licorne-hub-strategique-5.jpg

 

En parallèle, Licorne poursuit sa mission au profit de l’armée ivoirienne, en participant notamment la formation d’un bataillon logistique ivoirien destiné à être déployé dans le cadre de la MISMA, la mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine.

 

Les 450 militaires de l’opération Licorne ont pour mission d’accompagner la réforme de l’armée ivoirienne et de maintenir une présence militaire pour assurer la protection des ressortissants français si nécessaire. Cette force se compose d’un état-major, d’un élément de soutien, de deux unités de combat. Un Transall C 160 et un hélicoptère Fennec de l’armée de l’air complètent ce dispositif.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 12:17

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130204-operation-serval-point-de-situation-du-4-fevrier-2013/operation-serval-4-fevrier-2013-4/2166678-1-fre-FR/operation-serval-4-fevrier-2013-4.jpg

 

 

06 février 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Des accrochages ont eu lieu mardi dans les environ de Gao, au nord du Mali, entre les troupes françaises et maliennes d'une part et des groupes jihadistes résiduels, a affirmé mercredi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en parlant plusieurs fois de vraie guerre.

 

Il y a eu des accrochages hier (mardi) dans les environs de Gao. Lors de patrouilles franco-maliennes autour des villes reconquises, on rencontre des groupes jihadistes résiduels et qui se battent, a-t-il déclaré à la radio Europe 1.

 

Mardi, il y a eu des tirs de lance-roquettes de groupes jihadistes résiduels dans la région de Gao. Il y a une vraie guerre. Quand on a repris Gao, il y a eu des combats, a-t-il dit.

 

Un groupe islamiste armé avait affirmé mardi soir avoir attaqué les positions des soldats français et africains à Gao, ce qu'avait démenti la force ouest-africaine.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130204-operation-serval-point-de-situation-du-4-fevrier-2013/operation-serval-4-fevrier-2013-3/2166693-1-fre-FR/operation-serval-4-fevrier-2013-3.png

 

Lorsque toutes les nuits, en ce moment, y compris la nuit dernière les forces aériennes françaises ciblent et frappent des lieux de centres d'entraînement ou de regroupement de pick-up des groupes jihadistes, c'est de la guerre. C'est une vraie guerre contre les groupes terroristes, c'est une guerre qui aujourd'hui nous a permis de marquer des points contre ces groupes et nous allons poursuivre, a insisté M. Le Drian.

 

Aujourd'hui, nous avons 4.000 militaires français au Mali, qui s'ajoutent à 4.000 Africains, a aussi déclaré le ministre. Le passage progressif de la présence militaire française à la présence militaire africaine pourra se faire relativement rapidement, a-t-il dit.

 

A partir de quelques semaines, on pourra commencer à diminuer notre format, a précisé le ministre de la Défense, sans parler de date ou de mois comme l'a fait mardi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, qui a évoqué le mois de mars.

 

Nous sommes aujourd'hui au format maximum, nous sommes 4.000, nous n'irons jamais au-delà, a précisé Jean-Yves Le Drian. On pourra commencer à diminuer dès que le relais se fera, a-t-il précisé.

 

Après avoir évoqué il y a une semaine une bataille qui est en train d'être gagnée au Mali, le président français François Hollande avait affirmé samedi dans ce pays que le combat n'était pas terminé.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 08:45

operation-serval-4

 

05 février 2013 21h52 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Plusieurs centaines d'islamistes ont été tués depuis le 11 janvier au Mali, lors de frappes aériennes des forces françaises et de combats directs et frontaux à Konna et Gao, a-t-on appris mardi auprès du ministère de la Défense, qui fait état pour la première fois officiellement d'un bilan.

 

Interrogé par l'AFP sur le bilan des combats après plus de trois semaines d'intervention militaire, le ministère de la Défense a précisé que ces plusieurs centaines de combattants islamistes tués l'avaient été lors des frappes aériennes françaises sur des pick up transportant des hommes ou du matériel de guerre, et durant des combats directs, frontaux à Konna et Gao.

 

Le ministère s'est refusé à donner un bilan précis, soulignant qu'il n'était pas question de se livrer à un décompte macabre.

 

Invité de BFMTV, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait auparavant affirmé que les troupes françaises avaient infligé beaucoup de dégâts dans les groupes terroristes jihadistes, évoquant plusieurs centaines, un nombre significatif de combattant islamistes tués.

 

M. Le Drian avait ajouté que les forces françaises avaient eu pour leur part un mort, le pilote d'hélicoptère tué aux premières heures de l'intervention, et deux ou trois blessés anecdotiques, sans gravité.

 

Il y a quelques prisonniers faits par l'armée malienne, pas beaucoup, qui doivent répondre aux tribunaux maliens et à la justice internationale, avait-il dit aussi. Interrogé sur la présence d'éventuels prisonniers de haut rang parmi eux, il avait répondu : quelques-uns.

 

Selon des sources concordantes, un haut responsable d'Ansar Dine, un des groupes islamistes qui a occupé pendant des mois le nord du Mali, a été arrêté le week-end dernier près de la frontière algérienne par un groupe armé.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 08:45

operation-serval-4

 

05 février 2013 20h51 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a indiqué mardi soir que la ville de Kidal dans le nord du Mali est sous contrôle des forces françaises, avec le soutien des forces africaines et tchadiennes en particulier.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130131-operation-serval-point-de-situation-du-31-janvier-2013/operation-serval-point-de-situation-31-janvier/2161829-1-fre-FR/operation-serval-point-de-situation-31-janvier.jpg

 

Quelque 1.800 soldats tchadiens étaient entrés ces derniers jours dans Kidal, ancien fief des groupes islamistes dans le nord du Mali, pour sécuriser la ville, dont les Français contrôlent également l'aéroport.

 

Les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) avaient affirmé plus tôt mardi se coordonner et collaborer à 100% dans le nord du Mali avec les forces françaises contre les terroristes islamistes.

 

Interrogé sur une telle coordination sur l'antenne de BFMTV, M. Le Drian a répondu: cet objectif là n'est pas le nôtre.

 

Par contre, il est vrai qu'à Kidal, nous avons eu des relations fonctionnelles avec le MNLA, a déclaré le ministre.

 

A partir du moment ou le MNLA déclarera - il semble qu'il le fasse - qu'il n'est ni terroriste, ni scissionniste, et qu'il veut rentrer dans le dialogue interne au Mali qu'il faut engager, il sera à la table des discussions avec d'autres, a souligné le ministre.

 

Le ministre a par ailleurs indiqué qu'il ne croit pas que les troupes françaises soient au Mali pour longtemps.

 

Evoquant le bilan de plus de trois semaines d'intervention militaire, il a souligné que les troupes françaises ont infligé beaucoup de dégâts dans les groupes terroriste jihadistes, évoquant plusieurs centaines, un nombre significatif de combattants islamistes tués.

 

Les forces françaises ont eu pour leur part un mort, le pilote d'hélicoptère tué aux premières heures de l'intervention, et deux ou trois blessés anecdotiques, sans gravité.

 

Il y a quelques prisonniers faits par l'armée malienne, pas beaucoup, qui doivent répondre aux tribunaux maliens et à la justice internationale, a-t-il dit. Interrogé sur la présence d'éventuels prisonniers de haut rang parmi eux, il a répondu : quelques uns.

 

Selon des sources concordantes, un haut responsable d'Ansar Dine, un des groupes islamistes qui a occupé pendant des mois le nord du Mali, a été arrêté le week-end dernier près de la frontière algérienne par un groupe armé.

 

M. Le Drian n'a pas souhaité commenter des informations sur une éventuelle opération en préparation pour libérer les sept otages français détenus au Sahel: Pour les otages, je n'en parle jamais, mais j'y pense tout le temps.

 

On poursuit l'opération qui consiste à donner au Mali sa sécurité et l'intégralité de son territoire, a-t-il poursuivi, en indiquant que les frappes aériennes ciblées dans la région de Kidal allaient continuer. On l'a fait la nuit dernière, on va le refaire ce soir.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 08:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d9/Flag_of_Norway.svg/800px-Flag_of_Norway.svg.png

 

05/02/2013 Par Fabrice Nodé-Langlois – LeFigaro.fr

 

Le ministre norvégien des Affaires étrangères, qui rencontrait Laurent Fabius mardi soir, assure au Figaro qu'Oslo fournira un soutien, financier ou en hommes, au Mali.

 

Les modalités ne sont pas encore arrêtées mais la Norvège, qui soutient l'opération de la France au Mali, «fera quelque chose», a déclaré mardi au Figaro son ministre des Affaires étrangères, Espen Barth Eide. Il devait rencontrer son homologue français Laurent Fabius, de retour de Strasbourg où il accompagnait François Hollande pour son discours devant le Parlement européen, mardi en début de soirée. L'engagement d'Oslo au Sahel est encore l'objet de discussions entre pays nordiques et au sein du gouvernement. Mais Espen Barth Eide assure que son pays participera d'au moins une des trois manières suivantes: «Le financement de la force d'intervention africaine, une participation au dialogue national au Mali, où une contribution à une mission européenne.» La presse scandinave s'est faite l'écho de propos d'un général suédois évoquant l'envoi de soldats de plusieurs pays nordiques au Mali. Une déclaration jugée «prématurée» par le chef de la diplomatie norvégienne.

 

«Se garder d'une opération de longue durée»

 

«Une chose est claire, c'est que nous sommes très préoccupés par l'évolution de la situation au Sahel», poursuit Espen Barth Eide. Oslo a nommé il y a un an un diplomate de haut-rang, «envoyé spécial» sur la région du Sahel. Le ministre Eide a vécu aux avant-postes l'attaque terroriste à In Amenas, en Algérie, le mois dernier, où cinq de ses concitoyens, employés sur l'exploitation gazière, ont été tués. Il devait évoquer notamment avec Laurent Fabius la coopération en matière de renseignement avec la France et l'Algérie. S'agissant de l'intervention au Mali, Espen Barth Eide évoque «l'erreur» de l'intervention en Irak en 2003. L'opération française est «juste et nécessaire» mais il faut se garder, dit-il, «d'une opération de longue durée menée par l'Occident».

 

Parmi les sujets au menu de son entretien au quai d'Orsay, le Norvégien souhaitait faire un plaidoyer pour l'Europe. La Norvège qui n'est pas membre de l'Union européenne, est membre «à 100% du marché unique, à l'exception de l'agriculture et de la pêche», et «membre de la zone Schenghen», souligne Espen Barth Eide. «Pro-européen», le chef de la diplomatie norvégienne souhaite «que la Grande-Bretagne reste dans l'Union européenne, et au minimum dans le marché intérieur. Nous ne voulons pas d'un Royaume-Uni flottant au milieu de l'Atlantique», déclare le ministre au Figaro.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 08:45

MISMA

 

05 février 2013 19h29 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - Le passage de la force africaine déployée au Mali sous l'autorité de l'ONU a été souhaité par de hauts responsables africains, européens et des organisations internationales réunis mardi à Bruxelles pour s'entendre sur les moyens nécessaires à une stabilisation durable du pays.

 

L'objectif est maintenant de gagner la paix, a résumé le ministre français chargé du Développement, Pascal Canfin, à l'issue de la réunion du Groupe de soutien au Mali. Les opérations militaires continuent mais il s'agit de voir plus loin car il n'y aura pas de sécurité durable du Mali sans développement.

 

Une quarantaine de responsables des pays d'Afrique de l'ouest, d'Europe et des grandes organisations comme l'ONU, l'Union Africaine, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) ou la Banque Mondiale ont participé à cette troisième réunion à huis clos du Groupe de soutien au Mali.

 

Sans prendre de décisions, ils ont débattu des conditions matérielles et financières du déploiement de la force africaine (Misma), chargée d'aider l'armée malienne à reconquérir la partie nord qui était contrôlée par des groupes islamistes armés jusqu'à l'intervention française.

 

La France et les États-Unis avaient exprimé lundi leur souhait que la Misma soit progressivement placée sous l'autorité des Nations unies, devenant ainsi une mission de maintien de la paix.

 

Représentant son pays à la réunion, le ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly, a indiqué que son pays n'était pas contre cette évolution mais qu'il était auparavant nécessaire de définir le mandat de cette mission. Passer sous l'autorité de l'ONU permet de dégager des moyens, a-t-il déclaré.

 

Le vu des pays de la Cedeao et de l'UA est que les Nations unies soient impliquées car le maintien de la sécurité dans l'ensemble du Mali sera un énorme travail, a dit le président de la Commission de la Cedeao, Désiré Kadré Ouedraogo. Cette question fera l'objet d'échanges au sein de l'ONU pour voir quel pourrait être le mandat le plus approprié, a-t-il ajouté.

 

Pour M. Canfin, le plus important, dans l'immédiat, est que la Misma se déploie. Il y a un soutien des acteurs clés pour qu'elle évolue vers une mission de maintien de la paix, selon lui.

 

Par ailleurs, des progrès importants ont été réalisés mardi dans la formation de la mission européenne de formation de l'armée malienne (EUTM). La plupart des besoins ont été fournis et les derniers, évalués à quelques dizaines de postes, devraient l'être dans les prochains jours, a indiqué un responsable européen.

 

Au moins 16 pays, la France et l'Allemagne en tête, contribuent à cette mission composée d'environ 500 hommes, dont près de 200 formateurs, pour un mandat de 15 mois.

 

Une équipe technique d'environ 70 personnes devrait rejoindre le Mali vendredi, la mission devant être officiellement lancée le 12 février, a-t-on indiqué de même source.

 

Les responsables réunis à Bruxelles ont également discuté des moyens d'aider les autorités maliennes à organiser des élections d'ici au 31 juillet, comme l'a promis le président malien par intérim Dioncounda Traoré. C'est un calendrier ambitieux, qui nécessite la mise en oeuvre de moyens importants, a souligné un responsable européen.

 

Les pays européens ont lié la reprise progressive de l'aide publique au Mali, en bonne partie gelée depuis le coup d'Etat militaire du 22 mars 2012, à la concrétisation de la feuille de route pour le retour à la stabilité politique récemment adoptée par le Parlement malien. L'UE envisage ainsi de débloquer quelque 250 millions d'euros.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 08:45

Menaka-MNLA-05.02.2013.jpg

 

05-02-2013 à 21h30 Nouvel Observateur (Reuters)

 

PARIS/BAMAKO (Reuters) - Les rebelles touaregs du MNLA ont annoncé mardi être entrés dans la localité de Menaka, dans le nord-est du Mali, cherchant ainsi à étendre leur aire d'influence après le retrait des combattants islamistes, et à acquérir davantage de poids en cas de négociations avec Bamako.

 

Il n'était pas possible dans l'immédiat d'avoir confirmation de source indépendante de l'entrée des éléments du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) dans Menaka, à 250 km au sud-est de leur bastion de Kidal.

 

Menaka avait été au coeur de leur soulèvement l'année dernière, au cours duquel ils avaient conquis tout le nord du Mali avant d'être débordés par Al Qaïda et ses alliés islamistes.

 

Depuis le début de l'opération "Serval" lancée par la France le 11 janvier, le MNLA a repris le contrôle de Kidal, près du massif montagneux de l'Adrar des Ifôghas, non loin de la frontière avec l'Algérie. L'aéroport de la ville a été sécurisé par les forces françaises le 30 janvier quelques jours après leur prise de Gao et Tombouctou.

 

Interrogé sur BFM-TV, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a déclaré mardi soir que Kidal était "sous contrôle des forces françaises" avec le soutien des forces africaines et en particulier tchadiennes.

 

Ces troupes épaulent les forces françaises dans leurs opérations contre les islamistes dans la région, mais elles ont évité tout heurt avec le MNLA, qui continue de réclamer l'autonomie de l'Azawad.

 

"RELATIONS FONCTIONNELLES"

 

"A Kidal, nous avons eu des relations fonctionnelles avec le MNLA", a ajouté Jean-Yves Le Drian.

 

"A partir du moment où le MNLA déclarera - il semble qu'il le fasse - qu'il n'est ni terroriste ni scissionniste, et qu'il veut rentrer dans le dialogue interne au Mali qu'il faut engager, il sera à la table" des discussions "avec d'autres", a-t-il souligné.

 

Un porte-parole du MNLA à Kidal, Albakay al Ahmed, a déclaré que l'armée du MNLA contrôlait "toute la région autour de Kidal". "Elle est ici à Kidal, à Tessalit, à Aguelhok", a-t-il dit.

 

"Nos forces sont entrées dans Menaka", a assuré quant à lui le porte-parole du MNLA, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, à Reuters par téléphone d'Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso voisin. Il n'a pas précisé combien de combattants du MNLA avaient pénétré dans la localité.

 

Ag Assaleh a expliqué l'envoi d'hommes du MNLA à Menaka par la présence dans le secteur de groupes d'insurgés d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), du Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest) et d'Ansar Dine.

 

"Nous avons pris Menaka pour garantir la sécurité du secteur (...). L'armée malienne ne veut pas quitter Gao", a dit Ag Assaleh en ajoutant: "Nous prendrons chaque localité où la sécurité ne règnera pas."

 

De source militaire malienne, on jugeait possible que le MNLA soit entré dans Menaka parce que les insurgés islamistes avaient pris la fuite et qu'aucune autre force militaire n'occupait la ville, située à une centaine de kilomètres du Niger.

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 08:45

islamist-rebel-source-BBC-Africa.jpg

 

6 February 2013  00:59 GMT By Aidan Lewis BBC News

 

The brazen attack on a desert gas plant in Algeria last month and the French-led campaign against Islamists in northern Mali have triggered stark warnings in the West of a new front opening in the campaign to combat Islamist extremists but there is a danger of exaggerating the threat, analysts say.

 

US Secretary of State Hillary Clinton spoke of the need to prevent northern Mali becoming a "safe haven" from which militants could launch attacks against America.

 

British Prime Minister David Cameron said this "global threat" required a response that would take "years, even decades".

 

"Just as we had to deal with that in Pakistan and in Afghanistan so the world needs to come together to deal with this threat in North Africa," he said.

 

But militancy in the Sahara and Sahel, which stretches across the desert regions of Mali, Algeria, Libya, Niger and Mauritania, is tied to local dynamics and plays on local grievances and it would be a mistake to see all of the region's numerous armed groups as always acting in unison.

 

The only clear parallel with the border area between Afghanistan and Pakistan where the Taliban have flourished, analysts say, is the absence of central governments, which are unable or unwilling to counter extremism.

 

This is a long-standing problem in northern Mali. It emerged more recently in North African countries that saw Arab Spring uprisings, including Libya and Tunisia, allowing militant groups to gain ground.

 

"Right now we're not seeing as much an uptick in the strength of these groups as much as we are new areas that they're able to operate in because of the weakening of states," said William Lawrence, North Africa director for International Crisis Group.

 

"That's the major change in the last two years."

 

Kidnappings

 

The most prominent militant group in North Africa is al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM), formed from the remnants of the Islamist insurgency in Algeria.

 

Its leaders have increasingly aligned themselves with international jihad (holy war), adopting the al-Qaeda name in 2007.

 

In the desert over the past ten years they have raised their profile - and tens if not hundreds of millions of dollars in ransom money - by taking westerners hostage.

 

Robert Fowler, a Canadian former UN diplomat kidnapped in Niger in 2008, has described the professionalism and apparent religious fervour of the men who abducted him.

 

"Their every act was considered and needed to be justifiable in terms of their chosen path of jihad," he wrote in his book, A Season in Hell.

 

The kidnappers were led by Mokhtar Belmokhtar, who more recently formed the AQIM splinter group, the Signed-in-Blood Battalion, blamed for January's attack on the Algerian gas plant of In Amenas.

 

Two other groups, Ansar Dine - dominated by former Tuareg rebels - and the Movement for Unity and Jihad in West Africa (Mujao), took control of northern Mali's major towns and cities following a coup in the capital, Bamako, last March.

 

They destroyed shrines sacred to Sufi Muslims and applied a radical version of Sharia law, chopping off the hands of thieves, authorising the stoning of adulterers, and forcing women to wear veils.

 

The Associated Press reported in December that they had set up bases in the desert north of Kidal, using heavy machinery to dig a network of tunnels, trenches and ramparts.

 

Social climbing

 

But for many observers, the behaviour of militants across the region is driven more by opportunism than any long-term adherence to a strict ideology.

 

In northern Mali they have exploited a history of separatism, armed conflict, Islamism and illegal trafficking going back several decades.

 

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Goods smuggled across the Sahel's porous borders include everything from basic foodstuffs to petrol, cigarettes and cocaine.

 

Local authorities are often involved in such trade, a reason for collusion with smugglers and armed groups.

 

Many living in the area have complained of economic and political exclusion.

 

"The key elements were ones of development, poverty, institutional chaos, a power vacuum over this vast area, artificial borders, ethnic tensions," said Imad Mesdoua, a political analyst at Pasco Risk Management.

 

"The post-colonial structural problems of these countries have yet to be resolved."

 

Judith Scheele, a social anthropologist at All Souls, Oxford, who has spent time in northern Mali, said gaining access to weapons and raising your social status were also possible incentives for new recruits.

 

"If you're a young Malian now and you want to kidnap somebody, your best bet is to stick on the al-Qaeda logo, and it doesn't necessarily imply terribly much," she said.

 

Social life in northern Mali is largely structured on hierarchies derived from descent. Some historically low-status people have recently grown rich through smuggling and trade, and since religious practice is also an important marker, may have joined extremist groups to raise their status.

 

"This is an area where being connected to any kind of religious movement or family is a way to be socially mobile," Ms Scheele said.

 

'Self-fulfilling prophecy'

 

Such allegiances can be confirmed in marriage, as they were in the case of Algerian militants who have settled in northern Mali and married locals.

 

But they can also change, or be combined with other allegiances.

 

The same goes for armed groups, which have a record of shifting their goals, splintering, trading with each other, and competing - sometimes encouraged by local intelligence services.

 

The Islamists formed a broad and loose coalition in northern Mali, but only after they had allied with, and then turned against, the Tuareg separatists of National Movement for the Liberation of Azawad (MNLA).

 

Ansar Dine is led by the former Tuareg rebel leader, Iyad Ag Ghaly, known for manoeuvring himself into positions of influence under various guises.

 

Shortly after French forces invaded last month, a faction called the Islamic Movement for Azawad said it was splitting from Ansar Dine, and rejecting "all forms of extremism and terrorism".

 

The In Amenas attack was widely seen as an attempt by the Signed-in-Blood Battalion to make its mark in Algeria, where the security forces have long had Islamist militants onto the back foot.

 

Atmane Tazaghart, author of a book on AQIM, says there are an estimated 1,200-1,500 Islamist fighters currently in the Sahel. But he added that it was "hard to distinguish banditry in this region from the jihadi activity".

 

Against this backdrop of blurred identities and complex motives, William Lawrence of International Crisis Group warned against heavy-handed, indiscriminate intervention to counter the perceived Islamist threat, which might be encouraged by thinking of the Sahel as a "new Afghanistan".

 

"The only risk in terms of the comparison is of a self-fulfilling prophecy," he said.

 

"Tactics and methods applied in Afghanistan and Pakistan, if employed in this region, could engender resentment and further radicalisation."

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 08:45

Opération Serval - Secteur Sévaré Mopti, le 22 janvier 2

 

05 février 2013 23h17 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le nombre des soldats français au Mali devrait commencer à diminuer à partir de mars, si tout se passe comme prévu, a déclaré le chef de la diplomatie française Laurent Fabius dans une interview au quotidien Metro à paraître mercredi.

 

Je pense qu'à partir de mars, si tout se passe comme prévu, le nombre de troupes françaises devrait diminuer, a déclaré M. Fabius, dont le pays a engagé près de 4.000 soldats au Mali.

 

La France n'a pas vocation à rester durablement au Mali. Ce sont les Africains et les Maliens eux-mêmes qui doivent être les garants de la sécurité, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de ce pays, a répété le ministre des Affaires étrangères.

 

C'est pourquoi nous allons, progressivement, passer le relais à la Misma (la mission militaire africaine, ndlr). Nous-mêmes, nous allons continuer à agir au nord, où il reste des foyers terroristes, a-t-il ajouté.

 

Cette force africaine doit à terme comprendre environ 6.000 soldats, dont 2.000 seulement sont déjà au Mali. Un contingent distinct de 2.000 Tchadiens est, quant à lui, déjà presque entièrement déployé.

 

Une première phase a été menée, très efficace, pour bloquer les groupes terroristes et reconquérir les villes du nord, a déclaré M. Fabius.

 

Les groupes narco-terroristes ont été stoppés, grâce aux frappes. Mais il peut toujours se produire des actions individuelles. Il faut rester sur ses gardes, au Mali comme dans les pays voisins. Chacun doit avoir à l'esprit que le risque est toujours présent, a poursuivi M. Fabius.

 

La France a déclenché son opération militaire au Mali le 11 janvier, pour bloquer une offensive vers le sud des groupes armés islamistes qui contrôlaient le nord depuis plus de neuf mois.

 

Depuis, les grandes villes du nord, Gao et Tombouctou, ont été reprises. A Kidal, dans l'extrême nord-est malien, les soldats français contrôlent l'aéroport tandis que la ville elle-même est sécurisée par quelque 1.800 militaires tchadiens, selon Paris.

 

Pour la première fois, les autorités françaises ont donné mardi soir un bilan des combats qui opposent soldats français et maliens aux islamistes au Mali : plusieurs centaines de combattants islamistes ont été tués en plus de trois semaines d'intervention militaire.

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