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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 17:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/130115-dio-protection/dio-protection-1/2150788-1-fre-FR/dio-protection-1.jpg

 

25/01/2013 Sources : EMA

 

Du 15 au 17 janvier 2013, alors que l’opération Serval se poursuit, le détachement de protection (DETPRO) de la base de soutien à vocation interarmées (BSVIA 172) a délivré une instruction opérationnelle au profit d’officiers et de sous-officiers de l’armée de l’air tchadienne dans le domaine de la protection - défense des bases aériennes.

 

Le détachement d’instruction opérationnelle (DIO) a été mené par un instructeur de l’escadron de formation des commandos de l’air (EFCA). Durant trois jours, les aviateurs tchadiens ont pu mettre en application leurs connaissances théoriques lors de différents ateliers pratiques de mise en situation.  Ces derniers portaient sur les moyens de protection, le poste de surveillance, le poste de filtrage et les patrouilles. Ils ont assisté à une présentation dynamique montrant le savoir-faire des fusiliers commandos et maîtres de chiens du détachement de protection. Cette formation a également été l’occasion d’un échange entre les personnels du DETPRO et leurs homologues tchadiens.

 

Au terme de ces trois jours, l’ensemble des stagiaires tchadiens a validé la formation à l’issue de l’exercice de synthèse, recevant ainsi une attestation témoignant de leurs nouvelles compétences. Ce DIO a été une expérience riche en enseignements pour les militaires tchadiens qui améliorent ainsi leurs savoir-faire opérationnels dans le domaine de la protection-défense d’une base aérienne, mais aussi pour les instructeurs du DETPRO qui ont participé directement et concrètement à maintenir le lien qui existe depuis des années, entre l’armée française et l’armée tchadienne.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/130115-dio-protection/dio-protection-3/2150798-1-fre-FR/dio-protection-3.jpg

 

Réalisée à travers des détachements d’instruction opérationnels (DIO), la formation représente l’un des aspects les plus importants de cette coopération franco-tchadienne. Ces séances d’instruction sont régulièrement organisées au profit de stagiaires de l’armée nationale tchadienne (ANT), de la garde nationale et nomade du Tchad (GNNT) et de la gendarmerie. Les militaires français forment près de 1.000 spécialistes chaque année dans divers domaines : topographie, parachutisme, techniques d’autodéfense, secourisme, conduite de véhicule incendie, enquête criminelle ou encore protection des points sensibles. Ils participent ainsi à l’effort de professionnalisation des cadres des FADS tchadiennes.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 17:45

130114-mali-operation-serval-poursuite-du-deploiement-des-f

 

22 janv. 2013 BritishForcesNews

 

British support of the French military campaign in Mali is continuing with the RAF ferrying troops and supplies to the African country.

Forces News cameras joined one of the C-17 aircraft, based at Brize Norton, for the fourth sortie of the operation codenamed Op Newcombe.

 

 


 

 

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 13:45

RDC

 

24 janvier, 2013 - bbc.co.uk

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU a donné son feu vert à l’utilisation de drones de surveillance dans l’est de la République du Congo par la Monusco, la force de maintien de la paix.

 

Le feu vert intervient après des semaines de tractations: la Russie, la Chine et le Rwanda avaient manifesté leur inquiétude sur l’utilisation d’avions-espions en RDC.

 

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait écrit au Conseil de sécurité le mois dernier pour recommander l’utilisation de drones pour surveiller les mouvements des rebelles du M23 et assister la Monusco.

 

Le président du Conseil au mois de janvier, l’ambassadeur du Pakistan à l’ONU, a répondu dans une lettre publiée jeudi que le Conseil avait pris note du projet de la Monusco, approuvant dans les faits l’utilisation de drones.

 

Elle se fera à titre expérimental, et au cas par cas.

 

Le secrétaire général adjoint des Nations unies pour les opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, avait déclaré le 8 janvier que la Monusco prévoyait de déployer trois drones pour surveiller l’est de la RDC.

 

Le Rwanda s’y était initialement opposé, mais le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagame, a récemment déclaré n’y voir aucun inconvénient.

 

Des experts de l’ONU ont accusé le Rwanda et l’Ouganda de soutenir la rébellion du M23 dans l’est de la RDC, ce que démentent les deux gouvernements.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 13:18

Opération Serval

 

25 janvier 2013 13h02 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Les soldats maliens et français ont repris dans la nuit de jeudi à vendredi le contrôle de la localité de Hombori, sur la route menant à Gao, une des principales villes du Nord du Mali, occupé par des groupes islamistes armés, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

 

Les militaires maliens et français sont à Hombori. Ils assurent la sécurité de Hombori. Il n'y a plus d'islamistes sur place, a déclaré à l'AFP un enseignant de la ville, située à 920 km de Bamako, dont le témoignage a été confirmé par d'autres habitants et une source malienne de sécurité, qui a précisé que les soldats français et maliens allaient poursuivre leur progression vers Gao. Hombori se trouve à un peu plus de 200 km à l'ouest de Gao.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 12:45

operation-serval-4

 

24/01/2013 à 16:43 par Armin Arfi - Le Point.fr

 

Les Touareg islamistes d'Ansar Dine, que la France combat au nord du pays, viennent de se scinder en deux. Les dissidents affirment vouloir négocier. Analyse.

 

C'est le premier coup de théâtre au Nord-Mali, conséquence directe de l'intervention armée de la France depuis deux semaines. Le groupe islamiste touareg Ansar Dine ("Défenseurs de la religion"), qui fait régner la terreur depuis 10 mois à Tombouctou, Kigal et Gao aux côtés des combattants d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), vient de se scinder en deux.

 

Des dissidents touareg islamistes ont créé leur propre groupe, le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA). "Le MIA affirme de la manière la plus solennelle qu'il se démarque totalement de tout groupe terroriste, condamne et rejette toute forme d'extrémisme et de terrorisme et s'engage à les combattre", affirme la nouvelle entité dans un communiqué reçu jeudi par l'AFP. "L'intervention française au Mali crée aujourd'hui une nouvelle situation politique qui se manifeste par la scission au sein d'Ansar Dine", explique au Point.fr André Bourgeot, spécialiste du Mali au CNRS. "L'avènement du MIA modifie inévitablement les rapports de force politiques dans le nord du pays."

Label "al-Qaida"

Le coup d'État militaire du 22 mars dernier contre l'ex-président malien Amadou Toumani Touré a totalement désorganisé l'armée malienne, qui n'a rien pu faire face aux combattants islamistes qui se sont emparés des trois principales régions administratives dans le nord du pays. La cité de Tombouctou est tombée aux mains d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), anciennement connue sous le nom de Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Ces djihadistes, qui combattaient en Algérie durant la guerre civile, ont été en partie expulsés du pays par l'armée algérienne.

 

Aujourd'hui réfugié dans le Sahel, le GSPC a obtenu le label "al-Qaida", devenant la branche régionale de la nébuleuse terroriste. Il finance et arme aujourd'hui deux autres groupes islamistes qui lui sont - de fait - affiliés. Né fin 2011, à la suite de la défection de membres d'Aqmi, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) dicte sa loi dans la région de Gao. Quant à la ville de Kidal, elle demeure sous la coupe des Touareg islamistes d'Ansar Dine, faction créée elle aussi en décembre 2011.

Flexibilité des islamistes

"La nouvelle stratégie d'al-Qaida est de mettre sur pied des groupes locaux dirigés par des autochtones, afin de mieux s'adapter aux réalités du terrain", explique André Bourgeot. "S'ils demeurent autonomes, les trois groupes islamistes, qui vivent du trafic de drogue, poursuivent le même objectif : instaurer la charia dans l'ensemble du pays", ajoute le spécialiste du Mali. "Leurs membres peuvent ainsi combattre avec l'un ou l'autre groupe, selon les besoins du terrain."

Mais cette réalité est aujourd'hui bouleversée par l'arrivée du MIA, qui affirme vouloir une solution négociée à la crise au Mali. À sa tête, figure Algabas Ag Intalla, qui n'est autre que l'envoyé d'Ansar Dine, qui s'est rendu en décembre dernier à Ougadougou pour négocier avec la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) l'arrêt des combats. Or, coup de théâtre, un mois plus tard, le chef d'Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly, décide contre toute attente de reprendre les hostilités. "Algabas Ag Intalla, très implanté localement, est le seul à même de rallier à sa cause d'autres Touareg, comme ceux du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) ", affirme André Bourgeot.

La carte touareg

Ce mouvement touareg, qui est lui laïque, lutte depuis cinquante ans pour arracher à Bamako l'indépendance de l'Azawad, nom donné au nord du Mali. Il s'est même allié, lors du coup d'État militaire de mars 2012, aux islamistes touareg d'Ansar Dine pour conquérir les grandes villes du nord. Mais il en a ensuite été exclu. Considérablement affaiblis, les Touareg du MNLA ont déclaré lundi à l'AFP être "prêts à aider" l'armée française, en faisant "le travail au sol" contre les djihadistes du nord.

 

"D'un point de vue militaire, je pense que le MNLA n'existe plus", a riposté le lendemain Tieman Coulibaly, le ministre malien des Affaires étrangères. Tandis que les premières forces africaines de la Misma commencent à se diriger vers le centre du Mali, la nouvelle de la scission d'Ansar Dine pourrait relancer l'hypothèse d'une solution négociée en parallèle. "Algabas Ag Intalla, nouveau chef du MIA, se pose aujourd'hui comme le seul interlocuteur respectable aux yeux de la communauté internationale", analyse André Bourgeot. "Cela renforce la dimension touareg au nord du pays et pourrait favoriser un règlement politique intérieur de la crise, et donc les conditions d'un éventuel retrait des troupes françaises."

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 12:45

operation-serval-4

 

25 janvier 2013 12h04 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Des combattants islamistes ont dynamité dans la nuit de jeudi à vendredi un pont stratégique, près de la frontière nigérienne, sur la route menant à Gao, unes des principales villes du nord du Mali, a appris l'AFP vendredi de sources concordantes.

 

Ce sabotage vise une des routes que pourraient emprunter les soldats tchadiens et nigériens de la force africaine en cours de déploiement au Niger.

 

Les islamistes ont +dynamité+ le pont de Tassiga. Personne ne peut plus passer pour aller au Niger, ou venir vers Gao, a déclaré Abdou Maïga, propriétaire de camions de transports.

 

Son témoignage a été confirmé par une source nigérienne de sécurité: Depuis ce matin, aucun véhicule n'a quitté ici la frontière pour Gao, parce que les islamistes ont détruit le pont de Tassiga à l'aide de dynamite. Plus personne ne peut passer.

 

Après le pont de Tassiga, j'ai une crainte, que les islamistes détruisent le pont de Wabaria de Gao. Ils sont fous, et ils peuvent le faire, a commenté un élu de la région.

 

Tassiga, est une localité malienne, située à 60 kilomètres de la frontière nigérienne. Deux mille soldats tchadiens et 500 nigériens sont en cours de déploiement au Niger, dans l'objectif d'ouvrir une nouvelle voie vers Gao pour aller chasser les groupes islamistes armés au Mali.

 

Dans la nuit de mercredi à jeudi, l'aviation française a bombardé des positions islamistes à Ansongo, à 40 km de Tassiga, sur la route menant à Gao.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 12:16

mali army

 

25 January 2013 10:41 GMT BBC News Africa

 

The commander of US forces in Africa says the Pentagon made mistakes in its training of Malian troops now trying to oust Islamists from the north.

 

Gen Carter Ham, of US Africom, said American forces had failed to train Malian troops on "values, ethics and a military ethos".

 

He was speaking after reports of abuses by Mali government troops taking part in the French-led counter-offensive.

 

Meanwhile, air strikes have been reported near the northern city of Gao.

 

The militant stronghold came under fire as the military operation entered its third week.

 

Islamists seized the north of the country last year and have imposed a strict interpretation of Sharia law on its inhabitants.

 

France intervened militarily on 11 January to stop them advancing further south.

 

'Military ethos'

 

However, human rights groups have since accused Malian troops of killing Arabs and ethnic Tuaregs as they advance north.

 

The claims caused alarm in the West, particularly in the US which has been training troops in Mali and neighbouring countries to tackle the militant threat for several years.

 

Gen Ham said Malian troops were given plenty of tactical training, but not enough ethics training.

 

"We were focusing our training almost exclusively on tactical or technical matters," he told a forum at Washington's Howard University.

 

"We didn't spend probably the requisite time focusing on values, ethics and a military ethos."

 

The general said not enough was done to convince Malian recruits that "when you put on the uniform of your nation, you accept the responsibility to defend and protect that nation, to abide by the legitimate civilian authority that has been established, to conduct yourselves according to the rule of law".

 

"We didn't do that to the degree that we needed to," he added

 

Mali's army staged a coup in March 2012.

 

In the chaos which followed, Islamist militants and secular rebels extended their control of the whole of the north - an area of the Sahara Desert larger than France - while the army hardly put up any resistance.

 

Meanwhile, French TV has been carrying grainy images of air strikes which the military said was near the city of Gao.

 

Malian and Niger security sources also reported the strikes, saying two Islamist bases with fuel stocks and weapons dumps near Gao had been destroyed.

 

French and Malian troops also staged joint patrols for the first time, in the town of Douentza west of Gao, the French AFP news agency said, quoting Malian sources.

 

The BBC's Mark Doyle in Mali says a big international troop build-up is continuing ahead of a probable French-led air and ground offensive against Gao and other desert cities.

 

There are currently about 2,000 French troops in Mali.

 

An armed column of Chadian soldiers is making its way to Mali overland and more than 1,000 Nigerian soldiers are expected there too.

 

The UN refugee agency says more than 7,000 civilians have fled to neighbouring countries since 10 January to escape the fighting.

 

In another development, Egypt's President Mohammed Morsi has unveiled a proposal for a peaceful resolution to the Mali conflict.

 

The five-point plan includes political negotiations, economic and development initiatives and co-ordinated relief efforts. President Morsi has spoken against military intervention in Mali.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 12:12

MISMA

 

25 janvier 2013 10h50 Romandie.com (AFP)

 

LAGOS - Les chefs d'état-major ouest-africains vont se rencontrer samedi lors d'une session d'urgence à Abidjan pour discuter des opérations militaires en cours au Mali contre les islamistes qui occupent le nord du pays, a déclaré vendredi la communauté des pays de la région.

 

Les membres du comité des chefs d'état-major vont se rencontrer lors d'une session d'urgence à Abidjan, en Côte d'Ivoire, samedi 26 janvier 2013, pour évaluer l'état du déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) dont le commandement est africain, dit le communiqué de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

 

Les chefs de la police des 15 états membres et le commandant de la Misma, un Nigérian, seront aussi présents samedi à Abidjan, selon le communiqué.

 

Les pays de la Cédéao ont prévu d'envoyer 3.300 soldats afin d'aider le Mali à récupérer le nord de son territoire, occupé par les islamistes, mais le dépoiement des troupes se fait lentement, notamment à cause de questions encore non résolues de financement.

 

Le Tchad, qui n'est pas membre de la Cédéao, s'est aussi engagé à envoyer 2.000 soldats au Mali.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 12:08

operation-serval-4

 

25 janvier 2013 à 12:03 Guysen International News

 

Les forces gouvernementales maliennes, qui combattent les groupes islamistes armés dans le Nord, ont avancé aujourd'hui jusqu'à la ville de Hombori, à 160 km au sud de Gao, un bastion des insurgés, selon une source présente sur le terrain. La source, qui n'a pas souhaité être identifiée, a précisé que les troupes maliennes avaient effectué leur avancée après des raids de l'armée française, qui ont chassé les islamistes présents sur le terrain. Le ministère malien de la Défense n'a pas confirmé l'information. Parallèlement, un contingent de 160 soldats burkinabés membres de la Misma, la force ouest-africaine au Mali, a été le premier jeudi à rejoindre les forces françaises et maliennes dans la ville de Markala, à environ 240 km au nord-est de la capitale malienne Bamako.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130124-operation-serval-point-de-situation-du-24-janvier-2013/operation-serval-point-de-situation-du-24-janvier-2013/2150528-1-fre-FR/operation-serval-point-de-situation-du-24-janvier-2013.jpg

photo EMA

 

25.01.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Faisons un peu de lexicologie ce matin en relisant le  point de situation de l'EMA du jeudi 24 janvier. En voici un extrait:

"Les opérations de la journée du 24 janvier ont permis le redéploiement vers la ligne Diabali - Sévaré du groupement tactique interarmes 21e RIMa (GTIA 21e RIMa, commandé par le colonel Gèze), et des autres éléments de la brigade SERVAL. En effet, au cours de la journée, les unités composant le GTIA 21e RIMa se sont regroupées sur la ligne d’interdiction alors que le groupement aéromobile (GAM, commandé par le colonel Gout) et l’état-major de la brigade SERVAL, commandée par le général Barrera, faisaient également mouvement vers Segou."

 

Intéressant... La veille (point du 23), l'EMA parlait encore de "force Serval"; désormais on parle de la "brigade Serval". Le point du 24 cite aussi le "GTIA 21e RIMa", alors qu'il y a deux jours, il m'avait été précisé qu'on pouvait pas parler de "GTIA" ou de "SGTIA". On assiste donc à une sorte d'afghanisation de la sémantique (il faudra que j'interroge Michel Goya sur ce sujet) et de l'ordre de bataille. D'ailleurs quand je me suis fait expliquer la chaîne de commandement (voir mon post sur ce sujet), mon interlocuteur a comparé le dispositif avec celui de l'ISAF.

 

Au-delà cette afghanistation, il faut noter la volonté française de boucler les deux "fuseaux" qui étaient les axes offensifs des islamistes. L'envoi de moyens supplémentaires vers Diabali (ouest) et Sévaré (est) démontre aussi que l'EM français considère aussi que les zones critiques sont plus larges et qu'elles s'étendent au nord-ouest de Diabali et au sud-est de Konna (plateau Dogon).

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:45

http://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-frc1/734529_482774311768299_402459034_n.png

 

25/01/2013 mis à jour à 09:28 Par LEXPRESS.fr

 

L'aviation française poursuivait jeudi les bombardements contre les groupes islamistes armés. Des Touaregs issus de l'un de ces groupes ont prôné le même jour une "solution pacifique" au conflit.

 

Les bombardements se poursuivent au Mali. L'aviation française a mené jeudi des raids aériens au sud de Gao, près de la frontière nigérienne au nord-est du pays. Le même jour, des islamistes touareg issus du groupe armé Ansar ed-Dine créaient un nouveau mouvement qui prône une "solution pacifique" au conflit

 

Les avions français ont frappé jeudi des positions des groupes islamistes armés à Ansongo, située à 80 kilomètres au sud de Gao et à une distance équivalente de la frontière nigérienne, selon des sources de sécurité du Mali et du Niger. 

 

Plus de 2000 soldats tchadiens et 500 nigériens sont en cours de déploiement au Niger. Ils seraient chargés d'ouvrir une nouvelle voie pour aller chasser les groupes islamistes armés au Mali, dans le cadre de la force d'intervention africaine. Ces troupes devront à terme relayer l'armée française au Mali

Ansar ed-Dine scindé en deux

Ces nouveaux raids français ont lieu alors que l'un des trois groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, Ansar ed-Dine, s'est scindé en deux. Une partie de ses membres ont appelé jeudi à une "solution pacifique" pour régler le conflit. Ce nouveau groupe s'est baptisé Mouvement islamique de l'Azawad (MIA). L'Azawad est le nom que les Touareg donnent au Nord du Mali, en proie à des tensions indépendantistes depuis des années. 

 

"Le MIA affirme de la manière la plus solennelle qu'il se démarque totalement de tout groupe terroriste, condamne et rejette toute forme d'extrémisme et de terrorisme et s'engage à les combattre", affirme le groupe dans un communiqué reçu par l'AFP. Il affirme "sa volonté d'aller vers une solution pacifique" à la crise au Mali 

 

Le MIA demande à Bamako et à Paris un "arrêt des hostilités" pour entamer le dialogue. Le secrétaire général du nouveau groupe, qui dit "occuper" la région de Kidal, à plus de 1500 kilomètres au nord-est de Bamako, est Alghabasse Ag Intalla, issu d'une des grandes familles touareg de Kidal. 

Bamako cesse de "parler de la guerre" le temps d'un match de football

Depuis des mois, des médiateurs ouest-africains et algériens tentaient de dissocier Ansar ed-Dine, dirigé par l'ex-rebelle touareg Iyad Ag Ghaly, des deux autres groupes islamistes armés présents dans le nord du Mali, en grande partie composés d'étrangers: Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). 

 

Cela fait maintenant deux semaines que l'intervention française au Mali a débuté. Dans la capitale Bamako, les habitants ont un peu cessé de "parler de la guerre", le temps du match de la Coupe d'Afrique des nations entre le Ghana et le Mali, remporté par le premier.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:03

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130124-rca-fin-desenagement-des-forces/rca-desengagement-1/2151083-2-fre-FR/rca-desengagement-1.jpg

 

25/01/2013 10:28 Sources : EMA

 

Le 24 janvier 2013, la « COMPARA », dernier élément en renfort de l’opération BOALI, a rejoint Libreville.

 

La compagnie parachutiste du 6ème BIMa, armée par le 2e REP, est arrivée en renfort fin décembre en Centrafrique a quitté Bangui le 24 janvier par avions Casa et C160. Dernière désengagée après la compagnie motorisée (2eREI) du 6e BIMa, les 2 hélicoptères Puma des EFT et l’état-major tactique du 6e BIMa (régiment prépositionné au Gabon), elle a rejoint Libreville où elle est habituellement stationnée.

 

La normalisation de la situation sécuritaire dans la capitale centrafricaine a permis le désengagement progressif des militaires français mis en place en uregence fin décembre 2012. Néanmoins, tous ces composantes sont en mesure de rejoindre Bangui sur court préavis si la situation l’exigeait à nouveau.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130124-rca-fin-desenagement-des-forces/rca-desengagement-3/2151093-1-fre-FR/rca-desengagement-3.jpg

 

La France est présente en RCA depuis 2002 dans le cadre de l’opération Boali. Celle-ci vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la MICOPAX (Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine). Les militaires français assurent par ailleurs des missions de formation des forces armées centrafricaines (FACA) tout en restant en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français si la situation l’exige. Le détachement BOALI est armé par environ 250 marsouins, dont une compagnie parachutistes du 8e RPIMa de Castres.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 11:02

http://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc6/774782_483004535078610_1127059391_o.jpg

 

24.01.2013 Propos recueillis par Elise Barthet - Le Monde.fr

 

Pour Vincent Desportes, général de division deuxième section et ancien directeur du Collège interarmées de défense, la reconquête du Nord ne devrait pas "commencer avant septembre".

 

En première ligne et relativement isolée, la France ne risque-t-elle pas de s'enliser au Mali ?

 

On en est très loin pour l'instant. Il n'y a que ceux qui font la guerre sur ordinateur pour croire qu'une telle opération se règle en trois jours. Mais la France ne peut mener cette guerre seule. Notre armée manque d'effectifs et d'épaisseur stratégique. Nos munitions aériennes s'épuisent.

 

La guerre a une vie propre. Une fois engagée, on ne sait jamais exactement quelles seront les conséquences. Seulement, si les colonnes djihadistes étaient descendues jusqu'à Bamako, nous aurions assisté à la plus grande prise d'otages de tous les temps. Nous avons pris un risque, mais il aurait été plus grave encore de laisser le Mali entier devenir un sanctuaire du terrorisme.

 

Un peu moins d'un millier de soldats ouest-africains ont rejoint Bamako depuis le début de l'intervention. Au total, la sous-région doit envoyer autour de 4 000 hommes au sein de la Misma, la Mission internationale de soutien au Mali, auxquels s'ajouteront 2 000 militaires tchadiens. Combien de temps faudra-t-il pour former et déployer effectivement ces forces ?

 

Je ne pense pas que des opérations sérieuses puissent être envisagées avant septembre. Il faudra un peu de temps pour faire venir, équiper et entraîner ces troupes disparates. Mises à part les troupes du Tchad et du Niger, les contingents africains arrivent du golfe de Guinée. Ils sont habitués à évoluer dans un milieu équatorial, très différent de celui du Sahel. Ce sont rarement des soldats formés au combat offensif. Ceux qui ont été engagés sur des terrains de guerre participaient généralement à des missions d'interposition.

 

La reconquête du Nord est censée débuter à l'automne, mais ce n'est pas avec les 5 500 ou 6 000 homme de la Misma et les 3 000 soldats français qu'elle pourra être menée à bien. Si l'ennemi s'accroche, il faudra des contingents plus importants. Le problème n'est pas de reprendre les villes les unes après les autres, mais de tenir l'espace. Or, pour contrôler un espace aussi important, il faut des troupes au sol, qu'elles viennent d'Afrique, de France ou des autres pays européens. Les avions et les hélicoptères ne suffisent pas.

 

D'ici là, les militaires de l'opération "Serval" ont-ils les moyens de conserver les villes reprises aux combattants islamistes et, plus largement, de sécuriser la ligne qui sépare le sud du nord du Mali  ?

 

C'est tout à fait possible militairement. L'objectif est d'empêcher les djihadistes de tenter une percée. L'armée va disposer des postes de surveillance et des points d'appui d'artillerie à partir desquels se déploieront les forces de réaction rapide. Des contingents français venus du Tchad, de Côte d'Ivoire et du Burkina Fasso ont été rassemblés. Il faudra les entraîner pour former un ensemble cohérent, capable de manœuvrer avec la force africaine.

 

Cela nécessitera un certain entraînement. A l'exception de quelques forces spéciales à N'Djamena en 2008, les Français n'ont pas combattu dans le désert depuis longtemps. Ils vont devoir réapprendre la guerre de rezzou : un mode d'action traditionnel des Touareg avec des colonnes extrêmement mobiles qui frappent ponctuellement certains endroits avant de repartir.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:52

http://fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc6/774334_483173431728387_265437778_o.jpg

VBCI à bord du BPC Dixmude - photo EMA

 

24/01/2013 Par Isabelle Lasserre – LeFigaro.fr

 

Des Véhicules Blindés de Combat d'Infanterie sont en cours d'acheminement pour renforcer le dispositif français.

 

Après deux semaines de frappes aériennes, c'est l'armée de terre et ses chars qui montent en puissance dans le Sahel. Bientôt, de nouveaux blindés débarqueront dans le désert pour faire face aux tanks des djihadistes au nord du Mali. Au sein du second GTIA (Groupement tactique interarmes) embarqué depuis Toulon sur la Méditerranée, ont été chargés des véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI), un engin de combat dernier cri qui viendra renforcer les «Sagaie», VBL (Véhicule blindé léger) et autres VAB (Véhicule de l'avant blindé) déjà à l'œuvre sur le terrain.

 

Exercice de mise en situation opérationnelle du Tigre - Cr

 

Chars et hélicoptères d'attaque - trois Tigre ont été déployés - auront notamment pour mission de participer à la destruction de l'armement des groupes armés islamistes. de fabrication soviétique et russe récupérés par les djihadistes lors des combats contre l'armée malienne en 2012, pillés dans les dépôts de Gao et de Tombouctou ou récupérés dans les arsenaux libyens au moment de la chute de Kadhafi, en 2011.

 

Les groupes armés islamistes possèdent également des pick-up Toyota équipés de canons et des véhicules de combat d'infanterie. «Ils sont bien équipés. Beaucoup mieux que les talibans en Afghanistan. Leur matériel est d'une génération assez récente», explique un officier de l'armée de terre. Pas plus que les chars, les missiles sol-air provenant des stocks d'armes libyens n'ont été utilisés. «Mais il faut rester prudent. On ne peut rien exclure», prévient-il.

L'inquiétude concernant la possible utilisation de missiles sol-air, capables d'abattre un avion ou un hélicoptère, existait bien avant la guerre. Comme les camions lance-roquettes, les mortiers et les mitrailleuses lourdes, ils ont été ciblés depuis le début de l'intervention par les frappes aériennes.

 

Selon Les Échos, l'armée de terre s'apprêterait à envoyer dans le Sahel quatre chars Leclerc, le fleuron des blindés, le symbole de l'excellence guerrière de la France. Les états-majors ont pour l'instant démenti. Cependant, l'utilisation dans les sables du Sahara de ce monstre sacré ne constituerait pas seulement un signal politique et militaire fort.

Sur le terrain, certains spécialistes estiment qu'il apporterait un plus. Pas seulement pour détruire les chars des djihadistes. Mais pour surveiller, renseigner. «Un Leclerc, c'est plus qu'un char. C'est aussi une plate-forme d'observation mobile. Un superchar qui ouvre des capacités supplémentaires», explique un officier. En 1999, pendant la guerre du Kosovo, ils n'avaient pas tiré un seul coup de canon. «Mais ils ont permis aux militaires français de tout voir, jour et nuit.» Leur allonge de tir de 4.000 mètres permettrait aussi de compenser l'une des principales difficultés de cette guerre. L'élongation, c'est-à-dire la capacité, pour les djihadistes, dotés d'une grande mobilité, de se dissoudre dans l'immense espace désertique du Mali.

 


Une partie des islamistes serait favorable à une solution politique

L'un des trois groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), s'est scindé en deux, une partie de ses membres appelant jeudi à une «solution pacifique», au quatorzième jour de l'intervention militaire française au Mali. Des dissensions étaient déjà apparues dans cette organisation islamiste en décembre lorsque des cadres d'Ansar Dine avaient annoncé à Alger leur volonté de rompre avec le discours belliciste de leurs dirigeants. Ils ont créé un nouveau groupe, baptisé Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), l'Azawad étant le nom que les Touaregs donnent au nord du Mali, en proie à des tensions indépendantistes depuis des années

 


Note RP Defense : le VBCI (Véhicule Blindé de Combat d'Infanterie) n'est pas un char. Il est armé d'une mitrailleuse 12,7 mm montée sur un tourelleau téléopéré et d'un canon de 25 mm positionné sur une tourelle monoplace

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:45

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24 January 2013 by Dean Wingrin - defenceweb

 

The South African Air Force (SAAF) has defended the cancellation of its contract with Aero Manpower Group (AMG), a Denel business unit, and has hinted that a new contract may be negotiated.

 

The long standing contract between the SAAF and AMG provides specialist technical and support personnel who are responsible for the maintenance of a variety of SAAF aircraft at bases across the country. However, the SAAF has given notice to Denel that they will not be renewing the current contract, which terminates at the end of March.

 

Last week, Denel Personnel Solutions said that as there was no contract or orders beyond March 31 this year, the only option was “retrenchment of the entire AMG workforce”. AMG has held talks with the affected employees at the various SAAF bases and have outlined the plan for their retrenchment.

 

In response to negative media publicity, the SAAF has reiterated that the termination of the contract was because the contract had been declared irregular by the Auditor General.

 

Lt Col Ronald Maseko, spokesperson for the SAAF, said that “the contract dates back to a period (1986) where the current governance regime did not exist. Consequent to the Auditor General’s findings in 2009, that the contract does not comply with the Public Finance Management Act and National Treasury Regulations, the SAAF has engaged its strategic partner Denel Aviation in pursuit of an acceptable solution.”

 

Since then, Maseko notes, the Auditor General has consistently referred to this irregularity and the SAAF’s notice of termination dates back to 2011.

 

“The termination of the contract, in accordance with a provision stipulated in the contract, places the SAAF in full compliance with the Auditor General’s recommendations and allows the SAAF to develop its strategic partnership with Denel Aviation unhindered by governance irregularities,” Maseko emphasised.

 

Despite the looming crises which will severely affect the airworthiness of a number of SAAF aircraft, including those in the VIP squadron, the SAAF has not revealed any contingency plans should the contract not be renewed.

 

Trade Union Solidarity has said that at least 75% of the 523 Denel employees are in the scarce and critical skills band, without which efficient functioning of the SAAF will not be possible.

 

The VIP transport aircraft operated by 21 Squadron are almost exclusively signed out by AMG personnel and the effects of the contract cancelation will be keenly felt by the President and Cabinet Ministers. Other AMG personnel perform critical roles in workshops and testing laboratories.

 

Despite the impending crisis, Maseko notes optimistically that the negotiation of a new contract with Denel “can only benefit the development of a vibrant South African aviation industry that is capable of continued support to the SAAF in executing its mandate.”

 

Even SAAF personnel who work side-by-side with the AMG employees or who fly the aircraft are uncertain of what will happen from 1 April. While it appears that Denel may be going through the legal motions of advising their employees of a possible retrenchment, just in case a new contract with the SAAF cannot be negotiated in time, the affected personnel are going through a trying time.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:45

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23/01/2013 à 14h:28 Benjamin Roger (@benja_roger) Jeuneafrique.com

 

Les islamistes armés qui occupent le nord du Mali se sont préparés à l’intervention militaire actuelle depuis de longs mois. Ils devraient rapidement adopter une stratégie de guérilla sur laquelle les forces françaises et africaines pourraient bien se casser les dents.

 

Depuis le 10 janvier et l’intervention des forces maliennes et françaises à Konna, pour stopper l’offensive des jihadistes vers le sud, le Mali est en guerre. Une guerre asymétrique, qui oppose deux ennemis aux moyens et aux stratégies radicalement différents. Sur le plan militaire, les soldats français et africains ont rapidement pris l’avantage sur les groupes islamistes armés. Ciblés par des frappes aériennes, la plupart des combattants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ansar Eddine (Défenseurs de l’Islam) et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ont quitté les grandes villes du Nord qu’ils contrôlaient depuis neuf mois. À part une attaque menée sur la petite localité de Diabali, finalement reprise le 21 janvier par l’armée malienne, les islamistes radicaux semblent refuser le combat frontal avec leurs adversaires.

 

« Ils savent très bien qu’ils ne tiendraient pas le choc, explique Yves Trotignon, ancien de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et spécialiste de l’islamisme radical. Leur stratégie devrait être un mélange de guérilla et de terrorisme ». Cette tactique, semblable à celle qu’appliquaient leurs « frères d’armes » en Irak et en Afghanistan, consiste à user l’ennemi en le frappant violemment et par surprise. « Les jihadistes sont face à une situation nouvelle, ils vont devoir s’adapter au comportement de leurs ennemis, estime Louis Caprioli, conseiller chez Geos, une société de sécurité privée. Leur seule façon de s’en sortir, ce sera de porter des coups ponctuels pour enliser le conflit ».

 

Déplacements de nuit

 

La récente, et sanglante, attaque d’un commando islamiste sur le site gazier d’In Amenas, dans le sud algérien, en est un premier aperçu. Outre les prises d’otages, les attentats-suicides et les embuscades sont d’autres techniques susceptibles d’être utilisées par les jihadistes, dont certains, très déterminés, n’hésiteront pas à sacrifier leur vie au nom de la guerre sainte. Pour le moment, les combattants sont disséminés un peu partout dans le Nord du Mali, trouvant notamment refuge dans les grottes et les zones montagneuses autour de Kidal. « La dissimulation au sein des populations sera aussi très difficile à gérer pour les forces régulières, ajoute Yves Trotignon. Ces gens sont sur place depuis des années et ont noué des liens solides avec les tribus locales. S’ils s’habillent en tenue civile et se cachent derrière un turban, ils deviendront indétectables. On pourrait alors assister à la création de plusieurs cellules dormantes. »

 

Fins connaisseurs du terrain, très mobiles, les islamistes radicaux se déplacent en petits groupes à bord de puissants 4x4 Toyota. Ils attendent généralement la tombée de la nuit pour bouger et sont donc difficilement repérables pour les drones et les avions de surveillance qui survolent la zone. Ils ont par ailleurs aménagé plusieurs caches d’armes, de munitions et d’essence dans toute la bande sahélienne. « Leur principal problème risque d’être logistique, analyse Louis Caprioli. Il faut remplir les réservoirs et avoir suffisamment de munitions pour tenir les combats. Ils ont forcément prévu des réserves, mais pour combien de temps ? » Les opérations militaires en cours ont certainement compliqué les circuits d’approvisionnements traditionnels des jihadistes. La Mauritanie et l’Algérie ont annoncé la fermeture de leurs frontières avec le Mali, ce qui, théoriquement, devrait également réduire les déplacements et les trafics transfrontaliers. Il reste néanmoins très difficile, voire impossible, de surveiller ces milliers de kilomètres au milieu du Sahara.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:45

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Déploiement le 23 janvier des hélicoptères Puma et

Gazelle du groupement aéromobile (GAM) de l’opération

Serval sur l’aéroport de Sévaré (Photo: EMA / ECPA-D)

 

24/01/2013 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

L’aviation française a mené ce jeudi 24 janvier des raids aériens au sud de Gao dans le nord-est du Mali, près de la frontière nigérienne, visant des positions des groupes islamistes armés à Ansongo, à 80 km au sud de Gao, pendant que des islamistes touaregs du groupe Ansar Dine créaient un groupe dissident qui cherche une solution pacifique au conflit et, qu’à Ottawa, après bien des hésitations, les ministres canadiens de la Défense et des Affaires étrangères déclaraient que le Canada va bel et bien poursuivre sa mission et transporter aussi des troupes africaines vers le Mali.

 

Pour ce qui est de la situation sur le terrain, la situation sécuritaire a été globalement calme ces dernières 24 heures, indique le ministère français de la Défense dans le point qu’il fait de la situation pour la période du mercredi 23 janvier à 18h au jeudi 24 à la même heure.

 

Ces dernières 24 heures ont été marquées par le renforcement du dispositif d’interdiction sur la ligne Diabali – Sévaré, la montée en puissance de la force et la poursuite des frappes sur les positions terroristes.

 

Les opérations aériennes de la journée, avec une dizaine de sorties, ont également permis de renouveler les frappes sur les arrières des positions terroristes au-delà de la ligne Diabali – Sévaré, poursuit le communiqué du ministère.

Les opérations de la journée du 24 janvier ont aussi permis le redéploiement vers la ligne Diabali – Sévaré du groupement tactique interarmes 21e RIMa (GTIA 21e RIMa) et des autres éléments de la brigade Serval.

 

«Au cours de la journée en effet, les unités composant le GTIA 21e RIMa se sont regroupées sur la ligne d’interdiction alors que le groupement aéromobile (GAM) et l’état-major de la brigade Serval, commandée par le général Barrera, faisaient également mouvement vers Sévaré. A ce stade, le dispositif d’interdiction face au nord permet d’éviter toute reprise de l’offensive des groupes terroristes et doit permettre d’offrir le temps nécessaire pour achever la montée en puissance des unités africaines sur Bamako. En attendant, les unités françaises restent en appui des unités maliennes qui agissent en avant du dispositif français.», précise le ministère français de la Défense dans son document.

 

Les effectifs français déployés sur le sol malien atteignent désormais 2 400 militaires.

Quant aux forces africaines, plus de 2 000 soldats tchadiens et 500 nigériens sont en cours de déploiement au Niger, dans le cadre de la MISMA, la force d’intervention africaine sous mandat de l’ONU, rapportait l’AFP, avec pour mission d’ouvrir une nouvelle voie pour aller chasser les groupes islamistes armés au Mali.

 

Les effectifs des contingents africains atteignent quant à eux 1750 soldats répartis entre le Mali et le Niger : 200 Togolais, 150 Nigérians, 150 Burkinabés, 85 Béninois, 50 Sénégalais, 550 Nigériens et 550 Tchadiens.

 

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Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, escorté par le LV Le Hénaff (Photo: EMA)

 

Par ailleurs, les vols de gros porteurs – une demi-douzaine pour la période visée – continuent avec la même intensité et ont permis de déployer près de 300 tonnes de matériel. Le Dixmude, qui a appareillé lundi 21 janvier, est escorté par le LV Le Henaff et fait route vers le théâtre d’opérations.

 

Du côté des alliés, alors que la mission canadienne menaçait de s’arrêter aujourd’hui jeudi 24 janvier, le ministre canadien de la Défense, Peter MacKay, et son collègue ministre des Affaires étrangères, John Baird, ont enfin annoncé, après bien des hésitations, que serait reportée au 15 février la fin de la mission de l’avion CC-177 Globemaster, mis à disposition de la France pour l’intervention militaire au Mali, qui pourra ainsi continuer à convoyer du matériel et servir aussi au transport de troupes africaines vers le Mali, alors que la mission c et de matériel.

 

Au même moment, Ansar Dine, un des trois groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, s’est scindé en deux ce jeudi 24 janvier, une partie de ses membres ayant décidé de prôner maintenant une «solution pacifique» au conflit.

 

Le nouveau groupe s’appelera Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), (l’Azawad est le nom que les Touareg donnent au Nord du Mali).Le MIA dit occuper la région de Kidal, à plus de 1.500 km au nord-est de Bamako, près la frontière nigérienne. Son leader, Alghabasse Ag Intalla, est issu d’une des grandes familles touareg de Kidal.

 

À quelques reprises déjà dans le passé, Ansar Dine, composé surtout d’islamistes touaregs maliens et dirigé par l’ex-rebelle touareg Iyad Ag Ghaly, s’était dissocié des deux autres groupes islamistes armés présents dans le nord du Mali, en grande partie composés d‘étrangers: Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

 

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:45

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Des jeeps francaises sont en train d'être chargées à bord du CC-177 canadien,

le 22 janvier à la Base aérienne 125 Istres-Le Tubé à Istres, en France

(Photo: Sergeant Matthew McGregor, Canadian Forces Combat Camera © 2013 DND-MDN Canada)

 

24/01/2013 par Nicolas Laffont - 45enord.ca

 

Tout d’abord annoncée dimanche 20 par le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius, les ministres de la Défense et des Affaires étrangères du Canada ont déclaré que le Canada va bel et bien poursuivre sa mission et transporter les troupes africaines vers le Mali.

 

Après bien des hésitations, Peter MacKay, ministre de la Défense nationale, et John Baird, le ministre des Affaires étrangères, ont reporté au 15 février la fin de la mission de l’avion CC-177 Globemaster, mis à disposition de la France dans le cadre de son intervention militaire au Mali, qui pourra servir au transport de troupes et de matériel.

 

«Notre gouvernement a un excellent bilan en matière de soutien aux efforts internationaux visant à combattre les activités terroristes, a déclaré le ministre MacKay. Cette ressource militaire canadienne fournit à la France une importante capacité de transport stratégique qui lui permet d’augmenter la stabilité et la sécurité dans la région.»

 

«Le Canada est un partenaire résolu dans la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes, a déclaré le ministre Baird. Nous sommes conscients des nombreuses difficultés auxquelles font face le Mali et ses voisins en ce moment, et nous sommes disposés à faire notre part pour la population du Sahel.»

 

Le ministre Baird a ajouté que le gouvernement réfléchissait également à l’aide que pourrait apporter le Canada «dans des domaines autres que militaires».

 

Peu avant l’annonce officielle, l’avion de transport a été libéré de ses fonctions ordinaires pour les trois prochains mois, ce qui constituait déjà un indice que le gouvernement conservateur considérait prolonger son engagement.

Toutefois, Stephen Harper refuse que le pays soit plus impliqué qu’il l’est actuellement.

 

«Je parle avec mes collègues, et nous consultons les partis d’opposition, a indiqué M. Harper. J’aimerais obtenir un consentement qui s’étendrait à l’échelle du pays concernant les prochaines étapes. Je crois qu’il est important d’accorder notre aide à cette mission. En même temps, nous avons été très clairs à l’idée que nous sommes prêts à accorder une aide, mais que nous ne voulons pas que le Canada s’engage directement dans une opération militaire au Mali», a répondu le premier ministre à une question d’un journaliste lors d’une conférence de presse à Cambridge, en Ontario.

 

Pendant ce temps, du côté de l’opposition, le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair, qui avait fait savoir qu’il voulait un débat au Parlement sur la contribution canadienne au Mali, aurait reçu, rapportait le quotidien le Devoir dans sa livraison de ce jeudi 24 janvier, l’assurance de M. Harper que les conservateurs consulteront le Parlement avant de prendre d’autres engagements et la promesse de confier le dossier au Comité parlementaire des affaires étrangères, à la reprise de travaux la semaine prochaine, où les néo-démocrates veulent aussi discuter de l’aide humanitaire à fournir aux Maliens.

 

Certes, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté la résolution 2085, qui demande à tous les États membres de fournir une assistance aux Forces de défense maliennes, mais le premier ministre Harper a clairement fait comprendre mercredi 23 janvier que la participation canadienne aux efforts pour chasser les islamistes du Mali était conditionnel à l’appui des Canadiens et de l’opposition et que rien ne sera annoncé avant qu’un consensus ne se fasse sur cette question chez les élus et dans la population.

 

Le Canada a envoyé l’un de ses avions de transport CC-177 et 35 membres des Forces canadiennes vers le Mali le 15 janvier dernier. Le but de l’opération était de soutenir l’intervention militaire française, sans y participer directement. La mission, d’une durée d’une semaine, était censé s’achever jeudi 24.

 

Dans un courriel, Jay Paxton, le porte-parole du ministre de la défense a précisé que l’avion a effectué son sixième vol entre la France et le Mali dans la soirée du 22.

 

En tout, c’est 128 tonnes de matériels qui ont été transporté pour l’instant.

 

À lire aussi:


Les techniciens des mouvements de l’ARC participent à l’opération Serval au Mali (PHOTOS) >>

 

Arrivée du CC-177 Globemaster III canadien à Bamako, au Mali (PHOTOS) >>

 

Départ du C-17 (CC-177) pour aider à l’intervention militaire française au Mali (PHOTOS) >>

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:45

C-17 canadien BA Istres point-de-situation-du-19-janvier-20

 

24 janvier 2013 forces.gc.ca - NR - 13.033

 

OTTAWA – Aujourd’hui, l’honorable Peter MacKay, ministre de la Défense nationale, ainsi que le ministre des Affaires étrangères, John Baird, ont prolongé le soutien accordé par le Canada à la France en reportant au 15 février la fin de la mission de l’avion CC‑177 Globemaster. Cet avion est mis à la disposition de la France afin de permettre le transport d’équipement et de militaires vers Bamako, la capitale du Mali. Ni cet avion, ni les membres des Forces armées canadiennes ne participeront aux opérations de combat. Le Canada continuera d’observer la situation au Mali et dans le Sahel.

 

" « Notre gouvernement a un excellent bilan en matière de soutien aux efforts internationaux visant à combattre les activités terroristes, a déclaré le ministre MacKay. Cette ressource militaire canadienne fournit à la France une importante capacité de transport stratégique qui lui permet d’augmenter la stabilité et la sécurité dans la région. »"

 

 "« Le Canada est un partenaire résolu dans la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes, a déclaré le ministre Baird. Nous sommes conscients des nombreuses difficultés auxquelles font face le Mali et ses voisins en ce moment, et nous sommes disposés à faire notre part pour la population du Sahel. »"

 

 Le ministre Baird a ajouté : « Notre gouvernement poursuit également sa réflexion quant aux contributions que nous pouvons apporter dans des domaines autres que militaires. »

 

Le Canada a collaboré avec le Mali de façon bilatérale et régionale, ainsi que par l’entremise de la Francophonie sur des enjeux comme le développement, le bon gouvernement et la sécurité. À la suite du coup d’État de mars 2012, le Canada a suspendu les programmes d’aide humanitaire qui prévoyaient un soutien direct au gouvernement du Mali. Depuis lors, nous avons réorienté l’aide que nous apportons en mettant un accent particulier sur la salubrité alimentaire par le biais d’ONG et de voies multilatérales.

 

Le 20 décembre 2012, le Conseil de sécurité de l’ONU, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, a adopté la résolution 2085 qui autorisait le déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine, confirmant ainsi les graves préoccupations de la communauté internationale, y compris du Canada et de ses alliés, relativement à la détérioration de la situation au Mali. La France a entrepris des frappes aériennes au Mali le 11 janvier 2013 en réponse à une progression des terroristes vers le Sud qui aurait pu menacer Bamako.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:45

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photo MinDef FR

 

24 janvier, 2013 - 15:29 GMT BBC Afrique

 

L'intervention de la France au Mali et le role de l'Union européenne au Mali ont été au cœur d'une audition jeudi de la commission de la Défense au Parlement européen.

 

Tour à tour, des responsables militaires, de la Commission européenne et du Service européen pour l'action extérieure se sont succédés devant les députés pour expliquer l'action de l'UE.

 

Le directeur pour l'Afrique du Service européen pour l'action extérieure, Nicholas Westcott a annoncé la participation européenne à la réunion des bailleurs de fonds d'Addis Abeba du 29 janvier prochain dont le but est de rassembler des fonds pour financer la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA).

 

Il a également rappelé que la reprise de l'aide européenne au Mali - 240 millions d'euros sont disponibles- est conditionnée à l'approbation d'ici deux semaines par Bamako d'une feuille de route pour le retour à la démocratie.

 

De son côté, l'ambassadeur du département de gestion de crise et de planification du Service européen pour l'action extérieure, Walter Stevens, a expliqué que le déclenchement de l'opération Serval par la France a bouleversé les plans de la mission de formation par des instructeurs européens de l'armée malienne.

 

Le bâtiment qui devait accueillir les instructeurs est en effet occupé actuellement par des militaires français.

 

Cela n'empêchera cette mission de démarrer le 12 février prochain, a précisé le diplomate.

 

Autant de questions qui seront discutées lors de la réunion internationale sur le Mali que l'UE organise le 5 février prochain à Bruxelles, en coordination avec l'Union africaine, la Cédéao et les Nations unies.

 

Objectif : assurer la meilleure coordination possible des soutiens pour résoudre la crise malienne sur les plans politique et sécuritaire..

 

Des questions, les parlementaires, même s'ils se sont tous dit favorables à l'action de la France et de l'UE, en ont beaucoup: “Est-on vraiment prêt pour une intervention à long terme?” a demandé le libéral britannique, Andrew Duff .

 

“Former l'armée malienne d'accord, mais ne risque-t-on pas de former des soldats, qui, comme en Somalie, risquent de déserter voire de rejoindre l'ennemi ?”, ont demandé plusieurs de ses collègues.

 

De son côté, le démocrate chrétien allemand, Michael Gahler, du parti de la chancelière Angela Merkel, constate que la mission européenne de formation de l'armée malienne s'opère dans un contexte difficile, avec les violations des droits de l'homme commis par certains de ses éléments et la question de sa loyauté envers le pouvoir civil.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:45

http://www.sillinger.com/uploads/images/diaporama/1200-RIBUM-INBORD-2.jpg

Embarcation rapide du type 1200 RIB UM. crédits : SILLINGER

 

25/01/2013 Mer et Marine

 

La société française Sillinger a remporté un très beau contrat avec les forces armées libyennes, auxquelles  elle va livrer 50 embarcations rapides. De différents modèles, allant de 3.8 à 12 mètres, cette flotte de semi-rigides comprendra notamment 13 unités du type 1200 RIB UM, le dernier-né de Sillinger, un bateau de 11.6 mètres  avec carène en V profond à redan et étrave droite, spécialement conçu pour les missions de surveillance et d’intervention en haute mer, notamment au profit de commandos. La Lybie est le second client de ce nouveau modèle, déjà vendu à la Côte d’Ivoire.

 

Dans un contexte économique difficile, la marque au requin, qui a récemment fêté ses 50 ans d’existence, remplit ainsi son carnet de commandes pour les mois à venir et continue de développer ses ventes à l’export, qui représente désormais 60% de son chiffre d’affaires, Sillinger, dont la production est 100% française, étant présente dans 45 pays. Filiale du groupe Marck, son chantier est implanté à Mer, dans le Loir-et-Cher.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/cos/les-militaires-dans-la-province-de-kandahar-afghanistan/232712-1-fre-FR/les-militaires-dans-la-province-de-kandahar-afghanistan.jpg

 

MOSCOU, 24 janvier - RIA Novosti

 

Un détachement de militaires français relevant du commandement des opérations spéciales (COS) a été dépêché d'urgence au Niger pour renforcer la sécurité des mines d'uranium d'Areva en raison du risque d'attaques terroristes survenu après le début de l'opération Serval au Mali, ont annoncé jeudi les médias internationaux.

Selon les médias, les forces spéciales françaises prendront position à Imouraren et à Arlit, dans le centre du Niger.

Un porte-parole du groupe terroriste qui a attaqué la semaine dernière le site gazier d'In Amenas, dans le Sahara algérien, a menacé de perpétrer de nouveaux attentats. Il a déclaré à Paris-Match que la France "payerait son agression contre les musulmans du nord du Mali" où les troupes françaises aident l'armée malienne à combattre les islamistes.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:45

Opération Serval

 

24 janvier 2013 à 21:54 Guysen International News

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a annoncé ce soir que 2.400 soldats français étaient désormais déployés sur le sol malien, dans le cadre de l'opération Serval déclenchée il y a deux semaines. "Depuis le 11 janvier la France est engagée dans une intervention au Malicontre les groupes jihadistes qui voulaient faire de ce pays un sanctuaire terroriste", a dit Le Drian à l'occasion de ses voeux à la presse au ministère. "Au moment où je prends la parole ce sont 3.700 militaires français, dont 2.400 au sol, qui prennent part aux côtés des forces armées maliennes et des premiers éléments de la Misma (la force ouest-africaine, ndlr) à des combats décisifs contre les jihadistes", a-t-il ajouté. Des soldats de la force africaine, dont le déploiement a été approuvé par l'ONU, avaient commencé mercredi à se diriger vers le centre du Mali. 160 soldats du Burkina Faso sont arrivés à Markala (270 km au nord de Bamako) pour prendre la relève des Français. Par ailleurs, plus de 2.000 soldats tchadiens et 500 nigériens sont en cours de déploiement à Ouallam au Niger, non loin de la frontière malienne. Ils seraient chargés d'ouvrir une nouvelle voie pour combattre les groupes islamistes armés au Mali.

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 08:14

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Jan 25, 2013 ASDNews (AFP)

 

French warplanes have destroyed two Islamist bases in northern Mali as an Al-Qaeda-linked group there split, with the splinter group calling for talks to end the offensive against the militants.

 

There were also fresh reports of Malian troops carrying out summary executions, with one rights group saying at least 31 people had been killed in the central town of Sevare and some bodies dumped in wells.

 

Bombing raids overnight targeted Ansongo, about 80 kilometres (50 miles) from the town of Gao, and extremist bases in the nearby village of the Seyna Sonrai, a Malian military source said Thursday on condition of anonymity.

 

"French military planes successfully attacked Islamist positions at Ansongo and nearby areas," the source said. "The strikes were very successful and caused damage to the enemy."

 

A security source in Niger confirmed the raids, saying "two main bases of the Islamists were destroyed" as well as their fuel stocks and armoury.

 

Over the border at Ouallam in Niger, more than 2,000 Chadian soldiers and 500 troops from Niger are being deployed to open a second front against the Islamists. They are part of a UN-mandated African force intended to boost and eventually take over the two-week-old French-led campaign.

 

French nuclear group Areva said it had tightened security at its uranium mining operations in Niger. But chairman Luc Oursel, interviewed by France's BFM Business channel, would not comment on reports that French special forces were protecting their sites.

 

In Mali, the first of the 6,000 troops pledged by African nations to support France started for the north, where three Al-Qaeda-linked groups seized control in April in the chaotic aftermath of a coup in Bamako.

 

Cracks emerged in the rebel front Thursday when a faction announced it had broken away from Ansar Dine (Defenders of the Faith).

 

The newly formed Islamic Movement for Azawad said in a statement it "rejected all forms of extremism and terrorism and was committed to fighting them," adding it wanted a "peaceful solution" to the crisis.

 

The group, which said it was composed entirely of Malian nationals, called on Mali and France to cease hostilities in the zones it occupied in the northeastern regions of Kidal and Menaka.

 

-- Timbuktu a 'ghost town' as Islamists leave --

 

Officials and locals in the northern town of Timbuktu said the Islamists had fled following French air raids over the weekend which destroyed their headquarters, their fuel stocks and arms.

 

"It's a ghost town," said municipal official Moctar Ould Kery.

 

The UN has authorised the deployment of a 3,300-strong force under the auspices of 15-nation West African bloc ECOWAS. The involvement of non-member Chad could boost its numbers by another 2,000.

 

France has already stationed 2,400 soldiers on the ground and their number will rise to 3,700, its defence ministry said.

 

France's surprise decision to intervene on January 11 has received broad international support but there has been increasing alarm about reports of rights abuses by Malian soldiers on ethnic Tuaregs and Arabs.

 

The International Federation of Human Rights Leagues said at least 31 people had been executed in the central town of Sevare, and some bodies dumped in wells, according to local researchers.

 

Malian soldiers executed two men in the village of Siribala, near Niono, after accusing them of being Islamists, a Malian journalist told AFP, citing the testimony of a cousin of one of those killed.

 

Human Rights Watch said witnesses had reported "credible information" of soldiers sexually abusing women in a village near Sevare.

 

Mali's crisis began when Tuaregs revived a decades-old rebellion for independence of the north, which they call Azawad.

 

They allied with hardline Islamists and seized the key towns of Kidal, Gao and Timbuktu in a matter of days. The Islamists later broke with the Tuareg and imposed a harsh form of Islamic law in the north.

 

Last week's attack on the BP-run In Amenas gas plant in Algeria, in which at least 37 foreign hostages and one Algerian hostage were killed, has sparked fresh concerns about rising Islamist extremism across north Africa.

 

Australia on Friday joined three European nations in urging its citizens to leave the Libyan city of Benghazi due to a "specific, imminent threat to Westerners" linked to the French action in Mali.

 

The advice followed similar warnings from governments in Britain, Germany and the Netherlands, which sparked an angry response from Libya's government.

 

The seven Japanese survivors of the Algerian hostage crisis, and nine of the ten dead, arrived back in a shell-shocked Japan Friday as the prime minister spoke of the nation's "deepest grief".

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 07:45

Opération Serval

 

January 24, 2013: Strategy page

 

France has nearly 2,500 troops in Mali and they are advancing north with Mali troops. Several hundred combat experienced troops are coming from Chad, moving by road in their trucks and armored vehicles. At least 160 troops from Burkina Faso have recently arrived in central Mali, near where the French are operating. Most of the African troops will be used to maintain order in towns Islamic terrorists have been driven out of.  Mali military leaders want the French to lead an advance on the main al Qaeda strongholds in the north (Gao and Timbuktu). Before this can happen transportation and logistics (supply delivery) must be arranged. America, Belgium, Britain, Canada, Denmark, Netherlands, Spain, and the UAE (United Arab Emirates) are providing transport planes and helicopters needed to help move the African and French troops around in the north. It will take a few weeks to get the aircraft and helicopters into Mali, along with their support troops, equipment, and supplies. A lot of fuel will be used, especially by the helicopters and warplanes. That has to be trucked in to landlocked Mali. As the old saying goes, “amateurs study tactics, professionals study logistics.” Sending troops north without sufficient water, food, water, ammo, fuel, and other supplies, and the ground and land transport to keep the stuff coming, is not practical. It simply won’t work.

 

Exercice de mise en situation opérationnelle du Tigre - Cr

 

Al Qaeda is operating in small groups, usually columns of a dozen or so vehicles (usually trucks of some sort) carrying a hundred or so gunmen. They travel light and steal what supplies, vehicles, and anything else they can to keep going. These combat columns are excellent targets for the Hellfire missiles carried by UAVs. Some of these are expected to be operating in Mali as well, both French and American models. Some may already be running surveillance missions over north Mali as the U.S. has been using some in the area to find Islamic terrorist operating in the semi-desert Sahel that stretches from the Atlantic to the Red Sea. France is also using armed helicopters against the Islamic terrorists.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130124-operation-serval-point-de-situation-du-24-janvier-2013/operation-serval-point-de-situation-du-24-janvier-20133/2150570-2-fre-FR/operation-serval-point-de-situation-du-24-janvier-2013.jpg

 

Because of the aggressiveness and savagery demonstrated by the Islamic radicals in northern Mali, other African nations are contributing more troops than the 3,300 the UN authorized. Chad alone has pledged 2,000. If Western nations provide the supplies, cash, and transportation for all these, there could be up to 10,000 African peacekeepers in Mali in the next few weeks. Many of these troops are poorly trained and equipped compared to Western forces and, at best, can only defend themselves from the fanatical Islamic terrorist forces. But some of the African troops are able to go after the fanatics and defeat them, especially if they have some air support. The French are using their smart bomb equipped warplanes and armed helicopters to deal with al Qaeda fighters, which is why the Islamic fanatics have fled the French. There is no defense against smart bombs, especially when combined with well trained and equipped Western infantry. Al Qaeda first learned that in Afghanistan in late 2001, and has received thousands of additional lessons since then.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130119-operation-serval-point-de-situation-du-19-janvier-2013/point-de-situation-du-19-janvier-2013-3/2142918-2-fre-FR/point-de-situation-du-19-janvier-2013-3.jpg

 

Mali troops are accused of singling out and murdering lighter skinned Arabs and Tuaregs in towns that were briefly occupied by al Qaeda. The victims were accused of being Islamic radicals or collaborators. Some black Africans were accused of collaborating with al Qaeda. When the Islamic radicals arrived in towns like Douentza, Diabaly, and Konna they offered cash to those who would join them as fighters or help run the town. When the French and Mali troops arrived, these collaborators were identified by other town residents. It’s no secret in southern Mali what is happening in the north. Hundreds of thousands of northerners (both native Tuaregs and black Africans) have fled their to the south and all tell the same stories of being terrorized and plundered for not being Islamic enough. It’s also been reported that the Islamic terrorists have lots of cash and they recruit unemployed teenagers to help with security and identifying non-Moslems, foreigners, or families of soldiers or government officials.

 

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This sort of animosity has been around for over a thousand years. Arabs first moved south of the Sahara over a thousand years ago and often came as conquerors and slavers. Although many of the black Africans were converted to Islam, the lighter skinned Arabs (including the Tuareg and Berbers of North Africa) considered themselves superior. This racist attitude has persisted and the black Africans often reciprocate. This is one reason why the largely Tuareg of northern Mali constantly rebel. Not only is the Mali government corrupt but it is dominated by black Africans, which is what 90 percent of Malians are. Officially, Islam and most African governments deny that such ethnic tensions exist. This in itself is progress, but the animosities remain and often become quite deadly. The slaving also continues, most recently in Sudan, where the government encouraged Arabized tribes to raid non-Moslem black African tribes and take slaves.

 

About a third of the people living in northern Mali have fled to get away from the harsh rule of the Islamic radicals (al Qaeda and others). Many media outlets in the Arab world have said little about this but have condemned the French intervention in Mali as another example of the West making war on Islam. Some Western media, usually leftist run operations that consider fighting Islamic terrorism another form of Western imperialism, have gone along with this. Most Mali Moslems (90 percent are) also fear what is going on in the north and will take any help they can get to drive the Islamic radicals out. While many Islamic clergy back the use of Islamic law to control corruption and bad government (Mali has lots of both), it’s no longer prudent in the south to preach about how great Sharia (Islamic law) is.

 

Such talk is still popular in Arabia, where Saudi Arabia and several other nations there use Sharia extensively. Many Saudi charities are known to channel some of their ample funds to groups that back using violence to impose Sharia. The Saudis have outlawed giving money to al Qaeda, but a lot of Saudi cash is still reaching Islamic radicals and many people in Arabia still back imposing Sharia everywhere and doing whatever is necessary to make this happen. The new pro-Islamic government of Egypt is also hostile to the anti-terrorist operations in Mali. Mohammed al Zawahri, the brother of al-Qaida leader Ayman al Zawahri, was freed from prison and declared innocent of any crimes last March and is loudly condemning France for helping Mali. He has been calling on all Moslems to help defend al Qaeda, and Islam, in Mali and fight against the Western invaders. Mohammed al Zawahri denies belonging to al Qaeda but supports its goals (turning the world into an Islamic religious dictatorship).

 

January 23, 2013: At least a thousand African troops have arrived to serve as peacekeepers. This is part of a 3,300 strong force authorized by the UN and organized by ECOWAS (Economic Community of West African States). Western nations are expected to supply weapons, equipment, supplies, and cash to keep these troops operational.

 

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January 22, 2013: Mali troops are patrolling Diabaly (400 kilometers north of the capital), a town the French recently chased al Qaeda out of. The U.S. revealed that its C-17 transports had begun moving French troops and equipment from France to Mali.

 

January 21, 2013: French troops entered Diabaly (350 kilometers north of the capital) after using some smart bombs on the houses al Qaeda had taken over. This caused the surviving terrorists to flee on foot two days ago, after holding the town for five days. Residents said that no civilians were hurt by the bombing. The French warplanes have targeting pods which enable the pilots to scrutinize the target in detail before releasing the laser guided bombs or missiles. French pilots have been doing this in Afghanistan and Libya for years.

 

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/01/3842010852.jpg

 

Another column and French and Mali troops recaptured Douentza (800 kilometers north of the capital) and found the al Qaeda garrison gone. This town is just across the unofficial border between the north and south and has been occupied by al Qaeda since last September. The town is also about 200 kilometers northeast of Mopti, the main town separating north and south Mali. North of Douentza there is mostly desert and not many people. Over 90 percent of Malians live south of Mopti.

 

The 32 Islamic terrorists from Mali who attacked a natural gas field in Algeria four days ago have been all killed or captured. The group planned to grab as many foreign workers as they could and return to Mali, where the foreigners could be held for ransom. The Algerian security forces prevented this but nearly 40 captured workers were killed, along with 29 terrorists.

 

January 20, 2013: Canada has moved most of its embassy personnel out of Mali and urged any other Canadians in Mali to leave as well.

 

http://beegeagle.files.wordpress.com/2011/11/naf-alpha-jets.jpg

source beegeagle

 

January 19, 2013: Nigeria has sent two of its light bombers (Alpha jets) to Mali. Nigeria has used these jets in peacekeeping missions before, for scouting and attacking ground targets with machine-guns and bombs.

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