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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 08:45

http://www.blogs.mod.uk/.a/6a00d83505ce1d53ef017ee773e02b970d-800wi

 

16 January 2013 UK MoD

 

A French Véhicule de l'Avant Blindé or 'Armoured Vanguard Vehicle' is unloaded from an RAF C-17 at Bamako Airport, Mali, in support of Operation Newcombe. Two C-17 aircraft first flew from RAF Brize Norton to the French air base of Évreux-Fauville near Paris to assist the French military with the movement of equipment to Mali in West Africa. Click here to read more. [Picture: Senior Aircraftman Dek Traylor, Crown Copyright/MOD 2013]
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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 04:07

operation-serval-4

 

17/01 Alain Ruello – LesEchos.fr

 

Les forces françaises combattent à Diabali, à 400 kilomètres de Bamako. Berlin va fournir deux Transall.

 

La guerre au Sahel s'est intensifiée hier. En menant un raid sanglant assorti d'une prise d'otages dans le sud-est de l'Algérie, les forces islamistes ont prouvé leur capacité à frapper par surprise en se jouant, le cas échéant, des frontières. Au même moment, l'armée française aurait entrepris de déloger les rebelles de la cité malienne de Diabali, à 400 kilomètres au nord de Bamako. « Les forces spéciales sont actuellement à Diabali, au corps-à-corps avec les islamistes. L'armée malienne est également sur les lieux », indiquait en milieu de journée une source de sécurité locale, citée par l'AFP, mais l'information n'était pas confirmée de source officielle française. En attendant, Paris muscle son dispositif militaire. La rumeur évoque l'arrivée de Tigre et de VBCI, derniers-nés des hélicoptères de combat et des blindés d'infanterie de l'armée.

 

Sur le front politique, la journée a été marquée par la sortie d'Angela Merkel. « L'Allemagne considère que la situation dans la région fait partie de sa propre situation sécuritaire, car bien entendu le terrorisme au Mali (...) n'est pas seulement une menace pour l'Afrique, mais aussi pour l'Europe », a déclaré la chancelière à l'issue d'une rencontre avec le président ivoirien, Alassane Ouattara. Pour autant, toujours pas question de troupes au sol : l'Allemagne s'en tient à un appui logistique via la mise à disposition de deux Transall pour transporter les 3.300 soldats de la force d'intervention de la Cedeao. L'Italie également a promis le même type de soutien. De son côté, le secrétaire d'Etat américain à la Défense Leon Panetta a déclaré  : « Au Mali, je ne crois pas qu'il s'agisse d'une guerre française, mais il faut un effort international »..

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 03:41

CEDEAO

 

17 janvier 2013 Guysen International News

 

Les chefs militaires des Etats membres de la Cédéao ont indiqué mercredi que les troupes françaises recevraient prochainement le renfort de 2.000 soldats africains dans le cadre de l'opération militaire menée au Mali sous mandat de l'Onu.

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 03:38

US DOD United States Department of Defense Seal.svg

 

17 janvier 2013 Guysen International News

 

Les Etats-Unis prennent "très au sérieux" l'intervention militaire de la France au Mali et examinent les conditions légales nécessaires à une éventuelle assistance américaine, a indiqué le secrétaire à la Défense, mercredi.

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 00:32

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/121209-tchad-dio-de-sauvetage-au-combat-au-profit-de-l-armee-tchadienne/tchad-dio-de-sauvetage-au-combat-au-profit-de-l-armee-tchadienne-3/2103108-2-fre-FR/tchad-dio-de-sauvetage-au-combat-au-profit-de-l-armee-tchadienne-3.jpg

photo EMA - Tchad : DIO de sauvetage au combat

 

16 janvier 201323h57 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le Tchad veut envoyer au Mali un régiment d'infanterie et deux bataillons d'appui, ce qui fait aux alentours de 2.000 hommes, a annoncé mercredi le ministre tchadien des Affaires étrangères Moussa Faki Mahamat à Radio France Internationale (RFI).

 

Nous comptons envoyer un régiment d'infanterie et deux bataillons d'appui, ce qui fait aux alentours de 2.000 hommes, a déclaré le chef de la diplomatie tchadienne.

 

Il faut que notre effectif soit conséquent pour accomplir au mieux notre mission, a-t-il ajouté.

 

Ce qui se passe au Mali, en tant qu'Etat sahélien, nous concerne, a relevé le ministre tchadien, estimant que maintenant que les choses s'enclenchent, le Tchad ne peut se soustraire à son obligation internationale.

 

Nous allons travailler en synergie avec l'armée malienne, les forces tchadiennes, et bien entendu, avec les troupes de la Cédéao, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, a assuré M. Mahamat.

 

Le relief du Mali ressemble à celui du Tchad. L'armée tchadienne, par la force des choses, a été confrontée à plusieurs défis, ce qui l'a rendue solide, aguerrie, a souligné le ministre.

 

La Cédéao, dont ne fait pas partie le Tchad, doit former une force d'intervention, la Misma (Force internationale de soutien au Mali), pour reprendre le nord du Mali aux groupes islamistes armés qui l'occupent depuis plus de neuf mois, conformément à une résolution de l'ONU. La Misma sera dirigée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir.

 

Quelque 2.000 soldats ouest africains sont attendus d'ici le 26 janvier à Bamako, avec l'arrivée jeudi d'un premier contingent nigérian.

 

Le Nigeria doit fournir 900 hommes. Le Niger, le Burkina Faso, le Togo et le Sénégal ont également annoncé l'envoi chacun d'environ 500 hommes, le Bénin 300, la Guinée et le Ghana plus de 100 chacun.

 

Sur le terrain, l'armée française, qui pilonne depuis le 11 janvier les positions des jihadistes, a entamé mardi un engagement au sol avec une colonne se dirigeant vers la localité de Diabali, à environ 400 kilomètres au nord de Bamako, sous contrôle islamiste.

 

Plus de 800 soldats français sont d'ores et déjà déployés au Mali, et leur nombre devrait à terme s'élever à 2.500.

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 00:19

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130116-operation-serval-point-de-situation-du-16-janvier-2013/point-de-situation-du-16-janvier-2013-5/2139207-2-fre-FR/point-de-situation-du-16-janvier-2013-5.jpg

photo EMA

 

16/01/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Sans compter les éléments de soutien en piste à N'Djamena (chasse), à Niamey (Atlantique-2, drones Harfang ?), à Ouagadougou (COS), la France a ce mercredi huit cents soldats sur le sol malien (1 500 au total). L'opération Serval dépasse aujourd'hui les moyens français encore déployés en Afghanistan.

 

Et selon le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ce nombre pourrait monter jusqu'à 2 500 hommes. Rapide tour d'horizon des moyens déployés au Mali (ici un ERC 90 Sagaie du 1er RHP, régiment de hussards parachutistes de Tarbes, photo AFP)...

 

Armée de terre

 

Réunis à Bamako, la capitale du Mali, avant de prendre la route du nord, on évalue à plus de cinq cents la force française déployée au sol. Les marsouins du 21e RIMA de Fréjus (infanterie de marine) étaient prépositionnés au Tchad sous couvert du dispositif Epervier, ainsi que les légionnaires du 1er REC d'Orange (cavalerie) avec des blindés légers AMX 10 RC.

 

Anticipant de quelques jours leur alerte Guépard (troupes projetables en 72 heures), le 2e RIMA de Champagné (du camp d'Auvours à côté du Mans) a dépêché une compagnie (150 hommes) en urgence qui perçoit en ce moment ses véhicules et son matériel en provenance de France.

 

Une trentaine de blindés du 1er RHP de Tarbes (hussards parachutistes) a quitté la Côte d'Ivoire et la force Licorne pour rejoindre par la route le Mali et l'opération Serval. Ils s'élancent vers le nord. En même temps que d'autres " Ivoiriens ", des éléments du 3e RPIMA de Carcassonne et du 17e RGP de Montauban (génie parachutiste).


Deux cents personnels et quinze engins (Tigre et Cougar) du 5e RHC, régiment d'hélicoptères de combat de Pau ont quitté leur Béarn. Les hélicos en gros porteur Antonov depuis mardi (deux par vol) ; les hommes en avion depuis Bordeaux.

Armée de l'air

 

Le dispositif aérien est basé à N'Djamena (Tchad), Niamey (Niger) et désormais, Bamako. On compte quatre Rafale (BA 113 de Saint-Dizier), six Mirage 2000-D, cinq avions ravitailleurs Boeing C135 FR et deux Mirage F1-CR de reconnaissance tactique (escadron 2/33 Savoie de la BA 113 de Mont-de-Marsan, les derniers à utiliser cet avion).

 

Six Rafale sont mobilisables depuis Abou Dhabi, si nécessaire. Les munitions transitent par la base 702 d’Avord dans le Cher, comme lors de l'opération Harmattan en Libye.

 

Forces spéciales et renseignement

 

En raison de leur connaissance du terrain , de leur présence massive dans la région depuis plus de deux ans pour la mission Sabre (libération des otages du Sahel) et de l'urgence de la réponse au Mali, les hommes du 1er RPIMA de Bayonne (parachutistes d'infanterie de marine), du 13e RDP de Souge (dragons parachutistes) et du 4e RHFS de Pau (hélicoptères des forces spéciales, d'où était issu le lieutenant Damien Boiteux, mort au combat vendredi), les forces spéciales sont au première ligne en liaison avec le COS (Commandement des opérations spéciales), son poste de commandement à Ouagadougou (Burkina-Faso) et au siège à Villacoublay.

 

On peut ajouter pour faire bonne mesure des commandos de l'air du CPA 10, présents au sol pour le ciblage, c'est-à-dire le guidage des avions pour les bombardements.

 

Outre le 13e RDP, spécialisé dans le renseignement au sol, on peut penser que le couple de satellites Pléiades et les Hélios 2A et 2B observent le Mali depuis longtemps et donnent d'excellents renseignements sur un terrain favorable, tout comme les avions Atlantique 2 et des drones Predator, armés par les Etats-Unis, en attendant nos deux drones MALE Harfang de l'escadron 1/33 Belfort de la BA 112 de Reims...

 

Le nombre total de forces spéciales et l'étendue du dispositif de renseignement ne sont bien sûr pas connus officiellement. Mais il se dit que l'opération Sabre, dédiée au Sahel, serait la plus conséquente de l'histoire du COS. Et qu'elle avait été renforcée ces dernières semaines...

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 23:15

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130116-operation-serval-point-de-situation-du-16-janvier-2013/point-de-situation-du-16-janvier-2013-1/2139187-1-fre-FR/point-de-situation-du-16-janvier-2013-1.jpg

photo EMA

 

16 janvier 2013 22h04 Romandie.com (AFP)

 

ROME - Les opérations militaires en cours au Mali constituent un effort international, et pas seulement de la France, a estimé mercredi soir à Rome le secrétaire d'Etat américain à la Défense Leon Panetta.

 

A la question Est-ce qu'il s'agit d'une guerre française?, M. Panetta a répondu : Il s'agit d'un effort international. La France est intervenue, bien sûr, mais je crois que l'effort doit être international.

 

Et l'ONU, en confirmant que ces actions devaient être entreprises, a dit clairement que la communauté internationale doit faire ce qu'il faut pour s'opposer à Al-Qaïda au Maghreb, a ajouté M. Panetta, qui s'exprimait au cours d'une rencontre avec la presse à l'ambassade américaine.

 

L'objectif est de donner la possibilité aux forces africaines (Cedeao) de prendre le contrôle sur le terrain, a-t-il encore expliqué.

 

Plus tôt dans la journée, M. Panetta avait déjà affirmé son soutien à l'action française.

 

Aussi bien l'Italie que les Etats-Unis ont exprimé leur soutien à l'action menée par la France pour stopper l'avancée jihadiste, avait-il dit lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue italien.

 

M. Panetta a aussi rencontré le chef du gouvernement Mario Monti. Au cours de cet entretien très cordial, les deux hommes ont abordé la situation au Mali, a indiqué le gouvernement italien dans un communiqué, sans donner davantage de précisions.

 

Sur le terrain, l'armée française, qui pilonne depuis le 11 janvier les positions des jihadistes, a entamé mardi un engagement au sol, avec une colonne se dirigeant vers la localité de Diabali, à environ 400 kilomètres au nord de Bamako, sous contrôle islamiste.

 

Plus de 800 soldats français sont d'ores et déjà déployés au Mali, et leur nombre devrait à terme s'élever à 2.500.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 22:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130116-operation-serval-point-de-situation-du-16-janvier-2013/point-de-situation-du-16-janvier-2013-1/2139187-1-fre-FR/point-de-situation-du-16-janvier-2013-1.jpg

 

16/01/2013 21:15 Sources : EMA

 

Poursuite des frappes ciblées et de la montée en puissance du dispositif terrestre à Bamako.

Dans la nuit du 15 au 16 janvier, un sous-groupement tactique interarmes (S/GTIA) motorisé (chars Sagaie, VAB, VBL) s’est déployé au nord de Bamako.

 

Aujourd’hui, au cours d’une douzaine de sorties, les avions de combat et les hélicoptères d’attaque français ont poursuivi leurs frappes dans la région de Diabali, détruisant une dizaine d’objectifs ciblés.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130116-operation-serval-point-de-situation-du-16-janvier-2013/point-de-situation-du-16-janvier-2013-2/2139192-2-fre-FR/point-de-situation-du-16-janvier-2013-2.jpg

 

A Bamako, le détachement stationné sur l’aéroport a reçu la visite du président malien Dioncouda Traoré. Il était accompagné par le général Sheha Abdulkadir, chef d’état-major opérationnel de la mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA).

 

Par ailleurs, une antenne chirurgicale avancée (ACA) est désormais opérationnelle. Elle peut, en cas de besoin, procéder à une dizaine d’interventions chirurgicales par jour.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130116-operation-serval-point-de-situation-du-16-janvier-2013/point-de-situation-du-16-janvier-2013-3/2139197-2-fre-FR/point-de-situation-du-16-janvier-2013-3.jpg

 

Le déploiement des forces françaises à Bamako s’est accéléré grâce à l’engagement et le soutien des armées alliées. C’est en particulier le cas du Danemark, du Royaume Uni ou de la Belgique qui ont mis des avions C-17 et des Hercule C 130 à disposition de la France. Ces derniers ont d’ailleurs effectué des liaisons entre les bases aériennes françaises et Bamako, en passant par N’Djamena et Abidjan pour acheminer du matériel, des munitions, des vivres.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130116-operation-serval-point-de-situation-du-16-janvier-2013/point-de-situation-du-16-janvier-2013-5/2139207-2-fre-FR/point-de-situation-du-16-janvier-2013-5.jpg

 

L’intervention française au Mali a débuté le 11 janvier. Initiée à la demande du gouvernement malien, et dans le cadre de la résolution 2085, l’opération Serval est destinée à aider les forces maliennes à repousser les groupes terroristes et recouvrer son intégralité territoriale.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 21:44

A330-Belgium-AF.jpg

 

16 Janvier 2013 RTL.be

 

L’airbus A 330 de l’armée belge décolle ce matin, chargé d’hommes et de matériel, direction le Mali. La Belgique y apporte son aide à l’armée française qui lutte contre les islamistes sur place.

 

Deux C130, deux hélicoptères médicalisés et 75 militaires belges décollent ce matin vers le Mali. En effet, la Belgique a choisi d'apporter son soutien à la France pour lutter contre les islamistes qui combattent dans la région. L’armée belge n’interviendra pas au sol, elle ne fournira qu’un appui logistique. De plus, le Premier Ministre Elio Di Rupo assure que les militaires belges ne seront pas en zone de combat.

 

La France combat au sol

 

Hier, la France a pour la première fois engagé des troupes au sol au Mali, pour reprendre une localité de l'Ouest tombée la veille aux mains des islamistes, un tournant après une campagne de bombardements aériens menée depuis le 11 janvier.

 

Plus assez de drapeau français

 

L'intervention française a suscité l'enthousiasme à Bamako, où les commerçants ont même signalé mardi une "pénurie" de drapeaux français. Plusieurs médias maliens ont même rapporté que des enfants nés ces derniers jours ont été prénommés "Hollande". Mais le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) Ekmeleddin Ihsanoglu a appelé mardi à un "cessez-le-feu immédiat" au Mali, membre de l'organisation, et à un retour aux négociations avec les islamistes.

 

183 Belges vivent au Mali

 

Près de 150.000 personnes fuyant le conflit se sont réfugiées dans les pays voisins et le nombre de personnes déplacées dans le pays est proche de 230.000, selon l'ONU. On estime que 183 Belges y séjournent actuellement.

 

Une réunion sur la situation humanitaire et des droits de l'homme au Mali est prévue jeudi à Paris en présence d'ONG, a indiqué mardi le ministère des Affaires étrangères au moment où plusieurs d'entre elles exprimaient des inquiétudes.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 21:35

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/01/2629222282.jpg

 

16.01.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Parlons voiture.

 

L'aviation française a détruit des "véhicules blindés", dans la nuit ou ce matin, dans le "fuseau Ouest". Clairement, il s'agit de matériel récupéré par les combattants islamistes à Gao et autre ville de garnison capturé à partir d'avril dernier. Dans le lot figurent quelques BTR-60 (voir ci-dessous).

brdm.jpg

Exit donc les quelques blindés des islamistes! Leur bête de somme (l'équivalent, en tant que bête de somme, de notre VAB), c'est le pick-up Toyota. Et le stock à frapper semble encore conséquent.

De la Somalie au Sahel, en passant par la Syrie et l'Afghanistan, tous les mouvements insurgés utilisent des 4x4 de la marque japonaise et les ont convertis en "technicals". En 1987, lorsque Tchadiens et Libyens se sont écharpés, on a même alors parlé de "Toyota war". L'idéal: le Hilux (que même les FS US utilisent dans sa version Tacomas) et que l'on peut bricoler avec un chalumeau ou un poste à souder. Pour les rebelles les plus fauchés, il reste la version chinoise... (cliquer ici pour lire un article sur la concurrence chinoise dans le domaine des "technicals").

technicals.jpg

Le "technical" est un pick-up civil customisé: double réservoir, fûts de 200l pour l'eau, une arme de gros calibre (canon sans recul, mitrailleuse ou bitube, LRM chinois de 107mm). Ajoutons-y entre six et huit combattants (maximum: 20!), multiplions ça par 50 ou 100 et voilà une colonne prête à l'usage. Pour la rime, j'ajoute: pas de blindage. Donc de la vulnérabilité, que la vitesse et la rusticité ne compensent pas.

pickup.jpg

 Pour terminer, on lira un excellent article de Newsweek, paru en 2010.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 21:12

zone sahélo-saharienne par el-annabi

 

16.01.2013 Le Monde.fr avec AFP

 

La France a déclaré la "guerre contre le terrorisme", en lançant vendredi 11 janvier une intervention armée au Mali. La décision d'intervenir a été prise à la suite d'une offensive coordonnée des islamistes armés alliés à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) sur Konna, verrou entre le nord et le sud malien. Le nord du Mali, région en majorité désertique, est depuis fin juin sous contrôle total de ces groupes armés, qui prônent une application rigoriste de la charia (loi islamique) au nom de laquelle ils commettent diverses exactions. Ils avaient profité d'un coup d'Etat militaire contre le président Amadou Toumani Touré, le 22 mars, pour conquérir la région et évincer leurs ex-alliés du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg). La guerre est désormais engagée contre un ennemi hétéroclite, composé de plusieurs groupes aux intérêts mouvants.

 

 UNE COALITION DE GROUPES ISLAMISTES

 

Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), émanation du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, est un groupe se réclamant d'Al-Qaida, qui a fait allégeance à son fondateur Oussama Ben Laden en 2006 et opère dans une grande partie du Sahel. Il dispose de bases dans le Nord malien depuis 2007, d'où il mène régulièrement des attaques et enlèvements d'Occidentaux dans plusieurs pays du Sahel, dont notamment la prise d'otages à Arlit, au Niger, en 2010. AQMI est dirigée par des Algériens, dont Abdelhamid Abou Zeid, qui réside à Tombouctou, devenu fief de l'organisation. En octobre 2012, le chef d'AQMI, basé en Algérie, Abdelmalek Droukdel dit Abou Moussaab Abdelouadoud, a nommé Yahya Abou El Hamame "émir (chef) du Sahara et du Sahel" et destitué Mokhtar Belmokhtar, surnommé "Le Borgne", de la katiba qu'il dirigeait dans le nord du Mali.

 

Ansar Eddine ("défenseur de l'islam"), est un groupe islamiste touareg basé au nord du Mali, qui souhaite imposer la charia par la lutte armée. Il aurait été créé par un ancien militaire et une figure des rébellions touareg des années 1990, Iyad ag Ghaly. Le groupe est renforcé par des combattants qui étaient membres actifs de la branche maghrébine d'Al-Qaida. Son fief est Kidal et sa région. "Ansar Dine comporte une branche modérée et une aile radicale incarnée par Iyad ag Ghaly", estime l'universitaire Pierre Boilley, spécialiste des mouvements touareg.

 

Le Mouvement unicité et djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), longtemps présenté comme une dissidence d'AQMI, est devenu l'un des maîtres du nord du Mali. Il est composé essentiellement de Mauritaniens et de Maliens. Il est apparu au grand jour en décembre 2011 et s'est illustré par des prises d'otages. Il a revendiqué des enlèvements au Mali, mais aussi en Algérie, où il a revendiqué des attentats contre des forces algériennes. Fondé par le Mauritanien Hamada Ould Mohamed Kheirou, alias Abou Ghoum-Ghoum, le Mujao s'est rendu maître de Gao en évinçant le Mouvement national de libération de l'Azawad — MNLA, fin juin, à l'issue de violents combats. Le mouvement a été inscrit sur l'une des listes d'organisations terroristes par le département d'Etat américain, le 7 décembre.

 

"UN ENNEMI INSAISISSABLE"

 

Le spécialiste des mouvements touareg, Pierre Boilley, confiait au Monde dans son édition du 16 janvier que "les troupes islamistes ne sont pas toutes des salafistes acharnés. Il existe différents courants mais ils restent minoritaires. Par ailleurs, beaucoup de combattants ont rejoint ces rangs pour des raisons financières. AQMI a de l'argent grâce aux otages, les caisses d'Ansar Eddine sont en partie remplies par Alger et le Mujao reçoit des fonds manifestement par l'intermédiaire du Croissant-Rouge qatari et des réseaux saoudiens. La fidélité des soldats islamistes n'est pas que religieuse et peut donc vite s'évanouir".

 

Les chercheurs s'accordent à dire que ces groupes sont loin d'être homogènes et d'avoir les mêmes agendas. "Il y a de vrais jihadistes, des touareg indépendantistes qui luttent depuis la fin des années 1970 contre l'Etat central, des trafiquants de drogue et d'armes, beaucoup de jeunes qui n'ont pas de perspectives d'emploi, des groupes qui remettent en cause les chefferies traditionnelles maliennes...", énumère Jean-Yves Moisseron, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement — IRD. "Parmi cet agglomérat, tous ne sont pas forcément terroristes et leur fantasme n'est pas nécessairement d'instaurer la charia au Mali. Ils ont des intérêts divers", souligne-t-il. "Au sein même de ces groupes, les alliances sont fragiles. Tout ça est très mouvant et très fragile, et constitue un ennemi extrêmement difficile et insaisissable", selon M. Moisseron.

 

 ENTRE 2 000 ET 3 000 COMBATTANTS

 

Le nombre de combattants reste très imprécis, les chiffres les plus communément admis étant d'environ un millier de djihadistes aguerris et 5 000 à 6 000 combattants au total, comprenant supplétifs et récentes recrues. Selon l'envoyé spécial du Monde au Mali, Jean-Philippe Rémy, "les différents groupes, même écornés par les premières frappes, compteraient 2 000 à 3 000 hommes". Un responsable politique lui a précédemment confié que les groupes armés disposeraient de 150 à 200 pick-up.

 

 DES ARMES LÉGÈRES D'INFANTERIE

 

Les combattants islamistes du nord du Mali disposent surtout d'armes légères d'infanterie, provenant des arsenaux libyens ou achetées à des trafiquants d'armes grâce aux revenus tirés de trafics et de rançons d'otages. Selon Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), les djihadistes disposent de fusils d'assaut kalachnikov, de fusils de précision, de mitrailleuses légères de 7,62 mm et de mitrailleuses lourdes de 12,7 et de 14,45 mm. Ces dernières peuvent être montées sur la plate-forme des pick-up tout comme les bi-tubes antiaériens de 14,5 mm ou de 23 mm (ZSU de conception soviétique) qui portent jusqu'a 2 500 mètres. Ces armes, conçues pour tirer sur des avions ou des hélicoptères volant à basse altitude, sont utilisées par les combattants du désert en tir tendu contre d'autres véhicules terrestres, explique-t-il.

 

Les combattants détiennent probablement aussi quelques obusiers de 105 mm et quelques missiles sol-air SAM7. Eric Denécé assure que ces missiles ne représentent pas une "menace significative" en raison des conditions drastiques de conservation et de maintenance indispensables pour leur fonctionnement. Un ex-responsable d'un service de renseignements français s'exprimant sous le couvert de l'anonymat ajoute que les islamistes ont sans doute quelques Milan (missile antichar filoguidé, de fabrication française vendu par la France à Kadhafi).

 

Les islamistes se sont procuré leurs armes, selon Eric Denécé, lors d'opérations militaires contre les armées algérienne ou mauritanienne et dans les arsenaux de l'ex-armée libyenne du colonel Kadhafi. Il ajoute qu'ils disposent également d'armes livrées en 2011 par la France aux rebelles libyens du Djebel Néfoussa à la frontière tunisienne. Selon l'ancien responsable du renseignement, le marché international clandestin constitue également une source d'approvisionnement.

 

 "UNE COORDINATION RAPIDE, EFFICACE"

 

Jean-Philippe Rémy rapportait dimanche 12 janvier, que les trois groupes armés "ont, en un temps record, opéré une concentration de forces. (...) Première constatation : la coordination entre ces trois groupes a été rapide, efficace." Selon notre journaliste, "dans les mois écoulés, les combattants de la coalition réunie autour d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) ont eu le temps pour penser et préparer une guerre de mouvement et d'esquive, sur un terrain immense et peu peuplé qui s'y prête". Les dépôts d'armes ont été enterrés et les stocks d'armes disséminés dans des zones reculées. L'intervention française soudaine, note notre envoyé spécial, "ne perturbe pas, à ce stade, la stratégie que de nombreux observateurs prêtaient à AQMI et ses alliés : ne tenir aucune position, apparaître et disparaître, profiter du relief, et frapper par surprise sur un territoire difficile à surveiller".

 

Ils étaient regroupés, jusqu'à dimanche, "le long d'un axe Bambara-Maoundé Douentza, soit au sud de Tombouctou". Les combattants d'AQMI, tout comme leur chef Abou Zeid, ont disparu de la ville et sont partis au front. Lundi 14 janvier, précise Jean-Philippe Rémy, "les groupes armés islamistes ont évacué trois villes du nord du Mali, opérant ce que le porte-parole d'Ansar Eddine, Sanda ould Boumama, qualifie de 'retrait tactique'". Douentza, Tombouctou et Gao ont été vidées de leurs habitants dans la journée. Un connaisseur du milieu insurrectionnel islamiste, à Bamako, a confié à notre envoyé spécial que "ces frappes cassent la chaîne de communication. Mais il est loin d'être garanti que cela suffise. Ils bénéficient de nombreux relais pour s'approvisionner. Ce terrain, c'est le leur. Leurs troupes sont en grande partie composées de gens de cette région". Une grande partie de leur dispositif est désormais en mouvement. 

 

Lire aussi (en édition abonnés) : 

 

"La guerre d'évitement des djihadistes au Mali" 

 

"Au Mali, les islamistes passent à l'offensive"

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 20:43

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/17/Magyar_Honv%C3%A9ds%C3%A9g_Logo.png

 

jan 16, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

La Hongrie devrait annoncer jeudi sa participation concrète à l’opération européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali). « Le nombre de personnel hongrois déployé doit encore être précisé. Le ministère de la Défense y travaille » comme nous l’a précisé un diplomate en poste à Bruxelles. Mais selon d’autres informations, la Hongrie pourrait fournir entre 5 et 10 officiers et militaires, dont la fonction doit encore être débattue.

 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 20:07

http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/media/01/01/2785556491.JPG

 

16/01/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Sans compter les éléments de soutien en piste à N'Djamena (chasse), à Niamey (Atlantique-2, drones Harfang ?), à Ouagadougou (COS), la France a ce mercredi huit cents soldats sur le sol malien (1 500 au total). L'opération Serval dépasse aujourd'hui les moyens français encore déployés en Afghanistan.

 

Et selon le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ce nombre pourrait monter jusqu'à 2 500 hommes. Rapide tour d'horizon des moyens déployés au Mali (ici un ERC 90 Sagaie du 1er RHP, régiment de hussards parachutistes de Tarbes, photo AFP)...

 

Armée de terre

 

Réunis à Bamako, la capitale du Mali, avant de prendre la route du nord, on évalue à plus de cinq cents la force française déployée au sol. Les marsouins du 21e RIMA de Fréjus (infanterie de marine) étaient prépositionnés au Tchad sous couvert du dispositif Epervier, ainsi que les légionnaires du 1er REC d'Orange (cavalerie) avec des blindés légers AMX 10 RC.

 

Anticipant de quelques jours leur alerte Guépard (troupes projetables en 72 heures), le 2e RIMA de Champagné (du camp d'Auvours à côté du Mans) a dépêché une compagnie (150 hommes) en urgence qui perçoit en ce moment ses véhicules et son matériel en provenance de France.

 

Une trentaine de blindés du 1er RHP de Tarbes (hussards parachutistes) a quitté la Côte d'Ivoire et la force Licorne pour rejoindre par la route le Mali et l'opération Serval. Ils s'élancent vers le nord. En même temps que d'autres " Ivoiriens ", des éléments du 3e RPIMA de Carcassonne et du 17e RGP de Montauban (génie parachutiste).

 

Armée de l'air

 

Le dispositif aérien est basé à N'Djamena (Tchad), Niamey (Niger) et désormais, Bamako. On compte quatre Rafale (BA 113 de Saint-Dizier), six Mirage 2000-D, cinq avions ravitailleurs Boeing C135 FR et deux Mirage F1-CR de reconnaissance tactique (escadron 2/33 Savoie de la BA 113 de Mont-de-Marsan, les derniers à utiliser cet avion).

 

Six Rafale sont mobilisables depuis Abou Dhabi, si nécessaire. Les munitions transitent par la base 702 d’Avord dans le Cher, comme lors de l'opération Harmattan en Libye.

 

Forces spéciales et renseignement

 

En raison de leur connaissance du terrain , de leur présence massive dans la région depuis plus de deux ans pour la mission Sabre (libération des otages du Sahel) et de l'urgence de la réponse au Mali, les hommes du 1er RPIMA de Bayonne (parachutistes d'infanterie de marine), du 13e RDP de Souge (dragons parachutistes) et du 4e RHFS de Pau (hélicoptères des forces spéciales, d'où était issu le lieutenant Damien Boiteux, mort au combat vendredi), les forces spéciales sont au première ligne en liaison avec le COS (Commandement des opérations spéciales), son poste de commandement à Ouagadougou (Burkina-Faso) et au siège à Villacoublay.

 

On peut ajouter pour faire bonne mesure des commandos de l'air du CPA 10, présents au sol pour le ciblage, c'est-à-dire le guidage des avions pour les bombardements.

 

Outre le 13e RDP, spécialisé dans le renseignement au sol, on peut penser que le couple de satellites Pléiades et les Hélios 2A et 2B observent le Mali depuis longtemps et donnent d'excellents renseignements sur un terrain favorable, tout comme les avions Atlantique 2 et des drones Predator, armés par les Etats-Unis, en attendant nos deux drones MALE Harfang de l'escadron 1/33 Belfort de la BA 112 de Reims...

 

Le nombre total de forces spéciales et l'étendue du dispositif de renseignement ne sont bien sûr pas connus officiellement. Mais il se dit que l'opération Sabre, dédiée au Sahel, serait la plus conséquente de l'histoire du COS. Et qu'elle avait été renforcée ces dernières semaines...

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 20:00

operation-serval-4

 

16 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

ROME - L'Italie est prête à fournir un soutien logistique aux opérations militaires en cours au Mali, a indiqué mercredi le ministre italien des Affaires étrangères Giulio Terzi à Rome, où le secrétaire américain à la Défense, en visite, a aussi confirmé son soutien à Paris.

 

L'Italie est prête à fournir un soutien logistique à l'opération, a affirmé M. Terzi lors d'une audition au Sénat. L'opération lancée par la France est cohérente avec la résolution 2085 du 20 décembre du Conseil de sécurité de l'ONU, a-t-il ajouté.

 

Le ministre a voulu réaffirmer avec clarté le plein soutien italien à l'intervention dans le cadre de la résolution de l'ONU et parallèlement à ce qui se fait au niveau de l'UE fournir un soutien logistique aux opérations.

 

Aussi bien l'Italie que les Etats-Unis ont exprimé leur soutien à l'action menée par la France pour stopper l'avancée jihadiste, a indiqué pour sa part le secrétaire à la Défense Leon Panetta lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue italien.

 

Au cours de la réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères prévue jeudi à Bruxelles, Rome réaffirmera l'urgence absolue d'envoyer une mission de 250 formateurs à Bamako pour contribuer à la formation et à l'entraînement de l'armée malienne, qui jusqu'ici n'a pas été en mesure de faire face à la situation, a déclaré M. Terzi.

 

Cette réunion à Bruxelles permettra de clarifier le type d'action que l'Union européenne pourrait entreprendre et quel type d'assistance pourrait être fournie sur la base des requêtes de la France, a indiqué pour sa part le ministre italien de la Défense Giampaolo Di Paola.

 

Sur le terrain, l'armée française, qui pilonne depuis le 11 janvier les positions des jihadistes, a entamé mardi un engagement au sol, avec une colonne se dirigeant vers la localité de Diabali, à environ 400 km au nord de Bamako, sous contrôle islamiste.

 

Plus de 800 soldats français sont d'ores et déjà déployés au Mali, et leur nombre devrait à terme s'élever à 2.500.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 19:45

C-160 of the German Air Force-Transall LTG 62 1983

 

Jan. 16, 2013 - By ALBRECHT MÜLLER  - Defense News

 

Bonn — Germany has decided to send two C-160 Transall type transport aircraft to Mali to support operations defending the government against insurgents.

 

“We are willing to transport the [Economic Community Of West African States] troops to Mali, namely to Bamako,” German Defense Minister Thomas de Maizière said Jan. 16 in Berlin.

 

According to the minister, support for ECOWAS operations could start almost immediately. Unlike the recent shipment of Patriot missiles to Turkey, the Mali action does not require a mandate by the German parliament, he said.

 

“It is a measure, a measure below the level of a mission that triggers a mandate, and a mandate obligation toward the German Bundestag,” de Maizière said. If the situation changes, he said, the government would immediately ask for a mandate. For instance, this would be the case for any German participation in a possible European military training mission to Mali.

 

During a joint statement by de Maizière and German Foreign Minister Guido Westerwelle, it became clear the German C-160 planes are not meant to directly support French forces fighting there. Earlier Jan. 16, the government had said it would consider providing up to one A310 and five C-160 Transall aircraft, including two medevacs.

 

Westerwelle announced that Germany will also give 1 million euros ($1.33 million) in humanitarian aid.

 

The move to support international operations in Mali was generally supported in Berlin. Opponents only criticized the assessment that a mandate was not needed.

 

“It is wrong because we support an international mission,” said Rainer Arnold, the defense policy spokesman of the Social Democrats.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 18:48

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

16 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

N'DJAMENA - Le président tchadien Idriss Déby a décidé d'envoyer au Mali un contingent de soldats pour soutenir les efforts de la communauté internationale, sans préciser le nombre de militaires, a appris l'AFP mercredi de source officielle.

 

Nous avons pris la décision de déployer sur le sol malien un contingent de l'armée nationale tchadienne pour soutenir les efforts de la communauté internationale en vue de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la République du Mali, a indiqué le président Déby dans un message adressé à l'Assemblée nationale.

 

Cette décision intervient à la suite d'une demande formelle du président malien adressée au président Déby et après les appels pressants lancés par l'Union africaine, précise le message.

 

Nous avons agi ainsi conformément à la résolution 2085 du 20 décembre 2012 du Conseil de sécurité des Nations unies qui autorise l'envoi d'une force internationale au Mali, poursuit le texte.

 

Le Tchad entend assumer sur le terrain sa responsabilité avec toute la rigueur qu'exige une telle mission souligne le texte.

 

L'Assemblée nationale a adopté dans la foulée à l'unanimité un texte autorisant l'envoi d'un contingent de soldats, d'après la source officielle.

 

Il s'agit du premier pays d'Afrique centrale à décider d'envoyer des troupes au Mali, les autres pays africains contributeurs étant ceux de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

 

Les soldats tchadiens, aguerris et rompus au combat dans le désert, devraient donc apporter une plus-value opérationnelle significative à la Force internationale de soutien au Mali (Misma).

 

Le Nigeria doit fournir 900 hommes, et les premiers devaient théoriquement arriver mercredi, selon Abuja. Le Niger, le Burkina Faso, le Togo et le Sénégal ont également annoncé l'envoi d'environ 500 hommes, le Bénin 300, la Guinée et le Ghana une centaine chacun

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 17:45

http://eunavfor.eu/wp-content/uploads/2013/01/EZ__4651-623x393.jpg

 

16.01.2013 EUNAVFOR

 

On Wednesday 16 January 2013 Rear Admiral Duncan Potts handed over operational command of the European Union Naval Force (EU NAVFOR) to Rear Admiral Robert Tarrant.


Rear Admiral Potts has commanded EU NAVFOR, the European Union’s counter piracy mission off Somalia, since August 2011.


This period has witnessed a considerable reduction in the number of pirate attacks, reducing from 176 in 2011 to 35 in 2012. Pirate hijackings also reduced from 25 in 2011 to 5 in 2012. No vessel has been successfully pirated in the Indian Ocean since May 2012.


Admiral Potts leaves EU NAVFOR to take up a new role with the Royal Navy. 


Prior to joining EU NAVFOR, Rear Admiral Tarrant commanded the Combined Task Force 150 - responsible for promoting maritime security in the Red Sea, Gulf of Aden, Indian Ocean and Gulf of Oman. He brings with him extensive operational experience within a multi-national coalition operating within the region.  He has also commanded a Royal Navy nuclear submarine and a surface vessel.


For more details about Rear Admiral Tarrant click here.

 


EU NAVFOR ATALANTA
EU Naval Force (EU NAVFOR) Somalia - Operation Atalanta is part of the EU's comprehensive approach to tackle symptoms and root causes of piracy off the coast of Somalia and the EU Strategic Framework for the Horn of Africa adopted in November 2011.

EU NAVFOR conducts anti-piracy operations off the coast of Somalia and the Indian Ocean and is responsible for the protection of World Food Programme (WFP) shipping carrying humanitarian aid to the people of Somalia and Horn of Africa as well as the logistic shippings supporting the African Union troops conducting Peace Support Operations in Somalia (AMISOM). Additionally, Operation Atalanta contributes to the monitoring of fishing activity off the coast of Somalia.

For more information, please visit our website www.eunavfor.eu.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 16:45

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

jan 16, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES)

 

Alors que l’opération européenne au Mali connait une nette accélération, la mission “frontières” que l’Union européenne compte déployer en Libye va connaitre très prochainement une évolution notable. Le temps des évaluations est terminé. Et une dernière main est donnée au concept de gestion de crises (CMC) qui devrait être approuvé par les ministres des Affaires étrangères lors de leur réunion le 31 janvier prochain. Puis suivra une mission d’évaluation afin de peaufiner les détails et préparer les autres documents de planification (CONOPS, OpPlan, etc.).

 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 16:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/84/POL_Wojska_L%C4%85dowe.svg/424px-POL_Wojska_L%C4%85dowe.svg.png

 

jan 16, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES)

 

C’est dans l’intérêt de la Pologne et il s’agit de renforcer la politique européenne de sécurité et de défense commune. C’est en ces termes que R. Sikorski, le ministre polonais des Affaires étrangères, vient de confirmer à Varsovie que la Pologne participerait à la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali).

 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 16:45

Europe parlement logo.svg

 

16/1/2013 EU source: European Parliament - Ref: EP13-001EN

 

Summary: 16 January 2013, Strasbourg - Members of the European Parliament (MEPs) saluted France's military engagement in Mali and urged EU member states to show real solidarity with Paris in Tuesday's urgent debate with EU foreign policy chief Catherine Ashton. They also deplored the lack of a European response to the crisis in the region.

 

France's military intervention was welcomed by all Parliament's political groups, which highlighted the exceptional circumstances created by the north Malian rebels' offensive against the south. MEPs stressed that Mali must not fall into the hands of terrorists.

 

Other EU member states must nonetheless lend France real solidarity, urged MEPs, affirming that the credibility of EU action was at stake. Here many deplored the EU's lack of crisis intervention capability and its cumbersome administrative procedures. Others regretted that the EU mission to train the Malian army still had not been put in place.

 

Ms Ashton stressed the need for a holistic response to the crisis in the region, drawing together all the strands of EU external policy, and stated that she wished to appoint a special EU representative for the region. An extraordinary Foreign Affairs Council on Mali is to be held on Thursday.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 15:31

Hargfang pic12 source FB Armee de l Air

 

16 Janvier 2013 Jean-Dominique Merchet

 

Selon nos informations, le déploiement des drones français au Sahel sera achevé demain et ils pourront entrer en action dans les prochains jours. Il s'agit de deux Harfang de l'armée de l'air, qui seront basés à Niamey, la capitale du Niger. Ils ont mis en oeuvre par l'escadron 1/33 Belfort. Ces drones Male (Moyenne altiude longue endurance), dont la France possède quatre exemplaires, ont été employés en Afghanistan et en Libye. Niamey est situé à environ 700 kilomètres de la zone des combats. Peu rapides, les appareils passeront donc près de la moitié de leur temps de vol en transit vers leur zone de travail où ils pourront néanmoins rester plusieurs heures.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 14:43

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

16 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BERLIN (Allemagne) - Le chef d'Etat ivoirien Alassane Ouattara a appelé mercredi à Berlin tous les Européens à soutenir l'opération de la France au Mali, lors d'une conférence de presse avec la chancelière Angela Merkel.

 

Je souhaite que cette action soit soutenue par tous les Européens. Il était urgent d'agir et je félicite le président (français François) Hollande mais tout le monde doit se mobiliser, a déclaré M. Ouattara, qui est aussi le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao).

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 14:42

Europe Flag

 

16 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BERLIN (Allemagne) - La chancelière allemande Angela Merkel a estimé mercredi que le terrorisme au Mali était une menace pour l'Europe.

L'Allemagne considère que la situation dans la région fait partie de sa propre situation sécuritaire, car bien entendu le terrorisme au Mali (...) n'est pas seulement une menace pour l'Afrique, mais aussi pour l'Europe, a déclaré Mme Merkel lors d'une conférence de presse à Berlin avec le président ivoirien Alassane Ouattara.

M. Ouattara, qui est le président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao), a appelé tous les Européens à soutenir l'opération de la France.

Je souhaite que cette action soit soutenue par tous les Européens, a déclaré M. Ouattara. Il était urgent d'agir et je félicite le président (français François) Hollande, mais tout le monde doit se mobiliser, a-t-il insisté.

Nous voulons aller vite sur le déploiement des troupes pour épauler les troupes maliennes, mais également passer à une phase de soutien humanitaire et renforcer le processus politique. La Cédéao jouera sa partition, a-t-il dit.

Un peu plus tôt, le ministre allemand de la Défense Thomas de Maizière avait annoncé que Berlin mettait à disposition de la Cédéao deux avions de transport Transall.

Nous sommes prêts à transporter des troupes des Etats de la Cédéao vers Bamako, a-t-il déclaré.

Le départ des appareils pourrait avoir lieu sans délai après que quelques questions techniques auront été réglées, a indiqué M. de Maizière. Il a souligné que le gouvernement n'avait pas besoin d'un feu vert du parlement allemand pour mettre en oeuvre une telle aide logistique.

Son homologue des Affaires étrangères Guido Westerwelle a annoncé par ailleurs une aide humanitaire d'un million d'euros à destination des réfugiés dans les pays voisins du Mali.

La Cédéao doit former une force d'intervention de 3.300 soldats contre les islamistes occupant le nord du Mali, conformément à une résolution de l'ONU.

Sur le terrain, l'armée française, dont les forces aériennes pilonnent depuis le 11 janvier les positions des islamistes, a entamé mardi un engagement au sol.

Plus de 800 soldats français sont d'ores et déjà déployés au Mali, et leur nombre devrait à terme s'élever à 2.500.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 14:00

operation-serval-4

 

16 jan 2013 marine-oceans.com (AFP)

 

MARKALA (Mali) - Un détachement de l'armée française va "sécuriser" mercredi un pont stratégique sur le fleuve Niger à Markala, près de Ségou, dans l'ouest du Mali, qui mène vers le sud et la capitale Bamako, afin d'en empêcher l'accés au islamistes armés, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

"La mission qui nous est confiée est de tenir le pont afin d'interdire à l'ennemi l'accès au Sud", a déclaré à l'AFP le colonel Frédéric (son prénom) du 21e RIMA (Régiment d'infanterie de marine), venu du Tchad. "Nous allons mettre en place un dispositif pour sécuriser cette zone", a-t-il ajouté.

 

De source militaire française, on précise que des combattants islamistes armés se trouvent à environ 80 km au nord de Markala, localité située près de Ségou, à 120 km au nord-est de Bamako.

 

Le détachement français d'une centaine de soldats circulant à bord d'une vingtaine de véhicules, parti mardi en fin d'après-midi de l'aéroport de Bamako, y est arrivé mercredi matin.

 

Il a relevé à Markala des hommes des forces spéciales françaises, présents depuis la semaine dernière aux côtés de quelques soldats maliens.

 

Les soldats français, engagés pour la première fois mardi au sol au Mali, remontaient mercredi vers le nord pour y pourchasser les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda.

 

Dans l'ouest du Mali, au nord de Bamako, se trouvent "les groupes les plus durs, les plus fanatiques, les mieux organisés, les plus déterminés et les mieux armés", selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

"On a affaire à plusieurs centaines, plus d'un millier - 1.200, 1.300 -, de terroristes dans la zone, avec peut-être des renforts demain", a-t-il ajouté sur la radio française RTL.

 

La progression vers le nord constitue une nouvelle étape dans l'engagement français après des raids aériens menés depuis le 11 janvier dans le centre et le nord du pays pour empêcher une avancée des islamistes vers la capitale Bamako, dans le sud, et déstabiliser les combattants islamistes.

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 13:45

ERC 90 Sagaie credits-sirpa-terre

 

January 16, 2013 By Matthias Gebauer - spiegel.de

 

Initially, the French intervention in Mali looked as though it would be over quickly. But President Hollande has vowed to drive out Islamist extremists and establish democracy in the country. As in Afghanistan, the operation could take much longer than expected.

 

When French President François Hollande addressed the press in Dubai on Tuesday evening, it was impossible not to think of Afghanistan. Relying on the strong rhetoric he has used so often in the past few days, Hollande struck a belligerent tone. And then, in a single sentence, he defined the aims of the operation France launched in Mali last Friday: "We have one goal. To ensure that when we leave, when we end our intervention, Mali is safe, has legitimate authorities, an electoral process and there are no more terrorists threatening its territory."

 

Just as the international community did at the beginning of the Afghanistan intervention, Hollande has set the bar high. To be sure, the comparisons between the current crisis in Mali and the situation in Afghanistan on Sept. 11, 2001 are far from perfect. Still, the goals the French president has set for Mali are just as distant as those established by Washington when it launched the war in the wake of the devastating al-Qaida terror attacks in the US. And in Afghanistan, 12 years after that mission began, very few of those original goals have been met.

 

Hollande's statement made it clear that the French operation is not merely a brief intervention to stop the Islamist advance from northern Mali toward the capital in the south. Rather, Paris is looking for support from Africa, Europe, the US and elsewhere for an operation aimed at freeing northern Mali from the yoke of Islamist extremism and establishing long-term stability in the country.

 

Those who join him must be prepared for a long and difficult war.

 

The transportation of men and matériel are difficult enough. So far, the French have some 750 soldiers in Mali. A third of them are stationed directly on the border of the region under Islamist control, with additional units still in the capital, Bamako, preparing to head to the front.

 

More on the Way

 

Reinforcements are expected in the coming days. On Tuesday, French Defense Minister Jean-Yves Le Drian confirmed reports that Paris was planning to send a total of 2,500 troops. Armored vehicles and other heavy equipment are also on the way, and the French news agency AFP reported that French forces now heading north included some 30 armored personnel carriers.

 

The force's size demonstrates France's determination to take the leadership role in what it hopes will become an international force to retake northern Mali. Countries belonging to the African alliance ECOWAS have promised to send up to 3,300 troops to support the French effort. So far, however, none have arrived in the country. France has said the ECOWAS forces are expected "in a few days." But a lack of transport planes and adequate equipment may delay their arrival.

 

Despite the regional support -- and France's clear military advantages, demonstrated in recent days with targeted airstrikes and small special forces assaults on Islamist positions -- the mission remains a dangerous one. "If you start a mission with lofty goals and moral claims, it is difficult to quickly withdraw later," says one veteran NATO diplomat with experience in Afghanistan. Indeed, despite widespread popular support at home, the leadership mantle that France has donned could ultimately become a political boomerang.

 

And there are plenty of open questions. ECOWAS has been promising to send troops to Mali for months, but nothing has happened. Even if the French operation speeds their arrival, it is unknown how effective the soldiers from Senegal, Burkina Faso and Niger, among other countries, actually are. In Mali itself, there is also concern about the arrival of troops from neighboring countries -- partly out of pride, but also out of fear of their presumed aggression.

 

Democracy?

 

Likewise, there is still no clear strategy for how to fight the Islamists. Intelligence officials have estimated that they have some 2,000 fighters who are extremely mobile and have excellent local knowledge of Timbuktu, Gao, Kidal and other towns and cities in northern Mali, which they were able to quickly overrun in the spring. It seems likely that they would pursue a strategy similar to the one the Taliban used in Afghanistan: first fleeing the international force to neighboring countries and then waging a guerrilla war from there.

 

The political situation in Mali is also a complicated one. An interim government has held power in the country since a military coup d'état last March. In recent days, government leaders have promised to hold elections in April, but it is impossible to know just how serious they are about democracy. Given that the country is essentially split in two, holding an election would be extremely challenging. Indeed, free elections in the north are virtually impossible for the time being, and a vote in which only those in the south could cast their ballots would risk strengthening the north-south divide.

 

Officials in Paris are well aware of the challenges facing them, as are leaders in Berlin. Germany, however, sees no alternative to supporting the French, whose rapid intervention in Mali surprised governments around the world. As recently as the weekend, the Defense Ministry in Paris was promising the mission would only last "a few weeks." Now, just a few days later, hardly anyone believes that the withdrawal will be anywhere near as rapid.

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