Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 13:45

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

16 janvier 2013 Guysen International News

 

Le gouvernement malien a demandé à l'Algérie voisine d'accorder une aide militaire et financière à son pays, dont le nord est le théâtre d'une opération contre des extrémistes armés, rapporte mercredi le journal algérien El Khabar.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 13:09

Mindef

 

16.01.2013 12h17 Romandie.com (ats)

 

L'armée française a entrepris une opération terrestre au Mali tout en poursuivant ses frappes aériennes contre les groupes islamistes. Elle progressait mercredi vers le Nord, bastion des djihadistes. Le combat "sera long", a prévenu le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur RTL.

 

L'opération au sol, nouvelle phase de la mission Serval, est engagée "depuis quelques heures", a confirmé le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud.

 

Au sixième jour de l'intervention française, l'officier a précisé que des combats directs étaient à prévoir "dans les heures qui viennent" entre soldats français et rebelles.

 

Le ministre français de la Défense a fait état d'une "opération très difficile" dans l'Ouest. La ville de Diabali, dans le centre-ouest du pays, est tombée lundi aux mains des islamistes.

 

Bloquer l'avancée des rebelles

 

Les troupes françaises se sont déployées mercredi autour de la ville de Niono, voisine de Diabali, dans le cadre d'une opération visant à bloquer l'avancée des rebelles, a-t-on appris de source militaire malienne.

 

Le président français François Hollande a déclaré mardi que la France, seule engagée sur le terrain aux côtés de l'armée malienne, resterait dans son ancienne colonie jusqu'à sa stabilisation politique et sécuritaire, ouvrant la perspective d'une opération coûteuse et prolongée contre les rebelles islamistes.

 

La France, qui a reçu le soutien de la communauté internationale et des renforts matériels mais ne bénéficie pas d'appuis opérationnels sur le terrain même, attend le déploiement de la force ouest-africaine autorisée par le Conseil de sécurité de l'Onu le 20 décembre.

 

Les chefs d'état-major des pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se sont réunis mardi à Bamako pour approuver l'accélération du calendrier requise par l'intervention française. Ils ne sont toutefois pas parvenus à s'entendre et leur réunion a été ajournée à mercredi.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 13:01

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/5c/Transall_LTG_62_1983.jpeg/800px-Transall_LTG_62_1983.jpeg

 

16 janvier 2013 12h30 Romandie.com (AFP)

 

BERLIN - L'Allemagne va mettre deux avions de transport Transall à disposition de la Cédéao pour contribuer à l'opération militaire lancée le 11 janvier par Paris au Mali contre des islamistes.

 

L'Allemagne va participer (...) avec un soutien logistique, en l'ocurrence la mise à disposition d'appareils de transport de type Transall à l'opération, a déclaré le ministres de la Défense Thomas de Maizière lors d'un point presse aux côté de son homologue des Affaires étrangères Guido Westerwelle, précisant qu'il s'agissait de deux avions.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 13:00

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/120115-operation-serval-point-de-situation-du-15-janvier-2012/point-de-situation-du-15-janvier-2012-1/2137800-2-fre-FR/point-de-situation-du-15-janvier-2012-1.jpg

 

15 janv. 2013 J. BBT


- Préparation de la compagnie d'infanterie motorisée avant engagement au mali, N'Djamena, Tchad, le 13 Janvier 2013.

 

- Déploiement de 4 rafales, images bonus, 13 Janvier 2013

 

- Arrivée des blindés à Bamako, 13 & 14 Janvier 2013

 

- Mouvement d'aviation, tarmac de la base Koseï, N'Djamena, Tchad, le 13 Janvier 2013

 

- Arrivée à Bamako du SGTIA (sous-groupement interarmées), 200 militaires et une soixantaine de blindés ont quitté le camp de Port-Bouët à Abidjan en Côte d'Ivoire le samedi 12 Janvier 2013 pour rallier le Mali par voie terrestre, arrivée le 15 Janvier 2013

 


 

 

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 13:00

operation-serval-4

 

16 janvier 2013 09h32 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Les troupes françaises déployées au Mali remontent vers le nord du Mali, a déclaré mercredi matin le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, tout en admettant que l'intervention militaire était très difficile.

 

Jusqu'à présent, nous avions fait en sorte qu'il y ait quelques forces terrestres à Bamako, pour sécuriser d'abord nos populations, nos ressortissants, les ressortissants européens et la ville de Bamako, a dit M. Le Drian à la radio RTL.

 

Maintenant les forces terrestres françaises sont en train de remonter vers le nord, a ajouté le ministre.

 

M. Le Drian a estimé que l'intervention française contre les groupes islamistes était en train de bien marcher dans le secteur est de la zone de conflit.

 

C'est un peu plus difficile à l'ouest, où nous avons les groupes les plus durs, les plus fanatiques, les mieux organisés, les plus déterminés et les mieux armés. Là, c'est en cours, mais c'est difficile, a-t-il poursuivi.

 

On était bien conscient depuis le départ que c'était une opération très difficile. On a affaire à plusieurs centaines, plus d'un millier - 1.200, 1.300 -, de terroristes dans la zone, avec peut-être des renforts demain, a-t-il souligné.

 

C'est la raison pour laquelle les forces françaises frappent les bases arrière, en particulier Gao, où l'opération a parfaitement réussi, a-t-il dit.

 

On est en situation tout à fait positive par rapport à la semaine dernière, mais le combat continue et ce sera long. Le but, c'est de faire en sorte que le Mali retrouve sa souveraineté sur l'ensemble de son territoire, a souligné le ministre de la Défense.

 

La France a déployé 800 soldats au Mali depuis le début de son intervention militaire vendredi et ce dispositif doit être porté progressivement à 2.500 hommes.

 

Interrogé par la radio Europe 1, le chef d'état-major des armées françaises, l'amiral Edouard Guillaud, a souligné pour sa part que les forces françaises étaient confrontées à un conflit de type guérilla, situation à laquelle elles sont habituées.

 

Ce que nous avons détruit, c'est deux types de cibles : des cibles fixes c'est à dire des camps d'entraînement, des dépôts logistiques, des centres de commandement par exemple, comme à Douentza ou à Gao, a-t-il affirmé.

 

C'est vrai que les groupes terroristes avaient récupéré des blindés auprès des forces maliennes, nous en avons détruit une partie la nuit dernière avec nos hélicoptères et nos avions, a souligné le chef d'état-major.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 08:45

CEDEAO

 

15 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - La réunion extraordinaire des chefs d'état-major de l'Afrique de l'Ouest, destinée à étudier l'engagement militaire pour libérer le nord du Mali, entamée mardi matin à Bamako, se poursuivra mercredi, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Les chefs d'état-major se retrouveront mercredi à 11H00 locales (GMT) pour finaliser les détails d'une déclaration finale, a indiqué un participant, sous condition d'anonymat.

 

Les premiers soldats ouest-africains arriveront dans les prochaines 24 heures, selon un autre participant, qui affirme que la réunion se prolonge mercredi à cause de réglages de dernière minute.

 

La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) doit former une force d'intervention de 3.300 soldats contre les islamistes occupant le nord du Mali, conformément à une résolution de l'ONU.

 

Sur le terrain, l'armée française, qui pilonne depuis le 11 janvier les positions des jihadistes, a entamé mardi un engagement au sol, avec une colonne se dirigeant vers la localité de Diabali, à environ 400 km au nord de Bamako, sous contrôle islamiste.

 

Nous nous retrouvons aujourd'hui pour parler de l'engagement (...) auprès de nos frères d'armes du Mali, pour libérer le nord du Mali, avait déclaré le général Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major de l'armée ivoirienne, lors de la cérémonie d'ouverture de la rencontre.

 

La force de la Cédéao, la Misma (Force internationale de soutien au Mali), sera dirigée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir.

 

Les premières troupes, envoyées par le Nigeria, seront au Mali avant la semaine prochaine, a annoncé lundi le président nigérian Goodluck Jonathan.

 

Le Nigeria doit fournir 900 hommes. Le Niger, le Burkina Faso, le Togo et le Sénégal ont également annoncé l'envoi chacun d'environ 500 hommes, le Bénin 300, la Guinée et le Ghana plus de 100 chacun.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 08:45

operation-serval-4

 

15 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a déclaré mardi que la ville de Konna, dans le centre du Mali n'a pas été reprise aux groupes jihadistes par les forces maliennes, alors qu'un lieutenant de l'armée malienne avait affirmé le contraire samedi.

 

Sur le fuseau est, nous avons pu stopper l'offensive et les moyens des groupes terroristes, qui se sont répartis entre Douentza et Gao, et à cette heure, la ville de Konna n'a pas encore été reprise par les forces armées maliennes, a indiqué M. Le Drian lors d'une conférence de presse.

 

Lundi enfin, la nuit dernière, et encore au moment où je vous parle, nous poursuivons les frappes aériennes en zone de contact, à la fois sur le fuseau ouest et sur le fuseau est, pendant que se poursuit la renforcement terrestre sur le capitale, a poursuivi le ministre français de la Défense.

 

Nous avons fait des dizaines de morts, même une centaine de morts parmi les islamistes à Konna. Nous contrôlons la ville totalement, avait déclaré samedi à l'AFP un lieutenant de l'armée malienne.

 

Située à plus de 700 km de Bamako, Konna était tombée jeudi aux mains des jihadistes qui occupent depuis plus de neuf mois le nord du Mali.

 

La chute de Konna avait déclenché l'intervention de la France, qui redoutait la chute de Mopti puis de Bamako et de tout le Mali aux mains des jihadistes. Un pilote français d'hélicoptère était mort dans cette contre-offensive.

 

Un habitant de Konna, interrogé mardi soir par l'AFP, a affirmé que l'armée malienne se trouvait en fait à environ 20 km de Konna.

 

L'armée est à une vingtaine de km de Konna, les islamistes ne sont pas partis de Konna, ils sont dans la périphérie de la localité, a expliqué cet habitant, sous couvert d'anonymat, qui a précisé qu'il avait pu quitter Konna lundi pour se réfugier à Mopti (70 km au sud).

 

Il a souligné qu'il avait croisé sur son trajet par deux fois des islamistes sur la route menant à Mopti.

 

Après les frappes, qui ont ont surtout visé la sortie sud de Konna, l'armée n'est pas entrée dans Konna. Les islamistes sort sortis pour se cacher dans les environs. Mais ils viennent souvent se ravitailler en nourriture à Konna. On m'a dit qu'ils sont allés ce (mardi) matin encore acheter des galettes, a-t-il affirmé, indiquant que certains d'entre eux étaient armés, mais qu'ils ne s'en sont pas pris à la population.

 

D'après lui, les jihadistes semblent ne plus disposer de véhicules, et ont quelques fois volé aux habitants leurs motos pour s'enfuir. Il y a eu beaucoup de morts lors des combats et des bombardements, a-t-il par ailleurs indiqué, sans être en mesure d'en estimer le nombre. D'après lui, certains civils ont été tués par des balles perdues.

 

A Paris, Jean-Yves Le Drian a par ailleurs affirmé que 1.700 militaires français au total étaient ce mardi engagés dans l'opération Serval pour repousser les islamistes au Mali, dont 800 sur le territoire malien lui même.

 

En outre douze chasseurs, cinq avions ravitailleurs sont actuellement engagés, a-t-il précisé lors de sa deuxième conférence de presse depuis le début de l'intervention française. Les chasseurs opèrent depuis le Tchad et depuis Bamako, a-t-il souligné.

 

Premièrement, nous poursuivons les frappes sur les capacités des groupes terroristes au nord et sur l'ensemble du territoire malien pour diminuer leur potentiel, a-t-il déclaré. Deuxièmement nous poursuivons la montée de notre dispositif aéro-terrestre et troisièmement nous soutenons en coordination avec nos partenaires européens l'accélération de la force africaine.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 08:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130115-operation-serval-montee-en-puissance-du-dispositif-et-poursuite-des-operations/operation-serval-montee-en-puissance-du-dispositif-et-poursuite-des-operations2/2136566-2-fre-FR/operation-serval-montee-en-puissance-du-dispositif-et-poursuite-des-operations_article_pleine_colonne.jpg

 

15 janvier 2013 20h07 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Une trentaine de véhicules blindés français ont quitté mardi après-midi l'aéroport de Bamako où ils étaient basés, en faisant route vers le nord du Mali, pour une destination inconnue, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Ce mouvement a été constaté au moment même où des centaines de soldats maliens et français faisaient, eux, route mardi vers Diabali (400 km de Bamako), localité de l'ouest du Mali prise la veille par des islamistes et bombardée dans la nuit de lundi à mardi par l'aviation française.

 

Ils sont partis de Niono, ville située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Diabali.

 

Ces déplacements constituent le premier engagement au sol des soldats français.

 

L'aviation française avait mené des raids aériens dès le 11 janvier sur le centre et le nord du Mali, permettant de stopper l'avancée sur Bamako des islamistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d'autres groupes alliés qui ont ensuite évacué les grandes villes du Nord, notamment Gao et Tombouctou.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 08:45

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/fob/ndjamena.jpg

 

Capture d’écran de l’aéroport de N’Djamena apparaissant sur Google Earth. Les installations françaises sont à l’extrémité de la piste 05-23. La masse blanche d’un Antonov 124 domine le parking gros-porteur récemment refait aujourd’hui occupé par les ravitailleurs. A gauche de l’image, les alvéoles blanches abritent les chasseurs que l’on distingue facilement en zoomant : deux Mirage F1 et deux Mirage 2000 sur cette vue relativement récente.

 

15.01.2013 Par: Frédéric Lert (FOB)

 

Comme aux grandes heures des opérations Epervier, Manta ou Artemis,  N’Djamena est redevenue la plaque tournante des opérations françaises en Afrique. La nouveauté, c’est que les avions français ne décollent plus cette fois vers le nord ou vers l’est, vers la bande d’Aozou ou la République Démocratique du Congo, mais bien vers l’ouest, en direction du Mali.

 

Les six Mirage 2000D ont donc été rejoints dans le week-end par quatre Rafale partis de Saint Dizier. D’autres Rafale pourraient encore être envoyés au Tchad. Les deux Mirage F1CR ont en revanche été « desserrés » sur Bamako, au Mali. Ce mouvement permet de faire d’une pierre trois coups : il libère deux emplacements à Djamena tout en plaçant deux avions dans une zone relativement proche des combats. Tout est relatif, puisqu’il y a 700 kilomètres entre Bamako et Mopti. Mais tout de même… C’est trois fois plus près que N’Djamena. Les avions peuvent être sur la zone des combats en une heure. Qui sait si les Mirage F1 ne pourraient pas en outre disposer d’un Transall pour satisfaire leurs besoins en ravitaillement en vol ? La flotte des Boeing s’en trouverait soulagée d’autant. Troisième avantage de ce déménagement, les Mirage F1 reviennent pleinement dans la course aux opérations. Au départ de N’Djamena, l’avion était handicapé par son autonomie maximale d’un peu plus de 6 heures de vol, dictée par la taille du réservoir d’huile de son réacteur… Les ravitailleurs en vol fournissent le carburant mais pas encore l’huile moteur.

 

On ignore encore si les Mirage sont partis à Bamako avec une nacelle Presto de reconnaissance (focale de 610mm, capacité de photographier à plusieurs dizaines de kilomètres de distance). Si c’est le cas, ils devront être rejoints par une cabine de développement et d’exploitation des images, celles-ci étant encore argentiques. Les F1CR sont par ailleurs équipés en permanence d’une caméra Omera 33 ou 40 dans le fuselage. Outil également argentique, qui peut faire un peu vieillot à l’heure des iphones 4, mais bien utile pourtant si la situation tactique offre le délai de 45 minutes nécessaire au développement des images…

 

Si l’utilisation de Presto n’est pas une certitude, c’est que les Rafale peuvent aujourd’hui mettre en œuvre la nacelle Reco NG entièrement numérique. Une focale encore plus puissante que la Presto, une capacité de transmission en quasi temps réel des images obtenues, la Reco NG a tout pour plaire. Cette nacelle a connu son baptême du feu en décembre 2010 dans le ciel afghan. C’est un beau bébé de 1100 kg pour 5,10m de long, à la base du système de reconnaissance le plus imposant et le plus performant jamais conçu en France. Le plus coûteux également : les vingt exemplaires commandés par la France, douze pour l’armée de l’Air et huit pour la Marine, auront coûté environ 400 M€. (Une somme qui comprend les coûts de développement les antennes de recueil des images au sol, les stations de traitement des images et les premières tranches du contrat de maintenance). Après l’Afghanistan et la Libye, et sans doute aussi d’autres terrains non divulgués, voici donc une nouvelle occasion pour la nacelle de briller.

 

Aux côtés des chasseurs, l’armée de l’Air déploie à présent cinq Boeing ravitailleurs à N’Djamena. Les trois présents dans les premières heures du conflit ont été rejoints par les deux qui ont « tirés » les Rafale venus de St Dizier.

 

Dix avions de combat, dont une majorité de biplaces, cela fait une cinquantaine de navigants. Cinq ravitailleurs (pratiquement la moitié de la flotte française de ravitailleurs !), c’est cinquante de plus en comptant les équipages de remplacement. Ajoutons à cela les mécaniciens, les armuriers, les officiers renseignement, les spécialistes réseaux, les commandos de l’air et autres contrôleurs. On peut évaluer sans trop de risque de se tromper à un déploiement d’au moins 300 personnes.

 

Il faut donc nourrir et loger tout ce monde, de préférence sur le camp. Les risques d’attentats anti-français ne sont pas nuls à N’Djamena. Les bonhommes c’est pas grave, ça se contente de rations, de tentes et d’ecolog… Les avions, c’est plus fragile et plus gourmand : il faut les bichonner, leur fournir le carburant et les munitions. Un Mirage 2000D consomme 50 kg de bon kérosène à la minute. Un chiffre à multiplier par le nombre d’avions, les heures de vol pour rejoindre le Mali et en revenir, et on aura une idée des cubages nécessaires… La question des munitions n’est pas simple non plus : les Rafale emportent quatre ou six bombes par vol, ce qui est bien. Mais il faut faire venir ces munitions de France. Et puis les stocker sur place dans de bonnes conditions de températures et d’humidité. La munition moderne exige des égards. Le dépôt de N’Djamena correspond-il aux besoins d’une opération longue et soutenue ? Du côté de la logistique, un deuxième front s’est ouvert au Tchad dans la plus grande discrétion.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 08:45

Rafale photo2 Sirpa Air

 

Jan. 15, 2013 - By PIERRE TRAN – Defense News

 

Paris — France has committed 1,700 troops, of which 800 are on the ground, to the military intervention in Mali against Islamist and Tuareg rebel fighters, Defense Minister Jean-Yves Le Drian said Jan. 15.

 

The French operation, dubbed Serval, will support the Malian government against the insurgents. It includes ground troops, light tanks, Mirage and Rafale fighter jets and Gazelle attack helicopters, backed by French military bases in Ivory Coast and Chad, Le Drian told a news conference on the fifth day of combat.

 

The aircraft have flown some 50 sorties since operations began Jan. 11, said the chief of the Defense Staff, Adm. Edouard Guillaud.

 

France is coordinating with its principal partners to further strengthen its intelligence capabilities, as indicated by U.S. Defense Secretary Leon Panetta, Le Drian said.

 

The French forces deployed within five hours of the order from President François Hollande for “quick and strong” action, Le Drian said.

 

France’s three objectives are: stop the insurgents’ offensive and the threat to the Malian state; preserve the sovereignty and integrity of Mali; and accelerate the tempo and international deployment of African forces to act against the rebels and the training by European forces of the Malian Army, Le Drian said.

 

Earlier in the evening, Prime Minister Jean-Marc Ayrault, along with Guillaud, Le Drian and other senior civilian and military officials, led a funeral tribute to an Army Air Corps pilot, Lt. Damien Boiteux, in the honor courtyard of the Invalides, a national monument to the Army.

 

Boiteux, attached to a special forces helicopter unit, died from wounds received on the first day of combat, when fighter jets and helicopters were used to block the insurgents’ advance toward the south of Mali and its capital, Bamako.

 

In the Mali campaign, France has deployed five air tankers; 12 fighters, including four Rafales, six Mirage 2000D bombers and two Mirage F1 CR reconnaissance planes; and five transport planes, comprising C-160 and C-130 airlifters.

 

The Rafale and Mirage 2000D are based at N’Djamena, Chad, while the F1 units are based at Bamako. Some 30 armored vehicles, including Sagaie light tanks and VAB troop carriers, arrived from the Licorne military mission in Ivory Coast.

 

French defense officials declined to confirm reports the government plans to commit a total of 2,500 troops to the Mali campaign. That figure compares to the 2,400 troops deployed in the Lafayette Task Force in Afghanistan, before France completed withdrawing troops from combat duties at the end of last year.

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 00:26

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/02/2391526850.jpg

 

15.01.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Une P4 (avec une .50) et des forces spéciales françaises (3e compagnie, 1er RPIMa?) ce mardi après-midi dans les rues de Markala, à 35km de Ségou, à 100km de Diabali, la ville tombée la veille aux mains des jihadistes d'Al Qaida au Maghreb islamique (photo F.R). Ces militaires ont été déployés en soutien aux forces maliennes "relativement affaiblies" (euphémisme de JYLD) qui tentent de contraindre des colonnes islamistes de ne pas s'aventurer plus au sud ou plus à l'ouest dans le fuseau Ouest (axe Léré-Diabali).

 

Ces soldats font partie des 800 militaires français présent sur le sol malien (sur le théâtre, qui va du Tchad au Sénégal, ils sont 1700).

 

 Les 800 hommes du Mali appartiennent aux :

- 21e RIMa renforcé par un escadron du 1er REC

- 2e RIMa

- 3e RPIMa et 1er RHP qui arment l’escadron blindé en provenance d’Abdijan (parti samedi et arrivé mardi matin) à Bamako. Cet escadron serait en train de faire mouvement vers le nord. D'autres sources font état de mouvements d'unités franco-maliennes de Niono vers Diabali. Ces mouvements sont en cohérence avec une déclaration du CEMA, lors du point presse du ministre : l'amiral Guillaud n'avait pas écarté l'engagement des blindés français à l'ouest.

 

Ils arment aussi un état-major tactique. A eux s’ajoutent des éléments des forces spéciales (autour de 200 ?).

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 00:12

http://static.lexpress.fr/swf/monde/mali/carte-mali-15-01-2013.jpg

 

15/01/2013 Par LEXPRESS.fr

 

l'article complet ICI

Partager cet article
Repost0
16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 00:08

operation-serval-4

 

15 Janvier 2013 Jean-Dominique Merchet

 

Au quatrième jour des opérations militaires au Mali, l'armée française et ce qui reste de l'armée malienne ne sont toujours parvenues à stopper complètement l'offensive des islamistes radicaux vers le sud. Lors d'une conférence de presse, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian et le chef d'état-major des armées, l'amiral Edouard Guillaud l'ont reconnu implicitement.

 

C'est au nord du fleuve, dans ce que les militaires français appellent le "fuseau ouest" que les combats se poursuivent avec les katibas (compagnies) d'Al Qaida au Marghreb islamique (AQMI) , autour de la ville de Diabali. Venant de Léré, les djihadistes poussaient vers Ségou, sur le fleuve Niger. Le ministre de la Défense a reconnu que "les terroristes étaient encore très présents" et qu'ils "n'avaient pas renoncé". En face, les forces maliennes sont "très éprouvées", en clair défaites. Le chef d'état-major a ajouté que, dans la région de Diabali, "la brèche était en cours de fermeture" - donc qu'elle n'est pas encore fermée. Sauf coup de théâtre militaire, les forces françaises devraient pouvoir bloquer l'avancée des colonnes djihadistes. Hélicoptères et avions de combat sont engagés actuellement contre elles.

 

Au sud du fleuve Niger, l'offensive (menée par des groupes d'Ansar Dine, essentiellement) a, elle été stoppée. Toutefois, et contrairement à ce qu'affirme les "autorités" maliennes, la ville de Konna n'a pas été reprise et des groupes "terroristes" pourraient encore y être présents. Mais l'essentiel des forces s'est replié entre Douenza et Gao, où elles ont reprises en main par leurs chefs.

 

Au total, les deux offensives islamistes impliqueraient plus de 200 véhicules et plus de 1200 combattants, assure le ministre de la défense. Il s'agit d'un ennemi bien armé, bien commandé et déterminé.

 

Par ailleurs, des frappes dans la profondeur ont eu lieu dans le nord, (mais pas à Kidal, comme cela avait été annoncé) pour désorganiser et affaiblir les arrières de l'ennemi en se prenant à sa logistique et son commandement. Toutefois, le niveau des frappes (sur le ligne de front, comme à l'arrière) reste relativement modeste puisqu'on en compte que 50 en 4 jours...

 

Le dispositif français

 

Actuellement, 1700 militaires français sont engagés dans l'opération Serval, mais seulement 800 d'entre eux sont au Mali.

 

Douze avions de combat sont actuellement déployés : six Mirage 2000D et quatre Rafale à N'Djaména (Tchad) et deux Mirage F1CR à Bamako (Mali). Pas moins de cinq avions ravitailleurs C-135 FR sont également engagés - un chiffre considérable, au regard de capacités françaises (14). Cinq avions de transport tactique C-160 Transall et C-130 Hercules, mais certains appartiennent au COS et peuvent remplir des missions de renseignements. Plusieurs Atlantique 2 de la Marine, basés à Dakar, sont engagés dans des missions de recueil de renseignements optiques et d'écoutes.

 

Côté hélicoptère, il s'agit des appareils du 4ème régiment d'hélicoptères des forces spéciales (RHFS) de l'armée de terre. Au total, environ 10 appareils, dont la moitié d'hélicoptère de combat Gazelle et d'un Tigre. Une Gazelle a été détruite vendredi dernier par des tirs ennemis (l'équipage est sauf) et une autre endommagée. C'est à bord de cette dernière que se trouvait le lieutenant (promu aujourd'hui chef d'escadron) Boiteux, tué par une balle qui lui a sectionné l'artère fémorale.

 

Au sol, des troupes arrivent à Bamako - en provenance de Cote d'Ivoire, du Tchad ou de France. Sont déjà sur place des unités du 21ème RIMa, du 3ème RPIMa, du 2ème RIMa, du REC et du RHP. Des blindés (VAB et Sagaie) sont arrivés de Cote d'Ivoire. Ces élements sont commandés par un PC armé par le 21 ème RIMa, placé sous les ordres de l'état-major des Eléments français au Sénégal.

 

Et maintenant ?

 

Le dispostif français va continuer à monter en puissance. Le président de la République a parlé de 2500 hommes au Mali. Il n'est pas certain que des renforts aériens importants soient nécessaires car les cibles vont très vite manquer - les djihadistes se dispersant et se camouflant au mieux dans les vastes étendues du nord.

 

A court terme, le chef d'état-major des armées n'a pas exclu que les blindés légers puissent être engagés contre les colonnes ennemies, donc dans le secteur Diabali/Konna au nord-est de Bamako.

 

A terme, le dispositif français pourrait prendre la forme de deux GTIA (Groupement tactiques interarmées), l'un dans la capitale Bamako, l'autre dans le centre du pays, le "col de cygne" où les combats ont lieu actuellement, à la frontière entre les deux grandes régions du Mali.

 

Reste que la stratégie de la France est de ne pas agir seule. Elle continue à miser sur la reconstitution d'une armée malienne, grâce à l'opération européenne de formation EUTM et à l'intervention d'une force africaine, la Misma. Beaucoup de pays africains ont promis leur contribution (Togo, Nigeria, Niger, Sénégal, Ghana, Tchad, Sénégal, Bénin...) mais voilà des mois qu'ils le promettent. Certes, la crise actuelle les a remotivé : attendons de voir quelles moyens exacts ils déploieront et quand ? Même chose pour les Européens, qui expriment haut et fort leur soutien à la France en refusant d'engager des moyens de combat. Pour l'instant, ils proposent des moyens de transports et médicaux, et éventuellement des formateurs qui resteront à l'arrière...

 

L'objectif affiché par la France est d'aider le Mali à retrouver l'intégrité et la souveraineté de son territoire - avec l'aide des Africains. Jusqu'où cela menera-t-il les militaires français ? A Gao, Tombouctou, Kidal ? Dans les monts de l'Adrar des Ifoghas, pour aller en déloger les forces ennemies ? "Nous accompagnerons la reconquête du Nord de notre appui" a assuré le ministre de la Défense, laissant la porte ouverte à plusieurs scénarios.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 23:12

C-17

 

January 15, 2013. David Pugliese - Defence Watch

 

The Royal Canadian Air Force C-17 that was supposed to get off the ground early Tuesday couldn’t quite make it. The aircraft’s departure was put on hold due to generator and electrical problems, and a second plane had to be assigned to the mission, according to CTV.

 

DND has just issued this statement to Defence Watch:

 

“The aircraft was airborne from Trenton at 12:10 eastern. It should arrive in La Tube (France) at approximately 19:20 eastern.”

 

From there is will eventually fly to Mali.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 23:09

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

15/01/2013 Par Jean-Jacques Mevel Envoyé spécial à Strasbourg – LeFigaro.fr

 

Les pays membres de l'UE doivent se réunir jeudi pour tenter de concrétiser leur soutien diplomatique.

 

L'europe de la défense, source inépuisable de fières ambitions et de longs débats, n'en sort sûrement pas grandie: cinq jours après avoir donné un coup d'arrêt à l'offensive djihadiste au cœur du Mali, la France se découvre à peu près seule dans la bataille, bien que son entrée en scène jouisse d'un soutien diplomatique unanime.

 

Implicitement, François Hollande vient de reconnaître l'absence durable des Européens dans la bataille en expliquant que Paris s'est donné pour objectif de «donner aux Africains la possibilité de chasser les terroristes»hors du Mali. Laurent Fabius, chef de la diplomatie, veut encore croire que la France n'a pas vocation à agir seule. Mais Alain Vidalies, ministre des Relations avec le Parlement, déplore ouvertement «une mobilisation minimale» du côté de l'UE et des «absences un peu regrettables».

 

Au sens large, la crise malienne marque un nouveau rétrécissement de l'envergure militaire de l'Europe, moins de deux ans après l'offensive alors controversée lancée contre Kadhafi - avec le soutien de l'Otan. L'enthousiasme à dépêcher des troupes se trouve aujourd'hui inversement proportionnel à la légitimité reconnue de la cause.

«La France n'a que de bonnes raisons de vouloir mettre hors d'état de nuire les bandes de gangsters et de trafiquants qui occupent le nord du Mali. Là-bas, le refus de se battre confine à la lâcheté», reconnaît l'eurodéputé Vert Jean-Paul Besset, à rebrousse-poil de l'argumentaire non-violent des écologistes. Et pourtant. «Le soutien politique est unanime, mais lorsqu'il faut agir, on ne trouve plus personne, enchaîne Arnaud Danjean, expert des questions militaires et eurodéputé UMP. Au bout du compte, la France ne peut vraiment compter que sur les Américains ou sur les Anglais…»

 

Prêcher dans le désert

 

Où qu'ils regardent en Europe, la diplomatie française et l'état-major risquent de ne trouver que de bonnes excuses. L'Allemagne, dernière puissance européenne à accroître son budget militaire, ne peut pas engager un soldat ou un blindé sans un vote au Bundestag, scénario dont Angela Merkel se défie en période électorale. L'Italie, elle aussi en pleine campagne législative, et l'Espagne, financièrement lessivée par la crise, ne montrent aucun enthousiasme. Au Nord, les contributeurs aguerris de l'Otan que sont les Pays-Bas et le Danemark s'intéressent assez peu à l'Afrique. À l'Est, la Pologne rappelle qu'elle reste engagée en Afghanistan…

 

Ni le débat lancé mardi au Parlement européen, ni le rendez-vous des 27 ministres des Affaires étrangères de l'UE convoqué jeudi à Bruxelles ne bouleverseront la donne sur le front malien. Tout au plus les chefs de la diplomatie pourront-ils tirer le bilan décevant d'une «Initiative pour le Sahel», lancée à grand fracas en mars 2011 pour renforcer des pays comme le Mali. Si Bruxelles a effectivement alloué les crédits, le volet militaro-sécuritaire n'a jamais suivi. «Cela fait deux ans que Paris prêche dans le désert», dit Arnaud Danjean. Avant de lancer l'opération «Serval», la France espérait sûrement un appoint militaire européen, même si elle n'en a pas fait un préalable. L'absence de renforts de l'UE vient en tout cas compliquer les calculs de l'état-major sur la «deuxième phase», après plusieurs jours de bombardements qui ont réussi à bloquer l'avancée djihadiste.

 


La voix singulière de la Tunisie critique l'intervention française

 

Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, la Tunisie s'est dite opposée par principe à toute opération militaire non africaine sur le continent, au moment où la France mène une intervention armée au Mali contre des combattants islamistes. «Nous considérons que les problèmes qui se posent en Afrique doivent être résolus dans un cadre africain», a déclaré le chef de la diplomatie tunisienne. «D'une façon générale, nous sommes contre une intervention étrangère dans tous les cas de figure», a-t-il ajouté. Rafik Abdessalem est issu du parti islamiste Ennahda, qui dirige le gouvernement tunisien. L'opération menée parla France a été montée à la demande des autorités maliennes en attendant la formation d'une force africaine.Elle a reçu le soutien unanime du Conseil de sécurité de l'ONU et des membres de l'UE. Le président tunisien, Moncef Marzouki, s'était déjà gardé le week-end dernier d'apporter son soutien à l'intervention française, indiquant qu'il aurait «préféré une solution politique négociée». Il a cependant jugé que le nord du Mali, sous contrôle des djihadistes, était aussi un danger pour la Tunisie, le pays étant devenu «un corridor» pour approvisionner les forces islamistes en armes.

 

LIRE AUSSI:

» Mali: François Hollande en président de guerre

» Les discrets préparatifs de l'armée française à Bamako

» Pourquoi la France a passé la vitesse supérieure au Mali

» Mali: Berlin rappelé à son devoir de solidarité

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 22:56

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/120115-operation-serval-point-de-situation-du-15-janvier-2012/point-de-situation-du-15-janvier-2012-4/2137815-3-fre-FR/point-de-situation-du-15-janvier-2012-4.jpg

photo EMA

 

15.01.2013 20h40 Romandie.com (ats)

 

La ville de Konna, dont la chute avait déclenché l'intervention des forces françaises au Mali, n'a toujours pas été reprise par l'armée malienne aux jihadistes, a déclaré mardi le ministre français de la Défense. François Hollande a précisé ses objectifs, alors que ses troupes interviennent maintenant au sol.

 

Le ministre Jean-Yves Le Drian a également souligné que sur "le fuseau Ouest", les groupes terroristes, qui ont pris la veille la ville de Diabali, étaient encore "très présents" et qu'ils "menacent le sud" du pays. Il a précisé que 1700 soldats français étaient engagés dans cette opération, dont 800 sur le terrain. Paris a annoncé le déploiement à terme d'environ 2500 soldats.

 

Les premiers éléments d'un contingent de 900 soldats nigérians qui doivent être envoyés au Mali y seront déployés dans les 24 heures, a pour sa part déclaré le porte-parole des armées. Cette mesure doit intervenir dans le cadre d'une force africaine qui a pour but d'aider le Mali à lutter contre les islamistes.

 

Des centaines de soldats maliens et français faisaient route mardi en fin d'après-midi vers Diabali, selon des témoins. Il s'agit du premier engagement au sol des soldats français. La France s'est dite prête le cas échéant à engager des blindés légers à roues contre les jihadistes dans le nord, a déclaré le chef d'état-major des forces armées françaises.

 

Trois objectifs

 

Le président François Hollande a affirmé depuis Dubaï, où il était en visite, que l'intervention militaire au Mali avait trois objectifs: "arrêter l'agression" des islamistes, sécuriser Bamako et préserver l'intégrité territoriale du pays. Il a précisé que la France n'avait "pas vocation à rester au Mali" mais que le déploiement de la force africaine "va prendre une bonne semaine".

 

Il a ajouté que son pays ferait "tout pour libérer" les otages au Mali et que l'intervention militaire était "la seule solution" pour bloquer la progression des groupes islamistes armés.

 

Civils en première ligne

 

Amnesty International a de son côté appelé toutes les parties au conflit à veiller à la protection des civils. L'ONG est "très préoccupés par le fait que les combats pourraient conduire à des attaques aveugles ou illégales".

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 22:46

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/120115-operation-serval-point-de-situation-du-15-janvier-2012/point-de-situation-du-15-janvier-2012-2/2137805-3-fre-FR/point-de-situation-du-15-janvier-2012-2.jpg

ERC 90

 

15/01/2013 21:16 Sources : EMA

 

Le 15 janvier 2013, les avions français ont poursuivi leurs frappes pendant que le dispositif terrestre continuait à s’étoffer à Bamako.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/120115-operation-serval-point-de-situation-du-15-janvier-2012/point-de-situation-du-15-janvier-2012-1/2137800-2-fre-FR/point-de-situation-du-15-janvier-2012-1.jpg

 

Depuis le 14 janvier, les avions de combat français (Rafale, Mirage F1 CR et Mirage 2000D) ont effectué 8 missions contre une douzaine d’objectifs ciblés autour de Diabali. Ils étaient soutenus par des avions ravitailleurs C135F.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/120115-operation-serval-point-de-situation-du-15-janvier-2012/point-de-situation-du-15-janvier-2012-2/2137805-3-fre-FR/point-de-situation-du-15-janvier-2012-2.jpg

 

Parallèlement, la montée en puissance et la motorisation des éléments terrestres s’est poursuivie à Bamako. En particulier avec l’arrivée de matériels en provenance de France ou des forces prépositionnées en Afrique.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/120115-operation-serval-point-de-situation-du-15-janvier-2012/point-de-situation-du-15-janvier-2012-4/2137815-3-fre-FR/point-de-situation-du-15-janvier-2012-4.jpg

 

L’intervention française au Mali a débuté le 11 janvier. Initiée à la demande du gouvernement malien, et dans le cadre de la résolution 2085, l’opération Serval est destinée à aider les forces maliennes à repousser les groupes terroristes et recouvrer son intégralité territoriale.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 19:58

operation-serval-4

 

15 janvier 2013 19h46 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Des centaines de soldats maliens et français faisaient route mardi vers Diabali, localité de l'ouest du Mali prise la veille par des islamistes et bombardée dans la nuit de lundi à mardi par l'aviation française, a appris l'AFP auprès de témoins.

 

Il s'agit du premier engagement au sol des soldats français.

 

Plusieurs centaines de militaires maliens et français ont quitté Niono (au sud de Diabali) pour prendre Diabali, a déclaré un élu de la ville de Niono, ce qu'a confirmé un habitant de cette ville. Il s'agit du premier engagement au sol des soldats français.

 

Nos frères d'armes français sont avec nous actuellement à Niono, (en route) pour Diabali, a confirmé une source sécuritaire malienne. D'ici demain, nous allons reprendre Diabali avec les Français, a-t-elle ajouté.

 

Vive la France! Vive le Mali, scandaient des habitants de Niono, au passage des véhicules blindés des troupes françaises et maliennes, selon des témoins interrogés par l'AFP.

 

L'armée française avait mené dans la nuit de lundi à mardi des frappes aériennes sur Diabali dans laquelle étaient entrés les islamistes après de violents combats avec l'armée malienne.

 

Les islamistes étaient dirigés par Abou Zeid, un émir algérien d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon une source de sécurité régionale.

 

Un habitant d'une localité voisine, située à une vingtaine de kilomètres de Diabali, avait déclaré avoir vu des islamistes armés en fuite après les frappes de l'aviation française.

 

Une source sécuritaire régionale avait cependant affirmé que des combattants islamistes se trouvaient toujours dans la zone de Diabali et que plusieurs d'entre eux y avaient pris en otage un élu régional et sa famille à leur domicile.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 19:31

Tuareg Rebels

 

15 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), qui ont proposé d'aider la France, n'existent plus militairement, a affirmé mardi le ministre malien des Affaires étrangères Tieman Coulibaly.

 

D'un point de vue militaire, je pense que le MNLA n'existe plus. Selon nos informations, les derniers combattants se sont dirigés vers la Mauritanie, ont rendu les armes et les véhicules et ont demandé refuge en Mauritanie, a déclaré le ministre devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française.

 

L'offre d'aide qui a été formulée, je la reçois avec beaucoup de circonspection. Je ne sais pas ce que le MNLA a à offrir, a-t-il encore ajouté.

 

Les rebelles touareg du MNLA avaient déclaré lundi à l'AFP être prêts à aider l'armée française à lutter contre les groupes islamistes armés du nord du Mali, en faisant le travail au sol, selon un de leurs responsables.

 

Le MNLA, héritier des différentes rébellions touareg indépendantistes qui se sont succédé au Mali, s'était engagé en décembre 2012 à cesser les hostilités et à négocier avec les autorités maliennes.

 

Le MNLA est toujours disponible dans le cadre de négociations avec Bamako pour trouver une solution définitive au conflit qui nous oppose depuis plus de cinquante ans, a ajouté lundi Moussa Ag Assarid, un responsable de l'organisation.

 

L'Azawad, le nom donné au nord du Mali qu'occupent actuellement les islamistes, est un immense territoire aride d'une surface équivalente à celles de la France et de la Belgique réunies, comprenant les trois régions administratives de Kidal, Tombouctou et Gao.

 

Le ministre malien a aussi estimé qu'Ansar Dine, l'un des groupes armés occupant le nord du Mali et composé essentiellement de touaregs maliens, n'avait pas la possibilité de rompre avec Aqmi s'il le souhaitait.

 

Le chef d'Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly, ne peut pas faire la paix. Si Iyad signe un accord avec le Mali, il signe son arrêt de mort, il se fera exécuter par les séides des leaders d'Aqmi, a estimé M. Coulibaly.

 

Le ministre malien a par ailleurs confirmé qu'il participerait à la réunion exceptionnelle des ministres européens des Affaires étrangères jeudi à Bruxelles.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 17:45

operation-serval-4

 

15 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

DUBAI - Le président français François Hollande a affirmé mardi à Dubaï que l'intervention militaire française au Mali avait trois objectifs: arrêter l'agression des islamistes, sécuriser Bamako et préserver l'intégrité territoriale du pays.

 

Nous avons trois buts dans notre intervention qui s'effectue dans le cadre de la légalité internationale qui s'effectue dans le cadre de la légalité internationale, avec la demande expresse des autorités maliennes, le soutien de tous les pays africains et l'appui de l'Europe, a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

 

Il s'agit en premier d'arrêter l'agression terroriste, de sécuriser Bamako ou nous avons plusieurs milliers de ressortissants, et de permettre au Mali de recouvrer son intégrité territoriale, mission confiée à la force africaine qui a notre appui, selon lui.

 

Il a ajouté que son pays ferait tout pour libérer les otages au Mali et que l'intervention militaire était la seule solution pour bloquer la progression des groupes islamistes armés.

 

Les otages, j'y pense à chaque instant mais j'ai considéré que l'intervention était la seule solution. Nous ferons tout pour qu'ils puissent être libérés. Ceux qui les ont capturés, détenus doivent réfléchir. Il est encore temps de les rendre à leur famille, a déclaré M. Hollande.

 

La France a lancé vendredi une intervention au Mali pour stopper la progression de combattants islamistes contrôlant le nord du pays vers la capitale Bamako. Des raids ont été ensuite visé les islamistes dans le nord du pays qui ont procédé à un repli des villes qu'ils contrôlaient.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 17:45

Tuareg Rebels

 

14/01/2013 Par Laure Mandeville, Correspondante à Washington -LeFigaro.fr

 

Washington se retrouve pris à contre-pied par l'intervention rapide de la France pour arrêter l'insurrection islamiste dans le nord du Mali. À l'automne, Susan Rice, l'ambassadrice américaine à l'ONU, avait affirmé que le plan soutenu par la France au Conseil de sécurité était «de la m…».

 

Même si, selon les diplomates, l'heure est à la «consultation permanente» entre les deux rives de l'Atlantique sur le dossier malien, les Américains se retrouvent pris à contre-pied par l'intervention rapide et dénuée d'hésitations de la France pour arrêter l'insurrection islamiste dans le nord du Mali. «Il y a certainement à Washington un soutien et un vrai soulagement de voir les Français prendre l'initiative, vu l'urgence d'agir», note la directrice du programme Afrique au Centre pour les études stratégiques et internationales, Jennifer Cooke.

 

S'exprime même, notamment chez les néoconservateurs, un coup de chapeau à ces Français qui savent encore se comporter en «gendarmes de crise» et y aller (contrairement à l'Administration Obama, sous-entendent-ils). Mais l'action rapide de la France et les derniers développements sur le terrain jettent a contrario une lumière crue sur les naïvetés, les mauvais calculs et les échecs récents des Américains dans une région sahélienne où ils avaient massivement investi ces dernières années.

 

Depuis des mois, les États-Unis freinaient activement le déploiement des troupes de la Cédéao réclamées par le gouvernement malien, au motif que l'opération n'était pas suffisamment préparée. L'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice, avait carrément affirmé à l'automne que le plan soutenu par la France au Conseil de sécurité était «de la m…»

 

Aide logistique et drones


Un consensus avait finalement été trouvé à l'arraché en décembre pour voter une résolution autorisant le déploiement d'une force africaine. Mais Washington persistait à préconiser la lenteur, appelant à des élections préalables, le gouvernement malien étant issu d'un putsch… Ils s'inquiétaient d'une intervention trop ostentatoire, susceptible d'attirer vers le Mali les djihadistes du monde entier et de susciter une recrudescence d'actes terroristes en Occident. «Ces inquiétudes restent valides, mais le terrain a dicté d'agir différemment», reconnaît Jennifer Cooke, qui ne serait pas étonnée de voir les Français «forcés de jouer un rôle de premier plan plus longtemps que prévu».

 

Les Américains avaient fortement investi dans la formation de l'armée malienne, dans le cadre d'une ambitieuse politique de contre-terrorisme dans la région Sahel. Près de 600 millions de dollars avaient été consacrés par Washington à entraîner les militaires locaux, recrutés notamment dans les tribus touaregs. Mais cet effort de formation a été réduit à néant par la défection massive d'unités ralliées à l'insurrection islamiste. Un officier formé par les militaires américains a organisé un putsch contre le pouvoir civil, à la stupéfaction des États-Unis qui n'avaient apparemment rien vu venir, notait lundi le New York Times. L'été dernier, le général Carter Ham, en charge du commandement Afrique, avait évoqué «sa déception amère».

 

À la demande des Français, les Américains fournissent maintenant une aide logistique et se préparent à envoyer des drones de renseignements sur le terrain. Mais Washington, qui s'apprête à sortir plus vite que prévu de la longue campagne afghane et rumine encore ses faux pas maliens, exclut pour l'instant toute participation directe à l'opération de la France, forcée à un solo impromptu et risqué.

 

LIRE AUSSI:

» Intervention au Mali: la presse algérienne très critique

» Mali: l'Allemagne rappelée à son devoir de solidarité

» Pourquoi la France a passé la vitesse supérieure au Mali

» Les frappes françaises se poursuivent au Mali 

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 17:45

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

15 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

ABUJA - Les premiers éléments de 900 soldats nigérians qui doivent être envoyés au Mali y seront déployés dans les 24 heures, dans le cadre d'une force africaine qui a pour but d'aider le pays à lutter contre les islamistes, a déclaré mardi le porte-parole des armées.

 

Le président a approuvé le déploiement d'un bataillon et, dans les prochaines 24 heures, une compagnie du bataillon va être déployée, a déclaré le colonel Yerima aux journalistes, ajoutant que le Nigeria prévoyait d'envoyer 900 soldats au total, soit 300 de plus que prévu initialement.

 

Selon M. Yerima, la première compagnie déployée comprendra 190 soldats.

 

La force africaine, qui devrait compter au moins 3.300 hommes, sera commandée par le général nigérian Shehu Usman Abdulkadir.

 

Le Nigeria a annoncé la semaine dernière que le commandant et une équipe technique de l'armée étaient déjà sur place afin de préparer les opérations.

 

Le Nigeria, pays le plus peuplé et premier producteur de pétrole d'Afrique, possède l'armée la plus importante des 15 pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) chargés de constituer la force d'intervention africaine.

 

La France a lancé des attaques aériennes contre les islamistes qui contrôlent le nord du Mali la semaine dernière, suite à la prise d'une ville-clé du centre du pays par les rebelles.

 

Selon des sources militaires françaises mardi, Paris prévoit de tripler sa présence française au Mali pour parvenir à un total de 2.500 hommes sur le terrain.

 

L'avancée des islamistes a laissé craindre la création de sanctuaires au Mali pour les extrémistes liés à Al-Qaida et d'autres bandes criminelles, menaçant la région tout entière.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 17:45

C130 Hercules ISAF Credits Belgium Army - DG Com

 

BRUXELLES, 15 janvier - RIA Novosti

 

Un avion de transport C-130 "Hercules" de l'Armée de l'Air belge avec à son bord un hélicoptère médicalisé Agusta A-109 s'est envolé mardi de la base aérienne de Melsbroek pour le Mali, rapportent les médias locaux.

 

Réunis mardi en Comité ministériel restreint à propos de la situation au Mali, les principaux ministres du gouvernement belge ont décidé de mettre un C-130 supplémentaire à la disposition de la France pour l'appuyer dans son intervention dans ce pays africain. Bruxelles envoie aussi 70 militaires pour des missions de logistique et de formation aux côtés des troupes françaises déjà engagées au Mali, mais, selon le chef de la diplomatie belge Didier Reynders, il n'y aura pas de troupes combattantes belges dans ce pays africain.

 

Répondant à la demande du gouvernement malien, incapable à lui seul de venir à bout des islamistes déstabilisant le pays, la France a lancé vendredi une opération militaire "Serval" visant à stopper leur progression vers la capitale Bamako. Paris a demandé l'appui des Belges et d'autres partenaires dans ce conflit.

 

Dans la nuit de dimanche à lundi, l'armée de l'air française a frappé les positions islamistes dans le nord du Mali et a essuyé ses premières pertes. Les militaires français ont perdu un pilote d'hélicoptère. Les pertes de l'armée malienne se chiffrent à 11 hommes.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 17:45

Europe Flag

 

15 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - D'intenses discussions étaient en cours mardi à Bruxelles afin de permettre aux ministres européens des Affaires étrangères de s'entendre jeudi sur un lancement accéléré de la mission de l'UE au Mali et sur le soutien à la force d'intervention africaine, a-t-on appris de sources diplomatiques.

 

La mission EUTM vise à déployer quelque 500 militaires européens, dont 200 instructeurs, afin de former, réorganiser et conseiller l'armée malienne.

 

L'objectif est d'accélérer le processus afin de s'adapter à la nouvelle situation créée par l'intervention française, a indiqué un diplomate, interrogé sur les buts de la réunion exceptionnelle des ministres annoncée lundi par Catherine Ashton, la chef de la diplomatie européenne.

 

La date de cette réunion n'a pas été officiellement annoncée mais elle devrait se tenir jeudi à la mi-journée à Bruxelles, selon plusieurs responsables. Mme Ashton pourrait demander aux ministres d'établir formellement la mission, avec une semaine d'avance sur le calendrier prévu.

 

Cela permettrait de déployer les formateurs à partir de la mi-février, a indiqué un responsable.

 

Le chef de la mission, le général François Lecointre, pourrait également être officiellement nommé jeudi. Ce Français de 50 ans, engagé en Irak, au Rwanda et à Sarajevo, devrait ensuite se rendre dimanche à Bamako afin de finaliser la planification.

 

Une dizaine de pays européens ont annoncé leur intention de participer à cette mission, dont le budget a été réévalué à 12 millions d'euros, hors charges liées au personnel, pour un mandat de quinze mois.

 

L'intervention française oblige les experts à adapter la mission, qui tablait à l'origine sur une formation de plusieurs mois afin de permettre à l'armée malienne de partir à la reconquête du nord du pays au troisième trimestre 2013.

 

Il va falloir désormais former une armée occupée à combattre, souligne un responsable.

 

Pour leur part, les militaires européens déployés dans le cadre de la mission EUTM n'auront aucune vocation à participer à des combats, selon la même source.

 

Les ministres devraient également se prononcer jeudi sur le soutien logistique et financier apporté à la Misma, la Force internationale d'intervention de 3.300 soldats mise en place par les pays d'Afrique de l'Ouest conformément à une résolution de l'ONU. Les besoins sont différents selon les pays. Certains ont davantage besoin de moyens de transports, d'autres de financements, a souligné un diplomate.

 

Plusieurs pays européens ont par ailleurs annoncé depuis vendredi un soutien logistique bilatéral à l'opération française Serval, qui verra progressivement le déploiement de 2.500 soldats. Les principales demandes de Paris concernent les transports aériens, dont l'armée française est déficitaire.

 

La Grande-Bretagne, le Danemark et la Belgique ont annoncé la mise à disposition d'appareils, notamment d'avions de transport C-130.

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 17:45

drapeaux-de-l-otan-de-la-france-et-de-l-union-ue defense go

 

LONDRES, 15 janvier - RIA Novosti

 

Sans le concours de ses alliés au sein de l'Otan et des pays de la région, la France pourrait s'enliser dans une campagne prolongée contre les rebelles au Mali, estime le quotidien britannique The Guardian.

"L'expérience suggère que la France, qui n'a pas reçu le soutien nécessaire de ses amis, s'est lancée dans une entreprise qu'elle aura du mal à achever", affirme le journal.

Le quotidien souligne que tout en apportant une aide logistique à Paris, Londres a néanmoins fait comprendre qu'il ne participerait à aucune opération terrestre ou aérienne dans ce pays africain.

Quant à l'Allemagne, locomotive économique de l'Europe, même si elle a salué la décision de la France d'aider Bamako à chasser les islamistes du nord du Mali, elle n'a aucune intention d'y envoyer ses troupes, indique The Guardian.

Le journal rappelle la déclaration du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian selon laquelle le Pentagone a promis à la France "un soutien logistique, de renseignement et de ravitaillement en vol". Néanmoins, estime le quotidien britannique, Paris aurait tort de compter excessivement sur les Etats-Unis, leur politique au Mali et dans d'autres pays de la région manquant de cohérence.

Selon The Guardian, Washington envisageait d'intervenir lui-même au Mali à l'été 2012, mais a abandonné ce projet après l'avoir jugé trop dangereux.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories