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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 17:45

http://www.airventure.de/helidays03/helidays_a109_30.jpg

photo airventure.de

 

15 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BRUXELLES - La Belgique a décidé mardi de soutenir l'intervention française au Mali en déployant deux avions de transport C-130 et deux hélicoptères d'évacuation sanitaire.

 

La Belgique apporte un soutien logistique dans la lutte contre le terrorisme au Mali, a déclaré le Premier ministre Elio Di Rupo à l'issue d'une réunion restreinte de son gouvernement consacrée au Mali.

 

Le royaume a répondu à une demande de la France en déployant deux C-130 pour le transport aérien stratégique et tactique. Ils seront opérationnels après-demain (jeudi) matin, selon le ministre de la Défense Pieter De Crem.

 

La Belgique enverra également, dans un deuxième temps, un hélicoptère A-109 médicalisé et un hélicoptère de réserve pour l'évacuation de blessés.

 

Environ 75 militaires belges participeront à cette opération et partiront dans les prochaines heures et prochains jours en direction d'Abidjan et Bamako pour commencer leur mission, selon le ministère de la Défense. Ces hommes ne seront pas impliqués dans des opérations de combat.

 

Le gouvernement évaluera son engagement fin février, début mars, a indiqué M. De Crem.

 

Son homologue Didier Reynders, en charge des Affaires étrangères, a souligné que l'objectif était que l'opération française cède le plus vite possible le relais à une opération internationale où nous continuerions à jouer un rôle.

 

M. Reynders a rappelé que la Belgique avait donné dès le mois de septembre son accord de principe à une participation à une intervention internationale émanant du gouvernement malien, avec le support de la Cédéao et de l'Union africaine (UA).

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 16:50

http://assets.digital.cabinet-office.gov.uk/government/uploads/system/uploads/image_data/file/6057/s300_DMOC-2013-002-025.jpg

 

14 January 2013 Ministry of Defence

 

2 Royal Air Force C-17 transport aircraft have arrived in France as part of the UK's logistical support to French military operations in Mali.

 

At Évreux-Fauville Air Base near Paris the aircraft will be loaded with armoured vehicles and other military equipment for transport to the Malian capital, Bamako. French forces are assisting the Malian government to contain rebel and extremist groups in the north of the country.

 

Officer Commanding 99 Squadron, Wing Commander Stu Lindsell, said:

We started doing some contingency planning on Saturday and we had the green light to go yesterday and so the first aircraft left within 24 hours of our initial scoping.

 

We will be providing the C-17 logistical support as part of the UK commitment to supporting the French operations in Mali. We’ll be operating from France to provide support to the region.

 

I have been very impressed by how everyone on the squadron and the station has risen to meet the task. We often plan for contingency operations on 99 Squadron; we’re fairly used to that as part of our day-to-day operations, but everyone has been incredibly keen and enthusiastic and we couldn’t have done it any quicker.

French military equipment in the cargo hold of a Royal Air Force C-17 transport aircraft At Évreux-Fauville Air Base, near Paris, one of the RAF C-17 aircraft is loaded with armoured vehicles and other military equipment for transport to the Malian capital, Bamako [Picture: Senior Aircraftman Dek Traylor, Crown Copyright/MOD 2013]
French military equipment in the cargo hold of a Royal Air Force C-17 transport aircraft
French military equipment in the cargo hold of a Royal Air Force C-17 transport aircraft at Évreux, France [Picture: Senior Aircraftman Dek Traylor, Crown Copyright/MOD 2013]

This view was echoed by Squadron Leader David Blakemore, Flight Commander Training on 99 Squadron, who said:

There’s a real buzz on the squadron. This is something different, somewhere different and people really want to get involved.

 

The fact another nation is coming to the UK to ask for its outsize lift capability is testament to the C-17’s reputation forged over the past decade.

The RAF’s fleet of C-17 Globemasters give the ability to move equipment and personnel swiftly around the world for both military and humanitarian operations. The huge payload and long range of the C-17 make the aircraft, operated by 99 Squadron, ideally placed to enable the UK Government to respond to worldwide challenges.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 16:45

operation-serval-4

 

Jan 15, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

On se plait à loisir à confondre les opérations. Ainsi que je le mentionnais récemment, au Mali, il n’y a pas une opération mais bien trois opérations distinctes au Mali (lire : Mali : trois opérations en une publié en début d’année). Et l’opération européenne EUTM Mali n’est qu’un des pans de cette stratégie internationale pour consolider – ou plutôt reconstruire le Mali.

 

Suite de l’article

 

Lire : la mission EUTM Mali sera plus robuste

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 16:21

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130115-operation-serval-montee-en-puissance-du-dispositif-et-poursuite-des-operations/operation-serval-montee-en-puissance-du-dispositif-et-poursuite-des-operations/2136561-1-fre-FR/operation-serval-montee-en-puissance-du-dispositif-et-poursuite-des-operations.jpg

 

15/01/2013 Sources Etat-major des armées

 

Depuis la nuit du 13 janvier 2013, le dispositif français au Mali a poursuivi ses opérations aériennes avec une vingtaine de sorties dont une dizaine réalisées par les Mirage 2000D et les Rafale stationnés à N’Djamena au Tchad. Ces opérations ont permis notamment de traiter une dizaine d’objectifs principalement sur les villes de Diabali et de Douenza.

 

Le 14 janvier, les opérations ont été conduites avec un effort appuyé sur un sur le secteur de Diabali afin de stopper la progression des groupes terroristes.

 

En parallèle des opérations aériennes, la France poursuit la montée en puissance de son dispositif. Ainsi, dans la journée du 14 janvier, deux Mirage F1 CR des éléments français au Tchad ont été repositionnés sur l’aéroport de Bamako. Ils complètent ainsi le dispositif d’alerte mis en place sur la capitale.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130115-operation-serval-montee-en-puissance-du-dispositif-et-poursuite-des-operations/operation-serval-montee-en-puissance-du-dispositif-et-poursuite-des-operations3/2136716-3-fre-FR/operation-serval-montee-en-puissance-du-dispositif-et-poursuite-des-operations.jpg

Opération Serval: le sous groupement blindé en provenance d'Abidjan (VBL, VAB et ERC 90) stationné à Bamako

 

Dans la soirée, un sous-groupement interarmées (SGTIA) comprenant près de 200 militaires et une soixantaine de véhicules blindés est arrivé à Bamako. Ces soldats appartiennent principalement aux 1er RHP, 3ème RPIMa et 17ème  RGP. Ils ont quitté le camp de Port-Bouët à Abidjan, en Côte d’Ivoire samedi pour rallier le Mali par voie terrestre.

 

Enfin, dans la nuit du 14 au 15 janvier 2013, plusieurs rotations de gros porteurs avec notamment le soutien de deux Boeing C-17 de la Royal Air Force (RAF) ont permis la livraison de véhicules blindés pour la compagnie du 2e RIMA, arrivée dernièrement et stationnée sur Bamako et du matériel embarqué sur la Base Aérienne 105 d’Evreux pour le soutien logistique de nos forces.

 

Le concours des C-17 de la RAF est une nouvelle illustration de la coopération opérationnelle franco-britannique.

 

Ce sont désormais près de 800 militaires français qui sont déployés sur le sol malien et près de 1700 au total qui participent à l’opération Serval au Mali à partir des bases françaises prépositionnées en Afrique.

 

De son côté la MISMA (Mission Internationale de Soutien au Mali sous conduite Africaine) accélère sa montée en puissance avec la mise en place d’un état-major à Bamako travaillant sur la projection à venir de plusieurs bataillons africains.

 

L’intervention française au Mali a débuté le 11 janvier. Initiée la demande du gouvernement malien, et dans le cadre de la résolution 2085, l’opération Serval est destinée à aider les forces maliennes à repousser les groupes terroristes et recouvrer son intégralité territoriale.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 13:45

operation-serval-4

 

15 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Les chefs d'état-major de l'Afrique de l'Ouest ont entamé mardi à Bamako une réunion extraordinaire pour libérer le nord du Mali des groupes islamistes armés qui l'occupent depuis neuf mois, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Nous nous retrouvons aujourd'hui pour parler essentiellement de l'engagement (...) auprès de nos frères d'armes du Mali, pour, bien entendu, libérer le nord du Mali, a déclaré le général Soumaïla Bakayoko, chef d'état-major de l'armée ivoirienne, lors de la cérémonie d'ouverture de la rencontre.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 13:25

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/mali/130115-operation-serval-montee-en-puissance-du-dispositif-et-poursuite-des-operations/operation-serval-montee-en-puissance-du-dispositif-et-poursuite-des-operations2/2136566-2-fre-FR/operation-serval-montee-en-puissance-du-dispositif-et-poursuite-des-operations.jpg

Opération Serval: Mise en place des premiers véhicules (VAB et VBL)

 

15/01/2013 Sources : EMA

 

Depuis la nuit du 13 janvier 2013, le dispositif français au Mali a poursuivi ses opérations aériennes avec une vingtaine de sorties dont une dizaine réalisées par les Mirage 2000D et les Rafale stationnés à N’Djamena au Tchad. Ces opérations ont permis notamment de traiter une dizaine d’objectifs principalement sur les villes de Diabali et de Douenza.

 

Le 14 janvier, les opérations ont été conduites avec un effort appuyé sur un sur le secteur de Diabali afin de stopper la progression des groupes terroristes.

 

En parallèle des opérations aériennes, la France poursuit la montée en puissance de son dispositif. Ainsi, dans la journée du 14 janvier, deux Mirage F1 CR des éléments français au Tchad ont été repositionnés sur l’aéroport de Bamako. Ils complètent ainsi le dispositif d’alerte mis en place sur la capitale.

 

Dans la soirée, un sous-groupement interarmées (SGTIA) comprenant près de 200 militaires et une soixantaine de véhicules blindés est arrivé à Bamako. Ces soldats appartiennent principalement aux 1er RHP, 3ème RPIMa et 17ème  RGP. Ils ont quitté le camp de Port-Bouët à Abidjan, en Côte d’Ivoire samedi pour rallier le Mali par voie terrestre.

 

Enfin, dans la nuit du 14 au 15 janvier 2013, plusieurs rotations de gros porteurs avec notamment le soutien de deux Boeing C-17 de la Royal Air Force (RAF) ont permis la livraison de véhicules blindés pour la compagnie du 2e RIMA, arrivée dernièrement et stationnée sur Bamako et du matériel embarqué sur la Base Aérienne 105 d’Evreux pour le soutien logistique de nos forces.

 

Le concours des C-17 de la RAF est une nouvelle illustration de la coopération opérationnelle franco-britannique.

 

Ce sont désormais près de 800 militaires français qui sont déployés sur le sol malien et près de 1700 au total qui participent à l’opération Serval au Mali à partir des bases françaises prépositionnées en Afrique.

 

De son côté la MISMA (Mission Internationale de Soutien au Mali sous conduite Africaine) accélère sa montée en puissance avec la mise en place d’un état-major à Bamako travaillant sur la projection à venir de plusieurs bataillons africains.

 

L’intervention française au Mali a débuté le 11 janvier. Initiée la demande du gouvernement malien, et dans le cadre de la résolution 2085, l’opération Serval est destinée à aider les forces maliennes à repousser les groupes terroristes et recouvrer son intégralité territoriale.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 12:55

Assemblée nationale française.svg

 

15 janvier 2013 par Patrick Maurot - comptes-publics.fr

 

Mardi 15 janvier 2013, la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale entend le compte rendu du déplacement de sa délégation à l’Assemblée générale de l’Onu et un compte rendu du groupe de travail sur la situation au Sahel (16h15). La commission auditionne ensuite Tièman Hubert Coulibaly, ministre des affaires étrangères de la République du Mali (17h15, ouvert à la presse).

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 12:45

operation-serval-4

 

15 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - La France déploiera progressivement 2.500 soldats au Mali pour lutter contre les groupes islamistes qui occupent le nord du pays, a déclaré mardi à l'AFP l'entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Le chiffre de 2.500 soldats français à terme au Mali sera atteint progressivement, a indiqué cette source.

 

Le président François Hollande avait annoncé un peu plus tôt depuis Abou Dhabi que le nombre de militaires français engagés dans ces opérations était de 750 et allait augmenter.

 

Une colonne d'une quarantaine de blindés français venus de Côte d'Ivoire est arrivée dans la nuit de lundi à mardi à Bamako, où elle a renforcé le dispositif luttant contre les forces jihadistes.

 

L'entourage du président français a par ailleurs indiqué mardi qu'une partie des 700 hommes de la base d'Abou Dhabi était mobilisable ainsi que les six avions Rafale stationnés sur cette base, pour participer à l'opération Serval au Mali en cas de besoin.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 12:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/05/Flag_of_OIC.svg/800px-Flag_of_OIC.svg.png

 

15 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

DJEDDAH (Arabie Saoudite) - Le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a appelé mardi à un cessez-le-feu au Mali où les troupes françaises sont engagées avec l'armée malienne dans une offensive contre des combattants islamistes.

 

Dans un communiqué, Ekmeleddin Ihsanoglu a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans ce pays membre de son organisation, et à un retour aux négociations entre autorités maliennes et islamistes contrôlant le Nord du Mali qui étaient parrainées par le Burkina Faso.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 11:45

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

14 janvier 2013 21h25 Romandie.com (AFP)

 

ALGER - L'Algérie a fermé sa frontière avec le Mali, où une intervention militaire française est en cours, a annoncé lundi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani.

 

Je confirme la fermeture des frontières avec le Mali, a indiqué M. Belani interrogé sur le sujet par l'AFP.

 

Nous avons informé la partie malienne des dispositions prises pour la fermeture de la frontière, a déclaré M. Belani dans une déclaration écrite transmise à l'AFP à l'issue de la visite en Algérie du Premier ministre malien, Diango Cissoko.

 

S'agissant de la situation au Mali, M. Belani a rappelé que l'Algérie a toujours été animée de la volonté d'aider ce pays frère à surmonter les difficultés auxquelles il est confronté, en vue d'une sortie de crise durable.

 

Cette solidarité s'est traduite, depuis le début de la crise malienne, par une aide financière, humanitaire et par l'appui à l'armée malienne dans le renforcement de ses capacités pour la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

 

Alger, pour qui le maintien de l'intégrité territoriale du Mali est non négociable, estime légitime de recourir à la force pour combattre le terrorisme et considère que la coopération internationale dans ce domaine reste une nécessité et une exigence, a souligné M. Belani.

 

L'Algérie, qui partage une longue frontière avec le Mali, a toujours milité en faveur d'une solution politique pour régler le conflit dans ce pays. Alger a néanmoins autorisé le survol de son territoire par l'aviation française.

 

M. Belani a par ailleurs indiqué que le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci avait eu un entretien lundi soir avec son homologue français Laurent Fabius au sujet du Mali et de la réunion du Conseil de sécurité qui doit se tenir plus tard lundi à la demande de la France.

 

Samedi, l'Algérie avait déjà exprimé son soutien sans équivoque aux autorités de transition au Mali où l'armée, appuyée par les troupes françaises, a lancé une contre-offensive pour repousser l'avancée vers le sud des groupes islamistes qui contrôlent le nord du Mali depuis neuf mois.

 

Dimanche soir, M. Fabius avait déclaré que si les troupes africaines doivent remonter au nord, il faudra que les Algériens ferment leurs frontières.

 

Le 16 décembre, la Libye avait fermé ses frontières avec ses quatre voisins du sud: l'Algérie, le Niger, le Tchad et le Soudan, en raison de la détérioration de la sécurité dans le sud du pays, décrété zone militaire fermée.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 11:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130112-lancement-operation-serval/operation-serval-1/2133618-1-fre-FR/operation-serval-1.jpg

photo MinDef FR

 

NEW YORK (Nations unies), 15 janvier - RIA Novosti

 

Les opérations des forces françaises au Mali sont conformes aux normes du droit international, a déclaré lundi soir à New York l'ambassadeur russe à l'Onu Vitali Tchourkine.

 

"Les actions entreprises par les Français (…) s'inscrivent dans le cadre la résolution 2085 et sont conformes au droit international, ce recours à la force militaire ayant été décrété à la demande du gouvernement malien", a indiqué le diplomate russe à la veille de consultations à huis clos du Conseil de sécurité sur la situation au Mali.

 

Vendredi 11 janvier, la France a bloqué la progression des groupes armés islamistes, qui contrôlent depuis neuf mois le nord du Mali, vers le centre du pays déchiré par une guerre civile. Le même jour, les autorités maliennes ont décrété l'état d'urgence dans le pays. Dimanche, l'aviation française a bombardé les bastions islamistes des villes de Gao et Kidal.

 

Paris déclare que la tâche de la France consiste "à préparer le déploiement d'une force d'intervention africaine pour permettre au Mali de recouvrer son intégrité territoriale, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité" de l'Onu.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 11:45

Tuareg Rebels

 

MOSCOU, 14 janvier - RIA Novosti

 

Washington a dépensé en 4 ans entre 520 et 600 millions de dollars au Mali dans le cadre d'un programme antiterroriste, en finançant et formant l'armée malienne considérée jusqu'ici comme la plus à même d'offrir une résistance solide à la menace islamiste, rapporte lundi le New York Times.

 

Selon le journal, le capitaine Amadou Haya Sanogo, qui a bénéficié de l'aide américaine, a renversé le président Amadou Toumani Touré sans que les Etats-Unis aient vu venir le coup. Non seulement les autorités maliennes ont perdu le contrôle du nord de leur territoire au profit des groupes islamistes, mais les unités entraînées par les Américains ont été les premières à faire défection et passer à l'ennemi.

 

Qui plus est, l'afflux de combattants islamistes dans le nord du pays en provenance de Libye a aggravé la situation. Revenus armés et aguerris après la révolution libyenne, les islamistes se sont alliés temporairement aux Touaregs du nord pour mettre en déroute l'armée malienne.

 

Somme toute, la situation au Mali s'est dégradée après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en Libye. L'arrivée des Touaregs, qui bénéficiaient de la protection de l'ancien dirigeant libyen, vers le nord du Mali, a intensifié les tendances séparatistes dans ce pays, entraînant l'apparition, en avril 2012, de l'Etat autoproclamé d'Azawad qui occupe les deux tiers du territoire malien.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 11:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/2f/Flag_of_the_United_Nations.svg/800px-Flag_of_the_United_Nations.svg.png

 

15/01/2013 Par lefigaro.fr (AFP)

 

La France, qui a informé lundi ses partenaires du Conseil de sécurité des progrès de son intervention au Mali, a obtenu leur soutien de principe même si des interrogations demeurent.

 

La France a informé lundi ses partenaires du Conseil de sécurité des progrès de son intervention au Mali contre les groupes islamistes du Nord et obtenu leur soutien de principe même si certains s'interrogent sur la suite des événements.


À l'issue de consultations à huis clos au Conseil de sécurité de l'ONU, l'ambassadeur français Gérard Araud s'est félicité de «la compréhension et du soutien» obtenus par Paris. «Tous nos partenaires ont reconnu que la France agit en conformité avec la légalité internationale et la charte de l'ONU», a-t-il déclaré, en réaffirmant que la priorité pour la France est «la mise en œuvre rapide de la résolution 2085 de l'ONU» adoptée le 20 décembre dernier.


Cette résolution autorise le déploiement à terme d'une force internationale, essentiellement africaine - baptisée Mission internationale de soutien au Mali (Misma) - pour reconquérir le Nord du Mali, aux mains d'islamistes armés. Elle prévoit aussi un processus de réconciliation politique à Bamako et des négociations avec les rebelles du Nord qui se dissocieraient du terrorisme.

Opérationnelle dans plusieurs mois

L'opération Serval doit «encourager ce processus politique», a estimé l'ambassadeur. Elle «est le résultat d'une urgence mais une fois arrêtée l'offensive (des islamistes), nous devons mettre en œuvre la résolution 2085 dans toutes ses dispositions, dont le processus politique».


Selon des experts, la Misma ne pourra vraiment être opérationnelle que dans plusieurs mois. Et la résolution 2085 prévoit que cette force ne parte à la reconquête du Nord qu'une fois jugée prête au combat.

Le scepticisme américain face à la Misma

«Nous faisons tout à fait confiance à la France», a affirmé l'ambassadrice américaine Susan Rice, estimant que l'intervention française avait une «base ferme». Elle s'est félicité de ce que «les Français aient heureusement traité de manière professionnelle la menace islamiste».

 

Mais elle a souligné que les États-Unis restaient sceptiques sur la capacité des forces maliennes et de leurs alliés ouest-africains à reconquérir le Nord. «Les États-Unis se sont toujours posé des questions sur la viabilité du concept» de la Misma, a-t-elle dit, en remarquant que l'armée malienne avait été «mise sens dessus dessous» par la dernière offensive des islamistes. Selon elle, il faut «revoir presque de fond en comble» le schéma de la Misma «étant donné que les circonstances sur le terrain ont beaucoup changé».

 

LIRE AUSSI:


» Mali: les dangers de l'opération «Serval»

» Les Américains paient leurs mauvais calculs au Sahel

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 11:45

operation-serval-4

 

15/01/2013 Par lefigaro.fr (AFP / Reuters)

 

La France a procédé au cours de la nuit dernière à de nouvelles frappes aériennes contre les rebelles islamistes au Mali et elle va poursuivre le renforcement de son dispositif sur place jusqu'au déploiement de la force africaine, qui va prendre "une bonne semaine", a déclaré aujourd'hui François Hollande.

 

"Cette nuit, il y a encore eu des frappes qui ont atteint leurs objectifs", a déclaré le président français sur une base militaire française à Abou Dhabi. François Hollande a ajouté que la France disposait de 750 hommes au Mali. "Ça va encore augmenter pour qu'ensuite, le plus rapidement possible, nous puissions céder la place aux Africains", a-t-il dit. Le déploiement des forces de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) va prendre "une bonne semaine", a-t-il jugé.

 

Le président français est arrivé ce matin aux Emirats arabes unis pour une visite qui doit être largement consacrée à l'intervention française au Mali lancée il y a cinq jours pour contrer l'offensive des groupes islamistes armés occupant le Nord du pays.

 

Dans l'avion présidentiel qui a décollé hier soir de Paris, l'entourage du chef de l'Etat a indiqué qu'une partie des 700 hommes de la base d'Abou Dhabi était mobilisable ainsi que les six avions Rafale stationnés sur cette base, pour participer à l'opération Serval au Mali en cas de besoin. "Le Mali n'est pas dans notre champ d'action, pour l'instant, ce n'est pas à l'ordre du jour. Si nous recevons des ordres nous les mettrons en oeuvre", a indiqué sur place à la presse un des responsables de la base.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 11:03

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/guillaume/serval1.jpg

Rotation française vers le Mali (crédits: Mindef)

 

15.01.2013 par Guillaume Belan (FOB)

 

Le point sur le dispositif terrestre

 

Les frappes aériennes continuent, tandis que les forces terrestres se mettent en place. Vu le comportement combatif des 6000 rebelles estimés, qui viennent de reprendre Diabali, à l’ouest du Mali, les engagements au sol s’annoncent inévitables. Konna n’est pas Bengazi. Faute de réactivité de l’Europe, les combattants réguliers maliens n’ont pas eu le temps d’être entraînés, encadrés ni armés. L’armée française ne peut donc, dans l’immédiat, compter que sur elle-même.

 

La montée en puissance des moyens français au Mali continue. De 400 à samedi, la force a atteint aujourd’hui 700 soldats, et les rotations s’accélèrent. Les Français ont pour l’instant mis en place deux forces au Mali : l’une au Sud du pays à Bamako, qui doit sécuriser les 6000 ressortissants français (mais aussi ceux européens) et également les points stratégiques du sud (dont l’aéroport de la capitale où viennent de s’installer des mirages F1CR). On imagine que ce premier GTIA (Groupement Tactique Interarmes) sera sollicité en cas d’attaque au sud du pays. Comme le laisse penser l’offensive réussie hier de Diabali menée par les rebelles, des attaques pourraient être organisées depuis la Mauritanie pour déstabiliser le sud, là où le dispositif armé est le plus faible.

 

Le deuxième GTIA est sur la ligne de front, au centre (on imagine à Sévaré, qui dispose d’un aéroport, là où l’armée malienne a disposé son PC et le gros de ses forces) et qui a permis de stopper l’avancé des djihadistes et la reprise de Konna.

 

Concernant le volume de ces deux GTIA, à terme ils devraient chacun compter environ 1000 à 1500 soldats, de différentes armes (infanterie, génie pour le franchissement et les combats en zone urbaine, artillerie, cavalerie…), soit au total pas loin de 3000 hommes et femmes en uniforme.

 

Les unités

 

Ces forces, pour des raisons évidentes de logistique sont tout d’abord fournies par les forces françaises pré-positionnées dans la région, à savoir du Tchad (dispositif Épervier, principalement armée de l’air, mais il compte aussi une compagnie renforcée d’environ 200 soldats) ; de Côté d’Ivoire (environ 450 soldats dont des éléments cavalerie avec les Sagaie), du Sénégal et du Burkina pour les forces spéciales. Ces troupes sont issues de la 6ème BLB (Brigade Légère Blindée) de Nîmes et 11ème BP (Brigade Parachutiste) de Toulouse.

 

Actuellement ce premier volume de force commence à être renforcé par des unités de l’armée de terre basées en France. Ces forces sont prélevées sur le dispositif Guépard, qui est assuré par deux brigades : la 9ème Bima (9e brigade d’infanterie de marine) et la 3ème BM (Brigade Mécanisée) de Clermont-Ferrand. Ce dispositif Guépard est en fait les forces qui sont en alerte sur le territoire national, prêtes à être projetées en cas de besoin. Ce second volume de forces peut monter jusqu’à la projection de 5000 hommes en 9 jours. Les premières forces d’alerte Guépard sont parties de France hier.

 

Les matériels

 

En ce qui concerne les matériels déployés, on peut s’attendre à la projection d’un volume de 250 à 300 véhicules côté français. Des véhicules de transport bien sûr, mais aussi de combat. Camions TRM, VLRA très bien adapté aux conditions désertiques ou PVP (Petit véhicule protégé) devraient être de la partie. Mais une fois de plus c’est le vieillissant VAB qui sera la colonne vertébrale de la force Serval.

 

SLATE ground shot detector source 01db-metravib.com

VAB

 

Si différentes configurations, armées ou non, seront projetées, on peut remarquer que la version la plus moderne du VAB, « l’Ultima », qui bénéficie d’un moteur plus puissant, de protections améliorées (passive et active comme la détection de tir) et d’un armement efficace (Tourelle Top de 12.7 mm) n’est pas disponible ! Car les quelques VAB Ultima sont aujourd’hui tous engagés en Afghanistan et assurent la sécurité du retrait français.

 

ERC 90 Sagaie credits-sirpa-terre

Sagaie ERC-90

 

La cavalerie amènera sa puissance de feu, avec l’incontournable VBL (véhicule blindé léger) véhicule d’éclairage et de combat, alors que des véhicules Sagaie ERC-90 de la force Licorne (Côte d’Ivoire) sont déjà arrivés. Le Sagaie est un véhicule blindé léger, un peu dépassé il faut l’avouer, mais bien adapté au théâtre africain, il aura été de tous les engagements africains depuis 30 ans. Technologie d’un autre âge (pas de système de numérisation), blindage très léger, il bénéficie cependant d’une puissance de feu intéressante grâce à son canon de 90 mm. La Sagaie est un véhicule qui était donné bon pour la casse il y a quelques années, mais l’armée de terre fait avec ce qu’elle a, ou plutôt avec ce qu’elle n’a pas, et est contrainte de tirer ses matériels jusqu’au bout.

 

AMX 10 RC BG Picardie en position de tir photo H Laurent A

AMX10RC

 

Autre char léger qui sera déployé, lui un peu plus moderne (la conception remonte cependant aux années 80), c’est l’AMX10RC (Roue Canon), blindé plus lourd, de la classe des 20 tonnes. Il a fait l’objet d’un programme de modernisation début des années 2000. Canon de 105 mm, surblindage, numérisation, l’AMX10RC a été pendant des années le « muscle » de l’armée de terre en Afghanistan.

 

Vers du plus lourd ?

 

Decazub 2012 photo FdSV

VBCI - photo FdSV

 

Si dans un deuxième temps, l’armée de terre a besoin de monter en gamme, elle pourra déployer ses VBCI (Véhicule Blindé de Combat d’Infanterie). Véhicule blindé de dernière génération de la classe des 30 tonnes, il est capable de transporter en toute sécurité un groupe de combat et dispose d’un canon de 25 mm. Son avantage par rapport au Sagaie, VAB et AMX10RC : sa protection et sa mobilité.

 

Des militaires en Afghanistan avec des canons Caesar de Nex

canon automoteur Caesar

 

Côté artillerie, la question est de savoir si des canons automoteurs Caesar de 155 mm seront envoyés. Si c’est le cas, c’est que les choses vont mal ! Car le Caesar a une puissance de feu impressionnante, délivrant de manière très précise le plus gros calibre de l’armée française jusqu’à 40 km. Très utilisé en Afghanistan, effet garanti !

 

Enfin en ce qui concerne l’armement collectif, outre les nécessaires mortiers, divers types de missiles seront probablement engagés, à savoir Hot, Eryx, Milan ou le Javelin américain, acheté en urgence pour le théâtre afghan et mis en œuvre par l’infanterie.

 

drone SDTI Sperwer

SDTI

 

Reste aussi à savoir si l’armée de terre enverra son seul drone, le SDTI, une cellule aujourd’hui un peu dépassée et fragile comparé aux références modernes, mais qui pourrait apporter de précieux renseignements en toute discrétion grâce à ses caméras jour/nuit optique et infrarouge. Le SDTI est mis en œuvre par le 61ème régiment d’artillerie.

 

En résumé, si l’armée de terre dispose de moyens suffisants pour défaire les rebelles djihadistes, la vétusté de certains matériels pourrait poser problème. Outre de probables tracasseries mécaniques pour des véhicules accusant plus de 30 ans d’âge, certains blindés sont fragiles face aux moyens des rebelles. Le très utilisé canon ZSU (canon antiaérien d’origine russe) ou le 14,5 mm pourraient percer bien des blindages français, sans parler des roquettes RPG. Mais à reporter sans cesse des programmes demandés par l’armée de terre, c’est le prix à payer. Cependant, l’expérience devrait combler ces points faibles. L’Afghanistan est encore frais, toutes les unités françaises y ont séjourné et combattu : les réflexes, techniques et modes opératoires sont bien rodés.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 10:43

operation-serval-4

 

15 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - L'armée française a mené dans la nuit de lundi à mardi des frappes aériennes sur la localité de Diabali (ouest du Mali) dans laquelle étaient entrés les islamistes lundi, a appris l'AFP de source sécuritaire malienne.

 

Des avions (français) ont mené cette nuit des frappes sur la zone de Diabali: au moins cinq islamistes ont été tués et plusieurs blessés, a indiqué cette source. Un habitant d'une localité voisine a déclaré avoir vu des islamistes armés en fuite après ces frappes.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 09:57

ERC 90 Sagaie credits-sirpa-terre

 

15 janvier 2013 09h05 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - La colonne d'une quarantaine de blindés français venus de Côte d'Ivoire est arrivée dans la nuit de lundi à mardi à Bamako, où elle a renforcé le dispositif luttant contre les forces jihadistes, a indiqué à l'AFP le conseiller médias du détachement français dans la capitale malienne.

 

Ces éléments de la force Licorne, basée à Abidjan, ont quitté la capitale de Côte d'Ivoire lundi matin et ont passé la journée sur la route, avant d'arriver dans la partie militaire de l'aéroport de Bamako vers 03H00 du matin (même heure GMT), a précisé le capitaine Pierre Couillot.

 

Ces engins, notamment des blindés légers Sagaie, vont dans un premier temps être cantonnés dans la capitale malienne avant d'être engagés dans les combats qui opposent depuis vendredi ce qui reste de l'armée malienne, appuyée par des soldats des Forces spéciales et l'aviation française, aux islamistes armés qui occupent depuis neuf mois le Nord du Mali.

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 08:50

operation-serval-4

 

jan 14, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

C’est après un appel de Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, que la Haute représentante (et vice présidente de la Commission) Cathy Ashton, a été convaincue de convoquer un Conseil des Affaires étrangères extraordinaire cette semaine pour « faire le point sur les possibles actions de l’UE en appui au Mali », comme l’indique un communiqué qui vient d’être diffusé à la presse. Celui-ci se déroulerait jeudi prochain, selon nos informations, provenant de plusieurs capitales. Soit après la réunion de la Chambre des communes qui devrait permettre de lever la réserve parlementaire britannique.

 

Suite de l’article


Lire aussi : Réunion de la plateforme de crise sur le Mali

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 08:45

http://www.xairforces.net/images/news/large_news/Denmark-Air-Force_Lockheed-Martin-C-130J-30-Hercules-%28L-382%29_190712.jpg

photo xairforces.net

 

Jan 14, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

L’opération française au Mali commence à prendre une nette couleur européenne. Après le Royaume-Uni dimanche, la Défense danoise a confirmé aujourd’hui (14 janvier) fin d’après-midi l’envoi d’un avion de transport C-130 Hercules du détachement d’Aalborg au Mali en soutien à l’opération française.

 

Suite de l’article

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 08:45

C-17.jpg

 

14 janvier 2013 par Nicolas Laffont - 45enord.ca

 

Après bien des hésitations, le Canada fournira un avion de transport lourd C-17 à la France pendant une semaine pour l’assister dans sa mission au Mali.

 

Un avion…

 

L’avion des Forces canadiennes servira au transport de matériel vers la capitale malienne Bamako, qui n’est pas touchée par les combats.

 

Dans une déclaration publiée sur son site officiel, le premier ministre canadien Stephen Harper indique:

 

«La semaine dernière, j’ai promis que le Canada travaillerait par la voie diplomatique avec ses alliés à déterminer le meilleur moyen d’agir face à  la situation qui règne au Mali. Même s’il n’est pas question que le gouvernement du Canada participe directement à une mission militaire au Mali, le Canada est disposé, conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, à fournir un soutien logistique limité et clairement défini pour assister les forces qui interviennent au Mali.

Aujourd’hui, nous avons reçu de la part du gouvernement français une demande d’assistance au niveau du transport d’équipement lourd par voie aérienne vers la capitale malienne, Bamako, qui ne fait pas partie de la zone de combat.

Le gouvernement du Canada accepte de soutenir ses alliés et fournira un avion de transport C-17 de l’ARC, qui ne participera à aucun combat, mais qui appuiera les opérations pendant une période d’une semaine. L’avion de l’ARC ne sera présent dans aucune zone de combat.

Les membres des Forces canadiennes ne participeront à aucune intervention directe contre des forces rebelles au Mali. 
En plus de son soutien logistique, le Canada continuera à fournir de l’aide humanitaire et de l’aide au développement à cette région, pour contribuer à atténuer la détérioration des conditions de vie dans la région.»

 

Le Canada possède quatre avions C-17, qui peuvent transporter jusqu’à 77 000 kg de matériel. Ils sont basés à la base de Trenton, en Ontario.

 

La Grande-Bretagne a également fourni deux C-17 pour transporter du matériel médical français, des chars et d’autres équipements vers le Mali cette semaine.

 

… et un entraînement


Dans le même temps, 45eNord.ca a appris qu’un peu moins de 25 membres des Forces spéciales canadiennes sont dans le pays voisin, au Niger, pour participer à un exercice qui aura lieu en Mauritanie en février et mars 2013. Ils fourniront une formation en matière de reconnaissance, de navigation terrestre, d’adresse au tir, et d’autres compétences militaires de base pour les forces armées nigériennes.

 

À lire aussi:

Canada au Niger: les détails de la mission >>

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 08:45
4e jour de l’intervention militaire au Mali: la France en tête

 

14 janvier 2013 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU discute ce lundi 14 janvier du conflit au Mali et ses membres devraient faire part de leur soutien à l’intervention militaire de la France contre les islamistes qui contrôlaient le nord du pays de puis près de neuf mois et avaient, la semaine dernière commencé à progresser vers le sud.

 

16h32: L’Algérie ferme sa frontière avec le Mali.

 

16h40 Une trentaine de chars français et plusieurs transporteurs de troupe accompagné un hélicoptère  de la Force Licorne, déployée en Côte d’Ivoire depuis 2002 ont quitté la Côte d’ivoire pour se rendre au Mali.

 

16h47 Le ministre malien des affaires étrangères sur itélé: « Nous comptons sur les soldats français au sol et jusqu à la victoire ».

 

16h53 Le représentant de la France à l’ONU , Gérard Araud, déclare que, dès la fin de la crise, il sera impératif que le gouvernement maline établisse une feuille de route et entame des négociations.

 

17h06 « Nous prouvons aux  groupes armées du Nord, qu’il n’y a pas d’autre voie que la négociations.  » L’objectif est la négociation « , insiste Gérard Araud, l’ambassadeur de France à l’ONU, en terminant son point de presse à New-York.

Le but de ces consultations informelles à huis clos, qui se tiennent à partir de 15h00, heure de New-York à l’initiative de Paris, est d’informer les partenaires de la France quatre jours après le lancement de l’opération “Serval”. Il s’agit de la première réunion plénière du Conseil sur le Mali depuis l’intervention.

 

La France n’avait pas d’autorisation particulière à demander au Conseil et la base légale de son intervention n’est pas contestée par les 14 autres pays membres, puisque la résolution 2085 autorisait déjà le déploiement de 3 300 hommes au Mali pour reconquérir le Nord, aux mains des islamistes rebelles, mais il fallait d’abord former et entraîner les forces africaines qui seraient appelées à intervenir sur le terrain. Dans une déclaration jeudi soir, le Conseil de sécurité avait même pressé ceux qui le pouvaient de fournir à Bamako toute l’assistance nécessaire pour “réduire la menace représentée par les organisations terroristes et les groupes affiliés”.

 

Mais rien n’empêchait donc les pays prêts à intervenir à le faire, tout au contraire. Vu l’urgence de la situation, la France a donc décidé d’intervenir au mali avant qu’il n’y ait, pour ainsi dire, plus de Mali.

 

Le ministre des Affaires étrangères français a fait le point aujourd’hui, affirmant, en conférence de presse que « en intervenant au Mali, la France assume ses responsabilités internationales et remplit ses obligations internationales:

 


 

Le Conseil voudra savoir maintenant quelle pourrait être la durée de cette offensive, et dans quel délai les troupes africaines (de la force internationale) peuvent être en place. Pour l’instant, les responsables français ont déclaré que l’opération durera “le temps nécessaire”, évoquant “une question de semaines”.

 

Quant au déploiement autorisé par la résolution de l’ONU de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), cette force internationale, essentiellement composée de pays d’Afrique de l’ouest africaine, son déploiement effectif pour reconquérir le nord du Mali pourrait en effet prendre des mois, même si on tente de l’accélérer dans la mesure du possible.

 

La Russie, qui souligne souvent le danger de l’extrémisme islamiste et la Chine qui a des intérêts commerciaux et énergétiques en Afrique et pour qui la stabilité du continent africain est importante, ne devraient pas voir l’intervention française d’un trop mauvais oeil.

 

Quant à Washington, il déclare “partager l’objectif français d’empêcher des terroristes de bénéficier d’un sanctuaire dans la région” fournira à Paris un appui logistique et des drones de surveillance.

 

État des forces 

 

Les forces françaises de l’Opération Serval

  • 200 soldats de l’opération Épervier, qui étaient au Tchad, incluant un certain nombre de légionnaires, ont été transportés par avion à Bamako, la capitale malienne. Puis, une compagnie du régiment d’infanterie de marine basé à Auvours s’est rendu à Bamako le samedi 12 janvier.
  • Des hélicoptères de combat Gazelle du 4e régiment d’hélicoptère des forces spéciales, armés missiles anti-chars HOT et de canons de 20 mm. Le 4ème régiment est basé à Pau et dispose de 12 de ces hélicoptères.
  • Quatre chasseurs Mirage 2000D, basé au Tchad, et soutenu par deux ravitailleurs C135. Au total, la France dispose de deux aviosn de reconnaissance Mirage F1 CR, de six Mirage 2000D, 3 C135, un C130 Transall C160, qui était déjà déployé au Tchad dans le cadre de son opération Epervier.
  • Quatre avions de combat Rafale se sont aussi envolé le dimanche 13 janvier de leur base de Saint-Dizier pour le Mali où ils ont commencé à effectuer des bombardements le même jour.

Les 4 Rafales partent de Saint-Dizier:

 


 

Les alliés occidentaux

 

Du Royaume-Uni:

 

  • Deux avions C-17 pour transporter des troupes étrangères et du matériel militaire au Mali. Un C-17 est actuellement en France et l’autre est actuellement àla base de la Royal air force Brize Norton-en Angleterre.

Grande-Bretagne ne propose pas de troupes, mais Mark Simmonds, le ministre britannique pour l’Afrique, a déclaré que le personnel militaire britannique pourrait également être impliqué dans la formation de l’armée malienne.

 

La participation britannique au Mali est prévu pour durer une semaine, selon le ministre britanique des Forces armées Andrew Robathan Les seuls militaires britanniques au sol seront l’équipe au sol de l’avion de transpot C-17.

 

Des USA:

 

Des responsables américains ont indiqué qu’ils offraient d’envoyer des drones au Mali. Le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, a déclaré que les États-Unis fourniront des services de communications et de l’aide pour le transport de troupes et de matériel.

 

Du Canada:

 

Le Canada enverra un C-17 Globe Master pour le transport pendant une semaine.

 

De l’Allemagne

 

L’Allemagne étudie un soutien logistique ou humanitaire

 

Et, pendant ce temps, comme noius le disions précécédemment, l’Union européenne accélère les préparatifs de la mission de formatioin des forces africaines au Mali (on parle maintenant de mi-février ou début mars).

 

Les Pays africains:

  • Le Burkina Faso enverra 500 soldatsMali and 500 autres pour verouiller la frontière nord. Les Burkinabés ont déjà, d’ailleurs, établi des postes de contrôle sur les routes qui au Burkina Faso qui mène à sa frontièr avec le nord du Mali. au Nord malienCheck points have also been set up in Burkina Faso on roads to it northern border with Mali.
  •  Le Nigéria envera 600 soldats, a annoncé le ministre des Affaires étrangères français le lundi 14 janvier
  • Le Sénégal enverra 500 soldats pour prendre part au combat.
  • Le Niger enverra 500 soldats Mali pour combattre les extrémistes.
  • Le Togo enverra 500 hommes
  • Le Bénin enverra 300 hommes
  • Le Ghana enverra 120 militaires, spécialistes du génie

Et le président nigérien Mahamadou Issoufou a déclaré que 500 soldats maliens qui s‘étaient repliés avec le colonel Alhaji Ag Gamou en 2012 au Niger face à l’avancée des islamistes dans le Nord du Mali pourraient reprendre le combat contre les djihadistes.

 

Pendant ce temps sur le terrain, les rebelles contre-attaquent

 

L’aviation française avait bombardé pour la première fois dimanche leurs positions dans le nord, à Gao et Kidal, au coeur des territoires jihadistes. Impossible, par contre, d’établir un bilan exact des pertes du côtés des islamistes, mais, dans la seule ville de Gao et sa périphérie, des sources parlent plus de soixante jihadistes tués au cours de bombardements français et des chefs de la rébellion auraient été tués ou blessés.

 

Les positions islamistes à Nampala, à une cinquantaine de kilomètres de Diabali, et un camp d’entraînement jihadiste à Léré, près de la Mauritanie, avait aussi été touchés dimanche par les frappes aériennes françaises

Ce lundi 14 janvier, des combattants djihadistes, menés par Abou Zeid, l’un des chefs d’Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi), ont repris ce lundi 14 janvier la ville de Diabali, dans l’Ouest, près de la Mauritanie, dans une zone sous le contrôle des autorités maliennes, rapportait ce matin l’AFP.

 

L’armée mauritanienne s’est quant à elle redéployée lundi pour verouiller la frontière avec le Mali.

 

“Nous savions qu’il y aurait une contre-offensive vers l’ouest, d’autant plus que là se trouvent les éléments déterminés, les plus structurés, les plus fanatiques (…). Ils ont pris Diabali, qui est une petite commune, après des combats importants et après une résistance de l’armée malienne qui était insuffisamment dotée à ce moment précis”, a déclaré le ministre français de la Défense, Jean Yves le Drian sur la chaîne BFM-TV

 


 

Toujours ce lundi 14 janvier, le quartier général du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) à Douentza, à 800 km au nord de Bamako, a été visé à son tour, mais les rebelles islamistes avaient déjà fui la ville.

 

Et, finalement, les Touaregs prêts à s’allier à la France

 

Les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) ont pour leur part déclarer être “prêts à aider” l’armée française à lutter contre les groupes islamistes armés du nord du Mali, en faisant “le travail au sol”, fort de leur “connaissance du terrain et des populations”.

 

Les Touaregs s’étaient emparés en janvier 2012 du nord du Mali, avant d’en être évincé peu après par les groupes islamistes armés. Très affaibli, les Touaregs s’étaient en décembre 2012 engagéà cesser les hostilités et à négocier avec le gouvernement malien.

 

 À lire aussi:

 

Intervention militaire au Mali, le Canada apportera son soutien logistique >>

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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 08:45

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14 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Les combattants jihadistes, soumis à des frappes aériennes françaises, ont évacué les grandes villes du nord du Mali qu'ils occupaient, ont constaté des témoins sur place, un porte-parole des islamistes évoquant un repli tactique.

 

Mais, dans le même temps, les islamistes sont repassés à l'offensive dans l'ouest du Mali en s'emparant lundi de la localité de Diabali, à 400 km au nord de Bamako, après des combats contre l'armée malienne.

 

Gao, une des principales villes du nord malien, tombée sous la coupe des jihadistes il y a plus de neuf mois, a fait l'objet d'intenses bombardements par des avions Rafale dimanche, qui ont tué plus d'une soixantaine de combattants, selon des estimations des habitants et d'une source de sécurité régionale.

 

Nous sommes libres. On n'a pas vu aujourd'hui un seul moujahidine ici. Ils ont quitté la ville et les chefs sont cachés, a assuré un habitant joint par téléphone depuis Bamako.

 

A Tombouctou, où aucune frappe aérienne n'a pour le moment été recensée, le constat était le même: les moujahidine sont partis, ils ont vraiment peur, a constaté un résident de cette ville-phare de la culture musulmane en Afrique, inscrite au patrimoine mondial de l'humanité, où les jihadistes avaient détruit de nombreux mausolées.

 

Même les combattants qui s'étaient emparés jeudi de la localité de Konna (centre) avant d'en être repoussés vendredi et qui s'étaient repliés sur Douentza ont abandonné cette dernière ville qu'ils contrôlaient depuis septembre, à 800 km au nord de Bamako.

 

Ils ont peur des avions. Le dernier 4x4 des moujahidine a quitté la ville vers 16 heures (locales et GMT), selon un témoin.

 

Pour le porte-parole du groupe islamiste Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), Senda Ould Boumama, il ne s'agit que d'un retrait tactique, l'exécution d'un plan de redéploiement, selon des propos publiés sur le site d'informations mauritanien Alakhbar (proche des islamistes mauritaniens).

 

Les combattants de notre mouvement se sont retirés des villes et des positions qu'ils occupaient (...) dans le but de limiter les dégâts parmi les populations civiles désarmées, a-t-il assuré.

 

La France - en guerre contre le terrorisme au Mali selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian - avait bloqué vendredi la progression des groupes armés islamistes vers le centre du pays, avant de bombarder dimanche et lundi les positions qu'ils contrôlent dans le nord.

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 21:02

Europe Flag

 

14/01 Par Anne Bauer, Thibaut Madelin et Alain Ruello - LesEchos.fr

 

Bruxelles s'en tient à la mission de formation de l'armée malienne. Berlin ne veut pas intervenir au sol.

 

Au quatrième jour de l'intervention au Mali, marquée par de nouvelles attaques aériennes contre les islamistes, qui en retour ont menacé de frapper le « coeur de la France », un acteur de marque continue d'agir à la remorque des événements : l'Europe. Collectives ou nationales, les marques de soutien n'ont pas manqué lundi, mais elles sont restées verbales, alors que Paris envisage de déployer 2.500 hommes sur le terrain.

 

En visite au Caire, Herman Van Rompuy, le président de la Commission, s'est contenté de souligner l'« urgence » de stopper les « terroristes ». Une réunion de crise devait réunir lundi après-midi à Bruxelles l'ensemble des services impliqués, pour voir ce qui pourrait être fait sur le plan civil, car il n'est pas question pour l'Europe en tant que telle de jouer un rôle dans les combats. Pour l'heure, on se contentera de la mission de formation des troupes maliennes, qui va être « accélérée dans les prochaines semaines », a réitéré un porte-parole de Catherine Ashton, en charge du service européen pour l'action extérieure. Une réunion exceptionnelle des ministres des Affaires étrangères européens se tiendra cette semaine dans cette optique, selon Laurent Fabius.

 

Bien que qualifiant l'opération de « justifiée », l'Allemagne, troisième puissance militaire du continent, ne souhaite pas s'engager également. La chancellerie cherche une voie médiane entre l'intervention militaire, qu'elle préfère abandonner à Paris, et une assistance au Mali et son allié français. « Une intervention militaire allemande au Mali est exclue », a souligné hier le porte-parole de la chancelière.

 

Sur le fond, Berlin apporte son soutien « politique », mais s'en tiendra à un soutien logistique, médical ou humanitaire. Le gouvernement voit son rôle dans le contexte d'une initiative européenne, qu'il espère « le plus rapide possible ». L'armée allemande envisage de former des soldats maliens, mais veut d'abord savoir au service de qui ceux-ci agiraient. « Nous devons savoir vers où va le pays, qui voulons nous former et pour qui », indique le ministère de la Défense.

 

Malgré sa prudence, le gouvernement allemand sait que sa non-participation à l'intervention en Libye, en 2011, l'avait partiellement isolé sur la scène internationale et il veut éviter un même sort. Une chose est sûre, toute participation devra faire l'objet d'une consultation du Bundestag. Angela Merkel reçoit mercredi le président de la Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, qui pourrait lui demander assistance.

 

A une semaine de l'anniversaire des cinquante ans du traité de l'Elysée, la coopération militaire entre la France et l'Allemagne est une nouvelle fois à l'épreuve. Berlin est informé des évolutions du conflit, mais paraît moins proche de l'état-major français que Londres ou Washington.

 

Sans surprise, n'ont répondu sans tarder à une demande d'aide que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, et le Canada. Signe supplémentaire que l'Europe de la défense reste à construire, aucun des Vingt-Sept n'a mis à disposition d'avion ravitailleur, dont la France manque grandement. « On a affaire à une Europe à responsabilité limitée », résume, laconique, Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l'Institut de relations internationales et stratégiques.

 

A LIRE EGALEMENT :

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 20:44

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130112-lancement-operation-serval/operation-serval-1/2133618-1-fre-FR/operation-serval-1.jpg

EMA/French defence ministry

 

January 14th, 2013 by Craig Hoyle – FG

 

London - Combat assets including French air force Dassault Mirage 2000Ds and Rafales have attacked anti-government militants in Mali, as part of an action intended to defend the nation's civilian population.

 

Launched on 11 January, following a request from the authorities in Malian capital Bamako, France's Operation "Serval" began with Aerospatiale Gazelles from its army's 4th Special Forces Helicopter Regiment striking four vehicles used by militants near the town of Konna. One pilot died of wounds sustained during the first engagement, the French defence ministry says.

 

The security situation in Mali had worsened markedly prior to the intervention, with al-Qaeda and other militants having made recent advances in the north of the country. The UN Security Council on 10 January warned that Konna had fallen to "terrorist and extremist groups", and said the deterioration posed "a direct threat to international peace and security".

 

Four of six French air force Mirage 2000Ds, which were already based in N'Djamena in Chad (above), also attacked targets in northern Mali overnight on 11-12 January, while the army also readied 200 ground troops for insertion into the Malian capital using Dassault-Breguet C160 Transall and Lockheed Martin C-130H transports.

 

Initial air operations were supported by two Mirage F1 reconnaissance aircraft and, initially, three Boeing C-135 tankers, also located in Chad. Four Rafale B strike aircraft also flew long-range attack sorties during the weekend from Saint-Dizier air base in France, before also landing in N'Djamena. They were accompanied by two more of France's C-135 tankers.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130113-mali-operation-serval-poursuite-du-deploiement-des-forces/130114-mali-operation-serval-poursuite-du-deploiement-des-forces/2134735-2-fre-FR/130114-mali-operation-serval-poursuite-du-deploiement-des-forces.jpg

EMA/French defence ministry

 

Speaking at a 12 January press conference, defence minister Jean-Yves Le Drian said: "We will continue these activities as long as necessary. Our commitment to the fight against terrorism is complete. France will do everything it can to help Malians fight jihadist groups who have gone on the offensive in recent days."

 

There are about 5,000 French nationals currently in Mali. The UK government also pledged its support to French forces, allocating two Boeing C-17 strategic transports from its Royal Air Force's 99 Sqn to assist its counterpart in flying supplies and armoured vehicles to Africa.

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 20:31

ERC-90-Sagaie-credits-sirpa-terre.jpg

 

14/01 à 19:35  Par Les Echos

 

L'aviation française continue de mener des opérations aériennes au nord et à l'ouest du pays. Une colonne de chars français, en provenance de Côte d'Ivoire, a gagné le Mali.

 

L'armée française a mené ce week-end des raids aériens contre les groupes armés islamistes au Mali, après avoir arrêté leur avance dans le centre du pays, en appui aux forces terrestres maliennes, au cours de combats ayant fait des dizaines de morts, dont un chef islamiste selon une source de sécurité.

 

En parallèle à l'action militaire, et à la demande de la France, le Conseil de sécurité de l'ONU va se réunir dès lundi afin d'aborder la situation au Mali. « Le Conseil de sécurité se réunira ce lundi à 12H00 locale (17H00 GMT) à la demande de la France pour discuter de la situation au Mali », a indiqué un porte-parole de la mission française auprès des Nations unies.

 

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19h29 : Chars français - Une colonne d'une trentaine d'engins militaires français, escortée par un hélicoptère, a traversé le poste frontière ivoirien de Pôgô (nord) pour gagner le Mali, où la France mène depuis vendredi une intervention contre les islamistes armés, a-t-on appris de sources concordantes. « Une colonne d'une trentaine de chars et de véhicules de transport de troupes a stationné hier (dimanche) à Ferkessédougou, avant de prendre lundi la direction de la frontière (à 120 km au nord) escortée par un hélicoptère », a affirmé un journaliste local. « Cette colonne est venue d'Abidjan et était applaudie par une foule immense dans les villes et villages qu'elle a traversés jusqu'à la frontière », a assuré un habitant joint au téléphone. La force française « Licorne » déployée en Côte d'Ivoire depuis septembre 2002, compte actuellement 450 hommes. Depuis cinq ans, la principale mission de Licorne est de soutenir la Force de l'ONU en Côte d'Ivoire (ONUCI).

 

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