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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 06:29

operation-serval-4

 

13.01.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

 

"Les Américains vont nous seconder dans cette opération, à la fois en terme de renseignement et en terme de soutien et logistique et de ravitaillement en vol, donc il y a une solidarité totale de la part des États-Unis", a déclaré ce matin [13.01

.2013] Jean-Yves Le Drian.

 

Quant aux partenaires européens de la France, "ils vont vraisemblablement apporter des soutiens techniques dans les heures qui viennent", a ajouté le ministre de la Défense. Le Telegraph annonçait samedi que deux C-17 britanniques (99 Squadron) allaient être mobilisés pour transporter les troupes ouest-africaines dont le déploiement est annoncé comme imminent.

 

Il y a, en fait, trois opérations qui restent bien distinctes:


- Serval dont le patron au Mali est le colonel qui commande le 21e RIMa (en attendant qu'un officier général soit éventuellement nommé). C'est une opération française (franco-malienne) à laquelle les Américains contribuent déjà dans le domaine du renseignement. L'effort français est, pour l'heure, principalement aérien avec des raids de l'ALAT (dont les Tigre sont en route) et de l'armée de l'air (effectués par huit Mirage basés au Tchad et quatre Rafale qui ont quitté la France armés, avec deux ravitailleurs, et qui ont frappé des objectifs avant de rallier le Tchad). Ces raids se poursuivent sur les zones autour de Konna, Douentza (toutes deux au nord-est de Mopti) et Léré au nord sur la rive gauche du fleuve Niger. Gao aurait aussitôt été frappé.

 

- EUTM Mali, avec probablement le général François Lecointre à sa tête. Cette mission n'a pas démarré puisque l'UE doit encore se mettre en ordre de marche (et non pas de bataille). Il s'agit de contribuer à la formation des unités maliennes avant toute offensive vers le Nord.

 

- la mission de la CEDEAO (qui annonce un sommet extraordinaire à Abidjan, mercredi!) commandée par un général nigérian. Ses troupes vont se mettre en place avec l'aide technique occidentale (C-17 britanniques par exemple qui doivent quitter l'Europe cet après-midi) à un rythme imprévisible. Cette mission est une contribution au futur effort militaire africain pour reconquérir le nord du Mali.

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 06:24

MQ-9-Reaper source info-aviation

 

jan 13, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

La présence de moyens américains dans l’opération au Mali a été confirmée à B2 par le Pentagone. « Nous sommes aux côtés de nos alliés français et ils peuvent compter sur le soutien américain. »

 

Suite de l’article

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 06:21

patrouille-de-quatre-mirage-2000d-au-dessus-de-djibouti

 

jan 13, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

 

Sur l’engagement militaire de la France au Mali comme la mise en place de l’opération EUTM Mali, B2 a fait un effort spécial et publié de nombreux articles récemment. En voici la liste. NB : La lecture est gratuite (sauf les articles * réservés aux abonnés du Club)… mais si vous reprenez des informations, merci de ne pas oublier de citer votre source (Bruxelles2 ou B2)

 

 

Suite de l’article

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 06:16

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c9/Herb_Polski.svg/509px-Herb_Polski.svg.png

 

jan 13, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

 

Première fausse note européenne, venue de Varsovie. Dans un communiqué publié samedi (12 janvier), Marcin Bosacki, le porte-parole du ministère des affaires étrangères a exprimé sa « profonde préoccupation par rapport à l’escalade des opérations militaires, commencés par les groupes radicaux rebelles dans le nord Mali. Ces développements comportent le risque de continuer à déstabiliser la région toute entière » précise-t-il avant d’ajouter la position polonaise.

 

Coopération internationale plutôt qu’action militaire ?


« La Pologne défend une coopération internationale active pour restaurer la stabilité du Mali, en ligne avec la position exprimée par l’Union européenne et dans l’esprit des décisions prises par les Nations-Unies et l’Union africaine. » Il juge que « l’aide bilatérale de la France pour les autorités de Bamako aussi compréhensible ». Comprendre… Le soutien est bien faible !

 

Afin de faire bonne mesure, le porte-parole condamne ensuite « fermement les mesures prises par les groupes terroristes internationaux guidés par l’extrémisme religieux qui déstabilisent la région. » Et de conclure par un « appel aux autorités maliennes d’accélérer les travaux sur la feuille de route décrivant les étapes menant à la restauration de l’ordre constitutionnel dans ce pays ».

 

Première analyse : réserve conjoncturelle (le week-end) ou plus profonde


La Pologne marque ainsi une certaine réserve par rapport à l’action militaire de la France qui n’est pas sans rappeler la réserve allemande (mais aussi polonaise) lors de l’intervention de l’OTAN en Libye. Réserve qui n’est pas inopinée. On remarquera que la Pologne reste très floue depuis plusieurs mois sur son engagement concret dans l’opération européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali).

 

Maintenant il faudra voir si cette position passera le week-end. Et si elle ne suscitera pas une correction du côté notamment du Premier ministre Donald Tusk. Il ne faut pas oublier que la Pologne est non seulement membre du triangle (à 5) de Weimar (ca détonne !) mais que d’autres négociations sont en jeu (cadre financier notamment, nominations futurs). Un couac “répété” pourrait ternir les bonnes relations entre Paris et Varsovie et se retourner à terme contre cette dernière. Paris étant dans cette opération soutenue par la plupart des “grands” pays européens (et les USA).

 

Il ne faut cependant pas nier une certaine méfiance, voire une certaine irritation, depuis plusieurs mois, des diplomaties de plusieurs pays européens envers l’avant-gardisme (pour ne pas dire l’aventurisme) de la France sur le Mali. Varsovie n’est pas, en l’occurrence, isolé. Certains diplomates estiment que l’engagement européen dans EUTM Mali ressort davantage d’une position due au passé de la France qu’à une réelle menace et s’y engagent à reculons…

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 06:13

RAF C17

Un premier avion de transport C17 devrait partir

dimanche du Royaume-Uni

 

jan 13, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Londres n’aura pas tardé à joindre publiquement les actes à la parole. Downing street vient ainsi de confirmer que le Royaume-Uni fournira un appui logistique aux forces françaises engagées au Mali. Deux avions C-17 devraient ainsi assister les Français dans le transport matériel et logistique. Le premier C17 quittera le territoire britannique cet après-midi et fera une escale en France avant de repartir vers le Mali, vient même d’annoncer Skynews, la chaîne TV. Il devrait permettre d’acheminer matériel et hommes soit directement à Bamako soit à N’Djamena – qui sert de base logistique et de FHQ à l’opération française “Serval”. Il devrait aussi permettre d’acheminer les troupes et le matériel des forces de la MISMA, composée des troupes de la CEDEAO (Nigeria, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Sénégal) sur place.

 

Entretien téléphonique

 

Le Premier ministre britannique, David Cameron, s’est bien entretenu samedi soir avec le président François Hollande, confirme-t-on au 10 Downing street, (joint par B2). « Le Premier ministre a parlé au président Hollande pour discuter de la détérioration de la situation au Mali et voir comment le Royaume-Uni peut soutenir assistance militaire française fournie au gouvernement malien pour contenir les rebelles et les groupes extrémistes dans le nord du pays. (…) Une aide logistique militaire (va être apportée) pour aider le transport des troupes étrangères et de l’équipement rapidement au Mali. » « Aucun troupe britannique ne devrait combattre au sol » précise-t-on à Londres. Cette aide logistique commencera par des avions de transport à rayon stratégique (type C17) mais pourrait s’accompagner d’autres appareils (C-130). Et, même si le “10″ ne confirme pas directement l’implication des services de renseignement britanniques, ceux-ci sont également mobilisés, selon nos informations.

 

Réunion du Conseil national de sécurité (UK) mardi

 

De façon plus politique les deux dirigeants ont discuté de la situation au Mali — « une véritable menace pour la sécurité internationale étant donnée l’activité terroriste » — et « de la nécessité de travailler avec le gouvernement malien, les pays voisins et les partenaires internationaux pour prévenir le développement d’un nouveau havre terroriste aux portes de l’Europe ». La question de « relancer le processus politique conduit sous l’égide de l’ONU, une fois l’avancée des rebelles stoppée » a aussi été évoqué. Le National Security Council devrait se réunir, mardi à Londres afin « d’examiner la situation au Mali et discuter de ce qui doit être fait pour parvenir à un règlement politique durable au Mali ».

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 06:02

operation-serval-4.jpg

 

Jan 13, 2013 ASDNews (AFP)

 

French forces on Sunday carried out airstrikes in Mali for a third straight day and extended their bombing campaign to the northern strongholds of Islamist forces they are trying to drive out of the centre of the country.

 

The strikes, designed to support Malian army efforts to push Al-Qaeda-linked groups back to the north of the vast West African state, were reported to have claimed the life of a prominent Islamist leader and up to 100 rank-and-file fighters.

 

Witnesses said French fighter jets on Sunday struck a camp used by Islamist militants in Lere, around 150 kilometres (95 miles) north of Konna, a key central town which government troops recaptured with French aerial backing on Friday.

 

French Defence Minister Jean-Yves Le Drian acknowledged that the unexpected advances made by the Islamists last week had not yet been fully reversed as officials admitted they were proving a tougher adversary than anticipated.

 

"There were (air strikes) last night, there are now and there will be today and tomorrow," Le Drian said in Paris.

 

"Our intervention is ongoing and we will continue in order to make them retreat and allow Malian and African forces to go forward and re-establish the territorial integrity of the country," Le Drian said.

 

Aides to French President Francois Hollande described the militants as better equipped, armed and trained than they had expected.

 

"What has struck us markedly is how modern their equipment is and their ability to use it," one said in a reference to the rebels' hit on a French helicopter which resulted in the death of its pilot, Lieutenant Damien Boiteux, France's only confirmed fatality.

 

Senior officers from neighbouring countries were expected in Bamako on Sunday to prepare for the arrival of the first troops of a multinational West African force.

 

The force has been authorised by the UN Security Council to help the Mali government reclaim control of the north of the country and will be commanded by General Shehu Abdulkadir of Nigeria, which will provide around 600 men.

 

Burkina Faso, Niger, Senegal and Togo all pledged around 500 troops this weekend while Benin has said it will send 300 soldiers.

 

It remained unclear when any of these forces would arrive and how quickly they could be deployed to the frontline.

 

A Malian security source said leading Islamist Abdel Krim had been killed in Konna. Krim, nicknamed 'Kojak', was said to be a key lieutenant of Iyad Ag Ghaly, the leader of Ansar Dine, one of the Islamist groups which have controlled northern Mali since last April.

 

France has been guarded about revealing the exact number of ground troops it will deploy in Mali but media reports have suggested a figure of around 500.

 

Colonel Paul Geze, the French mission's commander, said the French contingent would be at full strength by Monday and primarily deployed around Bamako to protect the 6,000-strong expatriate community.

 

Since taking advantage of a power vacuum created by a military coup in Bamako to seize control of huge swathes of Mali in April 2012, the Islamists have imposed an extreme form of Muslim law in areas they control.

 

Centuries-old mausoleums they see as heretical have been destroyed and perceived offenders against their moral code have been subjected to floggings, amputations and sometimes executions.

 

In addition to the French helicopter pilot, the conflict has claimed the lives of 11 Malian soldiers, according to an update released on Saturday evening.

 

A Malian officer in the central town of Mopti, near the front line, said dozens, possibly as many as a hundred Islamists had been killed in Konna.

 

Human Rights Watch, citing reports from residents, said at least 10 civilians had died as a result of the fighting in Konna, including three children who drowned while trying to flee across the Niger river.

 

France's intervention has been backed by the main opposition at home, by Britain, which has offered logistical support in the form of transport planes, and the United States, which is considering offering its surveillance drones to help the operation.

 

Its closest partner Germany has also defended France's action but has ruled out sending any troops and warned that Mali's problems could only be solved by political mediation.

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 06:00

Rafale photo2 Sirpa Air

 

14/01/2013 Opérations

 

Paris, le dimanche 13 janvier 2013

 

Communiqué du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian

 

Intervention de la France en soutien des forces maliennes :

 

Frappes effectuées sur les bases arrière terroristes à proximité de Gao

 

Conformément à la mission confiée à nos forces armées par le président de la République, l’aviation de chasse française a visé et détruit ce dimanche 13 janvier plusieurs cibles au nord du Mali à proximité de Gao, notamment des camps d’entraînement, des infrastructures et des dépôts logistiques constituant les bases arrière des groupes terroristes. Cette mission a été effectuée par quatre Rafale qui ont décollé de France et qui viennent renforcer le dispositif aérien français.

 

L’objectif de la France est de mener une lutte implacable contre les groupes terroristes, en empêchant toute nouvelle offensive de ces groupes vers le sud du Mali, qui menacerait la stabilité de ce pays ami, et en réduisant leurs capacités partout où ce sera nécessaire.

 

La détermination de la France est totale. Les actions militaires engagées seront poursuivies autant que nécessaire. Le ministre de la Défense réaffirme sa totale confiance en chacun des militaires français déployés au Mali et fera régulièrement le point sur les opérations en cours.

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 12:55

Assemblée nationale française.svg

 

12/01/2013 Le Point.fr

 

La présidente PS de la commission de la Défense de l'Assemblée, Patricia Adam, réclame plus largement les budgets "nécessaires" à de telles interventions.

 

Les députés voudront connaître les conditions exactes de l'intervention armée au Mali et vérifier sa légalité, a jugé samedi la présidente PS de la commission de la Défense de l'Assemblée, Patricia Adam, réclamant plus largement les budgets "nécessaires" à de telles interventions.

 

À la question de savoir quelles seront les questions posées au Parlement, Patricia Adam a répondu par téléphone à BFMTV : "Comme on le fait toujours, d'abord avoir l'exactitude des conditions dans lesquelles se sont exercées les interventions et vérifier la légalité de nos interventions." Aucun vote n'aura lieu à l'Assemblée nationale, mais "lundi soir, réunion à Matignon avec tous les responsables des deux assemblées et, mardi, auditions en commissions" de l'Assemblée nationale et du Sénat, a précisé le ministre des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, samedi sur son compte twitter.

Les Européens attendus au tournant

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a répété samedi avoir téléphoné dès vendredi soir aux responsables de tous les partis politiques, de l'opposition comme de la majorité, et qu'il recevrait lundi les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat ainsi que les présidents de groupes politiques et ceux des commissions des Affaires étrangères et de la Défense des deux assemblées.

 

Soulignant les travaux sur le Livre blanc pour la défense et sur la loi de programmation militaire, la présidente de la commission de l'Assemblée a appelé samedi à "consacrer les moyens nécessaires à l'intervention de nos forces". "Les budgets qui vont être consacrés à la défense doivent permettre d'intervenir en toute sécurité pour les hommes qui interviennent et pour la sauvegarde des populations concernées", a poursuivi cette élue du Finistère. Sur l'intervention militaire au Mali, "j'espère que d'autres pays européens nous rejoindront rapidement, les Britanniques se sont exprimés sur ce sujet", a ajouté Patricia Adam. "On a des contacts régulièrement - également au niveau du Parlement - pour que ce soit l'Europe qui intervienne, même si, au Mali, les forces prépositionnées de la France permettaient d'intervenir plus facilement", a-t-elle précisé.

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 11:54

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/d/d5/Gendarmerie_logo.jpg

 

13.01.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

La France continue de renforcer son dispositif au Mali.

 

Des moyens en hommes et en matériel (hélicoptères Tigre) ont déjà été expédiés du Tchad et de France hier pour soutenir les forces maliennes dans le secteur de Mopti. Mais assurer la protection des ressortissants exige des moyens humains plus importants. D'où l'envoi d'unités d'infanterie comme la compagnie du 2e RIMa; d'autres contingents sont annoncés, dans les jours qui viennent, à Bamako.

 

Pour renforcer la sécurité des emprises diplomatiques françaises, le dernier peloton de l'EGM24/1 de Maisons-Alfort a été projeté dans la capitale malienne. Cet escadron fournit déjà des détachements en Afghanistan (dans la province du Wardak) et en Irak (ambassade de France).

 

Ce peloton a quitté la France hier, probablement en compagnie d'un petit groupe de leurs camarades du GIGN.

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 11:37

patrouille-de-quatre-mirage-2000d-au-dessus-de-djibouti

 

13 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Des raids aériens de l'armée française sont en cours au Mali pour liquider les groupes armés islamistes dont l'avancée vers le sud du pays n'est pas totalement empêchée, a indiqué dimanche matin le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

 

Il y a des raids en permanence. Il y en a en ce moment, il y en a eu cette nuit, il y en aura demain, a déclaré le ministre à la télévision, soulignant que l'avancée des groupes armés n'est pas totalement empêchée.

 

La France continue sa montée en puissance au Mali avec l'arrivée de militaires français et le déploiement de bombardiers Rafale venant de France.

 

Les troupes françaises appartiennent au groupement tactique interarmes (GTIA), comprenant des éléments des forces françaises prépositionnées en Afrique, notamment en Côte d'Ivoire et au Tchad.

 

Des affrontements, notamment à l'arme lourde, ont opposé ces derniers jours à Konna (centre) les forces gouvernementales maliennes et des jihadistes alliés à Al-Qaïda, qui ont affirmé vouloir progresser du nord du pays, qu'ils occupent, vers le Sud, sous contrôle de Bamako.

 

Les militaires maliens ont reçu vendredi l'appui de forces françaises avec des moyens aériens et ils ont repris Konna, qui était tombée la veille entre les mains des islamistes.

 

Bilan: 11 morts et une soixantaine de blessés dans les rangs de l'armée malienne, un militaire français blessé lors des opérations et décédé des suites de ses blessures, selon la présidence malienne. Une source militaire malienne a fait état d'une centaine d'islamistes tués. Selon l'ONG Human Rights Watch (HRW), dix civils, dont trois enfants, ont été tués lors des combats.

 

Depuis jeudi après-midi et jusqu'à dimanche matin, aucun responsable n'avait être joint par l'AFP dans le camp des islamistes.

 

Une source sécuritaire régionale a indiqué à l'AFP qu'un haut responsable du groupe islamiste armé Ansar Dine (Défenseurs de l'Islam), Abdel Krim dit Kojak, a été tué dans les combats ces derniers jours au Mali entre l'armée, appuyée par des troupes françaises, et les jihadistes.

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 11:36

CEDEAO

 

13 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

LAGOS - Un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui doivent former une force d'intervention contre les islamistes occupant le nord du Mali, aura lieu mercredi prochain à Abidjan, a indiqué un porte-parole dimanche à Lagos.

 

C'est un sommet extraordinaire. Il sera uniquement consacré au Mali, a déclaré Sunny Ugoh, porte-parole de la Cédéao, une organisation de 15 pays.

 

Les chefs d'état major de la région doivent aussi se réunir dans les prochains jours, mais le porte-parole n'avait pas de précision à ce sujet.

 

Les premiers renforts promis par des pays ouest-africains étaient attendus au Mali dimanche pour se joindre aux forces maliennes qui, avec le soutien aérien de la France, ont repoussé depuis vendredi l'avancée des combattants islamistes vers le sud.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté en décembre une résolution créant une force africaine de 3.300 hommes pour aider le Mali à reprendre le nord aux groupes islamistes.

 

Ces groupes ont envahi le nord du Mali, un territoire grand comme la France, au lendemain du coup d'Etat du 22 mars de l'année dernière qui avait renversé le président malien démocratiquement élu Amadou Toumani Touré.

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 11:35

La carte des combats à Konna et dans sa région 13.01.2013

Crédits LeMonde.fr

 

13 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Un haut responsable du groupe islamiste armé Ansar Dine (Défenseurs de l'Islam), Abdel Krim dit Kojak, a été tué dans les combats ces derniers jours au Mali entre l'armée, appuyée par des troupes françaises, et les jihadistes, a-t-on appris dimanche de source sécuritaire régionale.

 

Les combattants islamistes ont subi un véritable revers avec la mort d'Abdel Krim dit +Kojak+, a affirmé cette source sécuritaire régionale. Selon elle, ce lieutenant du chef d'Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly, a été tué dans les combats qui ont opposé vendredi et samedi l'armée malienne et ses alliés français aux jihadistes à Konna, dans le centre du Mali.

 

Ces combats ont fait 11 morts et une soixantaine de blessés dans les rang de l'armée malienne, selon le président malien Dioncounda Traoré. Un officier français, pilote d'hélicoptère, a aussi été tué.

 

Aucun bilan n'a été communiqué pour le camp des jihadistes, mais l'armée malienne a évoqué une centaine d'islamistes tués à Konna.

 

Ansar Dine est l'un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali depuis juin, avec les jihadistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Tous prônent l'application de la charia, au nom de laquelle ils commettent de nombreuses exactions.

 

Ansar Dine est surtout composé de Touareg maliens, comme son chef Iyad Ag Ghaly et Abdel Krim, membre de la tribu des Iforas (nord-est du Mali), âgé d'une quarantaine d'années.

 

Abdel Krim avait rejoint Ansar Dine après avoir été le numéro deux du groupe du chef rebelle touareg Ibrahim Ag Bahanga, en lutte contre les autorités de Bamako, mort en août 2011 dans des circonstances non élucidées dans un accident dans le nord-est du Mali.

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 11:31

Launched FIM-92A Stinger missile

 

13 janvier 2013 Par Olivier Fourt - RFI

 

On estime à 500 000 le nombre de missiles sol-air portables utilisés dans le monde. Des armes fabriquées en grande série, détenues par des armées régulières, mais aussi par des groupes non étatiques. C'est l'un des dangers actuels au Sahel, puisqu'on sait que les groupes islamistes ont récupéré des missiles IGLA d'origine russe...

 

Olivier Fourt s’est penché cette semaine sur la menace représentée par la grande prolifération de ces engins, les manpads (systèmes solaires portables individuels).

 

13/01 Défense Manpads menace sol air
(02:53)
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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 11:30

patrouille-de-quatre-mirage-2000d-au-dessus-de-djibouti

 

13 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - La France a joué un rôle capital aux côtés de l'armée malienne, lui permettant de reprendre aux islamistes une ville et stopper leur projet de progresser du nord du Mali, a estimé samedi le capitaine Amadou Sanogo, chef des putschistes de mars 2012 et d'un comité militaire officiel.

 

Nous nous félicitons d'avoir l'assistance française à nos côtés aujourd'hui, qui a d'ailleurs bien joué un rôle, un rôle prépondérant, un rôle capital dans le soutien aérien pour les opérations de l'armée malienne, a déclaré à la télévision publique malienne ORTM le capitaine Amadou Sanogo, président d'un comité de réforme de l'armée.

 

Merci à tous nos partenaires qui sont à notre chevet aujourd'hui, a ajouté le capitaine Sanogo, meneur des militaires ayant renversé le 22 mars 2012 le président Amadou Toumani Touré en l'accusant d'incurie face aux groupes armés qui attaquaient depuis mi-janvier 2012 l'armée dans le Nord, dont ils ont fini par prendre le contrôle quelques jours après le putsch.

 

Cet officier s'est dans le passé opposé à une intervention armée étrangère dans le nord du Mali pour en chasser les islamistes, estimant que l'armée malienne avait les moyens et la volonté de reconquérir seule les zones occupées.

 

Le capitaine Sanogo s'exprimait samedi lors d'une visite à des blessés admis dans des hôpitaux de Bamako à la suite d'affrontements à Konna (centre) entre l'armée malienne et les jihadistes qui ont pris jeudi la ville et ont affirmé vouloir progresser du Nord vers le Sud.

 

Les militaires maliens ont reçu vendredi l'appui de forces françaises avec des moyens aériens, et ont repris Konna.

 

Le nombre de blessés hospitalisés à Bamako n'a pas été indiqué. Selon une déclaration du président malien par intérim Dioncounda Traoré lue samedi soir sur l'ORTM, l'armée a enregistré dans ses rangs onze morts, une soixantaine de blessés et un officier français a été tué lors des opérations.

 

L'ONG Human Rights Watch a indiqué samedi que dix civils, dont trois enfants, avaient été tués lors des affrontements. Elle a exprimé des craintes pour la vie d'enfants soldats parmi les combattants islamistes, qui ont été blessés, et certains sont sans doute décédés au cours des combats.

 

Nous avons lancé des offensives (...) sans aucune autre assistance contre les islamistes avant de recevoir l'appui de pays partenaires, a encore dit le capitaine Sanogo, lançant un grand merci à tous les soldats maliens.

 

Qu'ils se rassurent d'une chose: ils sont aujourd'hui en première ligne et au besoin, sans exception aucune, (...) tous les porteurs d'uniformes seront mobilisés pour aller (au front) pour cette offensive du Nord pour, enfin, libérer le peuple malien de la terreur, a-t-il ajouté.

 

Selon l'ORTM, le capitaine Sanogo et le chef d'état-major de l'armée malienne, Ibrahim Dahirou Dembélé, ont passé la journée de samedi à Sévaré (environ 60 km au sud de Konna), abritant un poste de commandement opérationnel militaire et le plus important aéroport de la région.

 

Ils se sont aussi rendus sur la ligne de front. L'objectif était notamment d'encourager les troupes. Pour actes de bravoure, des militaires ont été exceptionnellement nommés au grade supérieur, a indiqué l'ORTM sans plus de détails.

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 11:28

La carte des combats à Konna et dans sa région 13.01.2013

crédits LeMonde.fr

 

13 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Des militaires français sont arrivés samedi à Bamako en provenance de Côte d'Ivoire et du Tchad, a affirmé à l'AFP un responsable militaire malien, alors que les forces maliennes sont engagées contre les groupes islamistes tentant de progresser du nord du pays vers le Sud.

 

Nous avons accueilli ce (samedi) après-midi des militaires français venus de Côte d'Ivoire et du Tchad, a dit à l'AFP ce responsable de l'armée malienne, indiquant que d'autres arrivées étaient prévues, sans préciser de calendrier.

 

Ces hommes appartiennent au groupement tactique interarmes (GTIA), comprenant des éléments des forces françaises prépositionnées en Afrique, notamment en Côte d'Ivoire et au Tchad, a-t-il dit, refusant de s'exprimer sur les effectifs arrivés ou attendus au total, leurs missions et les lieux où ils seront déployés.

 

Samedi soir, la télévision publique ORTM a montré les images de l'arrivée des militaires français, qui ont été accueillis à l'aéroport militaire de Bamako-Sénou (périphérie sud-est de la capitale) par plusieurs autorités militaires maliennes dont le chef d'état-major adjoint des armées, le colonel-major Adama Dembélé, et l'ambassadeur de France au Mali, Christian Rouyer.

 

Ces soldats français seront rejoints par d'autres qui arriveront directement de la France dans les heures qui suivent. D'ici à lundi prochain, le groupe sera au complet et opérationnel aux côtés de leurs frères maliens au front, a rapporté l'ORTM, sans fournir de nombre.

 

Interrogé par la télévision, le commandant du détachement français au Mali, le colonel Paul Gèze, a déclaré: Mes souhaits, quant à la mission assignée, c'est de la réussir le plus rapidement possible, dans les meilleures conditions possibles, avec toujours le souci de la sécurité des personnes - que ce soit de la population malienne, de mes hommes ou de l'armée malienne.

 

Des affrontements, notamment à l'arme lourde, ont opposé ces derniers jours à Konna (centre) les forces gouvernementales maliennes et des jihadistes alliés à Al-Qaïda, qui ont affirmé vouloir progresser du nord du pays, qu'ils occupent, vers le Sud, sous contrôle de Bamako.

 

Les militaires maliens ont reçu vendredi l'appui de forces françaises avec des moyens aériens et ils ont repris Konna, qui était tombée la veille entre les mains des islamistes.

 

Bilan: 11 morts et une soixantaine de blessés dans les rangs de l'armée malienne, un militaire français blessé lors des opérations et décédé des suites de ses blessures, selon la présidence malienne. Une source militaire malienne a fait état d'une centaine d'islamistes tués. Selon l'ONG Human Rights Watch (HRW), dix civils, dont trois enfants, ont été tués lors des combats.

 

Depuis jeudi après-midi et jusqu'à dimanche matin, aucun responsable n'avait être joint par l'AFP dans le camp des islamistes.

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 11:16

La-carte-des-combats-a-Konna-et-dans-sa-region-13.01.2013.jpg

 

13.01.2013 Le Monde.fr

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 01:01

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/01/02/3047723187.jpg

 

12.01.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Dans le cadre de l'opération Serval lancée par l'armée française au Mali, des marsouins du 2e RIMa d'Auvours (près du Mans) ont été envoyés à Bamako.

 

Selon l'EMA-Com, il s'agit de la 1ere compagnie de combat qui va renforcer le dispositif en place formé des forces spéciales de Sabre (basées au Burkina), d'une compagnie du 21e RIMa et d'un peloton du REC acheminés du Tchad.

 

Une autre compagnie du 2e RIMa a été placée en alerte Guépard de 1er rang. D'autres unités vont gagner le théâtre malien dans les jours qui viennent.

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 01:01

UK MOD

 

13 janvier 2013 00h07 Romandie.com (AFP)

 

LONDRES - La Grande-Bretagne va fournir une assistance militaire logistique à la France pendant son intervention au Mali, mais ne déploiera pas de personnel en situation de combat, a annoncé samedi le bureau du Premier ministre David Cameron.

 

Le Premier ministre a décidé que le Royaume-Uni fournira une assistance militaire logistique pour aider à transporter rapidement vers le Mali des troupes étrangères et des équipements, a déclaré Downing Street dans un communiqué.

 

Nous ne déploierons aucun personnel britannique en situation de combat, indique le communiqué.

 

Downing Street a par la suite déclaré à l'AFP que deux avions britanniques de transport militaire allaient être envoyés vers le Mali.

 

Selon un communiqué rendant compte d'un entretien téléphonique qui a eu lieu samedi entre M. Cameron et le président français François Hollande, les deux dirigeants ont estimé que la mission de maintien de la paix de pays d'Afrique de l'Ouest (au Mali) doit être soutenue avec force par les pays de la région et déployée aussi vite que possible.

 

Les deux hommes ont aussi évoqué la nécessité de travailler avec le gouvernement du Mali, avec ses voisins dans la région et avec ses partenaires internationaux pour empêcher qu'un nouveau foyer terroriste ne se développe aux portes de l'Europe, selon le communiqué.

 

Plus tôt dans la journée, M. Cameron a salué dans un communiqué l'intervention de l'armée française au Mali, se déclarant profondément inquiet de l'avancée récente des rebelles qui élargit le champ d'action des groupes terroristes et menace la stabilité du pays et de la région.

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 19:10

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

MOSCOU, 12 janvier - RIA Novosti

 

Il faut placer l'opération militaire au Mali sous l'égide de l'ONU et de l'Union africaine, a déclaré samedi à Moscou Mikhaïl Marguélov, représentant spécial du président russe pour la coopération avec l'Afrique et membre du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

 

"Je comprends la situation au Mali, mais je considère que toute opération militaire en Afrique peut et doit se dérouler sous l'égide de l'ONU et de l'Union africaine. Seuls les Africains peuvent régler les problèmes du continent", a indiqué M.Marguélov à RIA Novosti.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a initialement prévu de lancer une opération militaire au Mali à l'automne 2013. En décembre 2012, il a autorisé le déploiement d'une force internationale africaine (AFISMA) forte de 3.300 hommes au Mali pour une période initiale d'un an. Le début anticipé de l'opération dans ce pays s'explique par les provocations des extrémistes qui contrôlent le nord du pays et descendent vers le sud, selon le sénateur.

 

Ces derniers jours, les rebelles islamistes ont entrepris des attaques contre les troupes gouvernementales près de la localité de Kona, non loin de Mopti (centre). Des combats à l'artillerie lourde se déroulent dans cette région. La France et l'Allemagne ont envoyé des contingents militaires au Mali le 10 janvier dernier. Vendredi, les autorités maliennes ont décrété l'état d'urgence dans le pays.

 

"Le désordre créé par les islamistes dans le nord du Mali transforme la région en foyer de terrorisme et de criminalité organisée, met en doute la souveraineté du Mali et la stabilité des pays voisins. L'extension de ce foyer d'extrémisme parrainé par Al-Qaïda ne fait qu'aggraver les conséquences négatives des événements libyens qui ont provoqué l'essor de l'islamisme du Sahel à la Corne de l'Afrique", a conclu M.Marguélov.

 

La situation au Mali s'est dégradée après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en Libye. Le départ des Touaregs, qui bénéficiaient de la protection de l'ancien dirigeant libyen, vers le nord du Mali a intensifié les tendances séparatistes dans ce pays, entraînant l'apparition, en avril 2012, de l'Etat autoproclamé d'Azawad qui occupe les deux tiers du territoire malien.

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 19:05

CEDEAO

 

12 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

ABIDJAN - Les premiers soldats de la force ouest-africaine pourraient arriver dès dimanche au Mali, où l'armée malienne a lancé avec le soutien de la France une offensive contre les islamistes, a déclaré samedi à l'AFP le ministre ivoirien l'intégration africaine, Ally Coulibaly.

 

Ca s'accélère, dès dimanche les premiers éléments de la force de la Mission internationale de soutien (MISMA) pourraient être aux côtés des troupes maliennes a déclaré M. Coulibaly, dont le pays assure la présidence de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

 

On avait des informations crédibles qu'ils (les islamistes) voulaient faire sauter le verrou de Sévaré, à la limite entre le nord et le sud du pays a-t-il affirmé, rejetant toute d'idée d'improvisation.

 

Selon lui, l'objectif de la MISMA est la reconquête du nord Mali occupé depuis neuf mois par les islamistes proches d'Al-Qaïda.

 

On ne relâche pas la pression, c'est la reconquête du nord Mali qui vient de commencer, a poursuivi le ministre ivoirien. L'objectif n'est pas seulement de protéger Sévaré et d'empêcher que les jihadistes ne descendent vers le sud, mais surtout, c'est pour reconquérir les positions de Tombouctou, Gao, Kidal a-t-il ajouté.

 

Le président de la Cédéao, le chef d'Etat ivoirien Alassane Ouattara, a autorisé vendredi l'envoi immédiat de troupes au Mali, pour épauler l'armée malienne dans son offensive contre les islamistes.

 

M. Ouattara, en visite en Allemagne suit de prêt la situation, en contact permanent avec ses pairs ouest-africains et les autorités françaises, a-t-il souligné.

 

La semaine dernière les noms des commandants en charge de la force ouest-africaine, étaient connus, il s'agit d'un Nigérian ayant en second un Nigérien. Il reste à faire valider par les chefs d'Etat, a ajouté M. Coulibaly.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé la création d'une force de 3.300 soldats ouest-africains avec un soutien logistique occidental qui doit encore être déployée.

 

Le Burkina Faso a annoncé officiellement le déploiement d'un bataillon de 500 hommes au Mali, pour aider l'armée malienne à défendre l'intégrité de son territoire national conformément à la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies.

 

Le Niger va également envoyer un bataillon de 500 soldats, selon une source officielle.

 

L'offensive islamiste au Mali a suscité des craintes de voir ce pays transformé en sanctuaire pour des groupes islamistes proches d'Al-Qaïda, qui occupent le Nord depuis neuf mois, créant ainsi une menace pour la région et l'Europe.

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 19:04

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

12 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

TUNIS - Les combattants islamistes du Mali sont une menace pour la Tunisie, qui est en train de devenir un corridor pour les armer, a estimé samedi le président tunisien Moncef Marzouki, alors que Tunis, Alger et Tripoli ont décidé de lutter ensemble contre le trafic d'armes.

 

La situation au Mali nous inquiète depuis toujours parce qu'on commence à savoir que nos propres jihadistes entre guillemets sont en relation avec ces forces terroristes. On a l'impression que la Tunisie est en train de devenir un corridor entre l'armement libyen et ces régions-là du Mali, a-t-il dit dans un entretien à la chaîne d'information en continu France 24.

 

M. Marzouki fait référence à un trafic d'armes issues de l'arsenal du colonel déchu Mouammar Kadhafi qui vient alimenter via la Tunisie et l'Algérie les forces islamistes dans le nord du Mali.

 

Nous suivons avec beaucoup d'attention ce qui se passe dans ce nid de frelons, car il s'agit d'un nid de frelons qui peut menacer la sécurité de l'ensemble des pays, dont la Tunisie, a-t-il ajouté.

 

Interrogé sur sa position concernant l'intervention militaire française au Mali pour appuyer l'armée contre les combattants islamistes, M. Marzouki s'est gardé d'apporter un soutien clair à Paris.

 

La situation est tellement complexe, bien-sûr nous aurions préféré une solution politique négociée, a-t-il souligné.

 

La France est intervenue au Mali, à la demande des autorités de Bamako, à la suite d'une offensive islamiste vers le Sud cette semaine. Le Nord est depuis début 2012 sous la coupe de groupes armés jihadistes, devenant un sanctuaire pour Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

 

Dans ce contexte, les Premiers ministres libyen Ali Zeidan, algérien Abdelmalek Sellal, et tunisien Hamadi Jebali, réunis samedi à Ghadamès, dans le sud-ouest de la Libye, ont décidé de créer des points de contrôle communs et d'intensifier la coordination et la coopération dans le domaine sécuritaire, pour assurer la sécurité et lutter contre le trafic d'armes.

 

Concernant la situation au Mali, avec qui l'Algérie partage des frontières, les trois Premiers ministres ont mis en avant la nécessité de trouver une solution politique à cette crise par le biais de l'incitation au dialogue entre les différentes composantes de la société malienne, de manière à préserver la souveraineté et l'unité de son territoire, selon leur communiqué.

 

Au cours d'un point de presse commun, le chef du gouvernement libyen a affirmé que la situation au Mali est un phénomène qui a rendu nécessaire de nous rencontrer pour le prévenir et juguler ses conséquences.

 

Elle rend indispensable une coordination entre nos armées et nos services de renseignements pour empêcher tout ce qui peut influer sur notre sécurité et la circulation des personnes: armes, drogue, traite des personnes et terrorisme, a-t-il ajouté.

 

En proie à une insécurité croissante, la Libye peine à former une armée et des forces de sécurité pour surveiller ses 4.000 km de frontières au Sud et ses 2.000 km de littoral au Nord.

 

Mi-décembre, les autorités du pays ont décidé de fermer la frontière avec l'Algérie, le Niger, le Soudan et le Tchad, décrétant le sud du pays zone militaire fermée, en raison de la détérioration de la sécurité dans la région.

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 18:52
Mali : l’Alat en première ligne

en vol de jour à bord d’une Gazelle Viviane.

Visibilité excellente, vulnérabilité maximale. 

(photo MinDefFR)

 

12.01.2013 par Frédéric Lert (FOB)

 

On s’était familiarisé avec Nijrab, Tagab puis Brega, Bengazi… A chaque année son théâtre d’opération et sa géographie nouvelle. Voici donc venir Konna et Mopti sur l’atlas des guerres françaises. Ces villes placées au centre du Mali, à l’exacte limite entre le sud et le nord du pays, sont à présent les points focaux de l’opération Serval qui a pour but d’arrêter l’offensive djihadiste.

 

Des moyens français ont été positionnés à Mopti dans la nuit du 10 au 11 janvier. Certaines informations parues dans la presse font état de huit rotations de Transall. Dans le même temps, des hélicoptères étaient mis en place à Ouagadougou, au Burkina Faso voisin. C’est de cette ville qu’est parti un premier raid français hier dans l’après-midi, pour stopper une offensive rebelle partie de Konna en direction de Mopti.

 

Un coup d’œil rapide sur une carte montre qu’il y a environ 200 km de Ouagadougou à la frontière malienne. Ajoutez une centaine de kilomètres pour aller de la frontière à la zone des combats, entre Konna et Mopti. Un raid direct au départ de la capitale ne passe pas en terme d’autonomie : les hélicoptères ont donc bénéficié d’une zone de ravitaillement avancée, proche du Mali. Les Gazelle utilisées par l’Alat, et en l’espèce le 4ème RHFS (Régiment d’Hélicoptères des Forces Spéciales) disposent d’une autonomie d’environ 1h30 en ordre de combat. Ce qui laisse donc, déduction faite de l’aller-retour, et à condition de décoller au plus près de la frontière, une demi-heure de « playtime » au maximum sur la zone des combats.

 

L’intervention des hélicoptères aurait été décisive pour casser la dynamique ennemie et les rebelles auraient reculé « de plusieurs dizaines de kilomètres » selon des sources maliennes. Reste que cette intervention s’est faite de jour selon les informations officielles, ce qui s’est sans doute payé par le décès d’un pilote, le lieutenant Damien Boiteux du 4ème RHFS. Agé de 41 ans, le lieutenant Boiteux était très expérimenté, avec à son actif de multiples opex au Kosovo, en Bosnie et en Côte d’Ivoire. Le ministre évoquait une blessure par balle tandis que certaines sources font état d’un éclat qui lui aurait sectionné l’artère fémorale alors que son hélicoptère était déjà engagé sur le chemin du retour, après le raid.

 

Envoyer les Gazelle de jour contre une colonne fortement défendue est une décision qui ne peut se justifier que dans l’urgence. Rappelons ici en deux mots que la Gazelle comme son nom l’indique, est à l’origine un appareil pacifique, conçu pour le transport « corporate », qui a effectué  son premier vol en 1967. Séduite par sa rapidité et sa manœuvrabilité, et faute de mieux, l’Alat en a fait par la suite la clef de voûte de ses capacités d’attaque. La Gazelle est un appareil rapide, bien adapté au vol à très basse hauteur, mais n’offrant aucune protection à son équipage. Celui-ci est assis face au danger, dans sa bulle de plexiglas, avec pour seule protection le gilet pare-balle et la visière du casque Gueneau… Sans influence sur les munitions de 7,62 à 23 mm dont disposent les rebelles maliens…

 

Le 4ème RHFS dispose d’une douzaine de Gazelle de deux modèles différents : les SA341 équipées d’un canon de 20mm et les SA342 « Viviane » mettant en œuvre le missile HOT. Les deux types d’hélicoptères seraient engagés dans les combats, avec sans doute une prééminence accordée à la Viviane. Celle-ci peut à priori décocher ses missiles à distance de sécurité mais elle doit pour cela se découvrir et s’exposer en demeurant en stationnaire une vingtaine de secondes, le temps que le missile filoguidé frappe sa cible.

 

Pour réduire cette vulnérabilité, l’Alat privilégie le combat de nuit pour lequel a été conçu le viseur Viviane. La quasi totalité des entraînements, et particulièrement au sein du 4ème RHFS, se fait après le coucher du soleil. Ce mode opératoire a parfaitement réussi en Libye : face à des ennemis solidement armés, les Gazelle ont accumulé plusieurs dizaines de raids sans recevoir un seul impact. Mais en Libye, l’Alat maîtrisait tous les paramètres de son intervention, ce qui n’a sans doute pas été le cas pendant ce premier raid malien.

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 18:50

http://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc7/1500_477825918929805_449745687_n.jpg

 

jan 12, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2 à Paris)

 

L’opération “Serval” de sécurisation du Mali, engagée par la France, comprend au moins quatre éléments d’action. Le premier élément est la présence de vecteurs de renseignement, importants, qui ont permis de suivre sur le terrain l’avancée des ‘groupes rebelles du nord’ (*). Le second élément est terrestre et une vocation directement opérationnelle. Il a été engagé très tôt. Le troisième élément est aérien (hélicos, avions) et consiste en des frappes aériennes ciblées (du type de celles pratiquées en Libye). Enfin, le quatrième élément est encore phase de montée en puissance, il s’agit, avec plusieurs compagnies de sécuriser Bamako, la capitale malienne. Sans oublier les éléments de commandement.

 

Suite de l’article

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 18:48

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a2/Insigne_r%C3%A9gimentaire_du_2e_R%C3%A9giment_d%E2%80%99Infanterie_de_Marine.jpg

 

12 janvier 2013 ouest-france.fr

 

Quatre sections venant des 2e et 4e compagnies du 2e Régiment d’infanterie de marine (RIMa), basé à Champagné (Sarthe) ont été déployées au Mali. Quatre autres sections sont en alerte pour un éventuel départ lundi. Cela représente 240 militaires. Soit la moitié des effectifs de combat du régiment.

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 18:48

libya

 

12 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

Ghadames (Libye) - La Libye, l'Algérie et la Tunisie ont annoncé samedi avoir décidé de créer des points de contrôle communs et de coordonner les patrouilles aux frontières pour assurer la sécurité et lutter contre le trafic d'armes et le crime organisé.

 

Cette décision a été prise par les Premiers ministres libyen Ali Zeidan, algérien Abdelmalek Sellal et tunisien Hamadi Jebali, réunis samedi à Ghadamès, dans le sud-ouest de la Libye.

 

Les trois dirigeants se sont engagés à créer des points de contrôle communs aux frontières et à intensifier la coordination et la coopération dans le domaine sécuritaire, à travers des patrouilles en concomitance, selon un communiqué conjoint. Ils doivent également tenir des rencontres périodiques sur cette question.

 

Cette réunion s'est tenue en pleine crise au Mali --avec qui l'Algérie partage des frontières-- où l'armée a repoussé une offensive de groupes islamistes armés, avec l'aide de soldats français.

 

Les trois Premiers ministres ont mis en avant la nécessité de trouver une solution politique à cette crise par le biais de l'incitation au dialogue entre les différentes composantes de la société malienne de manière à préserver la souveraineté et l'unité de son territoire.

 

Au cours d'un point de presse commun, le chef du gouvernement algérien a affirmé que la situation au Mali est un phénomène qui a rendu nécessaire de nous rencontrer pour le prévenir et juguler ses conséquences.

 

Elle rend indispensable une coordination entre nos armées et nos services de renseignements pour empêcher tout ce qui peut influer sur notre sécurité, la circulation des personnes, des armes, de la drogue et la traite des personnes, a-t-il ajouté.

 

En proie à une insécurité croissante, la Libye peine à former une armée et des forces de sécurité pour surveiller ses 40.000 km de frontières au Sud et ses 2.000 km de littoral au Nord.

 

Mi-décembre, les autorités du pays ont décidé de fermer la frontière avec l'Algérie, le Niger, le Soudan et le Tchad, décrétant le sud du pays zone militaire fermée, en raison de la détérioration de la sécurité dans la région.

 

Des analystes ont interprété cette mesure comme une réponse à la crise au Mali. Ce pays, dont le Nord est occupé depuis juin par des groupes islamistes armés, s'est avéré le plus touché par les retombées de la circulation des armes et combattants qui a accompagné le soulèvement libyen de 2011, bien qu'il ne partage pas de frontières avec la Libye.

 

La frontière tuniso-libyenne, où le poste de Ras Jdir a été fermé un mois en décembre-janvier sur décision de Tripoli, est aussi considérée comme un lieu important pour les trafics régionaux.

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