Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 18:33

http://www.armyrecognition.com/images/stories/africa/burkina_faso/ranks_uniforms/uniforms/pictures/soldier_military_combat_field_dress_uniforms_pattern_Burkina_Faso_army_002.jpg

source armyrecognition.com

 

12 janvier 2013 15h46 Romandie.com (AFP)

 

OUAGADOUGOU (Burkina Faso) - Le Burkina Faso a annoncé officiellement samedi le déploiement d'un bataillon de 500 hommes au Mali, où l'armée malienne a lancé avec le soutien de la France une offensive contre les islamistes.

 

Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne pour l'Afrique de l'Ouest et chef suprême des forces armées a donné des instructions (...) en vue de préparer la participation du Burkina Faso à la force de la Mission internationale de soutien (MISMA) au Mali, a déclaré à la presse son ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé.

 

Un contingent des forces armées burkinabè de 500 hommes prendra part au déploiement rapide de la MISMA sur le terrain pour aider l'armée malienne à défendre l'intégrité de son territoire national conformément à la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies, a-t-il indiqué.

 

Le Conseil de sécurité a approuvé la création d'une force de 3.300 soldats ouest-africains avec soutien logistique occidental qui doit encore être déployée.

 

Le président de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), le chef d'Etat ivoirien Alassane Ouattara, a autorisé vendredi l'envoi immédiat de troupes au Mali, pour épauler l'armée malienne dans son offensive contre les islamistes.

 

L'offensive islamiste au Mali a suscité des craintes de voir ce pays transformé en sanctuaire pour des groupes islamistes proches d'al-Qaïda, qui occupent le Nord depuis neuf mois, créant ainsi une menace pour la région et l'Europe.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 18:29

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/4/45/Niger_army_logo.jpg

 

12 janvier 2013 17h19 Romandie.com (AFP)

 

NIAMEY - Le Niger a annoncé officiellement samedi l'envoi d'un bataillon de 500 soldats au Mali, dans le cadre de la force ouest-africaine pour chasser les groupes armés qui occupent le nord malien depuis près d'un an.

 

Nous avons annoncé l'envoi de 500 soldats, pour participer à la force de la Mission internationale de soutien (MISMA) au Mali, a affirmé Bazoum Mohamed le ministre nigérien des Affaires étrangères dans un message à l'AFP, sans donner plus de précisions.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 18:22

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130112-serval-un-pilote-hl-tue/deces-d-un-pilote-d-helicoptere-1/2133650-1-fre-FR/deces-d-un-pilote-d-helicoptere-1.jpg

 

12.01.2013 Sources : EMA

 

Le 11 janvier 2013, lors de la première phase de l’ opération Serval consistant, en appui des forces armées maliennes, à stopper l’avancée des groupes djihadistes vers le Sud du Mali, un pilote d’hélicoptère a été mortellement blessé.

L’intervention française a débuté dans l’après-midi du 11 janvier par un raid héliporté dans la région de Konna, non loin de Mopti au centre du pays. Au cours de cette mission conduite par des hélicoptères d’attaque Gazelle du 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS), quatre véhicules ennemis ont été détruits.

 

Malgré des tirs précis et destructeurs entraînant le repli de la colonne, les patrouilles ont été prises à parti depuis le sol par des tirs d’armes légères. Lors d’un de ces accrochages, un pilote de Gazelle a été touché. Blessé, ce lieutenant a rejoint, aux commandes de son hélicoptère, l’antenne médicale militaire française la plus proche avant de succomber de ses blessures.

 

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 18:20

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130112-lancement-operation-serval/operation-serval-1/2133618-1-fre-FR/operation-serval-1.jpg

 

12/01/2013 Sources : EMA

 

Le 11 janvier 2013, à la demande des autorités maliennes et de l’ONU, la France a lancé une opération militaire en appui des forces armées maliennes baptisée Serval. Elle a pour but de mettre un coup d’arrêt brutal à l’avancée des groupes djihadistes vers le Sud du Mali et d’assurer la sécurité des 5000 ressortissants français dans le pays.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130112-lancement-operation-serval/operation-serval-2/2133623-1-fre-FR/operation-serval-2.jpg

 

L’intervention française a débuté dans l’après-midi du 11 janvier par un raid d’hélicoptères d’attaque afin de stopper la progression d’une colonne d’éléments djihadistes faisant route vers Konna, non loin de la ville de Mopti. Cette première action française conduite par des hélicoptères Gazelle HOT et Gazelle canon de calibre 20mm du 4e régiment d’hélicoptères Forces Spéciales (4e RHFS) a permis la destruction de quatre véhicules ennemis et a entraîné le repli de la colonne.

 

Dans la nuit du 11 au 12 janvier, quatre Mirage 2000D du groupement air du dispositif Epervier ont effectué des frappes dans le Nord du pays. Pour effectuer ces missions, les patrouilles de chasseurs étaient appuyés par 2 ravitailleurs C135. Profitant de la relève programmée des avions Mirage 2000D, il avait été décidé de retarder le retour des chasseurs vers la France et de les conserver à N’Djamena. Ce sont ainsi actuellement, en plus des deux Mirage F1 CR, six Mirage 2000D, 3 C135, 1 C130 et 1 Transall C160 qui arment le groupement air de la force Epervier.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130112-lancement-operation-serval/operation-serval-3/2133628-1-fre-FR/operation-serval-3.jpg

 

Simultanément, au Tchad d’abord, un sous-groupement de près de 200 militaires appartenant au groupement terre de la force Epervier s’est préparé pour rejoindre Bamako. Il a été projeté par Hercule C 130 et Transall de N’Djamena vers la capitale malienne. Le sous-groupement est armé par des « marsouins » du 21e régiment d’infanterie marine de Fréjus (21e RIMa) et un peloton de légionnaires du 1er Régiment Étranger de Cavalerie d’Orange (1er REC). En France, c’est une compagnie du 2e régiment d’infanterie de marine (2e RIMa) stationné à Auvours qui a été désignée pour rejoindre Bamako dans la journée du 12 janvier. Cette compagnie a pour mission de renforcer le dispositif en place.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130112-lancement-operation-serval/operation-serval-5/2133645-1-fre-FR/operation-serval-5.jpg

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 18:14

http://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc6/266015_477936848918712_1210634604_o.jpg

ravitaillement en vol d'un Mirage 2000 D par un avion

ravitailleur C135. - Crédit : armée de l'Air.

 

jan 12, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

La présence d’éléments militaires européens aux côtés des Français lors de la contre-offensive à Sédaré a été démentie fermement par le ministre de la Défense aujourd’hui répondant à une question de B2. « C’est une opération bilatérale entre France et Mali, une réponse de la France à une demande de secours du gouvernement malien. Il n’y a aucune participation d’autre force. » S’il y avait le moindre doute, il a répété cette assertion par rapport à une participation allemande. Le Figaro faisait, en effet, état hier de troupes allemandes, joignant à l’article un graphique montrant clairement le drapeau allemand. Un article qui avait semé le trouble à Berlin comme me l’a signalé mon confrère Thomas Wiegold (de augengeradeaus). La « réponse est très claire, c’est non ». En revanche, ce qu’il a parfaitement confirmé, c’est la coordination, au plan politique, avec les autres capitales. « J’ai eu un entretien hier avec mes collègues allemand, britannique, espagnol, italien. Ils m’ont tous apporté un soutien politique total. Mais ce que nous faisons, nous le faisons (au niveau national) ».

 

Attention à ne pas confondre


Apparemment il semble régner une certaine confusion au niveau de certains de mes confrères entre l’opération française offensive (Serval) et la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) qui est en cours de préparation. Si certains éléments “précurseurs” (quelques officiers chargés de préparer la mission) sont déjà arrivés sur place à Bamako selon nos informations, cette mission européenne (à laquelle participe la France) a un objectif à long terme – reconstituer l’armée malienne – et n’a pas d’action directe sur le terrain. L’opération française a, elle, un objectif à plus court terme : contenir les forces du nord, et les repousser, sécuriser toutes les villes maliennes du sud (en attendant les renforts de la CEDEAO). Lire aussi : Mali : trois opérations en une

 

Une coopération technique


Malgré tout, il ne semble pas que les Français aient agi en total solo. Ils semblent avoir bénéficié d’une coopération technique notamment américaine, ainsi que nous l’ont confirmé à mi-mot des officiers. Mais « c’est aux Américains (ou à ceux qui ont participé) de le confirmer. Ce n’est pas au ministre français de le faire » a expliqué un expert du dossier.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 18:11

http://fbcdn-sphotos-f-a.akamaihd.net/hphotos-ak-snc7/1500_477825918929805_449745687_n.jpg

source @defense_gouv

 

jan 12, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2 à Paris)

 

En 24 heures, la France a basculé d’une observation très attentive de la situation malienne en intervenant direct. Il ne s’agit pas d’une intervention “coup de poing” à la manière commando “run and kill” ou “run and save” mais bien d’une opération de moyen terme. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l’a confirmé aujourd’hui lors d’une conférence de presse extraordinaire tenue au ministère évoquant tour à tour la menace de déstabilisation au Mali comme celle de la création d’un Etat islamiste aux portes de la France et de l’Europe. Cette opération, dite Serval, a permis l’engagement de moyens importants comprenant à la fois des hélicoptères, des avions de chasse chargés des frappes au sol et des éléments au sol, chargés (au minimum) d’assurer le soutien aux forces maliennes, comme d’importants moyens de renseignement. « La France est engagée dans un combat sans merci contre le terrorisme, où qu’il se trouve. » a-t-il précisé, démentant au passage la présence de militaires français.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 13:45

Europe Flag

 

jan 11, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Plusieurs gouvernements européens, sitôt la déclaration de François Hollande, ont confirmé leur soutien à l’action engagée au Mali. Un soutien politique qui ne signifie pas (encore ?) un soutien sur le terrain. Ainsi, le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle a tenu à affirmer très vite à l’intervention militaire au Mali. En « accord avec la chancelière Angela Merkel et le ministre de la Défense ».

 

« La France agit à la demande du gouvernement malien. La France agit sur la base du droit international » précise le communiqué allemand. « La planification européenne sur une possible future mission de formation pour les forces de sécurité maliennes et la nécessité d’un processus politique restent inchangées. Les groupes rebelles radicaux doivent cesser enfin leurs attaques contre l’intégrité de l’Etat malien. » A noter que  Le communiqué du ministre fédéral des Affaires étrangères d’accord avec le chancelier et le secrétaire à la Défense.

 

De même William Hague, le chef de la diplomatie britannique, s’est fendu d’un tweet de soutien.

 

 

A Madrid, le ministère des Affaires étrangères a publié également un communiqué, exprimant « sa solidarité et son soutien aux actions menées par la France dans les dernières heures ». Elles « sont en rapport avec l’intensité de l’attaque des groupes armés dans le nord du Mali comme indiqué dans la Déclaration du Conseil de sécurité hier, et respectent scrupuleusement les résolutions du Conseil de sécurité » est-il précisé. L’Espagne continuera à soutenir, comme elle l’a fait jusqu’à présent, toutes les décisions et les actions pour garantir l’intégrité territoriale, la démocratie et le respect des droits humains au Mali.

 

De retour d’un sommet avec plusieurs pays du nord et de l’est de l’Europe à Trakai (Lituanie), Carl Bildt, le ministre suédois des Affaires étrangères, a exprimé, dans un tweet (le suédois adore ce mode de communication), sa satisfaction de voir la France venir rapidement au secours du Mali face aux terroristes. Sans que l’on puisse encore interpréter cela comme une position de soutien du gouvernement suédois (B2 attend une confirmation de ce coté).

 

 

D’après les informations de B2, plusieurs gouvernements européens – notamment Berlin, Madrid et Londres – ont été informés “au préalable” de la déclaration de François Hollande. Soit directement, soit par le biais de l’ambassade sur place, soit au sein de la réunion du COPS. Le gouvernement français a ainsi voulu éviter l’erreur de Nicolas Sarkozy – sur la Libye – qui avait mis le partenaire allemand devant le fait accompli, de façon assez brutale. Un comportement mal ressenti, à l’époque, à Berlin mais aussi dans plusieurs capitales (ex. en Belgique).

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:53

Tuareg Rebels

 

12 janvier 2013 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

Mise à Jour 12/01/13 à 4h43


À l’occasion de l’intervention militaire française, les militants islamistes ont été chassés de Konna, qu’ils avaient capturé plus tôt cette semaine, rapporte l’Associated Presa ce samedi 12 janvier, citant un responsable militaire malien

Le lieutenant-colonel malien Diarran Kone a dit que l’armée ne contrôle pas encore la ville de Konna et que les forces maliennes sont toujours à la recherche des éléments islamistes extrémistes cachés dans la ville.

 

Pour sa part, un porte-parole du groupe islamiste armée Ansar Dine, Sanda Abou Mohammed, a déclaré à l’agence de presse qu’il ne pouvait pas confirmer si ses combattants étaient encore à Konna parce qu’il n’a plus de communication avec eux depuis vendredi soir.

 

La France, déjà engagé militairement au Mali, a demandé vendredi dans une lettre au Conseil de sécurité «d’accélérer la mise en oeuvre de la résolution 2085» qui autorise notamment le déploiement d’une force internationale, rapporte l’AFP.


La France apporte depuis ce vendredi une aide militaire à l’armée malienne pour repousser les groupes armés islamistes. Les pays d’Afrique de l’Ouest ont également autorisé l’envoi immédiat de troupes et Washington envisage de soutenir la France dans son intervention au Mali grâce à un appui «logistique» et des drones de surveillance, disant «partager l’objectif» antiterroriste de Paris. «L’armée américaine étudie la possibilité de fournir des renseignements, du ravitaillement en vol et d’autres appuis aux forces françaises au Mali», a déclaré un responsable, sous couvert de l’anonymat.

 

Pendant ce temps, le président de l’Union africaine et président du Bénin,Thomas Boni Yayi, encore au Canada où il a été reçu le 8 janvier par le premier ministre Stephen Harper, qui lui a signifié le refus du Canada d’intervenir militairement, a déclré le vendredi 11 janvier dans une entrevue à un quotidien de Montréal que, si le Canada n’a peut-être pas l’intention de participer directement à l’offensive militaire au Mali, mais il «ne restera pas insensible à l’évolution rapide des choses».

 

«Le Canada a prouvé plusieurs fois sa volonté de défendre la démocratie et les droits de l’homme», a-t-il dit, ajoutant « que le premier ministre Stephen Harper l’avait assuré, mardi à Ottawa, «de la disponibilité du Canada pour appuyer le Mali en matière d’aide humanitaire».

 

Thomas Boni Yayi, a quand même laissé éclater sa joie de voir la France intervenir, déclarant, « je suis aux anges ».

Le Conseil de sécurité a autorisé par la résolution 2085 du 20 décembre dernier l’envoi au Mali d’une force, essentiellement africaine, de quelque 3000 membres. La force d’intervention ne pouvait être prête avant que les puissances occidentales n’aient eu le temps de former et entraîner les soldats des pays d’Afrique de l’Ouest appelés à intervenir sur le terrain mais, entre temps, les rebelles maliens, qui n’avaient pour ainsi dire pas bougé de puis qu’ils s’étaient emparés du nord du Mali il y a neuf mois, sont partis à la conquête du sud du pays, préemtant, pour ainsi dire, l’intervention militaire des pays de la CEDAO.

 

Le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, a également justifié hier, le vendredi 11 janvier, l’intervention de la France en expliquant que les groupes islamistes armés voulaient y « installer un État terroriste ». « Profitant du délai entre les décisions internationales prises et le moment de leur application, les groupes terroristes et criminels sont descendus vers le sud, leur objectif étant de contrôler la totalité du Mali », a précisé Laurent Fabius.

 

 

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:49

Somalia Kenya map source bbcimg.co.uk

 

12/01/2013 à 12:24 Par lefigaro.fr

 

Le sort de cet agent de la DGSE est incertain. Après avoir annoncé sa mort, démentie par les ravisseurs islamistes, Paris déclare que «tout donne à penser qu'il a été abattu par ses geôliers». Un soldat français a été tué et un autre pourrait avoir été fait prisonnier.

 

Une intervention qui se solde par un échec. La France a mené dans la nuit de vendredi à samedi un raid dans le sud de la Somalie pour délivrer un otage détenu depuis trois ans par les islamistes. Mais l'opération n'a pas réussi et est entourée de la confusion la plus totale: les islamistes et les autorités françaises donnent des versions des faits opposées. Le ministère de la Défense, qui a mis plusieurs heures à confirmer l'existence de cette opération, rendue publique par les islamistes somaliens, a d'abord annoncé que le prisonnier, Denis Allex, un agent de la DGSE, a été exécuté par ses ravisseurs. Mais ces derniers ont immédiatement démenti.

 

À midi, lorsd'une conférence de presse, le ministre de la Défense Jean-Yves le Drian s'est montré moins catégorique que le communiqué de ses services. «Tout donne à penser que Denis Allex a été abattu par ses geôliers», a-t-il déclaré.

 

Les islamistes prétendent eux que le Français est vivant et sera jugé dans les deux jours. Il n'aurait pas été retenu prisonnier dans la zone de Bulomarer où le raid a eu lieu, prétend un porte-parole des islamistes du shebab.Sur BFM TV, un consultant de la chaîne croyait savoir que Denis Allex a été déclaré mort à bord d'un hélicoptère français.

 

La France menacée de «conséquences amères»

 

Le raid, qui n'a aucun lien avec l'intervention française au Mali, a débouché sur de violents combats. «Le commando a fait face d'emblée à une forte résistance», a souligné le ministre, qui a précisé que l'opération était en préparation de longue date. Les forces françaises ont essuyé des pertes. Un premier bilan du ministère a fait état de deux morts avant d'être rectifié par Jean-Yves le Drian. Le ministre a annoncé qu'un soldat était mort et qu'un autre était porté disparu ce qui semble confirmer les affirmations des shebab. Un de leur porte-parole a déclaré à l'AFP détenir «un soldat français blessé» dans l'opération.

 

Selon le récit défendu par les islamistes, «un soldat français a été tué pendant l'échange de coups de feu et son corps a été laissé par ses camarades», après deux tentatives infructueuses pour le récupérer. Toujours selon les islamistes, des combattants présents dans un camp d'entraînement voisin auraient afflué pour prêter main forte à leurs camarades après avoir entendu arriver les hélicoptères. Les islamistes menacent désormais la France de représailles et de «conséquences amères». L'AFP est parvenue à joindre des habitants de Bulomarer. L'un décrit avoir vu le corps sans vie d'un homme blanc. L'autre précise que plusieurs appareils militaires survolent la ville, patrouillée par plusieurs combattants shebab.

 

Denis Allex (probablement un pseudonyme) avait été enlevé à Mogadiscio le 14 juillet 2009, avec un autre agent, qui a, lui, recouvré la liberté en août 2009. Les deux hommes effectuaient une mission officielle d'assistance auprès du gouvernement de transition. En octobre dernier, Denis Allex était apparu dans une vidéo. «Monsieur le président, je suis toujours en vie mais jusqu'à quand? Cela dépendra de vous», indiquait-t-il, pâle, les yeux cernés, vêtu d'un habit vert, lisant visiblement un texte. Dans ce message enregistré en juillet 2012, il faisait part de sa douleur d'être séparé depuis trois ans de sa femme et de ses enfants.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:45

MQ-9-Reaper source info-aviation

 

January 12, 2013: Strategy page

 

Perhaps a hundred or more al Qaeda men have fled to Egypt’s Sinai desert, where a weak police presence and heavily armed smugglers (who move drugs and people into Israel) have created a refuge for all sorts of illegal groups. One thing al Qaeda men are fleeing is the growing number of U.S. UAV missile attacks, as well as the increase use of UAVs for surveillance. There were 53 such attacks last year (killing 193 terrorists and 35 civilians), compared to 18 (81 dead and no civilians) in 2011.

 

The use of UAVs continues to increase and al Qaeda is desperate to get the UAVs operations to stop. Many of the al Qaeda men in Yemen came from Pakistan, where UAVs have been diligently tracking and killing Islamic terrorists for years. Foreign terrorists in Pakistan have been fleeing this sort of attention, and now find themselves facing it again in Yemen. Al Qaeda has tried to use terror to get the UAVs to go away. Threats against the government have not worked because, unlike the previous Saleh government, the new one is not willing to make deals with al Qaeda. Threats to the Americans have not worked either, as the U.S. has been seeking a free hand to deal with Islamic terrorists in Yemen since an al Qaeda heavily damaged a U.S. warship in Aden harbor and killed 17 American sailors 13 years ago.

 

While al Qaeda has been defeated in the south, they are not eliminated. Hundreds of al Qaeda members have taken refuge in remote villages and they still seek to carry out bombing and shooting attacks. The southern tribes, even the pro-government ones, are still unhappy with the government. The post-Saleh rulers have not brought a lot of changes to the south (other than months of violence as the army eliminated al Qaeda rule in several cities and portions of the countryside.) The government has little money and that is largely because some southern tribes continue to attack oil installations. This oil, while a pittance compared to what is pumped by the Persian Gulf nations, provides most of the cash the government has to play with. Yemen still has enormous economic problems and the corruption is still there. This scares off a lot of foreign donors and investors.

 

January 10, 2013:  In the south (Abyan province) al Qaeda gunmen killed a tribal chief, apparently because the man (Al Mullah Zabahra) was often called in to negotiate disputes between al Qaeda and local tribes or the government. Apparently al Qaeda felt Zabahra was not as pro-terrorist as he should be.

 

A pipeline near the Red Sea was bombed again, only ten days after it was restored to service after an earlier bomb attack. This is the main oil export pipeline to a Red Sea terminal. The government has lost over $4 billion from these attacks over the last two years. Local tribesmen responsible for the attacks want more money from the government in return for peace. Negotiations have failed to settle this matter and troops have been unsuccessful as well.

 

January 9, 2013: In Dubai (on the Red Sea coast) police arrested several Islamic terrorists and found they were in touch with al Qaeda in Yemen.

 

January 7, 2013: In and around the capital a three day police campaign to seize vehicles used in al Qaeda assassinations resulted in taking 500 unregistered motorbikes and 70 cars into custody. Also taken were more than fifty weapons (assault rifles and pistols.) Last year al Qaeda assassins on motorbikes killed 40 government officials (mainly intelligence experts) and four civilians. But there are over 200,000 motorbikes in Yemen, most of them unregistered.

 

January 3, 2013: An American UAV used missiles to kill three al Qaeda men in Al Bayda province. This is the fifth attack since December 24th, leaving at least 14 al Qaeda men dead and many more afraid to go out.

 

December 31, 2012: In the capital police found and disabled four bombs found in a large market.

 

December 29, 2012: Al Qaeda went on the Internet and offered large reward for anyone who can kill the U.S. ambassador to Yemen. The reward is to be paid in gold (three kilograms, worth $160,000 at current prices). Cash (type of currency not specified) rewards ($23,300) are being offered for each American soldier in Yemen who is killed. The U.S. responded by increasing security for the ambassador and U.S. troops in the country (training Yemeni security forces.)

 

An American UAV used missiles to kill three al Qaeda men in Al Bayda province.

 

December 28, 2012: An American UAV used missiles to kill six al Qaeda men in Hadramawt province.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:45

F931-Louise-Marie--a-Karel-Doorman-class-frigate.jpg

 

11/01/13 7sur7.be (belga)

 

La frégate "Louise Marie" de la marine, qui participe à l'opération européenne Atalanta de lutte contre la piraterie somalienne, a entamé la formation de militaires ougandais chargés de la protection des navires de la force de paix africaine en Somalie, a annoncé vendredi le ministère de la Défense.

 

Cet entraînement de 24 Ougandais destinés à former des "Vessel Protection Detachments" (VPD) a débuté mercredi dans le port de Mombasa (est du Kenya), a précisé un porte-parole du ministère au cours de son point de presse habdomadaire consacré aux opérations à l'étranger. Ces VPD doivent protéger les navires qui ravitaillement l'Amisom, la force de l'Union africaine (UA) en Somalie et qui sont souvent vulnérables aux attaques des pirates.

 

Cette démarche d'entraîner des militaires locaux s'inscrit dans le cadre de la volonté de l'Union européenne - qui mène avec Atalanta la première opération navale de son histoire mais a entre-temps élargi le spectre de son implication en Somalie avec EUCAP Nestor - de renforcer les capacités de la région dans la lutte contre la piraterie. Un navire français donne le même genre de formation, qui se donne "au cas par cas" et "en fonction des navires" européens disponibles, a ajouté le porte-parole.

 

La frégate "Louise Marie" participe depuis le 23 novembre et jusque début février à l'opération Atalanta (ou EUNavFor) dans l'océan Indien. Elle a déjà réussi à perturber à trois reprises les activités de pirates. Elle a quitté lundi le port de Diego Suarez (Madagascar) après une escale pour rejoindre Mombasa.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:45

Mali - source Figaro 11112012

 

11 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BERLIN - Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a défendu vendredi l'envoi de forces militaires au Mali par la France, soulignant que Paris a agi à la demande de Bamako, selon un communiqué.

 

La France agit à la demande du gouvernement malien. La France agit sur la base du (droit international), a réagi le chef de la diplomatie allemande après l'intervention télévisée du président français François Hollande, pour rappeler que l'Allemagne n'était pas concernée par la demande de Bamako.

 

Les plans européens sur une possible mission de formation des forces de sécurité maliennes et la nécessité d'un processus politique restent inchangés, a ajouté le ministre.

 

Les groupes rebelles radicaux doivent enfin cesser leurs attaques contre l'intégrité de l'Etat malien, a poursuivi M. Westerwelle.

 

M. Westerwelle avait un peu plus tôt appelé à intensifier les efforts politiques pour résoudre la crise au Mali, dans un communiqué.

 

Les discussions sous médiation africaine doivent d'urgence se poursuivre, avait-il déclaré, se disant très préoccupé par la nouvelle escalade de la situation au Mali.

 

Dans une intervention télévisée, le président François Hollande a déclaré vendredi en soirée avoir répondu au nom de la France à la demande d'aide du président malien, appuyée par les pays africains de l'Ouest. En conséquence, les forces armées françaises ont apporté cet après-midi leur soutien aux unités maliennes pour lutter contre ces élements terroristes, a annoncé le chef de l'Etat.

 

Le président malien par intérim Dioncounda Traoré avait demandé la veille l'aide militaire de la France pour repousser une offensive des groupes armés islamistes dans le nord du pays, qui ont pris le même jour une nouvelle ville malienne, Konna.

 

Dans une déclaration adoptée jeudi par ses 15 pays membres, le Conseil de sécurité a demandé un déploiement rapide de la force internationale au Mali devant la grave détérioration de la situation sur le terrain.

 

Un porte-parole du ministère allemand de la Défense a souligné vendredi que, pour Berlin, les conditions d'une intervention allemande pour aider à former des troupes maliennes n'étaient pas encore réunies. Nous ne voyons pas ces conditions réunies pour le moment, a dit ce porte-parole.

 

L'Union européenne a signalé qu'elle était prête à soutenir la formation des forces armées du Mali si et seulement si les conditions nécessaires pour cela étaient réunies. Parmi elles, (il faut) un plan de route solide vers un retour de l'ordre constitutionnel, a insisté Guido Westerwelle, cité dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères.

 

Par ailleurs, le ministère allemand de la Défense a nié toute présence de troupes allemandes au Mali, démentant des informations de presse faisant état de forces militaires françaises et allemandes dans le pays.

 

Il n'y a pas de soldats allemands au Mali. Cette information est fantaisiste, a-t-il déclaré, soulignant qu'il s'exprimait seulement au sujet des troupes allemandes.

 

Le président en exercice de la communauté des pays d'Afrique de l'ouest, le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, doit être reçu mercredi par la chancelière Angela Merkel pour discuter notamment de la situation au Mali.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/ca/NAF_LOGO.jpg

 

12 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

LAGOS - Le Nigéria a envoyé au Mali une équipe technique de l'armée de l'air et le futur commandant de la force africaine engagée dans l'offensive pour déloger les islamistes, a indiqué samedi le porte-parole de la présidence nigériane.

 

L'équipe technique de l'armée de l'air est déjà sur place au Mali, a déclaré à l'AFP le porte-parole Reuben Abati.

 

Il ne s'agit pas de combattants, il s'agit d'une équipe technique, a-t-il insisté, ajoutant que le commandant de la future force africaine, un Nigérian, était également au Mali.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:45

Mali-Infographie-front RFI 12012013

 

12 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - L'armée malienne attaquait samedi les dernières poches de résistance des islamistes à Konna après avoir mené la veille une contre-offensive réussie avec l'aide d'alliés français pour reconquérir cette ville du centre du Mali, a-t-on appris de source militaire.

 

Les militaires maliens sont en train de nettoyer les dernières poches de résistance des islamistes à Konna, a affirmé à l'AFP une source militaire, au lendemain de la contre-offensive menée par l'armée malienne avec le soutien de troupes françaises pour reprendre Konna. La ville, située à plus de 700 km de Bamako, était tombée jeudi aux mains des jihadistes qui contrôlent depuis plus de neuf mois le nord du Mali et voulaient progresser vers le Sud sous contrôle gouvernemental.

 

Les hélicoptères ont frappé les véhicules des jihadistes qui se sont dispersés dans la nature. L'armée nettoie la ville, a ajouté la même source militaire.

 

L'armée malienne avait affirmé vendredi soir contrôler la ville de Konna.

 

La contre-attaque de l'armée malienne, appuyée par des appareils militaires aériens français, est partie de Sévaré, localité à 70 km au sud de Konna, dotée du plus important aéroport de la région de Mopti (centre) d'où ils islamistes voulaient partir à la conquête du sud du Mali sous contrôle gouvernemental.

 

Le Nord du Mali est depuis avril 2012 un sanctuaire pour les groupes islamistes armés dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Ansar Dine.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:45

CEDEAO

 

11 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

LAGOS - Le président de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a autorisé vendredi l'envoi immédiat de troupes au Mali, pour épauler l'armée malienne dans son offensive contre les islamistes qui contrôlent le nord du pays, indique un communiqué de l'organisation.

 

Le Président en exercice, après consultation de ses pairs et conformément à la Résolution 2085 du Conseil de Sécurité, décide d'autoriser l'envoi immédiat des troupes sur le terrain dans le cadre de la MISMA (Force internationale de soutien au Mali) pour aider l'armée malienne à défendre l'intégrité du territoire, selon les termes du communiqué signé par le président ivoirien Alassane Ouattara, qui dirige actuellement la Cédéao.

 

Cette annonce intervient après que l'armée malienne a déclaré que des troupes nigérianes, sénégalaises et françaises sont engagées à ses côtés dans son offensive contre les islamistes dans le centre.

 

Le gouvernement malien a décrété vendredi l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire et lancé une contre-offensive avec une assistance de la France, d'autres pays européens et africains.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé l'envoi au Mali d'une force africaine de 3.000 membres mais ce déploiement ne devrait pas être effectif avant septembre au plus tôt.

 

Dans son communiqué, la Cédéao, qui est composée de 15 nations, a exprimé sa très vive préoccupation suite à la détérioration de la situation au Mali, et plus particulièrement à la tentative en cours des forces d'occupation terroristes pour prendre la ville de Konna et avancer vers le sud sur les positions tenues par les forces armées maliennes.

 

La Cédéao n'a pas donné d'autres détails sur le déploiement des troupes.

 

Le Nigeria, où est situé le siège de l'organisation, a promis l'envoi de 600 troupes au sein de cette force.

 

L'armée régulière malienne, avec le soutien de ses alliés, a tenté de reprendre Konna, une ville stratégique située près de Mopti (centre) à la frontière entre le Nord, occupé par les islamistes, et les territoires toujours sous contrôle de Bamako. La ville était tombée la veille aux mains des islamistes, qui menacent de continuer leur poussée vers le Sud, après plusieurs heures d'affrontements.

 

Des inquiétudes sont apparues en Afrique de l'Ouest sur les risques que les Islamistes, parmi lesquels Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et les autres groupes criminels du nord du Mali, font peser sur le reste de la région, en raison notamment de possibles liens avec le groupe islamiste Boko Haram qui sévit au Nigeria.

 

Le général américain Carter Ham, commandant en chef de la force américaine en Afrique, a affirmé vendredi qu'Aqmi et Boko Haram cherchaient à coordonner leurs forces, et pouvaient constituer une menace pour l'Afrique, mais également pour l'Europe et les Etats-Unis.

 

Ce que nous savons, c'est que Boko Haram a l'intention de s'étendre au-delà des frontières du Nigeria, et espère élargir son influence, a indiqué le patron d'Africom à Niamey.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:45

http://www.mapsofworld.com/images/world-countries-flags/mali-flag.gif

 

MOSCOU, 12 janvier - RIA Novosti

 

Le gouvernement malien a décrété vendredi l'état d'urgence sur l'ensemble du territoire du pays, le président malien de transition Dioncounda Traoré a annoncé la "mobilisation générale", ont rapporté les médias internationaux.

 

Le cabinet des ministres, réuni d'urgence, a pris cette décision suite à l'aggravation de la situation au Mali, selon Manga Dembélé, ministre malien de la Communication.

 

Le président Traoré a lancé la mobilisation générale après les informations sur l'avancée des extrémistes qui contrôlent le nord du pays depuis plusieurs mois, vers le sud du pays.

 

Ces derniers jours, les rebelles ont entrepris des attaques contre les troupes gouvernementales près de la localité de Kona, non loin de Mopti. Des combats à l'artillerie lourde se déroulent dans cette région. Le 10 janvier dernier, le président Traoré a demandé l'aide militaire de la France pour faire face à la menace terroriste.

 

La situation au Mali s'est dégradée après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en Libye. Le départ des Touaregs, qui bénéficiaient de la protection de l'ancien dirigeant libyen, vers le nord du Mali a intensifié les tendances séparatistes dans ce pays, entraînant l'apparition, en avril 2012, de l'Etat autoproclamé d'Azawad qui occupe actuellement les deux tiers du territoire malien. En décembre 2012, le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé le déploiement d'une force internationale africaine (AFISMA) au Mali pour une période initiale d'un an.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:41

mirage-f1-au-dessus-du-desert-tchadien

 

PARIS, 12 janvier - RIA Novosti

 

L'aviation française a porté vendredi une frappe contre les rebelles islamistes au Mali, a annoncé à Paris le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.

 

"Sur la question s'il y avait eu l'intervention aérienne, la réponse est oui", a déclaré le ministre devant les journalistes sans fournir d'autres précisions.

 

Les militaires français sont venus vendredi en aide au Mali en vue d'arrêter la progression des extrémistes vers le sud du pays et de protéger l'intégrité territoriale du Mali, selon M.Fabius.

 

Le président français François Hollande avait antérieurement confirmé la participation française à l'opération militaire contre les terroristes au Mali. M.Hollande a fait sa déclaration au lendemain de la demande d'appui adressée à la France par le président malien de transition Dioncounda Traoré.

 

Ces derniers jours, les rebelles ont entrepris des attaques contre les troupes gouvernementales près de la localité de Kona, non loin de Mopti. Des combats à l'artillerie lourde se déroulent dans cette région.

 

La situation au Mali s'est dégradée après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en Libye. Le départ des Touaregs, qui bénéficiaient de la protection de l'ancien dirigeant libyen, vers le nord du Mali a intensifié les tendances séparatistes dans ce pays, entraînant l'apparition, en avril 2012, de l'Etat autoproclamé d'Azawad qui occupe actuellement les deux tiers du territoire malien. En décembre 2012, le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé le déploiement d'une force internationale africaine (AFISMA) au Mali pour une période initiale d'un an.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:37

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/01/2070759878.jpg

 

12.01.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Jean-Yves Le Drian a donné ce matin une conférence de presse et fait le point sur les opérations en cours au Mali et sur le raid de la nuit dernière en Somalie. Il était accompagné du CEMA, l'amiral Guillaud. Il a annoncé la tenue d'un conseil de défense cet après-midi. François Hollande a annulé son déplacement à Marseille.

 

Mali:

- Un hélicoptère Gazelle a été touché par des tirs (voir photo ci-dessus des hélicoptères français du dispositif Sabre au Burkina) lors d'un raid contre les positions islamistes. Un lieutenant du 4e RHFS de Pau a été tué,

- l'opération française a pour nom Serval.

- des frappes ont eu lieu la nuit dernière et ce matin (des raids sont en cours selon JYLD qui a annoncé que des Rafale pourraient intervenir sous peu),

- une unité française (probablement des forces spéciales du dispositif Sabre) avait été déployée à Mopti avant le lancement officiel de l'opération,

- des renforts français (plusieurs compagnies dont des légionnaires) sont en cours d'acheminement (depuis vendredi soir) au Mali pour protéger les ressortissants, quelques "centaines d'hommes" seront sur place,

- des MI-24 maliens ont pris part aux frappes qui ne sont conduites, pour l'instant, que par des forces franco-maliennes,

 

Somalie:

- "tout donne à penser" que Denis Allex a été dans une opération "déconnectée" de celle du Mali,

- un homme de la DGSE tué et un autre porté disparu (voir les déclarations des islamistes dans mon dernier post).

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:18

Mali-Infographie-front RFI 12012013

 

12/01/2013 Le Figaro.fr

 

Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a affirmé aujourd'hui qu'un pilote français a été tué hier au Mali lors d'un raid des forces françaises. Le lieutenant concerné a été dans un premier temps blessé après un tir d'arme légère. Hospitalisé à Mopti, il a succombé à ses blessures.

 

Le ministre a par ailleurs précisé que d'autres frappes ont eu lieu cette nuit au Mali. Des unités françaises sont par ailleurs déployées à Bamako depuis hier soir pour protéger les ressortissants français.

 

Un conseil de Défense se tiendra aujourd'hui à 15h, sur convocation de François Hollande. Jean-Yves Le Drian a précisé que les opérations au Mali et en Somalie sont déconnectées.

 

François Hollande a de fait annulé son déplacement ce jour à Marseille pour l'inauguration de la manifestation Marseille, capitale européenne de la culture 2013.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:17

Mali-Infographie-front-RFI-12012013.png

 

12 janvier 2013 Par RFI

 

L'armée malienne a lancé vendredi avec le soutien de la France et de plusieurs pays africains une contre-offensive dans le centre du Mali, pour repousser l'avancée des islamistes vers le Sud. Cet engagement aurait permis, selon un haut gradé de l'armée malienne, de reprendre la localité de Konna, où la situation serait encore calme ce samedi matin 12 janvier.

 

Les populations civiles ont quitté Konna, dans le centre du pays, qui avait été prise par les groupes islamistes jeudi. Plusieurs bâtiments ont été criblés de balles après de violents combats. Personne n’a, jusqu’ici, avancé de bilan précis, mais les morts seraient très nombreux, de part et d’autre, entre les jihadistes et l'armée malienne.

 

La journée de samedi devrait être décisive. Au lendemain de la proclamation de l'état d'urgence par le président de transition, Dioncounda Traoré, Bamako s'est réveillée dans le calme ce matin.

 

L'arrivée des Français a clairement gelé la progression des islamistes. Aucun détail n’a été donné sur le nombre de soldats français ou sur les moyens logistiques qui ont été mobilisés, mais on sait par exemple que huit avions se sont posés sur la piste de Sévaré et que plusieurs hélicoptères sont entrés en jeu.

 

L'engagement français pourrait impliquer les avions basés au Tchad. La France y dispose de cinq Mirages : deux appareils de reconnaissance et trois appareils d'attaque au sol. Mais cet engagement pourrait plus certainement concerner les hélicoptères basés à Ouagadougou. Moins éloignées, et plus flexibles, les Gazelles d'attaque au sol sont l'outil idéal dans ce type d'opération.

 

Vendredi, deux hélicoptères non identifiés ont tiré sur des positions jihadistes à Konna. Pour l'heure, Paris ne confirme pas que des hélicoptères français sont engagés sur le terrain.

 

Seule information confirmée de source diplomatique : plusieures dizaines de commandos des forces spéciales ont été envoyés à Sévaré, ainsi que du matériel. Ces commandos sont indispensables, notamment pour le guidage des hélicoptères et des avions.

 

Ce que l'on sait aussi avec certitude, c'est que Paris avait renforcé considérablement son système de renseignement dans la région. Les militaires français connaissent avec une bonne précision, la puissance de feu des combattants jihadistes et peuvent désormais suivre leurs mouvements sur le terrain.

 

Par ailleurs, les pays d'Afrique de l'Ouest autorisent l'envoi immédiat de troupes, dans le cadre de la force internationale de soutien au Mali, comme l'a déclaré dans la soirée le président en exercice de la Cédéao, l'Ivoirien Alassane Ouattara. Les Etats-Unis, eux, envisagent d'aider la France grâce à un appui logistique et des drones de surveillance.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:15

Somalia Kenya map source bbcimg.co.uk

 

12.01.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Voici le texte de la dépêche AP qui annonce que des commandos français auraient mené une attaque contre un repère islamiste en Somalie, visiblement pour libérer un/des otages(s).

 

L'attaque aurait été menée à partir de quatre hélicoptères militaires, contre une habitation de Bulomarer, une localité contrôlée par les islamistes shebab et située à 110 km au sud de la capitale Mogadiscio.

 

Depuis cette dépêche, pas mal de rumeurs circulent, en particulier sur l'échec de cette mission qui aurait pu être lancée pour délivrer l'agent de la DGSE détenu depuis juillet 2009. Les miliciens islamistes somaliens affirment, en particulier, avoir tué un assaillant français. D'autres sources annoncent la mort de l'otage français.

 

Jean-Yves Le Drian , le ministre de la Défense qui s'exprimera à 11h sur le Mali, devrait aussi apporter des éclaircissements.

 

MOGADISHU, Somalia (AP) — French commandoes on Saturday attacked a base of Islamist militants in Somalia in a hostage rescue attempt, a Somali intelligence official said. Residents of the town said they heard explosions and gunfire. The attack occurred in the town of Bulomarer, and come on the heels of French military intervention in Mali, another African country. The intelligence official, who insisted on anonymity because he was not allowed to discuss the case with the press, said the French commandos were trying to rescue a kidnapped military advisor who they were tipped off was being held there. A French security adviser was kidnapped by the militant Islamist group al-Shabab in Mogadishu, the capital, in 2009. The intelligence official said the raid caused casualties but that he had no information on the hostage. "We are aware of the deaths of several al-Shabab fighters during the operation," he said. "Helicopters dropped off soldiers to rescue the man. We don't have confirmations that the man has been rescued." With France having acted Friday to help Mali against al-Qaida-linked militants who hold more than half of that country and are encroaching further on government-held territory, the raid in Somalia could have been aimed at preventing al-Shabab fighters from harming the French hostage in reprisal. The attack was swift and loud, local residents said. "We heard a series of explosions followed by gunfire just seconds after a helicopter flew over the town," Mohamed Ali, a resident of Bulomarer, told The Associated Press by phone. "We don't know exactly what happened but the place was an al-Shabab base and checkpoint."

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 11:58

mirage-f1-au-dessus-du-desert-tchadien

 

12.01.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Jean-Yves Le Drian s'exprimera ce samedi sur les activités militaires françaises. Mais hier soir, c'est le ministre des Affaires étrangères qui a levé le voile sur un aspect du soutien militaire apporté par la France aux troupes gouvernementales maliennes.

 

Laurent Fabius a confirmé une "intervention aérienne en soutien des troupes maliennes". Le ministre des AE n'a donné aucun détail mais il semble assez facile de prendre la mesure de cette intervention, probablement à triple dimension.

 

Une dimension transport. Les avions de transport signalés à Sévaré sont certainement en partie français. Ils ont permis d'acheminer des renforts maliens, du matériel et les éléments français. Des éléments prépositionnés en Afrique puisqu'on n'a confirmé, hier, aucun mouvement de troupes métropolitaines (même du dispositif Guépard tenu jusqu'à la fin du mois par le 2e REP).

 

Une dimension observation. Sans drones sur place, la France doit compter sur ses Atlantique qui opérent entre le Tchad et le Sénégal. Des Mirage F1CR de l’escadron de reconnaissance 2/33 « Savoie »de Mont-de-Marsan basés au Tchad sont aussi disponibles.

 

Une dimension appui. La France peut compter sur les Mirage d'Epervier (Tchad), trois Mirage2000D des escadrons 2/3 « Ardennes » et 3/3 « Champagne » de Nancy-Ochey. L'appui peut aussi être fourni par les Gazelle du plot burkinabe (dispositif Sabre).

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 11:47

Somalia Kenya map source bbcimg.co.uk

 

12.01.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Annonce du ministère de la Défense: l'agent français "Denis Allex", qui était retenu en otage par des islamistes en Somalie depuis juillet 2009, a été tué, "abattu par ses geôliers", lors d'une opération menée par la DGSE pour tenter de le libérer dans la nuit de vendredi à samedi.

 

"Le commando de la DGSE a fait face d'emblée à une forte résistance", souligne le ministère dans un communiqué qui a été validé par la Présidence de la République qui n'a pas communiqué sur ces pertes la première comme c'était auparavant le cas lors, par exemple, de la mort de soldats français en Afghanistan.

 

"Au cours de l'assaut, des combats violents ont eu lieu". Deux soldats français "ont perdu la vie" et "17 terroristes ont été tués" au cours de ces affrontements.

 

"Les familles des victimes ont été informées. Le ministre de la Défense leur adresse ses plus sincères condoléances et s'associe à leur douleur. Il apporte son total soutien aux personnels de la DGSE dont il salue le courage et le remarquable travail", conclut le communiqué.

 

allex.jpgL’agent de la DGSE avait été envoyé dans la capitale somalienne avec un collègue pour former la police et la garde présidentielle. Ils logeaient dans un hôtel du centre-ville, le Sahafi, où ils s’étaient présentés comme journalistes. Des hommes armés les ont kidnappés, le 14 juillet 2009. Après être passé par une série d’intermédiaires, Denis Allex s’est retrouvé otage des islamistes d’Al-Chebab (les Jeunes). Son collègue était, lui, détenu par le groupe Hizb al-Islam, un mouvement allié des chebabs. Il a réussi à s’échapper, selon son récit, le 26 août 2009, en profitant du sommeil de ses ravisseurs.

 

Les shebab somaliens ont aussitôt communiqué sur cette opération. Plusieurs textes relevant de la propagande/intoxication ont été diffusés qui contredisent la version française (un soldat capturé qui sera jugé dans les deux jours à venir, l'otage en vie et toujours captif...). Selon eux, l'attaque a eu lieu vers 2h (locales) et visait une maison de Bula-Marer, 30km au sud de Marka dans le Lower Shabeelle. Cinq hélicos français auraient été engagés.

"En fin de compte, ce seront les citoyens français qui goûteront inévitablement aux conséquences amères de l'attitude inconséquente de leur gouvernement à l'égard des otages", préviennent les islamistes.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 11:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130111-republique-centrafricaine-desengagement-d-une-compagnie/republique-centrafricaine-desengagement-d-une-compagnie/2133519-1-fre-FR/republique-centrafricaine-desengagement-d-une-compagnie.jpg

 

12/01/2013 Sources : EMA

 

Le 11 janvier 2013, la compagnie du 2e REI (2e régiment étranger d’infanterie) a été désengagée de l’aéroport de Bangui après treize jours de présence et à rejoint Libreville. Elle avait renforcé le détachement BOALI, deux jours après l’arrivée d’une première unité du 2e REP (2e régiment étranger de parachutistes) afin d’assurer, si nécessaire, la sécurité des ressortissants et des intérêts français.

 

Le désengagement de la compagnie du 2e REI s’est réalisé dans des conditions optimales et dans un délai très court. Dès le 10 janvier en fin d’après-midi, les légionnaires ont commencé à rassembler leurs paquetages et à reconditionner leur matériel. Le vendredi 11 janvier, à 10h30, en provenance de Libreville, le premier aéronef a atterri sur le tarmac de l’aéroport de Bangui, jouxtant le camp de M’POKO. Les légionnaires ont embarqué vers le Gabon, prêts à poursuivre leur mission au sein des forces françaises stationnées au camp de Gaulle à Libreville. Plusieurs rotations ont suivi jusqu’au samedi tôt dans la matinée.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130111-republique-centrafricaine-desengagement-d-une-compagnie/republique-centrafricaine-desengagement-d-une-compagnie-2/2133524-2-fre-FR/republique-centrafricaine-desengagement-d-une-compagnie-2.jpg

 

Cet allègement du dispositif a été décidé suite au renforcement récent des troupes de la FOMAC (force opérationnelle multinationale d’Afrique Centrale) par des unités de la CEEAC (Communauté économique des états d’Afrique centrale). Malgré tout, cette unité restera en mesure de rejoindre sur très court préavis la république centrafricaine.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/130111-republique-centrafricaine-desengagement-d-une-compagnie/republique-centrafricaine-desengagement-d-une-compagnie-4/2133534-2-fre-FR/republique-centrafricaine-desengagement-d-une-compagnie-4.jpg

 

Le dispositif BOALI, fort désormais de 460 hommes, s’adapte de façon dynamique à la situation. Les compagnies du 8e RPIMa et du 2e REP poursuivent leurs missions, c'est-à-dire être en mesure d’assurer la protection des ressortissants et des intérêts français.

Partager cet article
Repost0
11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 20:17

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

11 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Des troupes nigérianes, sénégalaises et françaises sont engagées aux côtés de l'armée malienne opposée aux islamistes dans le centre du Mali, a affirmé un responsable de l'armée malienne au cours d'une conférence de presse vendredi à Bamako.

 

Au moment où nous vous parlons, des troupes venues du Nigeria, du Sénégal et de la France sont en appui à Sévaré (centre) à l'armée malienne. Ces troupes sont arrivées avec le matériel nécessaire pour faire face à la situation, a déclaré le chef des opérations militaires à l'état-major des armées, le colonel Oumar Dao, alors que l'armée malienne a lancé vendredi une contre-offensive pour récupérer la localité de Konna (centre) prise la veille par les jihadistes.

 

Il n'a pas donné de précision sur le nombre d'hommes, la quantité et le type de matériel déployés.

 

D'autres pays amis se sont déjà manifestés et nous les attendons, a ajouté le colonel Dao sans donner de détails.

 

Evoquant la situation à Konna, il a déclaré: C'est le début des opérations militaires. Il y a une offensive et nous avons mis de notre côté les moyens nécessaires pour récupérer la ville.

 

Plus tôt vendredi, un autre officier de l'armée avait indiqué à l'AFP que la contre-offensive était conduite depuis Sévaré, localité située à environ 70 km au sud de Konna où l'armée malienne dispose d'un poste de commandement opérationnel.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories