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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 20:00

Mali - source Figaro 11112012

 

11 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Les combats qui opposent l'armée malienne aux islamistes dans le centre du Mali ont causé des pertes en vies humaines dans les deux camps, a affirmé vendredi un responsable de l'armée malienne.

 

Comme dans toute guerre, l'armée malienne a subi des pertes, l'ennemi également, mais nous attendons de prévenir les familles des soldats décédés avant de rendre public un communiqué sur le bilan, a déclaré au cours d'une conférence de presse à Bamako le colonel Oumar Dao, chef des opérations militaires à l'état-major des armées.

 

Il n'a pas fourni davantage de précisions sur ce bilan.

 

L'armée a lancé vendredi une offensive pour reprendre la ville de Konna (centre) tombée la veille aux mains des islamistes après plusieurs heures d'affrontements. Les islamistes, qui contrôlent depuis plus de neuf mois le nord du Mali et occupent aussi une partie du centre du pays, ont affirmé vouloir progresser vers le sud, sous contrôle gouvernemental.

 

Selon une source médicale malienne, une dizaine de blessés graves, des militaires et des civils, ont été transférés des zones de combats vers l'hôpital Gabriel Touré de Bamako, l'un des plus grands de la capitale

 

Ils ont été blessés par balles ou portaient des traces de brûlures, avait affirmé la même source avant d'ajouter que d'autres blessés sont attendus, sans donner davantage de précisions.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 19:20

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

11/01/2013 lefigaro.fr

 

Lors d'une brève intervention télévisée aujourd'hui, le président François Hollande a confirmé que les forces françaises avaient apporté cet après-midi leur soutien à l'armée malienne dans les combats contre les groupes islamistes qui contrôlent le nord du pays.

 

"Cette opération durera le temps nécessaire", a-t-il affirmé, rappelant que cette intervention se faisait dans le cadre de la légalité internationale.  "La France sera toujours là lorsqu'il s'agit des droits d'une population qui veut vivre libre et dans la démocratie", a ajouté le chef de l'Etat.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 17:45

Europe Flag

 

jan 11, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

La situation au Mali a fait irruption sur l’agenda des 27 ambassadeurs du COPS aujourd’hui alors que le pays sahelien connait une nouvelle crise, avec l’avancée des troupes rebelles et islamistes. Selon les informations reçues par B2, « aucune demande d’assistance militaire » n’a cependant été faite, pour l’instant, à l’Union européenne par le gouvernement malien, comme celui-ci a pu le faire pour la France (*). Mais l’UE reste en alerte sur la situation. Une réunion de crise réunit ainsi les principaux responsables concernés du service diplomatique européen (SEAE). Et, durant le week-end, le contact va être maintenu avec les principaux partenaires, notamment africains, précise un diplomate européen.

 

La France aux avant-postes d’un soutien européen


Sur place, la situation a empiré jeudi avec la prise de Konna, à quelques dizaines de km de Mopti. Signalons cependant que plusieurs rotations d’appareils militaires de transport, dont des C-160 (Transall) auraient eu lieu dans la ville de Sévaré, transportant du matériel et des hommes, selon l’AFP. Certains « avaient la peau blanche » selon un travailleur de l’aéroport de Sévaré. Et un responsable malien a confirmé à nos confrères l’arrivée d’avions d’un “pays européen”. Même si ce pays n’est pas nommé, il n’y a pas 36 pays qui ont des C160 alias Transall. On les compte même sur deux doigts (France, Allemagne) en Europe et deux autres ailleurs (Turquie, Afrique du Sud). On peut en déduire que certaines forces françaises sont déjà à pied d’oeuvre dans le pays. Mais d’autres pays pourraient aussi prêter leur soutien : soit logistique (pour rapatrier les ressortissants nationaux ou européens en cas de problème), soit matériel, soit militaire. Rappelons que la coopération allemande était, d’ordinaire, assez active dans le pays.

 

Une action dans le cadre des Nations-Unies


Jeudi, le président par intérim malien, Dioncounda Traoré, avait demandé « l’aide militaire » de la France. Lors de ses voeux au corps diplomatique, François Hollande, le président français, a précisé que la France répondra « strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU » à cette demande. Une phrase très ambigüe qu’il ne faut pas interpréter comme une non-réponse. Car le cadre international posé par les deux résolutions 2071 et 2085 permet déjà une certaine latitude d’action. La résolution 2071 invite en effet « les États Membres (…) à prêter, dès que possible et de manière coordonnée, aux forces armées et aux forces de sécurité maliennes leur concours et leur savoir-faire (…) dans le but de rétablir l’autorité de l’État sur tout le territoire, de défendre l’unité et l’intégrité territoriale du Mali et de réduire la menace que représentent AQMI et les groupes qui lui sont affiliés ».

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 17:45

Tuareg Rebels

 

11/01/2013 Par Olivier Berger, grand reporter à La Voix du Nord. - Défense globale

 

Il n'est plus question de reconquête du Nord-Mali à partir de septembre 2013, de formation des forces malienne et africaine, de négociations à Ouagadougou le 21 janvier. Face à l'avancée soudaine de rebelles islamistes (repro AFP), la France est contrainte d'accélérer le mouvement. L'AFP rapporte les propos de témoins qui auraient vu des avions et des soldats blancs arriver jeudi soir à l'aéroport de Sévaré, au nord de Mopti et à 60 km au sud de Konna, investie par les insurgés.

 

Dans deux lettres adressées au conseil de sécurité des Nations-Unies et au président de la République, François Hollande, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, lance " un appel au secours à la France ". Ce sont les propres mots de Susan Rice, l'ambassadrice américaine à l'ONU. Ce vendredi matin, lors des vœux aux corps diplomatiques, le président français a répondu au SOS malien...

 

François Hollande se retranche derrière des directives onusiennes mais l'urgence commande surtout d'agir.  On ne peut plus parler de formation et de soutien de 3 300 hommes de la Cédéao et trois ou quatre bataillons maliens. " J'ai décidé que la France répondra aux côtés de nos partenaires africains, à la demande des autorités maliennes. Elle le fera strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations-Unies et elle sera prête à arrêter l'offensive des terroristes si elle devait se poursuivre ", assure le président (photo AFP).

 

Le Conseil de sécurité avait demandé cette nuit " un déploiement rapide " de la force internationale au Mali devant la " grave détérioration de la situation " sur le terrain.

 

L'aéroport de Sévaré, qui dessert Mopti, le point central du pays, aurait vu défiler jeudi soir des avions et des soldats occidentaux, des Français parmi eux assurément.

 

Dans la zone, la France peut compter sur l'opération Sabre des forces spéciales, basée depuis plus de deux ans à Ouagadougou au Burkina-Faso. Des centaines d'hommes du 1er RPIMA, épaulés par leurs propres moyens aériens (hélicoptères Cougar, photo ministère de la Défense, et Puma du 4e RHFS et avions de transport Transall et Hercules), d'autres du 13e RDP (dragons parachutistes) spécialisés dans la quête du renseignement, sont prêts à intervenir en urgence depuis longtemps.

 

On peut aussi penser à la mission Epervier au Tchad qui compte un groupement Terre de 350 hommes et surtout une composante aérienne de deux Mirage F1-CR et trois Mirage 2000-D qui pourrait ralentir sérieusement la progression djihadiste. Des avions de patrouille maritime Atlantique-2 sont, eux, basés à Niamey au Niger.

 

Le 2e REP est déjà bien engagé en Centrafrique et en Côte d'Ivoire. C'est le 2e RIMA du Mans, qui doit prendre la suite de l'alerte Guépard (un régiment se tient prêt à intervenir partout dans le monde en 72 heures pendant trois mois). On lui a peut-être fait hâter le mouvement.

 

Sur Twitter, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a en tout cas voulu montrer qu'il était au travail : " Au téléphone avec Leon Panetta (son homologue américain) au sujet de la crise malienne. Cet après-midi, avec mes homologues européens. "

 

C'est le branle-bas de combat occidental. On peut juste regretter que les bandes armées islamistes commandent le tempo et la manoeuvre du guêpier malien.

 

Dernière info sans surprise : ce vendredi après-midi, la France demande à ses ressortissants, " dont la présence n'est pas indispensable au Mali de quitter provisoirement le pays ".

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 17:45

http://forcesoperations.com/wp-content/gallery/guillaume/mali.png

 

11.01.2013 Par Guillaume Belan (FOB)

 

La situation au Mali s’est précipitée la nuit dernière. Malgré les tentatives diplomatiques d’Alger, en quelques jours, les rebelles djihadistes se sont fédérés (Aqmi, Mujao, Ansar Dine) et ont mené une offensive sans précédent, descendant du nord en deux colonnes bien organisées. « Au moins deux cents Pick up » rapporte une source bien informée « sachant que chaque 4X4 contient au moins 6 hommes », cela fait plus de 1000 rebelles armés (y compris avec des armements sol-air des stocks libyens) qui menacent un Mali déjà très fragilisé. « Il  suffit de plus grand chose pour que le Mali tombe dans l’anarchie la plus totale » confiait Jean-Yves le Drian aujourd’hui lors d’un déjeuner avec quelques journalistes.

 

La ville de Konna est tombée dans la nuit aux mains des rebelles après d’intenses combats, « au moins 5 heures », provoquant la mort de plusieurs soldats et de nombreux blessés dans les rangs de l’armée malienne. L’étape d’après Konna c’est Mopti, une ville stratégique de 115 000 âmes. Si celle-ci est prise, ce sera « extrêmement dommageable » confiait le ministre de la Défense.

 

Car la prise de Mopti risque fort de marquer la dislocation officielle de l’État malien. C’est entre Konna et Mopti, que la plupart des moyens de l’armée malienne sont basés, constituant le dernier rempart. Les forces maliennes viennent d’ailleurs d’y ramener des hélicoptères afin de tenter de contrer l’avancée des rebelles.

 

L’analyse aujourd’hui qui semble prévaloir à Paris est que l’armée malienne ne dispose pas des moyens nécessaires pour stopper les colonnes rebelles. Le chronomètre est donc lancé avant une déconfiture complète de l’État malien. Ce qui explique la demande d’aide du président malien Dioncounda Traoré à la France. Paris a depuis quelques jours déjà, renforcé son dispositif, notamment en moyens de renseignement. A Niamey (Niger) tout d’abord (dont probablement les drones Harfang) puis à N’Djamena au Tchad ensuite d’où les Mirage 2000D et F1CR pourraient intervenir rapidement et disposent des capacités suffisantes pour marquer un coup d’arrêt à l’avancée rebelle.

 

Les propos du Président Hollande ce matin laisse penser que la réaction française pourrait intervenir rapidement: « nous sommes face à une agression caractérisée » a tout d’abord analysé le chef de l’État français avant d’affirmer que « la France répondra à la demande d’aide militaire des autorités maliennes. »

 

Mais Paris veut prendre soin d’intervenir dans le cadre de la résolution 2085 des Nations Unis, qui laisserait cependant une latitude suffisante pour venir au secours d’un Mali au bord de la décomposition.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 17:45

Tuareg Rebels

 

Jan. 11, 2013 - By Matthias Gebauer in Sevare, Mali - spiegel.de

 

France led the West on Friday in offering to help Mali's interim government push back a surprise offensive launched Thursday by Islamist forces from the north. Elite French troops are reportedly already on the ground.

 

A huge convoy of cars suddenly drove into the small city of Sevare, in central Mali, at around 3 p.m. on Thursday. One could already tell from the incessant honking that something was amiss. "Get out while you still can!" screamed the sweat-drenched driver of a dilapidated blue Mercedes. Then he stepped on it, and the other cars raced away behind him.

 

Within a few minutes, the air was so thick with dust that it was hard to see. Panic broke out. Not knowing what to do, those standing around jumped on the few remaining minibuses in the intersection. Everyone wanted to get away -- and fast.

 

Even the police were gripped with sudden anxiety. Phones started ringing non-stop on the rickety tables in the blue-painted main station and officers kept running into the room shouting.

 

"We can no longer guarantee your safety," the brawny police chief barked. "The Islamists are only a few dozen kilometers away. My men will drive you to the city limits at once." From there, he explicitly advised us to make our way as quickly as possible to Bamako, the capital city, some 700 kilometers (435 miles) away.

 

French Commit to Helping Former Colony

 

In Bamako, President Dioncounda Traore would soon be writing letters to French President François Hollande and UN Secretary-General Ban Ki-moon, asking for help in stemming the sudden offensive of al-Qaida-linked militants from the north. The letter prompted an emergency meeting Thursday evening in New York of the UN Security Council, which resulted in a call for the swift dispatch of international forces to the region.

 

The sense of urgency was shared in France, Mali's former colonial ruler. Speaking to France's diplomatic corps on Friday morning in Paris, Hollande said: "We are faced with a blatant aggression that is threatening Mali's very existence. France cannot accept this. We will be ready to stop the terrorists' offensive if it continues."

 

Hollande qualified the pledge by saying that France would only provide military support within the framework of a UN Security Council resolution. French diplomatic sources told Reuters, however, that existing UN resolutions would already permit French military intervention. Hollande and Malian interim President Dioncounda Traore will discuss matters further during a meeting scheduled for next Wednesday in Paris.

 

In a statement released Friday, German Foreign Minister Guido Westerwelle voiced his support for accelerating efforts to establish an African-led military force to aid the Malian government, though he also called for an intensification of diplomatic efforts, as well.

 

Westerwelle also noted that the European Union is willing to continue with its military training assistance, but "if and only if" the country meets certain preconditions, such as proving that all of Mali is on a sustainable path toward re-establishing a constitutional democracy in the wake of a military coup in March 2012. His comments have widely been interpreted to mean that Germany has no intention of sending troops.

 

French Troops Already on the Ground

 

France had previously only committed to providing training and logistical support to Mali's military. By Thursday evening, however, rumors had begun circulating on the frontlines among the various Islamist groups and the notoriously poorly armed government soldiers that French troops were already on their way or had already arrived in Sevare, which is located near a large military barracks and airport.

 

On Friday afternoon, SPIEGEL ONLINE observed camouflaged Transall cargo planes landing and taking off at the airport, though it was impossible to make out whether they bore French markings. Likewise, two combat helicopters set down at the airport, which has now become the last line of defense for the government forces.

 

The military has completely closed Sevare off to the media. But residents reached by phone on Friday morning reported having seen French special forces troops in the city. Speaking on condition of anonymity, several Malian officers confirmed the arrival of a small group of elite French soldiers, explaining that they are supposed to help the Malian army in its efforts to drive back the Islamists. One officer mentioned a handful of French soldiers primarily tasked with coordinating troop movements.

 

The presence of French troops in Mali has been known for several days. France and other EU countries have conducted military training programs in Mali for years, though these were suspended after the military coup last March. France restarted parts of its program after the UN Security Council passed a resolution in late December authorizing the deployment of an African-led International Support Mission in Mali (AFISMA) to aid Malian forces in countering the rebels and recapturing lost territory. The Malian military says that French special forces launched a training program for elite government forces in the central city of Segou.

 

Pushing into Southern Mali

 

Back in Sevare on Thursday afternoon, one had to rely on the telephone to learn what was happening just a few kilometers to the north. Terrified residents spoke of heavy fighting in the strategic northern town of Konna. "Pickups are driving through the streets. The Islamist fighters first stopped in front of a church and fired several rockets at it," said one woman. There had been intense firefights with government soldiers before that, she added, many of whom were lying dead on the streets. By that time, Malian soldiers had already given up hope of winning. Those still alive were fleeing rebel forces.

 

What happened on Thursday afternoon has brought the crisis in Mali to a new low point. Since April, the rebels have held an area in the desert-covered north that is as large as France and Spain combined. But now radical Islamists are pushing into the greener south and expanding the area under their control.

 

For now, the frontline between their area, governed by sharia law, and the rest of Mali lies a great distance from the capital city. But Thursday's events have clearly shown the country's military has little with which it can counter the rebel fighters.

 

The region where Thursday's fighting took place is strategically significant. If the rebel forces, made up of a coalition of three terror groups, succeed in taking Mopti, the main town in the region and gateway to the north, they will control another stretch of the important national roadway. In Gao, Timbuktu and Kidal, the largest cities in the north, the extremists are already more or less dug in, having established defensive positions complete with supply depots and tunnels.

 

Little Hope for Negotiations

 

On Thursday morning, Mali's army had tried to make the situation look much better than it was. Speaking to the press in Bamako, military spokesmen reported on the successes of government troops, even going so far as to claim that Malian soldiers had gained territory in an offensive against the Islamists. One general even claimed that government soldiers had seized a rebel-erected border station. While he was making these statements hundreds of kilometers from the frontlines, heavy fighting had already broken out in Konna.

 

As Thursday progressed, it was hard to come by news of what was happening in the combat zone. One doctor reached by phone in Sevare reported that dozens of bodies and many more wounded were brought to the hospital in the evening, almost all of them government soldiers. Sekou Drame, the senior officer on the ground, did nothing to hide the hopelessness of the situation. "We are trying to hold on to the city," he said. "But we only have a few hundred men here and hardly any heavy weapons." Meanwhile, the Islamists announced via Twitter that, inshallah, they would be in Sevare in time for evening prayers.

 

The rebel offensive would seem to dispel all hopes of reaching a negotiated solution to the crisis. At the beginning of week, when heavy fighting first broke out in central Mali, peace talks scheduled to begin on Thursday in nearby Burkina Faso were postponed until January 21. Now that the rebels have been emboldened by their newly conquered territory, it might be even more difficult to get them to make concessions.

 

Indeed, when Djibril Bassole, Burkina Faso's foreign minister and the regional mediator in the crisis, called on both sides Thursday to respect a cease-fire deal signed in early December, it seemed like nothing more than wishful thinking.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 17:08

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/02/2986848114.jpg

source lignesdedefense

 

Note RPDefense 17h07  : titre corrigé, il n'y a pas de forces allemandes au Mali.

 

11/01/2013 Par Thierry Oberlé - lefigaro.fr

 

Des forces militaires françaises et allemandes ont pris position hier à Sévaré, la localité proche de Mopti dans le centre du Mali qui sépare le nord du pays occupé par des groupes islamistes armés du sud contrôlé par l’armée malienne.

 

Ce déploiement s’accompagne de la présence de huit avions sur l’aéroport militaire de Sévaré. Il intervient après la nouvelle avancée d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l’unicité du djihad en Afrique occidentale (MUJAO) qui s’est emparée après des combats de la ville de Konna.

 

 

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 15:16

Tuareg Rebels

 

11/01/2013 Propos recueillis par Alexia Eychenne – lexpress.fr

 

Le Mali demande à la France une aide militaire pour contrer la progression des rebelles vers le sud du pays. Mais cet appel ne devrait rien changer à la position de Paris, juge Pierre Conesa, spécialiste des questions militaires internationales.

 

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité mi-décembre une résolution autorisant "pour une période initiale d'un an", le déploiement d'une force internationale au Mali pour contrer les islamistes armés du nord du pays. Peu de temps après, le ministre français de la Défense,Jean-Yves Le Drian a affirmé qu'une l'intervention militaire de la force africaine "pourra avoir lieu au premier semestre" 2013 avec le soutien de la France et des Etats-Unis. Jeudi soir, Bamako a pourtant lancé un nouvel appel à François Hollande, demandant son soutien militaire. 

 

Le président par intérim Dioncounda Traoré a adressé une lettre à François Hollande pour demander une aide militaire de la France au Mali. Cela peut-il déclencher une intervention anticipée?

 

Le fait qu'il en appelle à l'aide de la France ne change pas la donne, puisqu'il l'a déjà fait par le passé. Quant au communiqué de l'ambassadeur français auprès de l'ONU, Gérard Araud, j'y vois plus une déclaration destinée à taper sur la table. J'observe d'ailleurs qu'il reprend plusieurs fois le terme de "terroristes", ce qui est surprenant puisqu'à l'origine, on est d'abord dans un contexte de guerre civile dont on n'a pas à se mêler, notamment dans le cas de la rébellion touareg

 

 

 

La France est dans une position contradictoire puisqu'elle doit aussi régler la question des otages 

 

 

 

De plus, la France est dans une position contradictoire puisqu'elle doit aussi régler la question des six otages français détenus au Mali, pour lesquels le montant des rançons demandées avoisine 150 millions d'euros, ce qui reviendrait à verser cette somme à la partie adverse. Elle n'est donc pas en position de force pour s'engager au Nord en prenant le risque de sacrifier les otages. 

 

Et l'avancée des rebelles vers le sud du Mali, avec la prise de la localité de Konna, au centre du pays?

 

Je ne crois pas non plus que cela ait un impact. Il s'agit surtout d'un accrochage dans une zone limitrophe entre les triangles que forment le sud du Mali et la partie du nord contrôlée par les rebelles, dans le goulot d'étranglement au contact de ces deux forces. Le communiqué de l'armée dit d'ailleurs qu'elle s'estime plutôt contente du déroulement de cet affrontement, qui ne s'est traduit par aucun dommage pour elle. 

 

Le calendrier initial ne vous semble donc pas remis en cause?

 

Il est difficile de l'accélerer puisque les forces de la Cédéao ne sont pas prêtes, et que la France n'a pas manifesté jusqu'à maintenant une volonté très forte d'intervenir. Une intervention militaire serait même d'autant plus étonnante que, parmi les forces d'opposition du Nord, les deux mouvements que sont Ansar Ed Dine et les touaregs du MNLA ont accepté de discuter sous la médiation du président burkinabé Blaise Compaoré, et d'isoler ainsi Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'ouest (Mujao). 

 

C'est une donnée politique importante, puisque l'on ne va pas engager une intervention qui risquerait de reconstituer l'unité d'un front ennemi divisé avec des manoeuvres militaires intempestives. Avant d'intervenir, il serait bon de s'assurer que les forces adverses sont affaiblies, dans la mesure où Bamako n'a actuellement pas les moyens nécessaires pour reconquérir le Nord. Je vois donc plutôt dans ces déclarations les gesticulations habituelles autour d'une crise de ce type. 

 

 


Pierre Conesa est maître de conférence à Sciences Po, chercheur associé à l'Iris comme spécialiste des questions stratégiques internationales et en particulier militaires. Il est l'auteur de La fabrication de l'ennemi ou comment tuer avec sa conscience pour soi (Robert Laffont, 2012).

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 15:14

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

11 janvier 2013 14h53 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - Des militaires européens, dont des Français, sont présents au Mali pour repousser toute avancée des islamistes vers le sud du pays, a affirmé un responsable malien vendredi, alors que l'armée a lancé une contre-offensive pour reprendre une localité tombée aux mains des jihadistes la veille.

 

Nous ne dirons pas leur nombre, ni où ils sont, ni le matériel qu'ils ont. Ils sont là, nous remercions ces pays qui ont compris que nous avons affaire à des terroristes, a-t-il ajouté, s'exprimant sous couvert d'anonymat.

 

Une source militaire a annoncé le déclenchement par l'armée malienne, vendredi matin, d'une offensive contre les islamistes pour reprendre la localité de Konna, dans le centre du pays, conquise la veille par les jihadistes. Il avait indiqué que des avions militaires de pays amis étaient utilisés, sans en préciser le type.

 

D'après la même source, cette contre-offensive est conduite depuis Sévaré, localité située à environ 70 km au sud de Konna, et où l'armée dispose d'un poste de commandement opérationnel.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 15:04

Mali - source Figaro 11112012

 

Jan. 11, 2013 – Defense News (AFP)

 

BAMAKO — French and other European armed forces are assisting the Malian government in a counter-offensive launched Jan. 11 against Islamist insurgents, a Malian official told AFP.

 

“European military, including French, are present in Mali to repel any southward advance by the Islamists,” the official said, speaking on condition of anonymity. “We will not reveal their number, nor where they are based, nor what equipment they have.

 

“They are here. We thank these countries who have understood that we are dealing with terrorists,” he added.

 

The Malian army on Jan. 11 launched a counter-offensive against Islamists in a bid to stem their advance, a military officer told AFP.

 

“Our offensive has started,” the officer said on condition of anonymity. ”The objective is to retake total control of the (central) town of Konna and to proceed from there.”

 

The source said that “military planes from friendly countries” were being used in the attack. He said the counter-offensive was launched from Sevare, a town some 70 kilometers (40 miles) to the south where the Malian army has a command base.

 

A businessman contacted by AFP in the region said he saw two small aircraft firing at the Islamist fighters.

 

“The Islamists are not firing back. They have moved towards the south of Konna to escape the fire,” he said.

 

Konna was seized by al-Qaida-linked Islamists on Jan. 10. About 1,200 Islamist fighters have also moved to within 20 kilometers (12.5 miles) of Mopti, a strategically important town on the frontier between rebel-held and government-held territories.

 

Earlier, the U.N. Security Council called for the “rapid deployment” of an African-led international force to Mali. Diplomats at the United Nations in New York said overnight that Mali’s interim president, Dioncounda Traore, had appealed for help to Paris.

 

France on Jan. 11 said it would respond “without delay” to the Malian request but strictly within the U.N. framework.

 

“We are ready to stop the terrorist offensive if it continues,” French President Francois Hollande said. The Islamists’ advance has exacerbated fears of Mali becoming an Afghanistan-style haven for terrorists within easy reach of western Europe.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 14:55

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

11 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - L'armée malienne a déclenché vendredi matin une offensive contre les islamistes pour reprendre la localité de Konna, dans le centre, conquise la veille par les jihadistes, a indiqué à l'AFP un officier de l'armée malienne, selon lequel des appareils militaires de pays amis sont utilisés.

 

Notre offensive a commencé. L'objectif est de reprendre le contrôle total de la ville de Konna et de progresser après vers les positions des islamistes, a déclaré cet officier joint à Mopti, à environ 70 km au sud de Konna.

 

Actuellement, nous et nos alliés, nous organisons des tirs contre les positions des islamistes à Konna, pour les repousser et contrôler entièrement la localité, et ces tirs proviennent d'appareils militaires de pays amis, a-t-il ajouté.

 

La contre-offensive est conduite depuis Sévaré, localité à environ 70 km au sud de Konna où l'armée dispose d'un poste de commandement opérationnel, a-t-il ajouté.

 

Joint par l'AFP dans la région de Mopti, un responsable d'une société privée qui s'était rendu à Konna vendredi matin a affirmé à l'AFP y avoir vu deux petits avions tirer sur les islamistes, sans être en mesure de préciser le type d'appareil.

 

Les islamistes ne tirent pas. Ils sont allés vers le sud de Konna pour éviter les tirs, a-t-il expliqué.

 

D'après des habitants de Sévaré, la situation était calme dans cette localité dotée du plus important aéroport de la région où, selon des témoins, des avions comprenant des cargos de transport militaire ont atterri jeudi. Ils y ont débarqué des armes et des soldats étrangers, parmi lesquels figuraient des Blancs, ont rapporté des travailleurs de l'aéroport.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 13:45

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/02/2986848114.jpg

 

11.01.2013 par P. CHAPLEAU Lignes de Défense

 

Après une matinal conseil de défense, le président de la République a présenté ses voeux au corps diplomatique et prononcé quelques paroles (définitives?) sur le Mali...

 

Verbatim: "La France répondra sans délai à l'appel des autorités du Mali" face à une "agression caractérisée", "strictement dans le cadre des résolutions de l'Onu", et elle est "prête à arrêter l'offensive des terroristes si elle se poursuit".

 

Mopti, Sévaré... Voici deux noms dont on risque donc de parler avec insistance dans les heures qui viennent.

 

Mopti, pour beaucoup de Français, c'est la boucle du Niger, l'étape avant le plateau Dogon. Insécurité aidant, cette destination touristique est boudée par les Européens (cliquer ici pour lire le reportage de notre correspondant à Mopti).

Désormais, ces deux localités sont menacés par les "tacticals" des islamistes qui ont pris Konna (70 km au nord-est) hier. Des islamistes  dont le Président a dénoncé la "brutalité" et "l'agressivité qui nous menace".

 

Sévaré, une bourgade à quelques kilomètres de Mopti, accueille un camp militaire et, surtout, un"aéroport international", avec une piste en asphalte de 2 500m de long.

 

Cette piste constitue un des "plots" de la future opération de reconquête du Nord-Mali. Elle peut accueillir des C-130 et des C-160. D'où l'importance de son maintien aux mains des forces gouvernementales. Les ministres de la Défense français et américain s'en sont entretenus il y a quelques heures.

 

Quelle transcription pratique sur le terrain?  A défaut, pour l'heure, de confirmations/infirmations officielles, disons que l'on parle avec insistance d'un raid héliporté la nuit dernière contre Konna et Douentza et de l'arrivée d'avions de transport à Sévaré?

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 12:55

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11 Janvier 2013 Jean-Dominique Merchet

 

Des troupes déployées à une cinquantaine de kilomètres des djihadistes.

 

La nouvelle offensive des combattants islamistes va-t-elle entrainer une réaction militaire française ? Le président malien Dioncounda Traoré a clairement appelé Paris à la rescousse, l'armée malienne se révélant incapable d'affronter la colonne djihaidiste (Aqmi, Mujao, Ansar Dine) qui descend du nord.

 

Un conseil de Défense s'est tenu ce matin à l'Elysée sur ce sujet. "Nous sommes devant une agression caractérisée qui met en cause l'existence même du Mali" a déclaré à l'issue François Hollande, ajoutant toutefois que "la France répondra (...) strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU". Peu auparavant, le ministre délégué aux anciens combattants Kader Arif avait estimé que "la précipitation ne sert à rien".

 

Sur le terrain, l'AFP et le Figaro rapportent qu'un déploiement militaire est en cours à Sévaré - une ville à proximité de Mopti, dans la zone tenue par les autorités légales du pays. Huit avions Transall auraient débarqués des troupes sur l'aéroport de Sévaré - parmi lesquels des "blancs". Selon le Figaro, ce sont des militaires français et allemands. Il pourrait s'agir de l'arrivée des formateurs de l'armée malienne dans le cadre de la mission européenne EUTM. Et peut-être d'autres forces...

 

Sévaré est à moins de 60 kilomètres par la route de la ville de Konna, désormais entre les mains des djihadistes. En clair, les forces occidentales font désormais face à un millier de combattants islamistes - qui disposeraient d'une colonne d'une centaine de 4x4 armés.  La France dispose dans la région (N'Djaména) d'une capacité aérienne suffisante pour donner un sérieux coup de semonce à une colonne en mouvement.

 

Plus d'infos à venir.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 12:45

http://www.neurope.eu/sites/default/files/imagecache/400xY/Piracy.jpg

source neurope.eu

 

jan 11, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Face à la persistance d’une piraterie maritime dans le Golfe de Guinée, l’Union européenne a décidé d’enclencher un nouveau projet pour renforcer « la sûreté et la sécurité des routes maritimes » entre les pays africains du Golfe. Le commissaire Andris Piebalgs, chargé du Développement, vient de l’annoncer, jeudi (10 janvier). La région souffre, en effet, actuellement d’un « manque de coordination entre les gardes-côtes et entre les différentes régions » estime-t-on coté européen. De plus il n’existe pas « encore de norme commune de formation maritime et le partage d’informations entre les pays concernés est insuffisant ». Un constat partagé par la plupart des experts du sujet, selon nos informations.

 

Un risque de piraterie persistant


Alors que la piraterie maritime tend à se tarir dans l’est de l’Afrique, elle continue d’exister et même de croitre dans l’ouest. Le dernier incident n’est pas lointain. Fin décembre, 3 marins italiens du MV Asso Ventuno avaient été pris en otages au large du Nigeria, ils viennent juste d’être libérés mercredi (9 janvier), officiellement “sans verser de rançon” (? :-) . Rien qu’au Nigéria, quelque 98 actes de piraterie, de vols à main armée commis en mer et de pollution maritime ont été enregistrés entre 2008 et 2012. Le tout dans une région qui a un intérêt stratégique pour les Européens. Selon les données économiques, le Golfe de Guinée « représente actuellement 13 % des importations de pétrole et 6 % importations de gaz dans l’UE ».

 

Formation et réseau d’information


Le programme CRIMGO – tel est son nom – comme “routes maritimes critiques du Golfe de Guinée” – aura deux pistes d’action principales : 1) la formation des gardes-côtes, 2) la mise en place d’un réseau permettant l’échange d’informations entre les pays et les agences de la région. Il devrait être mis en oeuvre dans sept États de l’Ouest africain (Bénin, Cameroun, Guinée équatoriale, Gabon, Nigéria, Sâo Tomé-et‑Principe et Togo). Et il va être mené essentiellement par les services ministériels de plusieurs pays (France, Portugal, Espagne, Royaume-Uni) et des universités (Finlande, Italie, Pologne) (*). Le budget dégagé au niveau européen est de 4,5 millions d’Euros. Démarrage : dès ce mois-ci annonce la DG Développement.

 

Pas une mission PeSDC


Commentaire : Il ne s’agit pas ici d’une mission PeSDC (des structures de gestion de crise) – comme dans l’Est de l’Afrique (EUCAP Nestor). Mais bel et bien, du déblocage d’un financement, au titre du programme “routes critiques” (**), dans le cadre de l’Instrument de stabilité, conduit par la DG Développement et non par le Service diplomatique européen (SEAE). Ce qui pose quelques problèmes de coordination. Et mérite une interrogation sur la cohérence de l’action européenne en la matière comme sur leur complémentarité ou leur concomitance, ou leur… concurrence. J’y reviendrai !

 

 

(*) Parmi les partenaires du projet figurent en effet France Expertise International (un établissement public dépendant du Quai d’Orsay) ainsi que la Direction de la coopération de sécurité et de défense du Quai, la Direção-Geral de Política do Mar (portugaise), la Fundación Internacional y paralberoamérica de Administración y Políticas Públicas (espagnole), le Foreign Office (britannique) ainsi que la Satakunta University of Applied Sciences (Finlande), l’International Maritime Safety Security Environment Academy (Italie) et la Szczecin Maritime University (Pologne).

 

(**) Le programme “routes maritimes critiques” a vu le jour en 2009 et a concentré ses activités sur l’Asie du Sud-Est, l’ouest de l’océan Indien et le Golfe de Guinée. Il a pour objectif d’améliorer la sécurité et la sûreté en mer et d’aider ainsi à rendre plus sûres les voies de navigation et de transport marchand.  A long terme, il vise à améliorer la gouvernance maritime. Son budget reste modeste. Depuis son lancement, 16 millions € ont été alloués à ces activités.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 12:45

Nato 03

 

BRUXELLES, 9 janvier - RIA Novosti

 

L'Otan n'envisage pas de s'impliquer dans l'opération militaire internationale appelée à régler la crise au Mali, a annoncé mercredi un porte-parole de l'Alliance.

"Aucune discussion n'est en cours concernant un rôle éventuel de l'Otan au Mali", a déclaré le porte-parole.

Le chef de l'Union africaine, le président béninois Boni Yayi, avait auparavant invité l'Otan à dépêcher un contingent chargé d'appuyer l'opération militaire dans le nord du Mali où les autorités font face à des groupes armés de séparatistes et d'islamistes.

En décembre 2012, le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé le déploiement dans ce pays d'une force internationale africaine (AFISMA) pour une période initiale d'un an.

Aux termes de la résolution ad hoc du Conseil, les 3.300 militaires de l'AFISMA auront pour mission d'aider les autorités maliennes à réorganiser les forces armées et les services de sécurité du pays, à normaliser la situation dans les régions nord contrôlées par les extrémistes et à protéger les civils vivant dans les zones des hostilités. Les militaires africains fourniront également une aide humanitaire à ceux qui en ont besoin.

La situation au Mali s'est dégradée après la chute de Mouammar Kadhafi, renversé suite à l'opération de l'Otan en Libye. Le départ des Touaregs, qui bénéficiaient de la protection de l'ancien dirigeant libyen, vers le nord du Mali a intensifié les tendances séparatistes dans ce pays, entraînant l'apparition, en avril 2012, de l'Etat autoproclamé d'Azawad qui occupe actuellement les deux tiers du territoire malien.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 12:45

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

NEW YORK (Nations unies), 11 janvier - RIA Novosti

 

Réuni d'urgence jeudi après-midi suite à l'aggravation de la situation au Mali, le Conseil de sécurité de l'Onu a appelé à accélérer le déploiement de la force internationale dans ce pays africain, dont le nord est contrôlé par des séparatistes et des islamistes.

 

"Les membres du Conseil de sécurité expriment leur profonde préoccupation face aux mouvements militaires et aux attaques menées par des groupes terroristes et extrémistes dans le nord du Mali, notamment suite à la prise de la ville de Konna, près de Mopti (centre)", stipule la déclaration.

 

Jeudi, la presse a rapporté que la ville malienne de Konna était tombée entre les mains des islamistes.

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé le 20 décembre dernier le déploiement de la force internationale africaine (AFISMA) au Mali. Conformément à la résolution du Conseil de sécurité, les 3.300 soldats de l'AFISMA, déployés pour une période initiale d'un an, auront notamment pour mission d'aider à réorganiser le système de défense et de sécurité du pays, et à rétablir une vie normale dans le nord du pays, tombé entre les mains des extrémistes et des groupes armés. En outre, ils aideront le gouvernement malien à protéger les civils et à fournir une aide humanitaire à ceux qui en ont besoin.

 

La situation au Mali s'est dégradée après la chute de Mouammar Kadhafi, renversé à la suite de l'opération de l'Otan en Libye. Le départ des Touaregs, qui bénéficiaient de la protection de l'ancien dirigeant libyen, vers le nord du Mali a intensifié les tendances séparatistes, entraînant l'apparition, en avril dernier, de l'Etat autoproclamé d'Azawad qui occupe actuellement les deux tiers du territoire malien.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 12:45

Mali slodiers 400x300

 

11 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

PARIS - Le président François Hollande a déclaré vendredi que la France répondra (...) strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, à la demande d'aide militaire des autorités maliennes face aux groupes islamistes armés.

 

Je le dis devant vous, nous sommes devant une agression caractérisée qui met en cause l'existence même du Mali, a affirmé le chef de l'Etat français lors de ses voeux au corps diplomatique. Le président malien par intérim Dioncounda Traoré a demandé jeudi l'aide militaire de la France pour repousser une offensive des groupes armés islamistes dans le nord du pays.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 09:47

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MOSCOU, 11 janvier - RIA Novosti

 

Des militaires étrangers sont arrivés dans la ville malienne de Sévaré (centre) proche de la localité de Kona, contrôlée par les rebelles islamistes, rapporte vendredi l'agence sud-africaine SAPA citant des témoins sur place.

 

Selon l'agence, un avion de transport militaire S-160 a atterri sur la base aérienne de Sévaré, à 60 kilomètres de Kona. La nationalité des militaires n'est pas indiquée. D'après un fonctionnaire local désireux de garder l'anonymat, l'avion provient d'un pays européen.

 

La veille, le président malien Dioncounda Traore a officiellement demandé l'aide de la France et des Nations unies afin de repousser les islamistes.

 

La situation au Mali s'est dégradée après la chute de Mouammar Kadhafi, renversé à la suite de l'opération de l'Otan en Libye. Le départ des Touaregs, qui bénéficiaient de la protection de l'ancien dirigeant libyen, vers le nord du Mali a intensifié les tendances séparatistes dans ce pays, entraînant l'apparition, en avril 2012, de l'Etat autoproclamé d'Azawad qui occupe actuellement les deux tiers du territoire malien.

 

En décembre dernier, le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé le déploiement au Mali de 3.300 membres de la force internationale africaine (AFISMA). Toutefois, la date définitive du début de l'opération n'est pas fixée pour le moment.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 08:45

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10/01/2013 Le Point.fr

 

Pour la première fois, les combattants djihadistes avancent vers le Sud, où ils affrontent directement l'armée malienne. Un tournant dans la crise ?

 

Après s'être emparés en mars dernier du nord du Mali, les groupes islamistes armés partent à la conquête du Sud. De violents combats à l'arme lourde ont éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi, dans la région de Mopti, opposant les djihadistes d'Ansar Dine ("Défenseurs de la religion", NDLR), d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) à l'armée malienne. "Les témoins ont également aperçu des obus, et surtout des véhicules sur lesquels étaient fixées les armes", explique au Point.fr Serge Daniel*, correspondant de l'Agence France-Presse à Bamako.

 

"Les islamistes possèdent désormais l'armement pour descendre sur le Sud", estime André Bourgeot, spécialiste du Mali au CNRS. "Celui-ci vient notamment de l'arsenal libyen, disséminé depuis la guerre civile en Libye". D'après une source militaire et un habitant joints par l'Agence France-Presse, les combats se déroulaient entre Konna (environ 70 kilomètres au nord de Mopti), sous contrôle gouvernemental, et Douentza (145 kilomètres au nord-est de Mopti), sous contrôle des islamistes. Les violents affrontements ont repris jeudi, et d'après Serge Daniel, les djihadistes se seraient emparés de la localité de Konna, dans le centre du pays, d'où l'armée se serait retirée. Ces combats revêtent une importance toute particulière.

 

Volte-face islamiste

 

C'est en effet la première fois que l'armée malienne affronte directement les groupes islamistes. Et la ville de Mopti demeurant la dernière capitale régionale avant les territoires sous contrôle islamiste, sa perte compliquerait grandement l'optique d'une reprise par l'armée du nord du pays. "C'est un tournant majeur qui implique une nouvelle stratégie dans la nébuleuse djihadiste", estime André Bourgeot. Depuis leur conquête du nord du pays, les touaregs islamistes d'Ansar Dine et les djihadistes du Mujao sont engagés dans des négociations avec le gouvernement malien pour arriver à un compromis politique. Or, après avoir tout d'abord accepté de cesser les hostilités le 21 décembre dernier, le chef d'Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly, a fait volte-face en annonçant la semaine dernière que son groupe reprenait les armes.

 

Il exige désormais au préalable qu'on lui accorde une "large autonomie" pour cette région, et prévoit de pouvoir y appliquer la loi islamique. "Avant toute chose, il faut que le caractère islamique de l'État du Mali soit proclamé solennellement dans la Constitution", indique selon l'Agence France-Presse la "plateforme politique" du mouvement, en invoquant le fait que "le peuple malien est musulman à plus de 95 %".

 

Terreur dans le Nord

 

Depuis leur prise des trois grandes villes du Nord - Tombouctou, Kidal et Gao -, les islamistes font régner la terreur auprès de la population. Lapidation de jeunes couples non mariés, destruction de mausolées sacrés des XVe et XVIe siècles à Tombouctou et à Gao, amputation de présumés voleurs, ou encore flagellation de buveurs d'alcool ou de fumeurs, les djihadistes aimeraient étendre leur propre interprétation de la charia à l'ensemble du pays. Cette situation est devenue intolérable aux yeux de la communauté internationale, notamment la France, qui craint l'avènement d'un nouveau sanctuaire pour le djihadisme international aux portes de l'Europe.

 

"Vivement préoccupé" par l'annonce d'affrontements dans la région de Mopti, Paris a appelé - par la voix du Quai d'Orsay - les groupes islamistes armés du Nord à cesser leurs mouvements vers le Sud et à "reprendre les négociations". "Ces derniers événements soulignent une nouvelle fois la nécessité de procéder au déploiement rapide d'une force africaine au Mali, ainsi que de la mission européenne de formation et de conseil" [prévue en février, NDLR], a ajouté jeudi le porte-parole de la diplomatie française, Philippe Laliot.

 

Problème de calendrier

 

C'est pour éviter la création d'un nouveau "Sahelistan" à quatre heures d'avion de Paris que la France presse depuis plusieurs mois le Conseil de sécurité de l'ONU à agir. Celui-ci a finalement approuvé le 20 décembre dernier le déploiement d'une force de 3 300 soldats africains de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), censés prêter main-forte à l'armée malienne pour reconquérir le Nord. Mais des divergences persistent sur le calendrier à adopter. Tandis que Romano Prodi, l'émissaire de l'ONU pour le Sahel, estime une intervention impossible avant septembre 2013, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a averti le 31 décembre que son pays "n'attendra pas des mois" pour lancer "la guerre contre les terroristes".

 

"Les islamistes ont le sentiment que Bamako est finalement décidée à ouvrir ses portes à des troupes étrangères pour une intervention", analyse Serge Daniel. "Il faut donc affaiblir les troupes maliennes, pour les contraindre à la négociation." Mais d'après André Bourgeot, "les conditions présentées par d'Ansar Dine demeurent de toute façon impensables pour le Mali, car elles vont à l'encontre de la Constitution laïque du pays, mais également contre le souhait de la population malienne". Mercredi, plusieurs centaines de personnes ont manifesté dans les villes de Bamako et Kati pour réclamer la libération du nord du pays. Les rassemblements, impliquant des élèves et des étudiants, ayant été marqués par des violences, le gouvernement malien a décrété jeudi la fermeture de tous les établissements d'enseignement dans ces deux villes.

 

Bamako se révolte

 

"Il ne fait aucun doute que le peuple malien, profondément nationaliste, soutient son armée", assure Serge Daniel. "Il se dégage depuis quelques semaines un appel patriotique en faveur de l'armée malienne, renchérit André Bourgeot. Le rapport de force a aujourd'hui changé." Forts de ce soutien populaire, mais aussi de la livraison de nouveaux chars semi-blindés, les soldats maliens, que l'on disait pourtant démoralisés, sont parvenus, pour l'heure, à tenir tête aux islamistes. Mais combien de temps résisteront-ils à des combattants armés et financés par al-Qaida ?

 

"La stratégie des islamistes n'est pas de conquérir tout le Sud, mais plutôt de faire descendre la ligne de front, tout en s'emparant de quelques villes", estime André Bourgeot. "Le but est de créer un rapport de force favorable à eux dans les négociations, où ils sont tout à fait capables d'effectuer des concessions en échange d'une reconnaissance politique." En effet, pendant qu'ils s'affrontent dans la région de Mopti, le gouvernement malien et Ansar Dine négocient en coulisse. De nouveaux pourparlers directs devaient d'ailleurs avoir lieu jeudi entre les deux parties à Ouagadougou, sous l'égide du Burkina Faso. Mais elles ont été reportées pour leur donner "plus de temps pour se préparer".

 

Click here to find out more!

 

 

(*) Serge Daniel, auteur de Aqmi, l'industrie de l'enlèvement (éditions Fayard).

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 08:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/95/Lesser_Coat_of_Arms_of_Ukraine.svg/330px-Lesser_Coat_of_Arms_of_Ukraine.svg.png

 

KIEV, 10 janvier - RIA Novosti

 

La Rada Suprême (parlement ukrainien) a approuvé jeudi la proposition du président du pays Victor Ianoukovitch de transférer une partie du contingent de paix ukrainien déployé au Libéria vers la Côte d'Ivoire voisine dans le cadre d'une opération de paix de l'ONU.

 

Le document adopté par 266 voix contre 226 requises prévoit le transfert de trois hélicoptères de combat Mi-24 en Côte d'Ivoire compte tenu de l'amélioration de la situation au Libéria. L'ONU remboursera les frais de cette nouvelle mission à l'Ukraine.

 

Le secrétariat de l'ONU a récemment demandé à Kiev d'envoyer une partie de son contingent de paix déployé au Libéria en Côte d'Ivoire où les militaires ukrainiens avaient déjà réalisé des missions de paix par le passé. Un groupe d'hélicoptères ukrainiens avait notamment patrouillé les frontières ivoiriennes, avait protégé des sites importants et a accompagné des troupes et des frets de la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire.

 

La Côté d'Ivoire s'est trouvée au bord d'une guerre civile au début de 2011, après la défaite du chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo à la présidentielle de décembre 2010. M.Gbagbo a refusé de céder sa place à son rival, Alassane Ouattara, reconnu président par la communauté internationale. En mars 2011, les forces pro-Gbagbo se sont mises à utiliser des armes lourdes contre leurs adversaires. Les violences ont fait plus de 3.000 morts et plus d'un million de réfugiés.

 

Pour mettre fin au bain de sang, les casques bleus de l'ONU ont à plusieurs reprises utilisé la force contre les troupes de l'ex-président. En avril 2011, suite à l'assaut de sa résidence dans la ville d'Abidjan, M.Gbagbo est tombé aux mains des partisans de M.Ouattara. Il est et incarcéré auprès de la Cour pénale internationale à La Haye depuis le 30 novembre 2011.

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 22:18

CarteMali@Onu-589x450

 

10 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

NEW YORK (Nations Unies) - Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence jeudi après-midi pour débattre de la situation au Mali, a-t-on appris de sources diplomatiques.

 

La France a demandé cette réunion du Conseil qui se tiendra à partir de 18H00 locales (23H00 GMT).

 

A l'issue de ces consultations à huis clos, les 15 membres du Conseil pourraient publier une déclaration sur les derniers développements, et notamment les mouvements des groupes armés islamistes dans le centre du pays et leurs affrontements avec l'armée malienne.

 

Les islamistes armés qui contrôlent le Nord du Mali sont désormais à 20 km de la ville de Mopti, au centre du pays, a-t-on précisé de source diplomatique, au moment où Paris et Bruxelles appellent à accélérer les préparatifs d'une intervention internationale.

 

La colonne des rebelles compte près de 1.200 hommes équipés de véhicules tout-terrain et pourrait décider de contourner Mopti pour se diriger plus au sud vers Bamako, a-t-on indiqué de même source.

 

Des préparatifs sont en cours pour le déploiement d'une force internationale au Mali, approuvé par l'ONU le 20 décembre. Mais ce déploiement est prévu par étapes et sans calendrier précis, aux termes de la résolution de l'ONU. Dès que cette résolution a été adoptée, nous nous attendions à ce que les islamistes préemptent la mise en place effective de la force internationale qui devrait prendre plusieurs mois, a noté un diplomate.

 

L'ONU s'inquiète des affrontements entre l'armée et les islamistes dans le centre du Mali et réitère son appel au dialogue, a déclaré jeudi son porte-parole Martin Nesirky.

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 18:45

RhibFpsPatino - crédit Eunavfor Marine Espagnole

 

 

Summary: 10 January 2013, Brussels - A new project which will boost security and the safety of maritime routes across seven African countries in the Gulf of Guinea was announced today by the European Union.

 

 

 

The Critical Maritime Routes in the Gulf of Guinea Programme (CRIMGO) will help governments across West and Central Africa to improve safety of the main shipping routes by providing training for coastguards and establishing a network to share information between countries and agencies across the region.

 

Announcing the project today, Development Commissioner, Andris Piebalgs, said: "Without security, development can never properly reach the people it needs to. That's why our new project, which will help to boost transport security in Western Africa, is so crucial. By making the waters safe, we are helping to boost trade and growth and provide more opportunities to make a living, which these countries so desperately need."

 

The project will be rolled out from January 2013 in 7 African coastal states: Benin, Cameroon, Equatorial Guinea, Gabon, Nigeria, Sâo Tomé and Principe and Togo.

 

The Gulf of Guinea currently accounts for 13% of oil and 6% of gas imports to the EU. However, piracy and armed robbery, as well as drug, arms and human trafficking, pose a real threat to the security of the region. In Nigeria alone, some 98 cases of piracy, armed robbery at sea and marine pollution were recorded between 2008 and 2012.

 

At present, the region suffers from a lack of coordination between coastguards, as well as between regions. There is also currently no common standard for maritime training, and weak conditions for information sharing between the countries involved.

 

Background


The EU will provide €4.5 million for the CRIMGO project under its Instrument for Stability.

 

Other partners in the project include the France Expertise International (FR), the Direction de la Coopération de Sécurité et de Défense (FR), the Direção-Geral do Polítca do Mar (PT), the Fundación Internacional y paralberoamérica de Administración y Políticas Públicas (ES), the Foreign and Commonwealth Office (UK), the Satakunta University of Applied Sciences (FI), the International Maritime Safety Security Environment Academy (IT), and the Szczecin Maritime University (PL).

 

The Critical Maritime Routes Programme:

 

The focus of the Critical Maritime Routes programme is on the security and safety of essential maritime routes. Its objective is to increase maritime security and safety; thereby helping to secure shipping and trading lines of communication. In the long term, the programme aims to improve maritime governance. The programme started in 2009 and is trans-regional, with activities concentrated in South East Asia, the Western Indian Ocean and the Gulf of Guinea. Since the start €16 million have been allocated to these activities.

 

The Instrument for Stability:

 

The Instrument for Stability (IfS) is a strategic tool that links security and development. The main objective is to support measures aimed at safeguarding or re-establishing the conditions under which the partner countries of the EU can pursue their long term development goals.

 

The Instrument complements existing EU geographic and thematic instruments and policies, Common Foreign and Security Policy actions, regional and international organisations and bilateral programmes carried out by EU Member States. The Instrument brings added value as it fills gaps where geographical or other development instruments cannot be used; and can be used to address trans-regional threats to security, which cannot be done through traditional development instruments.

 

For more information


Website of EuropeAid Development and Cooperation DG:

http://ec.europa.eu/europeaid/index_en.htm


Website of the European Commissioner for Development, Andris Piebalgs:

http://ec.europa.eu/commission_2010-2014/piebalgs/index_en.htm


Website of the Instrument for Stability:

http://ec.europa.eu/europeaid/how/finance/ifs_en.htm


Website of the EEAS - EU support to regional maritime capacity building:

http://www.eeas.europa.eu/piracy/regional_maritime_capacities_en.htm

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 18:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/cote-d-ivoire/130110-cote-d-ivoire-campagnes-de-tir-pour-deux-unites-de-la-force-licorne/campagnes-de-tir-pour-deux-unites-de-la-force-licorne-1/2131187-1-fre-FR/campagnes-de-tir-pour-deux-unites-de-la-force-licorne-1.jpg

 

10/01/2013 Sources : EMA

 

Du 10 au 22 décembre 2012, un peloton de l’escadron blindé et une section de la compagnie d’infanterie de la force interarmées Licorne ont effectué une campagne de tir sur le site de Lomo Nord.

 

Du 10 au 16 décembre, c’est d’abord le peloton blindé armé par le 1er RHP, équipé de 3 ERC 90 Sagaie (Engin Roue Canon de calibre 90 mm) et de 3 VBL (véhicules blindés légers), et une section du génie (issue du 17e RGP), qui s’est déployé à Lomo Nord. Après s’être entraîné au service de toutes les armes en dotation dans le peloton et une séance de tir d’explosif, la semaine s’est achevée avec un parcours de tir avec les ERC 90.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/cote-d-ivoire/130110-cote-d-ivoire-campagnes-de-tir-pour-deux-unites-de-la-force-licorne/campagnes-de-tir-pour-deux-unites-de-la-force-licorne-2/2131192-2-fre-FR/campagnes-de-tir-pour-deux-unites-de-la-force-licorne-2.jpg

 

Puis du 18 au 22 décembre, une section de la compagnie Bravo (armée par le 3e RPIMa) a pris le relai. Il s’agissait pour elle de procéder au tir de fin de formation de ses tireurs de missile antichar ERYX . Celle-ci s’est soldée par 100% de réussite avec 14 missiles sur objectifs. Bilan également positif pour autres les tireurs de munition anti-chars qui ont fait leur preuve au tir de roquette de calibre 89 mm (tir LRAC) et à l’AT4-CS (84 mm). Un exercice de niveau groupe de jour et de nuit, où toutes les armes de dotations ont été mises en œuvre a clôturé cette campagne de tir.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/cote-d-ivoire/130110-cote-d-ivoire-campagnes-de-tir-pour-deux-unites-de-la-force-licorne/campagnes-de-tir-pour-deux-unites-de-la-force-licorne-3/2131221-2-fre-FR/campagnes-de-tir-pour-deux-unites-de-la-force-licorne-3.jpg

 

Le camp lieutenant-colonel Saboret, à proximité du village de Lomo Nord, est un complexe d’une superficie de 130km particulièrement propice à l’entrainement de l’infanterie et des blindés, du niveau section (35 militaires) jusqu’au niveau sous-groupement tactique (250 militaires). Les champs de tir permettent la mise en œuvre de l’ensemble des types d’armement organique (du petit calibre jusqu’au tir canon).

 

Les 450 militaires de l’opération Licorne ont pour mission d’accompagner la réforme de l’armée ivoirienne et de maintenir une présence militaire pour assurer la protection des ressortissants français si besoin est. Cette force se compose d’un état-major, d’un élément de soutien, de deux unités de combat. Un Transall C 160 et un hélicoptère Fennec de l’armée de l’air complètent ce dispositif.

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 17:45

Mali slodiers 400x300

 

jan 10, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Les récents évènements au Mali suscitent de l’inquiétude au niveau européen mais ne changent rien à la planification de la mission européenne (EUTM Mali). B2 en a eu confirmation directement aujourd’hui auprès du porte-parole de Catherine Ashton – la Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères. La « planification d’EUTM se poursuit exactement comme prévu. Ces événements ne font que renforcer la pertinence et l’urgence d’agir. »

 

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 17:45

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/85/Africom_emblem_2.svg/463px-Africom_emblem_2.svg.png

 

10 January 2013 by defenceWeb/Africom

 

The United States’ top soldier in Africa, General Carter Ham, said he is against a large standing American military presence in Africa and favours the approach of mission specific tailored capabilities to achieve specific outcomes within set time limits.

 

The commander of US Africa Command (AfriCom) told December’s Achebe Colloquium at Brown University, Providence, Rhode Island, that this was the best way to execute the “low cost, light footprint, innovative approach” set in terms of the January 2012 State Department Defence Strategic Guidance document and President Obama’s Policy Directive for Sub-Saharan Africa.

 

“This to us means we do not want and certainly do not require a large standing US military presence in Africa. That would be counter-productive. We are better with specifically tailored capabilities for specific, time-limited missions.”

 

Elaborating, Ham referred to the US Army’s “regionally aligned brigade” concept. “That brigade is about 4 000 troops but you won’t see 4 000 troops deploying from the US and plunking down someplace in Africa. What you will see over the course of a year that the brigade is available as currently scheduled. This entails 96 different engagements in 35 different countries, specifically tailored to achieve the effect commonly sought in our discussions with host nations, our US ambassadors and chiefs of mission across the continent. We believe this is our best approach.

 

“Through its security, co-operation activities and exercises this is the best way for AfriCom to strengthen our partners’ defence capabilities,” he told an audience of African scholars, activists and other experts at the colloquium convened by Nigerian novelist Chinua Achebe, professor of African studies at Brown University.

 

Ham added the mission of AfriCom was also to advance US security interests in Africa.

 

“We think we do that best by strengthening the defence capabilities of African countries so they are increasingly capable of providing for their own defence and contributing to regional security and stability.”

 

The US presence and its work is led by the focus areas of strengthening democratic institutions; promoting economic growth, trade and investment; advancing peace and security and promoting opportunity and development.

 

“AfriCom’s efforts, unsurprisingly, focus on advancing peace and security. We do so recognising it’s not an end state but that stability and security are necessary preconditions for the other three to take hold,” Ham said.

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