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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 12:45

CarteMali@Onu-589x450

 

08.01.2013 Le Monde.fr avec AFP, AP et Reuters

 

Des convois de pick-up transportant des groupes d'islamistes fortement armés ont fait mouvement lundi vers le sud du Mali, non loin de positions tenues par le gouvernement, a-t-on appris de sources militaires.

 

Ces colonnes sont signalées dans la région de Mopti, à environ 500 kilomètres au nord-est de Bamako. "Les insurgés avancent et ont été repérés en plusieurs endroits (...) Nous les attendons. S'ils nous attaquent, nous riposterons", indique un responsable militaire malien. Les islamistes auraient atteint la zone de Bourei, à 25 kilomètres du dernier poste tenu par les forces maliennes.

 

"L'armée malienne a effectué lundi et dans la nuit de lundi à mardi vers Kona des tirs de sommation face à l'ennemi, qui a reculé", a déclaré une source militaire malienne, Kona étant une localité de la région de Mopti, dont une partie est contrôlée par les forces gouvernementales et l'autre par des islamistes armés. Selon la chaîne Al-Jazeera, une douzaine de soldats gouvernementaux ont été capturés lundi lors d'une patrouille près de la ville de Mopti.

 

Des rebelles touareg, soutenus par des islamistes radicaux parfois alliés à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), se sont emparés en avril des deux tiers du pays en profitant de la désorganisation de l'armée et du vide politique créé par un coup d'Etat militaire à Bamako.

 

Ansar Eddine, l'un des groupes rebelles qui a renoncé au cessez-le-feu proposé en décembre au gouvernement, a refusé de dire s'il déplaçait ses troupes ou préparait un assaut.

 

"Pour des raisons stratégiques, nous ne disons pas où se trouvent nos combattants. Le gouvernement malien est responsable de ses propos, quels qu'ils soient, sur des mouvements de troupes", a déclaré le porte-parole d'Ansar Eddine, Sanda Ould Boumama.

 

Le ministre de la défense, le colonel Yamoussa Camara, a déclaré pour sa part au micro de RFI que des "groupes djihadistes" s'étaient déployés en plusieurs endroits de la ligne de la démarcation séparant le Nord, aux mains des insurgés, du Sud, contrôlé par le gouvernement.

 

En décembre, le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé des plans visant à déployer un contingent de troupes ouest-africaines dans le Nord pour en chasser les groupes djihadistes liés à AQMI, mais l'opération ne devrait pas être lancée avant septembre.

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 12:45

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

08 janvier 2013 Romandie.com (AFP)

 

BAMAKO - L'armée malienne a effectué lundi et mardi des tirs de sommation contre des groupes armés islamistes occupant le nord du Mali, qui ont progressé vers la ligne de démarcation entre leurs zones d'influence et les régions sous contrôle gouvernemental, selon une source militaire malienne.

 

L'armée malienne a effectué lundi et dans la nuit de lundi à mardi vers Kona des tirs de sommation face à l'ennemi, qui a reculé, a déclaré à l'AFP cette source militaire.

 

Kona est proche de Mopti (centre), qui est la dernière grande ville avant les zones sous contrôle des islamistes.

 

Un habitant de Kona joint par l'AFP a indiqué avoir entendu dans la nuit de lundi à mardi des tirs. C'est l'armée qui a tiré, selon lui.

 

Les islamistes armés contrôlent entièrement depuis fin juin les trois régions administratives formant le nord du Mali (Kidal, Gao, Tombouctou) et des localités de la région de Mopti, dont Douentza (environ 145 km au nord-est de Mopti-ville).

 

Le Nord est tombé entre leurs mains et celles de rebelles touareg entre fin mars et début avril 2012, à l'issue d'une offensive de deux mois et demie contre l'armée malienne. Les islamistes ont ensuite évincé de leurs zones leurs ex-alliés touareg.

 

Selon des sources sécuritaires et des témoins, Ansar Dine, le Mouvement pour l'unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), les groupes jihadistes actuels maîtres du Nord, se sont regroupés début janvier dans une localité proche de Tombouctou.

 

Ils ont avec eux des hommes de la secte islamiste Boko Haram, et ils ont installé une base militaire dans cette localité, Bambara Maoudé.

 

Une source sécuritaire régionale s'est dite très inquiète, soupçonnant les islamistes de vouloir progresser vers le sud du Mali.

 

Selon une source officielle malienne, une réunion des responsables du ministère malien de la Défense est prévue mardi autour de la question.

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 16:55

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/131304-tchad-exercice-de-guidage-par-les-tacp-d-epervier/exercice-de-guidage-par-les-tacp-d-epervier-1/2126649-1-fre-FR/exercice-de-guidage-par-les-tacp-d-epervier-1.jpg

 

04/01/2013 Sources : EMA

 

Le 28 décembre 2012, une équipe tactical air control party (TACP) du CPA 20, a réalisé un exercice de close air support (CAS) au profit de Mirage 2000D et des Mirage F1 CR de la force Epervier. La mission s’est déroulée sur la zone de Djermaya, à une soixantaine de kilomètres au nord de N’Djamena.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/131304-tchad-exercice-de-guidage-par-les-tacp-d-epervier/exercice-de-guidage-par-les-tacp-d-epervier-2/2126654-2-fre-FR/exercice-de-guidage-par-les-tacp-d-epervier-2.jpg

 

A partir d’un scenario fictif simulant une réunions d’insurgés dans un village proche de la capitale, les équipages et les commandos parachutistes de l’air (CPA) ont pu réaliser, avec succès, une série d’exercices CAS : désignation fictive de cibles par laser, description de cibles par radio, poursuite de cibles au sol, passe canon et simulation de tir, démonstration de force (show of force) avec lancement de leurres, etc.

 

Le guidage sur cible a constitué quant à lui une des parties les plus importantes de l’entraînement. La description orale de l’objectif se devait d’être précise car les militaires ne disposaient pas d’une cartographie très détaillée de la zone et qu’il y avait peu de repères au sol.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/131304-tchad-exercice-de-guidage-par-les-tacp-d-epervier/exercice-de-guidage-par-les-tacp-d-epervier-3/2126659-2-fre-FR/exercice-de-guidage-par-les-tacp-d-epervier-3.jpg

 

Le CPA 20, basé à Dijon en France est spécialisé dans l'appui aérien. Ses équipes sont régulièrement engagées au Tchad. L’équipe TACP est composée d’une dizaine de commandos spécialisés dans le guidage des avions de combat, des drones et des hélicoptères français et étrangers. Elle assure également la mission de désignation d'objectif. L'équipe comprend un contrôleur aérien avancé, des opérateurs chargés de l'assister et de le protéger, sous la conduite d'un chef de groupe.

 

En zone hostile, l'équipe TACP est responsable de la gestion de la troisième dimension, de la coordination entre les aéronefs engagés et les troupes au contact.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/131304-tchad-exercice-de-guidage-par-les-tacp-d-epervier/exercice-de-guidage-par-les-tacp-d-epervier-4/2126664-2-fre-FR/exercice-de-guidage-par-les-tacp-d-epervier-4.jpg

 

Dans le cadre de ses missions, l’équipe TACP doit également maîtriser la mise en place et la récupération les équipage par hélicoptère de manœuvre (HM). Ils peuvent ainsi s’y exercer avec les équipages PUMA de l’ALAT (aviation légère de l’armée de Terre), de jour comme de nuit, par aérocordage, en corde lisse, rappel et grappe. Ces entraînements visent à former et à maintenir en condition opérationnelle les équipes TACP.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/131304-tchad-exercice-de-guidage-par-les-tacp-d-epervier/exercice-de-guidage-par-les-tacp-d-epervier-5/2126669-2-fre-FR/exercice-de-guidage-par-les-tacp-d-epervier-5.jpg

 

950 soldats français arment la Force Epervier parmi lesquels les équipages d’aéronefs du groupement air. Les exercices avec les équipes TACP sont fréquents, et ce type de mission est indispensable à la qualification, à la coordination ainsi qu’au perfectionnement du travail conjoint des équipes interarmées de la Force Epervier.

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 13:49

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/121230-tchad-deploiement-des-puma-de-la-force-epervier-en-rca/deploiement-des-puma-de-la-force-epervier-en-rca-1/2123956-1-fre-FR/deploiement-des-puma-de-la-force-epervier-en-rca-1.jpg

 

30/12/2012 Sources : EMA

 

Le 30 décembre 2012, deux HM (hélicoptères de manœuvre) de la force Epervier ont été déployés en République Centrafricaine (RCA) à Bangui. Vecteurs aéromobiles au profit des troupes au sol, les deux PUMA viennent en renfort du dispositif temporaire mis en place les jours précédents afin d’assurer si nécessaire la sécurité des ressortissants et des emprises diplomatiques françaises.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/121230-tchad-deploiement-des-puma-de-la-force-epervier-en-rca/deploiement-des-puma-de-la-force-epervier-en-rca-2/2123961-3-fre-FR/deploiement-des-puma-de-la-force-epervier-en-rca-2.jpg

 

07h58, tarmac de la Base aérienne 172 de Kosseï à N’Djamena : Deux hélicoptères PUMA de l’ALAT (aviation légère de l’armée de terre) décollent à destination de Bangui en RCA. A leurs bords deux équipages complets (1 chef de patrouille, 1 chef de bord, 2 pilotes, 2 mécaniciens navigants, 3 mécaniciens et 1 transmetteur) ainsi qu’un lot de pièces de rechange. Il s’agit d’effectuer une mission de convoyage des deux machines jusqu’en République Centrafricaine, et d’assurer une fois sur place, les missions propres au PUMA sous le commandement d’éléments des Forces Françaises au Gabon (FFG) déjà stationnés depuis quelques jours à Bangui.

 

Pour se rendre en RCA, les PUMA devaient effectuer près de 5h de vol. Le choix a été fait de faire poser les hélicoptères sur la piste de Moundou, ville située au sud du Tchad afin de s’avitailler en carburant sur avion de transport tactique (ATT). Un Transall C 160 de la force Epervier, en attente sur une zone sécurisée, a ainsi procédé à l’avitaillement des deux machines. 45 minutes plus tard, les PUMA ont redécollé afin de rejoindre Bangui où ils sont en mesure de participer à d’éventuelles opérations de sécurisation au profit de nos ressortissants.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/121230-tchad-deploiement-des-puma-de-la-force-epervier-en-rca/deploiement-des-puma-de-la-force-epervier-en-rca-4/2123971-2-fre-FR/deploiement-des-puma-de-la-force-epervier-en-rca-4.jpg

 

Les éléments français au Tchad (EFT) de la force Epervier (environ 1 000 hommes) assurent deux missions permanentes : ils garantissent la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 13:49

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/cote-d-ivoire/130101-licorne-renforce-les-forces-francaises-au-gabon/licorne-renforce-les-forces-francaises-au-gabon-1/2125890-1-fre-FR/licorne-renforce-les-forces-francaises-au-gabon-1.jpg

 

03/01/2013 Sources : EMA

 

Du 1 janvier au 3 janvier 2013, la compagnie d’infanterie de la Force Licorne a été projetée au Gabon pour une mission de renfort des Forces Françaises au Gabon (FFG).

 

Dans le cadre des mesures de renforcement mutuel entre les théâtres, et suite à la projection de deux compagnies du 6ème BIMa à Bangui, des éléments de la force interarmées Licorne ont fait mouvement vers le Gabon pour renforcer temporairement les forces françaises sur place et leur permettre de poursuivre leurs missions quotidiennes.

 

Le 30 décembre, la compagnie Bravo de la force Licorne a reçu l’ordre de se préparer pour une projection sur court préavis. Après les honneurs au chef d’état-major de l’armée de Terre qui rendait visite à la force Licorne, la compagnie a achevé sa préparation et était prête à rejoindre les FFG.

 

Le 1 janvier, lendemain d’un réveillon fêté dans la bonne humeur et la modération, une première section a embarqué à bord du CASA des FFG à destination de Libreville. La projection s’est poursuivie les 2 et 3 janvier à nouveau au moyen d’un CASA, puis d’une rotation de Transall C160.

 

Dès leur arrivée au Gabon, les parachutistes du 3e RPIMa ont été pris en compte par la portion centrale du 6e BIMa et ont pu débuter leur mission de renfort au profit des FFG.

Cette projection illustre parfaitement le concept de renforcement inter-théâtres au sein de la sous-région du Golfe de Guinée. Fin novembre 2012, à l’occasion de l’exercice Akwaba, c’étaient les FFG qui avaient mis en œuvre cette logique inter-théâtres en projetant 300 militaires ainsi qu’un état-major interarmées en Côte d’Ivoire au cours d’un exercice ayant  pour objectif de renforcer la préparation opérationnelle des forces françaises en Afrique et s’inscrivant dans le cadre de la coopération opérationnelle avec nos partenaires africains.

 

Cette mesure temporaire, qui ne concerne qu’une fraction des effectifs de Licorne,  ne remet aucunement en cause la capacité de la force Licorne à assurer l’ensemble de ses missions dans sa zone de responsabilité.

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 13:47

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/cote-d-ivoire/121229-rci-dio-tam-et-epms/cote-d-ivoire-la-force-licorne-partage-ses-savoir-faire-avec-les-soldats-ivoiriens/2123706-2-fre-FR/cote-d-ivoire-la-force-licorne-partage-ses-savoir-faire-avec-les-soldats-ivoiriens.jpg

 

29/12/2012 Sources : EMA

 

Du 3 au 22 décembre, la force Licorne a organisé une série de stages de formation au profit des Forces Républicaine de Côte d’Ivoire (FRCI) dans les domaines de l’armurerie, de la maîtrise de l’armement et l’éducation physique.

 

Du 10 au 15 décembre puis du 17 au 22 décembre, une vingtaine de sous-officiers et militaires du rang des Forces Républicaine de Côte d’Ivoire,  encadrés par les spécialistes « armement petit calibre » (spécialistes de la gestion et de l’entretien des armes jusqu’au calibre 12,7 mm)  de la force Licorne, ont suivi une formation d’armurier régimentaire et de sous officiers tir-armement-munition d’unité. Les sous officiers ont pu s’imprégner de l’organisation d’une armurerie : gestion des flux, filtrage des perceptions, mise en place d’habilitations, étude des infrastructures. De leur côté, Les militaires du rang ont pu découvrir le travail d’armurier dans son ensemble, de la perception à la réintégration des armes en passant par le démontage, le réglage, les vérifications de premier niveau et la réintégration.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/cote-d-ivoire/121229-rci-dio-tam-et-epms/cote-d-ivoire-la-force-licorne-partage-ses-savoir-faire-avec-les-soldats-ivoiriens-2/2123711-2-fre-FR/cote-d-ivoire-la-force-licorne-partage-ses-savoir-faire-avec-les-soldats-ivoiriens-2.jpg

 

Enfin, du 3 au 22 décembre, l’officier des sports de la force Licorne a également réactualisé les connaissances de 6 sous-officiers des bataillons partenaires dans leur métier de professeur de sport.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/cote-d-ivoire/121229-rci-dio-tam-et-epms/cote-d-ivoire-la-force-licorne-partage-ses-savoir-faire-avec-les-soldats-ivoiriens-3/2123716-2-fre-FR/cote-d-ivoire-la-force-licorne-partage-ses-savoir-faire-avec-les-soldats-ivoiriens-3.jpg

 

Pour la force Licorne, ces actions de formation au profit de 4 bataillons des FRCI s’inscrivent pleinement dans l’appui à la réorganisation des FRCI, en complément de l’action menée par les Eléments français au Sénégal. La force interarmées Licorne coordonne également son action avec la mission de coopération militaire française présente à Abidjan.

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 13:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/121230-republique-centrafrique-deploiement-de-moyens-supplementaires/deploiement-de-moyens-supplementaires-1/2123853-1-fre-FR/deploiement-de-moyens-supplementaires-1.jpg

 

30/12/2012 Sources : EMA

 

Tôt le 30 décembre 2012, près de 180 militaires français en provenance des Forces Françaises au Gabon (FFG) et deux hélicoptères de manœuvre des Eléments Français au Tchad (EFT) ont été déployés en République Centrafricaine (RCA) à Bangui. Ils renforcent le dispositif temporaire mis en place les jours précédents afin de d’assurer si nécessaire la sécurité des ressortissants et des emprises diplomatiques françaises.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/121230-republique-centrafrique-deploiement-de-moyens-supplementaires/deploiement-de-moyens-supplementaires-2/2123858-2-fre-FR/deploiement-de-moyens-supplementaires-2.jpg

 

Depuis le 26 décembre, ce sont les militaires français de l’opération Boali, dont une compagnie du 8e régiment parachutiste d’infanterie de marine (8e RPIMa) stationnée sur l’aéroport de Bangui, qui ont assuré la sécurité des ressortissants et des emprises françaises de la capitale. Cette compagnie a été renforcée dans la nuit du 27 au 28 décembre par une compagnie de légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) en mission de courte durée au Gabon (FFG). Puis, le 30 décembre un élément de commandement des FFG, une compagnie du 2e régiment étranger d’infanterie (2e REI) également en mission de courte durée au Gabon (FFG) et deux hélicoptères de manœuvres PUMA des EFT ont été mis en place en plusieurs rotations depuis Libreville par C160 Transall, C130 et par CASA vers Bangui.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/121230-republique-centrafrique-deploiement-de-moyens-supplementaires/deploiement-de-moyens-supplementaires-3/2123863-3-fre-FR/deploiement-de-moyens-supplementaires-3.jpg

 

Avec ce déploiement, ce sont désormais près de 600 militaires français qui sont présents en Centrafrique.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/121230-republique-centrafrique-deploiement-de-moyens-supplementaires/deploiement-de-moyens-supplementaires-5/2123873-5-fre-FR/deploiement-de-moyens-supplementaires-5.jpg

 

La France est présente en RCA depuis 2002 dans le cadre de l’opération Boali. Celle-ci vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la MICOPAX (Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine). Les militaires français assurent par ailleurs des missions de formation des forces armées centrafricaines (FACA) tout en restant en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français si la situation l’exige.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/121230-republique-centrafrique-deploiement-de-moyens-supplementaires/deploiement-de-moyens-supplementaires-8/2123888-9-fre-FR/deploiement-de-moyens-supplementaires-8.jpg

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 13:45

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/121228-republique-centrafricaine-une-compagnie-des-ffg-deployee-a-bangui/republique-centrafricaine-une-compagnie-des-ffg-deployee-a-bangui/2123367-1-fre-FR/republique-centrafricaine-une-compagnie-des-ffg-deployee-a-bangui.jpg

Dans la nuit du 27 au 28 décembre 2012, embarquement

des légionnaires parachutistes sur le Tarmac de l'aéroport

de Libreville.

 

29/12/2012 Sources : EMA

 

Dans la nuit du 27 au 28 décembre 2012, environ 150 militaires français en provenance des Forces Françaises au Gabon (FFG) ont été déployé en République Centrafricaine (RCA) à Bangui, en mesure d’assurer si nécessaire la sécurité des ressortissants et des emprises diplomatiques françaises.

 

Depuis le 26 décembre, ce sont les militaires français de l’opération Boali, dont une compagnie du 8e régiment parachutiste d’infanterie de marine (8e RPIMa) stationnée sur l’aéroport de Bangui, qui ont assuré la sécurité des ressortissants et des emprises françaises de la capitale. Cette compagnie a été renforcée le 28 décembre au matin par une compagnie de légionnaires du 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP) en mission de courte durée au Gabon (FFG). Ils ont été mis en place depuis Libreville par C160 Transall et par CASA.

 

La France est présente en RCA depuis 2002 dans le cadre de l’opération Boali. Celle-ci vise à apporter un soutien logistique, administratif, technique et si besoin opérationnel à la MICOPAX (Mission de consolidation de la paix en République Centrafricaine). Les militaires français assurent par ailleurs des missions de formation des forces armées centrafricaines (FACA) tout en restant en mesure d’assurer la sécurité des ressortissants français si la situation l’exige.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/autres-operations/121228-republique-centrafricaine-une-compagnie-des-ffg-deployee-a-bangui/republique-centrafricaine-une-compagnie-des-ffg-deployee-a-bangui-4/2123510-2-fre-FR/republique-centrafricaine-une-compagnie-des-ffg-deployee-a-bangui-4.jpg

Le matin du 28 décembre 2012, arrivée des légionnaires parachutistes sur le Tarmac de l'aéroport M'Poko de Bangui.

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 13:37

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6f/Flag_of_the_Central_African_Republic.svg/450px-Flag_of_the_Central_African_Republic.svg.png

 

Jan 2, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Par la voix de sa Haute représentante pour les Affaires étrangères, l’Union européenne a (enfin) réagi, le 1er jour de 2013, à la « crise qui perdure en République Centrafricaine ». C’est un appel au dialogue qu’a voulu lancer Catherine Ashton. « Il est essentiel que toutes les parties prennent l’engagement de résoudre de manière pacifique, par le dialogue et la négociation, les divergences qui subsistent. » Sans qualifier le “conflit” en cours, l’Union européenne appelle « également (toutes les parties) à s’engager à éviter l’utilisation de la force à des fins politiques et en particulier à protéger les populations civiles dans les zones sous leur contrôle ».

 

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 13:29

Carte-Regionale-AQMI-344 2 0

 

jan 2, 2013 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

L’opération de (re)formation de l’armée malienne – qui se prépare au niveau de l’Union européenne – peut paraître limitée en soi. Mais elle n’est qu’une des facettes de l’intervention multi-forme que tente de mettre en place la communauté internationale (et l’Union européenne) face à l’emprise de groupes rebelles et “terroristes” au Nord-Mali. Une action à la fois militaire, diplomatique et politique.

 

L’opération européenne de formation de l’armée malienne


L’opération de formation EUTM Mali repose, en grande partie, sur le savoir-faire acquis lors de la formation de l’armée somalienne, qui a montré un certain succès, et sur la présence antérieure de plusieurs des Etats membres (France, Allemagne…) ou participants à l’opération européenne (Canada). Elle n’a pas pour vocation primaire de reprendre pied dans le nord du Mali. Mais de former l’armée malienne pour éviter une désintégration encore plus profonde, de la restructurer, pour ensuite la “propulser”. Et son objectif est tout autant à moyen terme qu’à court terme. Le processus décisionnel au sein de l’UE pourrait être bouclé assez rapidement, entre janvier et février. Il faudra ensuite déployer la mission — ce qui prendra quelques semaines — et les formations – qui dureront 3-4 mois – ne seront donc pas effectives avant l’automne.

 

L’opération de la CEDEAO


L’opération de la CEDEAO – autorisée par l’ONU fin décembre – vient en complément selon un tempo analogue. Même si le chiffre de ses forces n’est pas encore officialisé (environ 3500 hommes), la Misma (Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine) aura à soutenir les forces maliennes d’abord dans la sécurisation du sud Mali puis dans la reconquête du nord. Ce qui ne sera pas évident vu l’étendue de la zone à reconquérir (équivalente à 1,5 fois la France). Cette force devrait donc recevoir un « important » soutien logistique, de renseignement et matériel de plusieurs pays européens ou de l’OTAN, à titre bilatéral – une contribution demandée par l’ONU à ses Etats membres -. La France et les Etats-Unis ont déjà confirmé une telle aide. L’Union européenne devrait aussi apporter un soutien financier à cette intervention par le biais de sa “Facilité de paix pour l’Afrique” ainsi qu’un soutien dans la planification de l’opération (des militaires européens sont au QG de l’Union africaine comme à la CEDEAO dans cet objectif). L’opération ne devrait pas démarrer avant l’automne. Le temps que la force de la CEDEAO se mette en place, ce ne sera « pas avant septembre ou octobre 2013 » explique un diplomate d’un Etat membre de l’UE à B2. « Ce qui devrait permettre à l’option politique de se mettre en place. »


Les opérations discrètes : renseignement, fermeture des voies d’accès, désorganisation des bases arrières


La troisième opération est plus discrète, voire secrète. Il s’agit de recueillir un maximum d’informations sur les mouvements rebelles. Les avions de surveillance (type Atlantique 2) ou de photographie aérienne (Mirage…) et drones sont, ici, très intéressants. Il s’agit aussi de couper les voies d’approvisionnement aux mouvements tenant le Nord Mali. Ce sont les autorités algériennes, mauritaniennes qui sont essentiellement concernées par cette demande des autorités maliennes ainsi que le Niger. Ce qui n’est pas évident dans des zones aussi désertiques. Mais il s’agit aussi de couper les bases arrières des organisations terroristes. L’arrestation de Salah Gasmi, le numéro 2 de AQMI (Al Qaida au Magreb islamique) en Algérie à la mi-décembre tient de cette logique.

Le volet politique des opérations au Mali

Le volet  politique est tout aussi important que le volet militaire. Il s’articule autour de trois aspects : le dialogue politique, la refonte de l’Etat malien et l’aide aux projets. L’Union européenne disposant là d’une “carotte” relativement efficace : son aide budgétaire et au développement qui n’est pas négligeable.

 

Le dialogue politique


Il y a le dialogue politique sur lesquels chacun compte, en fait, pour résoudre la crise malienne. Il s’agit de mener des discussions informelles avec les différents leaders des groupes rebelles pour leur montrer qu’il vaut mieux être du côté du manche, du pouvoir. C’est dans ce sens que la montée en puissance de l’intervention militaire, lente — certains pourraient parler de gesticulation — prend son sens. « Il faut que l’offensive militaire se fasse dans un climat permissif et ne ligue pas contre elle tous les opposants » résume notre diplomate.


La refonte de l’Etat malien


C’est un aspect souvent peu mis en évidence. Mais l’Etat au Mali n’a montré ces derniers temps qu’une façade démocratique, propre à rassurer les Européens et la Communauté internationale, et une efficacité assez contestable. La refonte de l’Etat malien est donc une question tout aussi fondamentale que la reconquête du nord du pays. « Il faut tout reprendre à zéro, réécrire un nouveau contrat institutionnel ». Une “feuille de route” a été dressée. Et les autorités européennes ont conditionné la reprise de l’aide au développement, un apport majeur pour l’Etat malien. L’UE dispose d’un argument de poids…

 

Le poids de l’aide européenne


Le budget de l’aide au développement européen — au titre du FED, Fonds européen pour le développement — représente, en moyenne par an, pour le pays, un peu moins de 100 millions d’euros (*), hors aide humanitaire. Ce qui n’est pas une bagatelle surtout quand on le compare au budget de l’Etat malien pour 2012 : 226 millions d’euros à l’origine, ramené à 150 millions d’euros, à la suite de coupes budgétaires drastiques après le coup d’Etat qui a vu l’aide internationale diminuer !

 

Un véritable embargo financier


Depuis le 22 mars, la coopération au développement de l’UE a été suspendue. Seules demeurent des actions de « soutien direct à la population » (crise alimentaire), l’aide humanitaire et des actions liées « à la transition démocratique ». Au titre de l’aide humanitaire, l’UE a ainsi débloqué 102 millions d’euros. L’appui budgétaire reste, lui, suspendu. Si la feuille de route de la transition est adoptée et un calendrier pour des élections fixés, l’UE pourrait « reprendre graduellement la coopération » comme l’ont annoncé les ministres des Affaires étrangères des 27 lors de leurs réunions. Près de 250 millions d’euros pourraient être débloqués sur des nouveaux projets, avec la reprise éventuelle de l’aide budgétaire.

 

(*) 583 millions d’euros sont prévus pour la période 2008-2013 (978 millions d’euros pour la période 2003-2013). Il s’agit bien d’un montant pour la période et non par an (comme je l’ai vu repris dans certains articles de presse).
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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 20:49

http://a401.idata.over-blog.com/175x159/0/50/29/09/LogosDrapeaux/LogoEutmSomalia.jpg

 

déc 28, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

La redéfinition de la mission européenne de formation de l’armée somalienne (EUTM Somalia) va prendre un peu plus de temps que prévu, selon les informations reçues par B2. Sa reconduction ne suscite pas de problème, sur le principe.

 

Suite de l’article

 

A suivre sur le Club (site abonnés) : article détaillé sur la reconfiguration de la mission EUTM

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 20:45

Les Etats-Unis apparaissent de plus en plus comme

un acteur clef pour résoudre la crise malienne.

 

27 déc, 2012 by La rédaction - ActuDéfense

 

L’intervention au Mali se précise. Des forces africaines devraient se mobiliser au premier semestre 2013. Emmanuel Dupuy, président de l’Institut  prospective et sécurité en Europe (IPSE) et responsable de la commission Défense du think tank « Atelier de la République », fait le point sur la faisabilité de cette opération (Partie 2/2).

 

Lire la première partie : Mali, les forces africaines sont-elles à la hauteur ?
  • L’UE fournirait donc 400 hommes : est-ce suffisant pour apporter un soutien logistique, un conseil et de la formation à hauteur des besoins des forces qui seraient mobilisées par la Cédéao ?

Tout dépend de la mission qui lui est assignée. Comme évoqué, c’est plus une présence symbolique qui est en jeu ici pour l’Union européenne. Ce qui est réellement en jeu c’est l’action globale dans laquelle s’inscrit la mission européenne.

 

Celle-ci est d’ailleurs massivement présente, du moins sur le papier. Une Stratégie de l’UE pour le développement de la sécurité au Sahel a été adoptée dès mars 2011, dans l’optique de traiter la crise au Sahel sous une « approche globale » associant potentiellement actions cinétiques à des objectifs de stabilisation. Dans ce cadre, la mise en place d’EUTM-Mali n’est qu’une brique supplémentaire pour étayer de la légitimité de la politique de sécurité et de défense commune. Une mission d’assistance et de conseil des forces de sécurité nigériennes – EUCAP-Niger a été lancée le 17 juillet dernier.

 

Bruxelles répète inlassablement que c’est l’UE qui contribue, en premier lieu à la lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue et la criminalité organisée. L’UE distribue, en effet, une enveloppe financière consacrée à des projets de développement d’une ampleur considérable : 503 millions d’euros pour le Mali, 458 millions pour le Niger et 156 millions pour la Mauritanie.

 

Les Etats-Unis ne consacrent, en comparaison, que 100 millions de dollars par an dans le cadre de leur Initiative pan-Sahel de lutte contre le terrorisme, lancé par Washington depuis 2002 ! Il est vrai que cette somme devrait être considérablement « gonflée » à l’aune de la nouvelle donne sécuritaire.

 

A cela s’ajoute l’initiative « Action Globale Internationale Résilience » (AGIR) lancée en juin 2012, qui, avec une enveloppe de 318 millions d’euros vise à lutter contre la crise alimentaire qui aggrave la crise au Mali et au-delà sur l’ensemble du Sahel…

 

L’UE avait, par ailleurs, initié une réflexion visant à créer des outils sécuritaires régionaux, à l’instar d’un Collège sahélien de sécurité, qui se serait appuyé sur le modèle de l’Ecole de formation au maintien de la paix situé à Kolikoro au Mali. Il en va de même avec le projet du West African Police Information System (WAPIS), sorte d’Interpol ouest-africain, partie intégrante du plan d’action de l’UE contre le narco-trafic.

 

Bref, beaucoup de projets sur la table, mais toujours pas de drapeau européen planté sur le sol malien…

  • Quels sont dans cette intervention les Etats clefs côté européen et côté africain ?

Paradoxalement, les Etats clés sont sans doute ceux qui sont les moins en première ligne et paradoxalement ni membres de la Cédéao ni de l’UE. Je veux bien évidemment faire référence à l’Algérie et aux Etats-Unis.

Alger, on le sait est très actif dans cette crise, mais agit en sous-main. Elle n’appartient à aucune des organisations sous régionales impliquées (Cédéao, Communauté des Etats Sahélo-sahariens – CEN-SAD) lui laissant ainsi peu de marge de manœuvre diplomatique « officielle ».

 

L’Algérie, soucieuse de repousser hors de ses propres frontières, un terrorisme d’essence salafiste, influencé et composé d’anciens du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), souffle ainsi le chaud et le froid.

D’un côté, certains analystes dénoncent un soutien « logistique » déguisé – à travers la présence du Croissant rouge algérien à Gao – à certains mouvements fondamentalistes, dont Ansar Dine. Son fondateur, ex-rebelle touareg, Iyag Ag Ghaly est souvent décrit comme une « créature » du Département du Renseignement et de la Sécurité – DRS (services de renseignement algériens).

 

Paradoxalement, les seuls actes de terrorisme avérés (hormis les prises d’otages dont sont victimes les ressortissants occidentaux, dont désormais 9 Français avec celui pris en otage par le groupe Ansaru au Nord du Nigéria) ont été commis sur son territoire ou contre ses intérêts. Les derniers en date, qui remontent à janvier et novembre 2011 puis février 2012, ont touché « symboliquement » le Comité d’Etat-major opérationnel conjoint (CEMOC, crée en 2010 entre l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger) qui vise – certes péniblement et de manière quelque peu artificielle – à fédérer les efforts régionaux contre le terrorisme.

 

Alger a du reste, depuis la prise d’otages de quatre de ses ressortissants, les mêmes préoccupations que Paris. La visite du président François Hollande à Alger, les 19 et 20 décembre derniers, a été l’occasion de confirmer ce rôle de médiateur discret. Une délégation du MNLA y était en même temps qu’une autre d’Ansar Dine. Bien qu’un document ait été signé entre les deux mouvements, certains y ont vu une « manipulation » d’Alger afin de remettre Ansar Dine dans le jeu.

 

Les Etats-Unis ne s’y sont pas trompés.

 

Hillary Clinton, alors encore Secrétaire d’Etat, quand elle s’est rendue à Alger il y a de cela quelques semaines avait tenu à indiquer son accord avec Alger afin de privilégier la voie du dialogue entre parties prenantes. Alger et Washington visent à mettre l’agenda du rétablissement de la stabilité institutionnelle à Bamako en tête des préalables à la résolution finalement votée à l’ONU. C’est là une légère quoique évidente divergence de point de vue avec Paris.

On sait aussi Washington très préoccupé par l’ampleur que prend la crise sécuritaire au Mali et au-delà dans la sous-région. Les Etats-Unis craignent par-dessus tout une imbrication de plus en plus évidente entre narco-trafic et terrorisme djihadiste. Ils craignent ainsi que l’Ouest africain, où ils tentent d’y ancrer leurs investissements économiques, deviennent une zone de perturbations où ils aient à intervenir, comme en Somalie en 1992 avec l’Opération « Restore Hope ». La similitude avec la situation d’alors leur fait craindre une implication qu’ils ne cherchent évidemment pas mais préparent néanmoins activement.

 

Washington voit ainsi, de nouveau, les ingrédients d’une instabilité régionale globale et durable : mal gouvernance ayant aboutie à la consolidation d’une « zone grise » de plusieurs dizaines de millions de km² ou se croisent narco-dollars et prolifération d’armes de petits calibres (8 millions aux derniers évaluations) et d’autres plus inquiétantes – à l’instar de missiles sols-air apparus à la chute du régime Khadafi – ; d’états dit « faillis » qui plus est doublés de revendications d’indépendances micro-territoriales (Azawad) ; le tout, aggravé par une famine qui menace désormais près de 12 millions de personnes à travers l’ensemble de la bande sahélienne.

 

La crainte, du reste avérée, d’une convergence de mouvements terroristes, réunissant dans un même combat, AQMI, Ansar Dine, Mujoa, les Shebaab somaliens, Boko Aram et Ansaru nigérian, contre des forces occidentales, qui deviendraient, dès lors, des cibles d’opportunité, termine de préoccuper les nouveaux acteurs influents à Washington, au sein du Pentagone que sont le Commandement des Forces spéciales (SOCOM – notamment sa branche africaine -SOCAFRICA) et le Commandement africain des forces armées (AFRICOM, crée en 2007).

Ce dernier, AFRICOM, va considérablement se renforcer dans les premiers mois de 2013.

 

Il va y dispatcher des troupes ainsi que renforcer son équipement en drones dans 35 Etats africains (Kenya, Ouganda, Somalie, Algérie, Soudan, Niger, Mali, Mauritanie, Nigéria, République centrafricaine, etc.) dans le but d’accompagner les efforts d’entrainement et d’équipement de la nouvelle architecture de sécurité sur le continent.

 

Les Américains pensent aussi bien évidemment à la capacité « résiliente » d’intervention de leurs troupes en cas de crises, à l’image des forces pré-positionnées françaises jusqu’à leur réforme en 2009. Ils disposent ainsi de bases discrètes de surveillance au Niger, abritées sous l’égide de leur opération « Creek Sand ».

 

Par ailleurs, sont ainsi d’ores et déjà programmés, entre février et avril, près d’une centaine d’exercices conjoints entre les forces armées locales et les équipes américaines, au niveau d’une compagnie (200 hommes) pouvant aller jusqu’à celui d’un bataillon (approximativement 800 soldats).

 

Les enjeux et les vrais acteurs de la résolution de la crise ne sont ainsi peut-être pas là où l’on met communément et médiatiquement l’accent !

 

Tous les acteurs conviennent, néanmoins, que la résolution 2085 – votée jeudi dernier – ne vise qu’à gagner du temps afin « d’épuiser » l’agenda diplomatique et laisser ainsi une dernière chance aux différentes médiations en cours (sous l’égide du président burkinabais, Blaise Compaoré) ou à venir (sous les bons auspices du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, l’ancien Président du Conseil italien Romano Prodi).

 

Tous les chemins, même et surtout ceux de la « diplomatie informelle » mènent ainsi à Rome…

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 20:41

En 1997, des soldats de l’Ecomog devant des avions

de combat à l’aéroport de Bamako, au Mali.

 

26 déc, 2012 by La rédaction - ActuDéfense

 

L’intervention au Mali se précise. Des forces africaines devraient se mobiliser au premier semestre 2013. Emmanuel Dupuy, président de l’Institut  prospective et sécurité en Europe (IPSE) et responsable de la commission Défense du think tank « Atelier de la République », fait le point sur la faisabilité de cette opération (Partie 1/2).

 

Lire la seconde partie : Mali, une intervention qui n’a d’Européen que le nom.

  • ActuDéfense - Jean-Yves Le Drian promet une intervention militaire au premier semestre 2013. De quoi parle-t-on exactement ici ?

Emmanuel Dupuy - Suivant le vote au sein du Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution 2085, votée jeudi dernier à l’unanimité et à l’initiative de la France, le ministre de la Défense français a, en effet, « promis » que le déploiement d’une force africaine baptisée Afisma (African Led International Support Mission in Africa) serait effectif d’ici la fin du premier semestre de l’année 2013. Cette dernière, composée de forces africaines venant de pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) serait déployée pour une période initiale d’une année et pourrait compter jusqu’à 3300 hommes.


Sa mission consisterait à permettre au Mali de recouvrer son intégrité territoriale, perdue à la suite de la conquête – dans la foulée du coup d’Etat du 22 mars dernier à Bamako – des trois régions du Nord du pays (Gao, Tombouctou, Kidal). Il est utile de rappeler qu’il n’aura fallu que quelques jours pour le mouvement rebelle touareg – sous la bannière du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) – doublé de mouvements fondamentalistes – communément rangés sous l’appellation « générique » de narco-terroristes (Al-Qaeda au Maghreb Islamique – AQMI, Mouvement Unicité et Jihad en Afrique de l’Ouest – MUJOA, Ansar Dine) de conquérir près de la moitié du pays. Ces mouvements terroristes ne peuvent néanmoins réunir plus d’un petit millier d’hommes.


En parallèle, un contingent européen de 400 militaires principalement français – dont potentiellement des forces spéciales françaises opérant déjà sur place dans le cadre de l’opération Sabre du Commandement des Opérations Spéciales (COS) - sera placé sous le commandement du général français des troupes de marine, François Lecointre. Cette mission européenne de formation des troupes maliennes – European Union Training Mission (EUTM-Mali) viserait à aider le déploiement de l’Afisma (génération de force, entrainement, transport, renseignement).

Néanmoins le déploiement de l’Afisma et de l’EUTM-Mali autorisé sur le papier, n’en est pas moins effectif, loin de là, à l’instant précis.

 

Plusieurs écueils à son déploiement sur le terrain sont, en effet, encore à dépasser : d’ordre politiques tout d’abord, eu égard à l’instabilité gouvernementale chronique à Bamako ; diplomatiques, compte-tenu des médiations actuellement en cours tant à Ouagadougou qu’à Alger ; financiers, eu égard au coût d’une telle mission (approximativement 600 millions d’euros) ; opérationnels, en prenant en compte que la saison estivale est peu propice à une telle opération et ce jusqu’à la fin de la saison sèche, soit en septembre prochain.

  • Les pays de la Cédéao qui ont promis des troupes sont-ils en mesure de fournir les effectifs en question dans les délais évoqués par Le Drian ? Quelles sont les capacités des troupes en question ?

Comme indiqué précédemment, les 15 Etats membres de la Cédéao, dont les pays limitrophes du Mali (Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Burkina-Faso, Niger) et les « Etats pivots » régionaux que sont le Bénin et le Nigéria, disposent – depuis sa création en 1990 – de l’Economic Community of West African States Cease-Fire Monitoring Group (ECOMOG), groupe militaire d’intervention – au niveau d’une brigade (7000-8000 hommes) devenu permanent en 1999. Ces troupes sont souvent appelées « Casques Blancs » en référence aux « Casques Bleus » de l’ONU. Cependant, depuis son déploiement dans plusieurs conflits armés d’Afrique de l’Ouest (Libéria, Sierra Leone, Guinée-Bissau) et compte-tenu du « poids » militaire du Nigéria, qui y a souvent fourni la majorité de ses hommes, sa capacité opérationnelle est souvent remise en cause.


Pour faire face à cette relative « faiblesse » militaire, qui n’est, du reste, pas le seul apanage de l’Ouest africain, a été pensée une nouvelle « Architecture de paix et de sécurité ». Cette dernière, née du Sommet de l’UA tenu à Durban en 2002, vit la mise en place du concept de « Forces Africaines en Attente » (FAA) réparties en quatre forces régionales pré-positionnées et mobilisables en cas de crise régionale (Forces en attente de la Cédéao, de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale – CEEAC, de la Communauté de développement de l’Afrique australe – SADC, et l’East African Standby Force – EASF, opérationnelle seulement depuis 2007).

 

Dès lors, les forces qui devraient être mobilisées proviendraient de cette brigade ouest-africaine en attente.

Néanmoins, dire que cette force existe n’est que pure spéculation.

 

Premièrement, certains des Etats ouest-africains qui ont indiqué leur disponibilité pour fournir des troupes n’en n’ont pas forcement la capacité – à l’instar de la Côte d’Ivoire dont les forces armées ne sont que l’amalgame très fragile des « Com-zones » des Forces Nouvelles de Côte d’Ivoire avec des troupes régulières affaiblies par cinq années de lutte avec ses même forces, et dont l’approvisionnement en armes a été perturbé par l’embargo européen imposé à partir de 2004 sur l’achat de matériel militaire. Par ailleurs, certaines des troupes proposées, telles que celles que le président béninois, Yayi Boni propose de mettre à disposition n’ont que très peu d’expérience du combat en zone désertique !


Le Nigéria, échaudé par ses expériences du maintien de la paix au Libéria et en Sierra Leone, a d’ores et déjà dit qu’il ne paierait pas pour les autres. Abuja a, en outre, exprimé ses réserves quant à l’efficacité d’une telle force, et ce au regard de ses propres opérations dans le Nord du pays contre les mouvements fondamentalistes et djihadistes Boko Aram et Ansaru

 

A ces difficultés s’ajoute le fait que l’Afisma ne serait pas constituée des troupes les plus adaptées et aguerries pour aller faire le coup de feu contre des mouvements terroristes qu’elles combattent sur leurs propres territoires, à l’instar de la Mauritanie et de l’Algérie, voire du Tchad, dont le président Idriss Deby a pourtant dit, à l’occasion de sa récente visite au président François Hollande, sa volonté de proposer son expertise militaire et sahélienne.

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 20:35

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/121228-tchad-tournee-de-province-dans-la-region-du-djourab/tchad-tournee-de-province-dans-la-region-du-djourab/2123172-1-fre-FR/tchad-tournee-de-province-dans-la-region-du-djourab.jpg

 

28/12/2012 Sources : EMA

 

Du 07 au 24 décembre 2012, le groupement « Terre »  de la force Épervier a conduit une tournée de province (TP) dans les massifs désertiques du nord du Tchad dans la région du Djourab, à plus de 1200 kilomètres de la base Kosseï de N’Djamena.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/121228-tchad-tournee-de-province-dans-la-region-du-djourab/tchad-tournee-de-province-dans-la-region-du-djourab-3/2123190-2-fre-FR/tchad-tournee-de-province-dans-la-region-du-djourab-3.jpg

Poser d'assaut d'un Transall C160

 

Durant cette tournée de province, le détachement de 150 de militaires, composé de légionnaires du 1er Régiment Étranger de Cavalerie d’Orange (1er REC) et de « marsouins » du 21e régiment d’infanterie marine de Fréjus (21e RIMa) a parcouru près de 1500 km de routes et de pistes entre Faya, les falaises d’Angamma, Ounianga Kébir, Koro Toro, Kouba Olanga, Moussoro, et N’Djamena. Le détachement était constitué de trois sections de combat et d’une section d’aide à l’engagement débarqué de la compagnie motorisée, équipées de VLRA (Véhicule léger de reconnaissance et d’appui) et de VAB (Véhicule de l’avant blindé ) ainsi que d’un peloton d’engins de reconnaissance à canon ERC-90  Sagaie.

 

L’objectif de l’opération Djourab était de reconnaître les axes et de renseigner sur les points d’eau disponibles dans la province du Djourab (Nord du Tchad). En effet, du fait des tempêtes de sable ou des glissements de terrain, la cartographie se révélait quelque peu obsolète. Grace à la présence d’un ingénieur hydro-géologue tchadien, le recensement des points d’eau a largement été facilité.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/121228-tchad-tournee-de-province-dans-la-region-du-djourab/tchad-tournee-de-province-dans-la-region-du-djourab-2/2123185-2-fre-FR/tchad-tournee-de-province-dans-la-region-du-djourab-2.jpg

 

La Section d’Aide à l’Engagement Débarqué (SAED) du 21e RIMa, particulièrement mobile notamment par ses capacités de franchissement de terrain accidenté, progressait en avant du convoi transportant 40 000 litres d’eau, 4 000 rations de combat, deux groupes électrogènes, dix tentes, 150 lits picots ainsi que 20 000 litres de carburant. En plus de l’équipe médicale déployée dans l’opération, un hélicoptère médicalisé était en alerte sur le camp de Faya Largeau pour effectuer des évacuations sanitaires (EVASAN).

 

Au cours de ces 17 jours, les équipages de Transall C160 et les largueurs du 1er RTP (Régiment du train parachutiste) ont également effectué deux livraisons par air et ont ainsi largué plus 8 tonnes de fret.

 

L’objectif de la mission Djourab était d’éprouver la capacité de la force à déployer d’importants moyens matériels et humains dans un environnement difficile, sur plusieurs semaines, à plus d’un millier de kilomètres de sa base principale. Au cours de cette mission en particulier, le peloton blindé et la compagnie motorisée (COMOTO) ont pu valider leurs compétences de renseignement, tant « d’ambiance » que de « terrain ». Les axes de  circulation (trafic et praticabilité) entre le Niger et la zone Centre-Est et Nord-Est du pays, les 50 points d’eau majeurs de l’itinéraire et dans les villages nomades ont pu être mis à jour. Ce déploiement fut en outre  l’occasion de réaliser une mission d’aide à la population, la rénovation de salles de classe près de Faya.

 

Le retour d’un détachement demilitaires français dans la région du Djourab a été très apprécié par la population et les autorités locales. Particulièrement motivante cette mission a constitué une activité opérationnelle dense et a confirmé la capacité des EFT à se déployer dans cette région.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/tchad/121228-tchad-tournee-de-province-dans-la-region-du-djourab/tchad-tournee-de-province-dans-la-region-du-djourab-4/2123203-3-fre-FR/tchad-tournee-de-province-dans-la-region-du-djourab-4.jpg

 

Les éléments français au Tchad (EFT) de la force Épervier (environ 1 000 hommes) assurent deux missions permanentes : ils garantissent la sécurité des ressortissants français résidant au Tchad, conformément à l’accord de coopération technique signé entre la France et le Tchad et apportent un soutien logistique (ravitaillement, carburant, transport, formation) ainsi qu’un appui renseignement aux forces armées et de sécurité (FADS) tchadiennes.

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 14:10

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bd/F931_Louise-Marie.jpg

 

déc 28, 2012 Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2)

 

Un garde-côtes des Seychelles va prendre place à bord de la frégate belge Louise-Marie engagée dans la lutte anti-piraterie dans l’Océan indien dans le cadre de l’opération européenne Eunavfor Atalanta.

 

Suite de l’article

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 14:01

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/121228-atalante-un-navire-du-pam-sous-bonne-garde/atalante-un-navire-du-pam-sous-bonne-garde-2/2122880-2-fre-FR/atalante-un-navire-du-pam-sous-bonne-garde-2.jpg

Surveillance du MV Rockway Bell depuis la passerelle

du Surcouf

 

28/12/2012 Sources : EMA

 

Du 18 au 24 décembre 2012, dans le cadre de l’opération européenne de lutte anti-piraterie Atalanta, la frégate Surcouf a escorté le MV Rockway Bell, un vraquier de 25 000 tonnes et sa cargaison de sorgo en route vers le Kenya.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/121228-atalante-un-navire-du-pam-sous-bonne-garde/atalante-un-navire-du-pam-sous-bonne-garde/2122875-1-fre-FR/atalante-un-navire-du-pam-sous-bonne-garde.jpg

 

Le MV Rockway Bell, affrété par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a été pris en charge par la frégate Surcouf au large de Salalah (Sultanat d'Oman), à la suite du Mendez Nuñez, bâtiment amiral de la Task Force 465. Mission de la frégate française : assurer la protection du vraquier jusqu’à son arrivée à Mombassa au Kenya.

 

Bien que les mauvaises conditions de la mer n’aient pas été propices à la piraterie, les marins du Surcouf ont du redoubler de vigilance pendant les 1500 miles nautiques (2 778 kilomètres) parcourus du 18 au 24 décembre matin. Les senseurs étaient en veille permanente au central opération. A la passerelle, l’horizon a été méticuleusement scruté pour ne rien laisser au hasard. L’hélicoptère Lynx britannique effectuait quant à lui chaque jour des vols de surveillance maritime.

 

La protection des navires du PAM représente une des missions prioritaires des bâtiments de la force navale européenne Atalanta. Depuis le début de l’opération, lancée le 8 décembre 2008, près de 167 bâtiments ont bénéficié de la protection des bâtiments de la Task Force 465 européenne. Ces navires de commerce convoient vers la Somalie 90 % des vivres et des ressources délivrées au titre de l’aide internationale. Cette livraison mensuelle de 25 000 tonnes de nourriture est vitale pour la Somalie et permet de subvenir aux besoins d’environ 1 million de somalien.

 

La France participe à l’opération Atalante avec le déploiement permanent d’une frégate pendant toute la durée de l’opération et la participation ponctuelle d’un avion de patrouille maritime, ATL 2, basé à Djibouti.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/operations/piraterie/121228-atalante-un-navire-du-pam-sous-bonne-garde/atalante-un-navire-du-pam-sous-bonne-garde-3/2122885-2-fre-FR/atalante-un-navire-du-pam-sous-bonne-garde-3.jpg

Le Surcouf escorte le MV Rockway Bell

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 13:52

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/djibouti/121227-ffdj-les-auditeurs-de-l-ihedn-en-stage-a-djibouti/ffdj-les-auditeurs-de-l-ihedn-en-stage-a-djibouti-5/2122785-2-fre-FR/ffdj-les-auditeurs-de-l-ihedn-en-stage-a-djibouti-5.jpg

 

27/12/2012 Sources : EMA

 

Du 15 au 18 décembre 2012, les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont accueilli le voyage d’étude de la 65e promotion d’auditeurs de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN).

 

Après un point sur les différentes missions des forces françaises dans la zone (FFDj, EUCAP Nestor et Atalanta), les 97 auditeurs ont rejoint le complexe de tir de Maryam Koron, à trente kilomètres à l’ouest de Djibouti. Le 5e RIAOM (Régiment Interarmes d’Outre-mer) y a présenté la mise en œuvre d’une batterie de mortiers de 120 mm dans le désert de Mermersan pour une série de tirs réels. Plus tard, du haut de l’observatoire d’Ali Odé, les auditeurs ont assisté à une manœuvre aéro-terrestre d’un sous groupement tactique appuyé par les Mirage 2000 de l’escadron de chasse 3.11, d’un Transall C160 de l’escadron de transport 88 Larzac, les mortiers de 120, un hélicoptère Gazelle et des Puma du DETALAT. La qualité de cette démonstration dans un contexte interarmées a été particulièrement appréciée.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/djibouti/121227-ffdj-les-auditeurs-de-l-ihedn-en-stage-a-djibouti/ffdj-les-auditeurs-de-l-ihedn-en-stage-a-djibouti-2/2122770-2-fre-FR/ffdj-les-auditeurs-de-l-ihedn-en-stage-a-djibouti-2.jpg

 

Après un déplacement vers le désert du Grand Bara, les moyens aériens des FFDj ont démontré tout leur savoir-faire jusqu’au coucher du soleil : interception d’un Transall C 160 par des Mirage 2000 et poser d’assaut nocturne, show of force des avions de chasse, évacuation sanitaire par Puma SAR. A l’issue de ces présentations, plusieurs bivouacs attendaient les auditeurs. Toutes les unités des FFDj étaient représentées pour y partager l’expérience de leurs métiers.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/ema/les-forces-prepositionnees/djibouti/121227-ffdj-les-auditeurs-de-l-ihedn-en-stage-a-djibouti/ffdj-les-auditeurs-de-l-ihedn-en-stage-a-djibouti/2122765-1-fre-FR/ffdj-les-auditeurs-de-l-ihedn-en-stage-a-djibouti.jpg

 

Dès l’aube, les convois se sont déplacés sur Arta plage pour une dernière démonstration d’un Tarpon et d’une manœuvre amphibie. Avant de regagner Djibouti ville, les auditeurs ont visité l’AMIA, l’Académie Militaire Interarmées stationné à Arta ville, dans laquelle quelques officiers participent à l’enseignement. Avant de rentrer à Paris, les auditeurs ont pu échanger sur les démonstrations réalisées et la diversité des conférences proposées.

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 17:39

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27.12.2012 Romandie.com (ats )

 

L'ONU et les Etats-Unis ont annoncé mercredi le retrait de la République centrafricaine de tous leurs employés jugés non indispensables et de leurs familles. Ils répondent à la progression de la rébellion qui s'approche de la capitale Bangui.

 

Au terme de plus de deux semaines d'opérations armées, les rebelles du Séléka se sont arrêtés près de la capitale centrafricaine et ont assuré ne pas vouloir la conquérir. Le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky a toutefois estimé que "leurs messages contradictoires et leur progression militaire semblent indiquer qu'ils aient l'intention de s'emparer de Bangui".

 

Le retrait "temporaire" des 200 personnes travaillant pour les Nations unies en Centrafrique "est une mesure de précaution pour réduire notre présence au cas où la situation devait se détériorer à Bangui", a ajouté M. Nesirky.

 

Ambassade française protégée

 

De son côté, le département d'Etat américain "a autorisé le 23 décembre le départ des familles et du personnel non essentiel de notre ambassade à Bangui (...) et le 25 décembre l'ambassade a fortement encouragé tous les Américains à quitter la République centrafricaine par des vols commerciaux jusqu'à ce que la sécurité s'améliore", a annoncé à l'AFP un porte-parole de la diplomatie américaine, Patrick Ventrell.

 

La France a fait protéger son ambassade à Bangui attaquée mercredi par des manifestants reprochant l'inaction de Paris.

 

Et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) continue de son côté de travailler en Centrafrique, a dit jeudi à l'ats un porte-parole de l'organisation, Jean-Yves Clémenzo. Ses équipes ont distribué de l'aide aux déplacés à Ndélé, dans le nord du pays.

 

La rébellion du Séléka (Alliance en sango, la langue nationale) a pris les armes le 10 décembre et s'est approché de Bangui après plus de quinze jours de conquêtes. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon "condamne fermement les attaques armées contre plusieurs villes" centrafricaines menées par la rébellion du Séléka, a ajouté le porte-parole des Nations unies.

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 17:30

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2012/images-decembre-2012/cemaa-au-tchad-2/2122369-2-fre-FR/cemaa-au-tchad-2.jpg

 

27/12/2012 Actus Air

 

Du 23 au 25 décembre 2012, le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, était en visite officielle sur base aérienne 172 de Kosseï. Cette année, il a choisi de passer le réveillon de Noël auprès des militaires français de la Force Epervier, déployés à N’Djamena.

 

Dimanche 23 décembre, le colonel Laurent Rataud, commandant de la force Epervier (COMANFOR), accueille le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air (CEMAA), sur le tarmac de la base aérienne 172 « Sgc Adji Kosseï » de N’Djamena. Après sa récente visite à Kaboul au mois de novembre, le CEMAA a choisi de rendre visite aux forces en opérations sur le théâtre tchadien et de passer la soirée de Noël avec les soldats et les aviateurs sur le terrain.

 

Dès son arrivée sur le théâtre, la situation générale de la force Epervier lui a été exposée par le COMANFOR.  Avant le diner, le CEMAA s’est rendu à l’ambassade de France au Tchad afin de rencontrer le premier conseiller et l’attaché de défense.

 

Le lendemain, le programme était chargé et les visites nombreuses, mais le général Mercier souhaitait par-dessus tout rencontrer et pouvoir partager avec le maximum de personnel : « c’est un plaisir et une fierté d’être parmi vous aujourd’hui, en cette période de fêtes de fin d’année et plus particulièrement en cette veille de Noël ».

 

En début de journée, le CEMAA a pu rencontrer son homologue tchadien, le général de division aérienne Gninguegar Mandjita. Il a ensuite effectué  un vol sur un hélicoptère PUMA de l’aviation légère de l’armée de terre (ALAT) à bord duquel il s’est rendu jusqu’au « rocher des éléphants », lieu mythique des alentours de la capitale tchadienne. Sur place, il a assisté à une démonstration de largage par un C 160 Transall puis à une mission d’appui-feu réalisée par les Mirage du détachement chasse. Au cours de l’après midi, le général Denis Mercier a visité toutes les unités, et a ainsi pu rencontrer les personnels du groupement Air, du groupement Terre, de la base de soutien et de l’économat des armées.

 

En début de soirée, le chef des aviateurs a prononcé ses vœux de Noël dans le hangar du détachement de l’ALAT devant tout un parvis de militaires.  Dans l’assemblée, l’ambiance est particulière. Elle est à la fois empreinte de  mélancolie pour ces soldats déployés loin de leurs proches, mais elle est également marquée par la joie de partager cet événement avec une véritable «famille», celle des armées françaises. Revenir au Tchad en tant que chef d’état-major de l’armée de l’air, était pour le général Denis Mercier, « une grande fierté de rendre hommage aux aviateurs et aux soldats en opérations extérieures sur ce territoire emblématique ». Le Tchad, il l’a bien connu en 1986, au début de l’opération Epervier, il s’y était rendu en tant que pilote de Mirage F1 C, il s’agissait d’une de ses premières missions de guerre, menée, à l’époque, contre les troupes d’un certain colonel Kadhafi. C’est avec une émotion toute particulière qu’il a adressé au personnel présent sur le théâtre toute sa reconnaissance et toutes ses félicitations, pour la qualité du travail accompli et le professionnalisme dont chacun sait faire preuve. « Vous pouvez compter sur mon soutien plein et entier, sur celui de l’armée de l’air.  Je vous remercie pour votre action, ainsi que celle de vos camarades des autres armées et services, et vous exprime toute ma fierté pour celle-ci » déclara-t-il, avant de souhaiter à tous un joyeux Noël et ses vœux les plus chaleureux pour la nouvelle année.

 

http://www.defense.gouv.fr/var/dicod/storage/images/base-de-medias/images/air/actualites/images-2012/images-decembre-2012/cemaa-au-tchad-3/2122379-1-fre-FR/cemaa-au-tchad-3.jpg

 

Prenant un soin particulier, à chacune de ses rencontres, de glisser un mot de soutien aux militaires ravis, le chef des aviateurs a effectué la tournée des « popotes » et des postes de garde, jusque tard dans la nuit. Le lendemain matin, il a quitté la capitale tchadienne pour rejoindre la métropole.

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 17:30

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/16/Republique_centrafricaine_carte.gif

 

27.12.2012 Le Monde.fr avec AFP

 

Le président centrafricain François Bozizé a appelé jeudi 27 décembre la France et les Etats-Unis à l'aider à stopper la rébellion du Séléka, qui a pris les armes depuis le 10 décembre et menace à présent Bangui, dans un discours public au centre de la capitale.

 

"Nous demandons à nos cousins français et aux Etats-Unis d'Amérique qui sont des grandes puissances, de nous aider à faire reculer les rebelles à leur base initiale de façon à permettre la tenue du dialogue à Libreville pour résoudre la crise actuelle", a déclaré le président François Bozizé en sango, langue nationale centrafricaine. "Il n'est pas question de les laisser tuer les Centrafricains, de les laisser détruire les maisons, piller les biens et nous demander le couteau sous la gorge d'aller à ce dialogue" a ajouté le président.

 

"C'est un complot contre la République Centrafricaine, c'est un complot contre son peuple. (...) Tous les autres chefs d'Etat centrafricains ont connu cela : Boganda a été assassiné pour cela, Bokassa a été ramené au pays menottes aux poignets, Kolingba, Patassé ont connu cette situation, et aujourd'hui c'est au tour de Bozizé d'être menacé" a-t-il martelé, faisant référence à d'anciens présidents.

 

LA FRANCE APPELLE AU DIALOGUE

 

La France a condamné "la poursuite des hostilités en République centrafricaine de la part des mouvements rebelles", appelant à régler "par le dialogue" la crise en Centrafrique, sans répondre à l'appel de Bangui pour un soutien militaire contre les rebelles.

 

Peu avant, le président français François Hollande avait souligné que la présence militaire française en Centrafrique n'était pas destinée à "protéger un régime" contre l'avancée de la rébellion, mais uniquement les ressortissants et les intérêts français.

 

Actuellement environ 250 militaires français sont basés sur l'aéroport de Bangui, et une partie d'entre eux a été détachée mercredi pour renforcer la protection de l'ambassade de France à Bangui, après une manifestation violente de groupes pro-régime contre les locaux diplomatiques. Les manifestants reprochaient à la France de ne pas intervenir contre la rébellion. Le même jour, les manifestants avaient également fait un sit-in devant l'ambassade des Etats-Unis.

 

Selon le ministère français de la défense, les forces françaises sont déployées en Centrafrique dans le cadre de la mission Boali de soutien à une force multinationale sous mandat de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC). Elles contribuent à la "sécurité générale du pays" et offrent un "soutien à la reconstruction des forces armées" centrafricaines.

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 17:30

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MOSCOU, 25 décembre - RIA Novosti

 

Autorisée par l'Onu, l'opération militaire au Mali, pays dont le nord est contrôlé par des séparatistes et des islamistes, pourrait débuter l'automne prochain, a déclaré mardi à RIA Novosti le représentant spécial du président russe pour l'Afrique, Mikhaïl Marguelov.

 

"Au Mali, la situation prend un tour dramatique, si bien que le Conseil de sécurité de l'Onu a donné son feu vert à une opération militaire dans le nord du pays, occupé par les extrémistes d'Ansar al-Din alliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). L'opération pourrait débuter en automne 2013", a indiqué M.Marguelov.

 

Ce dernier a par ailleurs souligné que, selon la Russie, c'est le peuple malien qui devait jouer un rôle décisif dans le règlement de la crise, la position active de l'Union africaine et de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest étant elle aussi importante.

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé jeudi dernier le déploiement de la force internationale africaine (AFISMA) au Mali. Conformément à la résolution du Conseil de sécurité, déployés pour une période initiale d'un an, les 3.300 soldats de l'AFISMA auront notamment pour mission d'aider à réorganiser le système de défense et de sécurité du pays, et à rétablir une vie normale dans le nord du pays, tombé entre les mains des extrémistes et des groupes armés. En outre, ils épauleront le gouvernement malien à protéger les civils et à fournir une aide humanitaire à ceux qui en ont besoin.

 

Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a pour sa part estimé lundi 24 décembre dans une interview au quotidien La Croix que l'opération militaire au Mali pourrait avoir lieu au premier semestre 2013.

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 19:46

http://www.45enord.ca/wp-content/themes/city-desk/timthumb.php?src=http%3A%2F%2Fwww.45enord.ca%2Fwp-content%2Fuploads%2F2012%2F12%2F122412-africom-djibouti2-642x458.jpg&q=90&w=634&zc=1

 

Des parachutistes et secouristes américains de l'Aviation américaine amène un blessé sur un brancard à un hélicoptère Super-Stallion CH-53E des marines lors d'un exercice dans le désert du Grand Bara, près de Djibouti, en septembre 2012 (Photo: Staff Sergeant Christopher Ruano, Combined Joint Task Force - Horn of Africa)

 

24 décembre 2012 par Jacques N. Godbout - 45enord.ca

 

Alors que les groupes extrémistes sont de plus en plus actifs, une brigade de l’armée américaine va commencer à envoyer de petites équipes dans pas moins de 35 pays africains au début de l’année prochaine.

 

L’envoi de ces équipes marque l’intensification des efforts du Pentagone pour aider les pays africains à combattre l’extrémisme et doter les États-Unis d’une force prête et formée pour être expédiée vers l’Afrique en cas de crise.

Le travail de ces équipes sera limité pour l’instant à la formation, et elles ne seront pas autorisés à mener des opérations militaires spécifiques, à moins d’une sans approbation du secrétaire de la défense.

 

Les États-Unis mettent donc davantage l’accent sur l’Afrique alors que ce continent est dans la tourmente avec des probl`mes de violence insurrectionnelle généralisée en Afrique du Nord, et au moment où l’Union africaine et d’autres nations se prépare à une ntervention militaire pour reconquérir le nord du Mali dont se sont emparées des groupes islamistes armés.

 

On se rappelle que le général Ham, comandant du US Africa command, avait décaré qu’une intervention militaire dans le nord du Mali avant que les troupes soient adéquatement formées pourrait tourner à la catastrophe.

 

La menace des groupes terroristes liés à d’Al-Qaïda n’a cessé de croître en Afrique, en particulier avec la montée de la secte Boko Haram au Nigeria. L’attaque du 11 septembre dernier contre le consulat américain à Benghazi, qui a causé la mort de l’ambassadeur et de trois autres Américains, aurait aussi été éxécutée par des militants qui avaient des liens avec al-Qaida au Maghreb islamique AQMI).

 

Les équipes de la 2ème Brigade, 1ère Division d’Infanterie – surnommé « Dagger brigade », « La brigade au poignard », cibleront des pays comme la Libye, le Soudan, l’Algérie et le Niger, où les groupes liés à Al-Qaïda ont été actifs. Elles aideront aussi des pays comme le Kenya et l’Ouganda qui sont aux prises avec des militants d’al-Shabab sur les lignes de front en Somalie.

 

Le général Carter Ham, le commandant des forces américaines en Afrique, a noté que la brigade a aussi une petite flotte de drones qui pourrait être utile en Afrique, mais qu’il aurait besoin d’une permission spéciale pour l’utiliser pour ce genre de mission.

 

Par ailleurs, pour combler le fossé culturel qui la sépare des armées africaines, l’armée américaine cherche, tant dans les ambassades et les réseaus d’organisations professionnelles que dans ses propres services, des militaires et des experts qui seraient originaires de ces pays d’Afrique.Ces personnes qui connaissent bien l’Afrique et les Sfricains pourront être utilisés pendant la formation, et seront appelés aussi à donner des conseils et/ou accompagner les équipes dans leurs déplacements.


Thomas Dempsey, professeur au Centre africain d’études stratégiques,  dit que le plus grand défi est posé par la culture, la langue et la diversité historique de ce continent.

 

Les efforts du Pentagone en Afrique, depuis la création de l’US Africa Command en 2007, ont été soigneusement mesurés, en grande partie de peur qu’ils ne soient perçus comme le prélude à l’établisement de bases américaines ou en rason de la crainte de la part des Africains d’une trop grande influence militaire américaine. indue États-Unis militaire. D’ailleurs, le commandement du US Africa command est à Stuttgart, en Allemagne, plutôt que sur le continent africain.

 

Mais de nombreux pays africains veulent obtenir l’aide et le soutien des États-Unis, alors qu’ils travaillent à bâtir leurs forces militaires, luttent contre des insurgés sur leur territoire, des pirates le long de leurs côtes et tentents d’endiguer le trafic de drogue et les enlèvements.

 

La mission de la 2ème Brigade débutera au printemps: la brigade reçoit sa formation au combat régulier d’abord, puis l’instruction plus spécifique nécessaire aux déploiements en Afrique, comme les compétences linguistiques, l’information culturelle et d’autres renseignements sur les pays africains.

 

Après avoir dû apprendre le pachtou et farsi, des langues utilisées en Afghanistan et en Iran, les soldats américains devront apprendre le français, le swahili, arabe ou d’autres langues parlées en Afrique, et se familiariser avec la culture des pays de ce continent, souligne le commandant de la brigade, le colonel Jeff Broadwater, ajoutant toutefois qu’ils savent à quoi s’attendre: « Vous voyez ces menaces (en Afrique) dans les nouvelles tout le temps. »

 

La brigade sera divisée en différentes équipes conçus pour répondre aux besoins spécifiques de chaque pays africain.

 

À lire aussi:

Le général américain Carter Ham contre une intervention militaire au Mali >>

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 14:00

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24/12/12 - Recueilli par François d’Alançon et Antoine Fouchet - la-croix.com

 

Dans un entretien à « La Croix », le ministre de la défense confirme qu’un contingent européen de 400 militaires formera l’armée malienne à partir de début 2013, afin de la préparer à reconquérir le Nord-Mali. Jean-Yves Le Drian  précise que l’armée française apportera « un soutien technique » à la force constituée de son côté par l’Afrique de l’Ouest. Il se montre optimiste sur la relance de l’Europe de la défense en 2013.

 

 C’est au final l’Union européenne, et non la France seule, qui va aider l’armée malienne. Pourquoi ? 

 

 Jean-Yves Le Drian  : La relance de l’Europe de la défense est une priorité du gouvernement. Elle a débouché sur des progrès ces six derniers mois. Les 13 et 14 décembre dernier, lors d’un sommet à Bruxelles, les dirigeants européens se sont engagés à établir, dans l’année qui vient, une feuille de route visant à développer concrètement l’Europe de la défense. Avant même la tenue de cette réunion, la France a réussi à convaincre ses partenaires européens d’approuver le principe d’une mission de l’Union européenne au Mali afin d’aider l’armée malienne à se reconstituer. Voilà une avancée, comme le fut la décision prise fin 2008, au sein de l’UE, de lancer l’opération Atalante pour lutter contre la piraterie maritime au large de la Somalie.

 

 Quelle forme prendra l’implication de l’Europe au Mali et dans quels délais sera-t-elle effective ? 

 

J.-Y. L. D. : Un contingent européen de 400 militaires sera constitué au début de l’année prochaine, puis envoyé au Mali pour former l’armée malienne et la préparer à rendre à ce pays la souveraineté sur l’ensemble du territoire. Ces militaires ne participeront pas aux opérations de combat. Mais l’UE considère qu’il faut aider le Mali à éradiquer la menace djihadiste. L’initiative européenne est indépendante de la résolution, qui a été adoptée par le conseil de sécurité des Nations unies afin de permettre à la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) d’intervenir militairement aux côtés de l’armée malienne.

 

 Que pensez-vous des doutes émis sur la capacité de la Cedeao à intervenir militairement ? 

 

 J.-Y. L. D. :  La France apporte un soutien technique à la Cedeao dans la constitution d’une force capable d’aider le Mali à retrouver l’intégralité de son territoire. Le concept opératoire est en train de s’affiner. L’intervention militaire pourra avoir lieu au premier semestre de l’année prochaine. C’est aux Africains d’intervenir militairement, pas aux Français ou aux Européens. La France et les États-Unis apporteront à la coalition africaine un soutien dans le domaine de la logistique, de l’observation, du renseignement et de la formation. Pour l’instant, il n’y a pas de solution politique. Les États de la région ont conscience des risques que représentent, pour leur sécurité, les agissements des bandes terroristes armées, qui s’en prennent aux populations et se livrent à toutes sortes de trafics.

 

 L’implication européenne ne va-t-elle pas compliquer la situation des otages français retenus par les terroristes au Sahel ? 

 

 J.-Y. L. D. :  La situation des otages français est, de toutes les façons, compliquée. Les prises d’otages sont dans une logique infernale, que nous ne pouvons pas laisser évoluer ainsi. Nous nous occupons de très près des otages et faisons tout notre possible pour obtenir leur libération. Mais cela ne nous empêche pas de considérer que l’enjeu de l’intégrité du Mali est essentiel pour la sécurité de ce pays, comme pour celle de la France et de l’Europe.

 

 L’Union européenne peut-elle s’impliquer aussi dans une sortie de crise en Syrie ? 

 

 J.-Y. L. D. :  Dans le cas de la Syrie, la question d’une implication de l’Europe ne se posera que s’il y a une décision internationale de mise en œuvre d’une force d’interposition.

 

 La Russie peut-elle aider à sécuriser les armes biologiques et chimiques syriennes ? 

 

 J.-Y. L. D. :  Ces armes peuvent être utilisées par un Assad aux abois, mais celui-ci sait que, dans ce cas, la France, l’Europe et les États-Unis considéreront que la ligne rouge aura été franchie. Il y a aussi le risque qu’elles tombent dans les mains de forces d’opposition aux intentions non louables. Nous savons où sont ces armes et nous les surveillons. Mais nous ne sommes pas sur place. Si la Russie pouvait jouer un rôle positif dans la sécurisation de cet arsenal, ce ne serait pas plus mal.

 

 Pourquoi la relance de l’Europe de la défense devient-elle nécessaire ? 

 

 J.-Y. L. D. :  Pour trois raisons : rééquilibrage des intérêts stratégiques des États-Unis vers la région Asie-Pacifique, permanence de la menace terroriste en particulier au Sahel, contraintes budgétaires dues à la crise économique. Cette relance ne doit pas en rester au stade des déclarations. Elle doit s’effectuer avec pragmatisme, quitte à ne concerner au départ que quelques États membres. La défense de l’Europe suppose, d’une part, de mener des opérations militaires en commun et, d’autre part, de mutualiser des programmes industriels de fabrication de matériels ou d’équipements militaires.

 

 L’Europe a-t-elle la capacité de réaliser des interventions militaires ? 

 

 J.-Y. L. D. :  Oui. Il existe des dispositifs de mobilisation des armées des pays européens qu’il suffit d’actionner. Je pense notamment à la formule des groupements tactiques, mise en place au sein de l’UE en janvier 2007. Comprenant chacune environ 1 500 hommes, ces unités doivent pouvoir être projetées dans les meilleurs délais. La constitution de ces forces d’action rapide est rendue possible dans le cadre d’une veille, qui est assurée tous les six mois conjointement par trois États membres, à tour de rôle. Durant le premier semestre 2013, cette veille sera assurée par l’Allemagne, la France et la Pologne.

 

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 Les destructions de mausolées reprennent à Tombouctou 

 

À coups de pioches, les islamistes qui occupent le nord du Mali ont à nouveau détruit, dimanche 23 décembre à Tombouctou, des mausolées de saints musulmans, promettant de les anéantir tous.

 

Considérant la vénération des saints comme de l’idolâtrie, ils avaient débuté ces destructions en juillet 2012, puis en octobre. Par ailleurs, deux voleurs présumés ont eu la main amputée à Gao (nord-est) vendredi 22 décembre.

 

Ces exactions ont été commises après l’adoption la veille aux Nations unies d’une résolution autorisant, par étapes et sous condition, une intervention militaire pour reconquérir le nord du pays.

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 12:30

http://fr.rian.ru/images/18643/94/186439480.jpg

 

MOSCOU, 22 décembre - RIA Novosti

 

Moscou appelle les autorités sud-soudanaises à réaliser une pleine enquête sur l'incident impliquant l'hélicoptère de la mission de l'Onu, abattu vendredi, et ayant à bord quatre ressortissants russes, rapporte samedi le ministère russe des Affaires étrangères.

 

"Nous appelons le gouvernement du Soudan du Sud à instruire l'incident, comme il se doit, à traduire en justice les responsables et à prendre toutes les mesures qui s'imposent pour exclure des choses pareilles à l'avenir", lit-on dans le communiqué.

 

L'armée sud-soudanaise a confirmé avoir abattu vendredi un hélicoptère russe Mi-8 utilisé par la Mission des Nations unies au Soudan du Sud (MINUSS), en affirmant que l'incident s'était produit "par accident" et présentant ses excuses. Le crash avait fait cinq morts, dont quatre Russes.

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 12:33

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6e/Benin_carte.png

 

21 décembre 2012 Par RFI

 

Le Bénin entend mieux sécuriser ses côtes contre les actes de piraterie et toute activité maritime illicite. Une nouvelle base navale dotée d'équipements de surveillance et de moyens d'intervention rapide a été inaugurée jeudi à Grand Popo, une ville proche de la frontière togolaise, en présence du chef de l'Etat et de son gouvernement.

 

La base navale de Cotonou ne favorisait pas la couverture totale et efficace des espaces maritimes béninois. Avec celle de Grand Popo, le Bénin a désormais deux yeux ouverts sur les 124 kilomètres de façade maritime et jusqu’à 100 kilomètres en profondeur, allant de la frontière du Nigeria à celle du Togo.

 

Les actes de piraterie enregistrés ces dernières années auront donné un coup d’accélérateur aux réformes envisagées depuis une décennie. Les forces navales disposent désormais de patrouilleurs, d’embarcations et d’une nouvelle tour d’observation, le sémaphore de Grand Popo, équipée avec l’aide de la France à travers le projet Action de l’Etat en mer initié par les deux pays. Elles sont également dotées d'équipements de géolocalisation et de communication, d'un radar, un système d’identification automatique et des jumelles.

 

La base navale de Grand Popo, inaugurée à la grande satisfaction de tous, suscite pas mal d’enthousiasme : « Nos côtes sont sécurisées et les menaces ont désormais changé de camp », a notamment affirmé le chef d’état-major des forces navales.

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