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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA / Marine Nationale

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17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 30 mai 2015, une fois l’exercice NEMO avec les marines du golfe de Guinée terminé, l’aviso Commandant l’Herminier accostait à Abidjan pour une escale de 4 jours, avant d’entamer une nouvelle patrouille opérationnelle au large des côtes nigérianes.

 

Au cours de cette escale, l’équipage de l’aviso a de nouveau délivré de nombreuses instructions aux marins ivoiriens. Les mécaniciens d’armes du patrouilleur ivoirien l’Emergence se virent dispenser une formation pratique au fonctionnement et au maniement des canons de 20mm et des mitrailleuses de 12.7mm, tandis que les commandos marine de la base navale d’Abidjan étaient instruits par le chef de l’équipe de visite de l’aviso aux techniques de TIOR (combat rapproché), avant d’apprendre la progression sécurisée dans l’environnement confiné typique d’un bateau. Des mises en situation concrètes permirent aux commandos de peaufiner leurs techniques de fouille et de gestion d’un équipage de navire potentiellement récalcitrant.

 

Cette relâche opérationnelle à Abidjan donna également la possibilité de mettre sur pied un exercice conjoint entre le DIL (Détachement Interarmes Lagunaire de l’armée de Terre ivoirienne) et la BP (brigade de protection) de l’aviso.

 

Avant le début de l’entraînement, les « terriens » du DIL vinrent à la rencontre des marins et purent ainsi leur faire découvrir leurs embarcations rapides durant le trajet nautique les séparant des locaux du DIL. Une présentation réciproque des hommes, des moyens et des missions précéda le briefing de l’exercice, ce qui fut pour chacun l’opportunité d’échanger et d’appréhender les méthodes de débarquement et de sécurisation de plages utilisées par les deux unités.

 

Puis les vedettes du DIL mirent le cap sur le point de dépose de la BP. Après débarquement et sécurisation de la plage, les marins utilisèrent les 4 km de trajet les séparant du point d’extraction pour travailler la progression tactique et la topographie dans un environnement aux conditions géographique et climatique particulières. La pluie torrentielle, les cocoteraies équatoriales, la lagune sauvage et l’obscurité tombante ont constitué un décor exceptionnel dans lequel les marins bretons ont pu travailler. L’extraction de nuit effectuée, le retour au DIL fut l’occasion d’un débriefing et d’un dernier échange chaleureux avant le retour à bord.

 

Ces interactions bilatérales interarmées, qui avaient déjà constituées un axe central de la précédente escale ivoirienne du Commandant l’Herminier, ont permis d’en apprendre davantage sur les spécificités des opérations en milieu tropical et lagunaire ainsi que de découvrir les méthodes de travail propres à chaque armée.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:45
photo EMA

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17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 18 mai au 5 juin 2015, le détachement d’assistance opérationnelle « infanterie » des éléments français au Sénégal (EFS) s’est rendu à l’école de formation des officiers des forces armées nigériennes (EFOFAN) de Niamey pour mener une action de formation de deux semaines sur le combat en localité au profit d’officiers élèves.

 

La totalité des stagiaires du cours d’application des chefs de section d’infanterie (CACSI) de l’EFOFAN a suivi le stage de combat en localité, soit un total de 28 officiers élèves, tous d’origine nigérienne.

 

L’objectif pour les instructeurs des EFS était de former ces officiers élèves au combat urbain, en partant du niveau individuel jusqu’au niveau du détachement interarmes (DIA). La première semaine était consacrée aux fondamentaux du combat urbain au travers d’ateliers portant sur le combat individuel et de groupe. Puis, lors de la deuxième semaine, les stagiaires ont été mis en situation de responsabilité au cours de la de formation dite de section. Au cours de plusieurs exercices, de plus en plus complexes, ils ont eu à rédiger leur ordre initial, donner leurs ordres sur caisse à sable puis diriger le rehearsal (répétition) afin de contrôler leurs groupes. Sur le terrain ils ont eu à conduire l’action et à commander un détachement interarmes puisqu’un renfort génie était présent. La découverte de la réelle plus-value qu’apporte l’interarmes à la manœuvre de l’infanterie - jusqu’au plus petit échelon tactique - fut une réelle opportunité pour ces jeunes officiers. D’une attitude disciplinée et assidue, l’instruction n’en fut que plus rapide et efficace.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:45
photo D. Geffroy - FFDj

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17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Arrivée à Djibouti en novembre 2013 pour rejoindre son mari, la capitaine Madeline s’est engagée dans la réserve en 2014. A raison d’une journée par semaine, elle occupe l’un des deux postes de pharmacien réserviste de l’unité de distribution des produits de santé (UDPS) des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj).

 

Pharmacien adjoint en officine en France, elle a du faire preuve de remarquables qualités d’adaptation pour satisfaire aux exigences du métier en UDPS. Chargée en priorité de la procédure qualité, Madeline remet à jour les lots, suit les dates de péremption des produits et gère les stocks. Sur ce dernier point, il existe bien des similitudes avec le travail en officine, mais les procédures sont spécifiques et sans le conseil client.

 

La charge de travail est conséquente pour deux raisons principales. Premièrement, l’UDPS Djibouti est la seule à soutenir un hôpital. 80% du volume géré par l’unité est destiné à l’hôpital médico-chirurgical Bouffard. Deuxièmement, la gestion constante du stock est cruciale au vu des délais d’approvisionnement à Djibouti. En effet, les produits sont commandés à la direction en approvisionnement des produits de santé des armées d’Orléans qui décide de la voie d’acheminement des produits.

 

Les produits pharmaceutiques, le matériel médical et les médicaments dérivés du sang sont stockés dans des hangars au sein de l’UDPS. Les mouvements entrée et sortie de magasin sont permanents pour répondre aux besoins des unités médicales locales. Le capitaine Madeline saisit alors les commandes et les prépare.

 

Madeline retiendra cette expérience comme une découverte enrichissante notamment en ce qui concerne le mode de fonctionnement dans les armées ou encore le circuit du médicament du service de santé. Au bilan, selon ses propos, elle est animée de « l’envie de continuer dans la réserve à son retour en France ».

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photo D. Geffroy - FFDj

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 11:35
photo EMA

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17/06/2015 Sources : État-major des armées  

 

Pour la première fois depuis deux ans, deux officiers mariniers supérieurs ont pu embarquer sur un navire australien en patrouille dans le grand Sud. Ce navire flambant neuf, l’Ocean Shield, a en effet effectué une patrouille de 40 jours, au départ de Hobart, dans les zones économiques exclusives (ZEE) australienne et française les plus australes.

 

Le bâtiment revenait sur le théâtre d’une mission que l’armée australienne n’avait plus réalisée depuis 2 ans en raison de son activité opérationnelle. Le premier-maître Peron et le premier-maître Sarradel, respectivement contrôleurs des pêches du bureau action de l’État en mer de la zone maritime Sud de l’Océan Indien et du CROSS Réunion (le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage), ont ainsi fait vivre l’accord bilatéral entre la France et l’Australie, en patrouillant des îles Macquaries aux Kerguelen, et en passant notamment 8 jours sous le 60eparallèle Sud.

 

Cet accord unique confie, d'une part, la surveillance de la ZEE australienne par satellite à la France, assurée par le CROSS Réunion. D'autre part, il autorise la patrouille d’un navire étatique dans les eaux de l’autre État et l’embarquement de contrôleurs, habilités à verbaliser des infractions de pêche depuis la plateforme d’un autre pays. Il est la manifestation pratique d’une réalité géographique : l’Australie est le pays avec lequel la France a la plus grande frontière maritime, celle qui sépare la ZEE de Kerguelen de la ZEE des îles australiennes de Heard et Mac Donalds.

 

Cette mission exceptionnelle, menée extrêmement loin des régions fréquentées, illustre les relations de parfaite confiance qui unissent la France et l’Australie. Elle contribue à préserver des ressources exceptionnelles, notamment de légine.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 09:45
Barkhane : Point de situation au 18 juin 2015

 

18/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Un an et demi après leur mise en service sur le théâtre d’opération Barkhane, les drones Reaper viennent de franchir les 5000 heures de vol au-dessus de la bande sahélo-saharienne (BSS). L’arrivée le 7 mai 2015 d’un troisième drone Reaper à Niamey a permis de renforcer les capacités d’appui renseignement au profit des forces françaises.

 

Le 15 juin 2015, les médecins de la force Barkhane stationnée à N’Djamena ont appuyé les secours tchadiens en prenant en charge une dizaine de victimes civiles des attentats qui avaient touché la capitale dans la matinée. Parmi ces personnes, quatre, grièvement blessées, ont subi une intervention chirurgicale. Les soldats de Barkhane ont également participé à une collecte de sang mise en place par le personnel de santé au sein du centre médico-chirurgical, au profit des blessés soignés là-bas.

 

L’opération Barkhane regroupe 3000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 09:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

18/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Dimanche 7 juin 2015, le GTIA Turco, commandé par le colonel Espitalier depuis début février 2015, a été relevé par le GTIA Centurion, commandé par le colonel Bouzerau.

 

Le détachement des hélicoptères Fennec a poursuivi ces derniers jours des missions d’appui, de reconnaissance et de renseignement au profit des troupes au sol. A cette occasion, il a passé le cap des 600 heures de vol cumulées depuis la mise en place des appareils sur le théâtre centrafricain, le 7 décembre 2013.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 05:45
photo SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Air

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17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 8 au 12 juin 2015, le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) a mené une expérimentation de déploiement de l’A400M à Djibouti.

 

L’objectif principal de la mission était d’expérimenter un déploiement en condition « temps chaud » sur une plateforme située à plus de 3 000 Nm (environ 5 500 km) de la base opérationnelle principale. Djibouti constituait le terrain idéal répondant à toutes les attentes, notamment distance et climat. En outre, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) garantissaient un soutien logistique et opérationnel essentiel.

 

L’expérimentation à Djibouti n’est pas une première. En février 2014, un test de vol en basse altitude s’était déroulé prenant en compte les brusques variations de terrain entre montagnes et zones désertiques plates, végétation et aridité. Cette fois, avec le début de la période estivale, l’aspect « temps chaud » était particulièrement prépondérant.

 

Parti de la base aérienne d’Orléans, l’aéronef a rejoint la base aérienne 188 de Djibouti pour expérimenter deux domaines : le soutien et le vol. Il s’agissait de réduire au maximum l’empreinte logistique, d’éprouver l’organisation des services techniques dans le cadre d’un déploiement très éloigné de la base opérationnelle principale et d’utiliser le groupe de démarrage à air. Une étude sur le « Combat Offload »a également été menée. Enfin, les conditions aérologiques de Djibouti ont permis de tester le système dans des conditions difficiles (températures et taux d’hygrométrie très élevés).

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Airphoto SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Airphoto SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Air
photo SGC K. Congini - BA188 - Armée de l'Air

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:55
photo Marine Nationale

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17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 juin 2015, en mer, le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la Combined Task Force 150 (CTF-150), a fait reconnaître le capitaine de frégate de Sevin comme nouveau commandant du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var. Il succède ainsi au capitaine de frégate Martin, affecté à la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (Premar-Manche).

 

Le capitaine de frégate de Sevin prend le commandement du Var dans une période particulièrement intense pour l’équipage, engagé en mission opérationnelle au sein de la CTF-150 depuis près de trois mois, et jusqu’au début du mois d’août 2015. Événement peu fréquent, la cérémonie s’est déroulée à la mer, au large de l’Arabie Saoudite.

 

Canonnier de spécialité, le capitaine de frégate de Sevin est issu de la promotion 1995 de l’Ecole Navale. Après plusieurs affectations sur différents types d’unités embarquées de la Marine nationale (aviso, patrouilleur, frégate légère furtive, frégate anti-sous-marine, frégate de défense aérienne), le nouveau commandant du Var va désormais commander un BCR, bâtiment de soutien dont la mission est tournée vers le service. « C’est cette mission de service qui doit, plus que jamais, être la raison d’être du BCR, tant dans sa partie ravitaillement naturellement, que dans sa capacité à accueillir un état-major embarqué, comme c’est actuellement le cas dans le cadre du commandement français de la CTF-150 », a ainsi déclaré le nouveau pacha à l’ensemble de l’équipage.

 

Parti depuis le 7 mars 2015 de son port-base de Toulon, le Var est actuellement déployé en océan Indien dans le cadre de la mission CTF-150. La CTF 150 est l’une des trois Task Forces de la coalition Combined Maritime Forces (CMF), sous commandement américain, avec la CTF 151, engagée dans la lutte contre la piraterie, et la CTF 152, assurant la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, trente nations sont engagées dans la coalition dont 18 participent à la CTF 150, chargée de lutter contre le terrorisme et les trafics qui lui sont associés dans une partie de l’océan Indien.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:45
photo Marine Nationale

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17/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la Combined Task Force150 (CTF-150), actuellement sous le commandement français du capitaine de vaisseau Crignola, a conduit des opérations de sécurité maritime afin de lutter contre les trafics illicites qui participent au financement des groupes terroristes internationaux. Ces opérations conjointes, qui intégraient quatre bâtiments alliés (français, néozélandais, australien et britannique), ont notamment permis la saisie et la destruction de six cargaisons d’héroïne, au large des côtes Est-africaines.

 

Au cours du mois de mai et début juin 2015, les opérations menées par les bâtiments de la CTF-150 ont permis de porter un coup significatif au trafic de drogue en océan Indien, avec la saisie de 981 kg d’héroïne à bord de plusieurs boutres suspects. Les saisies ont été réalisées par le HMAS Newcastle, bâtiment de la marine australienne, ainsi que par le HMNZS Te Kaha, frégate néozélandaise, avec le soutien des différents bateaux investis dans la coalition, parmi lesquels le navire français commandant la force, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var et la frégate britannique HMS Richmond.

 

Le 10 mai 2015, sur la base d’informations fournies par le BCR Var, le bâtiment australien HMAS Newcastle a envoyé son équipe de visite à bord d’un boutre suspect qui n’arborait pas de pavillon, afin de procéder à une enquête. Après contrôle de la documentation du bord et dialogue avec l’équipage, les informations recueillies ont conduit à déclarer le boutre sans nationalité. Une fouille approfondie du bateau a rapidement permis de découvrir une cargaison de 275 kg d’héroïne dissimulée dans des caches. La cargaison a été saisie puis détruite par le bâtiment australien. Entre le 11 mai et le 13 juin 2015, utilisant des modes d’actions similaires, le HMAS Newcastle et le HMNZS Te Kaha ont procédé à cinq saisies supplémentaires au large des côtes Est-africaines.

 

Au total, l’implication de tous les moyens alliés de la force et le partage efficace du renseignement ont permis la saisie et la destruction de 981 kg d’héroïne, depuis la prise de commandement de la Task Force par la France. Ces cargaisons représentent près de 4 millions de doses individuelles de 1 g, pour une valeur totale estimée sur le marché européen à environ 235 millions d’euros (264 millions de US$), qui ne circuleront pas sur le marché de la drogue et qui ne participeront pas au financement du terrorisme international.

 

Par ailleurs, la concentration de quatre bâtiments alliés pendant plusieurs semaines au large des côtes Est-africaines a permis de perturber les trafics maritimes illicites qui empruntent traditionnellement ces routes. Outre ces opérations de sécurité maritime, le déploiement de plusieurs bâtiments alliés au sein de la force a été l’occasion de procéder à de nombreuses approches et interrogations sur les boutres et navires de pêche locaux, permettant de recueillir un renseignement précieux sur les trafics dont ils peuvent être les témoins.

 

Les bâtiments français, britannique, néozélandais et australien ont conduit des entraînements conjoints, ainsi qu’avec les forces armées des pays riverains de leur zone de responsabilité, permettant de renforcer la coopération opérationnelle entre la CTF-150 et les partenaires régionaux. Sous les ordres du commandement français de la CTF-150, ce travail de coordination et de conduite des différents moyens et unités engagés dans la Task Force, effectué depuis le BCR Var, souligne l’implication de la France dans la lutte contre le terrorisme et la promotion de la sécurité maritime en océan Indien. Ces succès illustrent également le haut degré de coopération et d’interopérabilité entre les différentes marines alliées investies dans la CTF-150.

 

Depuis le 6 avril 2015, la France assume le commandement de la CTF 150, force navale multinationale dont la finalité est de lutter contre le terrorisme et les activités illégales qui participent à son soutien, notamment financier. Le BCR Var embarque à son bord un état-major qui assure la conduite tactique des moyens navals de la force, grâce aux moyens de commandement nationaux et alliés dont ce bâtiment a été spécifiquement doté. Mise en place à la suite des attentats du 11 septembre 2001, la CTF-150, placée sous commandement des Combined Maritime Forces, rassemble une coalition de 18 nations qui fournissent des moyens navals et aériens pour assurer la permanence de la mission.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:45
photo Marine nationale

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16/06/2015 Sources : État-major des armées

 

A l’issue de la seconde escale à Abidjan dans le cadre de la mission Corymbe 129, l’aviso Commandant l’Herminier a réalisé une série d’exercices au bénéfice des deux nouveaux patrouilleurs ivoiriens et de leur équipage, avant d’apporter son soutien à une intervention ghanéenne de lutte contre les narcotrafics.

 

Le 4 juin 2015 au matin, le Commandant l’Herminier appareillait d’Abidjan avec dans son sillage les tous nouveaux patrouilleurs ivoiriens Emergence et Bouclier. Le programme comprenait un EVOLEX (exercice d’évolutions en formation) ainsi qu’un VISITEX (entraînement à la visite d’un bateau suspect) à la mer en conditions réelles, effectué par l’Emergence avec l’aviso en plastron. L’équipe de visite ivoirienne était constituée des marins et commandos ayant participé quelques jours plus tôt à l’instruction TIOR (techniques d’intervention opérationnelles rapprochées) et visite délivrée par le bord, leur permettant de mettre en pratique en toute autonomie les enseignements reçus.

 

Malgré un temps peu clément et une mer formée, les exercices purent avoir lieu et les deux patrouilleurs ivoiriens remirent le cap en milieu d’après-midi sur la base navale d’Abidjan.

 

A peine sorti de cette période d’entraînements, le Commandant l’Herminier a été appelé à participer à une opération d’interception d’un navire suspecté de transporter une cargaison de produits stupéfiants, en coopération de la marine ghanéenne. La mission assignée par le contrôleur opérationnel de l’aviso visait à relocaliser et pister ce navire en provenance de l’arc antillais et faisant route vers le golfe de Guinée. Une fois relocalisé, le navire suspect fut discrètement pisté par le L’Herminier, ce qui permit son interception par la marine ghanéenne.

 

La réussite de cette mission illustre l’importance des exercices régulièrement menés par la Marine avec ses partenaires ghanéens.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 16:40
Kalachnikov: "Nous obtenons de nouveaux marchés grâce aux sanctions"

 

16.06.2015 Sputniknews.com

 

Kalachnikov, leader russe de la production d’armes d'infanterie, affirme que les sanctions occidentales contre la Russie ont fourni au groupe de nouveaux débouchés en Afrique, en Asie, en Amérique latine et au Proche-Orient.

 

Le consortium russe Kalachnikov ne dépend plus du marché américain, a annoncé le directeur général du groupe Alexeï Krivoroutchko dans une interview accordée à RIA Novosti.

 

"Les sanctions ont eu une incidence, certes. Mais à vrai dire, il y a plus d'avantages que d'inconvénients. Nous avons trouvé d'autres débouchés, et nous avons fixé des prix plus intéressants pour nous", a conclu M.Krivoroutchko.

 

Selon lui, les sanctions ont poussé Kalachnikov à réorienter son activité vers de nouveaux marchés, notamment les pays d'Afrique, du Proche-Orient, d'Asie du Sud-Est et d'Amérique latine.

 

Kalachnikov prend part au forum international "Armée-2015", qui se tiendra du 16 au 19 juin à Koubinka, dans la région de Moscou, à l'initiative du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou. La plupart des entreprises du complexe militaro-industriel national, toutes les armes et subdivisions des forces armées russes et les représentants de 32 Etats participeront au forum et assisteront aux expositions et à la démonstration des derniers-nés de l'industrie de défense russe.

 

Le consortium Kalachnikov organisera une exposition de grande envergure qui comprendra des nouveautés dans le domaine des armes d'infanterie et des modèles d'équipement militaire de dernière génération.

 

Répondant aux questions de RIA Novosti, M.Krivoroutchko a mis l'accent sur l'embarcation de débarquement BK-16 équipée d'un module militaire automatique et d'un drone. Le navire sert à mener des opérations sur le littoral, à transporter des hommes, à débarquer des troupes, à réaliser un appui-feu, ainsi qu'à lutter contre la piraterie et le terrorisme.

 

"Selon ses caractéristiques techniques, le BK-16 peut concurrencer ses homologues produits en Occident, en outre le prix de l'embarcation russe est bien plus intéressant", a-t-il fait remarquer.

 

Le directeur général a également fait savoir que les clients étrangers sont déjà intéressés par l'achat éventuel de drones produits par la filiale du consortium ZALA Aero.

 

"Nous avons montré que les caractéristiques techniques de nos drones correspondent aux meilleurs modèles mondiaux, mais le rapport qualité/prix est plus intéressant. Voilà pourquoi cela suscite un grand intérêt", a-t-il ajouté.

 

Selon M.Krivoroutchko, le groupe russe a l'intention de participer à l'élaboration d'armes du futur. Il s'agit principalement de la production des cartouches à longue portée capables de percer le blindage le plus puissant.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 12:45
photo Armée de l'Air

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16/06/2015 Par Frédéric Pons- V.A.

 

Guerre moderne. Plus aucune opération n’est menée sans l’appui des drones de reconnaissance. Ils détectent, renseignent, appuient, rassurent, en temps réel. Pour avoir trop tardé, la France a été obligée d’acheter du matériel américain.

Les deux chefs islamistes se croyaient à l’abri dans l’adrar des Ifoghas, à l’extrême nord du Mali. Amada Ag Hama, affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et Ibrahim Ag Inawalen, chef de la police religieuse du mouvement islamiste Ansar Dine, n’ont rien vu venir. Les forces spéciales françaises les ont éliminés le 18 mai, au terme d’une opération qui marque un nouveau succès des drones de reconnaissance Reaper.

Foudroyant, ce raid mené au “bout du monde” n’aurait pas été possible sans cette “arme fatale” utilisée depuis quinze mois par l’armée française. Ag Hama et Ag Inawalen ont été débusqués et pistés par un drone. L’action a été coordonnée également par un drone : l’approche des hélicoptères, un largage de parachutistes, la protection des chasseurs, l’assaut, le recueil et l’exfiltration des commandos.

Plus aucune opération n’est montée sans drone — c’est aussi un Reaper français qui a retrouvé, en juillet 2014, le site du crash du vol AH5017 d’Air Algérie, dans le nord du Mali. Chaque convoi a droit à son accompagnateur, car, dans l’immensité apparemment vide du Sahel, l’ennemi peut frapper à tout moment. Si la vigilance est totale, les soldats savent aussi qu’ils ne sont plus jamais seuls. Un drone veille sur eux, invisible, inaudible. De jour comme de nuit, il détecte la moindre présence ennemie, dans la plus grande discrétion. Captée à 6 000 ou 7 000 mètres, l’image d’un homme en armes sera aussitôt analysée. Si nécessaire, elle déclenchera une frappe aérienne, guidée par les capteurs du Reaper.

 

En orbite, le drone transmet ses images à la chaîne de commandement, en vidéo instantanée et en “vision partagée” : à Niamey (Niger), base arrière du détachement des drones ; à N’Djamena (Tchad), PC de l’opération Barkhane ; à Paris, dans les sous-sols du centre opérationnel des armées ; au Mont-Verdun (Lyon), chargé de coordonner la manoeuvre aérienne de Barkhane.

« Les drones, plus on en a, plus on en a besoin, dit le général Denis Mercier, le chef d’état-major de l’armée de l’air. C’est la clé des opérations en Afrique. » Le premier “aéronef piloté à distance” de type Reaper a été livré en janvier 2014. Le troisième est arrivé le 7 mai de cette année. Les hangars rougis par les vents de sable du détachement air de l’opération Barkhane à Niamey abritent un système Reaper complet, avec trois engins et deux cabines de conduite comparables aux cockpits de chasseurs. Le cap des 5 000 heures de vol a été franchi

 

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:45
photo EMA / Armée de Terre

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16/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 2 juin 2015, le groupement tactique interarmes (GTIA) Vercors a organisé un cross de solidarité sur le camp M’Poko à Bangui. Cette activité de cohésion avait pour but de récolter des dons parmi les militaires de l’opération Sangaris, au profit des associations Terre Fraternité et l’Entraide Montagne.

 

Le général Gillet, commandant de la Force, a donné le départ de la course à laquelle ont participé des femmes et des hommes de toutes les unités présentes et non retenues par les activités opérationnelles.

 

Au terme de cette démonstration de solidarité, les fonds récoltés ont permis de faire un don de 1 220 euros à Terre Fraternité et de 660 euros à l’Entraide Montagne. Par ce geste simple mais symbolique, les militaires de Sangaris ont exprimé leur soutien à leurs camarades blessés sur tous les théâtres d’opération où la France est – ou a été – engagée. « De la sueur et un don pour nos blessés », tel était l’esprit de cette course, afin de soutenir ceux qui ont beaucoup donné dans l’accomplissement de leur mission.

 

Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:45
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12/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 3 au 4 juin 2015, les Forces armées en zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont mené une opération de lutte contre l’immigration clandestine, en appui de la Gendarmerie, sur l’îlot de Mtsamboro, au nord-ouest de Mayotte. Cette opération, réalisée sur réquisition du Préfet, était une première pour le Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM).

 

Les FAZSOI avait pour mission d’appuyer les gendarmes dans leur mission de sécurisation et de contrôle. Cette opération entrait dans le cadre du contrat opérationnel des FAZSOI qui prévoit une participation des forces armées à l’effort collectif des services de l’Etat.

 

A cette occasion, les FAZSOI ont déployé une trentaine de militaires en mission de courte durée au sein du DLEM et un poste de secours du Service de santé des armées (SSA). Ces moyens ont été transférés de Petite Terre à Mtsamboro à bord d’un chaland de transport de matériel (CTM) appartenant à l’Elément léger de base navale de Mayotte.

 

Au bilan, 3 étrangers en situation irrégulière ont été interpellés par les gendarmes et évacués sur Petite Terre, une embarcation de pêche kwassa a été récupérée et des caches et abris ont été découverts et marqués.

 

Depuis le début de l’année, les moyens des FAZSOI ont permis l’interception par les services de l’Etat de quelque 18 kwassaset 508 étrangers en situation irrégulière.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:45
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12/06/2015 Sources : État-major des armées

 

L’exercice international DIANA 2015 s’est tenu du 20 au 26 mai 2015 dans la région de Diego Suarez, au Nord de Madagascar. Des détachements des pays de la Commission de l’Océan Indien, des Seychelles, des Comores, de l’île Maurice ou encore du pays hôte Madagascar, ont pu échanger leurs savoir-faire avec des éléments des Forces armées zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) représentés par l’EMIA, le Détachement de la Légion Etrangère à Mayotte, le 2ème Régiment Parachutiste d’Infanterie de Marine, le DA 181 et ses Transall,et le bâtiment de transport léger (BATRAL) La Grandière.

 

Tout d’abord déployé comme bâtiment logistique pour le transport des véhicules et du matériel de l’armée de Terre depuis la Réunion et Mayotte, le La Grandière a par la suite assuré le commandement tactique de deux patrouilleurs seychellois et d’un remorqueur hauturier malgache. Cette task-force interalliée a été déployée aux abords du cap d’Ambre afin de contrôler les flux commerciaux transitant dans la zone. De nombreuses missions de renseignement ont également été réalisées depuis le BATRAL par des éléments de la section nautique du 2ème RPIMa afin de localiser les troupes ennemies.

 

DIANA 2015 fût l’occasion d’un échange et d’un partage de compétences entre les différentes marines. De nombreux exercices ont été organisés, de l’évolution en formation tactique jusqu’à l’assistance à un navire aux opérations de visites croisées. Cette coopération fructueuse a permis de mener le dernier jour, toujours dans le cadre de l’exercice et toujours sous le contrôle de la Grandière, une double opération de visite et de barrage nautique, empêchant l’exfiltration du leader rebelle et conduisant ainsi à son arrestation.

 

Organisé tous les deux ans par les FAZSOI, cet exercice vise à renforcer les liens des différents pays sur le plan militaire, avec pour objectif principal de pouvoir répondre rapidement et de manière conjointe à diverses menaces. Le déploiement du La Grandière a une nouvelle fois démontré, l’importance de disposer d’un moyen amphibie d’ampleur dans la région, aussi bien pour la projection de forces que pour la logistique ou le contrôle de zone.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:45
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16/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 13 juin 2015, dans le golfe d’Aden, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var, navire de commandement la Combined Task Force 150 (CTF-150), a effectué une rencontre à la mer avec le JDS Ikazuchi, un destroyer japonais de la classe Murasame. Cette interaction a été l’occasion de procéder à un entraînement conjoint ainsi qu’à un échange de personnels entre les deux bâtiments, dans le cadre de la coopération bilatérale entre les marines française et japonaise.

 

Lors de cette rencontre à la mer, les bâtiments français et japonais ont procédé à un transfert de personnel par embarcation. Le commandant du Var, le capitaine de frégate de Sevin, s’est rendu avec six membres de l’équipage et de l’état-major de la CTF-150, à bord du destroyer Ikazuchi. Il a été reçu par son homologue pour une visite du bord et une présentation des missions du bâtiment, actuellement engagé dans des opérations de lutte contre la piraterie et d’escorte de convois dans le golfe d’Aden aux côtés de son sistership, le destroyer Murasame. Côté français, le Var a également accueilli à son bord une délégation japonaise, emmenée par le commandant du Task Group japonais, et reçue par le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la CTF-150. Ces interactions ont été marquées par des échanges entre délégations française et japonaise concernant leur mission et leur appréciation de la situation maritime régionale.

 

Par ailleurs, cette rencontre a également été l’occasion pour les bâtiments de procéder à un entraînement conjoint de ravitaillement à la mer, dit RAM « sec ». Cette opération consiste à mettre en place l’ensemble des gréements entre les deux bateaux, comme lors d’un ravitaillement traditionnel, sans procéder à une délivrance de combustible. Elle a permis de confirmer la parfaite interopérabilité entre les marines française et japonaise dans la maîtrise des procédures techniques et illustre la bonne coopération à la mer entre les deux nations, actuellement engagées dans la même zone d’opération.

 

Depuis le 6 avril 2015, le BCR Var embarque le commandant français de la CTF-150 ainsi que son état-major, dont la mission est de lutter contre le terrorisme et les trafics qui lui sont associés dans une partie de l’océan Indien. Au même titre que la France, le Japon est à la tête de l’une des trois Task Forcesqui composent la coalition des Combined Maritime Forces. Le pays a en effet pris tout récemment le commandement de la CTF-151, chargée d’assurer des missions de lutte contre la piraterie en océan Indien. C’est le premier commandement d’une force navale multinationale assuré par le Japon depuis la Seconde Guerre Mondiale. Cela témoigne également de l’intérêt accordé par le Japon à la coopération avec les forces internationales et françaises dans la lutte contre les trafics illicites.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 11:45
photo EMA / EFS

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16/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 28 mai au 2 juin 2015, un détachement des éléments français au Sénégal (EFS), renforcé par des spécialistes aéroportés du 3ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3ème RPIMa) de Carcassonne, s’est rendu à Lomé au Togo pour encadrer un détachement d’instruction opérationnel troupes aéroportées (DIO TAP).

 

Cette formation a été délivrée à près de 80 jeunes officiers élèves de première et deuxième année de l’Ecole de formation des officiers des forces armées togolaises (EFOFAT). Les militaires français ont mené dans un premier temps une période d’instruction technique. Cette étape leur a permis d’assimiler les différentes phases du saut, l’équipement, les procédures de sécurité, et l’organisation des personnels dans l’avion. Chaque stagiaire a dans un deuxième temps effectué six sauts, obligatoires pour être breveté, depuis un avion CASA en provenance du Tchad.

 

La formation s’est clôturée par la cérémonie de remise des brevets, présidée par le colonel BKK M’Ba, chef d’état-major de l’armée de terre togolaise. Depuis le début de l’année, les EFS ont contribué à la formation 320 militaires togolais.

 

Depuis 2011, les EFS constituent « un pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions bilatérales et régionales de coopération militaire visant à accompagner les Etats africains dans le renforcement de leur capacité de maintien de la paix. Depuis le 1er janvier 2015, les EFS partagent cette activité de formation avec les forces françaises en Côte d’ Ivoire, seconde base opérationnelle avancée (BOA) en Afrique de l’Ouest avec celle de Djibouti.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 10:45
photos D. Payet - 5e RIAOM

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16/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 5e régiment interarmes d’outre-mer (RIAOM) a honoré ses deux unités en mission courte durée le 11 juin 2015 sur la place d’armes de Gabode 3 avant leur retour en France fin juin-début juillet 2015. La plupart des soldats de la 1e compagnie et de la 6e compagnie d’appui se sont vus remettre les brevets de l’école du désert. Après un ordre du jour du colonel Despouys, chef de corps, les commandants d’unités ont remis leur fanion avant de défiler devant le régiment et les troupes américaines assistant à la cérémonie.

 

Trois militaires américains ont été mis à l’honneur en présence du colonel Kriesel, chef d’état-major (chief of staff CJTF HOA - commandement des forces militaires américaines dans la corne de l’Afrique). La médaille de la défense nationale, échelon argent, avec agrafe troupes de marine a en effet été remise, à titre exceptionnel, par le colonel Despouys, chef de corps du 5e RIAOM, au nom du ministre de la Défense, à trois soldats du 404e bataillon d’actions civilo-militaires pour avoir porté secours à un militaire français.

 

Le 14 février 2015, sur la route menant à Djibouti, le soldat de 1ère classe Thibaut du 1er Régiment de Spahis en mission au 3e escadron du 5e RIAOM, a heurté de plein fouet un pick-up, alors qu’il circulait en quad. Le sergent-chef Geoffrey, le sergent Robert, et le caporal-chef Roma passant sur le même axe ont été les premiers témoins du violent accident. Mettant d’abord hors de danger le militaire français, ils ont ensuite participé aux premiers secours. La qualité des gestes effectués et la réactivité dont les 3 militaires américains ont fait preuve ont contribué à sauver la vie du soldat français.

 

Cette action est un exemple de la remarquable fraternité d’arme qui règne entre militaires américains et français. Elle s’exprime également au cours des nombreuses activités réalisées en commun. Ces deux dernières années, le 5e RIAOM a mené huit exercices interalliés avec les bataillons 1.63, 2.16 et 1.77, ainsi qu’avec les 22e et 24e Marine Expeditionary Unit. D’autre part, les militaires français ont partagé leur expertise du combat en zone désertique et 262 soldats américains ont été brevetés à l’Ecole du désert.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 08:45
photo Armée de l'Air

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16/06/2015 EMA/COM – Armée de l’Air

 

Un an et demi après leur engagement sur le théâtre de l’opération Barkhane, les drones Reaper viennent de franchir les 5 000 heures de vol au-dessus de la bande sahélo-saharienne au cours de plus de 350 missions.

 

L’acquisition le 7 mai 2015 d’un troisième drone MALE (Moyenne Altitude, Longue Endurance) de type Reaper sur le détachement air de Niamey est venue renforcer la mission d’appui renseignement à la disposition des forces françaises. Ces drones démontrent quotidiennement leur plus-value, tout en complétant parfaitement l’action des drones Harfang déjà en place depuis le début de l’opération en août 2014.

 

Au rythme de missions quotidiennes, les hommes et femmes de l’escadron de drones 1/33 «Belfort» se relaient jour et nuit pour assurer une surveillance permanente de la zone d’opération. Le drone a, comme tous les avions, besoin d’un équipage pour voler, mais aussi d’une équipe de mécaniciens pour entretenir le vecteur, son cockpit et ses systèmes de transmission.

 

Alternant leur participation aux opérations planifiées et d’opportunités, les drones tiennent aujourd’hui un rôle central sur un théâtre aussi vaste que l’Europe. Cet avion peut effectuer de très grandes durées de vol et transmettre rapidement des renseignements. Il a ainsi su démontrer sa parfaite complémentarité avec les autres moyens aériens et sa plus-value auprès des forces terrestres durant toutes les phases de l’opération.

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17 juin 2015 3 17 /06 /juin /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

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16/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 27 mai au 4 juin 2015, le détachement d’assistance opérationnelle (DAO) « commando » de l’unité de coopération régionale des éléments français au Sénégal (EFS) a accueilli 5 militaires sénégalais du bataillon de commandos.

 

Durant un peu plus d’une semaine, ces stagiaires sénégalais ont suivi une instruction opérationnelle d’initiation aux techniques commandos dont l’objectif était de les préparer au mieux à leur futur passage au centre national d’entraînement commando (CNEC) à Montlouis-Collioure en France pour un monitorat (2ème niveau) ou pour le centre commando de Kara, au Togo.

 

La plupart des techniques commandos telles que le franchissement (escalade et rappel), le C4 (combat au corps à corps commando), l’emploi des explosifs, les techniques de combat, le secourisme au combat et l’aisance aquatique ont été abordées durant cette formation. Pour certains stagiaires partant au CNEC dès la mi-juin 2015, cette formation aura été des plus bénéfiques.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 11:45
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12/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 6 juin 2015, le commandant de la force Sangaris est allé, avec plusieurs autorités centrafricaines et françaises, à la rencontre des habitants de Boda, pour constater les progrès accomplis dans le processus de paix et de reconstruction.

 

Accompagné du ministre résident de la ville de Boda, de l'ambassadeur de France et du ministre conseiller à la présidence centrafricaine, le général Gillet a été accueilli par les autorités et les principaux acteurs locaux. Après avoir visité un camp de réfugiés, la délégation s'est entretenue avec le comité des sages, les représentants religieux, les chefs de villages, les délégués du commerce local, les artisans miniers et les ONG, sur les thèmes de la sécurité, de la réconciliation et du développement. L'objectif était d'évaluer les progrès réalisés et d'identifier les problèmes résiduels qui pourraient entraver l'accomplissement du processus de paix. « C'est la quatrième fois que je viens à Boda. Je constate à chaque fois l'évolution que connaît cette ville grâce à la détermination de la population à vouloir reprendre une vie normale. Il y a beaucoup à faire encore pour que le calme revienne. Nous allons engager tous les moyens possibles pour reconstruire la ville et aider la population. Il faut que "Boda la belle" redevienne "Boda la belle" » a déclaré monsieur Malinas, ambassadeur de France en Centrafrique, lors de ces entretiens.

 

Depuis que les éléments français de Sangaris ont quitté cette ville, il y a près de huit mois, une compagnie congolaise de la MINUSCA a pris le relais afin de sécuriser la région et aider les habitants à continuer à œuvrer pour la cohésion sociale, le développement et le retour de la paix.

 

Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 04:45
Barkhane : prise en charge des victimes de l’attentat de N’Djamena (actualisé)

 

15/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Le 15 juin 2015, les médecins de la force Barkhane stationnée à N’Djamena ont appuyé les secours tchadiens en prenant en charge sept victimes civiles des attentats qui ont touché la capitale dans la matinée.

 

L’attentat qui a frappé le cœur de la capitale tchadienne le 15 juin a fait de nombreuses victimes. Sept d’entre-elles ont été évacuées vers le camp français situé sur l’aéroport Kosseï pour être prises en charge par les médecins militaires de l’antenne médico-chirurgicale. Parmi ces personnes, quatre, grièvement blessées, ont subi une intervention chirurgicale.

 

Le groupement médico-chirugical de la force Barkhane basé au camp Kosseï de N’Djamena est composé de médecins spécialistes, anesthésistes et chirurgiens. Dans le cadre de l’opérations Barkhane, trois structures de ce type sont déployées pour assurer le soutien médical des militaires français engagés dans cette opération : l’une à N’Djamena au Tchad, l’autre à Madama, au Niger, la dernière à Gao, au Mali.

 

Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo ECPAD (Archives)

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 16:45
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15/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 11 au 22 mai 2015, un détachement d’instruction opérationnel « combat des blindés » des éléments français au Sénégal (EFS), aux ordres du capitaine Julin, s’est rendu à Abidjan en Côte d’Ivoire, afin d’entraîner au combat 63 stagiaires du peloton blindé du 1er Bataillon Blindé ivoirien.

 

La première semaine d’instruction a permis de former les stagiaires sur la théorie du combat du niveau peloton. De nombreuses restitutions sur caisse à sable ont permis de présenter des schémas que les stagiaires ont pu appliquer sur le terrain au cours de la deuxième semaine de stage. Le 1er Bataillon Blindé ne disposant d’aucun char, les stagiaires ont manœuvré sur des véhicules de substitution. Les chefs de pelotons ont aussi été formés à la conduite des feux, c’est-à-dire à l’apprentissage de l’organisation, de l’observation et de la gestion des feux de leurs subordonnés. L’instruction a été réalisée sur des ERC 90 Sagaie, des blindés légers prêtés par les forces françaises en Côte d’Ivoire. Cette phase pratique a été particulièrement appréciée des stagiaires.

 

Au cours du stage, de nombreux moyens d’instruction adaptés ont été proposés aux stagiaires afin qu’ils puissent continuer de se former avec des moyens limités. La formation s’est terminée par une cérémonie de remise d’attestation de stage présidée par le chef de corps du 1er Bataillon Blindé.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 16:45
photo Marine Nationale

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12/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le patrouilleur hauturier (PH) l’Adroit qui effectue actuellement une mission de présence en Afrique de l’Ouest a fait une première escale de trois jours à Pointe Noire, au Congo. L’occasion d'approfondir la coopération avec les autorités congolaises. Le capitaine de frégate Regnier, commandant du patrouilleur, a notamment profité de cette escale pour échanger avec le commandant de la zone de défense n°1, le général Olessongo Ondaye.

 

Cette escale au Congo s’inscrit dans le prolongement des entraînements initiés par l’aviso Commandant l’Herminier, dans le cadre de l’opération Corymbe, une dizaine de jours plus tôt. Alors que les interactions avec le l’Herminer étaient centrées sur des manœuvres conjointes et des exercices de tir à la mer, cette escale a permis de faire découvrir aux forces congolaises les capacités de l’Adroit. Cet échange leur a notamment permis d’apprécier les dispositifs permettant au patrouilleur et à ses équipage de suivre la situation tactique en haute mer (système de missions Polaris) et d’assurer au large une très grande gamme de missions armées de police et de surveillance, domaines qui font l’objet d’une coopération soutenue entre la France et les pays riverains du Golfe de Guinée.

 

La Marine nationale française participe non seulement à la formation et à l'entraînement des marines riveraines du golfe de Guinée mais cherche aussi à coopérer en mer en échangeant des informations avec les centres de contrôles régionaux à terre. Plusieurs officiers du patrouilleur ont ainsi pu se rendre dans les bureaux du CRESMAC, le Centre Régional de Sécurité Maritime pour l'Afrique Centrale. Une rencontre inédite qui permet dès à présent de construire des bases d’échanges avec les différents acteurs locaux pour la conduite des opérations dans le sud du golfe de Guinée.

 

Parti le 10 mars 2015 de Toulon, le PH L’Adroit entame son dernier mois de mission. Après avoir participé à l’opération d’évacuation de ressortissants au Yémen, le patrouilleur a intégré l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, puis effectué une opération de surveillance de la zone économique exclusive française dans le canal du Mozambique. L’équipage se prépare maintenant sous le contrôle opérationnel de CECLANT (commandant en chef pour l'Atlantique et Préfet maritime à Brest) à plusieurs semaines d’échanges intensifs avec les marines africaines du golfe de Guinée, en soutien de l’opération Corymbe.

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 12:45
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12/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 25 mai au 8 juin 2015, dans le cadre de l’opération Sangaris, le détachement des hélicoptères Fennec (DETFENNEC) a réalisé des missions d'appui, de reconnaissance et de renseignement au profit des troupes au sol. À cette occasion, il a passé le cap des 600 heures de vol cumulées depuis la mise en place des appareils sur le théâtre centrafricain.

 

Rattachés au sous groupement de renseignement multicapteurs (SGRM), ces hélicoptères de combat de l'armée de l'Air sont engagés sur l’ensemble du théâtre pour effectuer des missions d’appui-renseignement et d’appui-feu au profit des troupes au sol, mais également des missions de reconnaissance et d'évacuation sanitaire. Pour la première fois, ces appareils multifonctionnels ont été déployés en autonomie sur le terrain avec les capteurs au sol. "Habituellement nous dépendons d'une base avancée pour effectuer nos missions. Cette fois nous avons testé le concept de la nomadisation, c'est-à-dire de bivouaquer avec la troupe au sol. Cela présente le double avantage de pouvoir rayonner sur une distance de 200 km autour de notre installation et de traiter directement les informations prises en vol", explique le commandant Cédric, chef du DETFENNEC.

 

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Présent en RCA depuis le 7 décembre 2013 et stationné sur le camp de M’Poko, ce détachement est constitué d’une vingtaine de personnels incluant les pilotes, les mécaniciens et les spécialistes chargés d'exploiter le renseignement. Il a atteint dernièrement le nombre de 600 heures de vol et plus de 1 000 comptes rendus d'informations prises sur le terrain. Grâce à sa rapidité, sa mobilité et la précision des informations qu’il récolte, le Fennec apporte une plus-value à l’action de la force Sangaris.

 

Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

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