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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 09:55
Crédits : EMHM - Armée de Terre

Crédits : EMHM - Armée de Terre


15.06.2015 source SHD
 

15 juin : Saint Bernard de Menthon. Saint-patron des troupes de montagne.

Note RP Defense :

voir Musée des Troupes de Montagne

voir 27e brigade d'infanterie de montagne

 

15 juin 1389 : bataille de Kosovo Polje (Kosovo). En 1365, Mourad Ier déplace sa capitale en Europe (à Adrianople). En 1386, les Ottomans occupent la ville serbe de Nis. Trois ans plus tard, le prince serbe Lazar rassemble une partie des princes chrétiens et marche sur Mourad. La rencontre a lieu sur le « champ des merles » (Kosovo Polje) et s'achève par une défaite des chrétiens. Lazar et Mourad meurent au combat. Cette bataille est restée dans l'histoire des slaves du Sud comme un événement majeur. Aujourd'hui, la date et le lieu de la bataille sont d'autant plus célébrés par les Serbes que Kosovo Polje est situé en République du Kosovo. Depuis début 2008, le Kosovo est un Etat indépendant. (cf. Image)

 

15 juin 1809 : combat de Maria (Espagne). Le général Suchet bat un corps anglo-espagnol et le poursuit jusqu'à Belchite.

 

15 juin 1895 : création de l’AOF. Par décret gouvernemental l’Afrique Occidentale Française est créée. Le gouverneur de Dakar a désormais en charge le regroupement des colonies et possessions suivantes : Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Dahomey et Soudan.

 

15 juin 1940 : les Allemands à Verdun. Alors que la Wehrmacht est entrée la veille (14 juin) à Paris, Verdun est déclarée ville ouverte dès le 11 par le général Hering. Les panzers de Guderian entrent dans la ville restée inviolée en 1916.

 

15 juin 1943 : premier vol du premier bombardier à réaction au monde (Allemagne). L'Arado 234 effectue son premier vol test au-dessus de Munster.

 

 15 juin 1945 : Création de l’Ecole militaire de haute montagne (Chamonix). Initialement créée en 1932, l’EHM rejoint en 1939 le 199ème bataillon de chasseurs de haute montagne. Elle est officiellement reconstituée en 1945. Véritable Institution dans le monde de la montagne et  pôle d’excellence pour la formation des cadres militaires français et étrangers, l’EMHM est la plus ancienne école au monde de ce type. Depuis 70 ans, 50 000 stagiaires ont été formés dont 1800 étrangers (28 nationalités) à Chamonix. La pratique de la montagne est exigeante et dangereuse, c’est pourquoi la conduite de détachements militaires dans un tel environnement fait l’objet d’une attention particulière dans ce haut lieu de la formation. La réputation de l’EMHM est internationale et entretenue notamment par les exploits sportifs régulièrement accomplis par l’élite des cadres de l’école, au sein du GMHM (groupe militaire de haute montagne).

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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 07:58
Entretien avec le commissaire général du Salon du Bourget


12/06/2015 Domenico Morano  - DICoD

 

Emeric d’Arcimoles présente les principaux enjeux du Salon international de l’aéronautique et de l’espace 2015, ainsi que les nouveautés de cette 51e édition. Entretien.

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 10:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

11/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Echéance majeure de la mission Corymbe 129 de l’aviso Commandant l’Herminier, l’exercice NEMO 15.2 s’est déroulé entre le 26 et le 30 mai 2015 dans le golfe de Guinée. Planifié et récurent, cet exercice vise à entretenir et à renforcer la capacité des États riverains du golfe de Guinée à mener des actions coordonnées dans le domaine de la sécurité maritime mais également du secours d’urgence. NEMO 15.2 a ainsi impliqué la quasi-totalité des États riverains via leur marine ou instances maritimes : Gabon, Cameroun, Nigéria, Bénin, Togo, Ghana et Côte d’Ivoire.

 

Point de départ de l’exercice NEMO (Navy Exercise for Maritime Operations) : Port-Gentil, capitale économique du Gabon, où le Commandant l’Herminier était en escale du 21 au 26 mai 2015 pour prendre part au briefing et à une conférence de presse. L’occasion également d’effectuer de multiples activités, dont des instructions à la lutte anti-incendie en mer et à la plongée, une action civilo-militaire au profit d’un orphelinat de Port-Gentil et plusieurs rencontres sportives. Durant cette escale, les éléments français au Gabon (EFG) ont également encadré un stage d’aguerrissement organisé au bénéfice des membres de la brigade de protection du bord dans les environs de Libreville, au CAOME, centre d’aguerrissement outre-mer et étranger.

 

Le 26 mai 2015, à peine le bâtiment sorti du port, retentissait le coup d’envoi officiel de l’exercice NEMO 15.2 avec un premier exercice de visite mené par un patrouilleur gabonais. Le Commandant l’Herminier simulait un bâtiment de commerce suspecté de se livrer à des trafics illicites. Après cette première interaction, le navire mit le cap sur Douala, au Cameroun. Ce transit fut tout d’abord marqué par la rencontre d’opportunité avec le patrouilleur hauturier l’Adroit, mise à profit pour réaliser des manœuvres d’entraînement au ravitaillement à la mer puis, en début de nuit, par une rencontre programmée en haute mer avec le patrouilleur portugais Figueira da Foz, occasion pour nos alliés d’apporter leur participation à l’exercice NEMO.

 

Le lendemain, à quelques encablures de Douala (Cameroun), deux exercices se sont déroulés de façon quasi-simultanée à bord de l’aviso français. Tandis qu’un patrouilleur camerounais portait assistance au L’Herminier frappé fictivement par une voie d’eau importante en lui envoyant matériel et personnels, un patrouilleur gabonais effectuait à bord de l’aviso français un exercice de visite et d’enquête de pavillon.

 

NEMO 15.2 s’est poursuivi les jours suivants avec les participations successives, au cours d’exercices similaires, de navires du Togo, du Bénin et de la Côte d’Ivoire, où l’exercice s’est achevé le 30 mai 2015.

 

Au moment de clôturer NEMO 15.2 dont le débriefing s’est déroulé le 1er juin 2015 à Abidjan, le bilan était de l’avis de tous très positif. En effet, l’implication dont firent preuve les marins africains et leur capacité à agir conjointement ont permis de dérouler l’ensemble des différents scénarii dans leur intégralité.

 

NEMO, par le biais d’exercices réalistes axés sur la coopération entre États africains, vise à aider accompagner les marines riveraines du golfe de Guinée et favoriser la stabilité de la région. Cet exercice interallié majeur permet en outre d’exercer la coopération opérationnelle de la France avec ses partenaires dans une zone particulièrement sensible aux trafics illicites et aux actes de piraterie.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationale

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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 11:55
Chronique culturelle du 12 Juin 2015 - SHD

 

source SHD

 

12 juin 1248 : Louis IX part en croisade (Paris). Le futur Saint Louis quitte Paris pour le port d’Aigues-Mortes et entame les 6 années qu’il va passer en Egypte et en Terre Sainte. Cette croisade est connue pour la défaite de la Mansourah où il est fait prisonnier par les Mamelouks (1250). Libéré, il utilise les 4 années suivantes à mettre en ordre le royaume chrétien d’Orient. Pendant ce temps, la mère de Louis IX assure jusqu’à sa mort la régence du royaume de France.  

 

12 juin 1783 : début de la 3ème bataille de Gondelour (Inde). Le maréchal de camp Pâtissier de Bussy- Castelnau contient avec ses 5000 hommes l’attaque de l’armée du général James Stuart (18 000 hommes) contre le port de Gondelour. Les renforts par bateaux qu’escompte Stuart seront empêchés par l’un des plus beaux combats navals du Bailli de Suffren le 20 juin. Ce n’est que le 23 juin qu’est connue la signature de la paix (9 février 1783) entre France et Angleterre dans le cadre de la guerre d’indépendance des Etats-Unis.

 

12 juin 1798 : Bonaparte prend Malte. Dans la plus grande discrétion, Bonaparte, en route vers l’Egypte, aborde Malte avec ses 35 000 hommes (330 navires). En quelques jours, il dote l’ile d’institutions républicaines durables.

 

12 juin 1808 : combat de Cabezon (Espagne). Au début du conflit espagnol, le général Lassale écrase une armée hétéroclite de 7000 hommes, en une seule charge de cavalerie appuyée par la division du général Merle. Il entre dans Valladolid le même jour.

 

12 juin 1916 : la tranchée des baïonnettes (Verdun – ferme de Thiaumont).  Les fusils de soldats des 3ème et 4ème compagnies du 137ème RI sont retrouvés dépassant d’une tranchée ensevelie sous la terre. On pense tout d’abord à l’effet d’un bombardement ayant enterré vivants les soldats du 137ème RI – et c’est cette thèse qui provoque la constitution du monument toujours visible – puis, on admet que cela peut correspondre à une sépulture d’urgence pratiquée par des camarades survivants afin d’éviter les épidémies tout en permettant à la relève de retrouver ultérieurement les restes .

 

12 juin 1943 : arrestation du général Frère (Royat). Prestigieux chef militaire, le général Frère commande la VIIème armée lors de la campagne de 1940 et parvient à se replier en bon ordre sans se faire encercler. Gouverneur militaire de Lyon avant d'être mis en retraite, il dirige l'ORA (organisation de résistance de l'armée). Il est arrêté par la Gestapo avec son épouse et sont tous les deux déportés en camp de concentration. Son épouse survit à Ravensbrück mais lui meurt au Struthof (13 juin 1944). Le général Frère a donné son nom à une promotion de l’ESM de Saint-Cyr (1948-1950) et a marqué plus d’une génération de soldats ne serait-ce qu’à travers sa devise : « J’obéis d’amitié ».

 

12 juin1944 : la première V1 tombe sur Londres. « La première Vergeltungswaffe 1 (arme de représailles), passée à l’histoire comme V1, est lancée par les Allemands dans la nuit du 12 au 13 juin. La V1 est l’ancêtre des missiles de croisière. L’impact de cette arme est surtout psychologique, obligeant les alliés à détourner des moyens aériens et de DCA pour protéger les ciels britanniques et ouest-européens ». DGRIS / Bureau désarmement et lutte contre la prolifération.

 

 

12 juin 1993 : début de la bataille de Mogadiscio (Somalie). Le colonel de Saqui de Sannes à la tête d’un sous groupement tactique français (dans le cadre de la mission Oryx) commence à rétablir la situation dans Mogadiscio où 3 journalistes internationaux sont tués et viennent s’ajouter au 24 soldats pakistanais tombés dans une embuscade tendue par les hommes du général Aydid quelques jours plus tôt (5 juin). Saqui de Sannes maîtrise la situation en ne déplorant que 3 blessés parmi ses hommes. En octobre, soit 5 mois plus tard, au même endroit et dans les mêmes conditions, le général américain Garrison, commandant la Task force Rangers déplore 20 morts et 80 blessés. Dans les deux cas, le bilan adverse est inconnu mais supposé important. Pour poursuivre la comparaison des méthodes française et américaine, lire l’article du colonel Goya, Mogadiscio 1993 – l’Oryx et le faucon noir..

 

12 juin 1998 : disparition en mer d’ Eric Tabarly (Mer d’Irlande). Dans la nuit du 12 au 13 juin, Tabarly tombe à la mer. Il était capitaine de vaisseau de réserve.

 

12 juin 1999 : entrée de la KFOR au Kosovo. La brigade du général Cuche pénètre au Kosovo depuis la Macédoine (Kumanovo) en application de la résolution 1244 de l'ONU.

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 20:45
photo mali-web.org

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09.06.2015 AFP

 

Sur la carte du Mali, le petit avion noir symbolise un aéroport. Mais aucun appareil n’a depuis des années atterri sur la piste en latérite de Goundam, dans le nord du pays, que vient reconnaître une patrouille de l’armée française.

 

Le manche à air que soulève à peine l’air brûlant du désert et les marques de peinture blanche écaillées sur des dalles de béton le long de la piste sont les seuls signes de vie aéronautique : ce qui a peut-être été un hangar est une ruine sans toit, toutes les portes et fenêtres de ce qui a pu être un terminal ont été volées. Sur le sable, le squelette renversé d’un chariot à bagages, sans roues. Dans cette immense région désertique où la maîtrise de la voie des airs est un enjeu stratégique pour des forces étirées sur des milliers de kilomètres, remettre en activité le site permettrait à l’opération française Barkhane, qui traque les jihadistes dans toute la zone sahélo-saharienne, d’étendre sa toile. « Pour nous, c’est une première reconnaissance », explique à l’AFP le lieutenant-colonel Zlatan qui, conformément aux consignes, ne révèle que son surnom, hommage au joueur emblématique de son club de foot favori, le PSG. « Si c’est OK, des membres du Génie de l’air viendront de Gao (la grande ville du nord du Mali, à 450 km à l’est) pour l’expertiser davantage ».

 

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 17:45
photo EMA

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11/06/2015 Sources : Etat-major des armées

 

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane du 11 juin 2015.

 

Forte de 3 000 hommes, la force Barkhane agit de façon ciblée selon deux modes d’action complémentaires : des actions conjointes et combinées avec les forces partenaires et des appuis opérationnels.

 

Dans le cadre de sa mission d’appui, la force Barkhane dispose de 5 Détachements de Liaison et d’Appui Opérationnelle (DLAO) : 4 situés au Mali (Tombouctou, Tessalit, Kidal et Ansongo), et 1 au Niger, à Diffa. Les militaires français engagés dans ces DLAO ont pour vocation première de travailler aux côtés des forces armées partenaires. La nature des appuis correspond à leurs besoins : conseil à la préparation et exécution des missions, observation, communication, lutte contre-IED, guidage aérien, santé.

 

Du 1er au 6 juin 2015, le DLAO 4, basé à Tombouctou et armé par le 93e régiment d’artillerie de montagne (RAM), a accompagné sur le terrain les FAMa dans une opération de reconnaissance et de contrôle de zone dans plusieurs villages situés au sud-ouest de la ville, dans la région de Goundam.

 

D’autre part, les sorties aériennes se poursuivent. 30 sorties chasse, 24 sorties de ravitaillement et de surveillance et reconnaissance (ISR), ainsi que 39 sorties de transport ont été menées, soit 93 sorties aériennes entre le 4 et le 10 juin 2015.

photo EMAphoto EMA

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

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10/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Dans le cadre de l’opération Barkhane, l’Unité de Distribution en Produit de Santé (UDPS) du Détachement Air (DETAIR) de Niamey au Niger a pour vocation d’assurer la « logistique santé » de l’ensemble du fuseau Ouest de la force. Une tâche vitale pour ces pharmaciens de l’urgence qui soutiennent et approvisionnent près de 2 000 personnes en opération.

 

Déployée au Niger en janvier 2015, l’UDPS ravitaille toutes les unités de santé allant du poste médical au « rôle 2» comportant un bloc chirurgical. Les produits de santé qu’il distribue sont aussi divers que vitaux : appareils bio-médicaux (défibrillateurs, appareils de radiologie), médicaments, oxygène, ou encore sang… Cette unité gère un stock de plus de 1 800 références. Composé de quatre personnels (un pharmacien, un secrétaire et deux magasiniers), il est également en charge de l’entretien des unités médicales opérationnelles qui peuvent être projetées, en urgence, sur les sites isolés de la bande sahélo-saharienne.

 

La difficulté de sa mission réside principalement dans l’étendue de la zone d’opération. La livraison des commandes ne devant jamais dépasser 48 heures, l’UDPS assure le ravitaillement des structures médicales, par convoi routier ou par voie aérienne, grâce aux hélicoptères médicalisés ou aux CASA « nurse ». Depuis le début de l’année, l’UDPS a fait transiter plus de 35 tonnes de matériels au profit de l’opération Barkhane.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

photo EMA / Armée de Terrephoto EMA / Armée de Terre
photo EMA / Armée de Terre

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 07:45
photo Armée de Terre

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10 juin 2015 Liberation.fr (AFP)

 

Comment identifier l’ennemi quand on est face à des jihadistes, des rebelles, des trafiquants et brigands du désert qui conduisent les mêmes pick-up, portent les mêmes tenues, brandissent les mêmes armes? C’est le plus épineux problème pour les militaires français dans le nord du Mali.

 

Tel est d’ailleurs l’enjeu central pour la communauté internationale de l’accord de paix signé le 15 mai à Bamako par l’Etat malien et ses alliés, et qui doit l’être le 20 juin par la rébellion à dominante touareg: isoler définitivement les jihadistes qui avaient transformé en 2012 le Nord en base d’opérations.

Dans toute la zone sahélienne où elle opère, la force française Barkhane combat ce qu’elle a, dans sa prédilection pour les acronymes, baptisé les GAT: «groupes armés terroristes». A distinguer des GAS: «groupes armés signataires» de l’accord, qui ne posent, en principe, plus de problème.

Mais, entre GAT et GAS, la nuance peut être ténue.

Vu du ciel, à la jumelle ou même de plus près, difficile de distinguer les combattants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) des rebelles touareg ou des membres de clans de bandits et contrebandiers (cigarettes, drogues...) qui ont toujours écumé la région.

Ils ont tous le même modèle de pick-up Toyota chargé de sacs et de jerrycans, les mêmes tuniques et turbans, et des kalachnikovs.

 «Barkhane n’est pas là pour lutter contre le banditisme», explique le lieutenant-colonel Laurent (qui, conformément aux consignes, ne peut être cité que par son prénom), l’un des chefs de l’opération dans la région. «Donc toute la difficulté consiste à savoir à qui on a affaire».

«C’était un peu le même problème en Afghanistan», poursuit-il, lors d’une patrouille à l’ouest de Tombouctou (nord-ouest). «Les GAT ont adopté envers nous une stratégie d’évitement. Ils sont bien renseignés sur nos mouvements, nous fuient.»

Quand les appareils repèrent une mitrailleuse montée en batterie à l’arrière d’un pick-up, c’est un indice. Mais, depuis qu’ils ont été taillés en pièces par les hélicoptères de l’opération Serval, en janvier 2013, les jihadistes se sont adaptés.

 

- 'Enlever la chemise d’islamiste' -

«Maintenant ils vont par deux, trois, en moto ou même à pied», explique, réfugié dans le village de Goundam, Talpi Ag Hama, un chef de famille touareg qui a passé l’année 2013 en Mauritanie et craint d’être poussé par l’insécurité généralisée à y retourner bientôt.

«Ils ont compris que les Français n’ont rien contre les voleurs», dit-il. «Donc il suffit d’enlever la chemise d’islamiste et d’enfiler la chemise de bandit pour avoir la paix. C’est ce qui se passe. En fait, ce sont les mêmes hommes.»

Certains groupes ou clans familiaux, notamment dans les communautés touareg et arabes, se sont d’ailleurs fait une spécialité de changer d’affiliation et de drapeau au gré du vent et des rapports de forces.

De nombreux affrontements dans le nord du Mali «s’expliquent par la lutte pour le contrôle des routes stratégiques pour le commerce et les trafics», a rappelé il y a deux mois le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon dans un rapport au Conseil de sécurité.

Des photos aériennes de drones de l’ONU en décembre montraient ainsi deux convois de camions de cigarettes escortés par différents groupes armés, soulignait-il.

Sur le terrain, lors des briefings dans les bases françaises, les zones tenues par des éléments hostiles, dans les reliefs montagneux ou à l’écart des grands axes, sont connues, répertoriées.

«Elles ont la forme de grosses olives, mais elles bougent tout le temps», remarque le lieutenant-colonel Laurent. Il indique sur la carte un secteur au nord du lac Faguibine: «Là par exemple, c’est la katiba Al-Fourqane», l’une des «brigades» les plus connues d’Aqmi.

Autre complication: les affrontements entre forces pro-gouvernementales et Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion à dominante touareg).

«La confrontation entre des groupes pro-Bamako et des combattants» rebelles, «ce n’est pas notre action», précise l’officier, sauf en cas d’exactions ou d’attaque contre ses troupes. «Là, nous ripostons. Pour le reste, c’est délicat...»

Dans un rapport publié le 22 mai, le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG) reproche à l’accord de paix de ne pas permettre, faute de cessez-le-feu crédible, «la distinction entre groupes politico-militaires et +groupes terroristes+ tant attendue par les forces internationales».

Selon ICG, «le recours aux armes resserre au contraire les liens entre groupes politico-militaires de tous bords et éléments plus radicaux ou criminels, les premiers ayant besoin des seconds pour affronter leurs adversaires».

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 07:45
Mort de trois femmes kamikazes dans le nord-est du Nigeria

 

10 juin 2015 Romandie.com (AFP)

 

Maiduguri (Nigeria) - Trois femmes kamikazes ont péri dans le nord-est du Nigeria lors de l'explosion de la charge qu'elles portaient sur elles, a annoncé mercredi la police, ajoutant qu'il n'y avait pas eu de victime.

 

Le chef de la police de l'État de Borno, Aderemi Opadokun, a indiqué que les kamikazes étaient mortes alors qu'elles se rendaient dans la capitale régionale Maiduguri, frappée de nombreuses fois dans le passé par le groupe islamiste Boko Haram.

 

Les trois kamikazes sont décédées et il n'y pas eu d'autres morts, a-t-il déclaré.

 

On ignorait mercredi si les trois femmes avaient été envoyées par Boko Haram mais le groupe islamiste nigérian a eu recours à plusieurs reprises à des femmes kamikazes pour frapper des endroits très fréquentés, des marchés notamment.

 

Cet incident intervient à la veille d'un sommet des chefs d'États de la région consacré à la lutte contre Boko Haram, érigée en priorité par le nouveau président nigérian Muhammadu Buhari.

 

Les présidents du Niger, du Tchad, du Cameroun et du Bénin doivent retrouver M. Buhari jeudi à Abuja. Ils discuteront notamment de la mise en place effective d'une Force d'intervention conjointe multinationale basée à N'Djamena et qui doit compter 8.700 militaires.

 

Le groupe islamiste, qui a enregistré d'importants revers ces derniers mois, a récemment démontré que sa capacité de nuisance demeurait élevée: depuis l'investiture de M. Buhari le 29 mai, Boko Haram a multiplié ses attaques dans le nord-est du pays, faisant au moins 109 victimes.

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 07:45
photo EMA

photo EMA

 

10/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 21 avril 2015, le Service des Essences des Armées (SEA) de Libreville a ouvert au cœur du Gabon un plot d’avitaillement hélicoptère. A cette occasion, la procédure d’avitaillement en campagne mise en place par le SEA et les EA 470 des Éléments français au Gabon (EFG) a été validée.

 

Le plot d’avitaillement est implanté au cœur du centre d’entraînement et de contrôle de la préparation opérationnelle (CECPO) du complexe d’entraînement des Monts Mokékou, lequel bénéficie de travaux importants réalisés conjointement par les Forces Armées Gabonaises et les EFG. La construction de ce complexe, situé à 150 km à l’Est de Libreville, est supervisée par la Direction de l’Infrastructure de la Défense (DID) des EFG qui en assure la maitrise d’œuvre. Il vise principalement à donner plus d’autonomie aux équipages du détachement (DET) Fennec en assurant l’avitaillement de leur machine directement sur les plots d’avitaillement en campagne.

 

Armé depuis le 1er avril 2015 par des personnels navigants de l’EH 05.067 Alpilles ou de l’EH 03.67 Parisis, et des personnels mécaniciens de l’escadron 2E005 Barronies, le DET Fennec a désormais qualifié ce nouveau point avancé de refuelling,augmentant ainsi les capacités d’entraînement dans le complexe de tir et de manœuvre de Mokékou.

 

Ce 21 avril 2015, la mission conjointe entre la DID, le SEA et les EA470 a ainsi permis de s’assurer du bon fonctionnement du plot carburant et de briefer l’équipage du DET Fennec aux procédures d’avitaillement de campagne. Une attention particulière a été portée sur les consignes de sécurité à observer lors de l’avitaillement.

 

Du point de vue technique, le plot SEA est constitué de plusieurs fûts de kérosène conditionnés pour un usage aéronautique, d’un local protégé et aéré sur dalle béton qui garantit la conservation des fûts et du matériel d’exploitation. Le tout est entreposé dans une zone sécurisée.

 

Avec ce nouveau plot de campagne installé à Mokékou, les EFG disposent désormais de deux point d’appui avitaillement, le premier étant basé plus au Sud, à Mouila. En plus d’augmenter l’autonomie des EFG, ce second plot carburant constitue une capacité supplémentaire pour soutenir, le cas échéant et dans un contexte opérationnel dense, les forces engagées dans la région.

 

Depuis le 1er septembre les EFG sont devenus un pôle de coopération opérationnelle à vocation régionale. Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, les EFG portent désormais leur effort sur les actions de coopération régionale. Elles visent plus particulièrement à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective et, ainsi, à contribuer à la stabilité régionale.

photo EMAphoto EMA

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

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10/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 23 au 30 mai 2015, les forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) ont organisé et conduit dans la région de Toumodi un exercice de niveau GTIA (groupement tactique interarmes) auquel ont participé environ 200 soldats des forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) et une trentaine de soldats de l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).

 

L’objectif de cet exercice était triple : entraîner l’intégralité du GTIA des FFCI avec tous ses soutiens dans des conditions réalistes de menace régionale nécessitant un engagement des forces françaises coordonnées avec celui des forces ivoiriennes et onusiennes, améliorer l’interopérabilité avec les FRCI et l’ONUCI en intégrant des sections de ces deux forces en renfort du GTIA, et enfin entraîner la compagnie de transport des FRCI qui doit être projetée au Mali au sein de la MINUSMA au cours de l’été 2015.

 

Près de 400 militaires des FFCI ont participé à cet exercice baptisé N’Zi,du nom de la rivière traversant la zone de déploiement. Un peloton d’une vingtaine de soldats du bataillon blindé des FRCI et une section du bataillon de commandos parachutistes des FRCI ont été intégrés en renfort respectivement d’un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) à dominante blindée équipé d’ERC90 et de VBL (véhicules blindés légers) et d’un second SGTIA à dominante infanterie équipé de VAB (véhicules de l’avant blindé). Les 120 militaires de la compagnie de transport des FRCI qui doit être projetée au Mali au sein de la MINUSMA ont pu, à cette occasion, restituer des savoir-faire acquis lors du détachement d’instruction opérationnelle (DIO) organisé par les FFCI quelques semaines plus tôt à leur profit. Enfin, une section héliportée du bataillon sénégalais de l’ONUCI a été ponctuellement intégrée au GTIA pour des phases particulières de l’exercice.

 

Organisé en deux séquences de 36 heures chacune, l’exercice N’Zia permis au GTIA des FFCI de s’entraîner dans la région de Toumodi (à 250 km au Nord d’Abidjan) dans des missions de reconnaissance, de contrôle de secteur, de raid et de couverture face à un adversaire fictif, dans des conditions très réalistes. L’exercice s’est conclu par un parcours de tir de niveau SGTIA sur les champs de tir de Lomo Nord.

 

Les FFCI, créées le 1er janvier 2015, assurent la protection des ressortissants français et entretiennent la coopération militaire régionale, notamment bilatérale avec les Forces de la République de Côte d’Ivoire. Elles sont également en mesure d’appuyer les partenaires de la région, notamment l’ONUCI. En tant que base opérationnelle avancée, elles constituent le point d’appui principal de nos forces de présence sur la façade ouest-africaine, et sont un réservoir de force rapidement projetable en cas de crise dans la région.

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photo EMA / Armée de Terre

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 16:45
photo R. Veron - FFDj

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09/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juin 2015, sur la base aérienne (BA) 188, les soldats du pétrole et du feu des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ont travaillé de concert pour fournir le carburant nécessaire à l’entraînement d’un hélicoptère Panther.

 

Embarqué sur la frégate légère furtive Surcouf (FLF) qui croisait dans la région, l’hélicoptère a desserré sur la BA 188 bénéficiant ainsi de l’espace d’entraînement en 3 dimensions qu’offre Djibouti. Vers 13h, sur court préavis et aux ordres du directeur des vols (DV), un avitaillement selon la technique de moteur tournant rotor tournant (MTRT) a été mis en œuvre.

 

L’avitaillement MTRT est complexe. Ce savoir-faire spécifique doit être entretenu de façon régulière afin de maîtriser les procédures et de minimiser les risques notamment d’incendie. Grâce aux compétences acquises et préservées, les marins, les soldats du pétrole et du feu ont pu fournir le carburant nécessaire en moins de dix minutes en communiquant uniquement avec des gestes, en raison du bruit du rotor du Panther. Cette technique permet effectivement un gain de temps précieux mais nécessite une maîtrise totale pour être effectuée en toute sécurité.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo R. Veron - FFDjphoto R. Veron - FFDj

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 19:45
Maiduguri, nouveau centre de commandement

 

8 juin 2015 BBC Afrique

 

Au Nigeria, le centre de commandement militaire pour la lutte contre Boko Haram a été transféré à Maiduguri (Nord-Est), l’épicentre de l’insurrection.

 

Selon un communiqué du Colonel Sani Usman, porte-parole de l’armée nigeriane, tous les officiers vont être redéployés dans la zone.

“Désormais, la lutte contre le terrorisme et l’insurrection va être coordonnée, suivie et contrôlée depuis ce centre”, indique le communiqué.

L’équipe, dirigée par deux généraux, a déjà commencé à travailler”, a indiqué le Colonel.

Le nouveau président avait promis de déplacer le centre de commandement militaire à Maiduguri, la grande ville du nord-est.

Buhari avait déclaré que "la victoire ne peut pas être atteinte depuis un centre de commandement à Abuja", dans le centre du pays.

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 12:45
[Vidéo] MEDICHOS - Médecins du désert, médecins de guerre

 

08/06/2015 Loïc Picard  -  DICoD

 

Du 17 au 20 mai 2015, le Service de santé des armées (SSA) a organisé un exercice de médicalisation en milieu hostile (MEDICHOS) au profit d’une équipe médicale du centre médical interarmées (CMIA) de Djibouti. Réalisé en parallèle de l’exercice "KORON 2015", qui a vu plus de 600 militaires français et américains s’entraîner au combat en zone désertique, l’exercice MEDICHOS-Désert a permis au personnel médical de mettre en pratique leurs acquis avec la prise en charge de blessés en situation ’insécurité et de combat. Le tout, sous l’œil attentif des évaluateurs de l’Hôpital médico-chirurgical Bouffard.

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 16:20
Photo By Lance Cpl. Christopher Mendoza USMC

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05.06.2015 By U.S. Marine Corps Forces Europe and Africa

 

U.S. Marines with Special-Purpose Marine Air-Ground Task Force Crisis Response-Africa trained with upwards of 60 French Foreign Legionnaires from the 2nd Foreign Infantry Regiment, 6th Light Armored Brigade, in Nimes, France, May 27-29, as both units continue to deploy their Marines and Soldiers into Africa.

 

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 19:45
Un drone tactique suédois au Mali

Le drone Örnen est déployé au Mali depuis le mois de mai 2015. photo Jonas Svensson/Swedish Armed Forces

 

06/06/2015 par Emmanuel Huberdeau - Air & Cosmos

 

Le site du ministère de la défense suédois annonce qu'un drone tactique Örnen opère au Mali depuis le mois de mai 2015.

 

UAV03 Örnen est le nom donné au sein de l'armée suédoise au drone américain RQ-7 Shadow 200 de Textron Systems. Un drone tactique qui est déployé pour la première fois en Afrique sous les couleurs suédoises.

 

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:45
Africa Peacekeeping Program (AFRICAP): le contrat de 2009 prolongé de trois mois


05.06.2015 par Philippe Chapleau - Lignes de Défense
 

Le contrat AFRICAP 2009 qui devait prendre fin en ce milieu d'année a été prolongé de trois mois (jusqu'en septembre) au profit des sociétés PAE, DynCorp, AECOM, Protection Stratégies, en attendant la mise en place de l'AFRICAP 2015.

 

Pour lire l'appel d'offres du 15 janvier dernier pour le prochain AFRICAP, cliquer ici.

 

L'enveloppe pour ces trois mois supplémentaires n'a pas été dévoilée. Mais un document américain précise que, pour l'instant, la valeurs des marchés passés dans le cadre de l'AFRICAP 2009 est d'un milliard de dollars.

 

AFRICAP et ACOTA. Il est particulièrement ironique que les Etats-Unis aient mis en place deux programmes phare (AFRICAP et ACOTA dont on attend toujours l'appel d'offres) en matière de préparation aux opérations de maintien de la paix alors que ce pays ne contribue que très marginalement à la fourniture d'effectifs pour ce type d'opération. Certes financièrement, c'est l'inverse, mais dans ma logique, ça importe peu. Je m'explique: il est tout aussi ironique que le DoS et le DoD entraînent ou fassent entraîner les contingents africains de casques bleus (Onu) et de casques verts (UA) alors que l'expérience en matière d'OMP des personnels affectés à ces programmes de formation est quasi inexistante.

Ce constat n'est pas nouveau mais il mérite d'être refait alors que Washington (et le DoS en particulier) renégocie avec des prestataires privés les programmes AFRICAP (Africa Peacekeeping Program) et ACOTA (Africa Contingency Operations and Training Assistance).

Les militaires et employés fédéraux, ainsi que les contractors des ESSD comme DynCorp ou AECOM, n'ont guère d'expérience dans le maintien de la paix. Leur approche est très "offensive", alors qu'elle devrait s'inscrire dans la posture onusienne du peacekeeping. Et leur palmarès, en matière de formation, ne leur vaut pas que des éloges.

En fait, cet habillage "OMP" permet aux DoS et DoD de légitimer, auprès du Congrès en particulier, des programmes de formation et de dotation des armées africaines en vue d'un large éventail de missions dont la lutte anti-terroriste. Qui s'en plaindra? Seulement les entreprises privées qui tentent réellement de former des cadres et des soldats aux OMP et de leur faire prendre consciences des exigences éthiques, morales et bien sûr opérationnelles. Ces entreprises, elles ne sont pas US, et c'est malheureux pour des raisons de moyens et de capacités. Elles sont européennes et elles mériteraient d'être plus ouvertement appuyées par les autorités des pays où elles sont installées (France, Allemagne en particluier).

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:45
photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

 

05/06/2015 Armée de l'air

 

Le premier CASA CN 235, affecté à l’escadron de transport 50 « Réunion », s’est posé jeudi 4 juin 2015 sur le détachement air 181 « Lieutenant Roland Garros ». Il sera prochainement rejoint par un second appareil.

 

Le premier des deux CASA CN 235-300, qui équipera l’escadron de transport (ET) 50 « Réunion », a décollé le 1er juin de la base aérienne 110 de Creil. Il a effectué plusieurs escales avant d’arriver à destination : Algérie, Tchad, République démocratique du Congo et Tanzanie ont vu passer cet avion de transport tactique portant la cocarde tricolore.

 

Le CASA CN 235-300 a vocation à remplacer le Transall C160 dont la mise en place au sein des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien remonte à 1973. Il fait partie des huit derniers appareils nouvelle version, livrés à l’armée de l’air en 2013.

 

La manœuvre de remplacement des appareils de l’ET 50 « Réunion » se poursuivra avec l’arrivée du second CASA 235-300 mi-juillet, date à laquelle le premier Transall sera retiré. Le deuxième C160, quant à lui, quittera définitivement le sol réunionnais début août.

photo Armée de l'Air

photo Armée de l'Air

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:45
« Diana 2015 » : exercice de haut vol

 

05/06/2015 Armée de l'air

 

Du 18 au 26 mai 2015, les forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont participé, avec les armées d’autres pays de la région (Comores, Seychelles, Madagascar) à un exercice militaire multinational sur la base de Diego Suarez à Madagascar.

 

Pour l’édition 2015 de cet exercice, plus de 730 militaires ont été déployés à Madagascar, dont 405 Français, 215 Malgaches, 60 Seychellois et une soixantaine de Comoriens et de Mauriciens. Destiné à renforcer la coopération régionale, cet exercice annuel permet notamment aux différentes forces armées engagées d’apprendre à  travailler ensemble.;

 

Le détachement air 181 a engagé deux Transall C160 de l’escadron de transport (ET) 50 « Réunion » et un détachement de transit interarmées (DETIA). Les deux aéronefs de l’ET 50 ont rempli avec succès l’intégralité des missions qui leur étaient assignées, avec un taux de disponibilité de 100% : logistique (projection de la force), tactique (largage de parachutistes, posé d’assaut, soutien aux troupes sur le terrain par largage de petits colis) et médicale (évacuation médicale vers la capitale malgache et La Réunion). En liaison avec l’état-major interarmées, le DETIA a optimisé tous les chargements des avions à chaque rotation, ainsi que la manœuvre au sol des C160 sur le parking étroit et ouvert à la circulation aérienne civile de Diego Suarez.

 

Le Transall a une dernière fois déployé dans la zone sa silhouette légendaire, contribuant ainsi, en étroite collaboration avec tous les éléments présents, au succès de cet exercice et au rayonnement des FAZSOI.

« Diana 2015 » : exercice de haut vol
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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 11:45
Camerone à N'Djamena


05.06.2015 par Légion Etrangère


Le 2e Régiment étranger de parachutistes a fêté Camerone 2015 à N'Djamena.

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 12:45
photo DLEM

photo DLEM

 

30-05-2015 DLEM Réf : 131 | 195

 

L' exercice baptisé DIANA impliquant les forces françaises et celles de 4 autres pays de l'océan Indien vient de se terminer. A cette occasion, le DLEM a officialisé son jumelage avec le 2°RFI Malgache.

 

Cet exercice militaire commun auquel participent les armées de cinq pays de notre région à Madagascar. Comores, Maurice, Seychelles, Madagascar et France sont associés depuis le 18 mai dans un exercice multinational, le plus important organisé sur le territoire malgache depuis 1999.

 

Avec plus de 730 militaires déployés dans la grande île, dont 405 militaires français, 215 militaires malgaches, 60 seychellois, et une soixantaine de comoriens et mauriciens, les objectifs de cette opération sont multiples : renforcer la coopération régionale, permettre aux forces armées de travailler des procédures communes notamment les phases de déploiement et de manœuvres tactiques, et renforcer la coordination entre les états-majors nationaux.

 

Cette opération a été nommée Diana 2015, du nom de la région où se déroule l’exercice, près de Diego Suarez. Concrètement, elle a pour objet la protection des populations et la stabilisation d’une province en crise. Les conditions de l’exercice sont celles d’une opération extérieure. L’ensemble des forces (y compris les états-majors) est projeté sur le terrain, et exécute sa mission dans des conditions réelles.

 

Une intervention selon les procédures de l’OTAN.

 

Cet exercice s'est terminé le mardi 26 mai, avec une cérémonie populaire dans le stade de Diego Suarez, qui a regroupé les chefs d’état-major des armées malgaches, comoriennes, mauriciennes, seychelloises et le commandant supérieur des FAZSOI, le général Franck Reignier.

 

Cette cérémonie a été également l’occasion d’officialiser le jumelage entre le détachement de Légion étrangère de Mayotte et le 2ème régiment des forces d’intervention malgache basé à Diego Suarez. Un lien qui est en réalité un retour de l'histoire puisque le DLEM issu du 3°REI qui était jusqu’à l’indépendance malgache en 1960, le régiment de la Légion étrangère installé dans la Grande Île.

 

Reportage photos

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA

photo EMA

 

05/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 29 mai 2015, le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la Combined Task Force 150 (CTF-150), s’est rendu à bord de la frégate légère furtive de type La Fayette (FLF) Surcouf, engagée en soutien direct de la Task Force, afin de s’entretenir avec son commandant, le capitaine de frégate Fraïoli. Le lendemain, la frégate a procédé à des entraînements conjoints avec la marine djiboutienne, dans le cadre du volet de coopération régionale de la CTF-150.

 

Le 29 mai 2015 au soir, le BCR Var et la FLF Surcouf, deux bâtiments français actuellement engagés dans les opérations de la CTF-150, chargée de lutter contre le terrorisme et les trafics illicites qui lui sont associés, ont organisé une rencontre à la mer, alors qu’ils patrouillaient tous deux dans le Golfe d’Aden. Le capitaine de vaisseau Crignola, commandant la CTF-150, s’est rendu à bord du Surcouf par hélicoptère et a été accueilli par son commandant, le capitaine de frégate Fraïoli. Les deux officiers se sont entretenus sur les opérations en cours et ont pu échanger leur appréciation de la sécurité maritime régionale.

 

Cette rencontre à la mer a également été l’occasion pour les bâtiments de procéder à des manœuvres en hélicoptère de nuit. Le Panther du Surcouf a ainsi effectué plusieurs entraînements de treuillage et de guidage d’appontage en condition de visibilité limitée (Control Ship Approach).

 

Le lendemain, la frégate a reçu à son bord une équipe de visite de la marine djiboutienne, afin de procéder à des entraînements conjoints de visites d’embarcations. A l’instar de l’équipe française, les marins djiboutiens avaient au préalable suivi une formation de l’OTAN, facilitant ainsi la coordination et l’interopérabilité entre les deux équipes dans la mise en œuvre des procédures. Cet entraînement s’inscrit dans le cadre du volet de coopération régionale de la CTF-150, qui a pour mission de développer les échanges entre la Task Force et les pays voisins de sa zone d’opération. Celle-ci s’étend sur la partie Nord de l’océan Indien, en incluant le Golfe d’Oman, la mer d’Arabie et la mer Rouge, représentant ainsi 4,4 millions de km2, soit plus de huit fois la surface du territoire français métropolitain.

 

Depuis le 6 avril 2015, la France assure le commandement de la Task Force dont la mission est de lutter contre le terrorisme international et les activités illégales qui participent à son financement. Dans ce cadre, les bâtiments militaires placés sous son contrôle participent à la surveillance de la zone, à la collecte de renseignements sur les trafics et conduisent des opérations de sécurité maritime. Avec deux bâtiments français déployés au sein de la CTF-150, la France démontre toute son implication dans la lutte contre le terrorisme international, et sa volonté de participer à la sécurisation des espaces maritimes dans la région de l’océan Indien, aux côtés des pays partenaires investis dans la coalition.

 

Mise en place à la suite des attentats du 11 septembre 2001, la CTF-150, placée sous commandement des Combined Maritime Forces (CMF), rassemble une coalition de 18 nations qui fournissent des moyens navals et aériens pour assurer la permanence de la mission. Elle est l’une des trois Task Forces des CMF, sous commandement américain, avec la CTF-151, engagée dans la lutte contre la piraterie, et la CTF-152, assurant la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, trente nations sont engagées dans la coalition.

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 15:45
photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

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05/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juin 2015, le Major Général Lollesgaard, Force Commander de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), est venu rencontrer le général de division Palasset, commandant la force Barkhane.

 

Il s’agissait de la première visite sur le camp Kosseï du Major Général Lollesgaard, à la tête de la MINUSMA depuis le 1er avril 2015. A cette occasion, ce dernier s’est vu présenté l’opération Barkhane avant de se rendre au centre opérations interarmées (COIA) ainsi qu’à la cellule de coordination et de liaison (CCL). Le Major Général Lollesgaard a enfin bénéficié d’une présentation des capacités du groupement tactique désert Est (GTD-E) et des moyens aériens de la force.

 

Cette visite souligne l’importance des liens unissant la force Barkhane et la MINUSMA, acteur majeur dans la résolution du conflit au Nord Mali.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 15:45
photo EMA / Armée de Terre / ECPAD

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05/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Le 3 juin 2015, le Colonel Tassel, chef de corps du 8ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8ème RPIMa) a succédé au Colonel Meunier, chef de corps du 2ème régiment étranger de parachutistes (2ème REP), à la tête du groupement tactique désert Est (GTD-E). Le GTD Chimère succède ainsi au GTD Altor.

 

Le mandat du GTD Altora été marqué par une forte activité en continu. Les unités ont ainsi conduit plus de 240 opérations de niveau groupe à section, parmi lesquelles les opérations Kounama 2 et 3 effectuées dans la région de la passe de Salvador, importante zone de transit entre la Libye et le Nord du Sahel. Menées en partenariat avec les forces armées nigériennes (FAN), ces deux opérations aéroportées auront permis d’entraver les flux des groupes armés terroristes (GAT) à l’extrême Nord du Niger avec, entre autres, la saisie d’1,4 tonnes de cannabis ainsi que 1 200 litres de carburant.

 

Constitué de la 2ème compagnie, d’un état-major tactique, et d’une UCL (unité de commandement et de logistique) du 8ème RPIMa, d’un escadron du 3ème RH, de sapeurs du 17e RGP et d’artilleurs du 35e RAP, le GTD Chimère a pour mission de poursuivre la lutte contre les GAT en coordination avec les partenaires tchadiens et nigériens.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

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5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 12:45
Le Maroc, 6ème client de la France pour l’armement

En janvier 2014, le Maroc a notamment reçu une frégate de la France, la FREMM Mohammed VI, plus gros bâtiment de combat de la Marine royale marocaine. Coût: 470 millions d’euros.

 

05/06/2015 Par Ziad Alami - le360.ma

 

La France a cumulé environ 4 milliards d’euros de commandes du Maroc sur les quatre dernières années. Des commandes portant sur les armes et technologies de défense.

 

Les Forces armées royales (FAR) sont un bon client de l’industrie française de Défense. «La France a, en effet, enregistré 4 milliards d’euros de prises de commande par Rabat sur la période allant de 2010 à la première moitié de 2014», dévoile Al Massae, dans son édition de ce vendredi 5 juin.

 

Se référant au rapport 2015 du ministère français de la Défense, destiné au Parlement, Al Massae indique que le Maroc demeure en pole position des pays importateurs d’armes françaises, arrivant à la 6ème place après l’Arabie Saoudite (12 milliards de dollars), l’Inde et le Brésil (6 milliards d’euros).

 

«Si le Maroc a précédemment rejeté une offre de vente de chasseurs français de type Rafale, il n’en demeure pas moins que ses acquisitions en armes françaises ont atteint des records » comparativement à d’autres pays arabes tels l’Algérie et la Tunisie, relève le quotidien.

 

En janvier 2014, le Maroc a notamment reçu une frégate de la France, la FREMM Mohammed VI, plus gros bâtiment de combat de la Marine royale marocaine, qui a coûté pas moins de 470 millions d’euros.

 

Sur la même période (2010-premier semestre de 2014), pas moins de 251 commandes d’armes présentées par le Maroc ont été acceptées par la France, contre 238 passées par l’Algérie, ce qui donne au royaume une supériorité absolue sur tout le continent africain, relève encore Al Massae, qui ajoute que l’armée marocaine reste un client stratégique pour l’industrie française de Défense. 

 

6ème client mondial pour les armes françaises, le Maroc a cependant tenu à diversifier ses sources d’armement. Selon les données de l’Institut Sipri pour la période 2009-2013, les importations du Maroc se sont réparties sur 35% pour les Etats-Unis, 30% pour la France, 18% pour les Pays-Bas et 11% pour la Chine.

 

Parmi les contrats majeurs du Maroc ces dernières années, outre celui passé avec la FREMM française, fleuron de la Marine royale, celui portant sur l’achat par Rabat de 24 chasseurs US de type F16 auprès de Lockheed Martin. Les Forces royales air (FRA) font partie des rares au monde (10 au total) à disposer de chasseurs aussi sophistiqués que les F16 américains, ce qui a valu au Maroc une supériorité aérienne incontestée sur tout le continent africain, voire au-delà. Les F16 marocains ont fait leurs preuves dans la guerre anti-Daech en Irak et en Syrie, ainsi qu'au Yémen contre les rebelles houtis et les forces du président déchu Ali Abdallah Saleh.

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