Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 12:45
photo Netherlands MoD

photo Netherlands MoD

 

18.05.2015 by Dagboek van Onze Helden


From Mali, one Dutch Special Operations force commando tells his story. His perspective. His mission.

DIARY OF OUR HEROES ► http://bit.ly/1LIhsz0
SUBSCRIBE NOW ► http://bit.ly/1LgxYWK

► ► EPISODE 1 "NO MAN'S LAND" ◄ ◄
We introduce our commando in Mali. He scouts the area for the United Nations and comes into contact with rebels. The atmosphere is tense, yet he manages to obtain new information about the location of the rebels. Everything points to the Tilemsi valley. It is a kind of a no-man’s land, in the proximity of Kidal.

DIARY OF OUR HEROES ► COMMANDO IN MALI
Who or what is a Special Forces commando? For once, the mystery surrounding the elite unit of the Dutch army is replaced by the real story. For the first time we experience what a real commando sees, does and thinks. During the UN peacekeeping mission MINUSMA in Mali, one commando kept a video diary. This commando, who filmed everything from his point of view, gives the viewer a unique glimpse into the life of a commando on mission in the eight-part series “Dagboek van Onze Helden – Commando in Mali”.

► THE DUTCH MISSION IN MALI
Since April 2014, the Dutch Special Operations Forces are operating in the dessert of the African country Mali. Mali is likely to be a breeding ground for terrorist organizations. For this reason, UN peacekeeping mission MINSUMA was conceived.

The Dutch Special Operations forces form the 'eyes and ears' of this mission. The commandos gather intelligence and investigate where battling parties are located. That is not without danger. Attacks with homemade bombs, ambushes and raids are part of the daily threat. With the Dutch findings and intelligence further operations are considered. This makes the Dutch contribution very important and unique.

FOLLOW THE MISSION ON SOCIAL MEDIA
Facebook ► http://on.fb.me/1FdRfKd
Twitter ► http://twitter.com/dagboekhelden
DVOH ► http://www.dagboekvanonzehelden.nl
Google+ ► http://bit.ly/1cExPS7

Partager cet article
Repost0
5 juin 2015 5 05 /06 /juin /2015 11:45
Mali: trois civils tués dans le Nord, deux documents en discussion à Alger

 

05 juin 2015 Romandie.com (AFP)

 

Bamako - Trois civils ont été tués lors d'attaques armées distinctes dans le nord du Mali, ont indiqué jeudi des élus locaux et une source sécuritaire, pendant que le gouvernement et la rébellion discutaient à Alger de documents sur la paix et la sécurité dans le pays.

La Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, rébellion à dominante touareg), engagée depuis la semaine dernière dans des consultations à Alger, doit signer vendredi un accord sécuritaire afin de rétablir le cessez-le-feu battu en brèche depuis plus d'un mois dans le Nord, a indiqué une source proche de la médiation algérienne, sans autre précision.

Le gouvernement malien, représenté à ces discussions par son ministre des Affaires étrangères, a annoncé dans un communiqué jeudi soir que la médiation internationale élargie avait rencontré séparément les parties et leur avait présenté deux documents, soulignant que les consultations se déroulent dans une bonne atmosphère.

Le premier est intitulé 'Relevé de conclusions des consultations préparatoires à la mise en oeuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali', selon le texte, en référence à l'accord de paix signé le 15 mai à Bamako, mais pas par les principaux groupes de la CMA.

Le second document porte sur les arrangements sécuritaires pour une cessation des hostilités sur le terrain, en vue de créer les meilleures conditions de mise en oeuvre de l'Accord, précise le gouvernement.

Sur le terrain, aucune des sources ayant informé l'AFP des trois morts n'était en mesure de préciser si elles relevaient du banditisme ou de groupes armés, mais la CMA a revendiqué l'une des victimes comme un de ses sympathisants et incriminé les milices pro-gouvernementales.

Un civil a été assassiné mercredi non loin de la localité de Goundam, près de Tombouctou (nord-ouest), par des hommes armés qui circulaient en véhicule, a déclaré une source municipale contactée par téléphone de Bamako.

L'information a été confirmée par une source de sécurité étrangère qui a également annoncé la mort par balle, jeudi à une trentaine de kilomètres au nord de Tombouctou, d'un autre civil d'une quarantaine d'années.

 

- Combats pour Ménaka -

Par ailleurs, un transporteur routier de Ménaka (nord-est), Had Mahammed Ag Had Tijan, enlevé lundi par des hommes armés près de la ville, a été retrouvé assassiné mercredi, a affirmé à l'AFP un responsable municipal.

 « c'était un homme sans histoire, très populaire à Ménaka, qui ne faisait pas de politique. Tous les camps avaient de l'admiration pour lui », a ajouté ce responsable de la localité proche de la frontière nigérienne, assurant que la victime n'avait pas d'ennemis connus.

La CMA a pour sa part accusé dans un communiqué les milices pro-gouvernementales et leurs comparses du Mujao de l'avoir enlevé à son domicile de Ménaka, puis abattu froidement de 13 balles, après l'avoir précédemment frappé et dépossédé de ses deux véhicules le 29 mai.

Le communiqué fait ainsi référence aux forces pro-gouvernementales, dont la branche pro-Bamako du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA) compte un grand nombre d'anciens membres du Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest), qui se battent depuis plus d'un mois contre les rebelles pour le contrôle de Ménaka.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, dont le Mujao, après la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.

Les jihadistes ont été dispersés et en grande partie chassés de cette région après le lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, de l'opération militaire Serval - relayée depuis août 2014 par l'opération Barkhane, dont le rayon d'action s'étend à l'ensemble sahélo-saharien.

Mais des zones entières de cette vaste région désertique échappent encore au contrôle des autorités maliennes comme des forces internationales déployées depuis près de deux ans.

Partager cet article
Repost0
4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 16:45
photo ECPAD / Armée de Terre

photo ECPAD / Armée de Terre

 

04/06/2015 Source : Etat-major des armées

 

La présence continue des militaires français sur le terrain a permis ces dernières semaines de conduire une combinaison d’actions planifiées et d’opportunité, en appui des forces partenaires ou en autonomie. Parallèlement, les relèves des militaires de la force Barkhane se sont achevées le 3 juin.

 

Le chef d’État-major des armées, le général d’armée de Villiers, a participé le 27 mai 2015 à la réunion du G5 Sahel à N’Djamena, sur invitation de ses homologues tchadien, nigérien, malien, mauritanien et burkinabé, un peu plus d’un an après le premier G5 Sahel. Le CEMA s’est ensuite rendu au camp Kossei pour s’entretenir avec la force Barkhane sur son évaluation de la situation régionale.

 

L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes pouvant agir dans la bande sahélo-saharienne.

photo ECPAD / Armée de Terre

photo ECPAD / Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

04/06/2015 Source : État-major des armées

 

La force Sangaris poursuit son désengagement progressif, qui devrait l’amener à un format de 900 militaires d’ici fin juin 2015.

 

Le dispositif français se resserre ainsi progressivement autour de la capitale, tout en conservant une posture de « force de réaction » mobile au profit des forces de l’ONU. Les emprises militaires française à Bria et N’Délé ont ainsi été transférée à la MINUSCA les 22 et 28 mai 2015. Pour ce qui est du dispositif français, trois hélicoptères Puma ont été désengagés du théâtre fin mai.

Les 800 militaires qui seront désengagés du théâtre dans les semaines à venir passeront par un sas de décompression en Crète. Cette nouvelle structure remplace celle de Dakar, qui avait accueilli les précédents mandats de retour de République centrafricaine.

En parallèle, la force Sangaris reste active en appui de la MINUSCA. Elle a ainsi appuyé le bataillon pakistanais de l’ONU dans le couloir central du pays, au Nord-Est de Dékoa, dans une zone de tensions liées à la transhumance. Dans le même temps, les militaires français ont appuyé un bataillon burundais de la MINUSCA dans des opérations de contrôle d’axe routier au Nord de Bangui, entre Damara et Sibut.

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le Président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

Partager cet article
Repost0
4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

04.06.2015  Notes d'Analyse Géopolitique - GEM

 

Economie mondiale et sécurité internationale au risque des crises sanitaires

 

L’Afrique de l’Ouest n’en a pas fini avec Ebola. Plus d’un an après avoir été officiellement déclarée par l’OMS, le 25 mars 2014, la chaîne de contamination n’est toujours pas maîtrisée. Le G7 réuni les 7 et 8 juin prochain en Allemagne y consacrera d’ailleurs une partie de ses travaux.

Si le pire n’est pas advenu, les conséquences de cette épidémie se font toujours sentir. Sa très forte médiatisation est certes liée à son importante létalité, les personnes contaminées trouvant la mort dans 50 à 80 % des cas. Mais aussi au risque qu’elle peut faire peser sur la stabilité des pays touchés.

Elle reflète surtout la place accrue des questions sanitaires dans les relations internationales. Et, en creux, la fragilité potentielle de notre monde globalisé.

L’épidémie de fièvre liée au virus Ebola s’est déclarée en Guinée en novembre 2013. Il a cependant fallu attendre mars 2014 pour qu’elle se déclenche, c’est-à-dire que l’on assiste à l’augmentation rapide de son incidence. Elle se propage dès lors au Liberia et en Sierra Leone, puis dans des pays hors de la zone, comme l’Espagne et les États-Unis.

« Cette fièvre hémorragique s’est ainsi muée en véritable crise de santé publique internationale », observe Jessica Some sur le site les-yeux-du-monde.fr (29/12/2014). « Ses implications sociales, humanitaires mais aussi économiques et sécuritaires ont suscité un vif intérêt des médias, des décideurs politiques et de l’opinion internationale, conduisant à des prévisions plus ou moins erronées. »

Le Center for Disease and Prevention américain va en effet jusqu’à prévoir près de 1,4 million de morts en moins d’un an. Au 23 mars 2015, l’OMS recense 24 842 cas, dont 10 299 mortels. Une mortalité certes tragique, mais concentrée lors du pic de l’épidémie, au 2e semestre 2014, lorsque plus de 1 000 nouveaux cas étaient dénombrés chaque semaine.

Et surtout, d’un niveau nettement inférieur au paludisme, par exemple (qui cause entre 1,4 et 3 millions de morts par an), ou même à la grippe (entre 250 000 et 500 000 morts par an).

 

De la santé à la sécurité internationale

Si la crise a pris une telle proportion, c’est en raison de sa diffusion au-delà de son foyer initial, en Afrique de l’Ouest et jusque dans les pays développés, par l’effet des flux migratoires. Soit un scénario catastrophe pour l’OMS, alors même que le virus Ebola est connu et surveillé depuis plus de vingt ans. Il n’est d’ailleurs pas anodin que les États-Unis décident d’envoyer des militaires sur place, et en nombre: 3000 au Liberia, soit autant que l’ensemble des forces françaises mobilisées face à la menace islamiste dans la bande sahélo-saharienne.

Sur son blog Défense en ligne (10/10/2014), Philippe Leymarie, journaliste au Monde diplomatique, propose cette analyse de la position américaine : « Faisant valoir qu’ en Afrique de l’Ouest ‘les hôpitaux, cliniques, centres de traitement sont dépassés, laissant les gens mourir dans la rue’, et que ‘les systèmes de santé publique sont prêts de s’effondrer’, Barack Obama, devant l’assemblée générale de l’ONU, le 25 septembre [2014], avait appelé l’ ensemble du monde à la rescousse, affirmant que ‘seule l’ Amérique a la capacité et la volonté de mobiliser le monde contre les terroristes de Daesh’, de ‘battre le rappel mondial contre l’agression russe’, et de ‘contenir et anéantir l’épidémie d’Ebola’.‘

C’est un exemple de ce qui se passe quand l’Amérique prend le leadership pour affronter les plus grands défis mondiaux’, avait-il conclu. Un discours aux traditionnels accents hégémoniques, sans doute destiné à convaincre surtout l’opinion américaine (qui avait élu ce président démocrate pour qu’il les tire des mauvais pas internationaux, plutôt que de les y ramener). Mais qui met pour la seconde fois un problème de santé publique au même rang que les grands conflits diplomatiques et militaires du moment. »

La première fois était en 2000, lorsque le Conseil de sécurité de l’ONU avait évoqué pour la première fois les menaces que pouvait générer le sida en Afrique, « avec des conséquences comme l’affaiblissement des armées nationales dans les pays les plus touchés par la maladie (au risque de ne pouvoir assumer leurs responsabilités en matière de surveillance des frontières, de dissuasion, etc.), ou l’impossibilité pour ces derniers de fournir aux forces internationales les contingents de paix promis. »

 

Quand la peur s’empare des économies…

De son côté, la Banque mondiale a très rapidement analysé les conséquences économiques de l’épidémie. Un premier rapport publié le 8 octobre 2014 fait état d’un risque de perte de croissance compris entre 2,2 et 7,4 milliards de dollars pour l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest sur l’année 2014.

Outre de moindres rentrées fiscales, une aggravation des déficits publics et une hausse des prix, « la maladie et la mortalité pèsent à la fois sur les systèmes de santé et les outils de production des pays en amoindrissant la force de travail de manière temporaire ou définitive ». Dans sa dernière note (18/05/2015), la Banque mondiale relève que la crise continue « de paralyser les économies de la Guinée, du Liberia et de la Sierra Leone, malgré la baisse significative du taux de contamination constatée dans ces trois pays ».

Selon ses estimations, « le manque à gagner du fait de l’épidémie se chiffrera en 2015 à 1,6 milliard de revenus pour les trois pays ». Pour y faire face, elle a mobilisé un montant total de 1,62 milliard de dollars à l’appui des efforts de lutte contre l’épidémie et de redressement de l’économie des pays les plus éprouvés par Ebola.

D’autant qu’aux effets, réels, de la maladie s’ajoute la peur de la contagion. Contagion locale bien sûr, mais également crainte d’une propagation insidieuse aux populations et donc aux économies africaines, occidentales et asiatiques. Surnommé « l’indice de la peur », l’indice Vix, qui mesure la volatilité des marchés d’actions aux États-Unis, a bondi de 100 % au plus fort de la crise, en octobre 2014.

La société London Mining, deuxième plus important producteur de minerai de fer de Sierra Leone illustre les effets possibles d’une telle crise: après avoir dû revoir ses prévisions d’extraction à la baisse au mois d’août 2014, le cours de ses actions a chuté de 80 % le 8 octobre à la Bourse de Londres, contraignant son conseil d’administration à demander le placement de la société sous tutelle judiciaire.

Son principal concurrent, le géant ArcelorMittal, a renoncé dans le même temps à un projet d’agrandissement d’une mine exploitée au Liberia, qui devait voir tripler sa production de minerai de fer.

De nombreux secteurs peuvent en effet subir de plein fouet une telle crise: extraction minière et agroalimentaire (en particulier les matières premières agricoles comme le cacao), transport et tourisme.

« Sitôt les premiers cas d’Ebola recensés ailleurs qu’en Afrique, les cours de certaines compagnies aériennes ont reculé en Bourse, rappelle le magazine Valeurs actuelles (30/10/2014). Comme ce fut le cas, le 7 octobre [2014], à la Bourse de Londres après la découverte d’un cas en Espagne, qui s’est traduit par un plongeon de 7 % du cours d’International Airlines Group, la maison mère de British Airways et d’Iberia ; comme le 1er octobre aux États-Unis, avec le recul de plus de 3 % des compagnies aériennes Delta Air Lines et American Airlines ».

Quant au groupe français Bolloré, il a vu ses actions perdre 18 % de leur valeur en un mois, les investisseurs ayant anticipé une baisse du chiffre d’affaires de sa filiale Bolloré Africa Logistics. L’effet domino est donc évident.

Déjà lors des épidémies de Sras et de grippe H1N1, le trafic aérien mondial avait baissé de 2,6 % et même de 32 % pour le trafic vers l’Asie entre avril 2003 et avril 2002!

 

La mobilisation des pays développés

Certaines ONG ont certes critiqué la lenteur de la réaction initiale de la communauté internationale, et en particulier de l’OMS. Ainsi Médecins sans frontières (MSF), dont le rapport Poussés au-delà de nos limites (mars 2015), qui retrace « une année de lutte contre la plus vaste épidémie d’Ebola de l’Histoire », fustige ceux qui ont « ignoré les appels à l’aide et ont réagi avec retard ».

Il est vrai que, sur le terrain, la situation est rapidement critique. « Présente en première ligne dès sa découverte, explique Le Monde (24/03/2015), MSF s’est vite rendu compte que celle-ci était hors norme, avec une multitude de foyers et une extension hors des zones forestières vers les grands centres urbains, favorisée par les mouvements de populations transfrontaliers. »

Il faut attendre le 8 août 2014 pour que l’OMS déclare que l’épidémie en cours est une « urgence internationale ». Critiquée dans le passé pour avoir diffusé des messages d’alerte ayant suscité une mobilisation et des dons « inutiles », il est vrai que l’organisation internationale s’est montrée prudente.

Mais dès lors, la mobilisation des États s’enclenche, et constitue encore aujourd’hui l’une des plus importantes face à un problème sanitaire.

Et ce sont des laboratoires français, britanniques et américains qui travaillent d’arrache-pied à la mise au point de traitements et vaccins contre le virus.

L’usage des fonds de secours reste toujours sujet à caution: des associations comme l’AGT guinéenne estiment que seuls 3 % des dons pour la lutte contre l’épidémie peuvent être tracés jusqu’aux actions de terrain.

Mais la Banque mondiale s’est engagée à créer un nouveau mécanisme de riposte d’urgence aux pandémies, afin que la communauté internationale soit mieux préparée aux situations d’urgence sanitaire.

Il devrait permettre, le cas échéant, d’acheminer plus rapidement les fonds. Nul doute qu’il soit mobilisé à l’avenir.

Dans notre monde globalisé, en matière sanitaire aussi, s’applique la théorie du chaos : le battement d’ailes d’un papillon peut déclencher une tornade à l’autre bout de la planète…

 

 

Pour aller plus loin:

  • « Ebola, une affaire de sécurité nationale », par Philippe Ley- marie, in Défense en ligne, blog hébergé par Le Monde diplomatique, 10/10/2014;
  • « Ebola. Quand la peur s’empare des économies », par Frédéric Paya, in Valeurs actuelles, 30/10/2014 ;
  • « Ebola : géopolitique d’une épidémie », par Jessica Some, les-yeux-du-monde. fr, 29/12/2014.
Partager cet article
Repost0
4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 12:45
Golfe de Guinée : 205 attaques en 10 ans

 

3 juin 2015 par BBC Afrique

 

Au moins 205 attaques de navires par des pirates ont été enregistrées dans le Golfe de Guinée de 2005 à mai 2015.

 

Au moins 205 attaques de navires par des pirates ont été enregistrées dans le Golfe de Guinée de 2005 à mai 2015. Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères, en a fait l’annonce au cours d’une conférence de presse à Lomé. La zone côtière s'étendant du Sénégal à l'Angola est devenue, selon les experts, la nouvelle plaque tournante de la piraterie maritime en Afrique.

 

Suite de l’article

Partager cet article
Repost0
4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 12:45
Boko Haram: le centre des opérations transféré à Maiduguri

 

04-06-2015 Par RFI

 

Le président nigérian est en visite chez ses voisins impliqués dans la lutte contre Boko Haram. Après le Niger, mercredi, Muhammadu Buhari est attendu ce jeudi au Tchad. Avec le Cameroun, ces deux pays sont engagés militairement contre le groupe islamiste.

 

Lire l’article

Partager cet article
Repost0
4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 12:45
photo Armée de Terre

photo Armée de Terre

 

04 juin 2015 Romandie.com (AFP)

 

Paris - La force française Sangaris, engagée en Centrafrique depuis décembre 2013, va passer de 1.700 à 900 hommes d'ici la fin du mois de juin, a annoncé jeudi l'armée française.

 

Le volume des forces dans le mois à venir passera de 1.700 à 900 militaires, a déclaré le porte-parole de l'armée, le colonel Gilles Jaron, soulignant que ce retrait s'inscrivait dans un processus de désengagement amorcé il y a plusieurs mois.

 

De plus en plus notre dispositif va se recentrer sur la capitale Bangui. A partir de Bangui nous serons capables de nous déployer extrêmement rapidement en appui des forces de l'Onu mobilisées dans le pays, a ajouté l'officier, précisant qu'un certain nombre de sites où étaient présents les soldats français allaient passer sous l'autorité de l'Onu.

 

L'opération Sangaris a été déclenchée en 2013, sous mandat de l'Onu, pour stabiliser la situation en Centrafrique alors en proie au chaos total, et tenter d'enrayer les tueries entre communautés chrétienne et musulmane.

 

Au plus fort de sa présence elle a compté 2.000 hommmes.

 

Une force onusienne de maintien de la paix de quelque 10.000 hommes est déployée dans le pays, censé organiser des élections avant la fin 2015.

 

La Centrafrique a plongé dans la tourmente après le renversement du président François Bozize par une rébellion à dominante musulmane, la Seleka, en mars 2013.

 

Cette rébellion a été évincée du pouvoir en janvier 2014 après l'intervention de l'armée française, consécutive à un cycle sanglant de violences et de représailles entre combattants de la Séléka et milices anti-balaka à dominante chrétienne.

 

Paris, qui au départ misait sur une intervention de six mois, n'a jamais fait mystère de sa volonté de se désengager, notamment pour renforcer son dispositif anti-terroriste Barkhane déployé dans cinq pays du Sahel.

 

L'opération Sangaris a été entachée par des accusations de viols sur des enfants qu'auraient commis des militaires français.

 

Une enquête est ouverte en France sur cette affaire où 14 soldats ont été mis en cause, dont trois identifiés, par les témoignages de six enfants dénonçant des faits commis entre fin 2013 et début juin 2014.

Partager cet article
Repost0
4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:55
photo  J.Lempin ECPAD

photo J.Lempin ECPAD

 

04.06.2015 par Jean Esparbès, étudiant à Sciences Po Lille - en stage à La Voix du Nord et au blog Défense globale.
 

Liban, Afghanistan, Mali, Centrafrique, voire Irak, l’armée de terre est en première ligne (80 % des plus de 7 000 soldats français en opérations extérieures). Les miliciens, djihadistes et autres « groupes armés terroristes » (GAT), selon la terminologie officielle, sont les adversaires des fantassins français. Le colonel Jean-Luc Theus, du Centre d’exploitation du renseignement terrestre, a présenté cette nouvelle génération lors d’une conférence à Sciences Po Lille en avril 2015. Le sujet n’est pas aussi nouveau que cela (Liban, Balkans, Afghanistan). Mais nous sommes actuellement très loin de l’affrontement envisagé avec l’armée Rouge...

 

Ces nouveaux adversaires se caractérisent avant tout par leur agilité et leur désinhibition face à la mort et la violence. « Tous les coups sont permis », illustre le colonel Theus. Cet étalage de violence est autant un mode de combat qu’un outil psychologique de propagande. Autant pour semer la peur que pour recruter.

Avant la prise de Ramadi, certains membres des forces de sécurité irakienne reçurent les photos de corps décapités de soldats ou policiers sur leur téléphone portable. Le message est clair : voici ce qui vous attend si vous ne vous soumettez pas. Les vidéos de propagande sur Internet sont autant d’illustrations d’une esthétique de la violence et d’une glorification des martyrs. En Centrafrique, cette désinhibition se reflète dans les innombrables violences et lynchages, dont les soldats français de l’opération Sangaris sont parfois les témoins impuissants.

« L’agilité tactique et individuelle » est un autre de ses traits saillants. Dans le Sahel, les « GAT » (Al Qaïda au Maghreb Islamique, Al Mourabitoune) ne sont pas en mesure d’attaquer frontalement les troupes françaises. Pour durer, ils évitent la confrontation, se dissimulent parmi la population intimidée. Leurs moyens d’actions privilégiés incluent l’emploi de roquettes, de mines, d’engins explosifs improvisés.

 

L'alliance du terrorisme et de la guerre conventionnelle

L’archétype de cette souplesse serait l’Etat Islamique, héritier d’Al-Qaïda en Irak, fondé en 2003. Il combine des modes d’actions dits « terroristes » (attentats à la voiture piégée, camions suicides, tirs de mortier), à des méthodes de guerre conventionnelle (missiles anti-aériens portables et antichars). C’est aussi l’adaptation. Il dissémine forces et matériels dans les zones sous son contrôle. Daech propose même des nouveautés stratégiques, comme la prise simultanée en mai de Palmyre en Syrie et de Ramadi en Irak, après des mois de siège.

Toujours selon le colonel Theus du CERT, cela traduit une redéfinition de principes et des pratiques de la guerre. Les soldats français, eux, sont soumis aux lois de la guerre édictées dans des conventions internationales. « Le droit des conflits armés est instrumentalisé par l’adversaire. » Comment distinguer un civil d’un irrégulier ? La différence avec un soldat professionnel se situe dans l’absence de carcan doctrinal et par la légèreté des structures de commandement. « Le soldat français est, lui, soumis à des freins réglementaires (doctrine, commandement) et psychologiques. Certaines actions lui sont interdites. »

Face à ces adversaires, l’armée de terre doit s’adapter, au risque d’être surprise comme le furent les Israéliens face au Hezbollah en 2006.

 

L'alourdissement, un défi occidental

Les sociétés occidentales ne tolèrent plus les pertes massives. L'impérative protection des hommes passe par le blindage généralisé. Les pertes au combat sont historiquement basses (15 soldats français morts en OPEX en Afrique depuis janvier 2013). Seulement, le gilet pare-éclats du fantassin (photo ci-dessus) réduit sa mobilité. Pour le matériel, l’alourdissement est générationnel (le dernier VBCI, véhicule blindé de combat d’infanterie, passe de 29 à 32 tonnes pour mieux se protéger).

Pour faire face à cette agilité, le Livre blanc de 2013 et la Loi de programmation militaire 2014-2019 favorisent le renseignement, l’aéromobilité et les forces spéciales.

Cette adaptation ne doit pas oublier le niveau politique. La réponse n’est pas uniquement matérielle et doctrinale. Ni militaire.

Partager cet article
Repost0
4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:55
Viols en Centrafrique : l’enquête déclassifiée

 

03/06/2015 par valeursactuelles.com

 

Centrafrique. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a donné cet après-midi son feu vert pour déclassifier l’enquête interne sur les accusations de viols en Centrafrique sur des enfants, par des militaires français.

 

L’enquête déclassifiée

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a donné son feu vert à la déclassification de l’enquête interne de l’armée sur les accusations de viols d’enfants par des militaires français en Centrafrique. « Le ministre a répondu favorablement à la demande de la justice » après « un avis favorable » de la Commission consultative du secret de la défense nationale, a précisé l’entourage du ministre à l’AFP.

Une information judiciaire avait été ouverte par le parquet de Paris le 7 mai dernier, après des révélations publiées dans le quotidien britannique The Guardian. La gendarmerie prévôtale et la section de recherches de la gendarmerie de Paris se sont déplacés à Bangui en août 2014 pour mener une enquête. « Ils ont procédé à un certain nombre de vérifications » a indiqué le parquet.

Partager cet article
Repost0
4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:45
A Pathfinder UGV

A Pathfinder UGV

 

01 June 2015 by Guy Martin - defenceWeb

 

B-Cat Military has finished development testing of its one hundred per cent South African designed and built Pathfinder unmanned ground vehicle (UGV), which is being offered to the South African National Defence Force (SANDF).

 

The civil version of the B-Cat has been around for a number of years and started out as an unmanned mining vehicle for exploring blasting areas. Roughly two years ago B-Cat Military began development of a version for defence and security applications, which is available for a variety of missions such as anti-poaching, reconnaissance, perimeter surveillance, riot control intelligence gathering, forward deployment etc.

 

The company’s Pieter le Roux told defenceWeb that development has concluded and the vehicle is ready for production. The Pathfinder recently test-fired its 12.7 mm Rogue remote control weapons cluster supplied by Reutech, and was demonstrated to the SANDF, which has expressed a lot of interest in the type. The SANDF has bought into the remote controlled and unmanned idea, according to le Roux.

 

Le Roux said the vehicle would initially be marketed locally, targeting entities like the police (which could use it as a non-lethal crowd control tool), security services and the military before moving into the rest of Africa, as the Pathfinder is “an African machine for the African theatre of war.”

 

B-Cat Military said the Pathfinder is designed to operate in complex urban environments. “The Pathfinder UGV operates in close support to dismounted soldiers to also provide a forward fire suppression platform with an added additional payload carrying capacity. Some of the possible payloads include ammunition, chemical, biological, radiological and nuclear (CBRN) detection, intelligence, surveillance and reconnaissance (ISR), weapons, supplies, medical equipment etc.”

 

For base protection duties, the Pathfinder could be used to investigate intruder alarms, function as a mobile remotely operated radar and night vision or thermal imaging platform and could engage intruders with weapons.

 

In the support role, B-Cat Military said that the Pathfinder can be used by dismounted infantry sections to detect and destroy improvised explosive devices (IEDs), function as an ambush early warning system, gather intelligence, provide missile/small arms fire protection and provide communications support.

 

The Pathfinder can be fitted with limited mine protection and mine detection technology.

 

One of the envisioned roles for the Pathfinder is medical evacuation of injured soldiers out of combat zones, the replenishment of medical supplies to forward lines and protection for injured and medical personnel.

 

The six wheeled Pathfinder can be remotely operated at distances of between 400 metres and seven kilometres, terrain and communications systems dependant. The vehicle weights 800 kg without equipment and can carry a 300 kg payload. It is 1.7 metres long, 1.1 metres wide and .8 metres high. Its battery allows for ten hours of operation, but the battery pack can be switched out for continuous operation.

 

Le Roux explained to defenceWeb that the Pathfinder can be made bigger or smaller depending on customer requirements and is very flexible in terms of payload, use, size and weight. For instance, it could be used for firefighting or carry stretchers and have customer equipment integrated onto it.

 

The vehicle was displayed at the Africa Aerospace and Defence (AAD) exhibition in September last year with a mast-mounted Reutech radar and day sights, but can be fitted with other sights and equipment. Reutech said it is quite unique on the continent and had generated a lot of interest during AAD 2014. Le Roux said the niche market the Pathfinder is serving could be “quite substantial.”

 

B-Cat Military offers the Pathfinder with a control station and battery packs or can supply it with a transport vehicle, such as a Toyota Land Cruiser or Mercedes Sprinter. This would be fitted with a control station, recharging point and quick offload tray. The Pathfinder can also be aircraft deployed.

Partager cet article
Repost0
4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

03/06/2015 LTN Facchin - armée de Terre

 

Impliquée dans la lutte contre Ebola, l’armée française a déployé à Conakry un centre de traitement des soignants (CTS) au profit du personnel médical et para médical guinéen.

 

Dans une mission où la santé est le cœur de l’opérationnel, le soutien de l’armée de Terre est indispensable. Ce combat contre un ennemi invisible, implique de nombreux acteurs. En renfort de personnel, le régiment médicalisé gonfle les effectifs du service de santé des armées. Des spécialistes en menace nucléaire, bactériologique et chimique, du 2e régiment de dragons, assurent la biosécurité des militaires ainsi que du centre de traitement des soignants. Enfin, une équipe d’experts en transmission/énergie a recréé l’environnement et la vie numérique des structures françaises.

Partager cet article
Repost0
4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:45
U.S. ready to send military trainers to Nigeria in Boko Haram fight

 

01 June 2015 defenceWeb (Reuters)

 

The United States is prepared to send military trainers to Nigeria to help new President Muhammadu Buhari's armed forces improve their intelligence gathering and logistics, a senior State Department official said on Friday.

 

Strains between U.S. military advisers and the Nigerian army over human rights abuses and corruption under Buhari's predecessor Goodluck Jonathan undermined cooperation in efforts to counter the six-year-old Boko Haram insurgency.

 

The State Department official said Buhari and U.S. Secretary of State John Kerry would discuss future security assistance and expanded economic ties in a meeting on the sidelines of the new president's inauguration on Friday.

 

The official, speaking on condition of anonymity ahead of Kerry's visit to Abuja, said initial talks with Buhari indicated he wanted a "close relationship" with the United States.

 

"We have every indication that we'll be able to start a new chapter. We continue to have advisers there ... what I'm talking about would be new advisers in areas where we would expand."

 

Nigerian security forces have scored some successes against Boko Haram this year. The jihadists held an area of northeast Nigeria roughly the size of Belgium at the start of 2015 but have since been beaten back by counter-attacking government forces backed by those of neighbouring Chad, Niger and Cameroon.

 

The State Department official said Washington was willing to help train Nigeria's security forces in intelligence and logistics as well as military justice.

 

"We want to make sure and prioritize based on what President-elect Buhari and his top military team needs," the official said, acknowledging that training of a newly created army battalion last year "ran into some difficulties.

 

"(But) we think we can pretty quickly get back on track."

 

Boko Haram launched its insurgency in 2009, attacking towns and villages and killing thousands of people in pursuit of a state adhering to strict sharia law. The militants' abduction of 200 schoolgirls in April 2014 provoked outrage across the world.

 

The State Department official said that during his discussions with Buhari, Kerry would also express U.S. interest in more economic cooperation with Nigeria, Africa's biggest energy producer and most populous country.

 

American firms were especially interested in investing in Nigeria's oil and gas sector and in manufacturing

Partager cet article
Repost0
4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 07:45
source info-aviation

source info-aviation

 

June 3, 2015 by Adam Szczepanik – Strategy Page

 

Libya’s air force has effectively ceased to exist soon after NATO aircraft began supporting local rebels in 1991. What aircraft didn’t get destroyed by NATO airstrikes were hidden and abandoned without maintenance. However as the rebellion evolved into a civil war some of the larger factions realized that a small number of combat aircraft would be a major battlefield asset.

 

However building an air force was not easy mainly because an international arms embargo was still in effect. The most obvious source for aircraft, munitions and other necessary equipment was what remained of old Libyan air force. The deposed dictator (Moamar Kaddafy) has spent decades building a large, if poorly run and largely ineffective air force. It turned out that there were many intact warplanes, some in reinforced bunkers or hidden in the desert that survived. However, the aircraft in question were in poor shape even before the war, and few years of absolute neglect didn’t make their situation any better.

 

There is one internationally recognized government, elected in 2014 and based in the eastern port city of Tobruk. This faction managed to gain the allegiance of many personnel from the old Libyan Air Force. Neighboring Egypt supported the Tobruk government and unofficially supplied a few of its obsolete jets and helicopters. The bulk of Libya’s rebuilt air force is made of Kaddafi era Mig-21bis fighters and Mig-21MF provided by Egypt after the war.

 

Then there were the twelve Su-22’s ground attack aircraft. These were decommissioned years before the war and NATO deemed them not worth attacking. The Tobruk government’s Free Libyan Air Force soon had two operational MiG-21st. While old and obsolete, they are still a very useful mainly because they aren’t fighters, but fighter-bombers by design, with specialized bombing sights, and good payload capacity, which makes them far more useful than the fighters.

 

The Free Libyan Air Force also has a handful of Mirage F.1 fighters. Most of these are not flyable but two operational ones were returned from Malta. During the war these aircraft were flown there by pilots who defected from Kaddafi’s forces. At least one more was made operational by cannibalizing other grounded aircraft. One fighter bomber variant, Mirage F.1AD was also made operational by the Free Libyan Air Force even though the model was decommissioned for 2 decades. France has promised assistance in overhauling and modernizing ten Mirage F.1s for the Free Libyan Air Force in the future.

 

Another of very few operational fighter-bombers is a Mig-23UB, which avoided NATO bombings thanks to getting captured by the rebels early in the conflict. The Tobruk government also has two operational Mig-23MLs (fighter variant of the same aircraft). While not as well equipped for ground attack as the UB variant, they still can use unguided bombs, though with even lesser precision.

 

The largest rival to the Tobruk government is based in Tripoli. The largest militia belonging to the Tripoli faction, Libya Dawn managed to scrounge up three operational Mig-23’s, one Mig-23UB and two Mig-23MLs. However one of these MiG-23s was shot down bombing a Free Libyan Air Force airbase and one crashed during combat operations for unknown reasons.

 

Libya Dawn’s only operational Mig-25 has met a similar fate. It was not such a big loss though, as this was a two seat trainer, without radar or proper bombsights, capable of only carrying two unguided bombs and dropping them with very poor accuracy, allowing it to only bomb large area targets like oil refineries, airfields and cities, and even that would achieve more of a morale effect than meaningful damage, as it would be hard to intercept due to the high service ceiling and speed Mig-25 s are famous for.

 

Libya Dawn, as well as the Tobruk government each also have a few J-21 Jastreb light attack planes, L-39 Albatross and G-2 Galeb light attack\trainer planes. While useful both for ground attack and pilot training, they don’t have the supersonic speed, electronic defenses and advanced bombsights of aircraft like the Su-22 or Mig-23UB, making them less effective in performing their missions, while at the same time they are at higher risk from the most anti- aircraft weapons many factions have (shoulder fired heat-seeking surface-to-air missiles and truck mounted or towed 23mm autocannons.)

 

The Free Libyan Air Force also operates a handful of helicopters, including few Mi-8 utility helicopters, including some armed variants delivered by Egypt, few Mi-24 Hind attack helicopters and it’s updated Mi-35 variant, and a single CH-47 Chinook transport helicopter. The Tobruk government has also captured few transport aircraft in the course of war, most of them are not airworthy though.  The operational ones are notably a BAe 146 regional airliner and C-130 Hercules medium transport, both of which are used to move medical and military supplies to remote locations. A purchase of additional C-130s and spare parts is being discussed with the U.S.  government.

 

Without assistance from foreign aviation industry, no faction will be able to get more than a handful of operational aircraft operational. That small that number will dwindle as the few flyable aircraft are destroyed because of enemy fire or poor maintenance and piloting. Some will be grounded when there are no more spare parts, or require advanced maintenance services like engine overhauls

Partager cet article
Repost0
3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 19:45
Niger's President Mahamadou Issoufou

Niger's President Mahamadou Issoufou

 

03 June 2015 defenceWeb (Reuters)

 

A multinational force being set up to combat Nigeria's Boko Haram Islamist insurgency in the Lake Chad region will be operational in the coming weeks, Niger's President Mahamadou Issoufou said on Tuesday.

 

Approved in March by the African Union, the 8,700-strong force drawn from the Lake Chad countries of Niger, Nigeria, Chad, Cameroon as well as Benin, will be financed partly by the international community.

 

"We have discussed the situation on our southern side with Boko Haram rampaging in the Lake Chad zone," Issoufou told reporters outside the Elysee Palace in Paris after a meeting with French President Francois Hollande.

 

"We think that in the coming weeks, with the new administration settling into place in Nigeria, we are going to be able to launch the mixed multinational force, to which all of the countries of the Lake Chad basin contribute," he added.

 

As he spoke, sources in Nigeria's northeastern city of Maiduguri reported that a bomb blast hit a busy market there on Tuesday, killing as many as 50 people.

 

An Elysee statement said Hollande told Issoufou that France would "continue its logistical support and intelligence to the countries neighbouring Lake Chad" to combat the group thought to have killed thousands of people in its quest to create a caliphate in Nigeria's remote north-east.

 

The new president of Nigeria, Muhammadu Buhari, the first to take power in a democratic handover in the history of the country, promised to eradicate Boko Haram in an inaugural address last week

Partager cet article
Repost0
3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 17:45
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

 

03/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Alors qu’il patrouillait au large des côtes somaliennes, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Var, navire de commandement de la Combined Task Force (CTF) 150, a rejoint deux bâtiments espagnols de la force européenne de lutte contre la piraterie Atalante (TF 465), afin de les ravitailler en carburant, leur permettant ainsi de poursuivre leur déploiement opérationnel.

 

Le 27 mai 2015, tôt dans la matinée, le transport de chalands de débarquement (TCD) Galicia, navire-amiral de la TF 465, et le patrouilleur hauturier Infanta Cristina, également intégré dans la force, se sont présentés pour effectuer un ravitaillement double à la mer avec le BCR Var. Ces manœuvres sont particulièrement exigeantes du fait de la nature très différente des bâtiments engagés, tant par leur tonnage que leur manœuvrabilité. En effet, elles nécessitent que les bâtiments conservent exactement le même cap et la même vitesse pendant plusieurs heures, requérant une attention de tous les instants de la part des équipes de navigation. Du fait de la bonne maîtrise des procédures communes par les différents équipages, ce double ravitaillement s’est déroulé sans accroc, malgré une mer bien formée et des conditions de navigation difficiles, démontrant une fois de plus l’interopérabilité entre les marines alliées.

 

Le Galicia a également profité de cette séquence de ravitaillement pour entraîner l’équipage de son hélicoptère Sea King à des manœuvres de transport de charge et de treuillage depuis la plateforme hélicoptère du Var. A l’issue de ces différentes interactions, les trois bâtiments ont repris leur route respective afin de poursuivre leurs opérations de patrouille, le Varau profit de la CTF-150, le Galicia et l’Infanta Cristina au sein de la force européenne Atalante.

 

La France assure le commandement de la CTF-150 depuis le 6 avril 2015, et ce pour la neuvième fois depuis sa création en 2001. Mise en place à la suite des attentats du 11 septembre 2001, la CTF-150, placée sous commandement des Combined Maritime Forces (CMF), rassemble une coalition de 18 nations qui fournissent des moyens navals et aériens pour assurer la permanence de la mission. Elle est l’une des trois Task Forces des CMF, sous commandement américain, avec la CTF-151, engagée dans la lutte contre la piraterie, et la CTF-152, assurant la sécurité maritime du golfe arabo-persique. Aujourd’hui, trente nations sont engagées dans la coalition.

photo Marine Nationalephoto Marine Nationale
photo Marine Nationale

photo Marine Nationale

Partager cet article
Repost0
3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:45
Ebola : l'ennemi invisible

 

02/06/2015  LTN Facchin - armée de Terre

 

Engagé dans la lutte contre Ebola, la France a déployé en Guinée un centre de traitement des soignants (CTS).

 

Hébergé sur la base aérienne de Conakry, le centre est dédié à la prise en charge du personnel médical et paramédical guinéen victime du virus. Efficient depuis début janvier, le CTS est composé de 130 militaires français issus de divers régiment ou services. Ici à Conakry, l’interaction, l’entraide et la combinaison des savoirs faire de nos armées ont permis la guérison de 16 soignants guinéens.

 

Explications en images.

Partager cet article
Repost0
3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:45
Journée Internationale des Casques Bleus des Nations Unis


29 mai 2015 par MINUSMA

 

Depuis le 1er juillet 2013, les Casques bleus de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) sont sur le terrain pour sécuriser le Mali et protéger les civils. Ils accompagnent les efforts de paix et font tout ce qui est humainement possible pour préserver et sauver des vies. Soutenus par la communauté internationale et la population malienne, la MINUSMA est sur le terrain pour réussir la paix.


La Journée internationale des Casques Bleus des Nations Unies, célébrée le 29 mai, rend hommage aux hommes et femmes qui servent sous le drapeau onusien à travers le monde.
Cette Journée nous donne aussi l'occasion d'honorer la mémoire de plus de 3.200 Casques bleus de l'ONU qui ont perdu la vie au service de la cause de la paix depuis la création des missions de maintien de la paix. Pour la MINUSMA, le bilan est lourd : 35 tombés au champ d’honneur et 155 blessés.

Partager cet article
Repost0
3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 16:45
Opération Barkhane : un défi logistique


2 juin 2015 Ministère de la Défense

 

[VIDÉO] Opération Barkhane : Chaque relève de GTIA entraine un chassé-croisé logistique, habilement orchestré par les logisticiens

Partager cet article
Repost0
3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 10:45
photo D. Payet - 5e RIAOM

photo D. Payet - 5e RIAOM

 

02/06/2015 Sources : État-major des armées

 

Du 2 au 30 mai 2015, une action de partenariat au profit des écoles d’application d’artillerie et de cavalerie a été menée par les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) au centre d’entraînement et d’aguerrissement au désert (CECAD), puis en zone désertique et semi-montagneuse.

 

Le 5e régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) a organisé un entraînement d’un mois permettant d’engager un groupement tactique interarmes dans un combat en zone désertique. Cette activité a permis également la constitution d’un sous groupement tactique interarmes mixte franco-américain et d’une compagnie d’appui également mixte. Cet entraînement a réuni environ 40 lieutenants des écoles d’application, 250 US Marines de la 24e MEU (unités expéditionnaires de Marines) et plus de 300 militaires du 5e RIAOM qui ont été engagés dans de nombreuses phases de combats et de tirs.

 

Le partenariat était articulé autour de 6 phases : une montée en puissance avec la mise en place d’un point logistique à Arta-plage, une phase d’aguerrissement, un déploiement en base avancée temporaire désert, une campagne de tirs, un exercice en terrain libre, puis une remise en condition du personnel.

 

Le service de santé des armées a conduit un exercice de médicalisation lors de la phase d’entraînement au combat en zone désertique permettant d’évaluer de façon réaliste le personnel de santé sur des techniques de prise en charge des blessés en situation d’insécurité (embuscades ou prises à partie).

 

L’action de partenariat a été particulièrement bénéfique, d’après les stagiaires qui se sont déclarés très satisfaits d’avoir pu développer leurs savoir-faire dans des conditions de situations dégradées, en agissant en « coalition ». Constat qu’ont partagé les autorités militaires, le général Sainte-Claire Deville, commandant les forces terrestres, et le général Royal, commandant les écoles de Draguignan, qui ont assisté à de nombreuses phases d’entraînements de l’exercice Koron 2015.

 

En conformité avec le traité de coopération de défense signé en 2011 avec la République de Djibouti, les FFDj constituent une base opérationnelle avancée en Afrique de l’Est. A ce titre, elles participent au dispositif militaire français prépositionné permettant de disposer d’un réservoir de forces pouvant être projetées rapidement en cas de crise. Par ailleurs, dans le cadre de leurs activités de coopération opérationnelle, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires africains dans le renforcement de leurs capacités militaires et dans le maintien de leur aptitude à participer aux opérations de maintien de la paix. Plusieurs fois par an, les FFDj participent ainsi à la formation de militaires africains dont les pays ont des accords bilatéraux avec la France.

photo D. Payet - 5e RIAOMphoto D. Payet - 5e RIAOMphoto D. Payet - 5e RIAOM
photo D. Payet - 5e RIAOM

photo D. Payet - 5e RIAOM

Partager cet article
Repost0
3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 10:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

Crédit: Etat-major des armées / armée de Terre

 

18 mai 2015, dans le cadre de l'opération Sangaris, le détachement d'hélicoptères Gazelle, du sous-groupement aéromobile (SGAM) Barracuda, a effectué plusieurs reconnaissances d'axes au profit des GTIA Vercors et Turco qui menaient des missions de contrôle de zone avec la MINUSCA.

 

Environ 1 700 militaires français sont actuellement déployés dans l’opération Sangaris, aux côtés des 9 500 hommes de la MINUSCA. Lancée le 5 décembre 2013 par le président de la République, l’opération Sangaris vise à rétablir un niveau de sécurité minimale en République centrafricaine et à appuyer la mission de l’ONU, désormais pleinement opérationnelle.

 

Reportage photos

 

Partager cet article
Repost0
3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 10:45
Algeria: ISIL And Desperate Measures

 

May 25, 2015: Strategy Page

 

In the last week troops searching Bouira province (120 kilometers southeast of the capital) have found two weapons caches containing machine-guns, rifles, RPGs, grenades, ammo, 13 bombs,  components for 31 more bombs and various items of military equipment. This comes in the wake of two clashes on the 19 th and 20th that left 25 Islamic terrorists dead. The troops were specifically searching for a base where they believed a meeting of ISIL members was being held. This gathering was discovered and troops were able to carry out a surprise attack that left 22 Islamic terrorists dead. Pursuit of the survivors left another three dead on the following day.

 

This area has been a base for Islamic terrorists since the 1990s and most of the Islamic terrorists in the area were known locally as Jund al Khalifa and long affiliated with AQIM (Al Qaeda in the Islamic Maghreb). In September 2014 this group renounced its ties to al Qaeda and declared its allegiance to ISIL. Only two months before that AQIM leaders had reaffirmed their allegiance to al Qaeda and condemned ISIL, which had recently declared a new caliphate (Islamic empire run by ISIL). Since joining ISIL Jund al Khalifa has become a lot more violent. Small groups of AQIM have been hiding out in the coastal mountains east of the capital for years and troops and police are constantly searching the thinly populated mountains and forests of Bouira province.

 

In the wake of these Jund al Khalifa losses the government announced that only small remnants of Islamic terrorist groups remained in the country. So far this year 59 Islamic terrorists have been killed compared to about 100 for all of 2014.

 

Since April the army has increased patrols on the borders with Libya, Mali and Niger. This is to stop or discourage smugglers in general and Islamic terrorists in particular. Since early April this effort has led to nearly 700 arrests. Troops have also seized lots of contraband, including weapons and explosives. The patrols have also seized caches of good the smugglers leave near the border for other groups to pick up and move to customers inside Algeria.

 

Algeria is cooperating with Interpol to update their border control databases with information apparently captured from ISIL in Syria and Iraq about thousands of ISIL members. Interpol wants help in identifying these people and obtaining any background information on them. This is part of a growing international effort to share data on Islamic terrorists in order to interfere with their movement and help lead to the capture (or killing) of these terrorists.

 

May 19, 2015: In the southwest (Adrar Province near the Morocco border) soldiers found a smuggler hideout where smuggled items were hidden. Troops seized ten AK-47s, an RPG 7 rocket launcher (with three rocket grenades), five radios and over a thousand rounds of ammunition. It’s unclear if these items were headed for Algeria or Morocco.

 

May 18, 2015: Officials met with the commander of AFRICOM to discuss cooperation with American efforts to deal with Islamic terrorism in North Africa and especially Libya.

 

May 16, 2015: Southern neighbor Mali signed a peace deal with Tuareg rebels. These Tuareg rebels and Islamic terrorists (from Mali and neighboring countries) took over most of northern Mali in 2012 and remained in control until a 2013 French-led invasion restored government control. Most of the Islamic terrorists were killed or fled to Libya and Niger. Algeria beefed up its security on its Mali border and hosted several rounds of peace negotiations between the government and the rebels. Not all rebels signed the peace deal and some are still fighting.

 

May 14, 2015: Across the border near the mountain town of Kasserine Tunisian soldiers killed four Islamic terrorists. Army and police patrols have been scouring the area since the March terror attack in the Tunisian capital that left 22 dead (most of them foreign tourists). 

 

Islamic terrorist leader Mokhtar Belmokhtar, a founder of Islamic terror group Al Mourabitoun has apparently been replaced as leader of Al Mourabitoun. This became clear when Al Mourabitoun recently announced it was joining ISIL and that Internet announcement was followed by one from Belmokhtar disagreeing with the decision to leave AQIM for ISIL. But the ISIL move was later confirmed and so was the fact that Belmokhtar was no longer in charge at Al Mourabitoun, which is currently based in southern Libya. Belmokhtar is the Algerian Islamic terrorist responsible for the January 2013 natural gas facility attack in southern Algeria that got 37 workers killed. Al Mourabitoun was formed in August 2013 when two Islamic terrorist factions merged and pledged allegiance to AQIM. For a while Al Mourabitoun was detected operating in northern Mali and Niger. One faction was an al Qaeda splinter group led by Belmokhtar who had a reputation for always escaping the many efforts to kill or capture him. Belmokhtar was number two or three in AQIM but formed his own splinter group in late 2012. The French and American pressure in Mali and the Sahel left Belmokhtar short of cash and prospects, so returning to al Qaeda was a way to remedy those problems. Al Qaeda has always had access to more cash and other resources than most other terrorist organizations and that’s why it remains such a visible player. Belmokhtar denounced ISIL as being religiously unfit, but he might also be concerned about that fact that ISIL is in a much more precarious financial position than AQIM.

 

May 12, 2015: In Batna (500 kilometers east of the capital) Islamic terrorists ambushed and killed four local village defense volunteers. AQIM is still active in this area and attacks the defense volunteers whenever possible because these groups hinder movement by Islamic terrorists by manning roadblocks and reporting suspicious activity to the security forces. Elsewhere along the coast (Ain Defla, 100 kilometers west of the capital) soldiers ambushed and killed two Islamic terrorists.

 

May 9, 2015:  Another AQIM faction (Katiba Skikda) declared allegiance to ISIL. Based east of the capital, near the Tunisian border, Katiba Skikda is one of the many Islamic terrorist groups facing elimination because of years of pressure from the security forces and lack of public support. That means fewer new recruits and constant shortages of cash and supplies. ISIL is seen as a higher profile group that uses new tactics (more savage violence) to get results where al Qaeda tactics have failed. To many counter-terrorism experts these moves to ISIL seem more an act of desperation than anything else.

 

May 7, 2015: About a hundred kilometers east of the capita (Tizi Ouzou) troops came upon eight bunkers apparently built and still used by Islamic terrorists. The soldiers recovered weapons and other equipment. Further east (Skikda, 500 kilometers east of the capital) troops found 25 bombs hidden by Islamic terrorists.

 

May 3, 2015: Troops killed three Islamic terrorists in Bouira province (120 kilometers southeast of the capital). Near Ain Defla (100 kilometers west of the capital) soldiers killed two Islamic terrorists over the last two days.

Partager cet article
Repost0
2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 16:45
photo EMA / MinDefFr

photo EMA / MinDefFr

 

May 31, 2015: Strategy page

 

Disagreements over a proposed peace deal in the north have led to more violence from factions that disagree with the deal that most northern rebels are willing to  accept. The violence has forced over 60,000 civilians to flee their homes. Most of the violence is between the holdout rebels and Mali troops or local pro-government militias.

 

The UN sponsored peace talks hosted by Algeria produced a peace deal in March that most northerners agreed was workable and was signed on May 15th. But not all those who were supposed to sign actually did. The UN persuaded those willing to sign to go ahead and do so and negotiations would continue with those who were not satisfied. The holdouts are radical factions of the rebel alliance that insist on more autonomy than the government is willing to provide. If the additional talks fail everyone who did sign agreed to outlaw the holdout factions. Some of these dissident factions are believed responsible for the upsurge in violence in the north during May, although some of the attacks are Islamic terrorists still operating up there. Between these holdouts and the active Islamic terrorists it is obvious that for a significant minority of northerners the war for independence (or global Islamic conquest) is not yet over. Some of these separatists are seeking a religious dictatorship. This is definitely not wanted by the majority of northerners. Most of the holdouts want more autonomy and money, which is more popular up north but unthinkable to the 90 percent of Malians that live in the south.

 

At least 49 peacekeepers have been killed since they began operations (mostly in the north) during mid-2013. Currently there are 11,500 peacekeepers in Mali, most of them in the north. The Mali peacekeeping force, is composed of about a thousand French and (mainly) African troops and is suffering a death rate of 240 per 100,000 per year (a standard measure of such things.) That’s higher than the 2013 rate (200) in Afghanistan. That was down from 587 in 2010, which was about what it was during the peak years in Iraq (2004-7). The action in Mali is less intense than in Afghanistan or pre-2011 Iraq. Total casualties since mid-2013 are only about 200 dead and wounded. Most of the Islamic terrorists from Mali moved to bases in southern Libya and are now regularly moving south to carry out operations in northern Mali. All this is possible because Libya is undergoing a civil war, mainly up north along the coast and no one bothers with Islamic terrorists who only kill across the border in Mali. There is a similar problem in Afghanistan with Islamic terrorists operations from several sanctuary areas in neighboring Pakistan and Iran.

 

A Tuareg separatist group (CMA or Coordination des Mouvements de l'Azawad) is believed responsible for most of the recent violence in the north. Even as peace talks continued CMA kept carrying out attacks, often in revenge for past defeats or (real or imagined) “atrocities” by Mali troops from the south or local pro-government militia. Groups like CMA want more Tuareg autonomy and especially want control over the growing mining operations in the north and the cash they generate. The majority in the south and central government is definitely not willing to do that.

 

May 30, 2015: In the north (Gao) a rocket was fired into a peacekeeper camp but there were no injuries.

 

May 28, 2015: In the north (Timbuktu) a peacekeeper vehicle was attacked, leaving three peacekeepers wounded.

 

May 25, 2015: In the capital peacekeepers clashed with unidentified armed men and one peacekeeper was killed and another wounded.

 

May 23, 2015: In the north (Gao) CMA rebels temporarily captured a rural town (Tessit), looted the place and kidnapped some people before they withdrew the next day (to avoid the expected counterattack).

 

May 21, 2015: In the north (Gao) there were more clashes between CMA rebels and local pro-government militias. Some Mali troops were also involved and CMA claimed the soldiers executed six civilians. That claim is still being investigated. The violence in this area has been going on for three days. One of the civilians killed was a local employee of a foreign aid group, which then announced it was shutting down operations in the area until the violence died down.

 

May 20, 2015: In the capital someone fired on a compound used by peacekeepers. Two grenades were also thrown but failed to explode. A civilian guard was wounded and it is still unclear who was behind the attack.

 

May 18, 2015: In the north (Kidal) French commandos carried out a raid that left four Islamic terrorists dead. These included senior leaders of AQIM (Al Qaeda in the Islamic Maghreb) and Ansar Dine (a largely Malian Islamic terror group). AQIM operates throughout North African (which Arab speakers call the Maghreb) but is currently suffering heavy losses as many personnel defect to ISIL (Islamic State in Iraq and the Levant). This sort of thing is happening all over the Islamic world as the more fanatic Islamic terrorists seek to identify with what appears to be the most successful Islamic terrorist group at the moment. This particular raid was very important for France has the two Islamic terrorist leaders were believed responsible for the murder of two kidnapped French journalists in 2013. France made it clear that this raid was part of the ongoing operation to capture or kill those responsible for killing those two French citizens and that France had a long memory. This was meant to dissuade future attacks on French civilians.

 

Later in the day CMA rebels ambushed Mali troops near Timbuktu and killed three soldiers.

 

May 15, 2015: The government signed a peace deal with Tuareg rebels in the north. These Tuareg rebels and Islamic terrorists (from Mali and neighboring countries) took over most of northern Mali in 2012 and remained in control until a 2013 French-led invasion restored government control. Most of the Islamic terrorists were killed or fled to Libya and Niger but the local Tuareg rebels stayed. Algeria beefed up its security on its Mali border and hosted several rounds of peace negotiations between the Mali government and the rebels. Not all rebels signed the peace deal and some are still fighting. Meanwhile there were celebrations in the south and in the capital over 200,000 people demonstrated in favor of the peace deal. In the north there was fear of more violence. Hours after the peace deal was signed CMA gunmen clashed with pro-government militias in the north. The CMA decision to continue fighting is not popular in the north either and that is who CMA is fighting with other tribal groups up there that want peace more than the degree of autonomy CMA is demanding.

 

May 14, 2015: Islamic terrorist leader Mokhtar Belmokhtar, a founder of Islamic terror group Al Mourabitoun has apparently been replaced as leader of Al Mourabitoun. This group has long been responsible for terror attacks in northern Mali, especially against peacekeepers. The departure of Belmokhtar as leader of the group probably won’t change that especially since Al Mourabitoun recently announced it was joining ISIL and that Internet announcement was followed by one from Belmokhtar disagreeing with the decision to leave AQIM for ISIL. But the ISIL move was later confirmed and so was the fact that Belmokhtar was no longer in charge at Al Mourabitoun, which is currently based in southern Libya. Belmokhtar is the Algerian Islamic terrorist responsible for the January 2013 natural gas facility attack in southern Algeria that got 37 workers killed. Al Mourabitoun was formed in August 2013 when two Islamic terrorist factions merged and pledged allegiance to AQIM. For a while Al Mourabitoun operated in northern Mali and Niger. Belmokhtar was number two or three in AQIM but formed his own splinter group in late 2012. The French and American pressure in Mali and the Sahel left Belmokhtar short of cash and prospects, so returning to AQIM in early 2013 was a way to remedy those problems. Al Qaeda has always had access to more cash and other resources than most other terrorist organizations and that’s why it remains such a visible player. Belmokhtar denounced ISIL as being religiously unfit, but he might also be concerned about that fact that ISIL is in a much more precarious financial position than AQIM. The switch to AQIL will probably mean that Al Mourabitoun will be more active in trying to kidnap foreigners in northern Mali and hold them for ransom.

 

May 11, 2015: In the north (Timbuktu) CMA rebels ambushed an army supply convoy killing nine troops, wounding twelve and getting away with some of the vehicles. Elsewhere in the north (Gao) a Dutch armored vehicle was hit by a roadside bomb but none of the Dutch peacekeepers were injured. The 450 Dutch troops are in Mali mainly to operate and maintain four helicopter gunships and three transport helicopters.

Partager cet article
Repost0
2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 11:45
photo FAZSOI

photo FAZSOI

 

01/06/2015 Source: État-major des armées

 

Du 18 au 26 mai 2015, les Forces Armées de la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI) ont participé, avec les armées des autres pays de la région (Comores, Maurice, Seychelles, Madagascar), à un exercice militaire à Madagascar. Avec plus de 730 militaires déployés dans la grande île, dont 405 militaires français, 215 militaires malgaches, 60 Seychellois, et une soixantaine de Comoriens et de Mauriciens, cet exercice multinational était le plus important organisé sur le territoire malgache depuis 1999.

 

L’exercice Diana 2015, du nom de la région où il avait lieu, près de Diego Suarez au Nord de Madagascar, avait pour objet la protection des populations et la stabilisation d’une province en crise. La situation fictive était basée sur des schémas de crise traditionnels rencontrés sur les différents théâtres d’opération. Les objectifs étaient multiples : renforcer la coopération régionale, permettre aux forces armées de travailler sur des procédures communes, notamment les phases de déploiement et de manœuvres tactiques, et renforcer la coordination entre états-majors.

 

Cet exercice a demandé aux pays de la zone des efforts logistique et humain très importants. Les FAZSOI  avaient projeté des éléments et du matériel de toutes ses composantes : les deux régiments d’infanterie (2ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine et le détachement de Légion étrangère de Mayotte), le détachement Air 181 et ses deux C160 Transall, dont c’était le dernier déploiement dans la zone avant le départ vers la métropole, le bâtiment de transport léger La Grandière, le groupement de soutien de la base de défense La Réunion-Mayotte, et le service de santé.

 

L’armée malgache a accueilli l’ensemble des forces sur l’une de ses bases militaires. Les officiers français et malgaches étaient binômés sur l’ensemble des postes d’état-major et ont utilisé des méthodes de travail correspondant aux normes OTAN. Les conditions de travail étaient celles d’une opération extérieure, l’ensemble des forces -y compris l’état-major- exécutant leurs missions dans des conditions rustiques.

 

Une grande cérémonie dans le stade de Diego Suarez a clôt l’exercice, en présence des chefs d’états-majors des armées malgaches, mauriciennes et seychelloises et du commandant supérieur des FAZSOI, le général de brigade Reignier. Elle a été l’occasion d’officialiser un jumelage entre le détachement de Légion étrangère de Mayotte et le 2èmerégiment des forces d’intervention basé à Diego Suarez. Le général Reignier a souligné l’exemplarité de cet exercice : « le travail en multinational et en interarmées est toujours un peu plus compliqué mais est devenu la norme sur les théâtres d’opération. Ces exercices multinationaux sont des moments de préparation opérationnels indispensables afin de contrer plus efficacement des menaces toujours plus fortes ». Enfin, les FAZSOI ont profité de ce déploiement pour acheminer à Madagascar 3 tonnes de matériel médical, 400 kg de médicaments et 600 kg de vêtements.

 

Les FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Elles constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

photo FAZSOIphoto FAZSOI
photo FAZSOI
photo FAZSOIphoto FAZSOIphoto FAZSOI

photo FAZSOI

Partager cet article
Repost0
2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 07:45
photo EMA / Armée de Terre

photo EMA / Armée de Terre

 

01/06/2015 Source : État-major des armées

 

Du 18 au 20 mai 2015, les éléments français au Sénégal (EFS) ont assuré une formation en logistique au profit de l’armée togolaise, à Lomé au Togo.

 

L’objectif de cette formation était d’instruire des officiers et sous-officiers aux spécificités logistiques des bataillons engagés sous mandat ONU.

 

Au total, 11 officiers et 2 sous-officiers des armées togolaises ont suivi les cours dispensés par l’instructeur logistique des EFS. Les stagiaires se sont ainsi initiés aux procédures administratives spécifiques des missions « onusiennes ». Dans ce dispositif, les logisticiens administratifs sont des acteurs clés.

 

Le bon niveau des stagiaires, affectés dans les différents postes ayant trait à la logistique, a permis d’aborder toutes les dimensions de la logistique opérationnelle « onusienne ». Leur challenge reste désormais d’appliquer ces procédures aux missions dans lesquelles les armées togolaises sont engagées : la MINUSMA au Mali, et l’ONUCI en Côte d’Ivoire.

 

Depuis 2011, les EFS constituent un « pôle opérationnel de coopération à vocation régionale » en Afrique de l’Ouest. A ce titre, ils conduisent des actions de coopération militaire opérationnelle bilatérale et régionale visant à accompagner les États africains dans le renforcement de leur sécurité collective. Majoritairement tournés vers la coopération militaire opérationnelle en Afrique de l’Ouest, les EFS ont par ailleurs la capacité d’accueillir, de soutenir et de commander une force projetée, comme cela a été le cas lors du lancement de l’opération Serval en janvier 2013.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : RP Defense
  • : Web review defence industry - Revue du web industrie de défense - company information - news in France, Europe and elsewhere ...
  • Contact

Recherche

Articles Récents

Categories